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词典释义:
arthrose
时间: 2023-09-10 18:45:36
[artroz]

n. f. (非炎症性)关节病常见用法

词典释义
n. f.
(非炎症性)关节病

常见用法
souffrir d'arthrose患关节病

当代法汉科技词典
n. f. 【医学】关节病[指非炎症性关节疾病]

arthrose f. 关节病

短语搭配

souffrir d'arthrose患关节病

原声例句

Frotter à genoux avec de l'eau chaude ou de l'eau de javel détruit les mains et provoque toutes sortes de mots arthrite, arthrose, déformation de la colonne vertébrale, maux de dos et bursite du genou.

跪着用热水或漂白剂擦地会毁了双手,还会导致各种疾病,关节炎、骨关节炎、脊柱变形、背痛和膝关节滑囊炎。

[德法文化大不同]

Faux. Avec tout ce qui est arthrose et problématique de la main, elle cherche à s'équiper très léger.

错了,由于有人关节炎或是手部其他问题,它被制作成很轻的物体。

[Food Story]

Alors bien entendu, il existe quantité de blogs privés : vous, moi, n’importe qui peut construire un blog, pour dire ce qu’il pense du réchauffement de la planète, de l’âge qui vient, des précautions à prendre contre l’arthrose, etc.

所以当然,有很多私人博客:你,我,任何人都可以建立一个博客,说出他们对全球变暖的看法,即将到来的年龄,对骨关节炎采取的预防措施等。

[Les mots de l'actualité - 2014年合集]

Ah non, je fais de l'arthrose, ça m'a flingué les doigts !

哦不,我有骨关节炎,它闻了我的手指!

[Palmashow]

例句库

La Société a été fondée en 2000, principalement engagés dans l'arthrose des services à des clients sur la base du principe de service à c ur, tous les gens pragmatiques.

本公司成立于2000年,主要从事OA服务这方面,本着为客户心贴心服务的原则,一切以人为主。

Je suis le principal produit - Wang Osteoking os, est un traitement de l'ostéonécrose de la tête fémorale, maladie discale lombaire, l'arthrose, une fracture d'effet significatif.

我公司的主打产品——骨王Osteoking,是一种治疗股骨头坏死、腰椎间盘突出症、骨关节炎、骨折有独特显著疗效的产品。

Consommer de la farine de millet brun permet de soigner l'arthrose.

食用棕色小米面粉有利于治疗骨关节炎。

Ces mesures s'appuient sur les initiatives gouvernementales actuelles qui concernent des domaines tels que la santé de la procréation et l'hygiène sexuelle, l'arthrose et la toxicomanie.

这有赖于政府采取行动,着手处理性健康和生殖健康、关节炎和非法使用毒品等方面的问题。

Les femmes se voient atteintes plus tôt et plus souvent que les hommes de maladies invalidantes (encore que moins mortelles) comme l'arthrose, l'ostéoporose, l'hypertension et le diabète; les hommes, comme on l'a vu plus haut, souffrent plus fréquemment de pathologies chroniques mortelles, comme les tumeurs malignes et les maladies cardiovasculaires.

妇女比男性更早更经常受丧失劳动力疾病(即使不是致命的疾病)的折磨,像关节炎、骨质疏松症、动脉高血压和糖尿病等;而男性,如上所述,更容易得致命的慢性病,如恶性肿瘤和心血管疾病。

法语百科

Arthrose Classification et ressources externes Arthrose majeure du genou CIM-10 M15-M19, M47 CIM-9 715 OMIM 165720 DiseasesDB 9313 MedlinePlus 000423 eMedicine med/1682 orthoped/427pmr/93radio/492 MeSH D010003 Mise en garde médicale

L'arthrose est une maladie qui touche les articulations, on l'appelle aussi arthropathie chronique dégénérative .

Elle est caractérisée par la douleur, mécanique et diurne et la difficulté à effectuer des mouvements articulaires.

Au niveau de l'articulation, la surface du cartilage se fissure, s'effrite et finit par disparaître. Ensuite, des excroissances osseuses se forment et nuisent aux mouvements.

