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primates
时间: 2023-09-14 12:30:19
[primat]

n. m. (pl.)奖赏,给予奖金

词典释义
n. m.
(pl.)奖赏,给予奖金
短语搭配

Les grands singes et l'homme sont des primates.大猿猴和人是灵长类动物。

Les carnassiers, les rongeurs, les primates sont des onguiculés.食肉目、啮齿目、灵长目都是有爪动物。

原声例句

Les humains ont de multiples usages d'un baiser, alors que les primates en ont peu.

亲吻对人类来说有多种用途,而对灵长类动物来说则很少。

[心理健康知识科普]

Cependant, comme pour les primates, le baiser a également une fonction instinctive et subconsciente.

然而,与灵长类动物一样,接吻也具有本能和潜意识的功能。

[心理健康知识科普]

Les Rhinopithèques de Roxelane sont la preuve vivante de l'ingéniosité dont savent faire preuve les primates pour s'adapter à toutes sortes d'environnements.

Roxelane地区的金丝猴活生生地证明了灵长类动物能够展示自己的才智来适应各种环境。

[动物世界]

On est juste des primates comme eux.

我们和他们一样也属于灵长目动物

[法国人体科学讲堂]

Cette sociabilité, combinée à leurs aptitudes exprimer des émotions complexes d'un seul regard, a transformé la manière dont les primates vivent ensemble.

这种社会性,结合通过一个眼神就能表达情感的能力,改变了灵长类动物的生活方式。

[动物世界]

Les chiens sont parmi les rares animaux à l'exception des primates à chercher le contact visuel avec les êtres humains.

除了灵长类以外,狗狗是为数不多的寻求与人类进行眼神交流的动物。

[动物世界]

C'est pour cette raison que les premiers primates ont prospéré en haut des arbres de l'Asie.

因此,原始灵长类动物在亚洲的树上大量繁殖。

[动物世界]

En fait c'est ça aussi qui caractérise cette maladie, donc les animaux, comme son nom l'indique qu'ils vont transmettre sont en général les primates.

事实上,这也是这种疾病的特征,因此正如其名称所示,它们传播的动物通常是灵长类动物

[科学生活]

Mais bon. Comme le but, c'est pas non plus de faire un petit cirque de traders primates, les chercheurs vont modifier le marché pour mettre les singes en face de situations un peu particulières.

好吧。由于实验目的不是批判灵长类商人,研究人员将调整市场,以使猴子面对有点特殊的情况。

[科学生活]

On le caricature même sous les traits d'un singe, car il pense qu'il existe une parenté entre les hommes et les primates.

他甚至被讽刺为猿猴,因为他认为人类和灵长类动物之间存在某种亲缘关系。

[Quelle Histoire]

例句库

Les primates sont communément appelés des singes.

猿类我们一般称作猴子。

C'est également l'une des zones du cerveau ayant subi le plus important développement au cours de l'évolution des primates jusqu'aux hominidés.

这块大脑区域同样被视为我们从灵长类的猿进化到现代人过程中最重要的进化区域。

Des centaines de primates et d'autres animaux faisaient l'objet d'un trafic de l'Amérique du Sud vers l'Europe et les États-Unis d'Amérique, et ce à diverses fins, telles que la recherche biomédicale et les produits pharmaceutiques, l'utilisation de la fourrure, les zoos privés et les collectionneurs.

许多灵长类动物和其他动物被从南美洲贩运到欧洲和美国用于各种目的,包括生物医学研究和制药,它们的毛皮提供给私人动物园和收藏者。

Cette commission se composera selon toute probabilité de six membres du Groupe de spécialistes des primates de la Commission de la sauvegarde des espèces de l'UICN, ainsi que du président de la Société Internationale de primatologie ou de son représentant, et de quatre scientifiques provenant d'Etats de l'aire de répartition des grands singes et représentant respectivement l'Afrique de l'Ouest, l'Afrique centrale, l'Afrique de l'Est et l'Asie du Sud-Est.

委员会的成员非常可能包括来自世界保护联盟物种生存委员会的灵长类动物专家组的6名成员、国际灵长类动物学会会长或其代表、以及代表西非、中非、东非和东南亚的巨猿分布国的4名科学家。

De plus, on n'a pas encore mis au point le modèle de clonage chez les primates non humains qui est indispensable à la conduite d'expériences démontrant la sécurité de la manipulation préalablement à tout essai thérapeutique chez l'homme.

