Un enfant est un être humain, mâle ou femelle, dans sa période de développement située entre la naissance et l'adolescence.
L'enfance est étudié spécifiquement dans des disciplines comme la pédiatrie, la psychologie du développement, ou encore l'éducation, chacune distinguant à la fois dans le développement des enfants des paliers d'acquisition, et des spécificités relativement aux adultes.1
L'enfance est une phase de développement et d'apprentissage nécessitant la bienveillance. Ici deux sœurs marchent à travers une prairie, l'une, plus grande, guidant probablement l'autre.
En français on distingue successivement la petite enfance ainsi que les stades de la petite enfance (qui inclut souvent les états nouveau-né et nourrisson), l'enfance et l'adolescence. Éventuellement précédée de la pré-adolescence et suivie de l'« adulescence », l'adolescence est incluse dans l'enfance juridique (mineur), mais pas l'enfance biologique qui finit à la puberté avec la capacité de se reproduire. Globalement la sortie de l'enfance sans ambiguïté est le stade adulte, qu'on rattache chez l'humain à la stabilité biologique postérieure à la forte évolution qui caractérise l'adolescence.
Données de bases
Le mot, définitions et étymologie
Le mot enfant peut être une désignation relative à la filiation, généalogique (voilà ses enfants) ou symbolique (enfant du pays) ; le mot figure aussi par extension un état moral opposable à l'état parent, et préliminaire à l'état adulte.
Étymologiquement le mot enfant vient du latin infans (in, privatif, et fari, parler) et signifiait, chez les Romains, « celui qui ne parle pas ». Les concepts d'enfance et les valeurs y étant afférentes ont beaucoup évolué de l'Antiquité à nos jours, selon les civilisations, les classes sociales et les contextes et la personnalité des parents. Au XX siècle le mot infant a été réintroduit par Jacques Lacan pour désigner « l'enfance d'avant la parole » ; les deux notions existent donc maintenant bien distinctement.
Santé
La santé des enfants est étudiée de façon spécifique, objet d'une discipline médicale particulière, elle est aussi étudiée en géopolitique en terme statistique où on dénombre la mortalité infantile pour déduire des corrélations avec d'autres facteurs et éventuellement les corriger. Ainsi, la réduction du taux de mortalité infantile fait partie des Objectifs du millénaire pour le développement de l'Organisation des Nations unies.
Éducation
L'éducation scolaire est un droit des enfants, qu'elle se fasse en classe (comme ici au Rwanda), ou à distance.
L'enfance étant nécessairement une période d'apprentissage, l'éducation (étymologiquement l'action de « guider hors de ») est souvent un sujet central quand il est question d'enfance. L'école est ainsi rendue obligatoire dans la plupart des pays du monde mais l'éducation touche d'autre domaines spécifiques comme celui de la littérature d'enfance et de jeunesse.
Droit
Pour la loi, une personne qui n'est pas adulte est appelée mineur. Dans beaucoup de pays, cette limite est fixée à 18 ans, comme en France où la loi offre une protection accrue et où un « juge des enfants » est chargé de la protection des mineurs et des jeunes majeurs jusqu'à 21 ans.
S'il existe une distinction vis-à-vis de la loi, faisant notamment que la responsabilité des enfants ne peut souvent pas être mise en cause de la même manière que celle des adultes, il existe aussi une Déclaration des droits de l'enfant émise par l'Organisation des Nations unies, et qui à l'instar de la déclaration universelle des droits de l'homme proclame des principes élémentaires et universels que les sociétés doivent viser à respecter.
