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词典释义:
soudoyer
时间: 2023-09-30 03:13:16
[sudwaje]

v. t. 1. [古]供养(军队)2. 收买, 雇用, 豢养:

词典释义


v. t.
1. [古]供养(军队)
2. 收买, 雇用, 豢养:

soudoyer des espions雇用间谍
近义、反义、派生词
近义词:
acheter,  arroser,  corrompre,  payer,  stipendier,  graisser,  suborner,  graisser la patte à
联想词
persuader 说服,使信服,使相信; convaincre 说服,使信服; dissuader 劝阻,劝止,使打消……的念头,使放弃; intimider 使胆怯,使羞怯,使惊慌失措,使惶恐不安; assassiner 暗杀,谋杀; piéger 用捕兽器、陷阱等捕捉; contraindre 强制,强迫,迫使; recruter 征集,征募; abuser 滥用,过度使用; humilier 侮辱,凌辱,羞辱,使丢脸; impressionner 给人以深刻印强烈感受;
短语搭配

On le soupçonnait d'avoir soudoyé des témoins.有人怀疑他买通了证人。

soudoyer des espions雇佣间谍

soudoyer de faux témoins收买假证人

Il soudoya un spadassin pour expédier son adversaire.他雇用一名刺客去杀害对手。

原声例句

Et d'ailleurs, une dérive de sens existe puisque ce même verbe peut vouloir dire soudoyer, corrompre.

[Les mots de l'actualité]

例句库

On le soupçonnait d'avoir soudoyé des témoins.

有人怀疑他买通了证人。

Mais les brebis galeuses sont parmi les professeurs soudoyés et non parmi les étudiants chinois qui sont des êtres d'exception.

但是这些害群之马只是受贿的教授,而不是那些中国留学生。

Elle a été libérée le lendemain après que son père eut soudoyé des policiers.

她父亲贿赂了警方之后,她于第二天获释。

Au cours de son transfert, elle a réussi à s'échapper parce que son père avait soudoyé ses gardiens; elle a quitté l'Iran le 10 mars 1996.

在转狱途中,她设法逃跑,因为她父亲贿赂了警卫。 她于1996年3月10日离开伊朗。

Mais, si l'une des parties à un différend soudoie un juge ou d'autres membres d'un tribunal et obtient par ce moyen des documents auxquels l'autre partie n'a pas accès, ou si des documents d'une importance cruciale pour le différend «disparaissent», il ne saurait y avoir d'égalité devant la loi.

但是,如果纠纷的一方对法官或法院其他官员施加影响,从而通过行贿取得了对方无法得到的文件,或者如果对于纠纷具有关键意义的文件“消失了”,那么法律面前就做不到平等。

Les populations sont ainsi obligées de soudoyer les agents commis à la sécurité routière ou aux postes frontaliers, quand bien même elles seraient en règle avec la législation en vigueur en matière de déplacement, d'un pays à un autre.

因此,各国人口不得不对公路安全官员或驻守边境关卡的人进行贿赂,即使在他们遵守管理国家之间旅行的法规时也要这样做。

L'APC avait été soudoyée par de riches Hema qui cherchaient à vider Mongbwalu de sa population lendu. Commencée à 3 heures, l'offensive s'est poursuivie jusqu'à 7 heures.

刚果人民军受到富有赫马人贿赂,要把蒙瓦卢的所有伦杜人赶尽杀绝的攻击从早上3时持续到7时。

Le gouverneur d'alors, Jean-Pierre Lompondo, a désigné un nouveau commandant de l'APC, Papi Yani, pour remplacer celui qui avait été soudoyé, le commandant Alemi.

当时的总督Jean-Pierre Lompondo派遣一名新的刚果人民军指挥官Papi Yani,替换受人贿赂的前任Alemi指挥官。

Lorsqu'il a été appréhendé, il a tenté de soudoyer un agent de police local.

他在被捕时还企图对一名当地警察行贿。

Comme dans le cas de la passation des marchés et des autres formes de fraude plus communes, les fraudeurs soudoient fréquemment une personne de l'intérieur pour s'assurer que la fraude réussisse sans être découverte.

如采购欺诈和其他常见欺诈一样,欺诈分子常常贿赂或诱惑知情人,以确保欺诈得逞而不败露。

Même s'il est identifié, les bandes soudoient les responsables locaux afin qu'ils les autorisent à vendre la cargaison et à quitter le port.

即使被查出,众所周知,劫持团伙也会贿赂当地官员,允许他们卖掉货物,离开港口。

Deuxièmement, d'après le témoignage d'une des codétenues de la requérante, recueilli par le juge d'instruction, celle-ci avait essayé de la soudoyer lui proposant une somme d'argent en contrepartie d'un éventuel faux témoignage en sa faveur, dans lequel elle attesterait que la requérante a été victime de violences de la part des agents chargés de l'arrêter.