此外,进行人体医疗试验之前, 要进行试验以确定安全性,但这种试验所需要的非人类灵长目动物模型迄今还没有建立。

法语百科
Description de cette image, également commentée ci-après

Les primates (Primates Linnaeus, 1758) – du latin primas, atis, signifiant « celui qui occupe la première place » – constituent un ordre se situant au sein des mammifères placentaires. Ce clade regroupe les petits singes et les grands anthropoïdes, ainsi que les espèces de strepsirrhiniens comme les lémuriens. Selon la classification phylogénétique actuelle, ils sont regroupés dans le clade intermédiaire des Euarchontoglires avec les lapins, toupayes ou galéopithèques.

On divise aujourd'hui les primates en deux clades : celui des strepsirrhiniens, auquel appartiennent les lémurs, et celui des haplorrhiniens, auquel appartiennent les tarsiiformes et les simiiformes, qui comprennent, entre autres, les hominidés dont fait partie l'homme.

Les premiers primates vivaient dans les arbres des forêts tropicales, et ils possèdent encore de nombreuses adaptations à la vie dans cet environnement tridimensionnel. Presque tous sont au moins encore en partie arboricoles.

À l'exception de l'homme moderne, qui habite tous les continents, la plupart des primates vivent dans des régions tropicales ou subtropicales d'Amérique, d'Afrique et d'Asie. Leur poids varie de 30 grammes pour le Microcèbe de Mme Berthe à 200 kg pour le gorille des montagnes. Selon les découvertes de fossiles, les ancêtres primitifs des primates peuvent être apparus à la fin du Crétacé il y a environ 66 millions d'années, le plus ancien primate connu étant Teilhardina à la fin du Paléocène, vers 55 à 58 millions d'années. Les études d'horloge moléculaire suggèrent que les primates sont peut être encore plus anciens, étant apparus au milieu du Crétacé supérieur il y a environ 85 millions d'années.

Considérés comme des mammifères généralistes, les primates présentent un large éventail de caractéristiques. Certains primates (notamment certains grands singes et les babouins) sont plus terrestres qu'arboricoles, mais toutes les espèces possèdent des adaptations pour grimper aux arbres. Les techniques de déplacement utilisées comprennent le saut d'arbre en arbre, la marche sur deux ou quatre membres, la locomotion sur les articulations et le balancement entre les branches des arbres (connu sous le nom de brachiation). Les primates sont caractérisés par un grand cerveau par rapport à d'autres mammifères, ainsi qu'un recours accru à la vision stéréoscopique, au détriment de l'odorat, le système sensoriel dominant chez la plupart des mammifères. Ces caractéristiques sont plus développées chez les vrais singes et nettement moins chez les loris et les lémuriens. La vision trichromatique s'est développée chez certains primates. La plupart ont aussi des pouces opposables et certains ont des queues préhensiles. De nombreuses espèces présentent un dimorphisme sexuel, ce qui signifie que mâles et femelles diffèrent par des traits physiques, comme la masse corporelle, la taille des canines et la coloration. Les primates ont une vitesse de croissance plus lente que les autres mammifères de taille similaire et atteignent la maturité plus tard mais ont une durée de vie plus longue. Selon les espèces, les adultes peuvent vivre seuls, en couples ou dans des groupes allant jusqu'à des centaines de membres.

Étymologie et adoption du terme

Le nom primate (du latin primas, atis, « premier » car c'est le nom donné par Linné à son premier ordre de la classe des mammifère qui intègre l'homme considéré à son époque comme le sommet de l'échelle des êtres selon l'ordre divin) apparaît en 1758 dans la dixième édition (en) du Systema Naturae de Linné, vaste ouvrage qui s'efforce de classer l'ensemble des espèces vivantes selon leurs proximités anatomiques. Linné divise le groupe des primates en quatre genres : Homo (l'homme), Simia (les singes), Lemur, et Vespertilio (les chauves-souris).

En 1779, l'anthropologue allemand Johann Friedrich Blumenbach, dans sa première édition Handbuch der Naturgeschichte (« Manuel d'histoire naturelle »), est le premier à faire des chauve-souris un ordre distinct, les chiroptères. De plus, il y fait de l'homme un ordre à part, les bimanes qu'il oppose à celui des quadrumanes (singes et lémuriens). Cet ostracisme anthropocentrique permet ainsi de distinguer l'homme, singularité biologique culturellement essentielle pour les philosophes Rousseau et Diderot ou les naturalistes Cuvier ou Daubenton.

Cette division de Blumenbach est acceptée par la majorité des zoologistes jusqu'aux travaux de Thomas Henry Huxley et Charles Darwin des années 1860 qui proposent de replacer l'homme dans le groupe des primates. La classification linnéenne des primates est ainsi adoptée et complétée à la fin du XIX siècle, à la différence près que les chauves-souris n'en font plus partie.

Caractéristiques

Formule dentaire mâchoire supérieure 3 4 1 2 2 1 4 3 3 4 1 2 2 1 4 3 mâchoire inférieure Total : 40 Denture des premiers primates (diversifiée depuis).

