词序
更多
查询
词典释义:
spationaute
时间: 2023-10-06 22:20:12
[spasjɔnot]

n.宇宙航行员

词典释义
n.
宇宙航行员
近义、反义、派生词
近义词:
astronaute,  cosmonaute
联想词
astronaute 宇航员,宇宙; aviateur 飞行员,飞机驾驶员; extra-terrestre 外侨; physicien 物理学者,物理学家; spatial 空间的; extraterrestre 外星的,地球以外的; astronome 天文学家,天文工作者; équipage 船,飞机等的全体乘务员; aventurier 冒险者,冒险家,投机者; académicien 科学院院士; biologiste 生物学家;
当代法汉科技词典

spationaute n宇航员

原声例句

En fait, la lumière émise par le soleil est blanche. Tous les spationautes vous le confirmeront.

事实上,太阳发出的光是白色的。所有宇航员都能够向你证实。

[Jamy爷爷的科普时间]

Le spationaute les a immortalisé depuis la Station spatiale internationale.

这位宇航员从国际空间站拍摄到了它们。

[Jamy爷爷的科普时间]

À l'inverse, les combinaisons contenues dans la caisse étaient imposantes et grossières, très semblables à celles que portaient les spationautes de l'Ère Commune.

但现在程心看到的这两套太空服却十分笨重,很像公元世纪的航天服

[《三体3:死神永生》法语版]

Pour commencer, ce retour réussi pour Thomas Pesquet. Le spationaute français de retour sur terre après sa longue mission dans l'espace.

首先,Thomas Pesquet 的这次成功回归。这位法国宇航员在完成长期太空任务后返回地球。

[RFI简易法语听力 2017年6月合集]

C’est derrière une vitre que les spationautes ont donné leur dernière conférence de presse.

宇航员最后一次新闻发布会是在玻璃后面举行的。

[TV5每周精选(音频版)2017年合集]

Mais les entreprises comme SpaceX ou Boeing auront des missions limitées, selon ce spationaute français.

但据这位法国宇航员称,像SpaceX或波音这样的公司将执行有限的任务。

[TV5每周精选(音频版)2020年合集]

Qui n'aurait pas aimé être spationaute cette nuit-là, le nez collé au hublot?

那天晚上,谁不想成为一名宇航员,鼻子贴在窗户上呢?

[法国TV2台晚间电视新闻 2023年3月合集]

例句库

Les « spationautes » ont subi à la mi-mars une batterie de tests physiques et psychologiques qui serviront de référence pour être comparés aux résultats collectés pendant l'expérience.

这些“火星宇航员”在三月中旬接受了一系列生理和心理测试,测试结果将作为参考,与模拟试飞收集的结果作比较。

La protection des spationautes est un domaine de recherches en cours et demeure donc en dehors du champ du Cadre.

空间人员的保护问题是一个不断研究的领域,不属于《安全框架》的范畴之内。

Toutefois, il n'existe pas encore de données scientifiques comparables qui permettraient, en se fondant sur de bonnes bases techniques, de créer un cadre similaire mais visant à protéger les spationautes dans les conditions bien particulières que l'on trouve dans l'espace et au-delà de la biosphère terrestre.

然而,在制定一个保护空间和地球生物圈以外独特条件中人员安全的空间核动力源应用框架方面,尚无能够提供良好技术基础的可比较的科学数据。

C'est pourquoi le présent Cadre n'aborde pas la protection des spationautes dans le cas de missions habitées ayant recours aux applications de sources d'énergie nucléaire dans l'espace.

因此,使用空间核动力源应用的飞行任务所涉相关人员在空间的保护问题不在《安全框架》的范畴之内。

Les recherches menées actuellement dans le domaine de la protection des spationautes dépassent sa portée.

空间人员的保护问题是一个不断研究的领域,不属于《安全框架》的范畴之内。

Bien que la première interdiction proposée concerne tous les types d'armes, il nous paraît utile de suggérer certaines exceptions qu'appelle le bon sens, comme le fait d'autoriser les armes nécessaires à la sécurité personnelle des spationautes à leur arrivée sur Terre ou sur tout autre corps céleste.

尽管提议的第一项义务适用于所有类型的武器,我们认为有某些基于常识的例外,如允许宇航员在地球上或其他任何天体上着陆时出于自身安全考虑携带必要武器。

Selon l'article 25, les organisations et citoyens qui utilisent ou exploitent des techniques spatiales (y compris des engins spatiaux et des infrastructures spatiales ayant des applications scientifiques et socioéconomiques), ou sur les instructions desquels s'effectuent la production et l'exploitation de techniques spatiales, souscrivent une assurance obligatoire sur la vie et la santé des spationautes et des employés des infrastructures spatiales et assument la responsabilité des dommages causés à la vie, à la santé ou aux biens d'autres personnes.

最后,第25条指出,使用或经营空间技术(包括有科学和社会经济使用价值的外空物体和空间基础设施)或发出设计和使用订单的组织和公民,必须为宇航员和空间基础设施全体人员投保强制性人寿保险和健康保险,也应为对其他人造成死亡或损伤或对他们的财产造成的损失承担责任。

法语百科

Bruce McCandless II fut le premier astronaute américain à réaliser une sortie extravéhiculaire libre.

