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词典释义:
verre
时间: 2023-08-07 18:01:50
常用词TEF/TCF专四
[vεr]

玻璃,玻璃杯

词典释义
n.m.
1.
une plaque [une feuille] de verre 一块
coupe de verre 酒杯
verre armé夹丝, 嵌丝
verre blanc
verre à vitre
verres colorés彩色
verre dépoli, 磨
verre double
verre feuilleté夹层(安全)
verre incassable不碎, 防弹
verre organique有机
verre Pyrex派热克斯(硬质)
verre de sécurité不碎, 安全
verre trempé钢化, 淬火
laine [coton] de verre 纤维布 [供过滤或绝缘]
papier de verre
bouteille en verre
industries du verre 工业
se briser [se casser] comme (du) verre 一样容易碎
maison de verre 〈转义〉透明度高的机构

2. 片(或板、块等); pl.(光学)
verre d'une vitrine橱窗
verre de lampe灯罩
verre de montre表蒙
verres optiques, verres d'optique光学
verres correcteurs(视力)矫正镜
verres de contact无形眼镜, 隐形眼镜
verres fumés墨镜
verre antireflets防反光眼镜
verre incassables防震眼镜
porter des verres戴眼镜
mettre une estampe sous verre 把铜版画放在镜框里

3. 酒杯;杯;pl. 器皿
verre à bière啤酒杯
verre à dents漱口杯
verre à moutarde芥末瓶
verre à pied高脚杯
verre à vin酒杯
service de verres器皿
emplir son verre 斟满酒杯
lever son verre 举杯祝酒
vider son verre d'un seul coup一饮而尽, 干杯
Qui casse les verres les paie.〈谚语〉解铃还须系铃人。谁惹祸谁收拾。

4. 杯子
verre jetable en carton一次性纸杯

5. 一杯的容量;一杯酒
boire un verre d'eau喝一杯水
prendre un verre de porto喝一杯波尔图葡萄酒
un petit verre 一盅烧酒
payer [offrir] un verre 请人喝一杯酒
avoir un verre dans le nez喝醉了

6. 【矿物】天然物质
verre d'antimoine融熔硫化锑
verre volcanique, verre de volcan黑曜岩, 火山

常见用法
boire un verre喝一杯酒
des débris de verre碎片
emplir un verre de vin倒满一杯酒
des verres filtrants一些滤杯
verre fumé深色
souffler le verre吹制
la transparence du verre的透明度
un verre de vin一杯葡萄酒
la fêlure d'un verre杯的裂痕
finir son verre喝完自己杯内的饮料
les graduations d'un verre doseur量杯的刻度
verres incassables不易碎的
remplir un verre à ras bord平平地装一杯
recyclage du verre的回收利
un verre rempli一个装满的杯子
boire un verre de rhum喝一杯朗姆酒
des verres teintés有色眼镜
un verre d'eau te désaltérera一杯水会使你解渴
dissoudre un cachet dans un verre d'eau把一片药溶解在一杯水里
un verre de vin suffit à l'enivrer一杯酒就能使他醉了
j'ai bu juste un verre我只喝了一杯
les verres rentrent les uns dans les autres杯子一个一个套在一起

近义、反义、派生词
联想
  • glace   n.f. 冰;冰块;冰淇淋;;镜子

近义词
coup,  godet,  papier verré,  pan de verre,  plaque,  glace flottée,  consommation,  glace,  pot,  canon,  lunettes,  chope
同音、近音词
vair,  ver,  vers,  vert
联想词
bouteille 瓶; cristal 水晶,石英晶体; vin 葡萄酒; champagne 香槟酒; plastique 塑性的,可塑的; métal 金属; polycarbonate 聚碳酸酯; gobelet 无脚杯; boire 喝,饮; whisky 威士忌酒; céramique 制陶瓷术;
当代法汉科技词典

verre m. [制品]; ; 镜; 透镜

verre (affiné, alcalin) 含碱

verre (armé, incassable) 防弹; 夹丝

verre (au bore, boraté) 硼

verre (clair, transparent) 透明

verre (courant à vitre) 平板

verre (de quartz, quartzeux) 石英

verre (durci, trempé) 钢化

verre (feuilleté, stratifié) 叠层

verre (gravé, ornementé) 压花

verre (incassable, non coupant, de sécurité) 安全

verre (opale, laiteux) 乳色

verre (opale, opalin, opalescent) 乳白

verre (photosensible, photochrome) 光敏

verre (plombeux, plombé, au plomb, plom bifère) 铅

verre (poli, dépoli) 磨

verre (soluble, liquide) 水

verre («parasol», prismatique) 折光

verre (à pied, gradué) 量杯

verre (à silex, flint) 燧石

verre ambité 失透

verre asphérique 内障透镜

verre au néodyme 钕

verre biconcave 双凹透镜

verre biconvexe 双凸透镜

verre bombé 凸形

verre brut 粗制

verre cellulaire 多孔

verre convexe 凸透镜

verre coulé 浇制

verre coulé laminé 压延

verre creux 中空

verre cristal 水晶

verre cylindrique 柱面透镜

verre d'ambre 琥珀色

verre d'image 聚焦

verre d'léna 耶那

verre de Bohême 波希米

verre de borate 硼酸盐

verre de borax 硼

verre de contact 隐形眼镜

verre de montre 表蒙子

verre de teinte 色

verre difficilement fusible 耐火

verre diffusant 散光

verre dosimètre 剂量计

verre dépoli 毛

verre filigrané 银丝

verre filtrant 滤光器

verre filé 嵌丝

verre flotté 浮法

verre fumé 烟色

verre gras 不透明

verre grossisant 放大镜

verre mousse 泡沫

verre métallique pour arthroplastie de han che 髋关节杯

verre opale 乳

verre organique 有机

verre photoluminescent 荧光

verre plan concave 平凹透镜

verre plan convexe 平凸透镜

verre plat (en feuille) 平板

verre profilé 型材

verre pyrex 硬质

verre périscopique 周围光镜

verre recuit 退火

verre sonore 声学

verre sphérique 球面透镜

verre synthétique 合成

verre teinté 有色

verre thermoluminescent 热致光

verre trempé 淬火

verre triplex 三层

verre volcanique 玄武

verre à base de soude 钠

verre à biseau 斜面

verre à chaux 石灰

verre à ménisque 弓形镜

verre à silicate 硅酸盐

verre époxy 环氧

verre céramique m. 微晶

verres 眼镜

verres (fumés, protecteurs) 护目镜

verres de contact 隐形眼镜

verres fumés 黑眼镜; 墨镜

assemblage en verre 封装

béton de verre vésiculaire 泡沫混凝土

boule de verre 

cinéscope tout verre 壳显像管

coupe verre m. 

couteau à couper le verre 

entonnoir en verre fritté 烧结漏斗

feutre de verre 

fibre de verre 纤维

fibre de verre broyée 磨断纤维

fibre de verre renforçante 增强纤维

laine de verre 

mur de verre 砖墙

réfrigérant en verre 冷凝器

roving de verre 

scorie de verre 

sel de verre 

serpent de verre 

stratifié polyester / verre 增强聚酯层压品

tissu de verre 纤维织品, 纤维

toile de fibres de verre 布油毡

tube de verre 

verre (prendre un ~) ph.  喝一杯

短语搭配

choquer les verres碰杯

écluser un verre喝一杯

reposer le verre放回杯子

porter des verres戴眼镜

emplir son verre斟满酒杯

sécher un verre〈口语〉把一杯酒一饮而尽

lever son verre举杯, 祝酒

renverser un verre把玻璃杯倒过来

vider un verre干杯, 喝光一杯酒

filer du verre抽玻璃丝

原声例句

Cœur en berne prend verre en main.

哀悼的心在这里举杯狂欢。

[《摇滚莫扎特》音乐剧]

Oui, on va prendre un verre ensemble dans un café.

是的,我们要在一个咖啡厅举办酒会

[循序渐进法语听写初级]

Si on allait boire un verre ?

我们去喝一啊?

[得心应口说法语]

Il a regardé la classe à travers ses verres éternellement sales.

他透过那始终脏兮兮的镜片,先扫视了一下班级。

[法语综合教程2]

Ainsi, un grand verre de soda sucré contient l’équivalant de 7 sucres et de quasiment pas de sucre dans sa version avec édulcorant.

因此,一大汽水中含糖量相当于7颗糖,添加甜味剂的汽水里则几乎不含糖。

[un jour une question 每日一问]

A chaque épée de lumière jaillie du sable, d'un coquillage blanchi ou d'un débris de verre, mes mâchoires se crispaient. J'ai marché longtemps.

从沙砾上、雪白的贝壳或一片碎玻璃上反射出来的光亮,像一把把利剑劈过来,剑光一闪,我的牙关就收紧一下。我走了很长时间。

[局外人 L'Étranger]

Le larigot, jadis, était une flûte, mais vite, la flûte, comme le larigot désigne un verre contenant du vin.

以前,larigot是种笛子,但很快,笛子和larigo一样,指的是盛葡萄酒的玻璃杯

[基础法语小知识]

Allez! A mon tour de raconter une histoire : le petit ver vert boit dans un verre.

绿色的小蚯蚓在喝杯子中的水。

[基础法语小知识]

Un verre après l'autre sans détacher la flûte de ses lèvres.

接一杯,杯子不离唇。

[基础法语小知识]

Vous allez reverser dans votre verre à smoothie.

将混合好后的奶倒入准备的沙冰杯中。

[美食法语]

例句库

J'ai besoin d'un verre à pied.

我需要一支高脚杯。

Le verre est plein.

杯子是满的。

Mettre une casserole d'eau à bouillir puis ajouter 1 verre de vinaigre blanc.