L'arthrose traduit une dégénérescence du cartilage des articulations sans infection ni inflammation particulière. Cette dégénérescence conduit à une destruction plus ou moins rapide du cartilage qui enrobe l'extrémité des os. Anatomiquement, cette destruction s'accompagne d'une prolifération osseuse sous le cartilage.

C'est la maladie articulaire la plus fréquente et elle survient de plus en plus tôt dans la vie (peut-être en partie à cause d'une augmentation du poids moyen). Les premiers symptômes apparaissent généralement à partir de 40-50 ans, mais la maladie commence souvent bien plus tôt.

On parle de pseudoarthrose pour désigner les phénomènes d'apparition d'une fausse articulation entre les fragments osseux d'une fracture non consolidée, généralement sur les os longs (fémur, tibia, fibula, radius, ulna, humérus). Elle est traitée par reprise chirurgicale de la fracture. Elle peut être congénitale, et son origine peut aussi être septique (par exemple, due à Serratia plymuthica).

Mécanismes

Arthrose au niveau des mains avec « nodosités d'Heberden (de) »

Le cartilage articulaire n'est pas un tissu inerte : il est le siège d'une intense activité où la production de chondrocytes (cellules du cartilage) s'oppose, au début du moins, à la destruction de ces mêmes cellules. Lorsque les phénomènes de destruction l'emportent sur la régénérescence cartilagineuse, l'épaisseur du cartilage diminue et l'articulation s'altère définitivement.

Cette intense activité de production de nouvelles cellules se manifeste, à la marge de l'articulation, par la production nouvelle d'excroissances osseuses : les ostéophytes ou ostéophytose.

Au cours de la destruction cartilagineuse, de petits morceaux de cartilage peuvent se détacher et « flotter » dans la poche articulaire : ils y déclenchent alors des poussées inflammatoires mécaniques qui se traduisent par une hypersécrétion de liquide et par un gonflement de l'articulation.

L'arthrose se caractérise par trois lésions anatomiques :

l'atteinte du cartilage articulaire qui se fissure et se creuse d'ulcérations appelées en médecine géodes (trous dans le cartilage) pouvant laisser l'os à nu ;

l'atteinte de l'os lui-même qui se décalcifie par endroits (ostéoporose) et se condense en d'autres, notamment dans la partie près de l'articulation au niveau des zones de pression (ce sont les zones épiphysaires) : c'est l'ostéosclérose souschondrale ;

la formation sur les bords de l'articulation de petites excroissances osseuses : les ostéophytes (parfois dénommés becs de perroquet en raison de leur forme radiologique).

Ces lésions peuvent s'accompagner d'une synovite, qui correspond à l'inflammation de l'enveloppe de l'articulation.

Épidémiologie

L'arthrose (plus particulièrement la gonarthrose) a des causes et/ou des facteurs aggravants à la fois génétiques et environnementaux (obésité notamment), elle peut être dans une certaine mesure prévenue par l'exercice physique et l'évitement de la surcharge pondérale.

Pour des raisons encore mal comprises, les médecins observent depuis quelques décennies « un véritable rajeunissement de l'arthrose. Ceci est très inquiétant car la durée de vie des prothèses n'a pas augmenté. De plus, dans cette pathologie, on ne dispose pas encore de traitements susceptibles de ralentir le processus arthrosique (...) D’après les estimations de certains spécialistes, 5% des 35 à 54 ans présentent des signes radiographiques d'arthrose ».

Causes et facteurs de risque

Ils sont encore mal compris, mais deux grands types de causes semblent en cause ; physiques et hormono-métaboliques.

Causes physiques (mécaniques)

De petits traumatismes répétés ou un surpoids chronique peuvent contribuer à une fissuration de la surface vers la profondeur du tissu cartilagineux. Cette fissuration est initiée par des phénomènes mécaniques (cas de la hanche et du genou), mais elle est également favorisée ou entretenue par des altérations biochimiques de la structure du cartilage.

Schématiquement, on peut considérer que ce type d'arthrose résulte d'abord :

de contraintes physiques anormales sur un cartilage normal (on n'en est cependant pas certain) ;

de contraintes physiques normales sur un cartilage anormal ;

de la conjonction des deux situations précédentes.

Causes métaboliques ?