第二,根据调查法官记录的申诉人的一名拘留室友的证词,申诉人试图贿赂她,要给她钱要她做假证说申诉人受到逮捕她的警官的暴力。

Toutefois, elle a reconnu avoir essayé de soudoyer l'une de ses codétenues, l'invitant à témoigner en sa faveur en contrepartie d'un cadeau qu'elle n'aurait pas déterminé.

然而,她承认她曾试图贿赂她同室的被拘留者,请该名妇女作有利于她的证明以换取一份没有具体说明的礼物。

Pourtant, elle note que le compte-rendu de son audition ne fait nullement mention d'une telle déclaration de sa part. De même, l'État partie affirme qu'elle a reconnu avoir essayé de soudoyer l'une de ses codétenues.

但她指出,她的证据记录并没有提到她有过任何这样的说法。

Elle rejette l'allégation selon laquelle elle aurait tenté de soudoyer un témoin.

她拒绝关于她试图贿赂一名目击证人的指控。

En revanche, il a confirmé que le paragraphe F b) s'appliquait bien parce que le requérant avait volé de l'argent à M. Z et avait été complice dans le vol d'argent commis par M. Z ou en tout cas qu'il y avait des raisons sérieuses de penser qu'il s'était rendu coupable de ces infractions, et qu'il avait en outre essayé de soudoyer des fonctionnaires de police allemands.

然而,法院确认第1条六款(乙)项适用,因为申诉人盗挪了Z先生的钱款并且是Z先生进行盗窃的从犯,或有严重理由认为他犯有上述盗款罪行,而且他曾贿赂德国警官。

En automne, pour éviter la conscription dans le district de Gali, certains jeunes se sont cachés ou auraient soudoyé les fonctionnaires.

加利地区秋季征兵致使一些男青年躲藏起来,或据说通过行贿来避免被征兵。

En revanche, il a confirmé que le paragraphe F b) s'appliquait bien parce que le requérant avait volé de l'argent à M. Z et avait été complice dans le vol d'argent commis par M. Z ou en tout cas qu'il y avait des raisons sérieuses de penser qu'il s'était rendu coupable de ces infractions, et qu'il avait en outre essayé de soudoyer des fonctionnaires de police allemands.

然而,法院确认第1条六款(乙)项适用,因为申诉人盗挪了Z先生的钱款并且是Z先生进行盗窃的从犯,或有严重理由认为他犯有上述盗款罪行,而且他曾贿赂德国警官。

Les sociétés minières sont les propriétaires légaux des exploitations, mais ces acheteurs illégaux ont également l'autorisation d'y opérer, qu'ils obtiendraient en soudoyant des hauts fonctionnaires.

采矿公司可能合法拥有矿场,但这些非法买主据称通过贿赂官员,也获准在那里从事业务活动。

Quoi qu'il en soit, en admettant que l'homme qui la conduisait au centre médical ait été soudoyé par sa famille, on peut difficilement croire qu'il l'aurait laissée seule monter dans une autre voiture qui, par hasard, appartenait à quelqu'un qui l'avait reconnue et que cet étranger ne l'aurait pas emmenée à l'hôpital alors qu'elle perdait son sang et s'était évanouie.

无论如何,即使接受她的说法,驾车把她带到医疗中心的人受到过她家人的贿赂,后者也不大可能会下车让她进入另一辆车,而这辆车又正巧属于认识她的人,而眼看她流血、昏迷,这位陌生人却又不把她带到医院。

法语百科
Index de corruption mondial en 2014 selon Transparency International
Index de corruption mondial en 2014 selon Transparency International
Corrupt legislation, peinture murale à la bibliothèque du Congrès des États-Unis, par Elihu Vedder
Corrupt legislation, peinture murale à la bibliothèque du Congrès des États-Unis, par Elihu Vedder

La corruption est la perversion ou le détournement d'un processus ou d'une interaction avec une ou plusieurs personnes dans le dessein, pour le corrupteur, d'obtenir des avantages ou des prérogatives particulières ou, pour le corrompu, d'obtenir une rétribution en échange de sa complaisance. Elle conduit en général à l'enrichissement personnel du corrompu ou à l'enrichissement de l'organisation corruptrice (groupe mafieux, entreprise, club, etc.). C'est une pratique qui peut être tenue pour illicite selon le domaine considéré (commerce, affaires, politique...).

Elle peut concerner toute personne bénéficiant d'un pouvoir de décision, que ce soit une personnalité politique, un fonctionnaire, un cadre d'une entreprise privée, un médecin, un arbitre ou un sportif, un syndicaliste ou l'organisation à laquelle ils appartiennent.