锅里放水煮沸,再加入一杯醋 。

Il dévisse le couvercle d'un grand bocal en verre .

他拧开广口玻璃瓶的瓶盖。

Ce verre sert à verser de l'eau.

这个杯子是拿来倒水的。

Amélie n'est pas atteinte de la maladie des os de verre.

艾美丽没有患脆骨症。

Cette lampe est faite en verre.

这盏灯是用玻璃做的。

Il m'invite à boire un verre.

他请我喝一

Chez moi, il y a des fenêtres en verre fumé.

在我家,有一些茶色玻璃。

Il avale un verre d'alcool d'un trait.

他只一口就吞下了一烈酒。

Il met les verres sur le plateau.

他把杯子放在托盘上。

Si tu veux m'aider à essuyer, commence plutôt par les verres.

如果你想帮我擦的话,最好先从这些玻璃杯开始擦起。

Allons boire un verre.

一起去喝一

La mousse de la bière déborde du verre.

啤酒的泡沫溢出酒杯

Chez moi, il y a des fenêtres de verre fumé.

在我家,有深色玻璃的窗。

Son verre lui a glissé des mains.

杯子从他的手中滑落。

La Société a également introduit de verre auto-fiber produits en matière plastique renforcée.

本公司又引进车用玻璃钢系列产品。

Indice de réfraction élevé avec des billes de verre, verre en poudre matériel.

高折射率玻璃微珠用玻璃粉体材料。

J'ai produit une variété de quartz de verre, la céramique de traitement électronique.Entreprendre une gamme de produits.

我公司生产各种石英玻璃制品,电子陶瓷,加工.承接各种五金制品。

Tai Yue Tianjin Glass Co., Ltd, fondée en 2004, est spécialisée dans le verre d'eau profonde des entreprises de transformation.

天津泰岳玻璃有限公司,建于2004年,是专门从事玻璃深加工的企业。

法语百科
Une bouteille de verre coloré.
Une bouteille de verre coloré.
Bouteille en verre utilisée pour le vin.
Bouteille en verre utilisée pour le vin.

On peut distinguer deux définitions du « verre ». La première est la définition au sens commun : le verre est un matériau ou un alliage dur, fragile (cassant) et transparent à la lumière visible, à base d’oxyde de silicium (silice SiO2, le constituant principal du sable) et de fondants: c'est le cas du verre sodocalcique utilisé pour les vitrages. Cette définition commune était la définition aussi adoptée par la communauté scientifique, il y a encore un siècle. Cela est assez logique, puisqu'il y a encore un peu plus d'un siècle, les verres silicatés étaient pratiquement les seuls matériaux transparents que l'on savait produire industriellement. Les verres les plus produits actuellement restant des verres silicatés transparents (fenêtres, vaisselles, verrerie de laboratoire) cette définition persiste.

Extension du mot verre

Le développement de nouveaux matériaux transparents, depuis un siècle, a rendu cette définition désuète et source de confusion (particulièrement parce qu'il est difficile de s'assurer qu'un matériau fragile et transparent est bien d'une part réellement dur et d'autre part réellement fait de silice). L'exemple le plus flagrant est le verre de lunettes, qui bien que l'on les appelle « verre » ne répondent pas à la définition première du verre. Ils ne sont ni particulièrement dur, ni à base de silice (ce sont des matériaux organiques).

On parle également de « perles de verres », pour des matériaux produits depuis plus de 3 000 ans même si ces perles ne sont pas du tout transparentes (l'aspect vitreux suffit à leur attribuer le nom de verre). La laine de verre n'a aucune nécessité d'être transparente, elle peut donc être juste translucide, voire noire (de même pour la mousse de verre). On nomme donc « verre » dans le langage courant des objets qui n'en sont pas faits, au sens de la définition commune du verre. À l'inverse, certains matériaux correspondent parfaitement à la définition commune du verre sans en être : le quartz cristallin ou certaines céramiques sont des matériaux silicatés, durs, fragiles, transparents dans le visible mais ce ne sont pas des verres.

La communauté scientifique donne une autre définition du verre : du point de vue physique, le verre est un matériau amorphe (c’est-à-dire non cristallin) présentant le phénomène de transition vitreuse. En dessous de sa température de transition vitreuse, qui varie fortement avec la composition du verre (plus de 1 000 °C pour la silice vitreuse, moins de 40 °C pour le sélénium amorphe), le verre se présente à l’état vitreux. Aujourd'hui, un grand nombre de solides amorphes sont regroupés sous le nom de « verre ». Ainsi, on fabrique non seulement des verres minéraux, mais aussi des verres organiques et même des verres métalliques.

Types de verres

Il y a un peu plus d'un siècle, n'étaient considérés comme "verre", même pour la communauté scientifique, qu'un matériau ou un alliage dur, fragile (cassant) et transparent à la lumière visible (bien souvent même qu'un alliage à base de silice). À cette époque, le verre était le plus souvent constitué d’oxyde de silicium (silice SiO2, le constituant principal du sable) et de fondants. Dans le langage courant, cette définition persiste, car aujourd'hui encore, parmi tous les types de verre artificiels, le plus courant est le verre sodocalcique.

Il y a plus de quatre mille ans, les céramistes et chaufourniers égyptiens ont découvert qu'en chauffant de la silice SiO2(sable), avec du natron, transformé en soude par dessèchement et purification, et de la chaux vive, ils fabriquaient une matière plus ou moins vitreuse et transparente. En ajoutant certains ingrédients ou poudres minérales colorées au mélange, ces premiers verriers obtenaient des verres spécifiques ou diversement colorés. Les proportions massiques du mélange de départ pour obtenir un verre stable à 650 °C sont d'environ :

SiO2 70 % ;

Na2O équivalent soude 1 % ;

addition nécessaire de fondants : par exemple CaO 10 % et oxydes métalliques divers 5 %.

D'où l'esquisse sans stœchiométrie de la réaction chimique expliquant la formation concrète de matière vitreuse :

SiO2solide + Na2CO3solide + ... -→ SiO2.Na2O...verre stable + CO2 gaz

Depuis les années 1920, on a constaté et mis en évidence, par la diffraction des rayons X, qu'une des spécificités des verres étaient leur absence de structure cristalline ("d'ordre") détectable par cristallographie aux rayons X. Cette spécificité n'étant pas propre aux oxydes transparents, mais à tous les amorphes, on a, depuis les années 1920, rassemblé sous le terme "verre" la plupart des solides amorphes. Depuis le début du XX siècle, nombre de définitions ont permis d'élargir la définition désuète du verre (à travers leurs points communs: absence d'ordre, transition vitreuse...) qui le limitait aux matériaux transparents à base d'oxydes. Ainsi, on fabrique non seulement des verres minéraux, mais aussi des verres organiques et même des verres métalliques. On peut regrouper les verres inorganiques sous différentes classes :

verres sodocalciques ;

verres au plomb ;

verres borosilicatés ;

verres oxyazotés ;

verres d'alumino-silicates ;

verres de fluorures ;

verres de phosphates ;

verres de chalcogénures ;

verres métalliques

verre de quartz.

La liste est exhaustive. Parmi ces verres, nombres ne sont pas transparents (verres oxyazotés, verres métalliques…) ou du moins pas dans le visible (verres de chalcogénures). Il est par ailleurs aisé, sans avoir à rajouter des fractions volumiques importantes d'oxydes métalliques, de produire des verres silicatés faiblement transparents voire opaque. L'obsidienne est par exemple un verre volcanique silicaté généralement légèrement translucide, mais noir. Le verre de REFIOM est également un verre d'oxydes, qui n'a rien de transparent.

Histoire

Bracelet en perles de verre, nécropole de Prosnes (Marne) culture de La Tène, V siècle avant notre ère.

Science

Histoire de la recherche

Les premières études scientifiques archéologiques sur le verre datent du XVIII siècle. Le premières recherches importantes furent effectuées par W.E.S. Turner et W. Geilmann au cours des années 1950. Les travaux de Edward Sayre et Robert Brill, du Musée du verre de Corning, publiées dans les années 1960, dominèrent la recherche durant 50 ans. À la fin du XX siècle, les archéologues s'intéressent de plus en plus au verre ancien, notamment à cause du développement de nouvelles méthodes d'analyse, du nombre grandissant de fouilles archéologiques de sites techniques et le développement de modèles interprétatifs se basant sur des analyses avec un objectif plus vastes.

Physico-chimie

Cette partie aborde le verre et ses caractéristiques d’un point de vue physico-chimique. Dans cette partie, nous limiterons notre étude à des verres d’oxydes. Cependant, il existe d’autres grands types de verres, en particulier, les verres métalliques (composés uniquement d’éléments métalliques) et les verres de spin (composés cristallisés caractérisés par une absence d’ordre magnétique à grande distance, d’où leur nom).

Structure

Le verre est un matériau amorphe, c’est-à-dire non cristallin. De ce fait, il présente un désordre structural important. Sa structure microscopique est telle qu’il n’existe aucun ordre à grande distance dans un verre. En cela, et en cela seulement, il est assez analogue à un liquide. Prenons l'exemple de l'eau pure, constituée de molécule d'H2O. Si on isole chaque molécule d'eau, autour de chaque atome d'oxygène, on trouvera toujours 2 atomes d'hydrogène: c'est un "ordre" (c'est reproductible d'une molécule à l'autre) à courte distance (à l'échelle de la molécule d'H2O). En revanche, si on prend deux molécules distinctes d'H2O en référence, à un instant t, et qu'on regarde leurs voisinages, c'est-à-dire où se trouvent, exactement les molécules d'H2O voisines de nos références, on obtiendra deux résultats complètement différents pour nos deux références. Il n'y a pas d'ordre à grande distance (à une distance supérieure à l'échelle de la molécule). On retrouve dans les verres cet ordre à courte distance (à l'échelle maximale de quelques distances interatomiques), mais pas au-delà.