L'obésité (ou le simple surpoids) devrait logiquement favoriser le risque d'apparition de l'arthrose des hanches et des genoux mais des éléments contradictoires existent concernant les relations de cause à effet :

L'arthrose des genoux semble prédisposer à une arthrose des mains. ;

l'articulation de la cheville, pourtant elle aussi soumise à rude épreuve, n'est presque jamais altérée chez les obèses

les obèses développent souvent une arthrose des doigts de la main dont les articulations ne sont pourtant pas chez eux les plus sollicitées ; Les adipokines pourraient être en cause.

On commence pour ces raisons à parler d'arthroses métaboliques (« englobant le lien avec ľobésité mais également ľassociation de ľarthrose avec les autres composantes du syndrome métabolique (hypertension artérielle, diabète ou insulino-résistance et dyslipidémie) ».

Causes hormonales

Le fait qu'à partir de l'âge de 50 ans, l'incidence de l'arthrose augmente fortement chez les femmes, bien plus que chez les hommes suggère un lien avec les changements de certains taux hormones féminines lors de la ménopause. Une étude ayant porté sur 606 femmes (sur un panel de 1 003 femmes de 45 à ** ans en traitement hormonal de substitution) a montré que beaucoup des patientes en cours d'hormonothérapie de substitution ont vu après douze mois une amélioration relative (par rapport aux patientes non traitées) de leur arthrose radiologique du genou, ce qui suggère un effet protecteur de cette hormonothérapie, mais cet effet était plus faible pour les articulations de la main, et il n'est pas durable (Il cesse avec la fin du traitement). Le mécanisme de la protection est encore incompris, mais pourrait avoir des implications en termes d'étiopathogenèse (c'est-à-dire de compréhension du mécanisme de la maladie). Selon une étude (review) de 2009, les preuves d'un effet protecteur significatif sont limitées ou à consolider, sauf pour la coxarthrose, mais les auteurs précisent que la diversité des hormones utilisées pour ces traitements rendent les analyses statistiques difficiles. Il a aussi été constaté que le traitement hormonal de substitution à long terme augmente l'épaisseur de cartilage du genou.

Principaux facteurs de risque

Sont suspectés des facteurs :

généraux : âge, surpoids, ménopause, autres rhumatismes (chondrocalcinose, hyperostose de Forestier…) ;

génétiques : la notion d'arthrose familiale est bien démontrée pour les arthroses du genou, de la hanche et de la main. On parle alors de défauts ou de « vices architecturaux congénitaux » : par exemple, le genu varum qui touche plus fréquemment les hommes (les jambes prennent la forme de parenthèses) et le genu valgum chez les femmes (c'est la déformation inverse des jambes). Certaines mutations sont associés avec un risque plus important de survenue d'arthrose. Elles concernent le gène GDF5 (growth/differentiation factor 5), le gène MCF2L (guanine nucleotide exchange factor DBS), un locus sur le chromosome 7q22. D'autres mutations ont été identifiées mais semblent être faiblement impliquées ;

locaux : traumatismes importants ou faibles à répétition (travaux pénibles, sports violents, lésion du ménisque… notamment pour les footballeurs c'est l'arthrose du pied) ; anomalie de position de l'articulation (scoliose, malformation de la hanche, …) ; Le dépistage des anomalies congénitales articulaires , suivi d'une correction dès l'enfance, est d'une importance capitale pour éviter l'apparition d'une arthrose douloureuse à l'âge adulte. autres maladies osseuses ou articulaires localisées (séquelles d'arthrite, séquelles de fractures, maladie de Paget…).

traumatismes importants ou faibles à répétition (travaux pénibles, sports violents, lésion du ménisque… notamment pour les footballeurs c'est l'arthrose du pied) ;

anomalie de position de l'articulation (scoliose, malformation de la hanche, …) ; Le dépistage des anomalies congénitales articulaires , suivi d'une correction dès l'enfance, est d'une importance capitale pour éviter l'apparition d'une arthrose douloureuse à l'âge adulte.

autres maladies osseuses ou articulaires localisées (séquelles d'arthrite, séquelles de fractures, maladie de Paget…).