Les primates sont généralement caractérisés par :

une vie arboricole ;

le museau réduit (correspondant à une réduction de l'appareil olfactif) et la formation d'une face réduite mais prognathe ;

une seule paire de mamelles pectorales ;

le remplacement des griffes par des ongles plats (onguiculés chez la plupart des espèces, à l'exception des Callitrichinae), l'aptitude à la préhension par l'utilisation de la queue (sa réduction affecte un certain nombre de genres) ou des mains/pattes (grâce au pouce opposable : pouce de la main, dit pollex, toujours opposable ; pouce du pied, dit hallux, à pseudo-opposabilité à l'exception de l'homme) : chez certains, les os du radius et du cubitus sont très mobiles l'un par rapport à l'autre, permettant des mouvements sophistiqués (supination et pronation) de la main ;

un pénis pendulaire et des testicules protégés par un scrotum ;

des membres antérieurs et postérieurs pentadactyles qui ont gardé le schéma tétrapode des membres chiridiens et qui ont des coussinets tactiles ridés sous les doigts (dermatoglyphes). Le membre antérieur est mobile grâce à la clavicule ;

la colonne vertébrale qui comprend de 26 à 33 éléments ;

une denture de type diphyodonte et hétérodonte, avec des molaires multituberculées, issue de la perte d'une incisive et d'une prémolaire par rapport à la denture mammalienne primitive ;

l'urètre et le vagin complètement séparés chez les femelles, leur utérus ne possédant qu'une corne, qu'un corps et un col mais toujours avec deux trompes : utérus simplex ;

une prédominance de la vision sur l'olfaction : les orbites oculaires orientées vers l'avant (frontalisation des orbites avec barre et cloison post-orbitaire) caractérisent une vision binoculaire stéréoscopique, et le développement du lobe occipital du cerveau montre la prédominance de la vue sur les autres sens ;

un appareil auditif avec une cavité tympanique qui s'enfouit dans l'os pétreux (en) (ou rocher) à partir duquel se forme la bulle tympanique ;

un allongement des différentes phases de vie, notamment la période de gestation et de vie postnatale, ce qui entraîne un investissement parental plus important et un apprentissage par les structures sociales.

La présence d'un cerveau plus développé que chez la plupart des autres mammifères est souvent avancée comme caractéristique de ce groupe mais elle n'est vérifiée que pour la super-famille des hominoïdés. Elle est en outre partagée par d'autres taxons. À ces traits s'ajoute la locomotion bipède, permanente chez l'homme, partielle et à des degrés divers chez les autres hominidés.

Taille et poids

Échelle des masses moyennes Espèce Femelle Mâle Gorille 105 kg 205 kg Orang-outan 100 kg 180 kg Humain 62,5 kg 78,4 kg Patas 5,5 kg 10 kg Nasique 9 kg 19 kg Ouistiti pygmée 120 g 140 g

Leur taille varie entre 13 cm (chirogale mignon, Microcebus murinus) et 175 cm, pour une masse allant de 100 g jusqu'à 275 kg (gorille, Gorilla gorilla).

Régime alimentaire

Les primates ont des spécialisations anatomiques, notamment au niveau des dents, qui déterminent des régimes alimentaires variés : les insectivores et folivores (généralement consommant des feuilles tendres) qui privilégient des sources alimentaires qui leur apportent des acides aminés, des vitamines et des minéraux, ont des crêtes dentaires plus développées que les frugivores dont l'alimentation à base de fruits leur fournit une source de glucides et de lipides faciles digestibles et riches en énergie.

La population ancestrale des Hominidae vivait probablement en forêt dense (de type tropical humide voire tropical) dans la canopée leur fournissant des feuilles tendres et des fruits disponibles toutes l'année, les hommes modernes s'étant spécialisés vers une nourriture plus coriace caractéristique des mauvaises saisons.

Physiologie

Il n'existe des hormones de grossesse gonadotropines chorioniques que chez les équidés et les primates (chez l'espèce humaine, il s'agit de la hCG pour human Chorionic Gonadotropin).

Distribution géographique

À l'exception de l'être humain anatomiquement moderne, présent sous tous les climats, et de certains macaques, les primates actuels se trouvent essentiellement dans les régions équatoriales, tropicales ou subtropicales. En Amérique, on trouve des primates du nord du Mexique jusqu'au sud de l'Argentine. En Afrique, on les trouve essentiellement au sud du Sahara. À Madagascar se sont développées des espèces endémiques de strepsirrhiniens (telles que les lémurs). En Asie, on trouve des primates en Arabie, dans le Sous-continent indien, en Chine, au Japon et en Asie du Sud-Est. La limite est de leur expansion est Sulawesi et le Timor.

