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词典释义:
plagiat
时间: 2023-09-25 06:10:55
[plaʒja]

n. m 剽窃, 抄袭

词典释义
n. m
剽窃, 抄袭
近义、反义、派生词
近义词:
compilation,  contrefaçon,  copie,  démarquage,  emprunt,  faux,  imitation,  pillage,  calque,  piraterie,  copiage
反义词:
création
联想词
contrefaçon 伪造,赝造; piratage 盗版, 盗印, 盗用; diffamation 诽谤,造谣中伤,破坏名誉; détournement 改道; délit 轻罪,不法行为; canular 愚弄,玩笑; fraude 欺诈,舞弊,偷漏,偷运,走私; scandale 闻; copyright 版权,著作权; blasphème 渎神的话,辱宗教的话; viol 强奸;
短语搭配

se venger d'un plagiat对剽窃进行报复

un livre qui sue le plagiat内容完全是剽窃的一本书

Un plagiat n'est ni plus ni moins qu'un vol.抄袭就是偷窃,不多也不少。

原声例句

Dans le domaine de l'éducation, il faut s'attendre à des tricheries et à des plagiats.

在教育领域,作弊和抄袭是不可避免的。

[心理健康知识科普]

Mais ce qui est sûr, c'est que d'une façon ou d'une autre, on aboutit bien à un plagiat grossier du livre de Maurice Joly.

但可以肯定的是,无论如何,我们最终会严重抄袭莫里斯·乔利的书。

[硬核历史冷知识]

Le juge affirme publiquement que ce livre est « un faux, un plagiat, une stupidité ridicule » , et condamne plusieurs responsables de journaux ou de partis politiques à des peines plutôt légères.

法官公开表示,这本书是“伪造的,抄袭的,荒谬的愚蠢”,并判处了几位报纸和政党高管相当轻的刑罚。

[硬核历史冷知识]

Annette Schavan a été privée de son doctorat pour plagiat.

Annette Schavan 因剽窃而被剥夺博士学位。

[RFI简易法语听力 2013年2月合集]

Annette Schavan quitte son poste, car elle est accusée de plagiat.

LB:安妮特·沙万(Annette Schavan)辞职是因为她被指控抄袭

[RFI简易法语听力 2013年2月合集]

Ce qui a d'ailleurs  valu à la série un procès en plagiat.

这也为该系列赢得了剽窃审判。

[硬核历史冷知识]

Alors, hommage appuyé ou simple plagiat?

[法国TV2台晚间电视新闻 2022年10月合集]

Le jeune entrepreneur Victor s'est inspiré de sites d'outre-Manche, qui promettent des devoirs sans plagiat.

[法语哥说杂志]

例句库

Le plus probable est que j'ai supprimé certaines sections, car il est classé comme le plagiat.

最有可能的是,我删除了一些章节,因为它归类为剽窃

Un tel système fait que les professeurs comme les étudiants doivent publier beaucoup d’articles et ont donc fréquemment recours au plagiat.

在这种考核体系下,教师们为职称为课题为成果为奖金、学生们为答辩为毕业为今后的工作都必须大写论文。

法语百科

Le plagiat est une faute d'ordre moral, civil ou commercial, qui peut être sanctionnée au pénal, elle consiste à copier un auteur ou accaparer l'œuvre d'un créateur dans le domaine des arts sans le citer ou le dire, ainsi qu'à fortement s'inspirer d'un modèle que l'on omet, délibérément ou par négligence, de désigner. Il est souvent assimilé à un vol immatériel.

Le « plagiaire » est celui qui s'approprie indûment ou frauduleusement tout ou partie d'une œuvre littéraire, technique ou artistique (et certains étendent ceci - par extension - à un style, des idées, ou des faits). Le plagiat diffère de l'art du pastiche, qui consiste à imiter ou à calquer les codes ou les figures d'expression d'un auteur, dans un but d'ironie, d'humour ou de dérision.