Un verre peut même être vu comme un « réseau » tridimensionnel, semblable à celui d’un cristal, mais dans lequel seul l’ordre à courte distance est conservé. Comparons, par exemple, la structure de la silice (SiO2) cristalline (sous sa forme cristobalite) et celle de la silice vitreuse :

Représentation schématique bi-dimensionnelle de la silice cristalline (cristobalite).

Représentation schématique bi-dimensionnelle de la silice vitreuse.

Dans les deux cas, chaque atome de silicium est lié à quatre atomes d’oxygène, formant ainsi des tétraèdres SiO4 (c'est l'ordre à courte distance); chaque tétraèdre pouvant être considéré comme une « brique » de l’édifice final. Mais tandis que la cristobalite peut être définie comme un empilement régulier de ces briques SiO4 (elle a un ordre à grande distance), la silice vitreuse peut être considérée comme un empilement anarchique de ces mêmes briques SiO4 (elle n'a plus d'ordre à grande distance).

Diffractogramme de rayons X d’un mélange de deux composés : l’un vitreux et l’autre cristallin.
Diffractogramme de rayons X d’un mélange de deux composés : l’un vitreux et l’autre cristallin.

En raison de sa structure amorphe, les verres produisent, en diffraction des rayons X (DRX), un halo de diffusion, contrairement aux cristaux qui donnent des pics étroits et intenses.

Principaux composants

En raison de sa structure amorphe, le verre est soumis à très peu de contraintes stœchiométriques. De ce fait, un verre peut inclure en son sein une très grande variété d’éléments et présenter des compositions très complexes.

Dans un verre d’oxydes, ces différents éléments sont sous une forme cationique, afin de former des oxydes avec l’anion oxygène O.

Les cations intervenant dans la composition de verres peuvent être classés en trois catégories selon le rôle structural qu’ils jouent lors de la vitrification (formation du verre) : les formateurs de réseau, les non-formateurs de réseau (ou modificateurs de réseau) et les intermédiaires. Les critères structuraux de cette classification prennent en compte le nombre de coordination (nombre d’atomes d’oxygène auquel est lié le cation) et les forces de liaison.

Dans les verres non-oxydes (chalcogénures, verres métalliques…), on ne peut pas parler en termes de formateurs/modificateurs de réseau. On peut en particulier réaliser des verres avec un unique élément, comme le verre de soufre ou le verre de sélénium (qui sont les seuls éléments connus aujourd'hui pouvant former, seuls, un verre) : ces éléments ne sont donc classables ni comme formateurs, ni comme modificateurs. Une multitude de verres de chalcogénures peuvent être formés, dont germanium-sélénium, arsenic-sélénium, tellure-arsenic-sélénium. Pour ces verres, on ne parlera pas en termes de formateurs/modificateurs de réseau. Les verres métalliques sont généralement formés à partir d'au moins trois atomes ayant de grandes différences de rayon atomiques, de façon à rendre la cristallisation plus difficile, et l'obtention du verre possible avec des vitesses de trempe acceptables. Les verres métalliques n'ont pas de liaisons covalentes, et on ne parlera donc également pas en termes de formateurs/modificateurs de réseau.

Formateurs de réseau

Les formateurs de réseau sont des éléments qui peuvent à eux seuls former un verre. Les éléments formateurs les plus courants sont le silicium. Si (sous sa forme oxyde SiO2), le bore B (sous sa forme oxyde B2O3), le phosphore P (sous sa forme oxyde P2O5), le germanium Ge (sous sa forme oxyde GeO2) et l’arsenic As (sous sa forme oxyde As2O3).

Ce sont des éléments métalliques de valence assez élevée (généralement 3 ou 4, parfois 5), qui forment des liaisons iono-covalentes (mi-covalentes mi-ioniques) avec les atomes d’oxygène. Ils donnent des polyèdres de faible coordinence (3 ou 4), comme SiO4, BO4 ou BO3. Ces polyèdres sont liés par leurs sommets et forment le réseau vitreux.

Modificateurs de réseau
Rupture d’un pont Si-O-Si par adjonction d’une molécule de modificateur Na2O.
Rupture d’un pont Si-O-Si par adjonction d’une molécule de modificateur Na2O.

Les modificateurs de réseau (ou non-formateurs) ne peuvent pas former de verre à eux seuls. Ce sont essentiellement les alcalins, les alcalino-terreux et dans une moindre mesure certains éléments de transition et les terres rares.

Ils sont habituellement plus volumineux (rayon ionique plus important) que les formateurs de réseau, faiblement chargés et donnent des polyèdres de grande coordinence. Leurs liaisons avec les atomes d’oxygène sont plus ioniques que celles établies par les formateurs.

Ils peuvent avoir deux rôles structuraux bien distincts, soit modificateurs de réseau vrais, soit compensateurs de charge.

Les modificateurs de réseau vrais cassent les liaisons entre les polyèdres du réseau vitreux provoquant une dépolymérisation de ce dernier. Ils transforment alors les oxygènes pontants, qui lient deux éléments formateurs de réseau, en oxygènes non-pontants, liés à un seul formateur de réseau. Ceci se traduit à l’échelle macroscopique par une diminution du point de fusion et de la viscosité.

Les compensateurs de charge quant à eux compensent une charge négative sur un polyèdre formateur de réseau, par exemple BO4, lui permettant d’être stable dans cette configuration.

Intermédiaires

Les éléments intermédiaires ont différents comportements : certains de ces éléments sont soit formateurs, soit modificateurs selon la composition du verre tandis que d’autres n’auront ni l’une ni l’autre de ces fonctions mais un rôle intermédiaire.

Les principaux éléments intermédiaires dans les verres d’oxydes sont l’aluminium Al, le fer Fe, le titane Ti, le nickel Ni et le zinc Zn.

Centres colorés
Un verre de teinte bleue peut être obtenu avec un ajout de cobalt.
Un verre de teinte bleue peut être obtenu avec un ajout de cobalt.

Des métaux et des oxydes métalliques peuvent être ajoutés lors du processus de fabrication du verre pour influer sur sa couleur.

L’ajout d’une faible quantité de manganèse permet d’éliminer la teinte verte produite par le fer. À des concentrations plus élevées, il permet l’obtention d’une couleur proche de celle de l’améthyste.

De même que le manganèse, le sélénium utilisé en faible quantité permet de décolorer le verre. Une quantité plus importante produit une teinte rouge. Le verre est teint en bleu par l’ajout d’une faible concentration de cobalt (0,025 à 0,1 %).

L’oxyde d’étain et les oxydes d’antimoine et d’arsenic permettent de produire un verre blanc opaque. Ce procédé a été utilisé pour la première fois à Venise pour obtenir une imitation de porcelaine.

L’ajout de 2 à 3 % d’oxyde de cuivre produit une couleur turquoise alors que l’ajout de cuivre métallique pur conduit à un verre rouge très sombre, opaque, parfois utilisé comme substitut au rubis doré.

Suivant la concentration utilisée, le nickel permet de produire des verres bleus, violets ou même noirs.

L’ajout de titane conduit à un verre jaune-brun.

L’or métallique ajouté à des concentrations très faibles (voisines de 0,001 %) permet d’obtenir un verre de couleur rubis, tandis que des concentrations plus faibles encore conduisent à un verre de rouge moins intense, souvent présenté comme « groseille ».

De l’uranium (0,1 à 2 %) peut être ajouté pour donner au verre une teinte jaune ou verte ou encore mauve, fluorescente appelé ouraline. Ce dernier n’est pas assez radioactif pour être dangereux. En revanche, s’il est broyé pour former une poudre, par exemple en le polissant avec du papier de verre, la poudre peut être cancérigène par inhalation.

Les composés à base d’argent (notamment le nitrate d’argent) permettent d’obtenir des teintes dans une gamme allant du rouge orangé au jaune. La couleur obtenue par l’ajout de ces différents additifs dépend de manière significative de la façon dont le verre a été chauffé et refroidi au cours du processus de fabrication.

Transition vitreuse

Variations thermiques du volume spécifique V et de l’enthalpie H lors du passage de l’état liquide à l’état solide (vitreux ou cristallin).
Variations thermiques du volume spécifique V et de l’enthalpie H lors du passage de l’état liquide à l’état solide (vitreux ou cristallin).

D’un point de vue thermodynamique, le verre est obtenu à partir d’une phase liquide surfondue solidifiée au point de transition vitreuse, Tg .

Pour une composition donnée, on s’intéresse à la variation d’une grandeur thermodynamique du premier ordre comme le volume occupé par cette phase (en maintenant la pression constante) ou une des fonctions thermodynamiques énergétiques molaires, comme l’enthalpie H, par exemple (on aurait aussi pu choisir l’énergie interne U).

Intéressons-nous au refroidissement d’un liquide. A priori, pour des températures inférieures à la température de fusion Tf (Tf dépend de la pression), l’état le plus stable thermodynamiquement correspond à l’état cristallisé (enthalpie la plus faible possible). À Tf, on observe alors une variation de H ou de volume: il s'agit d'une modification d'une grandeur thermodynamique du premier ordre, qui correspond à un changement d'état. Sous la Tf on observe aussi un changement de pente de H (cette pente est beaucoup plus faible pour un solide que pour un liquide).