Dans les autres régions, il se trouve peu de primates en liberté (hormis les Homo sapiens). Les quelques espèces présentes, comme les rhésus en Floride et les magots à Gibraltar ont été introduites par l'homme.

Structures sociales

Les sociétés de primates sont extrêmement variées : ces animaux peuvent vivre isolés, en groupes permanents ou en groupes temporaires.

Les êtres humains et les autres grands singes semblent partager une dimension sociale unique : la culture. Différents auteurs ont montré que certains grands singes tels que les chimpanzés pouvaient partager des particularités culturelles, des pratiques apprises et non pas innées, transmises à l'intérieur d'un groupe mais inconnues en dehors de celui-ci. Sans tomber dans les excès de certains tenants de la sociobiologie ou de la psychologie évolutionniste, cela ouvre la porte à une évaluation intéressante des structures sociales des primates en rapprochant l'homme des autres grands singes.

Origine

Les animaux les plus proches des primates sont les dermoptères, qui appartiennent comme eux au clade des euarchonta. Les euarchonta dans leur ensemble sont assez proches des glires (lapin, lièvres, rongeurs, etc.) avec lesquels ils forment le clade des euarchontoglires.

└─o Euarchontoglires ├─o Anagalida dont les glires └─o Euarchonta ├─o Scandentia └─o ├─o Dermoptera └─o Primatomorpha : Plesiadapiformes†* puis Primates * paraphylétiques

On peut supposer que les primates se sont constitués en groupe distinct voici environ, selon l'approche retenue, 85 millions d'années - datation selon la méthode de l'"horloge moléculaire", ou 65 millions d'années - analyse classique des paléontologues. Précisons que la recherche du dernier ancêtre commun est discutée : le Purgatorius, qui date d'environ 70 millions, n'est peut-être pas un primate, et les plus anciens fossiles relevant indiscutablement du clade des primates sont des adapidés vieux de 55 millions d'années (Donrusselia et Cantius).

Subdivisions

La phylogénie du groupe, autrement dit la formation et le développement des espèces, est bien établie et sa structure est relativement bien connue. Il existe encore plusieurs points qui font débat comme le cas particulier de la relation entre l'espèce humaine et les grands singes qui est un sujet délicat.

Primates ├───Strepsirrhini │ ├──Lemuriformes │ │ ├──Daubentoniidae │ │ │ │ │ └──Lemuroidea │ │ ├──Cheirogaleidae │ │ ├──Lepilemuridae │ │ └──N.N. │ │ ├──Indriidae │ │ └──Lemuridae │ │ │ └──Lorisiformes │ ├──Lorisidae │ └──Galagonidae │ └──Haplorrhini │ ├──Tarsiiformes │ └──Simiiformes ├──Platyrrhini │ ├──Pitheciidae │ └──N.N. │ ├──Atelidae │ └──N.N. │ ├──Callitrichidae │ └──N.N. │ ├──Aotidae │ └──Cebidae │ └──Catarrhini ├──Cercopithecoidea │ └──Cercopithecidae │ └──Hominoidea ├──Hylobatidae └──Hominidae

Le sous-ordre des strespisrrhiniens

Peigne dentaire : les 4 incisives et 2 canines sont rapprochées (voire collées) à la manière d'un peigne (voir en:Toothcomb).

Le sous ordre des strespisrrhiniens correspond aux lorisiformes (comme les loris) et les lémuriformes (comme les lémurs). Ils sont arboricoles, souvent nocturnes et insectivores (caractères primitifs ancestraux).

D'une manière générale, ce sont des vertébrés munis d'une queue recouverte de fourrure, d'un museau et d'yeux ronds. Ils ont 5 doigts aux mains et aux pieds. La caractéristique principale qui les distingue des autres primates est la présence d'un « peigne dentaire » à l'avant de leur denture : c'est un ensemble de 6 dents constitué des 4 incisives et des 2 canines, toutes allongées et orientées vers l'avant ; il sert à récupérer la gomme des arbres dont ils se nourrissent, mais également à l'épouillage.

Les lorisiformes

Les lorisiformes constituent l'un des deux infra-ordres des strespisrrhiniens : de petite taille, rencontrés en Afrique et en Asie, ils regroupent les familles suivantes :

Cheirogaleidae, vivant à Madagascar et ressemblant plus à des écureuils qu'à des singes. La position de cette famille varie suivant les auteurs, tantôt parmi les lorisiformes, tantôt parmi les lémuriformes comme dans la révision taxonomique proposée par J. G. Fleagle en 1999.

Galagidae, vivant en Afrique, comportant le genre Galago.

Loridae, vivant en Afrique et en Asie (genres Loris, Nycticebus, Perodicticus et Arctocebus).

Les lémuriformes

Exemple de lémurien (Maki catta).