Le plagiat, qui ne fait pas l'objet d'une définition juridique, est une forme de contrefaçon. Certains opèrent une distinction entre le plagiat, emprunt grossier, et le « démarquage », où le texte subit des modifications variées pour brouiller les pistes. De même les anglophones rapprochent parfois aussi du plagiat le misquoting (sources manquantes ou insuffisantes), le Self Plagiarism (un auto-plagiat, nullement illégal voire impossible en tant qu'oxymorique, souvent utilisé par les artistes (Warhol en particulier, qui en a fait sa marque), mais parfois assimilé à une sorte de manquement à une nouvelle « norme morale » ou à une sorte de fraude par recyclage quand il n'est pas signalé), de même que pour le slice and dice plagerism (recomposition de ses propres écrits). Dans le domaine scientifique, l'auto-plagiat ou publication redondante est prohibé.

Origine du mot et histoire du plagiat dans les arts

Attesté en français en 1697, le mot plagiat est l'œuvre d'un tricheur, d'un voleur ou pilleur. Il commence à s'appliquer au monde des Belles-lettres, même si le verbe plagier n'apparaît qu'en 1801, à l'âge des émois romantiques. Le mot plagiaire est plus ancien, attesté vers 1484 selon le dictionnaire étymologique de Dubois et Dauzat : le plagiaire n'est qu'un faussaire qui se contente de recopier les autres artistes, hommes de l'art ou de science, de voler les bons auteurs, contributeurs ou hommes de spécialités, tant leurs livres, leurs manuscrits, leurs études, rapports, bref d'accaparer sans vergogne le fruit de leurs recherches et de leurs longues applications à fabriquer et étudier. Il s'agit de quelqu'un qui s'approprie le labeur d'autrui tout en cherchant à se faire passer pour le créateur ou l'auteur véritable et à essayer d'en capter honneurs et succès.

Le mot latin masculin plǎgǐārĭus, ĭi désigne un débaucheur d'esclave d'autrui, un receleur d'esclaves, c'est à dire de biens meubles dérobés illégalement ainsi qu'un marchand qui vend ou achète comme esclave une personne libre ou un enfant ravi à sa famille libre. Le mot latin provient du verbe plăgiāre, qui signifie simplement à l'époque de Ciceron "voler un homme", selon le Gaffiot. Le plǎgĭum est alors une activité criminelle, car l'autorité régule et contrôle le commerce des esclaves. Nous pouvons supposer que le dernier verbe gréco-romain, issu du mot grec plagios, signifiant "oblique, en pente", également à l'origine du terme italien plaggia soit la plage en un sens topographique, possède à l'origine le sens de "obliquer, détourner". Le plagiaire, s'il est un auteur d'un forfait, s'affirme dès l'Antiquité en auteur crapuleux d'un détournement vers ses propres intérêts à valoriser, quitte à réduire en esclavage d'autres hommes ou leurs enfants.

Les premières attentions portées au plagiat, perçu comme un phénomène préjudiciable à la création, sont issues du monde littéraire. En matière intellectuelle les idées sont de libre parcours : tout le monde peut les reprendre. Mais le plagiat va au-delà : le plagiaire tente d'usurper une gloire indue en s'appuyant sur l'œuvre d'un autre auteur. Il emprunte sans le dire la forme de l'expression.

Le terme plagiaire semble apparaître pour la première fois dans les épigrammes du poète satirique Martial, lequel se plaint à un ami que ses œuvres ont été appropriées par un autre et sont en servitude pénible, en rappelant quel est le véritable auteur : « tu ramèneras le plagiaire à la pudeur » (impones plagiario pudorem). Pourtant à cette époque, le plagiat est un jeu d'école qui légitime ce type d'emprunt souvent avoué ou connu. Ainsi Sénèque engage les auteurs à « digérer » leurs prédécesseurs.