Mais si, lors du refroidissement du liquide, la viscosité est trop importante ou le refroidissement très rapide, la cristallisation n’a pas le temps de se produire et un liquide surfondu est alors obtenu. Aucune discontinuité de H n’est alors observée à Tf et sa pente reste inchangée. En poursuivant le refroidissement, la viscosité du liquide augmente de façon exponentielle et le liquide surfondu devient quasiment solide. Lorsqu’elle atteint 10 poises, la rigidité empêche les mouvements microscopiques locaux et on observe un changement de pente de l’enthalpie: il n'y a pas de variation de grandeur thermodynamique du premier ordre, mais un changement de grandeur thermodynamique du second ordre comme le coefficient de dilatation, ou la capacité calorifique (qui s'observe par dilatométrie et calorimétrie différentielle à balayage respectivement). La température à laquelle se produit ce changement s’appelle température de transition vitreuse, Tg. La transition vitreuse est donc appelée "transition thermodynamique du second ordre" (par opposition à la fusion qui est une transition du premier ordre). La transition vitreuse résulte d'une perte de mobilités atomiques au fur et à mesure du refroidissement. Elle n'est pas intrinsèque et dépend donc de la vitesse de refroidissement: elle augmente si la vitesse de trempe augmente. Pour une température inférieure à Tg, le matériau est un solide avec le désordre structural d’un liquide : c’est un verre. Le désordre, et donc l’entropie, sont plus élevés dans un verre que dans un cristal. Sous la Tg, l'entropie (l'enthalpie ou le volume) varie de la même façon pour le verre et pour le cristal. Mais, en théorie, si le verre est refroidi suffisamment lentement, la Tg s'abaissant, par extrapolation de la variation d'entropie du liquide surfondu, on pourrait obtenir un verre d'entropie plus faible que le cristal équivalent: c'est ce qu'on appelle le paradoxe de Kauzmann. L'alternative à ce paradoxe reste débattue.

Le passage continu de l’état liquide à l’état vitreux se fait dans une plage de température délimitée par la température de fusion (Tf) et la température de transition vitreuse (Tg). La zone de transition vitreuse encadre Tg. En dessous de Tg, le verre devient "hors équilibre": il s'éloigne de son équilibre thermodynamique, puisque les mobilités atomiques ne sont plus suffisantes (la viscosité augmentant) pour que l'équilibre soit atteint (il s'éloigne donc d'autant plus de l'équilibre que la vitesse de refroidissement est élevée). Hors équilibre, on dit que le verre est l'isostructural d'un liquide de température plus élevée (ce qu'on appelle la température fictive). Le temps de relaxation nécessaire pour atteindre l’équilibre de configuration (l'équilibre thermodynamique) est alors supérieur au temps d’expérience. Ainsi, le verre est un matériau métastable, évoluant inévitablement vers l’état d'équilibre (jusqu'à ce que sa température fictive égale sa température effective).

Un liquide qui s'ignore ?

Le verre est souvent décrit comme un liquide extraordinairement visqueux et son caractère de solide est souvent discuté. Le verre est décrit comme un liquide qui s'ignore, car il aurait la propriété de couler à température ambiante. Rappelons tout d'abord que cette propriété n'est pas propre au verre : la glace, par exemple, pourtant solide cristallin, s'écoule à l'échelle des temps humains avec une viscosité à - 13 °C à peine supérieure à celle des verres à leur Tg. Rappelons ensuite que le caractère solide, en rhéologie, ne se définit que par rapport au temps d'observation. Le temps de relaxation mécanique d'un corps est défini, au sens de Maxwell, comme le ratio entre sa viscosité et son module d'élasticité en cisaillement. Il est de l'ordre de grandeur de l'inverse de la fréquence des mouvements atomiques associés à l'écoulement. Le nombre de Deborah est défini comme le ratio entre le temps de relaxation et le temps d'observation. Un corps est dit solide si ce nombre est très supérieur à 1, liquide sinon.

La plupart des verres silicatés ont des temps de relaxation à l'ambiante qui dépasse l'âge de l'univers, et donc des nombres de Deborah très supérieur à 1, même en considérant un temps d'observation de l'ordre de l'âge de l'humanité. Ce sont des solides au sens rhéologique. Ainsi d’après Daniel Bonn, du Laboratoire de physique statistique de l’ENS, si les vitraux des cathédrales ou les glaces de la Galerie des Glaces au château de Versailles sont plus épais à la base qu’à leur sommet, c’est du fait du procédé de fabrication utilisé, la partie la plus épaisse étant disposée vers le bas pour des raisons de stabilité. En revanche, certains verres, dont les verres de chalcogénures, ont des Tg relativement basses, proches de l'ambiante. C'est le cas du sélénium amorphe (sélénium noir) (Tg=42 °C), qui a un temps de relaxation à l'ambiante de l'ordre de 15 000 secondes (3,7 heures). L'écoulement du sélénium amorphe s'observe donc facilement à température ambiante bien qu'il soit sous sa Tg.

Résistance chimique et altération du verre

Le verre industriel a de bonnes compatibilités avec la plupart des composés chimiques, par contre l’acide fluorhydrique (HF) dégrade facilement le verre.

Les verres ne sont pas insensibles à l’action de l’eau ou de l’air. L'eau affecte la plupart des propriétés du verre, comme sa viscosité par exemple. Un des effets connus de l'eau sur le verre est la "propagation sous critique": par réaction d'hydrolyse, les fissures se propagent progressivement dans les verres sous contrainte, ceci pouvant conduire à leur rupture à plus ou moins long terme. Bien sûr, cela n’empêche pas l’existence de verres ayant plusieurs millions d’années et non altérés car la sensibilité des verres à l’altération dépend de leur composition chimique.

Résistance mécanique: fragilité

Le verre, au sens commun, apparaît comme un matériau fragile. Les verres silicatés, comme la plupart des verres d'oxydes ou de chalcogénures, sont effectivement fragiles à température ambiante dans le sens où ils peuvent être brisés sans générer la moindre déformation permanente (à l'inverse d'un matériau ductile, comme le plomb, qu'on peut déformer, plier, avant de le casser). Il est cependant possible de déformer un verre de façon permanente, sous haute pression: on parle de "densification". La silice vitreuse peut ainsi voir son volume réduit de près de 25%. Le caractère fragile des verres, donc l'absence de mécanisme de déformation plastique à température ambiante (en dehors de sous de hautes pressions), est dû à leurs liaisons atomiques fortes (covalentes ou ioniques en majorité). D'une manière générale, on s'attendrait à ce qu'un matériau ayant de fortes énergies de liaison soit très résistant mécaniquement, car il faudrait une grande énergie mécanique pour parvenir à rompre ses liaisons (le diamant est le matériau type qui soutiendrait cette idée). On sait aujourd'hui que la moindre rayure de surface sur ces matériaux va être l'initiateur d'une fissure et d'une rupture dramatique, par un phénomène de concentration de contrainte. Comme il est quasi-inévitable qu'un matériau dur comme le verre présente des défauts anguleux en surface, ce qui compte pour caractériser sa résistance mécanique n'est pas son énergie de liaisons atomiques, mais sa ténacité, c'est-à-dire la résistance à la propagation de ces défauts. La ténacité des verres d'oxyde est relativement faible (0,5-1,0 MPa.√m), soit quasiment cent fois moins que les métaux courants. La ténacité des verres silico-sodo-calciques peut cependant être considérablement augmentée par trempe thermique ou chimique. La plupart des écrans de smartphone et tablette tactile sont aujourd'hui des verres fins trempés chimiquement.

Calcul de propriétés

Valeurs représentatives

Les valeurs qui suivent ne sont destinées qu’à fournir un ordre de grandeur, car il existe plusieurs variétés de verres, des flints lourds (chargés en plomb ; masse volumique variant de 2 500 à 5 900 kg/m) au verre à vitre standard (2 500 kg/m) en passant par les crowns (de 2 200 à 3 800 kg/m), etc.

Propriétés physiques moyennes du verre sodique Propriété physique Valeur Unité Masse volumique 2 500 kg/m Module de Young 69 000 MPa Coefficient de Poisson 0,25 Limite d'élasticité 3 600 MPa Résilience de 1 500 à 2 500 Pa Coefficient de dilatation linéaire de 0,5 à 15×10 /°C Conductibilité thermique 1 W/m/°C

Calcul par combinaison des propriétés de différentes phases

Les propriétés de verre peuvent être calculées par l’analyse statistique des bases de données de verre, par exemple SciGlass et Interglad. Si la propriété de verre désirée n’est pas liée à la cristallisation (par exemple, la température de liquidus) ou à la séparation de phase, la régression linéaire peut être appliquée en utilisant des fonctions polynômes communes jusqu’au troisième degré. Au-dessous figure une équation d’exemple du deuxième degré. Les C-valeurs sont les concentrations composantes de verre comme Na2O ou CaO en pourcentage ou d’autres fractions, les b-valeurs sont des coefficients, et n est le chiffre total des composants de verre. La composante principale de verre, la silice (SiO2), est exclue dans l’équation ci-dessous en raison de l’au-dessus-paramétrisation, due à la contrainte que tous les composants résument à 100 %. Beaucoup de termes dans l’équation ci-dessous peuvent être négligés au moyen de l’analyse de corrélation et de signification.

Propriété du verre =

Autres verres

Par extrapolation le nom de verre est employé pour d’autres matériaux amorphes.

Par exemple, des mélanges à base de fluorures de zirconium, baryum, lanthane et aluminium produisent des verres fluorés plus transparents dans l’ultraviolet et le proche infrarouge que le verre de silice. Ils servent donc à fabriquer des instruments optiques pour ces rayonnements.

Beaucoup de verres de lunettes sont fabriqués avec des verres organiques qui sont des polymères à base de carbone comme le polycarbonate de bisphénol A ou le polycarbonate d’allyle.