Les causes de l'arthrose sont en partie mal comprises, mais le caractère génétique de l'affection semble prédominant. Il existe des familles d'arthrosiques et parmi les professionnels (Cf. travaux de force, ou microtraumatismes articulaires répétés) et certains sportifs sont plus exposées à l'arthrose que d’autres, tous ne feront pas d'arthrose (en partie en fonction de leur prédisposition génétique). Les femmes en sont plus souvent victimes que les hommes (phénomène qui pourrait aussi être lié au système hormonal).

Signes de la maladie

Les signes de la maladie arthrosique varient selon l'articulation concernée. Cependant, dans tous les cas, le motif principal de consultation est la douleur associée à une gêne fonctionnelle.

La douleur est, en principe, dite de type « mécanique » car elle présente les caractéristiques suivantes :

elle est déclenchée et aggravée par le mouvement ;

elle cesse ou s'atténue plus ou moins complètement lorsque l'articulation est au repos ;

elle est moins importante le matin, puis elle augmente dans la journée et elle est maximale le soir ;

elle gêne traditionnellement l'endormissement, mais peut également entraîner des réveils nocturnes (environ 50 % des patients arthrosiques sont réveillés la nuit par leur douleur) ;

elle réapparaît chaque fois que l'articulation concernée est soumise à un effort : la marche pour l'arthrose de hanche, monter un escalier pour le genou, lever le bras pour l'épaule…

La gêne fonctionnelle correspond à une limitation de la mobilité de l'articulation touchée par l'arthrose. Elle est variable selon l'activité du patient. Ainsi, un joueur de golf sera beaucoup plus gêné par une arthrose du genou qu'un sujet ne pratiquant pas de sport. De même qu'un pianiste sera très handicapé par une arthrose des doigts, même légère.

Les articulations arthrosiques ne sont, en principe, ni rouges, ni chaudes. Elles peuvent être gonflées lorsque s'installe un épanchement liquidien (épanchement de synovie), ce qui est particulièrement fréquent au niveau des genoux.

À la longue, les excroissances osseuses ostéophytes provoquent des déformations des articulations, surtout visibles au niveau des mains et des genoux.

L'état général du patient est toujours bon. Il n'y a ni fièvre ni amaigrissement.

Les lésions arthrosiques sont irréversibles et aboutissent, outre les déformations, à un raidissement articulaire pouvant évoluer vers une impotence partielle.

Consultation

Interrogatoire

C'est le temps principal de l'examen du malade. Lui seul est capable de définir les caractéristiques de la douleur ressentie et son « classement » en tant que douleur arthrosique mécanique ou non.

Examen physique

Il consiste en l'examen des articulations douloureuses. Il recherche :

l'existence d'une douleur provoquée à la palpation ;

les déformations articulaires ;

l'amplitude des mouvements restant possibles ;

la présence d'un épanchement liquidien (genoux).

Questionnaires d'auto-évaluation

Deux types de questionnaires types sont parfois utilisés pour apprécier l'importance de la douleur et du handicap :

les EVA : l'utilisation d'une échelle visuelle analogique (EVA) permet au patient lui-même de chiffrer l'importance de sa douleur et de son handicap. Renouvelée tous les trois ou six mois, l'analyse de ces EVA permet de chiffrer l'amélioration obtenue par le traitement ou, au contraire, de constater l'aggravation de la symptomatologie ;

les indices fonctionnels : il s'agit de questionnaires spécifiques pour le genou et la hanche (indice de Lequesne) et pour la main (indice de Dreisser). En ce qui concerne l'indice de Lequesne, il peut faciliter la prise de décision chirurgicale, mais évaluer également l'efficacité ou l'échec du traitement proposé.

Examens et analyses complémentaires

Prises de sang

L'arthrose ne perturbe pas les résultats biologiques. Vitesse de sédimentation, protéines de l'inflammation (CRP) sont normales. À la différence des arthrites, il n'y a pas de syndrome inflammatoire.

Il n'existe aucun marqueur biologique de l'arthrose. Son diagnostic ne peut être que clinique et radiologique.

Radiologie

La radiographie standard, sans préparation, est suffisante au diagnostic de la maladie arthrosique.

Quatre signes radiologiques sont caractéristiques :

le pincement de l'articulation par destruction du cartilage (diminution de l'épaisseur du cartilage) ;

une condensation osseuse sous le cartilage ;

la présence d'excroissances osseuses ou ostéophytes ;

la présence de géodes (trous à l'emporte-pièce) dans l'os autour de l'articulation.