Les lémuriformes constituent l'autre infra-ordre : ils vivent tous à Madagascar, qu'ils ont colonisée en l'absence d'autres primates plus compétitifs. On les classe en diverses familles :

Lemuridae (Lémuridés), comportant notamment le maki.

Indriidae, aux membres postérieurs plus développés que les antérieurs (indri, avahi, sifaka).

Megaladapidae, famille représentée par le genre Lepilemur.

Daubentoniidae : un seul genre et une seule espèce, l'aye-aye.

Les haplorrhiniens

Les haplorrhiniens regroupent les singes (ou simiiformes) et les tarsiers.

Les singes

Exemple de platyrhinien, un ouistiti à toupet blanc.

Parmi les singes, on distingue :

les platyrhiniens ou singes du Nouveau Monde, originaires d'Amérique centrale et du Sud : ils ont les narines écartées, une queue longue et préhensile. Ils possèdent presque tous 36 dents. Ils se divisent eux-mêmes en trois familles : les cébidés, famille à laquelle appartiennent le sapajou, l'atèle (ou singe-araignée), le singe-laineux et le singe-hurleur. les callithrichidés, avec notamment les tamarins et les ouistitis. les pithéciidé (Mivart, 1865) - famille récemment individualisée avec deux sous-familles les Callicebinae et les Pitheciinae, auparavant genres des cébidés.

les cébidés, famille à laquelle appartiennent le sapajou, l'atèle (ou singe-araignée), le singe-laineux et le singe-hurleur.

les callithrichidés, avec notamment les tamarins et les ouistitis.

les pithéciidé (Mivart, 1865) - famille récemment individualisée avec deux sous-familles les Callicebinae et les Pitheciinae, auparavant genres des cébidés.

Comme pour les lémuriens, l'origine des singes du Nouveau Monde n'est pas claire. Les études moléculaires de séquences nucléaires concaténées ont donné une période de divergence entre platyrrhiniens et catarrhiniens très variable, allant de 33 à 70 millions d'années, tandis que les études basées sur des séquences mitochondriales donnent une période plus étroite de 35 à 43 millions d'années. Il est possible que les platyrhiniens aient traversé l'océan Atlantique d'Afrique en Amérique du Sud à l’Éocène en passant d'île en île, passage facilité par des dorsales de l'océan Atlantique et une baisse du niveau des mers. Une autre hypothèse, une seule traversée en rafting pourrait aussi expliquer cette colonisation transocéanique. En raison de la dérive des continents, l'océan Atlantique n'était pas aussi large qu'aujourd'hui à l'époque. Les études suggèrent qu'un petit primate d'environ 1 kg aurait pu avoir survécu 13 jours sur un radeau de végétation. Compte tenu des vitesses estimées des courants et des vents, cela aurait suffi pour faire le voyage entre les continents.

les catarhiniens ou singes de l'Ancien Monde : ils ont les narines rapprochées, jamais de queue préhénsile, voire pas de queue visible mais seulement des vertèbres caudales vestigiales soudées (coccyx). Ils possèdent 32 dents. Ils se divisent eux-mêmes en deux super-familles : celle des cercopithécoidés qui comprend les cercopithécinés (cercopithèques, macaques, babouins) et les colobinés (notamment le nasique). celle des hominoïdes qui comprend les hylobatidés (gibbons) et les hominidés, qui correspondent à ce qu'on appelle souvent les grands singes (le chimpanzé commun, le gorille, l'orang-outan et l'homme).

celle des cercopithécoidés qui comprend les cercopithécinés (cercopithèques, macaques, babouins) et les colobinés (notamment le nasique).

celle des hominoïdes qui comprend les hylobatidés (gibbons) et les hominidés, qui correspondent à ce qu'on appelle souvent les grands singes (le chimpanzé commun, le gorille, l'orang-outan et l'homme).

Les tarsiers

Ces derniers, considérés autrefois comme des prosimiens (terme désuet), sont désormais rattachés aux haplorrhiniens : ils ne possèdent pas de rhinarium mais leurs facultés olfactives sont meilleures que les catarhiniens.

Enjeux éthiques et politiques

Anatomie comparée, homme et gorille.
Anatomie comparée, homme et gorille.