Certains alliages métalliques peuvent être solidifiés avec une structure amorphe grâce à un refroidissement très rapide, on les appelle alors des verres métalliques. On peut par exemple projeter le métal en fusion sur un tambour de cuivre tournant à grande vitesse. Ces alliages sont utilisés par exemple pour les cœurs de transformateurs. En effet leur cycle d’hystérésis est très faible, ce qui réduit considérablement les pertes.

On peut obtenir des dépôts d’alliages métalliques (Al-Cu-Fe) amorphe par dépôt sous vide.

Certains aciers peuvent être solidifiés sous forme amorphe. Du fait de leur isotropie, ils ont des propriétés non-magnétiques intéressantes notamment pour la construction de sous-marins furtifs. Ils ont également une grande dureté et une très bonne tenue à la corrosion.

Verre naturel

Le verre naturel est tout type de verre formé naturellement. On distingue deux grandes familles : le verre biologique et le verre géologique.

Verre biologique

Cyclotella meneghiniana est une petite espèce commune de diatomée d’eau douce.
Cyclotella meneghiniana est une petite espèce commune de diatomée d’eau douce.

L’espèce produisant le plus de verre sur Terre n’est pas l’homme, mais la famille des diatomées. En effet, ces algues unicellulaires sont protégées par une coque de verre aux formes surprenantes et délicates. Constituant du plancton, ce verre a une masse considérable et bien supérieure à celle produite par les hommes. Depuis 2008, les scientifiques commencent à identifier le détail de la synthèse : elle part des silicates présents dans l’eau de mer, et ils commencent à savoir reproduire en laboratoire des réactions similaires. Cette fabrication a lieu dans des conditions physiques de la chimie douce, c’est-à-dire qu’elle ne nécessite ni température ni pression élevées.

L’intérêt majeur du verre pour la diatomée est de ne pas faire obstacle à la photosynthèse en laissant passer la lumière. Il est synthétisé très rapidement au moment de la méiose.

Verre géologique

De nombreuses roches silicatées, si elles sont refroidies suffisamment rapidement, ont tendance à vitrifier. On observe en particulier ce phénomène, sur Terre, auprès des volcans, où on peut par exemple observer la formation d'obsidienne, de pierres ponces (de composition généralement proche de l'obsidienne), de tachylyte, de palagonite…

Les fulgurites sont un autre exemple de verre naturel produit par un impact de foudre (généralement sur le sable). L'impactite se forme, elle, par l'impact d'un météorite. Sa forme la plus connue est le verre lybique. La Lune possède également, à sa surface, de la roche vitrifiée par des impacts de météorites. On parle alors de verre lunaire.

Les comètes seraient également constituées, de "verre d'eau" ou glace amorphe.

Verres bioactifs

Les verres bioactifs, ou bioverres, sont des matériaux utilisés en chirurgie réparatrice comme substituts osseux. Voir l'article verres bioactifs

Production

En dehors de films minces, déposés suivant diverses méthodes, le processus de synthèse de verre est très souvent le suivant : fusion, trempe et recuit (la méthode de "fusion-trempe" ou "melt quenching method", en anglais). Concernant les verres silico-sodocalciques, les éléments nécessaires à la synthèse du verre, généralement des oxydes (silice) et des carbonates (carbonates de calcium, de sodium) sont mélangés puis amenés à fusion. Pour le verre à vitre standard, on utilise du sable blanc, de la soude, de la chaux et du verre cassé (le calcin) qu'on porte à 1 550 °C. Le verre est ensuite souvent affiné, surtout pour des volumes importants: on le débarrasse de ses bulles en le maintenant à haute température. La viscosité assez faible favorise alors la remontée des bulles à la surface. On peut également passer par un processus d'homogénéisation, en mélangeant par exemple le liquide, si les mouvements de convection au sein du liquide ne suffisent pas. Le verre est ensuite trempé, c'est-à-dire refroidi brutalement pour permettre la vitrification. Pour la plupart des verres silicatés, une trempe à l'air ambiant suffit. Les verres métalliques nécessitent des trempes plus violentes, puisque le refroidissement doit parfois atteindre plusieurs milliers de kelvins par seconde. La trempe induit un refroidissement plus rapide de la surface du verre (en contact avec l'air) que du cœur, et donc des contraintes résiduelles. Ces contraintes détériorent considérablement la tenue mécanique du verre. Pour les relaxer, le verre est recuit à une température proche de la Tg, pour des durées qui varient selon la nature et le volume de verre.

Mise en forme

Le verre peut être mis en forme selon différentes méthodes qui peuvent être classées en continues et en discontinues :

Classe Procédé Définition Exemples Discontinu Soufflage Verre creux Coulage dans un moule Le verre fondu est versé dans un moule ayant la forme de l'objet à fabriquer Verre creux Pressage Le verre fondu est comprimé dans un moule ayant la forme de l'objet à fabriquer Tube cathodique, verre creux Coulée par centrifugation Verre creux Continu Laminage Le verre fondu est passé entre deux cylindres lamineurs Verre plat (procédé peu utilisé) Étirage Verre plat (procédé peu utilisé), tube luminescent, fibre de verre Flottage Le verre fondu est versé sur un bain d'étain liquide et s'y étale en formant un ruban continu Verre plat Coulage sur table Le verre fondu est versé sur une table et laminé Verre plat (procédé peu utilisé) Extrusion

Utilisation

Bouteille pour eau minérale.
Bouteille pour eau minérale.
Diverses présentations utilisées notamment comme renfort de plastiques ou de composites.
Diverses présentations utilisées notamment comme renfort de plastiques ou de composites.

Escalier en verre de l'Apple Store d'Amsterdam.

Le verre est utilisé essentiellement en optique pour ses propriétés réfringentes (lentilles, verres de lunettes). Les verres d'oxydes sont connus pour leur application en optiques dans le visible et le proche infrarouge (lentilles, prismes, fibres, miroir) et en télécommunication (fibre optique). La transparence des verres silicatés en font un élément majeur dans le développement de l'énergie solaire. Les verres de chalcogénures se développent aujourd'hui pour des applications d'optique infrarouge, dont la vision nocturne, la spectroscopie infrarouge par onde évanescente, des applications d'holographie, d'optoélectronique… Les verres de chalcogénures sont également massivement utilisés dans le DVD où ils sont supports de l'information.

Il est également utilisé en chimie et dans l’industrie agroalimentaire : il réagit très peu avec la plupart des composés utilisés dans ces domaines, c’est donc un matériau idéal pour les contenants (bouteilles, pots de yaourt, béchers, erlenmeyers, colonnes de distillation, éprouvettes, tubes à essai). Un des seuls liquides ayant le pouvoir de dissoudre le verre est l’acide fluorhydrique (HF).

Le verre est le matériau dans lequel sont confinés les déchets radioactifs de haute activité (HAVL) par le procédé de vitrification. Étant désordonné, le verre supporte en effet bien les radiations sur le long terme, à l'inverse des métaux dont la structure a justement tendance à s'amorphiser et donc à perdre ses propriétés mécaniques sous irradiation. De plus, le verre vieillit très bien à l'échelle géologique, même en présence d'eau.

Le verre est aussi un matériau de construction très important dans l’architecture moderne et dans l’industrie automobile. Il est notamment présent sous forme de laine de verre, isolant léger, imputrescible et ininflammable et la brique de verre est utilisée pour réaliser des parois translucides. L'émergence des verres métalliques a permis d'introduire des verres comme matériaux de structure, du fait de leurs extraordinaires propriétés mécaniques, en particulier sous forme de fibres ou de rubans de renfort pour des bétons hautes performances. Les verres métalliques se sont également introduits dans les articles de sports (raquettes, skis, battes). Les fibres de verres vont également jouer un rôle important dans les ouvrages architecturaux futurs, en étant tantôt des éléments de renfort mécanique et tantôt des guides optiques véhiculant l'information des différents capteurs permettant la surveillance continue des ouvrages.

Le verre est également présent dans les éléments de haute technologie du quotidien: disques durs, écrans tactiles, verres autonettoyants, et les industriels du verre envisagent de multiples applications futures.

Les utilisations artistiques du verre sont innombrables depuis les origines. Elles ont accompagné de nombreuses innovations techniques (pâte de verre, fusing, thermo-formage, etc).

Dans de nombreuses applications, le verre est actuellement remplacé par des matières plastiques, plus légères et souvent plus résistantes au choc.

On peut le rencontrer sous forme de microbilles, de fibres (coupées ou non), de mats (fibres disposées « en vrac ») ou de tissus (mode de tissage « taffetas », par exemple). Incorporées dans la matrice polymère ou déposées en surface, ces présentations sont utilisées notamment comme renfort (fibreux ou non) de résines thermoplastiques (polyamides) ou thermodurcissables (polyesters, époxydes) dans les plastiques, ainsi que dans les matériaux composites.

Types de verres industriels

Verre plat : Verre « float » ou verre flotté Verre coulé

Verre « float » ou verre flotté

Verre coulé

Verre creux : Verre moulé : utilisé surtout pour fabriquer des bouteilles. Verre étiré : produit semi-fini permettant de réaliser des ampoules, des flacons ou de la verrerie de laboratoire.

Verre moulé : utilisé surtout pour fabriquer des bouteilles.

Verre étiré : produit semi-fini permettant de réaliser des ampoules, des flacons ou de la verrerie de laboratoire.