Au Moyen Âge, trouvères et troubadours ne cessent de se copier. La tradition orale est alors encore plus importante que la tradition écrite avec des œuvres qui ne sont pas signées. Avant la découverte de l'imprimerie, les copistes n'hésitent pas à faire commerce des écrits qu'ils ont copié pour leur compte. À la Renaissance, la réapparition des manuscrits grecs et romains favorise le plagiat alors que se développe progressivement la conception patrimoniale de l'œuvre littéraire et la diffusion du livre par la librairie. En France, l'ordonnance du 17 mars 1539 défend d'imprimer des livres nouveaux sans la permission du Parlement ou du roi. L'ordonnance de Moulins de février 1566 donne alors au libraire un droit d'exploitation, souvent sur 10 ans, l'auteur lui vendant son œuvre sans considération du nombre d'exemplaires vendus.

Au XVII siècle, le plagiat est au centre de nombreuses controverses, notamment chez les grands auteurs qui commencent à pouvoir vivre de leur plume sans avoir besoin de mécène. À cette époque, un prétendu professeur enseigne à ses disciples « l'art de voler et de pallier finement leur larcin ». Antoine Gachet d'Artigny relate dans ses Nouveaux mémoires d'histoire, de critique et de littérature comment un certain Richesource crée une école de plagianisme.

Ce n'est qu'au XVIII siècle que le droit d'auteur se forme dans sa conception moderne, et que le plagiat devient juridiquement distinct de la contrefaçon. Diderot qualifie à cette époque le plagiat comme étant « le délit le plus grave qui puisse se trouver dans la République des Lettres ».

Le terme prend son sens au XIX siècle, et désigne alors les œuvres dont le caractère original n’est pas jugé suffisant pour les faire entrer dans la littérature. Avec le temps et le développement de l’impression à grande échelle, le plagiat n’empiète plus seulement sur les terrains de l’originalité ou de la moralité, mais également sur celui de la propriété.

La copie à titre humoristique, et par exemple le pastiche, sont en France exclus de l'application de la loi sur la propriété intellectuelle.

La notion de plagiat

En droit

Le droit a varié dans l'espace et dans le temps face au constat ou à la suspicion de plagiat. Du Moyen Âge à l'invention de l'imprimerie par exemple, la copie précédait l'imprimerie et de nombreux textes ou œuvres artistiques n'étaient pas signés.

En droit français, le mot « plagiat » n'existe pas en tant que tel. Il serait vain de le chercher dans les textes. Le terme légal exact est la contrefaçon, définie par L. 335-3 du Code de la propriété intellectuelle comme « toute reproduction, représentation ou diffusion, par quelque moyen que ce soit, d’une œuvre de l’esprit en violation des droits de l’auteur, tels qu’ils sont définis et réglementés par la loi ». En clair, toute utilisation d'une œuvre sans autorisation de l'auteur ou ses ayants droit constitue une contrefaçon et peut être punie. Sachant que juridiquement, la notion d’œuvre est très large : toute création originale constitue une œuvre, il ne s'agit pas seulement des « œuvres d'art ». La beauté n'est d'ailleurs pas un critère de la protection de l’œuvre. En revanche, la propriété intellectuelle ne porte que sur la création de forme originale, pas sur la simple idée ou concept qui l'a guidée.

La limite entre la contrefaçon et la simple inspiration ou l'hommage est parfois difficile à déterminer. Il existe des limites au délit de contrefaçon, notamment le droit de citation, qui permet de reproduire un court extrait d'une œuvre sans autorisation de l'auteur, à condition que celui-ci soit crédité. Cependant, cette exception n'est pas généralisable : il ne suffit pas pour le plagiaire de citer l'auteur original pour échapper à l'accusation de contrefaçon. Si c'était le cas, les droits de propriété intellectuelle seraient impossible à faire respecter en pratique.

