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Périgord
时间: 2024-03-03 09:55:40
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Le Périgord traversé par la Dordogne

Le Périgord (Peiregòrd ou Perigòrd en occitan, Peirigord en périgourdin), est le nom du comté qui recouvrait l'actuel département français de la Dordogne, dans la région Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes. Le département de la Dordogne est essentiellement rural et marqué par un large patrimoine culturel, archéologique et historique.

Présentation

Le nom « Périgord » vient du peuple gaulois des Pétrocores, Petrocorii en gaulois ce qui veut dire (le Peuple des) « Quatre armées » mais son histoire remonte à la nuit des temps.

À peu près dans les mêmes limites que le Périgord est créé en 1790 le département de la Dordogne. Légèrement remanié, il empiète sur quelques terres de l'Angoumois, de la Saintonge, du Quercy et du Limousin. Au XIII siècle le royaume de France fut divisé en provinces et sénéchaussées. Par cette division, le Peyragort se vit borner au nord par l’Angoumois et le Limousin ; au levant par le Bas-Limousin ; au midi par le Quercy et l’Agenais ; au couchant par le Bordelais et la Saintonge. Ces limites étaient à peu près celles que nous connaissons aujourd’hui pour le département de la Dordogne et les apports ou les détachements faits sur les régions voisines seraient de peu d’étendue parce que correspondant à des redécoupages de diocèses épiscopaux.

Les habitants du Périgord sont appelés les Périgordins (les Périgourdins étant les habitants de la ville de Périgueux).

Composition

Les quatre Périgords.
Les quatre Périgords.

Le Périgord tétracéphale s'inscrit dans le département de la Dordogne. Il se compose :

Au nord, du Périgord vert (autour de Nontron, et vers le sud-ouest de Châlus en Limousin), dont la couleur est associée à celle des forêts de chênes clairs et de châtaigniers qui s'y trouvent et, terres humides obligent, des prairies. Géologiquement, c'est la partie granitique de la Dordogne, qui appartient au Massif central.

Au centre et nord-ouest, du Périgord blanc (autour de Ribérac et Périgueux), dont le nom rappelle la couleur du sol calcaire de cette région. Les grands champs de céréales lui ont donné le surnom de grenier du Périgord.

Au sud-est, du Périgord noir (autour de Sarlat-la-Canéda), historiquement la plus ancienne appellation des quatre, le noir désigne les forêts de chênes dits verts mais en réalité très sombres.

Au sud-ouest, du Périgord pourpre (autour de Bergerac), cette appellation est la plus récente (1970). Elle est due à l'expansion du tourisme, le pourpre rappelant la couleur des feuilles de vigne à l'automne. Autrefois le Bergeracois faisait partie du Périgord blanc.

Sites exceptionnels

En Périgord vert Le château de Puyguilhem à Villars La grotte de Villars Village classé parmi Les Plus Beaux Villages de France : Saint-Jean-de-Côle La ville de Brantôme, la « Venise du Périgord »

En Périgord blanc La cathédrale Saint-Front de Périgueux La vieille ville de Périgueux

Cheval de la grotte de Lascaux

En Périgord noir La grotte de Lascaux (patrimoine mondial) et sa réplique artificielle Lascaux II La grotte de Tourtoirac Les jardins du Manoir d'Eyrignac (jardin remarquable) Les gisements préhistoriques Cro Magnon aux Eyzies-de-Tayac Les vestiges d'habitations troglodytiques au Moustier Les cités médiévales : Sarlat-la-Canéda, Domme,... Les villages classés parmi Les Plus Beaux Villages de France : Belvès, Beynac, Castelnaud-la-Chapelle, Domme, Limeuil, La Roque-Gageac, Saint-Amand-de-Coly, Saint-Léon-sur-Vézère Les nombreux châteaux : Castelnaud, Beynac, Hautefort, Losse (jardin remarquable)...

En Périgord pourpre La vieille ville de Bergerac Le village médiéval d'Issigeac, terre de pèlerinagede la science-fiction des années 1970 La villa romaine de Montcaret Le château de Monbazillac Les anciennes bastides médiévales de Beaumont, Lalinde et de Monpazier L'abbaye cistercienne de Cadouin Le château de Biron Village classé parmi Les Plus Beaux Villages de France : Monpazier

Histoire

Le comté de Périgord en France en l'an 1030.
Le comté de Périgord en France en l'an 1030.

La notion de comté pour le Périgord est apparue sous Charlemagne. Le comté était la base des divisions territoriales réalisées pour délimiter un « pagus », dont l’administration civile était confiée à un comte nommé par l’empereur. Ce vassal avait délégation de pouvoir pour administrer une cité et tous les « pagi » qui s’y rattachaient. Le premier d’entre eux nommé par Charlemagne, pour le Périgord, fut Wildbade en 778. Hormis le nom, l’action et les successeurs de ce premier gouverneur du Périgord, ayant le titre de comte, sont méconnus.