Un astronaute également connu sous l'appellation de cosmonaute ou spationaute est le pilote ou le passager d'un véhicule spatial. Le premier homme à être allé dans l'espace est Youri Gagarine en 1961 ; deux ans plus tard, Valentina Terechkova devint la première femme à le faire. Les astronautes étaient choisis initialement parmi les pilotes militaires. Les critères de recrutement ont évolué par la suite et, si une bonne condition physique est toujours nécessaire, l'accent est désormais mis sur l'équilibre psychologique, la compétence technique ou scientifique selon le poste occupé et la capacité à s'exprimer dans les langues des principales nations spatiales (anglais, russe). Voler dans l'espace reste encore un privilège rare puisque après 50 ans d'activité spatiale seules un peu plus de 500 personnes ont séjourné dans l'espace, en moyenne à deux reprises, dont une cinquantaine de femmes.

L'usage veut que le terme astronaute soit utilisé de préférence pour les personnes effectuant un séjour dans l'espace à bord de véhicules spatiaux lancés par les États-Unis d'Amérique, que le terme cosmonaute soit plutôt réservé aux navigateurs de l'espace originaires d'Union soviétique ou de Russie et que le terme spationaute soit utilisé pour les citoyens français.

Historique

Le règne des pilotes

Youri Gagarine premier homme dans l'espace
Youri Gagarine premier homme dans l'espace

Au début de l'ère spatiale dans les années 1960, les États-Unis comme l'Union soviétique vont chercher les candidats astronautes parmi les pilotes d'avions de chasse : ceux-ci sont habitués aux fortes accélérations qui caractérisent les premières missions, aux situations de stress et de désorientation spatiale. Ainsi les premiers astronautes américains, recrutés pour le programme Mercury, doivent être diplômés d'une université et d'une école de pilote d'essai, avoir une expérience du vol sur avion à réaction et plus de 1 500 heures de vol à leur actif, avoir moins de 40 ans, mesurer moins de 1,81 mètre et être en bonne condition physique. Les autorités soviétiques recrutent des pilotes plus jeunes car leurs vaisseaux spatiaux sont complètement automatisés et le rôle du cosmonaute est théoriquement limité à celui d'observateur. Youri Gagarine qui effectue le premier vol dans l'espace dispose de commandes manuelles qui sont verrouillées et il doit demander théoriquement un code au contrôle au sol pour pouvoir y accéder. Les premiers candidats soviétiques doivent avoir entre 25 et 30 ans et ne doivent pas mesurer plus de 1,70 à 1,75 mètre. La grande majorité des pilotes sont des militaires mais en mars 1966, un pilote d'essai civil participe pour la première fois à un vol spatial. En l'occurrence ... un certain Neil ****trong, commandant de la mission Gemini 8.

L'ouverture aux femmes

Valentina Tereshkova en compagnie de Valeri Bykovski (juin 1963, Agence Novosti).

En 1961, alors que les Américains travaillent au projet Mercury et que les médias célèbrent le tout premier groupe d'astronautes du monde, la NASA envisage un moment que des femmes soient envoyées dans l'espace. Des tests physiologiques sont effectués sur 13 femmes, toutes des pilotes. Ce contingent prendra plus tard le nom Mercury 13 mais ne donnera finalement pas lieu à la création d'un groupe d'astronautes à proprement parler. En 1962, pour maintenir leur avance sur les Américains, les Soviétiques sélectionnent cinq femmes, toutes civiles et pratiquantes du parachutisme ou du vol aérien. L'année suivante, Valentina Terechkova devient la première femme à voler dans l'espace à bord de Vostok 6, en vol groupé avec Vostok 5, piloté par Valeri Bykovski. Cette ouverture aux femmes n'aura cependant pas de suite immédiate : un vol comprenant deux femmes est envisagé en 1966 mais, après la mort de Korolev, restera finalement sans suite. En 1977, dans le cadre de la préparation du projet de navette spatiale, la NASA sélectionne 35 astronautes : six femmes en font partie. Il faudra finalement attendre 1982, soit 19 ans après le vol de Tereshkova, pour qu'une autre Soviétique vole à nouveau dans l'espace, Svetlana Savitskaïa, coiffant à nouveau les Américains sur le poteau puisque ce n'est qu'en 1983, que Sally Ride est mise sur orbite.