1 - L’enfant doit jouir de tous les droits énoncés dans la présente Déclaration. 2 - L’enfant doit bénéficier d’une protection (...) afin d’être en mesure de se développer d’une façon saine et normale (...) 3 - L’enfant a droit, dès sa naissance, à un nom et à une nationalité. 4 - L’enfant doit bénéficier de la sécurité sociale, il doit pouvoir grandir et se développer d’une façon saine (...) 5 - L’enfant (...) doit recevoir le traitement, l’éducation et les soins spéciaux que nécessite son état ou sa situation. 6 - L’enfant (...) doit, autant que possible, grandir (...) dans une atmosphère d’affection et de sécurité morale et matérielle (...) 7 - L’enfant a droit à une éducation qui doit être gratuite et obligatoire (...) 8 - L’enfant doit, en toutes circonstances, être parmi les premiers à recevoir protection et secours. 9 - L’enfant doit être protégé contre toute forme de négligence, de cruauté et d’exploitation (...) 10 - L’enfant doit être protégé contre les pratiques qui peuvent pousser à la discrimination (...) Extraits des principes élémentaires de la déclarations des droits de l'enfant proclamée par l’ONU le 20 novembre 1959 Cette déclaration ("d'intention") est enrichie par l'adoption le 20 novembre 1989, par l'ensemble des pays membres de l'ONU, de la CIDE (Convention Internationale des Droits de l'Enfant). Chaque État l'ayant ratifiée s'engage à appliquer cette convention. L'Unicef est le Fonds des Nations unies chargé de veiller à son application et de défendre les Droits des enfants partout dans le monde. Le non-respect de l'enfant La loi impose le respect de l'enfant, dans le cas contraire on qualifie de maltraitance sur mineur les mauvais traitements envers toute personne de moins de 18 ans « entraînant un préjudice réel ou potentiel pour la santé de l’enfant, sa survie, son développement ou sa dignité ». L'Organisation mondiale de la santé (OMS) inclut dans ces mauvais traitements toute violence ou négligence, physique ou affective, notamment les sévices sexuels et l'exploitation commerciale. Travail des enfants Jeune enfant travaillant seule. Photographiée à Aït-Ben-Haddou, au Maroc, le 17 mai 2008. Le travail des enfants est défini au niveau international par l’Organisation internationale du travail (OIT) en comparant l’âge à la pénibilité de la tâche, distinguant le travail « acceptable » (léger, s’intégrant dans l’éducation de l’enfant et dans la vie familiale, permettant la scolarisation) et le travail « inacceptable » (trop longtemps, trop jeune, trop dangereux, etc.). C'est à cette deuxième catégorie que renvoie la notion de « travail des enfants », estimé en 2002 à plus de 210 millions d’enfants de 5 à 14 ans et à 140 millions d'adolescents de 15 à 17 ans, et globalement plus de 8 millions dans une des « pires formes de travail des enfants » (enfants soldats, prostitution, pornographie, esclavage moderne, trafic d'enfants...).
Développement
La fécondation marque l'origine de l'unité biologique de l'individu en devenir. En génétique c'est le fait que cette cellule, appelé alors « œuf fécondé », devient zygote (elle possède deux exemplaires de chaque chromosome).
On parle ensuite d'embryon à partir du moment où le système nerveux central commence à se mettre en place, c’est le stade de la neurulation. Physiquement c'est le début de la différenciation de la tête, des doigts, des orteils, etc.
Enfin, et jusqu'à la naissance il est question de fœtus quand les organes sont distincts et commencent à fonctionner, ce qui correspond environ 8 semaines après la fécondation soit dix semaines d'aménorrhée.
Le niveau sensori-moteur est le premier qui organise des réactions à partir de réflexes innés (premiers mois) jusqu'à l’expérimentation pour déduire des réactions de cause a effet. Il s'agit d'une forme d'intelligence pratique dont le dernier stade est celui de la représentation symbolique, notamment par les mots (18-24 mois).
Le stade suivant, dit de l'intelligence préopératoire (de 2 à 6 ans), débute entre autres avec la faculté d'abstraction, la capacité à se représenter un objet sans que celui-ci soit présent, et l'animisme le fait de donner à un objet des caractéristiques humaines. La pensée intuitive suit, avec la capacité à se représenter les objets comme extérieurs à soi-même.
La pensée opératoire (de 6 à 10 ans) concerne le traitement et la capacité à faire des séries, des traitements, des conversions, des classifications, etc.
Enfin le stades des opérations formelles (10-11 ans) est l’extension de ces capacités à un traitement à ce qui est abstrait, la réflexion sans support concert, de façon dé-contextualisée, et la capacité d'essayer en pensée le résultat dans le monde réel.