La notion de corruption est subjective. Quoi qu'il en soit, elle transgresse toujours la frontière du droit et de la morale. En effet, on peut distinguer la corruption active de la corruption passive ; la corruption active consiste à proposer de l'argent ou un service à une personne qui détient un pouvoir en échange d'un avantage indu ; la corruption passive consiste à accepter cet argent.

Un exemple classique est celui d'un homme politique qui reçoit de l'argent à titre personnel ou pour son parti de la part d'une entreprise de travaux publics et en retour lui attribue un marché public. L'homme politique pourrait être accusé de corruption passive : il a reçu de l'argent, alors que l'entreprise peut, elle, être accusée de corruption active. En revanche, si cet homme politique dirige une association ou une fondation d'entreprise, le versement d'argent sera considéré soit comme de la « corruption indirecte », soit comme une « participation complémentaire » par les autres acteurs.

Origine du pot-de-vin

À l’origine, le « pot » était le récipient de terre cuite ou d’étain dans lequel l’on servait le vin ou la bière. Dans la culture occidentale, on offre à une personne un « pot à boire » par sympathie ou en échange d’un petit service rendu.

L’expression « donner un pot-de-vin » apparaît au début du XVI siècle avec une connotation très innocente qui signifiait simplement « donner un pourboire ». Ce pot pouvait être soit le liquide lui-même (le vin ou la bière), soit quelques pièces de monnaie ne représentant qu’une valeur symbolique.

Au fil des siècles, cette coutume a pris une connotation plus péjorative et est devenu synonyme d’illégalité et de corruption. La valeur de ce « pot » a pris une valeur beaucoup plus conséquente, qu’elle soit monétaire ou matérielle, désignée par le terme « corruption ».

Définitions

Transparency International

Selon Transparency International, « la corruption consiste en l’abus d'un pouvoir reçu en délégation à des fins privées ».

Cette définition permet d'isoler trois éléments constitutifs de la corruption :

l’abus de pouvoir ;

à des fins privées (donc ne profitant pas nécessairement à la personne abusant du pouvoir, mais incluant aussi bien les membres de sa proche famille ou ses amis) ;

un pouvoir que l’on a reçu en délégation (qui peut donc émaner du secteur privé comme du secteur public).

Tranparency utilise également parfois cette définition : « abus de pouvoir à finalité d’enrichissement personnel ».. .

Instances européennes

L'assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe définit la corruption comme « l'utilisation et l'abus du pouvoir public à des fins privées ».

Pour la Commission des communautés européennes, « la corruption est liée à tout abus de pouvoir ou toute irrégularité commis dans un processus de décision en échange d'une incitation ou d'un avantage indu ».

La définition donnée par le groupe multidisciplinaire sur la corruption du Conseil de l’Europe est légèrement différente : « la corruption est une rétribution illicite ou tout autre comportement à l'égard des personnes investies de responsabilité dans le secteur public ou le secteur privé, qui contrevient aux devoirs qu'elles ont en vertu de leur statut d'agent d'État, d'employé du secteur privé, d'agent indépendant ou d'un autre rapport de cette nature et qui vise à procurer des avantages indus de quelque nature qu'ils soient, pour eux-mêmes ou pour un tiers ».

Le groupe multidisciplinaire sur la corruption (GMC) insiste sur la difficulté de cerner avec exactitude les bornes légales du phénomène mais rappelle que sa nature relève de l'abus de pouvoir ou de l'improbité dans la prise de décision

Banque mondiale

La Banque mondiale retient la définition suivante pour la corruption : « Utiliser sa position de responsable d’un service public à son bénéfice personnel »

Nations Unies

L'Institut international de planification de l'éducation de l'UNESCO a étudié plus particulièrement la corruption dans l'éducation. À ce titre, il donne la définition suivante : « une utilisation systématique d'une charge publique pour un avantage privé, qui a un impact significatif sur la disponibilité et la qualité des biens et services éducatifs et, en conséquence, sur l'accès, la qualité ou l'équité de l'éducation ».

Causes

Causes générales

Mauvaise gouvernance : cadre législatif flou, système judiciaire inadéquat, manque de transparence et de responsabilisation, manque de liberté de la presse ;

Absence de toute politique anti-corruption préventive et de prise de conscience de l'importance des questions comme l'éthique professionnelle, les conflits d'intérêts (pour éviter par exemple que les personnes entrent dans les conseils municipaux pour y défendre leurs propres intérêts fonciers, entrepreneuriaux ou autres ; manque de réflexe de se "désengager" de certaines décisions), le refus des cadeaux et autres avantages qui finissent par créer des relations troubles ou mal perçues par les tiers (y compris les cadeaux de fin d'année) ;

Institutions faibles : fonctionnaires à forte autorité ayant peu de comptes à rendre, responsables officiels attirés par des rémunérations coupables et ayant des salaires faibles, facteurs culturels ayant trait au mode de contrôle dans l'administration ou à la croyance au « droit aux bénéfices » des responsables administratifs.