L'ouverture aux scientifiques

Harrison Schmitt, premier scientifique américain dans l'espace et premier scientifique sur la Lune (crédit NASA, 1972)
Harrison Schmitt, premier scientifique américain dans l'espace et premier scientifique sur la Lune (crédit NASA, 1972)

Chez les Soviétiques comme chez les Américains, le métier d'astronaute est uniquement réservé aux pilotes, qu'ils soient militaires ou civils. Mais au tout début des années 1960, alors qu'ils viennent d'envoyer leurs premiers ressortissants dans l'espace, les premières critiques des vols habités émergent : à quoi bon envoyer des hommes dans l'espace ? En 19**, deux scientifiques, Boris Egorov (médecin) et Konstantin Feoktistov (ingénieur), accompagnent le pilote Komarov pour un vol d'une journée à bord du vol Voskhod 1. C'est la première fois qu'un vaisseau envoie plus d'un homme sur orbite. Mais il s'avèrera par la suite que cette expérience aura été purement médiatique, au mépris total des conditions de sécurité : pour gagner de la place et du poids, les trois hommes partent en effet sans scaphandre ni système de sauvetage de la cabine en cas d'incident. L'événement suscite en tout cas la réaction des Américains, lesquels, dès l'année suivante, procèdent au recrutement d'un premier contingent de six astronautes totalement scientifiques, réduit à cinq peu après avec la démission de l'un d'entre eux.

De janvier 1969 (Soyouz 5) à juin 1971 (Soyouz 11), les Soviétiques poursuivent l'envoi de scientifiques dans l'espace sans scaphandres et c'est finalement en 1972, avec la toute dernière mission du programme Apollo, Apollo 17, que les Américains envoie leur premier scientifique non seulement dans l'espace mais sur la Lune : le géologue Harrison Schmitt (photo) effectue un séjour de trois journées entières dans la valée Taurus Littrow . L'année suivante, les Américains envoient un médecin et deux physiciens à bord de leur première station spatiale : Skylab. A partir de 1975, les Soviétiques poursuivent l'envoi de scientifiques à bord des stations Saliout puis Mir. Mais le véritable départ des scientifiques dans l'espace est inauguré au milieu des années 1980 avec la navette spatiale américaine, qui peut emporter jusqu'à sept membres d'équipage, dont seulement deux sont chargés du pilotage, les autres étant des spécialistes de mission, dont le rôle requiert des compétences spécifiquement techniques et/ou scientifiques. La première sélection d'astronautes de la navette, en 1978, comprend, à côté de 15 pilotes, 20 spécialistes de missions (militaires ou civils).

Les critères de recrutement contemporains

Les différences nationales dans les critères de recrutement tendent aujourd'hui à s'effacer car les missions se déroulent de manière majoritaire dans le cadre de programmes internationaux. Le recrutement est réalisé par les agences spatiales qui sont généralement très exigeantes dans leur sélection car elles n'ont pas droit à l'erreur et la formation d'un astronaute est très coûteuse. Il faut aujourd'hui plusieurs années de formation avant qu'un candidat astronaute soit opérationnel. L'astronaute va effectuer quelques missions au cours d'une carrière qui peut durer plus de 20 ans. La défaillance d'un astronaute en cours de mission peut théoriquement coûter plusieurs centaines de millions d'euros. Un astronaute doit être à la fois très polyvalent, avoir un niveau de formation supérieur, être physiquement en bonne forme, maitriser plusieurs langues, être stable et ouvert sur le plan psychologique, accepter des déplacements très longs et fréquents.

Connaissances

Les connaissances techniques et scientifiques constituent aujourd'hui le premier critère de recrutement car les tâches auxquelles sont confrontées les astronautes sont de plus en plus complexes et nécessitent une bonne culture générale technique et souvent scientifique. Il doit intervenir sur de nombreux systèmes et, pour la Station spatiale internationale, consacre une grande partie de son temps de travail à des expériences scientifiques. La maitrise des ordinateurs, omniprésents, est un plus. Ces connaissances ne doivent pas être seulement théoriques mais doivent avoir été mises en pratique dans un cadre professionnel antérieur à la candidature. Les ingénieurs en vol et les pilotes d'essai sont toujours des profils très recherchés même si ce dernier métier a perdu l'exclusivité qu'il détenait au début de la conquête spatiale aux États-Unis. La connaissance de plusieurs langues est une obligation hormis pour les taïkonautes chinois. L'anglais et le russe doivent être maitrisés pour toutes les missions à bord de la station spatiale internationale.

Critères physiques

La centrifugeuse de la Cité des étoiles à Moscou
La centrifugeuse de la Cité des étoiles à Moscou

Les missions spatiales nécessitent une bonne condition physique car elles sont de longue durée (généralement 6 mois dans la station spatiale internationale). Durant le séjour dans l'espace le corps est soumis à des moments de stress ou peut être sollicité fortement. Une sortie extra-véhiculaire nécessite un effort physique intense. Lors du lancement ou au moment du retour sur Terre, l'équipage peut être soumis à des accélérations très violentes pouvant monter à plus de 10 g lorsque le vol ne se déroule pas de manière nominale : lancement avorté ou retour sur Terre selon un profil balistique. Jusqu'il y a quelques années il fallait être ni trop petit ni trop grand pour s'installer dans la cabine relativement exiguë des vaisseaux spatiaux. Ainsi en 2002 une nouvelle version du vaisseau Soyouz a été mise en service pour permettre d'embarquer les astronautes de la NASA (la navette spatiale américaine imposait moins de contraintes et les Américains comprenaient un grand nombre de femmes) : la taille minimale passe de 1,** à 1,50 mètre, la taille maximale de 1,84 à 1,9 mètre tandis que la masse autorisée est désormais comprise entre 50 et 95 kg (auparavant 56 et 85 kg).