Le fait que l'homme fasse partie de l'ordre des primates donne à ce groupe d'animaux un caractère particulier. Cette idée est défendue par exemple par Peter Singer, l'auteur du Projet grands singes visant à reconnaître un statut spécial pour les singes anthropomorphes. Peter Singer voudrait en effet accorder certains droits aux grands singes (les plus proches de l'homme génétiquement) et ainsi créer, comme pour l'Homme avec sa charte des Droits de l'homme, une charte définissant les droits des primates. Ce point de vue est lié au mouvement de « libération animale » ; dans le même ordre d'idée, on peut citer le documentaire Koko, le gorille qui parle (1978) de Barbet Schroeder, mettant en scène un gorille à qui l'on apprend la langue des signes, et qui se met à inventer des mots en accolant des mots déjà appris. Ce débat est l'un des plus houleux du moment, car certains voient cela comme un rabaissement de l'Homme au niveau du primate, ce qui pose certaines questions quant à la nature profonde de l'Homme et notamment dans les questions abordées : finalement qu'est-ce qu'un humain ? et finalement l'Homme peut-il lui-même définir l'Homme ? Ce sont des questions plus philosophiques, et qui entraînent divers problèmes éthiques.

Définir l'homme ne semble pas facile. L'homme a la capacité d'entrer en relation avec cette dimension "toute autre" que l'on appelle le sacré. Les mythes, les symboles, les rites sont des outils que l'homme utilise pour donner du sens à son existence et à l'univers. Le sacré est un moteur d'évolution culturelle incroyable qui a accéléré de manière exponentielle l'évolution des sociétés humaines.

Protection

75 des 188 espèces de primates sont menacées de disparition. Toutes les espèces de primates, hormis l'homme, sont inscrites à l'annexe II ou pour les plus menacées à l'annexe I de la CITES.

Notes et références

Notes

↑ Attestée chez les Adapiformes et les Omomyiformes primitifs.

Références

↑ « Phylogénie des primates », sur http://www.whozoo.org/ (consulté le 6 octobre 2009)(en)

↑ Note : voir aussi l'arbre complet dans l'article Primates (classification phylogénétique)

↑ (en) Primate : Encyclopædia Britannica Online, Encyclopædia Britannica, Inc.,‎ 2008 (lire en ligne)

1 2 3 Helen J Chatterjee, Simon Y.W. Ho, Ian Barnes & Colin Groves, « Estimating the phylogeny and divergence times of primates using a supermatrix approach », BMC Evolutionary Biology, vol. 9,‎ 2009, p. 259 (PMID 19860891, PMCID 2774700, DOI 10.1186/1471-2148-9-259)

↑ Carl von Linné, Systema naturae per regna tria naturae, secundum classes, ordines, genera, species, cum characteribus, differentiis, synonimis locis, tome I, Impensis L. Salvii,‎ 1758, p. 20-32

↑ Claude Blanckaert, Michel Porret, Fabrice Brandli, L'encyclopédie méthodique (1782-1832). Des lumières au positivisme, Librairie Droz,‎ 2006, p. 76

↑ (en) J. David. Archibald, Aristotle's Ladder, Darwin's Tree. The Evolution of Visual Metaphors for Biological Order, Columbia University Press,‎ 2014 (lire en ligne), p. 105

↑ Jonction des os frontal et zygomatique.

↑ L'ectotympanique (en) est également un caractère discriminant : soudé à la bulle tympanique chez les lorisiformes, suspendu à la bulle tympanique chez les lémuriformes, allongé en conduit externe chez les tarsiiformes.

↑ (en) Richard F Kay, William L Hylander, « The dental structure of mammalian folivores with special reference to Primates and Phalangeroidea (Marsupialia) », The ecology of arboreal folivores,‎ 1978, p. 173-191

↑ (en) K. Milton, « Diet and Primate Evolution », Scientific American, vol. 269, n 2,‎ 1993, p. 86–93 (DOI 10.1038/scientificamerican0893-86)

↑ Whiten, A., Goodall, J., McGrew, W.C., Nishida, T., Reynods, V., Sugiyama, Y., Tutin, C.E.G., Wrangham, R.W. et Boesch, C. (1999) - « Cultures in chimpanzees », Nature, 399, p. 682-685.

↑ A. Whiten et Ch. Boesch, « La culture des chimpanzés », in Sur les traces de nos ancêtres, dossier Pour la Science, pages 43 à 49, octobre-décembre 2007

↑ S. Tavaré, C.R. Marshall, O. Will, C. Soligo et R.D. Martin « Using the fossil record to estimate the age of the last common ancestor of extant primates », Nature, 416, p. 726-729, 18 avril 2002. (résumé en anglais)

↑ Voir pour le moment l'article en anglais Adapid(en)

↑ J.G. Fleagle, Primate Adaptation and Evolution, Academic Press: New York, 1999.