Aux limites du champ du plagiat

De nombreux cas particuliers existent, parfois aux limites du plagiat :

formes assumées et plus ou moins admises de contrefaçons comiques ou de plagiats à vocation caricaturale, de jeux ou exercices littéraires (L'Oulipo) artistiques ou humoristiques ;

cas des personnalités qui prononcent des discours entièrement écrits par un tiers (très rarement cité), ou de certains auteurs éditant des travaux d'étudiants, d'un nègre littéraire ou autre « prête-plume » en les présentant (mensonge par omission) comme leurs ; pratiques considérées comme admises à certaines époques ou tolérées dans certains contextes ;

cas plausibles de plagiats involontaires ou inconscients. Ils peuvent être difficilement différentiables de vrais plagiats.

cas particuliers parfois complexes de plagiats en cascade (plagiat d'un plagiaire) ;

cas de reprise de travaux personnels antérieurement édités sous un pseudonyme ou anonymement ;

cas de reprise d'éléments d'un travail collaboratif à plusieurs auteurs dont certains anonymes (une source anonyme peut cependant être citée en tant que telle, mais peut dans certains contextes être jugée sans valeur, dans le cas d'une "communication personnelle" sans tiers témoins par exemple);

et éventuellement, cas du brevetage du vivant à visées commerciales, qui pourrait être considéré comme une forme de plagiat, dans la mesure où il y aurait appropriation indue par exemple de caractères de variétés végétales sélectionnées par des générations de paysans, puis brevetées et privatisées.

« Plagiat par anticipation »

La notion de « plagiat par anticipation » est humoristique. Elle consiste à rejeter l'accusation de plagiat sur un auteur antérieur. Elle a été proposée par François Le Lionnais, membre de l'Ouvroir de littérature potentielle et fondateur de l'Institut de Prothèse Littéraire, qui la justifie ainsi :

« Il nous arrive parfois de découvrir qu'une structure que nous avions crue parfaitement inédite, avait déjà été découverte ou inventée dans un passé lointain. Nous nous faisons un devoir de reconnaître cet état de choses en qualifiant les textes en cause de plagiats par anticipation. »

Il ne s'agit pas ici de copier, mais de faire un usage créatif du plagiat, en identifiant dans des textes du passé des possibilités que leurs auteurs n'avaient pas soupçonnées. Une telle pratique avait été explicitement revendiquée par Lautréamont. Marcel Bénabou retrace l'origine de la notion à un vers d'Alexis Piron dans La Métromanie :

« Leurs écrits sont des vols qu'ils nous ont faits d'avance. »

 Acte III, scène 7

La notion de plagiat par anticipation sera ensuite actualisée et développée par Pierre Bayard dans son ouvrage de 2009.

Domaines du plagiat

Dans les sciences

Le plagiat se retrouve aussi dans le domaine des sciences exactes, où il constitue une partie des fraudes scientifiques.

Dans la fiction

Le plagiat n'est pas seulement une pratique condamnable en littérature, mais aussi un thème régulièrement abordé dans les intrigues romanesques :

Le roman Mourir à Francfort de Hubert Monteilhet met en scène un écrivain amer plagiant une partie de l'œuvre immense, et pour la plus grande partie méconnue, de l'abbé Prévost, dans le but de ridiculiser son éditeur.

Tiré à part de Jean-Jacques Fiechter décrit une vengeance subtile dont l'arme est un plagiat.

Dans l'éducation

Il est souvent demandé aux étudiants de produire un texte sur un sujet. Pour diverses raisons, certains d'entre eux sont tentés de chercher un document (en général via un moteur de recherche) et de le rendre directement à l'enseignant sans citer la source. L'enseignant considère à juste titre ce comportement comme une faute assimilée à un plagiat. Un travail plagié peut entraîner une note nulle et la mention PL dans le bulletin. Comme un élève ne copie pas nécessairement l'intégralité d'un texte, il reste difficile de le sanctionner proportionnellement. Ce phénomène a d'ailleurs atteint de telles proportions qu'il a entraîné une prise de conscience et une volonté systématique de lutter contre cette pratique. Une autre démarche consiste à partir de ce cas pour construire un cours sur l'usage des citations.

Pour détecter un éventuel plagiat, la première solution consiste à chercher sur un moteur de recherche des mots ou des phrases clés du texte en question, afin de voir si l'on retrouve un texte potentiellement plagié. Plusieurs logiciels facilitant la détection du plagiat sont en outre apparus ces dernières années.