Critères psychologiques

John Glenn s'entraine dans un simulateur de la capsule Mercury
John Glenn s'entraine dans un simulateur de la capsule Mercury

Les critères psychologiques sont également très importants car les astronautes doivent pouvoir vivre et travailler ensemble dans un espace très confiné tout en étant soumis potentiellement à des moments de stress intenses qui nécessitent de conserver toute sa lucidité. Les séjours dans la station spatiale internationale durent normalement 6 mois au cours desquels un équipage de 6 personnes doit cohabiter dans l'équivalent d'un quatre/cinq pièces. Un équipage de trois personnes du vaisseau Soyouz doit séjourner plusieurs jours dans un espace vital d'une dizaine de mètres cubes. Le caractère multi-culturel des équipages des missions de la station spatiale contribue à multiplier les incompréhensions et donc à accroitre les tensions. Malgré une sélection sévère prenant en compte le profil psychologique des candidats, plusieurs missions ont été gravement affectées par les tensions au sein de l'équipage (comme plusieurs missions du programme Shuttle-Mir) ou entre l'équipage et le contrôle au sol (par exemple Apollo 7).

Pour pouvoir effectuer son travail durant les missions longues, un astronaute doit être parfaitement équilibré, d'humeur égale en temps de crise, ouvert aux autres. Il doit pouvoir rapidement s'adapter à des situations changeantes et avoir une grande maturité de jugement. Dans le cadre des missions actuelles il doit accepter de séjourner loin de son domicile et de son entourage durant de longues périodes que ce soit en période d'entrainement ou dans le cadre des missions. Enfin les astronautes jouent souvent un rôle de porte-parole qui nécessite qu'ils soient à l'aise en public.

Formation et entraînement

Un astronaute passe la majeure partie de sa vie professionnelle à se former en vue de sa mission. Il lui est dispensé un enseignement générique et, une fois qu'il a été affecté à une mission, un entrainement spécifique à celle-ci.

La formation de base

Les sept premiers astronautes américains au cours d'un stage de survie dans le désert (1960)
Les sept premiers astronautes américains au cours d'un stage de survie dans le désert (1960)

Le futur astronaute doit d'abord maitriser les connaissances de base dans des domaines qui touchent à l'astronautique : aérodynamique, technique du vol spatial, électrotechnique, propulsion, mécanique spatiale, matériaux et structures. La formation peut également porter sur des disciplines scientifiques souvent mises en œuvre au cours des missions telles que la recherche en apesanteur dans les domaines de la biologie, la physiologie et la science des matériaux, l'observation de la Terre, l'astronomie... Les pilotes qui doivent utiliser leur connaissance dans le cadre du vol spatial continuent à s'entrainer au pilotage : la NASA dispose d'une flotte d'avions à réaction à l'usage exclusif de ses astronautes. Les candidats apprennent les caractéristiques détaillées des systèmes qui composent les vaisseaux qu'ils devront probablement utiliser ou la station spatiale. Cela comprend le système de guidage et de navigation, le contrôle thermique, la génération électrique, le système de support de vie, les systèmes robotiques ainsi que les systèmes associés à l'activité extravéhiculaire et aux charges utiles. Après cette formation théorique, vient une formation pratique qui est généralement effectuée sur des maquettes. Le cycle de formation sur un engin aussi complexe que la station spatiale internationale dure une année entière.

Les astronautes sont également entrainés physiquement. Ils doivent maitriser les techniques de plongée sous-marine qui leur seront nécessaires pour les entrainements en piscine destinées à répéter les tâches à exécuter notamment lors des sorties extravéhiculaires. Les stages de survie en pleine nature (désert, montagne, marais) doivent leur donner les compétences nécessaires pour survivre si leur vaisseau atterrit en dehors du périmètre prévu. Ils s'habituent aux accélérations importantes dans des centrifugeuses et effectuent de courts vols en apesanteur à bord d'avions effectuant des vols paraboliques.

La formation liée à la mission

Entrainement en piscine de l'équipage chargé de réparer le télescope Hubble (1993)
Entrainement en piscine de l'équipage chargé de réparer le télescope Hubble (1993)

Une fois l'astronaute affecté à une mission, il doit apprendre tout ce qui lui est nécessaire pour réaliser les tâches qui lui seront affectées. Tous les membres de l'équipage et leurs doublures suivent ensemble cette formation : ils doivent apprendre à se connaitre et à travailler ensemble tout à la fois pour atteindre l'efficacité maximale et cohabiter en harmonie. Cette phase de l'entrainement dure 18 mois pour les missions à destination de la station spatiale internationale.

Le corps des astronautes

Le nombre de personnes ayant effectué un vol dans l'espace est très limité puisque, fin juin 2012, on comptait 525 personnes ayant participé à une mission spatiale dont 56 femmes (45 Américaines). Si on écarte les Soviétiques/Russes et les Américains, les ressortissants de 35 nations ont volé à bord soit de la navette spatiale américaine, soit de la station spatiale internationale, soit de la station spatiale Mir soit d'un vaisseau Soyouz. Les plus nombreux sont les Canadiens, les Français, les Japonais et les Allemands (9 ressortissants de chacun de ces pays). Fin 2011 le corps des astronautes actifs comptait 182 personnes dont une centaine d'Américains et une quarantaine de Russes.