Le verre peut subir des modifications pour le renforcer et le sécuriser :

Verre trempé : Trempe thermique : Des traitements thermiques permettent d’améliorer la résistance des pièces : les vitres latérales et arrières des automobiles comme certaines pièces d’ameublement sont trempées par un refroidissement rapide et contrôlé, le plus souvent par de l'air. Trempe chimique : Ce type de trempe a lieu en remplaçant par diffusion une partie des ions alcalins par d'autres ions alcalins de plus gros rayon ionique. Par exemple le sodium ou le lithium du verre par des ions potassium.

Trempe thermique : Des traitements thermiques permettent d’améliorer la résistance des pièces : les vitres latérales et arrières des automobiles comme certaines pièces d’ameublement sont trempées par un refroidissement rapide et contrôlé, le plus souvent par de l'air.

Trempe chimique : Ce type de trempe a lieu en remplaçant par diffusion une partie des ions alcalins par d'autres ions alcalins de plus gros rayon ionique. Par exemple le sodium ou le lithium du verre par des ions potassium.

Verre feuilleté : Composé de couches verre-plastique-verre ou plus. Les pare-brises des automobiles et les vitres blindées sont en verre feuilleté. Ainsi, lors d’un choc, le pare-brise se casse, mais reste en place. Les passagers risquent moins d’être blessés par des bris. Le verre blindé ayant 8 couches de plastique peut résister à 70 coups de hache avant d'être traversé.

Le verre peut aussi subir des traitements de surface, le plus souvent des dépôts :

Verre antireflet : Verres de lunettes de vue

Verre hydrophobe : Pare-brises et miroirs…

Techniques artisanales du verre

La verrerie constitue une activité artisanale.

Travail du verre à la flamme « souffleur de verre au chalumeau » : les verriers travaillent à partir de tubes et de baguettes de verre étiré qu’ils ramollissent à l’aide de la flamme d’un chalumeau pour le transformer par le souffle ou par différents outils. En France, le travail du verre soufflé, à la flamme, pour la réalisation d’objets décoratifs ou utilitaires, ou de pièces uniques est pratiqué par plusieurs artisans.

Verre soufflé: les souffleurs de verre font chauffer une boule de verre au bout d’une canne dans laquelle ils soufflent pour faire gonfler le verre et réaliser une boule vide. Ensuite, ils étirent, aplatissent, percent cette boule pour lui donner sa forme finale. Une fois durci, certains le dépolissent pour réaliser des motifs.

Verre bombé : déformé à la température de ramollissement (≈ 600 °C) sur la courbure d'un moule, ce procédé de bombage peut être combiné à la trempe, au feuilletage, de manière artisanale (bombeur de verre fabriquant des lampadaires, vitrines d'argentier, globes d'horloges) ou industrielle (pare-brise et lunettes automobiles, miroirs optiques).

Depuis l'Antiquité, les artistes-peintres ont adopté la feuille de verre comme support pour peindre; entre autres la peinture sur verre inversé (ou peinture sous verre ou peinture sur verre) est une technique artistique difficile qui s'exécute directement sur une feuille de verre. Le verre supporte la peinture comme le ferait une toile. Soudée au verre, c'est à travers ce support que l'on contemple l'œuvre. Ainsi le verre sert à la fois de support et de vernis protecteur. Précisons que c'est une technique de peinture à froid de sorte que le procédé n'exige pas de cuisson au four. Le pigment est lié au verre par un véhicule huileux le plus souvent à base de vernis.

Terminologie

Cristal : verre à haute teneur en plomb qui lui donne un éclat plus intense et se travaille de façon similaire au verre. Pour mériter l’appellation de cristal, la concentration en oxyde de plomb doit être comprise entre 24 et 56 %.

Pâte de verre : le moule de la pièce à réaliser se fabrique dans un matériau réfractaire (à base de kaolin par exemple) selon diverses techniques dont la cire perdue. Après cuisson, selon des paliers de chauffe destinés à éviter les fissures, le moule est refroidi et garni de poudres ou de granulés de verres colorés diversement selon le décor recherché. Une nouvelle cuisson a lieu et, après refroidissement, le moule est détruit délicatement par un moyen chimique ou mécanique pour dégager la pièce dont la forme et les couleurs auront été parfaitement contrôlées. Cette technique attribuée aux Égyptiens, a été réinventée presque simultanément par Henry Cros, François Décorchemont et Georges Despret dans la deuxième partie du XIX siècle. Almaric Walter, Gabriel Argy-Rousseau s’y sont illustrés.

Thermoformage : cette technique consiste à poser à froid une (ou plusieurs) feuilles de verre, éventuellement colorées, sur un réfractaire dont elle épousera le relief à la cuisson.

Fritte : composition de verre, pouvant être colorée (à l’aide d’oxydes métalliques), portée à fusion et trempée dans un bain d’eau froide afin de la réduire en granulés servant à l’élaboration d’émaux ou de « ballottes » (barres) colorées, matériaux de base des verriers.

Cueiller : action de prélever une masse de verre dans le four à l’aide d’une canne ou d’un pontil.

Pontil : tube métallique plein, le pontil permet une mise en forme au « marbre » ou à l’aide de divers outils. Il sert aussi à la séparation de l’objet de la canne afin de percer et travailler le col, à rapporter des éléments de décor, des anses, un pied.

Recyclage

Le verre, s’il est bien trié (Tri sélectif) peut se recycler indéfiniment sans perdre ses qualités. Dans certains pays tels que l'Allemagne, la Belgique, la Suisse ou les pays nordiques, le tri peut différencier le verre blanc, vert et brun pour un recyclage plus performant, et les bouteilles consignées puis réutilisées sont plus fréquemment choisies par les producteurs et consommateurs.

Refonte

Conteneur destiné à accueillir du verre brisé à recycler (fonte).
Conteneur destiné à accueillir du verre brisé à recycler (fonte).

Les bouteilles de verre usagées peuvent être fondues. La matière ainsi récupérée permet de fabriquer de nouvelles bouteilles.

Le verre peut également être produit à partir de calcin (verre broyé) de récupération. La fabrication du verre à partir de calcin de récupération économise des matières premières et de l’énergie.

Avant d’être refondu, le verre subit différents traitements : broyage, lavage, élimination des colles, étiquettes, capsules, séparation du verre et des métaux et élimination des rebuts (porcelaine, cailloux…).

En France, le gros du verre est récupéré sous forme de verre brisé. Le verre consigné est récupéré dans l'ensemble des bars et cafés, ainsi que pour les bouteilles de bière en vente publique en Alsace. L'agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME) pense que le bénéfice de la consigne de contenants en verre n'est pas évident, compte tenu des circuits d'approvisionnement assez longs en France.

Consigne

Avec ce système les bouteilles sont récupérées entières, moyennant une contrepartie financière, lavées puis réutilisées.

En Europe, la consigne du verre re-remplissable est autorisée à la discrétion des États membres, à condition de ne pas générer de distorsions de concurrence et dans le cadre d'une politique de protection de l’environnement.

L’Allemagne et la Belgique ont privilégié la consigne. Le Canada utilise un système similaire à l’Allemagne et a uniformisé le format des bouteilles de bière pour faciliter une réutilisation plus rentable et facile par diverses compagnies.

Autres utilisations

En Guyane, depuis fin 2006, les déchets de verre (70 tonnes collectées de fin 2006 avec un premier chantier-test mi 2007 au centre de Cayenne) sont utilisés en fond de couche routière. Il faut 4 600 t de verre pour 30 km de route. Ce type de réutilisation peut cependant poser des problèmes de dangerosité (lors des chantiers et pour la faune fouisseuse).

Transparence

Certains verres sont transparents dans le visible, c'est notamment le cas de la plupart des verres silicatés, et c'est l'une des propriétés les plus exploitées des verres. D'autres verres sont transparents dans d'autres gammes de longueurs d'onde, comme les verres de chalcogénures. Le verre à vitre courant est transparent de l'UV jusqu'au moyen infrarouge, il ne transmet pas les UV-B et les UV-C. Ainsi, on peut bronzer derrière une vitre, puisque les UV-A sont transmis, mais très difficilement attraper des coups de soleil. Les verres qui sont transparents ne le sont toujours que dans une certaine gamme de longueurs d'onde, limitée aux basses longueurs d'onde par l'énergie de bande interdite et aux hautes longueurs d'onde par la coupure multi-phonon.

Les verres silicatés, du fait du silicium, possèdent une large bande interdite séparant la bande de valence de la bande de conduction (9 eV pour la silice vitreuse, entre 1 et 3 eV pour les verres de chalcogénures). Pour qu'un photon soit absorbé par le verre il doit avoir une énergie suffisante pour exciter les électrons de valence vers la bande de conduction. Si le photon a une énergie trop faible (une longueur d'onde trop grande) pour permettre à un électron de franchir la bande interdite, il est transmis et le verre est transparent à cette énergie de photon.

Du fait du désordre qui caractérise un verre, les bandes de valence et de conduction s'étendent dans la bande interdite (ils forment ce qu'on appelle des queues de bandes) et réduisent l'énergie séparant bande de valence et bande de conduction. La limite optique d'absorption (limite basse, en longueur d'onde, où le verre commence à transmettre) n'est donc pas abrupte (il n'y a pas un seuil précis d'énergie de photon pour laquelle la transparence commence) mais progressive, une fraction infime des photons pouvant être absorbés même à des énergies bien plus faibles que l'énergie de bande interdite. Cette zone de faible absorption correspond à la "queue d'Urbach".