Faibles salaires : l'administration publique de nombreux États prévoit des salaires relativement faibles pour certains de leurs agents ; typiquement les médecins, les policiers (corruption policière (en)), les douaniers, par exemple, sont les victimes faciles de systèmes où la culture admet qu'il n'est pas besoin de les payer [de manière décente] étant donné qu'ils peuvent tirer un avantage occulte de leurs fonctions.

Culture administrative et corporatiste peu propice générant des craintes et qui dissuade toute dénonciation (ou simple remise en cause d'un système affecté) par les éléments intègres ou simplement désireux d'appliquer les règles existantes ; esprit de revanche du groupe et des supérieurs imposant des sanctions déguisées au lieu de valoriser l'intégrité (d'où la nécessité de véritables mesures et politiques de protection de la vie professionnelle des « lanceurs d'alerte » et éventuellement de leurs proches).

Aspects culturels : le développement de la corruption est quelquefois attribué partiellement à des perversions de valeurs culturelles, lorsque par exemple la notion de respect ou de soumission à l'autorité est détournée de ses objectifs. Une étude menée en 2006 (sur un échantillon toutefois limité de 193 étudiants issus de 43 pays) semble montrer une corrélation entre la propension à offrir des pots-de-vin et le degré de corruption existant dans le pays d'origine.

Équation de l’économiste Klitgaard

Robert Klitgaard (en) a posé l'équation schématique suivante en ce qui concerne la corruption :

Corruption = Monopole + Pouvoir - Transparence

Caractéristiques

Formes

La Banque mondiale retient les formes suivantes de corruption :

les « dessous de table » : ce sont des versements à des responsables officiels afin qu’ils agissent plus vite, de façon plus souple et plus favorable.

La « fraude » : c'est la falsification de données, de factures, la collusion etc.

« L’extorsion » : c'est l’argent obtenu par la coercition ou la force.

Le « favoritisme » (« Népotisme », « Collusion ») : c'est le fait de favoriser des proches.

Le « Détournement de fonds » : c'est le vol de ressources publiques par des fonctionnaires.

Types de corruption

La Banque mondiale retient les types suivants de corruption :

La grande corruption : c'est une corruption à haut niveau où les décideurs politiques créant et appliquant les lois utilisent leur position officielle pour promouvoir leur bien-être, leur statut ou leur pouvoir personnel ;

La petite corruption : c'est la corruption bureaucratique dans l’administration publique.

Coût

Selon une estimation de la Banque mondiale, en 2001-2002 1 000 milliards de dollars auraient été détournés en pots-de-vin. Ce montant représente environ 3 % des échanges de la planète pour cette même période.

L'organisation non gouvernementale internationale Transparency International a publié le 25 mars 2004 une liste des dix chefs d'État les plus corrompus Mohamed Suharto aurait par exemple détourné entre 15 et 35 milliards de dollars, Ferdinand Marcos entre cinq et dix et Mobutu Sese Seko environ cinq milliards lorsqu'il dirigeait le Zaïre. Le pays de la liste ayant le PNB le plus élevé était le Pérou avec 2 051 dollars par habitant en 2001. Au Canada, des politiciens et des hauts fonctionnaires associés à l'administration du Parti libéral du gouvernement du Canada sont impliqués dans un scandale de plusieurs centaines de millions de fausses factures de programmes de commandites gouvernementales. L'argent était utilisé pour la réélection des candidats du Parti libéral.

Un rapport du CCFD-Terre Solidaire, « Biens mal acquis... profitent trop souvent. La fortune des dictateurs et les complaisances des pays occidentaux » estiment que plus de 120 milliards de dollars ont été détournés ces dix dernières années, notamment à cause de la corruption. En France, le député François Loncle, ancien président de la Commission des Affaires Étrangères de l'Assemblée nationale et lié à Laurent Gbagbo,l'ex-président ivoirien, a ainsi minimisé ou couvert pendant plusieurs années les pratiques de corruption en Côte d'Ivoire.

Selon l'agence de notation Standard and Poor's, les investisseurs ont une probabilité allant de 50 à 100 % de perdre la totalité de leurs investissements dans un délai de cinq ans dans les pays connaissant divers degrés de corruption.

Lutte contre la corruption

Campagne contre la corruption à Nouakchott (Mauritanie)

« Le remède futur à la corruption électorale » (1875) gravure par Henri Julien, publiée dans L'opinion publique, périodique canadien-français
« Le remède futur à la corruption électorale » (1875) gravure par Henri Julien, publiée dans L'opinion publique, périodique canadien-français

Ils proposent comme « solution parmi d'autres » de « placer ces institutions » (Clearstream, Euroclear et autres chambres de compensation et de routing) « sous le contrôle d'une organisation internationale qui pourrait jouer le rôle du tiers de confiance. »

L'OCDE fait de la lutte contre la corruption l'un de ses principaux objectifs.