Le quotidien de l'astronaute

Lorsqu'ils sont en mission dans l'espace les astronautes partagent leur temps entre les travaux de maintenance de leur lieu de séjour, les expériences scientifiques, l'entretien physique (pour les séjours de longue durée) et, lorsqu'ils sont à bord de vaisseaux en déplacement, la préparation et l’exécution des manœuvres. Les journées sont très chargées pour compenser le coût des missions : la semaine de travail d'un membre d'équipage de la station spatiale internationale dure 55 heures et seul le dimanche est libre. Les sorties extra-véhiculaires dans l'espace, dangereuses et nécessitant un long temps de préparation, sont rares (dans la station spatiale internationale il n'y a eu que cinq sorties en 2012) et ne sont effectuées que pour réaliser des travaux d'assemblage ou de réparation. Seuls les astronautes ayant suivi un long entraînement sur Terre sont autorisés à effectuer une sortie qui se fait par paire pour qu'un des deux équipiers puisse porter secours à l'autre en cas de défaillance du matériel. Au début de leur séjour ils sont souvent sujets au mal de l'espace, qui est assimilable au mal des transports, mais celui-ci disparaît au bout de quelques jours. Durant les séjours longs à bord des stations spatiales (ceux-ci durent généralement 6 mois), le corps en impesanteur subit à la fois une atrophie musculaire et une décalcification des os. Il n'existe aucune remède à ces problèmes qui ne peuvent être atténués que par la pratique intensive d'exercices sur des tapis roulants et des cycloergomètres (au minimum deux heures par jour). L'équipage consomme à bord des vaisseaux et des stations spatiales des aliments lyophilisés agrémentés de quelques légumes ou fruits lorsque le ravitaillement est récent. Même dans la station spatiale internationale qui dispose d'un volume d'espace sans précédent et bénéficie des mises au point effectuées dans les engins qui l'ont précédée (Skylab, Saliout, Mir), les toilettes sont rudimentaires et l'eau contingentée. Les loisirs sont souvent occupés à observer la Terre à travers les hublots ou coupole. Lorsqu'il doit dormir, l'astronaute se glisse généralement dans un sac de couchage qui est fixé sur une cloison pour éviter toute dérive dans le sommeil. Le brassage de l'air par des ventilateurs empêche l'accumulation de gaz carbonique devant la tête du dormeur qui lui serait fatale.

Terminologie

Alan Shepard à bord de Freedom 7 est le premier astronaute américain à aller dans l'espace

Les premiers vols spatiaux ont eu lieu durant la guerre froide opposant l'Union soviétique (devenue la Russie) et les États-Unis. Les Soviétiques, premiers à envoyer des hommes dans l'espace, désignèrent tout d'abord leurs voyageurs comme des cosmonautes, mais dans le contexte de la guerre froide, les États-Unis lorsqu'ils envoyèrent leur premier homme dans l'espace quelques années plus tard, préférèrent le nommer différemment. Ce conflit larvé a eu des répercussions indirectes en imposant le recours à des appellations différentes pour désigner la même activité : « astronaute » américain contre « cosmonaute » soviétique (en cyrillique : космонавт). Par effet d'entrainement, des termes différents ont été utilisés par les journalistes pour distinguer les astronautes des principales nations spatiales sans grand souci de cohérence puisque les ressortissants de plusieurs dizaines de nations ont volé sans appellation bien précise avec un tel système de désignation et que d'autres ont été successivement cosmonaute et astronaute.

À ce propos, en 2008 le linguiste Frédéric Allinne posait la question : « Comment appellera-t-on en français un astronaute suédois ? Ou un cosmonaute rwandais ? Nul ne sait. (...) Certains ont propagé l'idée qu'il faudrait employer des termes différents selon la nationalité de l'homme de l'espace : astronaute pour un citoyen des États-Unis, cosmonaute pour un Russe, spationaute pour un Français et taïkonaute pour un Chinois. Ce serait le seul exemple dans toute la langue française d'un nom de métier adapté à la nationalité du professionnel ! Un danseur, un cuisinier ou un architecte ne changent pas de nom selon leur pays d'origine. Pas davantage dans le sport - haut lieu du chauvinisme, pourtant. En français journalistique, un patineur et un nageur restent un patineur et un nageur quelle que soit leur nationalité.
(...) Les professionnels francophones de l'information et leur public sont donc invités à renoncer à cette idée reçue absurde selon laquelle il faudrait employer des mots différents pour qualifier les cosmonautes ou astronautes des différents pays du monde. Cette lubie est d'autant plus sidérante (c'est le cas de le dire) que la navigation spatiale ne connaît ni frontières ni contours territoriaux d'aucune sorte. »

Astronaute

C'est le terme le plus ancien en français (1927) et systématiquement utilisé jusqu'à l'apparition du terme concurrent cosmonaute en 1961. Le nom astronaute associe les mots grecs ástron (ἄστρον) qui signifie « étoile » et nautes (ναύτης) voulant dire « navigateur ». Le mot peut aussi avoir été inspiré par « aeronaut », un ancien terme pour un voyageur de l'air, utilisé dès 1784 par les aérostiers. L'écrivain américain Neil R. Jones, dans sa nouvelle The Death's Head Meteor publiée dans Wonder Stories en 1930, utilise le terme astronaute avec le sens qu'on lui donne aujourd'hui.