Singularités physiologiques de l'enfant
des muqueuses pulmonaires plus fines et fragiles, mais plus souples, avec des sécrétions souvent abondantes de mucus, une meilleure activité mucociliaire, une toux plus efficace et l'éternuement plus facile ou moins contrôlé que chez l'adulte ;
une capacité et une fréquence d'inhalation proportionnellement bien plus importante chez le jeune enfant (rapportée au poids ou au volume corporels) ;
un taux respiratoire (par rapport au poids corporel) plus important ; 3 fois plus que chez l'adulte pour des enfants de 6 mois à 4 ans ; 2 fois plus que chez l'adulte chez l'enfant de 5 ans à 11 ans.
3 fois plus que chez l'adulte pour des enfants de 6 mois à 4 ans ;
2 fois plus que chez l'adulte chez l'enfant de 5 ans à 11 ans.
Les mécanismes de contrôle de l'homéostasie ; tant au niveau de la barrière cutanée, que de la barrière gastro-intestinale, de l’excrétion biliaire, que de la barrière hémato-encéphalique (très perméable à de nombreux toxiques avant 3 à 6 mois) ne se mettent que progressivement en place. La peau et les muqueuses de l'enfant sont moins épaisses et plus perméables aux produits qu'on y applique. En outre, la surface corporelle par rapport au poids est beaucoup plus grande que chez l'adulte. Ces deux phénomènes contribuent à une vulnérabilité exacerbée de l'enfant (d'autant plus qu'il est plus jeune) aux effets toxiques de certaines substances (plomb, mercure, pesticides par exemple) ;
Les mécanismes rénaux de détoxication du bébé n'atteindront un niveau « normal » de performance qu'à l'âge de 3 à 6 mois (Strolin Benedetti et Baltes, 2003). À la naissance, le taux de filtration glomérulaire n'est que de 30 % de ce qu'il serait chez l'adulte. - De plus, après la perte des apports ombilicaux, le flux sanguin rénal est amoindri, et ce, jusqu'à l’âge de 5 mois environ. - La sécrétion tubulaire est quant à elle diminuée (jusqu’à l’âge de 6 ans pour certaines sécrétions). Jusqu'à l'âge de 2 mois, la demi-vie des produits normalement éliminée dans l'urine par les reins est allongée (élimination jusqu’à 3 fois plus lente que chez l'adulte). Une vitesse d'élimination comparable à celle de l'adulte est acquise entre 2 et 6 mois après la naissance avec même une augmentation des performances du rein entre 6 mois et 2 ans. Puis à partir de 2 ans, la vitesse d’élimination est la même que pour le rein d'un adulte ;
la détoxication par le foie (l'autre organe majeur de détoxication) n'est pas mûre non plus à la naissance. Certaines enzymes produites par le foie ne le seront normalement qu'à partir de l'âge de 2 ans (Si la maturation du CYP2D6 se fait dans les premières heures suivant la naissance, l'enzyme CYP3A4 n'est acquis qu'après quelques dizaines d'heures et le CYP1A2 que dans les premiers mois) ; Le CYP2E1 détruit et métabolise certaines molécules hydrophobes (dont COV et certains médicaments) toxiques dans le foie, mais le foie du fœtus peut ne pas en contenir, et celui du nouveau-né n'en contient que 14 % et celui d'un bébé d'un an n'en contient que 50 %. Certaines transférases ne sont produites qu'après quelques jours après la naissance. Cette immaturité du système de détoxication fait que certains toxiques xénobiotiques ont une durée de demi-vie plus longue chez le nouveau-né que chez l'adulte, alors que le bébé peut y être par ailleurs plus sensible. Ceci est encore plus vrai chez le fœtus (ceci est également du à l'immaturité du rein).
La capacité du nouveau-né à métaboliser (et donc à éliminer certains toxiques ou médicaments) est amoindrie par manque d'enzymes hépatiques, et aussi car l'organisme du nouveau-né doit s'adapter à la perte des apports (dont d'oxygène) qu'il recevait du cordon ombilical. En particulier son foie est privé d'une partie du flux sanguin hépatique, le temps que le flux de la veine porte se forme et que le canal d'Arantius se ferme, la première semaine de vie.