Au niveau du Conseil de l'Europe

Le Conseil de l'Europe, fondé en 1949 et basé à Strasbourg, s'est impliqué dans la lutte contre la corruption. Le développement des travaux a été jalonné par plusieurs événements marquants depuis 1981, lorsque le Comité des ministres du Conseil de l’Europe a recommandé de prendre des mesures contre le crime économique (y compris, entre autres, la corruption) (Recommandation n° R (81) 12). En 1994, les ministres de la justice des États membres du Conseil de l’Europe (19 Conférence, La Vallette) sont convenus de la nécessité de traiter la corruption à échelle européenne, car ce phénomène menace gravement la stabilité des institutions démocratiques. Le Conseil de l’Europe, en tant que principale institution européenne ayant vocation à défendre la démocratie, l’État de droit et les Droits de l’Homme, a été chargé de trouver des réponses à cette menace. Les ministres ont reconnu que pour lutter efficacement contre la corruption, il convenait d’adopter une approche aussi exhaustive que possible et ont recommandé d’instaurer un Groupe multidisciplinaire sur la corruption (GMC) pour préparer un programme d’action global et pour examiner la possibilité d’élaborer des instruments juridiques dans ce domaine, soulignant notamment l’importance d’établir un mécanisme de suivi afin de veiller au respect des engagements contenus dans ces conventions. Avec la création du Groupe multidisciplinaire sur la corruption (GMC) en septembre 1994, sous les auspices du Comité européen pour les problèmes criminels (CDPC) et du Comité européen pour la coopération juridique (CDCJ), la lutte contre la corruption s’est affirmée comme étant l’une des priorités du Conseil de l’Europe.

En novembre 1996, le Comité des Ministres a adopté le Programme d’Action contre la Corruption qui a été élaboré par le GMC et a fixé la date du 31 décembre 2000 pour sa mise en œuvre. Le Comité des Ministres s’est félicité, en particulier, des objectifs du GMC consistant à préparer une ou plusieurs conventions internationales contre la corruption, et de son intention de prévoir un mécanisme de suivi visant à assurer le respect des normes contenues dans ces instruments. C'est ainsi que sont nés :

la Résolution (97) 24 portant les vingt principes directeurs pour la lutte contre la corruption : ce texte recense de manière synthétique les éléments de base de toute politique anti-corruption ambitieuse et efficace ;

la Convention pénale sur la corruption (STE n 173) : ce traité fixe notamment des obligations en matière d'incrimination de diverses formes de corruption, qu'il s'agisse du secteur public ou privé ou encore de la corruption nationale ou transnationale ;

la Convention civile sur la corruption (STE n 174) : cet autre traité impose aux pays de prendre des mesures diverses en matière civile (mécanismes de recours et d'indemnisation ouverts aux victimes de la corruption, nullité des contrats entachés par la corruption), ou encore notamment d'introduire des mécanismes de protection professionnelle et autres des personnes signalant de bonne foi les soupçons de corruption ;

la Recommandation N° R (2000) 10 sur les codes de conduite pour les agents publics et Code modèle de conduite pour les agents publics (annexe à la Recommandation) : ce texte invite les pays à adopter de tels codes et il offre un modèle en annexe dont les gouvernements ou administrations individuelles peuvent facilement s'inspirer ;

le Protocole additionnel à la Convention pénale sur la corruption (STE n 191) : ce traité étend le champ des incriminations de la corruption dans la Convention pénale aux arbitres (en matière commerciale, civile ou autre) ainsi qu'aux jurés - ces deux catégories de personnes constituant des catégories complémentaires aux magistrats de l'ordre judiciaire ;

la Recommandation N° R (2003) 4 sur les règles communes contre la corruption dans le financement des partis politiques et des campagnes électorales : texte unique en son genre au niveau international, de par les thèmes qu'il couvre et la portée des principes énoncés.

Par ailleurs, les États ont rapidement souhaité assortir ces divers textes d'un mécanisme d'évaluation destiné à veiller à leur mise en œuvre au niveau national. C'est ainsi qu'est né le Groupe d'États contre la Corruption (GRECO) en mai 1999, qui regroupe, au 12 octobre 2009, 46 États y compris les États-Unis d'Amérique (bon nombre de mécanismes du Conseil de l'Europe étant ouverts aux États non membres de l'organisation compte tenu de la matière : entraide judiciaire, lutte contre le blanchiment ou la corruption, cybercriminalité etc.). Pour de plus amples informations, le texte des instruments ci-dessus, ainsi que les rapports d'évaluation sur les pays (dont Andorre, la Belgique, la France, Monaco et la Suisse pour ce qui est des pays francophones), se référer au site du GRECO.