Le terme astronaute a été en fait inventé quelques années plus tôt par J.-H. Rosny aîné. L'adjectif astronautique est déjà utilisé dans le roman Les Navigateurs de l'Infini publié en 1925. André Hirsch raconte dans une interview le déroulement de la première réunion du Comité pour la promotion des voyages dans l’espace : « En 1927, à la première réunion du comité, nous avions la chance d'avoir parmi nous le président de l'Académie Goncourt qui s'appelait J.-H. Rosny aîné. Robert Esnault-Pelterie avait proposé pour cette science nouvelle, qu'il fallait bien tout de même baptiser, le nom de "sidération" par parallèle avec l'aviation. Mais nous avons trouvé le titre un peu ridicule et, après avoir proposé le mot "cosmonautique", J.-H. Rosny aîné a proposé le mot "astronautique" qui a été adopté à l'unanimité et qui, on peut le dire, a fait le tour du monde. Dans le monde entier, aujourd'hui, cette recherche, cette science nouvelle, s'appelle l'astronautique. »

En anglais, la NASA choisit d'utiliser ce mot astronaute pour la première fois en décembre 1958 alors qu'il recrute les premiers candidats au voyage dans l'espace. La NASA l'applique à tout membre d'équipage à bord d'un véhicule spatial de la NASA à destination de l'orbite terrestre ou au-delà. L'agence utilise également ce terme pour les personnes sélectionnées pour rejoindre son corps d'astronautes. L'Agence spatiale européenne utilise également ce terme pour les membres de son corps d'astronautes.

Cosmonaute

Valentina Terechkova, la première femme cosmonaute de l'histoire

Le mot désignait anciennement un astronaute employé par l'Agence spatiale fédérale russe. Dans ce sens, il fut utilisé pour la première fois en français en 1961 pour la mission de Youri Gagarine. C'est un terme anglicisé provenant du russe « kosmonavt » (космонавт), issu des mots grecs kosmos (κόσμος) qui signifie « univers » et nautes (ναύτης), signifiant « navigateur ». C’est le nom désignant de nos jours les voyageurs spatiaux de toute nationalité, et plus particulièrement les russes ou originaires d'un pays de l'ex-URSS.

Les mots cosmonaute et astronaute sont synonymes dans toutes les langues, et leur utilisation est souvent influencée par des raisons politiques. Le 14 mars 1995 lors de la mission Soyouz TM-21, l'astronaute Norman Thagard est devenu le premier Américain à aller dans l'espace à bord d'un lanceur russe, devenant ainsi le premier « cosmonaute américain ».

Spationaute

C'est un mot issu du latin spatium, qui signifie « espace », et du grec nautes signifiant « navigateur ». Certains utilisent quelquefois ce nom pour les voyageurs spatiaux français, et par extension pour les voyageurs spatiaux en général, mais il est peu usité.

Liste des astronautes (ou spationautes) francophones Nombre : 14 Nom Particularité Jean-Loup Chrétien Premier Français et premier Européen dans l'espace en 1982. Il est également le premier non-Russe et non-Américain à effectuer une sortie extravéhiculaire. Marc Garneau Premier Canadien et premier Québécois dans l’espace en 1984 et président de l’Agence spatiale canadienne de novembre 2001 à février 2006. Patrick Baudry Spationaute français en 1985 Roberta Bondar Première Canadienne dans l’espace en 1992 Michel Tognini Spationaute français en 1992 sur Soyouz TM-15 puis en 1999 avec Columbia sur la mission STS-93 Claude Nicollier Premier Suisse dans l’espace en 1992 Jean-Pierre Haigneré Spationaute français en 1993 Jean-François Clervoy Spationaute français en 1994 Claudie Haigneré Première française dans l’espace en 1996 et forme avec Jean-Pierre Haigneré le premier couple français dans l'espace Jean-Jacques Favier Spationaute français en 1996, vol avec la navette Columbia Léopold Eyharts Spationaute français sur la station Mir en 1998 et la station spatiale internationale (ISS) en 2008 Julie Payette Première Canadienne à avoir participé à une mission spatiale à bord de la station spatiale internationale et première Québécoise dans l’espace en 1999, elle y est retournée en 2009 Philippe Perrin Spationaute français en 2002 Guy Laliberté Premier touriste canadien et premier touriste québécois dans l’espace en 2009 Thomas Pesquet Spationaute français en 2009

Taïkonaute

Ce mot vient du chinois 太空人 (tàikōngrén) et signifie littéralement « homme navigateur de l'espace » (de tàikōng, « espace » ou « cosmos », et rén, « homme » et du grec nautes (ναύτης), signifiant « navigateur »). C'est le nom désignant les voyageurs spatiaux chinois. Cependant, les professionnels du secteur spatial chinois préfèrent désigner leurs astronautes par le terme 宇航员 (yǔhángyuán), signifiant littéralement « navigateur de l’univers » (de yǔ, « univers », háng, « naviguer », et yuán, « membre »).