En 1360, le Périgord passe sous souveraineté anglaise par le traité de Brétigny. Charles d'Orléans, comte de Périgord est fait prisonnier à l'issue de la bataille d'Azincourt, en 1415. Il reste prisonnier en Angleterre jusqu'en 1440. Le 14 décembre 1430, Charles d'Orléans donne à son frère naturel Jean, bâtard d'Orléans, futur comte de Dunois, le comté de Périgord en échange de celui de Porcien. Mais cette donation était peut-être fictive. Finalement, le 4 mars 1438, pour se procurer les fonds nécessaires à sa rançon, Charles d'Orléans vend le comté à Jean de Châtillon dit Jean de L'Aigle, fils de Jean I de Châtillon, seigneur de Laigle, comte de Penthièvre, vicomte de Limoges, moyennant la somme de 16 000 réaux d'or et 10 000 florins qui étaient dus par feu Louis d'Orléans à Olivier de Clisson, dont Jean de Bretagne était héritier.

En 1454, le comté revient à Guillaume de Châtillon-Blois, frère de Jean de Bretagne. En 1455, à la mort de Guillaume de Châtillon-Blois, le comté revient à sa fille aînée Françoise qui apporte en dot le comté en 1470 lors de son mariage avec Alain, sire d'Albret. Le comté est gouverné par Henri II de Navarre et d'Albret, époux en 1526 de Marguerite d'Alençon, sœur du roi François I. À sa mort en 1555, le comté de Périgord revient à Jeanne d'Albret, épouse d'Antoine de Bourbon, descendant des Capétiens. À la mort de Jeanne d'Albret, en 1572, le comté passe à son fils, Henri III de Navarre, qui devient roi de France à la mort d'Henri III en 1589. En 1584, Henri de Navarre cède ses droits sur le Périgord à sa sœur Catherine de Bourbon, qui meurt sans enfant en 1604. Par l'édit de juillet 1607, le comté de Périgord est définitivement réuni à la couronne.

Littérature

Jacquou le Croquant, d'Eugène Le Roy, raconte l'histoire de la révolte des Croquants, et la destruction du château de l'Herm.

Certains romans de Pierre Bordage, notamment Les fables de l'Humpur et Le Feu de Dieu ont le Périgord pour décor.

La Rivière Espérance, série de trois romans de Christian Signol, a pour cadre quasi unique le principal cours d'eau du Périgord, la Dordogne, depuis la Corrèze et le Lot jusqu'en Gironde.

Bastida, de Françoise Houdart (Édition Luce Wilquin, 2007) est un roman inspiré par légende de la jeune reine Blanche de Bourbon (1339-1361), mariée à quatorze ans par intérêt politique à Pierre le Cruel, prince de Castille-et-León, et que celui-ci aurait fait assassiner dans la tour du château de la bastide anglaise de Molières.

Gastronomie

Outre son artisanat, le Périgord est célèbre pour sa gastronomie et les fruits de son terroir, comprenant :

la truffe noire ;

le foie gras ;

les vins de Bergerac (13 AOC dont Monbazillac, Pécharmant...) ;

le papitou, ou papiton : pâté composé de 30 à 50 % de crème de foie gras de canard, de chair de porc, et éventuellement de truffes ;

les confits ;

la sauce Périgueux ;

les pommes de terre « sarladaises » ;

les terrines ;

les fruits : pommes, fraises du Périgord (IGP), noix du Périgord (AOC) ;

le cèpe ;

la châtaigne : fruit emblématique et indissociable de l'histoire du Périgord.

Personnalités célèbres

Les personnalités citées ci-dessous le sont par leur rattachement au Périgord, avant 1790, date de la création du département de la Dordogne. Pour les personnalités postérieures à cette date, voir l'article Dordogne (département).

Hélie de Talleyrand-Périgord, (1301-1364), fils d'Hélie VII, comte de Périgord, et de Brunissende de Foix 1, fut cardinal-prêtre de Saint-Pierre-aux-Liens, puis cardinal-évêque d'Albano et doyen du Collège des cardinaux.

Seguin de Badefol (1330-1366), chef de routiers pendant la guerre de Cent Ans qui fit subir une terrible défaite en 1361 aux troupes royales, à Brignais, près de Lyon.

Jean de Losse (1504-1580), précepteur d'Henri IV, lieutenant général de la Guyenne.

Étienne de La Boétie (1530-1563), écrivain.

Michel de Montaigne (1533-1592), écrivain et philosophe.

Jean de Vienne (1557-1608), contrôleur général des Finances, président de la Cour des comptes à Paris.

Jacques Nompar de Caumont (1558-1652), compagnon d'Henri IV, maréchal de France en 1622.

Pierre Grellety, (XVII siècle), le « dernier croquant ».

La Calprenède, (Gauthier de Costes, sieur de La Calprenède, ~1614-1663), romancier.

Lagrange-Chancel (1677-1758), écrivain et pamphlétaire, natif de Razac.

Jean-François du Cheyron du Pavillon (1730-1782), participant de la guerre d'indépendance des États-Unis, et l'un des principaux inventeurs des communications navales avant l'invention de la radio.

Jacques de Maleville (1741-1824), né et mort à Domme, jurisconsulte et homme politique.

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