À d'autres niveaux, un rapport sur la lutte contre la corruption dans les pays en développement a été approuvé par le Parlement européen en avril 2006. Il y est notamment écrit que la corruption représente un frein au développement dans ces pays et que de ce fait l’Union européenne doit faire de la lutte contre la corruption un axe prioritaire de sa politique de développement. Les auteurs recommandent la création d’une liste noire des États et des représentants gouvernementaux corrompus, la suspension des prêts afin de prévenir les détournements de fonds publics, l'allocation d'une partie de l’aide au développement aux organismes de surveillance, une plus grande transparence des programmes d’aide de l’Union européenne (qui représentent près de 55 % de l’aide publique internationale).

Dans le monde de l'entreprise, l'ONG Transparency International a proposé en 2001 un code de conduite constitué par les « principes d'action contre la corruption » (Business Principles for Countering Bribery).

En France

Le Service central de prévention de la corruption (SCPC), créé en 1993 à l'initiative de Pierre Bérégovoy, publie chaque année un rapport sur la corruption en France et formule des propositions pour la combattre. La France a inséré dans le code du travail l'article L. 1161, qui protège les lanceurs d'alerte, c'est-à-dire les personnes qui témoignent de bonne foi de faits de corruption, contre les sanctions, licenciements, ou mesures discriminatoires dont elles pourraient être victimes de la part de leurs employeurs.

L'association Anticor, créée en 2002 sous l'égide de Séverine Tessier et parrainée notamment par Éric Halphen, regroupe des élus de toutes tendances politiques qui ont décidé de s'unir contre la corruption. Des juristes et des personnalités engagées soutiennent cette association à travers son comité de parrainage. Anticor décerne chaque année un prix de la casserole à un élu condamné pour des faits de corruption et un prix d'Éthique à une personne ayant fait preuve de courage pour dénoncer la corruption ou ayant montré une intégrité remarquable.

L’Académie internationale de lutte contre la corruption (IACA) est un établissement d’enseignement supérieur qui a pour objectif d’étudier les problèmes et carences actuels dans la lutte contre la corruption. Trois ratifications sont nécessaires pour que IACA puisse devenir une organisation internationale à part entière. Le processus de ratification est toujours en cours. Il est prévu que les programmes scolaires débuteront officiellement en automne 2011. Comme défini dans l’accord conférant le statut d’Organisation internationale à l’académie internationale de lutte contre la corruption, le but d’IACA est de devenir un centre d’excellence, de formation professionnelle, de coopération et de recherche universitaire qui engloberait tous les aspects de la corruption. L’Académie contribuera à la mise en œuvre de la Convention des Nations Unies contre la Corruption (UNCAC) et des autres instruments juridiques régionaux et internationaux.

Des journalistes d'investigation, des juristes et des philosophes se sont également donné pour tâche de lutter contre les diverses formes de corruption à travers leurs ouvrages. Outre Denis Robert déjà cité, Alain Etchegoyen (Le corrupteur et le corrompu), Philippe Madelin ( L'or des dictatures, La France mafieuse, L'argent des gaullistes), Eric Alt (La lutte contre la corruption, L'esprit de corruption), Roger Lenglet (L'eau des multinationales, Profession corrupteur, L'argent noir des syndicats...), Jacques Derogy (Enquête sur les ripoux de la Côte), Sophie Coignard (Rapport Omerta, Les bonnes fréquentations), etc.

Les paradis fiscaux et le secret bancaire sont également l'objet d'une réglementation de plus en plus stricte bien que les États interprètent chacun différemment en droit interne les différents traités et conventions afférents. Ces paradis peuvent en effet recueillir les fonds détournés par des dictateurs (externalisation de leur fortune dans des placements dans les banques étrangères ou dans des fonds souverains comme la Libyan Investment Authority.

Enfin, la lutte anti-corruption s'est développée aussi autour des activités d'influence qui peuvent recourir à des moyens douteux et qui sont susceptibles d'avoir des répercussions graves sur l'intérêt général, comme la démocratie ou la santé publique par exemple. Le lobbying est ainsi devenu, après de nombreux scandales sanitaires et financiers ayant révélé l'action pernicieuse de lobbyistes auprès des décideurs politiques, l'objet d'une volonté d'encadrement législatif de plus en plus sensible et de débats intenses. En 2006, le projet de résolution d'une proposition de règlement sur la circulation des lobbyistes au sein de l'Assemblée nationale française en offre une illustration.