Affaires de plagiat célèbres et défenses

Henri Troyat et les éditions Flammarion ont été condamnés en 2003 pour plagiat (« contrefaçon partielle ») concernant sa biographie de Juliette Drouet, la maîtresse de Victor Hugo, publiée en 1997. La cour d'appel de Paris les a condamnés à verser 45 000 euros de dommages-intérêts à Gérard Pouchain et Robert Sabourin, auteurs du livre Juliette Drouet ou la dépaysée (éd. Fayard, 1992). Henri Troyat s'est pourvu en cassation, puis s'est désisté. L'Académie française, contrairement à ses statuts (article 13), n'a pas pris de sanction contre son Immortel, âgé de 85 ans au moment du plagiat.

Calixthe Beyala : en 1995, Le Canard enchaîné relève des emprunts au roman Fantasia chez les ploucs de Charles Williams. Par la suite, Pierre Assouline, de la revue Lire, identifie des emprunts pour une trentaine de passages auprès de quatre auteurs différents. En se fondant sur ce travail de comparaison effectué par Pierre Assouline, le site web du magazine Télérama de juillet 2008 qualifie Calixthe Beyala de « récidiviste de la kleptomanie littéraire ». Selon le Monde, Calixthe Beyala se défend en novembre 1996 des accusations de Pierre Assouline, en se déclarant victime de « persécution[s] » et de la « haine raciale » des « journalistes de gauche ». Elle accuse aussi Ben Okri d'avoir plagié son premier roman, après que le traducteur allemand de celui-ci eut signalé des coïncidences troublantes entre les deux romans.En mai 1996, le tribunal de grande instance de Paris juge que son roman Le Petit Prince de Belleville est une « contrefaçon partielle »

Patrick Poivre d'Arvor : le journaliste Jérôme Dupuis établit des similitudes entre Hemingway, la vie jusqu'à l'excès publié au nom de Patrick Poivre d'Arvor, et une biographie d'Hemingway par Peter Griffin. Quelques jours après cette révélation une nouvelle édition allégée est publiée.

Montaigne plagiant Plutarque et Molière plagiant Plaute : il s'agit d'un « emprunt » assumé, d'une « intertextualité » avec clin d'œil aux lecteurs ayant reconnu la prose de leur auteur.

Jean-Luc Hennig, qui avait été accusé d'avoir copié de longs passages de L'Horoscope cruel (1996) dans un ouvrage de Jacques-André Bertrand, se défend avec humour et élégance dans Apologie du plagiat (1997), en montrant tout ce que la littérature a toujours dû au plagiat, et écrit : « La littérature n'est qu'un travail de couture, de bouturage. Le véritable artiste ne craint pas d'être pillé ! »

Marie Darrieussecq : Camille Laurens (écrivain) (Philippe, P.O.L, 1995) accuse Marie Darrieussecq de « plagiat psychique » (Tom est mort, 2007).

Alain Minc : pour son ouvrage intitulé Spinoza, un roman juif, contrefaçon partielle de l’ouvrage Spinoza, le masque de la sagesse de Patrick Rödel.

Joseph Macé-Scaron : pour son roman Ticket d'entrée (Grasset, 2011) qui reprend mot pour mot des extraits d'un livre de l'Américain Bill Bryson (American rigolos : chroniques d'un grand pays, 2003).

Rama Yade : emprunts à une quinzaine d'auteurs relevés dans Plaidoyer pour une instruction publique (Grasset, 2011).

Karl-Theodor zu Guttenberg : ministre allemand de la défense, poussé à la démission en mars 2011 et déchu de son titre doctoral pour plagiat dans la rédaction de sa thèse de doctorat. Une analyse a montré que 95 % des pages de sa thèse contiennent des lignes plagiées (attention cependant à la subjectivité de ce chiffre, qui traite imparfaitement les références juridiques).

Esther Silvana Koch-Mehrin : eurodéputée allemande, vice-présidente du parlement européen, à qui le titre de docteur fut retiré le 15 juin 2011 pour plagiat.

Pál Schmitt : le Président de la République hongroise avait copié 200 des 215 pages de sa thèse d'histoire sur un autre ouvrage.