La Chine considère que Taylor Wang est le premier Chinois astronaute bien que M. Wang ne soit pas citoyen chinois. C'est un astronaute américain né chinois en Chine, et citoyen de Taïwan.

Vyomanaute

Astronaute indien travaillant pour un programme spatial indien, du sanskrit व्योम, vyoma (« ciel »).

Au même titre que le terme « taïkonaute », l'usage de ce néologisme de fantaisie est raillé par les linguistes, qui font valoir « l'absurdité de prétendre imposer à la langue française la surcharge inouïe de désigner une même activité professionnelle par un nom différent selon la nationalité de qui exerce la profession ou pratique l'activité » (lire ci-avant le chapitre Terminologie).

中文百科

1984年布鲁斯·麦克坎德雷斯执行第一次无线舱外活动。图片来源自美国国家航空航天局。

宇航员是指接受航天训练后,指挥、操纵或搭乘航天器的人员。

定义

在美国,以旅行高度超过海拔80公里(50英里)的人被称为“astronaut”。国际航空联合会(FAI)定义的宇宙飞行则需超过100公里。 到2004年4月18日为止,按照美国的定义共计440人,在太空里度过了一共27,082个航行日(crew-day),在太空中散步共用了98个航行日。 按国际航空联合会的定义,只有434人符合资格。进入太空的宇航员来自至少32个国家。

职业称呼

截至2013年,共有来自38个国家的宇航员先后飞天 1967 年苏联太空人邮票 太空人在站外工作概念图 太空人训练中心 截至2013年,全世界仅有前苏联/俄罗斯、美国、中国三个国家拥有发射载人航天任务的能力。其他国家的宇航员都需要与以上三国合作来完成载人航天任务。自1961年人类首次飞天以来,共有来自38个国家的宇航员先后飞天。 俄语环境下,按照宇航员升空所承载的发射器来辨别称呼。乘坐前苏联/俄罗斯发射器升空的宇航员称作“космонавт”。该词由希腊语的“κόσμος”(宇宙)和“ναύτης”(水手)组合而成,意思是“在宇宙中航行的人”。乘坐美国发射器升空的宇航员使用英语借词“астронавт”。美俄合作后隶属的美国国家航空航天局的宇航员一律称作“астронавт”,即便是乘坐俄罗斯的联盟号飞行,而隶属欧洲空间局的宇航员一律称作“космонавт”。乘坐中国发射器升空的宇航员有时称作“тайконавт”。 英语环境下,按照宇航员隶属航天机构的国家来辨别称呼。宇航员隶属航天机构的国家除俄罗斯与中国之外,泛称为“astronaut”。该词由希腊语的“άστρον”(星星)和“ναύτης”(水手)组合而成,意思是“在星际航行的人”。而隶属前苏联/俄罗斯航天机构的航天员,则使用俄语借词“cosmonaut”。隶属中国航天机构的航天员,有时称作“taikonaut”,该词由拼音化的“tàikōng”(太空)和希腊语“ναύτης”(水手)组合而成,最早见于1998年5月马来西亚华人赵里昱在Usenet新闻组的网帖中。 中文环境下,所有国家的宇航员泛称作“宇航员”。此外,中国载人航天工程的宇航员又称作“航天员”。台港澳以及部分海外华侨时常使用“太空飞行员”作为正式称谓,但也较常使用“太空人”作为这个称谓的简称。 法语环境下,法国、比利时、瑞士三国有时称其欧洲空间局的宇航员为“spationaute”,但一般还是按照发射器隶属国家分称作“cosmonaute”或“astronaute”。“spationaute”一词是由拉丁语“spatium”(空间)和希腊语“ναύτης”(水手)组合而成,意思是“在空间航行的人”。该词同时被借到英语,拼写为“spationaut”。马来语环境下,马来西亚称其宇航员为“angkasawan”,由“angkasa”(空间)与后缀“wan”(人)组合而成。印度载人航天计划出炉后,印度各界开始议论未来印度自主发射的宇航员的正式称呼。印地语环境下,宇航员在印度正式称呼为“अंतरिक्ष यात्री”(源自梵语“地外空间游人”),简称作“आकाश गमि”(源自梵语“天空游人”)或“ब्रह्माण्ड गमि”(源自梵语“空间游人”)。除印地语称呼,还有多个英语翻译的提议,均使用希腊语后缀“ναύτης”(水手)。包括:“gaganaut”,源自梵语“गगन”(天堂);“brahmanaut”,源自梵语“ब्रह्माण्ड”(宇宙);“vishvanaut”,源自梵语“विश्व”(此生此世);“vyomanaut”,源自梵语“व्योम”(天空或空间)。印度空间研究组织最终选定“vyomanaut”。