À la vibration du réseau atomique on associe également une quasi-particule appelée phonon. Les phonons interagissent de diverses façons avec les photons (voir la diffusion Raman et la diffusion Brillouin). Des phonons peuvent interagir entre eux et générer un moment électrique qui affectera le rayonnement électromagnétique: c'est ce qu'on appelle l'absorption multi-phonons. Aux longueurs d'ondes élevées (énergies faibles) les verres ne transmettent donc plus du fait des interactions photons-phonons. Dans les verres silicatés, la vibration d'élongation de la liaison Si-O correspond à une longueur d'onde de 8,9 μm, et le verre absorbe donc énormément à cette longueur d'onde. Tellement que la première harmonique (fréquence double, donc longueur d'onde deux fois plus faible: 4,5 μm) produit déjà une très forte absorption.

La fréquence de vibration d'un réseau atomique, et donc l'énergie de phonon, est inversement proportionnelle à la masse des atomes et les éléments chalcogènes étant relativement lourds, ils repoussent la limite de transparence à des plus grandes longueurs d'onde (des plus faibles énergies) que les verres silicatés, et les verres de chalcogénures sont donc transparents plus loin dans l'infrarouge que les verres silicatés.

Les verres métalliques possèdent des électrons libres, ils sont conducteurs et n'ont donc pas de bande interdite. En conséquence, ils ne sont pas transparents. Chaque type d'impureté dans le verre va induire une ou plusieurs bandes d'absorption qui perturbe la transparence du verre. Pour le verre à vitre, le fer (ses oxydes) est l'impureté qui génère la teinte vert-bleutée que l'on peut déceler en regardant une vitre sur la tranche. Des verres contenant énormément d'impuretés, comme le verre de REFIOM, ne sont pas transparents mais noirs.

Symbolique

Le verre est un des premiers matériaux mis au point, rêvé par l’homme. Il est le symbole de la fragilité, la finesse et la transparence : par exemple, la pantoufle de verre de Cendrillon dans le conte de Charles Perrault et le dessin animé de Walt Disney. Il est souvent considéré que dans le conte original, la pantoufle était de vair, mais Perrault a écrit sa version de l’histoire avec une pantoufle de verre, le dessin animé reprend également cette idée.

Dans l'univers des Elder Scrolls, le verre est un minerai volcanique précieux utilisé pour forger en particulier des armes et des armures. Elles sont efficaces, mais paradoxalement fragiles. Cependant, dans le dernier opus, Skyrim, aucune précision n'est donnée sur sa solidité, étant donné que la dégradation de l'équipement n'est plus pris en compte dans le jeu.

Impacts de projectiles

Le verre selon son épaisseur, sa composition et son mode de production est plus ou moins résistants aux chocs, chutes et impacts.

Il a été montré que pour un verre donné, le nombre de fissures en étoile compté autour d'un point d'impact (de balle par exemple) traduit la vitesse relative du projectile contre le verre au moment de l'impact. En cas d'accident ou d'utilisation d'arme à feu ayant percuté du verre, il devient donc possible d'obtenir des informations sur la vitesse du projectile (et donc sur la distance du tireur si on connait le type d'arme et de munition utilisées) ; selon des tests ayant porté sur des projectiles lancés à une vitesse de plus en plus élevée jusqu'à 432 km/h, plus la quantité d'énergie cinétique est importante, plus le nombre de fissures est important, avec une équation simple reliant ces deux paramètres. Inversement, on peut maintenant déduire aussi la vitesse d'un véhicule au moment d'un accident, par l'observation des fissures d'un phare ou pare-brise perforé lors de l'accident.

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玻璃可以造成不同的形状和颜色。这是以玻璃制成的艺术品。
玻璃可以造成不同的形状和颜色。这是以玻璃制成的艺术品。

玻璃和ITO玻璃的吸收光谱

玻璃是一种呈玻璃态的无定形体,熔解的玻璃经过迅速冷却(过冷)而成形,虽为固态,但各分子因没有足够时间形成晶体,仍冻结在液态的分子排布状态。

玻璃一般而言是透明、脆性、不透气、并具一定硬度的物料。最常见的玻璃是钠钙玻璃,包括75%的二氧化硅(SiO2)、由碳酸钠中制备的氧化钠(Na2O)以及氧化钙(CaO)及其他添加物。玻璃在日常环境中呈化学惰性,亦不会与生物起作用。玻璃一般不溶于酸(例外:氢氟酸与玻璃反应生成SiF4,从而导致玻璃的腐蚀);但溶于强碱,例如氢氧化铯。

因为玻璃透明的特性,因此有许多不同的应用,其中一个主要应用是作建筑中的透光材料,一般是在墙上窗户的开口安装小片的玻璃(玻璃窗),但二十世纪的许多大楼会用玻璃为其侧面的包覆,即玻璃幕墙大楼。玻璃可以反射及折射光线,而且借由切割或是抛光,可以提升其反射或折射的能力,因此可以作透镜、三棱镜、其至高速传输用的光纤。玻璃中若加入金属盐类,其颜色会改变,玻璃本身也可以上色,因此可以用玻璃制作艺术品,包括著名的花窗玻璃。

玻璃虽然容易脆断,但非常的耐用,在早期的文化遗址中都发现许多玻璃的碎片。因为玻璃可以形成或模制成任何的形状,而且本身是无菌的,因此常用来作为容器,包括碗、花瓶、瓶子、玻璃杯。坚硬的玻璃也常作为纸镇、弹珠等。若制成玻璃纤维或是玻璃棉,可以作为隔热的材料。若将玻璃嵌入有机塑料中,是复合玻璃纤维中的重要的加固材料。

在科学上,玻璃的定义较为广泛,是指加热到液态时会出现玻璃转化的无定形固体。有许多材料都符合这类玻璃的条件,包括一些金属合金、离子盐类、水溶液及聚合物。在包括瓶子及眼镜的许多应用中,聚合物玻璃(如压克力、聚碳酸酯及PET)的重量较轻,可以取代传统的硅玻璃。

玻璃在中国古代亦称琉璃,日语汉字以硝子代表。

成份

普通玻璃的成分主要是二氧化硅(SiO2,即石英,砂的主要成分)。而纯硅土熔点为摄氏2000度,因此制造玻璃时一般会加入碳酸钠(Na2CO3 ,即苏打)与碳酸钾(Potash,K2CO3,钾碱),这样硅土熔点将降至摄氏1000度左右。但是碳酸钠会使玻璃溶于水中,因此通常还要加入适量的氧化钙(CaO)使玻璃不溶于水。 对可见光透明是玻璃最大的特点,一般的玻璃因为制造时加进了碳酸钠,所以对波长短于400nm的紫外线并不透明。如果要让紫外线穿透,玻璃必须以纯正的二氧化硅制造,这种玻璃成本较高,一般被称为石英玻璃。纯玻璃对红外线亦是透明的,可以造成数公里长,作通信用途的玻璃纤维。 常见的玻璃通常亦会加入其他成份。 例如看起来十分闪烁曜眼的水晶玻璃(铅玻璃)是在玻璃内加入铅,令玻璃的折射系数增加,产生更为眩目的折射。 至于派热克斯玻璃(Pyrex),则是加入了硼,以改变玻璃的热及电性质。 加入钡亦可增加折射指数。 制造光学镜头的玻璃则是加入钍的氧化物来大幅增加折射指数。 倘若要玻璃吸收红外线则可以加入铁,放映机内便有这种隔热的玻璃。 玻璃加入铈则会吸收紫外线。 在玻璃中加入各种金属和金属氧化物亦可以改变玻璃的颜色。 例如 少量锰可以改变玻璃内因铁造成的淡绿色,多一点锰则可以造成淡紫色的玻璃。硒亦有类似的效果。 少量钴可以造成蓝色的玻璃。 锡的氧化物及砷氧化物可造成不透明的白色玻璃,这种玻璃好像是白色的陶瓷。 铜的氧化物会造成青绿色的玻璃。以金属铜则会造成深红色、不透明的玻璃,看起来好像是红宝石。 镍可以造成蓝色、深紫色、甚至是黑色的玻璃。 钛则可以造成棕黄色。微量的金(约0.001%)造成的玻璃是非常鲜明,像是红宝石的颜色。 铀(0.1%至2%)造成的玻璃是萤火黄或绿色。 银化合物可以造成橙色至黄色的玻璃。改变玻璃的温度亦会改变这些化合物造成的颜色,但当中的化学原理相当复杂,至今仍然未被完全明解。 有时在火山熔岩中会出现天然的玻璃,称黑曜石或火山玻璃。黑曜石可以用来造成简单的尖刀。

历史

据信人类自石器时代已使用天然的火山玻璃。公元前二千年左右,古埃及已有记载使用玻璃作器皿。西元前200年,巴比伦发明了玻璃吹管制玻璃的方法,接着这个方法传入罗马,欧洲在公元一世纪左右罗马的波特兰瓶即是玻璃浮雕作品。到了十一世纪,德国发明制造平面玻璃的技术。先把玻璃吹成球状,然后造成圆筒型。在玻璃仍热时切开,然后摊平。这种技术在十三世纪的威尼斯得到了进一步改良。十四世纪欧洲的玻璃制造中心是威尼斯,很多以玻璃造成的餐具、器皿等都是由威尼斯制作。日后欧洲很多玻璃工匠都是师承威尼斯。1827年发明的玻璃压印机器,开展了大规模生产廉价玻璃器具的道路。 玻璃上有时会以酸或其他腐蚀物料刻上艺术图案。传统的造法是在吹或铸玻璃的时候由工匠刻作。后来在1920年发明了可以在模具上加上雕刻的办法,亦可以使用不同颜色的玻璃,于是在1930年以后,大量生产的廉价玻璃器具逐渐出现。 中国在西周时亦已开始制造玻璃。在西周时期的古墓中曾发现玻璃管、玻璃珠等物品。南北朝以前,中国人多以琉璃称以火烧成,玻璃质透明物。宋朝时则开始称之为玻璃。到明清时,习惯以琉璃称呼低温烧成,不透明的陶瓷。很多当时的「琉璃」严格上来说,并不属于现代所说的「玻璃」。 中国古典作品中亦有提及「玻璃」一词,明朝吴承恩着《西游记》第一百回(径回东土 五圣成真)中写道:“沙悟净,汝本是卷帘大将。先因蟠桃会上打碎玻璃盏,贬汝下界,汝落于流沙河,伤生吃人造孽。”