Gilles Bernheim, le grand rabbin de France, finit par reconnaître en avril 2013 que son livre Quarante méditations juives (éd. Stock, septembre 2011) contient un plagiat d’un écrit de Jean-François Lyotard, mais rejette la faute sur le nègre qu'il a employé pour rédiger le livre.

中文百科

抄袭(英语:plagiarism),亦称作剽窃,根据教育部国语辞典定义,为抄录他人作品以为己作。对于原着未经或基本未经修改的抄录,这是一种侵犯著作权的行为。

有时抄袭之认定较难以做出客观判断,必须经过主观判断,例如模仿一个故事的情节是否属抄袭就有很大争议,一些人认为故事情节属于思想范围,而“抄袭思想”并不是侵权的行为,因为法律只保护思想的表现方式,而不是思想本身。有些抄袭行为虽未达到客观上的侵犯权利(例如:部分抄袭行为在法律上并不违法),但是在学术界或相关领域,则是严重的违背道德良知行为。不当的抄袭行为,可能导致学位、褒奖、职务或是认证的撤销,严重者恐面临法律诉讼及求偿。

在电脑编程或网络版权领域,商业用途或经合法权利申告之著作权无庸置疑。因自由软件运动日盛而衍生出之各种授权方式(如:GPL授权),则允许作家(如:程序员、网页设计师或是文本提供者)复制、修改或具商业性质的使用代码、函式库、文本描述或是通用规范。这些公共使用的资源,因为权利主体较为模糊、复杂,因而时常面临较大的剽窃争议。例如:中国百度百科对维基百科的侵权行为,百度百科享受了网络上自由作家的创作成果并且重制、散布、播送及重混。根据维基百科:百度百科对维基百科的侵权,至少有1891个条目(实际上可能数倍于此)遭到百度百科抄袭,且从未在其页面表彰授权人姓名或以相同方式分享,却要求其用户应标注出处“百度百科”并在侵权页面打上 "©2015Baidu" 。

学校对于保持学术诚信有不同的要求。简单一点的,会要求学生在提交报告时,要附有至少5个至10个参考书目。亦有学校会要求学生在递交功课时连同一份有法律效力的声明一同递交。严格一点的,会禁止学生把同一份作业同时交给二个以上的科目。而对于违反学术诚信的学生,轻则会发警告信,重则会开除学籍。而对于违反学术诚信的教师,则有面临撤职的风险。

习作形式的转变

抄袭(plagiarism)与重述(paraphrase)往往只有一线之隔。学术界有关抄袭的其中一个争议,就是有一份习作,假设本应是个人习作,但若有一组学生共同撰写,而各人同时递交这一份习作时,这一份习作是否应该被当作抄袭处理。现时,不同学院有不同的处理方法,而各自的尺度亦有不同的宽紧。

在音乐上的版权

有一种常见的错误认知,认为每首歌曲里有8小节相同即视为抄袭;就算有意抄袭,只要避免连续8小节相同即可。实际上并不存在该说法 ,即使很少几个小节的相同也可能会被控抄袭。2008年11月20日,发电厂乐团说服德国联邦最高法院,确认哪怕“最小的声音片段”(德语:Tonfetzen)也是“可以被版权保护的”(英语:copyrightable),所以几个小节的鼓点节奏使用也属侵权。