Il n'y a pas de parallélisme entre l'importance des signes radiographiques et les symptômes ressentis : une arthrose importante sur la radiographie peut rester asymptomatique. Inversement, une arthrose très douloureuse peut ne présenter que de modestes altérations radiologiques.

Ponction articulaire

Elle n'est pratiquée que s’il existe un épanchement liquidien important, notamment au genou.

La formule du liquide recueilli est de type « mécanique » (protéines < 30 g⋅L, globules blancs < 1 000 /⋅mm, polynucléaires < 50 %).

Scintigraphie osseuse, imagerie par résonance magnétique, arthroscanner : tous ces examens sont inutiles pour poser le diagnostic d'arthrose. Ils ne sont utiles que pour des affections articulaires ou osseuses difficiles à voir sur la radiographie. Par exemple, une hanche ou un genou douloureux avec des clichés radiographiques quasi-normaux peut parfois justifier la pratique d'un ou plusieurs de ces examens.

Évolution de la maladie

Certaines arthroses sont très rapidement évolutives, alors que d'autres ne se développent que très lentement. L'évolutivité d'une arthrose se juge uniquement sur la vitesse de diminution de l'interligne articulaire à la radiographie. Aucune analyse biologique ne permet de juger de l'évolution d'une arthrose.

L'évolution de la maladie arthrosique se fait vers l'aggravation progressive et le blocage articulaire. L'apparition de la limitation des mouvements (ankylose) et des déformations constitue l'élément majeur de la surveillance.

Les lésions arthrosiques sont irréversibles et aboutissent, outre les déformations, à un raidissement articulaire pouvant évoluer vers une impotence partielle.

Ne pas confondre avec...

Les diagnostics différentiels de l'arthrose sont toutes les autres affections articulaires chroniques : polyarthrite rhumatoïde, rhumatisme psoriasique, ostéonécrose, tuberculose osseuse, etc.

Mais il faut également éliminer un certain nombre d'affections en dehors de l'articulation : tendinites, algodystrophies, etc. En général l'aspect radiologique de l'articulation et la biologie font la différence.

Traitement

L'arthrose est traitée par des antalgiques et des anti-inflammatoires. On peut aussi prescrire de la thérapie de fond.

Les mesures hygiéno-diététiques

Comme chez l'animal (chien, chat, cheval..) la perte de poids (de masse graisseuse) augmente considérablement le confort des patients, surtout pour les arthroses de la hanche et du genou. L'obésité ou le surpoids semblent être les rares facteurs modifiables de l'incidence ou de la progression de l'arthrose, car il est démontré que « plus l’obésité est précoce, plus le risque sera élevé », et que l'amaigrissement des patients arthrosiques en surpoids retarde l'évolution de la maladie et soulage la douleur, pourtant en France en 2010, moins de 50% des patients disent avoir reçu ce conseil par leur médecin.

La mise au repos de l'articulation concernée est indispensable pendant les périodes douloureuses.

L'appareillage (orthèse) permet d'éviter les déformations et de soutenir l'articulation pour prévenir la douleur. On l'utilise notamment pour la mise au repos de l'articulation dans la rhizarthrose (ex : arthrose du pouce).

Il ne faut cependant pas que ce repos soit trop prolongé, car il est ensuite d'autant plus difficile de remobiliser l'articulation en cause.

En dehors des périodes très douloureuses, la pratique d'une activité physique adaptée modérée est recommandée : pour les arthroses de la hanche, la bicyclette est préférée à la marche car elle entretient la musculature en usant moins le cartilage de la hanche qui est déchargée du poids du corps. Pour l'arthrose de la colonne lombaire, certains mouvements de gymnastique sont contre-indiqués.