Au Burundi

Un observatoire de lutte contre la corruption Olucome a été créé en 2002. Le gouvernement du Burundi, qui a instauré en 2010 une politique de tolérance zéro à la corruption, n'est pas satisfait de son classement en 2012 . L'Olucome dresse son bilan aussi pour l'année 2012

Étude sociologique

L'emprise de la corruption

La corruption apparaît chaque fois que la frontière entre la logique administrative d'intérêt général et la logique économique d'intérêt privé s'estompe ; elle est donc favorisée par l'effacement contemporain de la sphère publique, par l'assimilation à peu près exclusive de la réussite et de l'enrichissement.On voit ainsi de plus en plus de hauts fonctionnaires « pantoufler » dans les entreprises, forme « blanche » (légale) de corruption. Même sans les soupçonner d'avoir été des « sous-marins » de l'entreprise au sein de l'État, ils mettent les informations acquises dans l'administration au service d'intérêts privés. Jean-Noël Jeanneney constate que, entre 1974 et 1989, cent deux inspecteurs des Finances ont rejoint le privé, ce qui correspond au rythme de recrutement dans ce corps. Il voit également un lien entre la multiplication des ronds-points et l'intéressement en pourcentage de certains fonctionnaires de l'équipement. Les grands partis, n'arrivant pas à se financer via les cotisations d'adhérents, auraient institutionnalisé la corruption : attribution des marchés publics aux plus offrants, subventions à de pseudo-associations. Cette situation a conduit à la réforme des modes de financement des partis et des campagnes électorales comme à une indépendance accrue du pouvoir judiciaire.

Les administrés acceptent la corruption parce qu'elle facilite les choses, leur permet de profiter de passe-droits. Les entreprises justifieront de leur côté le versement de sommes importantes aux élites politiques du tiers monde par la nécessité de favoriser la balance commerciale. C'est oublier que la corruption qui existait dans ces pays n'a pris une telle ampleur que parce que les entreprises occidentales ont voulu s'assurer ainsi l'accès à leurs richesses naturelles.

La corruption ne concerne pas que les élites politiques, administratives et économiques. Aujourd'hui encore, comme au XIX siècle, la plupart des fonctionnaires découverts sont de rang modeste, rappelle Yves Mény. C'est le gardien de prison qui facilite les contacts des détenus avec l'extérieur, le fonctionnaire de la préfecture de police qui accorde abusivement une carte de séjour, le commissaire de police « ripoux ». Il s'agit alors de sommes faibles, quelques milliers d'euros, sans commune mesure avec celles que mettent en jeu les détournements d'attribution de marchés publics. Le fonctionnaire corrompu considère sa fonction comme un patrimoine dont il use à sa guise, les règles publiques comme des instruments de chantage. Il est plus difficile de prouver la corruption dès lors qu'il n'y a pas d'échanges monétaires directs, ce qui est le cas dans les affaires de corruption de haut vol.

Démocratie et corruption

La corruption, note Yves Mény, met en péril la dissociation du public et du privé caractéristique de l'État. En faisant intervenir des commissions occultes, elle est une régression de l'un des principes fondamentaux de la démocratie, l'égalité d'accès des citoyens aux marchés, aux emplois et aux services publics, sans autres considérations que la capacité et le mérite. Cependant, Max Weber reliait assez étroitement la corruption et la vie politique des démocraties, qui suppose l'apparition de professionnels de la politique, qui vivent de la politique et non pas pour la politique. À le lire, seule une classe de politiciens jouissant d'une fortune personnelle pourrait rendre à la politique sa pureté. On peut cependant constater, comme le fait Jean-Noël Jeanneney, qu'il n'y a pas que les hommes neufs, issus de milieux modestes, qui sont sensibles à la corruption. Le centre libéral entretient une proximité périlleuse avec les milieux d'argent et leurs valeurs. Selon Della Porta et Mény, c'est surtout l' « absence d'une véritable opposition qui apparaît comme le dénominateur commun de nombre de cas de corruption ». Elle va alors de pair avec le désintérêt général à l'égard des idées et des programmes, d'où les motivations troubles de ceux qui entrent en politique : ils y voient avant tout et sont aussi tenus d'y voir un instrument de rapide mobilité sociale. Ainsi, en Côte d'Ivoire, le député français François Loncle a-t-il entretenu des liens étroits pendant plusieurs années avec le président Laurent Gbagbo afin d'édulcorer la portée de la corruption alors mise en oeuvre et de bénéficier de plusieurs gratifications dont des voyages en Afrique.