太空里程碑

世界上第一名宇航员是尤里·加加林,他在1961年4月12日乘坐东方一号(Восток-1)进入太空。 第一位女性宇航员是瓦莲京娜·捷列什科娃,她在1963年6月乘坐东方6号(Восток-6)进入太空。 在1961年5月上太空的艾伦·谢泼德则成为美国首位航天员。 王赣骏是第一位登上太空的华人,他于1985年4月29日至5月6日乘坐挑战者号太空飞机(使命代号:STS-51-B)进行了为期7天的太空飞行。 2003年10月15日杨利伟乘坐神舟五号升空成为中国首名航天员。 其他曾经进入过太空的美籍华裔包括卢杰、焦立中、张福林。 最**的宇航员是戈尔曼·季托夫,他乘坐东方2号升空时只有26岁。 最老的是约翰·格伦,他乘坐STS-95升空时已经77岁了。 在太空中逗留时间最长的是瓦列里·波利亚科夫(共438天)。 到2003年,个人上太空次数最多的为7次,该项纪录由杰里·L·罗斯和张福林两人保持。 宇航员离地球最远的距离是401,056公里,发生在阿波罗13号紧急事件中。 首个自制太空船升空的航天员是迈克·梅尔维尔,乘坐的是宇宙飞船一号(SpaceShipOne Flight 15P)。这与各式各样的百万富翁太空游客形成对比,那些太空游客只是作为公开提供资金的飞行乘客或少数人员(通常由俄罗斯提供飞到国际空间站的服务)。 在美国,被选为候选航天员将获得银质奖章。他们进入太空后,将收到金质宇航员奖章。美国空军也授予飞越海拔80公里的飞行员宇航员奖章。

国际宇航员

直到20世纪70年代末,只有美国和苏联有现役的宇航员。 1976年苏联开始实行国际宇航员计划,从其他社会主义国家选出6名宇航员组成第一组。第二组于1978年开始训练。 1978年,欧洲空间局选出4名宇航员进行训练,以执行在航天飞机上的首个太空实验室任务。法国在1980年开始训练自己的宇航员,接着是德国于1982年,加拿大于1983年,日本和意大利分别于1985年和1988年。更多的国际运载专家被选为航天飞机航天员,之后俄罗斯的联盟任务也有国际专家的参与。 1998年欧洲空间局组成单一的宇航员组织,以取代此前法国、德国和意大利的国家宇航员组织。

女性宇航员

据不完全统计,截至2013年7月,全世界已经有57名女航天员上天,其中美国46名,俄罗斯3名,中国2名 人类历史上第一位进入太空的女性宇航员是瓦莲京娜·捷列什科娃,瓦莲京娜·捷列什科娃于1963年6月16日单独乘坐东方六号宇宙飞船进入太空。

宇航员的组成

苏联、美国和中国的首位宇航员均来自喷射战斗机的飞行员,通常是有军衔的试飞员。军事宇航员将被授予特别资格奖章,完成宇航员训练和参与太空飞行的军事宇航员则授予宇航员奖章。

太空人遇难

到目前为止共有18名宇航员在航天任务中丧生,在地面训练中意外丧生的至少也有10人。

参阅

宇航员列表

各国宇航员首次上天时间表

阿波罗宇航员列表

法法词典

spationaute nom commun - masculin ou féminin ( spationautes )

  • 1. astronautique membre du personnel qui navigue à bord d'un engin spatial Synonyme: cosmonaute Synonyme: astronaute

    un spationaute qui pose le pied sur la Lune

相关推荐

biais biais, eadj. 斜的, 歪的[仅用于建筑]n. m. 1. 斜, 倾斜, 歪斜; 2. <转>迂回的方法, 转弯抹角的办法, 花招, 借口, 遁词; 3. <转>方面, 角度; 斜向4. 斜裁的布条5.【统计学】,性en/ de biaisloc.adv1. 斜向地;歪斜地2. <转>迂回地,转弯抹角地,间接地par le biais de loc.prép.…;用…的(间接)办法常见用法

malodorant a. (m) 恶臭的, 难闻的

tribun n.m.1. (古罗马的)军官;行政长官 2. 平民演说;辩护士;民权保卫者3. 【史】(法拿破仑时期的)法案评委员会委员

immigrant immigrant, ea. 入境移居的n. 入境移

milliardaire a. 拥有十亿资财; 巨富, 豪富n. 亿万巨富, 大富豪

ciboule n. f 葱

incertain incertain, ea.1. 知, 可靠;未 2. 分明, 清晰;朦 3. (在未来)变化, 无法肯 4. 犹豫决 — n.m.【财政金融】(外汇)直接标价常见用法

automate n. m.木偶, 玩具, 木头, 惟命是从者; gestes d'automate 机械作 机, 装置, 机器, 售货售票机

apprivoiser 驯服

quitter v. t. 1. [古]免(债务); 让给2. 弃约; 放弃, 脱离; 中断, 丢下: 3. 离开, 走出:4. 放开, 放松: 5. 脱掉, 去(帽等): se quitter v. pr. 分离, 分别常见用法