Médicaments

Les médicaments les plus utilisés dans le traitement de l'arthrose sont :

les antalgiques simples : le paracétamol, bien qu'encore souvent prescrit, il serait inefficace ou peu efficace - quelle que soit la dose - pour la douleur arthritique. Il ne soulagerait qu'environ 4% des patients. C'est la conclusion d'une méta-analyse récente qui a porté sur 74 essais contrôlés randomisés comparant l’efficacité du paracétamol et des AINS versus placebo dans la gestion de la douleur arthritique, (58.556 participants, suivis en moyenne sur 12 semaines et jusqu’à un an) ;

les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) : aspirine, diclofénac, tenoxicam, etc. ; Selon une métanalyse récente, le diclofénac (150 mg par jour) et/ou l'étoricoxib (30, 60 ou 90 mg par jour) seraient les produits plus efficaces pour réduire la douleur arthritique (jusqu’à 95% à 100%) contre 20 % environ pour le paracétamol xxxx ; les AINS ont cependant des effets indésirables ;

les anti-inflammatoires stéroïdiens (corticoïdes) : surtout utilisés en infiltrations intra-articulaires. Ils sont peu utilisés pour l'arthrose banale.

des médicaments chondroprotecteurs (protecteurs du cartilage) aussi dits « anti-arthrosiques symptomatiques d’action lente » (AASAL) (glucosamine, chondroïtine, diacérhéine). Ils ne font pas « repousser » le cartilage détruit, mais ralentiraient sa dégradation. La « chondroïtine sodique » par exemple est une molécule utilisée au long cours (traitement de six mois renouvelable), qui inhibe l'élastase (enzyme participant à la dégradation du cartilage). Les effets cliniques sont possibles au bout de quelques semaines de traitement, mais inconstants. En France, leur vente a longtemps été retardée, suite à la falsification des premières études devant les faire approuver pour la vente..

acide hyaluronique, comme agent de visco-supplémentation en injections intra-articulaires de produits à base d'acide hyaluronique, par exemple dans le genou, dans le but de « lubrifier » l'articulation. Elle est considérée comme sûre si effectuée selon la méthode autorisée aux États-Unis selon une étude de 2013 mais son efficacité reste cependant modérée selon la revue Prescrire (2013) et elle n'est pas une alternative à la chirurgie dans la coxarthrose selon Conrozier & al (2013) .

La prêle, en phytothérapie : En Chine, une étude en double aveugle a testé le recours à une préparation à base de prêle, concluant à des résultats encourageants . Elle s'utilise seule, en poudre ou en combinaison prêle-cuivre.

l'Ozone (en injections intraarticulaires d'ozone). Il ouvre aussi des perspectives d'appoint intéressantes. Toutefois, hormis dans quelques pays (dont l'Allemagne et l'Italie), son efficacité thérapeutique (et sa relative innocuité) ne sont pas encore officiellement reconnues par le corps médical.

Thérapies non médicamenteuses

La physiothérapie : Elle est utile et souvent indispensable car permettant de repousser très loin la survenue de l'ankylose articulaire, et ce, par la mobilisation de l'articulation. Il est également indispensable, pour soulager l'articulation arthrosique, de renforcer les muscles avoisinants.

Médecine douce : L'arthrose compte parmi les pathologies pour lesquelles les patients font le plus appel aux médecines dites complémentaires, douces, alternatives ou naturelles, avec notamment : chiropratique, ostéopathie, kinésiologie, physiothérapie, massages, cures hydrominérales, acupuncture, électrothérapie… Le choix de l'une ou plusieurs de ces thérapies varie selon le contexte scocioculturel et ethnique Efficaces contre la douleur, elles n’ont pas démontré leur efficacité sur l’évolution de la maladie.

La chaleur : sous toutes ses formes (enveloppements chauds, bains chauds…) soulage les douleurs.

Compléments alimentaires : Des études in vitro laissent penser en 2013 que certaines vitamines ( A, C, D et E) et peut-être le cuivre peuvent aider à limiter, voire prévenir certaines douleurs. L'action du cuivre pourrait provenir son effet sur la superoxyde dismutase (enzyme inactivant les radicaux libres).

Les cures thermales sont utiles : la vie bien réglée et hygiénique que mène le curiste met ses articulations au repos, tandis que les massages et les séances de kinésithérapie tonifient sa musculature. Certaines stations thermales proposent des eaux sulfureuses, chaudes et légèrement radioactives, d'autres des eaux contenant du chlorure de sodium, d'autres enfin des boues. Les eaux sont utilisées en douche-jet, en douche-massage, en douches sous-marines, en bains très chauds, en piscine permettant la rééducation. La piscine est particulièrement favorable à la rééducation active car l'articulation est soulagée du poids du corps.