Le volume relatif des organes varie fortement avec l'âge. La tête est proportionnellement bien plus grosse chez le nourrisson, et le cerveau constitue 10,8 % du poids d'un nouveau-né alors qu’il ne représentera que 2 % du poids de l'adulte. le foie du nouveau-né représente 37 g/kg de poids corporel, contre 25 g/kg) ;
Bien que l'hématocrite soit plus élevé à la naissance, le taux de protéines plasmatiques augmentera de la naissance à l'âge de 12 mois (où il est alors comparable à celui de l'adulte), et les hématies, lipides sanguins sont moindres chez le nouveau-né.
Le métabolisme de l'enfant est très différent de celui de l'adulte. Par exemple, par unité de poids, un nourrisson absorbe beaucoup plus de plomb (confondu avec le calcium par l'organisme en formation), d'iode radioactif (d'où les cancers de la thyroïde surreprésentés et particulièrement graves en Bélarus et Ukraine chez les enfants après la catastrophe de Tchernobyl). D'autres radionucléides ou toxiques métalliques ou organiques sont absorbés plus rapidement et en plus grande quantité par l'enfant que par l'adulte (manganèse par exemple) ;
Les perturbateurs endocriniens féminisants peuvent avoir des effets comparativement bien plus importants et graves quand c'est le nourrisson mâle ou l'adolescent au moment de la puberté qui y sont exposés, car à ces deux moments, les testicules doivent être actifs et doivent produire la testostérone qui sera responsable de la poursuite d'une différentiation sexuelle normale ;
Le mécanisme de la reproduction ; si physiquement, le développement et la croissance de l'enfant restent plus ou moins continus, mais ne concernent que peu les organes génitaux respectifs qui ne sont pas encore matures, ni les éléments physiologiques de l'Identité sexuelle. Autrement dit, garçons et filles ont une croissance et un développement à peu près comparables, pour ce qui est de la silhouette, la taille, la musculature, etc. La distinction de développement se produira surtout à la puberté, période de transition de cet état d'enfant à l'état adulte, marqué par l'activation du système hormonal associé à la reproduction (principalement la testostérone pour les hommes, l'œstrogène et la progestérone pour les femmes). La sécrétion de ces hormones va engendrer un pic de croissance et permettre notamment la maturation de l'appareil reproducteur, mais aussi, le développement du système pileux, un changement de timbre vocal, etc. ;
L'enfant porte volontiers les doigts et les objets à la bouche, risquant plus de s'intoxiquer (en mangeant de la terre polluée, des champignons, végétaux toxiques, écailles de peinture au plomb (comportement de PICA), etc). En été le risque de contamination transcutanée est également augmenté ;
L'allaitement est une voie de contamination (pour le plomb par exemple, ou pour certains toxiques que la mère aurait inhalés)
Le rapport eau/graisse varie beaucoup de la naissance à l'âge adulte puis à la vieillesse ; avant 6 mois, le bébé contient plus d'eau et moins de graisses. Son taux de graisse augmente ensuite pendant six mois puis diminue jusqu’à la puberté (sauf obésité ou surpoids). Pour cette raison, la distribution et toxicocinétique de molécules lipophiles ou hydrophiles varie considérablement selon l'âge ;
La toxicocinétique dépend aussi du taux de perfusion des organes. Or, elle varie fortement selon l’âge et le besoin de chaque organe. Par exemple ; le cerveau non seulement est proportionnellement plus gros chez le nouveau-né, mais il a des besoins accrus entre 3 et 6 ans, ce qui fait qu'il est fortement perfusé. Les toxiques passant la barrière hématoencéphalique ont plus de risque d'alors s'y retrouver qu'à l'âge adulte. La perfusion du foie est subitement diminuée dans les jours suivant la naissance (à la suite de la perte du cordon ombilical), mais elle sera plus importante (proportionnellement) chez l'enfant de 6 ans que chez l'adulte (ce qui compense une activité enzymatique encore réduite).