文学作品中抄袭的定义

小说故事情节相同,是不是就属于著作权的侵害,必须个案认定,其中涉及「实质相同」及「接触可能」等之认定。即后创作者之著作与前创作者之著作在内容上是否「实质相同」,后创作者有无接触前创作者著作之可能等等。 中华人民共和国国家版权局则指出: 一、著作权法所称抄袭、剽窃,是同一概念(为简略起见,以下统称抄袭),指将他人作品或者作品的片段窃为己有。抄袭侵权与其他侵权行为一样,需具备四个要件:第一,行为具有违法性;第二,有损害的客观事实存在;第三,和损害事实有因果关系;第四,行为人有过错。由于抄袭物需发表才产生侵权后果,即有损害的客观事实,所以通常在认定抄袭时都指经发表的抄袭物。因此,更准确的说法应是,抄袭指将他人作品或者作品的片段窃为己有发表。 二、从抄袭的形式看,有原封不动或者基本原封不动地复制他人作品的行为,也有经改头换面后将他人受著作权保护的独创成份窃为己有的行为,前者在著作权执法领域被称为低级抄袭,后者被称为高级抄袭。低级抄袭的认定比较容易。高级抄袭需经过认真辨别,甚至需经过专家鉴定后方能认定。在著作权执法方面常遇到的高级抄袭有:改变作品的类型将他人创作的作品当作自己独立创作的作品,例如将小说改成电影;不改变作品的类型,但是利用作品中受著作权保护的成分并改变作品的具体表现形式,将他人创作的作品当作自己独立创作的作品,例如利用他人创作的电视剧本原创的情节、内容,经过改头换面后当作自己独立创作的电视剧本。 三、如上所述,著作权侵权同其他民事权利一样,需具备四个要件,其中,行为人的过错包括故意和过失。这一原则也同样适用于对抄袭侵权的认定,而不论主观上是否有将他人之作当作自己之作的故意。 四、对抄袭的认定,也不以是否使用他人作品的全部还是部分、是否得到外界的好评、是否构成抄袭物的主要或者实质部分为转移。凡构成上述要件的,均应认为属于抄袭。 在沈西城抄袭田中芳树的事件的报导中指出: 要判断一套作品是否抄袭,判断的基本条件是: 一、证明被告有合理机会接触原告著作; 二、两者的相似程度,尤其是内容的实质部份相同之处的比率。其中尤以后者最为重要。若相同的部份愈多,抄袭的嫌疑便愈高。 而实质内容相似可分质与量之观点,其中又以「质」重于「量」。固然相似的内容数量愈多,愈能证明被告抄袭,惟著作权法并不要求百分百的量的抄袭。只要内容整体相似,甚至只是原着中的精粹部份被抄袭,即使那部份仅占原作极小的比率,亦足以构成抄袭罪行。而实质相似亦不限于文本成份,还包括原著作的人物、故事布局、事件次序、剧情细节等非文本性部分,相似的部份愈多,抄袭的嫌疑相对亦愈高。

推理作品中抄袭的定义

情节和手法都与另一作品相同。

同一个作品中,至少有2个手法与另一作品相同。

《深瞳》 一部完全抄袭日本推理漫画《金田一少年之事件簿》的电视作品。

《少年包青天》 一部拼接式抄袭多部日本推理漫画的电视作品。

《刑事侦缉文件系列》整个系列抄袭多个日本推理小说。

《方谬神探》 第24~25集抄袭推理漫画《金田一少年之事件簿》的绞首学园杀人事件。

《刀塔传奇》 手机游戏抄袭知名在线游戏《魔兽世界》的人物设置。

《古畑任三郎》 一部模仿《Columbo》的电视作品,其案情手法都属原创。

《谈情说案》是因《神探伽俐略》在港爆红而开拍的一部模仿电视作品,但其案情手法都属原创。

《密室之不可告人》一部借典《东方快车谋杀案》的电影作品,其手法过于普遍。

《霹雳MIT》 整部作品的大纲与《侦探学院Q》相似。

方谬神探 整个作品大纲与日剧银狼怪奇事件簿相似,圆圆的空白“死前留言”可能抄袭《古畑任三郎》的第一集。

占星术杀人事件 作品中,分尸的手法可能来自冈戸武平的短篇小说五体积木(日语:五体の积木)。

虽然神魔在5.0音乐参考东方Project音乐,但另一个怀疑抄袭风波就是神魔之塔玩法较为相似龙族拼图,但是近来神魔之塔角色和玩法和龙族拼图有分别,所以是不是抄袭,很难判定。

法法词典

plagiat nom commun - masculin ( plagiats )

  • 1. reprise à son propre compte des idées ou de l'œuvre d'un auteur

    le plagiat littéraire

  • 2. œuvre qui reprend de façon cachée et illégale l'œuvre ou les idées d'un auteur

    son roman est un plagiat

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