L'ergothérapie : Elle vise l'indépendance de la personne dans les activités de la vie de tous les jours, et ce, soit par une récupération des capacités perdues après l'opération, soit par la proposition d'aides techniques (siège de douche, de bain, brosse longue pour se laver les pieds, etc.).

Chirurgie

La chirurgie préventive permet de rétablir des conditions mécaniques correctes en cas d'anomalie de l'articulation : luxation congénitale de hanche, genu varum, scoliose…

La chirurgie conservatrice (ostéotomie, sections musculaires…) est parfois utile au niveau de la hanche et du genou.

Dans les cas évolués les plus invalidants, une résection articulaire, une arthrodèse (blocage définitif de l'articulation), une prothèse totale (hanche, genou, doigt) peuvent être proposées au malade.

Il est également possible de faire repousser le cartilage. Cette option est réalisée avec du derme humain par le docteur Joe de Beer en Afrique du Sud en 2006, et avec du derme de porc par le docteur Philippe Collin en France en 2011.

中文百科

骨关节炎(英语:osteoarthritis,缩写为OA)是一种以关节软骨退行性变和继发性骨质增生为特性的慢性关节疾病。多见于中老年人,女性多于男性。好发于负重较大的膝关节、髋关节、腰骶部脊柱关节(Lumbosacral joint)及第一蹠趾关节(First MIP joints)等部位,以及手部的远程指间关节(DIP joints)、近端指间关节(PIP joints)。该病亦称为骨关节病、退行性关节炎、增生行关节炎、退化性关节炎、骨性关节炎等。随着人口的老化以及肥胖比率上升,骨关节炎的盛行率将会提高。

病因

由于关节腔中缺少了粘性的滑液(关节液),导致原本应该充当骨关节中作为软垫的软骨不正常磨擦,造成破坏与退化。当软骨退化后,便无法保护骨头表面,在行走或站立时,身体重量使到退化的关节更加痛苦。由于惧怕痛苦,自然减少了运动,于是那里的肌肉也跟随萎缩,并且韧带也许变得更加松驰。

分类

原发性 指发病原因不明,患者没有创伤、感染、先天性畸形病史,无遗传性缺陷,无全身代谢及内分泌异常。多见于50岁以上的中老年人。

继发性 指由于先天性畸形,如先天性髋关节脱位;创伤,如关节内骨折;关节面后天性不平整,如骨的缺血性坏死;关节不稳定,如关节囊或韧带松弛等;关节畸形引起的关节面对合不良,如膝内翻、膝外翻等原因,在关节局部原有病变的基础上发生的骨关节炎。

治疗

乙酰氨酚:是处理疼痛的第一线用药,只有止痛效果而无抗发炎作用,但副作用较轻微。

口服或外用非类固醇消炎止痛药(NSAID):最为常用,包括:Naproxen、Salsalate、Ibuprofen、Diclofenac,能缓解痛楚减少发炎;约有30%的患者服用非类固醇消炎止痛药会产生上消化道不适症状,包括消化不良、腹胀、恶心、消化道出血、溃疡;另外,在小部分病人身上NSAID有可能会造成水肿或影响肾脏功能。临床研究结果显示,外用NSAID的效果稍差但各种副作用少得多,不过仍有刺激皮肤的可能。

关节内部注射玻尿酸(hyaluronate),这是靠它的流变特性用作粘弹性物质补充,作用是润滑关节保护关节软骨。

关节内部注射类固醇:滑液囊发炎是骨关节炎疼痛的主因,故局部注射抗发炎药物可以有效的止痛。但在临床试验中,类固醇的止痛效果虽然不错但效果持续时间只比安慰剂组多2周左右,因此顶多用在短期止痛。

预防

OA的预防包括控制体重、运动时注意保护关节,劳逸结合,防止关节过度磨损。

法法词典

arthrose nom commun - féminin ( arthroses )

  • 1. médecine : en pathologie dégénérescence chronique des cartilages articulaires qui provoque des douleurs et malformations pouvant conduire à l'invalidité

    souffrir d'une arthrose cervicale

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