Risques particuliers de l'enfance
Les enfants de moins de six ans sont naturellement enclins à explorer leur environnement et à s'y confronter. Ils cherchent à saisir les objets qui sont à leur portée sans prendre conscience des dangers qu'ils représentent, malgré l'avertissement des parents, car les mises en garde parentales ont d'autant moins de portée que le moment de l'acquisition d'un savoir-faire par l'enfant est imprévisible. Ils peuvent répéter les mises en garde, les explications que leur donnent leurs parents, et affirmer les avoir comprises, sans pour autant y saisir leurs significations. Les accidents et la mort, sont pour eux, des notions abstraites. C'est d'autant plus troublant pour les enfants en bas âge que de voir les personnes qui les ont mis en garde ou d’autres personnes agir de manière inverse, c’est-à-dire utiliser des produits toxiques, utiliser la pharmacie, aller à la fenêtre et s'y pencher, aller se baigner, ou s'approcher des animaux. Dans la plupart des cas d'accident domestique, il suffit d'un moment d'inattention de la part des parents ou des personnes qui en avaient la garde pour que ces événements tragiques arrivent. La prévention la plus efficace, est d’éviter de les laisser sans surveillance, d'éloigner les enfants en bas âge des sources de danger et de mettre des obstacles à leurs curiosités. Chute - Défenestration La table à langer, la chaise haute (dans le cas où le nourrisson n’est pas sanglé ou attaché), le canapé, notamment, sont des sources de chutes pour le nourrisson, s'il se retrouve seul, même pour un court instant, le temps d’aller prendre un objet dans la même pièce. Plus tard, quand l’enfant commence à se déplacer, les escaliers représentent le principal facteur de risque entre 2 et 6 ans. Selon une étude réalisée en partie en Île-de-France, les chutes d'enfants sont généralement à ranger dans deux catégories différentes. Les enfants de moins de six ans, par défenestration (environ 250, en France par an) et l'autre catégorie, celle des enfants plus âgés, liées à des comportements à risque plus ou moins délibérés, qui occasionnent des chutes (jeux d'équilibre, imitations, défis, escapades, plus rarement suicides et qui se produiraient plus fréquemment depuis des balcons, terrasses ou toits). 60 % des victimes ont moins de six ans. Un quart des accidents concerne la tranche des 10-16 ans, en grande partie liés à la prise de risque. La dernière tranche, celle des 6-9 ans concerne 15-20 % des cas, plus sensibles aux conseils de sécurité des parents. Entre deux et quatre ans, un enfant peut grimper sans difficulté et sans peur sur une échelle jusqu'à une hauteur de 1,50 m et de pousser des objets pour ensuite grimper dessus. À quatre ans, il est capable de franchir sans marchepied une barrière d'un mètre en se hissant par la force des bras et des jambes, avec ou sans élan. À six ans, l'enfant a, rapportées à sa taille, toutes les capacités motrices d'un adulte. Dans 75 % des cas, les défenestrations arrivent dans la chambre des enfants, alors que les personnes qui en avaient la garde (parents ou autres) se trouvent dans une autre pièce. Il s’avère également que les défenestrations de jeunes enfants ont souvent un lien avec les conditions climatiques et saisonnières. Elles interviennent le plus souvent après de longues périodes de froid ou de mauvais temps, et que le réflexe naturel des parents, consiste à ouvrir la fenêtre quand arrivent les beaux jours. Intoxication Les produits de nettoyage, les médicaments, les produits de bricolage, ou des produits cosmétiques sont une source d’intoxication pour l’enfant, d’où l’importance de les mettre hors de leur portée, en hauteur et mis sous clé. À partir de deux ans, un enfant peut déjà grimper sur une échelle à 1,5 mètre. Des médicaments qui se trouveraient dans un sac à main sont aussi une source d’intoxication pour un enfant, qui chercherait quelque chose à l’intérieur. Des cas d’intoxication ont