↑ (en) Schrago, C.G. & Russo, C.A.M., « Timing the Origin of New World Monkeys », Molecular Biology and Evolution, vol. 20, n 10,‎ 2003, p. 1620–1625 (PMID 12832653, DOI 10.1093/molbev/msg172, lire en ligne [PDF] Reprint)

1 2 Bill Sellers, « Primate Evolution » [PDF], University of Edinburgh,‎ 20 octobre 2000 (consulté en 23 ocyobre 2008), p. 13–17

↑ (en) Houle, A., « The origin of platyrrhines: An evaluation of the Antarctic scenario and the floating island model », American Journal of Physical Anthropology, vol. 109, n 4,‎ 1999, p. 541–559 (PMID 10423268, DOI 10.1002/(SICI)1096-8**4(199908)109:4<541::AID-AJPA9>3.0.CO;2-N)

↑ Malgré les analyses rapprochant ceux-ci des simiens, certains travaux récents classent encore le tarsier parmi les prosimiens. Voir Schwartz JH. 1986, Primate systematics and a classification of the order, in: Swindler DR. Erwin J. editors, Comparative Primate Biology I. Systematics, Evolution, and Anatomy, New York, Alan R. Liss, p. 1-42.

↑ Peter Singer et Paola Cavalieri, The Great Ape Project: Equality Beyond Humanity, Fourth Estate, London, 1993.

↑ Bernard Guevorts, « A la recherche de nos ancêtres », Revue Acropolis, n N°212,‎ numéro de février à mai 2010

中文百科

灵长目(primate)是哺乳纲的一个目,在生物分类学上,可以再细分原猴及简鼻亚目(包括人)。灵长目的始祖住在热带雨林的树上,许多灵长目的特征表现了其适应三维立体环境的能力,大部份的灵长目至少有部份树栖的能力。

大部份人以外的灵长目住在美洲、亚洲及非洲的热带或是**带区域,只有人类可以住在南极洲以外的任何地区。灵长目的体型变化很大,像伯特夫人狐猴体重只有30克,而东部大猩猩体重达200公斤。依照化石的证据,最早已知的灵长目是德氏猴,其年代可以追溯到5580万年以前。分子钟认为灵长目的分支可能起源于白垩纪-古近纪界线,约六七千万年前。

灵长目一般会分为二类:原猴亚目(prosimian)及类人猿下目(simian)。原猴亚目的特征接近最早期的灵长目,包括马达加斯加的狐猴、懒猴下目及跗猴。类人猿下目包括猴、猿及人族。最近的生物分类学会将灵长目分为原猴(Strepsirrhini)及简鼻亚目(Haplorhini)。原猴是指鼻部湿润的灵长目,包括跗猴以外的原猴亚目,简鼻亚目是指鼻部干燥的灵长目,包括跗猴及类人猿下目。

类人猿下目也可以分为狭鼻小目(非洲及东南亚的猿及猴)及阔鼻小目(中美及南美的新世界猴)。狭鼻小目包括旧世界猴(像狒狒属及猕猴)、长臂猿 and 人科。新世界猴包括capuchin、吼猴及松鼠猴属。人类是其中唯一成功在非洲、南亚及东亚以外地区繁衍的狭鼻小目动物,不过有化石证据指出其他狭鼻小目动物也曾出现在欧洲。现在仍有发现新的灵长目物种,在2000年代找到了超过25个物种,在2010年代也已找到了11个物种。

灵长目是适应性良好的哺乳类动物,有许多不同的特点。有些灵长目(包括一些大猿和狒狒)主要是陆栖动物,不是树栖动物。但其他的灵长目都可以爬树。行动方式包括从一棵树跳到另一棵树、用二只或四只脚行走,指关节行走或是在树枝上摆荡(握枝现象)。

相对于其他的哺乳类,灵长目的大脑大了许多,灵长目也比较依赖立体视觉,而其嗅觉就不如大多数动物。在猿及猴身上这类的特征更加明显,但在懒猴及狐猴身上就不太明显。有些灵长目有三色视觉,大部份也有对生拇指,甚至有些会有适于抓取的尾巴。许多灵长目会有 两性异形,差异包括体重、犬齿大小及颜色。灵长目的发育比其他体型相当的动物要晚,也较晚成熟,但其寿命也较长。依物种的不同,成年的灵长目可能是独自生活、成对生活,或是成群生活。

历史和现代术语

灵长目中不同群体之间的关系一直到现代才比较清楚,因此一些常用的词可能会令人困惑,例如ape(猿)可能只是monkey(猴)的另一种称呼,但也可能只指没有尾巴,比较接近人的灵长目动物。 威尔弗里德·乐·格罗斯·克拉克爵士是一位灵长类学家,他和其他灵长类学家发展了有关灵长目演化趋势的概念,并将未灭绝的灵长目依升序方式排序,最末端(即演化程度最高)的为人类。常用的名称像prosimian(原猴亚目)、monkeys(猴)、lesser apes(长臂猿)、great apes(人科)就是这种方法论下的产物。根据目前对灵长目演化的了解,这种分类是并系群,也就是该群中并不包含有最近共同祖先之所有后代。 和克拉克的理论相反的,现代的分类会将灵长目用单系群分类,该群中并不包含有最近共同祖先之所有后代。