结构

未解决的物理学问题:液态或固态物质是怎样玻璃化转变至玻璃态物质?是甚么物理过程给出了玻璃的一般物理性质 「固态物理中最深及最有趣的未解问题,可能就是玻璃及玻璃转化的本质。」菲利普·安德森 如同其他非晶形体一样,玻璃的结构没有任何大范围的平移对称性,不过因为化学键的特性,玻璃会有小范围的有序性,局部的原子会形成多面体。 二维空间中的玻璃二氧化硅的非晶形体结构,没有大范围的对称性,但因为硅原子和氧原子有正四面体的结构,有区部的对称性 由过冷液体变成玻璃 在物理学中,玻璃(或玻璃态固体)的标准定义是由快速熔淬形成的固体。不过玻璃一词一般是指有玻璃转化温度Tg的无定形体。若冷却速度比其结晶速度要快,原子不会形成结晶,过冷液体的不规则原子组态也就成为低于玻璃转化温度Tg后的原子组态。材料在淬火时变成玻璃态的倾向称为玻璃形成能力(glass-forming ability),可以用刚度理论预测。一般而言,玻璃态结构相较于晶体结构,只是一个介稳状态,虽然有些情形下(例如Atactic聚合物),不存在类似无定形体的晶体结构。 因为在液体变为玻璃态的过程中,没有出现使体积、熵及焓等热力学状态不连续变化的一阶相变,因此有些研究者认为玻璃可视为是一种液体。不过玻璃转化可以视为是二相相变,像热膨胀系数及热容量等内含热力学变量出现不连续变化。此外,描述相变化的平衡理论在玻璃态无法完全适用,因此玻璃转化无法归类为传统固体平衡相变中的任何一种。

成型方法(平板玻璃)

引上法平板玻璃

引上法也称为弗克法,是在玻璃熔解后直接往上拉引,使玻璃在垂直方向冷却凝固。

平拉法平板玻璃

平拉法也称为科尔伯恩法(Colburn method),是在玻璃熔解后先往上拉引,再经过转向辊使玻璃由垂直方向转换为水平方向,使玻璃在水平方向冷却凝固,其好处是可以稳定生产3mm以下的薄玻璃。

浮法玻璃

浮法玻璃也称为退火玻璃,是将玻璃熔液倒进一缸高温融化的锡内,玻璃浮上锡面后自然形成两边平滑的表面,慢慢冷却及成长带状后离开锡缸。

浮法玻璃厚度均匀、上下表面平整平行,同时具有劳动生产率高及利于管理等优势,因此成为玻璃制造方式的主流。不过其缺点是破裂时,会成为大块锋利的碎片。

玻璃种类

强化玻璃 强化玻璃是由浮法玻璃经过快速冷却热处理而制成,强度较浮法玻璃高4至6倍,且破裂时只会形成小的碎片,不会有大块锋利的碎片。但在强化后,强化玻璃上有任何损坏或裂痕,都会造成整片玻璃的碎裂。 夹层玻璃 夹层玻璃亦被称为「安全玻璃」或「胶合玻璃」,是在二片或多片浮法玻璃中,加入聚乙烯醇缩丁醛或硝化纤维素等材质。像汽车的挡风玻璃或防弹玻璃会使用夹层玻璃。 调光玻璃 机场用的调光玻璃 调光玻璃也叫电控液晶玻璃。当关闭电源时,玻璃里液晶分子会呈现不规则散布状态,使光线无法射入;通电后,里面的液晶分子呈现整齐排列,光线可以自由穿透,此时电控液晶玻璃呈现透明状态。由于制造成本居高不下,目前大多应用于高档场所及各类隐私保护领域,少部份顶级轿车,如Maybach及Lexus使用调光玻璃做为天窗,部份婴儿室或月子中心也使用调光玻璃,探婴时将电源打开玻璃即由灰白转透明。 自洁玻璃 自洁玻璃主要应用在建筑物和汽车上。玻璃外层会涂上约50纳米厚的钛氧化物,在紫外光下会催化玻璃上的有机物分解。这可以把分解的有机物冲走且不留水迹,达到自洁效果。 镭射玻璃 也称「全息玻璃」或「激光玻璃」,这种玻璃是把激光全息图样与玻璃相结合。这是应用于家居设计。 雕花玻璃 一面平滑,一面用机械压铸的花型玻璃,常用在室内设计的造型玻璃墙或隔屏造型。 铅玻璃 铅玻璃,用于防止x光室之射线外泄,而采用的特殊玻璃。 夜光玻璃 夜光玻璃可在夜里产生独特的荧光效果。在夜晚可起到指引方向或充当光源的作用。这用于室内设计。 铁丝网玻璃 分成压花或磨平铁丝网玻璃两种,铁丝网多用直径0.4mm以上的龟甲形状或方格、斜方格形状,一般可用于防火门窗,因为在玻璃中崁入铁丝网,遇上火灾时虽然玻璃破裂,但铁丝网仍可留在原来位置,保护建筑物内部不受火灾侵害。 玻璃砖 制造过程跟双层玻璃相似,以两片后约5mm-6mm的平板压花玻璃组合成中空的玻璃砖,特性与双层玻璃相似,也可当成砌叠的材料,一般应用在建筑物的墙壁采光、隔屏或隔间墙。分成普通玻璃砖跟棱镜玻璃砖两种。普通玻璃砖多用于墙壁开口处的砌叠,有防热隔音的效果,但不能承担载重。而棱镜玻璃砖常安装于地板作为下层楼采光的天井之用,常见的形状有圆形跟方形两种,光线的分布有扩散型跟分光型两种。 玻璃砖的施工方式分成干式跟湿式两种,干式施工法是由木工先将木作边框建起,将玻璃砖依序叠砌,并于上下周边空隙塞入夹板来固定玻璃砖,待调整好平整度后将上下左右的边缝填入硅利康并修饰平顺。而湿式施工法则是水泥、砂跟石灰加入防水剂搅拌,用类似空心砖的叠砌方式,再以白水泥砂浆做勾缝整修,中间以铁丝网补强。

法法词典

verre nom commun - masculin ( verres )

  • 1. récipient utilisé pour boire

    un verre en cristal

  • 2. technique matière vitreuse dure, fragile et translucide formée de silicates alcalins que l'on produit par fusion d'un mélange de silice et de carbonates et que l'on utilise pour ses propriétés de transparence, d'insolubilité dans l'eau et de résistance à la corrosion

    la pâte de verre • pavé de verre

  • 3. liquide contenu dans un verre

    boire un verre d'eau

  • 4. boisson contenue dans un verre

    payer un verre à un ami

  • 5. réunion où l'on sert à boire, généralement de l'alcool

    la mairie avait préparé un verre

  • 6. lentille translucide prévue pour être montée sur un châssis de lunette et pour s'adapter à l'œil dont elle doit corriger la vision

    faire changer les verres de ses lunettes

  • 7. feuille, plaque ou objet en verre

    un verre de lampe

  • 8. lentille à laquelle on donne une forme choisie pour ses effets optiques

    un verre concave

  • 9. sciences de la terre matière vitreuse d'origine volcanique Synonyme: obsidienne

    du verre de volcan

verre blanc locution nominale - masculin ; singulier

  • 1. verre exempt d'impuretés

    des verres en verre blanc

verre de contact locution nominale - masculin ( (verres de contact) )

  • 1. fine lentille d'une matière constituée d'un polymère transparent qui s'adapte à l'œil pour en corriger les défauts de vision

    essayer des verres de contact

verre à dents locution nominale - masculin ( (verres à dents) )

  • 1. accessoire de toilette en forme de récipient utilisé pour se rincer la bouche

    remplir son verre à dents d'un peu d'eau tiède

verre à moutarde locution nominale - masculin ( (verres à moutarde) )

  • 1. récipient ordinaire qui sert à conditionner la moutarde et qui une fois vidé peut être utilisé pour boire

    ranger les verres à moutarde dans le placard de la cuisine

verre perdu locution nominale - masculin ( (verres perdus) )

  • 1. récipient qui ne fait l'objet d'aucune consigne

    le recyclage des verres perdus

verre à pied locution nominale - masculin ( (verres à pied) )

  • 1. verre qui a un pied

    boire du vin dans un verre à pied

verre de trop locution nominale - masculin ( (verres de trop) )

  • 1. petit excès d'alcool qui fait passer de l'euphorie à l'ivresse

    boire un verre de trop

laine de verre locution nominale - féminin ( (laines de verre) )

  • 1. technique fibre vitreuse synthétique, non textile, utilisée comme isolant thermique, phonique ou électrique

    parfaire l'isolation avec deux couches de laine de verre

mettre sous verre locution verbale

  • 1. recouvrir d'une feuille de verre pour protéger ou exposer (un tableau, une gravure ou une œuvre d'art)

    mettre une gravure sous verre

  • 2. protéger (quelqu'un) des atteintes physiques ou morales (familier; ironique)

    pauvre chéri, tu es fragile, on va te mettre sous verre

qui casse les verres les paie locution proverbiale

  • 1. il faut être totalement responsable des dommages que l'on a pu occasionner

    tu as perdu son écharpe, tu la lui remplaces, qui casse les verres les paie!

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