également eu lieu lorsque des produits toxiques ont été transférés dans des emballages qui contenaient à la base des produits alimentaires. Étouffement La plupart des étouffements concernent les enfants de moins de 6 ans, quand ceux-ci portent à leurs bouches des objets (pièce de monnaie, bille, bonbon, petit jouet, pile, capuchon de stylo, barrette à cheveux, sac plastique, écharpe, collier, etc.) ou des petits aliments qui traînent. Dans le lit du nourrisson, il peut y avoir un risque d’étouffement, si des objets (oreiller, couverture, couette, peluche, etc.), se trouvent dans le lit. Le nourrisson doit être couché sur le dos, jamais sur le ventre ou sur le côté, dans une turbulette avec un surpyjama. Brûlure Il faut seulement 3 secondes pour qu’un nourrisson se brûle au 3 degré avec de l’eau à 60 degrés Celsius. Une température maximale de l’eau à 37 degrés est à observer pour les nourrissons. La porte du four, les manches des casseroles et de poêles qui dépassent de la cuisinière sont aussi un facteur de risque pour l’enfant qui est tenté de s’appuyer ou de saisir le manche et de faire basculer la casserole ou le poêle. Idem pour les récipients ou assiettes chaudes qui se trouvent au bord de la table, que l’enfant pourrait saisir ou tirer sur la nappe. Les enfants sont également attirés par les bougies et le cordon du fer à repasser. Un enfant, et encore plus un nourrisson, ne devrait jamais rester exposé au soleil entre 11h00 et 17h00, sans protection adéquate, telle que chapeau et crème solaire sous peine de brûlure solaire. L’exposition dans l’enfance à de fortes doses d’ultraviolets, peut déboucher plus tard à des mélanomes à l’âge adulte. À contrario, une exposition modérée au soleil, avant 11h00 et après 17h00, peut prévenir les risques de mélanome. Il a été constaté que les mélanomes surviennent, le plus souvent, dans des régions du corps qui sont la plupart du temps couvertes par des vêtements (tronc, jambes) et qui sont exposées de manière occasionnelle, au soleil. Noyade La négligence est le premier facteur de noyade. Un nourrisson, ne doit jamais rester seul sans surveillance quand il se trouve dans l’eau, car il peut déjà se noyer dans 20 cm d’eau en très peu de temps. Assis dans l’eau, s’il bascule, il ne pourra pas se relever. Les sièges de bain et les tapis anti-glissants ne sont pas un gage de sécurité pour le nourrisson. Électrocution Les prises électriques à éclipse ou des cache-prise réduisent fortement le risque d’électrocution des enfants. Les multiprises restent néanmoins une source de danger qu’il faut mettre hors de leur portée. Tous les appareils ménagers doivent être débranchés sitôt leur utilisation terminée. Circulation automobile Les enfants doivent toujours se trouver sur un siège d'enfant, adapté à leur taille et à leur âge, et plus tard, être attachés au moyen de la ceinture de sécurité quand ils se trouvent dans une automobile. De par leur taille, les enfants peuvent être écrasés, même sur un parking, par manque de visibilité des conducteurs. Syndrome du bébé secoué Secouer un nourrisson, et lui faire subir un va-et-vient de la tête, parce qu’il pleure ou pour d’autres raisons, peuvent déclencher un hématome sous-dural et mener à sa mort ou lui infliger des séquelles neurologiques graves, voire permanentes. Tabac Bien que cela ne soit pas considéré comme un accident, fumer du tabac pendant la grossesse et le tabagisme passif à proximité d’un enfant, présente un fort risque pour sa santé et son développement.
Dénominations populaires
bambin
chiard
croet (dauphinois)
drôle (occitan)
fiston
flot (Canada)
gamin (Paris et Centre de la France)
gone (Lyon et franco-provençal)
gosse
jong ou tiot (picard)
ket (belge - bruxellois)
kid (américain)
loupiot
marmot, marmaille
minot (occitan de Marseille)
mouflet
moutard
môme
p'tit (Canada)
pitchoun (sud de la France)
petiot
rejeton
ti-cul (Canada)
timoun (créole guadeloupéen)
timanmay ou tianmay (créole martiniquais)