特征

比较解剖学 灵长目动物的眼睛在脸的前面,有眉骨保护眼窝。视觉敏锐,类人猿有辨色能力,但是许多原猴没有。鼻子比其他的哺乳动物短,嗅觉退化。灵长目动物的脑相对于自身体重显得大而且重,并且很复杂。大部分灵长动物上下颌前方都有一排牙床。位于中间的叫门齿,之后是犬齿。犬齿之后是前臼齿,最后是臼齿。灵长目动物四肢会抓握,而且四肢都有5个趾头。 生物化学 根据对血和蛋白质的化验,黑猩猩和大猩猩最接近于人类。黑猩猩的染色体除了第22对和额外的一对,其他的都与人相近。

分类

原猴亚目(Strepsirrhini):原始的猴类。 鼠狐猴科(Cheirogaleidae) 狐猴科(Lemuridae) 嬉猴科(Lepilemuridae) 大狐猴科(Indriidae) 指猴科(Daubentoniidae) 懒猴科(Lorisidae) 婴猴科(Galagidae)

鼠狐猴科(Cheirogaleidae)

狐猴科(Lemuridae)

嬉猴科(Lepilemuridae)

大狐猴科(Indriidae)

指猴科(Daubentoniidae)

懒猴科(Lorisidae)

婴猴科(Galagidae)

简鼻亚目(或称作类人猿亚目)(Haplorrhini):进步的猴类、猿类、人。 眼镜猴科(Tarsiidae) 卷尾猴科(Cebidae) 青猴科(Aotidae) 僧面猴科(Pitheciidae) 蜘蛛猴科(Atelidae) 猴科(Cercopithecidae) 长臂猿科(Hylobatidae) 人科(Hominidae)

眼镜猴科(Tarsiidae)

卷尾猴科(Cebidae)

青猴科(Aotidae)

僧面猴科(Pitheciidae)

蜘蛛猴科(Atelidae)

猴科(Cercopithecidae)

长臂猿科(Hylobatidae)

人科(Hominidae)

社会行为

人类与其他灵长目动物不仅体质特征很相似,而且社会行为也很相近。一般认为这主要是由于他们的大脑很发达,因此他们的行为方式也比其他动物复杂。 灵长目动物大多是社会性动物。他们的生活和迁徙都是成群结队进行的。其规模大小根据种类的不同而不同。在群体中,有一只成年雄性的个体是整个群体的领导者。 灵长目动物个体之间也有相互影响。最值得注意的是修饰对方的活动。他们彼此去除同伴身上的寄生虫,杂物等。此外,灵长目动物的未成年个体之间经常游戏。研究者认为这是在了解周围环境,或者是在训练力量,因为如想争得领导者的地位往往取决于力量。 灵长目动物能够发出声音,彼此进行信息交流。他们用一系列的喊叫声或者身体某部位的动作来传递信息。 灵长目动物一般都有一个“居住区”,就是通常活动的一定区域。居住区周围经常有群体成员进行巡逻。在居住区内,还按照群的大小以及食物的获取方式分成不同的小区域。居住区经常根据季节的改变而改变。有些种群会迁徙到经常去的区域,称为“核心区”。 灵长目动物的婴儿与其他动物不同,他们在刚出生时一直跟随母亲,生活完全由母亲来照顾,依偎在母亲的怀里。当然,不同的灵长目动物之间的母亲行为也不相同。许多灵长目种类的雄性对婴儿往往起到父母的责任,一起照料和保护婴儿。灵长目动物的一个重要的社会行为是侵略行为。这种行为一般是通过姿势来恐吓对手,而不是通过激烈的搏斗来表现。搏斗一般只用于争夺在群体中的领袖地位时才用。灵长目动物具有很强的等级制度。雄性领袖具有优先挑选食物、选择雌性,并且有下级的成员服侍。但是在他受伤或生病时,他就有可能失去这种地位。 由于灵长目动物与人类有很近的亲缘关系,其生活方式也可能与最早的人类相仿。因此对研究人类的祖先有很大的帮助。

起源

在灵长目中最早出现的是一些发现于欧洲和北美的近猴类化石。多发现于古新世地层。自始新世开始狐猴类出现,早期的都归入已绝灭的兔猴科,它们的分布范围广,亚洲、北美、欧洲均曾发现,但是在非洲没有发现化石证据。到渐新世,已经出现了猿和猴,并且朝不同的方向进化。

灵长目奇异动物

即“野人”,虽未证实其真实存在,但通过间接证据可推测“野人”属于高等灵长目动物,很可能属于其下的人科。

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