Dans une optique plus conjoncturelle, dès lors qu'un acteur peut prendre des décisions publiques qui ont des conséquences démesurées pour certains intérêts privés, la corruption s'insinue. Jeanneney évoque la mise en place d'un réseau ferroviaire sous la monarchie de Juillet et le second Empire, les constructions immobilières des années 1960 et 1970, la décentralisation. On peut mentionner encore les privatisations de la fin des années 1980. La loi Royer de 1973, qui mettait en place des commissions chargées d'autoriser l'installation de grandes surfaces dans les villes moyennes était donc particulièrement risquée. Dans le même ordre d'idées, Mény voit dans la concentration du pouvoir entre les mains des exécutifs et dans la faiblesse et le caractère formel des contrôles une caractéristique de la corruption « à la française ». Les cabinets des dirigeants politiques se substituent aux instances bureaucratiques. Or, « un collaborateur dévoué accepte ce qu'un fonctionnaire indépendant refuserait ».

Le financement des partis

Le succès aux élections dépend en partie de l'intensité de la propagande électorale. Trouvant que le financement public est insuffisant pour emporter les élections, certains partis politiques s'efforcent d'obtenir une contribution financière des entreprises, tout particulièrement celles dont l'activité économique dépend de l'obtention de commandes, d'autorisations ou de subventions des instances publiques. Le droit pénal a toujours prévu des peines très sévères pour ces pratiques qualifiées traditionnellement d'extorsion de fonds ou de concussion, quel que soit par ailleurs l'emploi de ces fonds, enrichissement personnel ou détournement à des fins électorales. Donatella Della Porta et Yves Mény observent que la corruption politique engendre tout une foule d'intermédiaires qui n'appartiennent ni à l'État ni au marché, et qui violent les règles des deux. Ces acteurs, dirigeants d'offices publics de gestion, caissiers de partis, émissaires des politiciens, ne relèvent ni du contrôle bureaucratique ni de l'investiture démocratique. La distinction entre le détournement d'argent au service d'un parti et l'enrichissement personnel est donc sujette à caution, ne serait-ce qu'en raison de l'existence de cette classe trouble.

Comme indiqué précédemment, les États membres du Conseil de l'Europe ont reconnu l'importance des liens potentiels entre corruption et financement politique ; cela a conduit à la Recommandation N° R (2003) 4 sur les règles communes contre la corruption dans le financement des partis politiques et des campagnes électorales. Ce texte unique prévoit plusieurs principes visant notamment à assurer au niveau national la transparence des comptes politiques, l'existence d'un mécanisme de contrôle ainsi que d'un éventail de sanctions efficaces, proportionnées et dissuasives. Les mesures concernent tout autant le financement des partis que celui des campagnes électorales, ces deux domaines étant difficiles à dissocier (les partis participent eux-mêmes aux élections, ils n'ont pas le monopole de la présentation des candidats dans de nombreux pays). Les rapports d'évaluation adoptés à ce jour par le Groupe d'États contre la Corruption (GRECO) ont montré que même dans les pays disposant d'une législation assez détaillée en la matière, des améliorations restaient souhaitables, par exemple en ce qui concerne un périmètre comptable plus étendu (en vue de mieux prendre en compte les diverses structures des partis et l'activité financière lors des précampagnes), un niveau d'indépendance plus grand et des moyens de contrôle réels au bénéfice de l'organe de contrôle, un éventail de sanctions plus étendu en vue d'appréhender plus efficacement les manquements comptables moindres mais aussi les financements occultes de grande envergure.

Termes désignant la corruption

Tadwira / Rachoua : terme Marocain pour désigner le pot de vin

En français, on emploie les termes : Pot-de-vin, dessous-de-table, gracieuseté, graisser la patte, commission, pourboire.

Bakshish : dans l'Empire ottoman. On l'utilise aussi pour « pourboire ».

Payola (de pay, en anglais payer, et Victrola, marque de platines de disques) : corruption des années 1950 aux États-Unis, dans laquelle les DJ des radios se faisaient payer (des sommes minimes) pour passer des titres nouveaux d'artistes peu connus.

« Aspects culturels de la dépense » : euphémisme parfois utilisé dans le discours officiel au Viêt Nam.

Gombo : terme camerounais pour désigner le fait de monnayer un service normalement gratuit.

Mange-mille : policier africain véreux cherchant à verbaliser à tout prix.

Cahoua : mot arabe qui veut dire "café", euphémisme utilisé pour designer un pot-de-vin dans les pays du Maghreb.

Subornation : fait de déterminer (une personne) à déposer en justice d'une façon contraire à la vérité.

Frais commerciaux extraordinaires : terme du jargon de l'Union européenne.

Frais commerciaux exceptionnels (FCE) : terme utilisé par l'administration fiscale Française.

tchipa ou kahwa termes algériens pour désigner le pot de vin

Igiturire terme burundais pour désigner le pot de vin

Enveloppe brune : Au Québec, le terme enveloppe brune est passé dans le langage courant pour désigner un pot de vin, et ce, à partir de 2012. En effet, les témoins de la Commission Charbonneau ont tellement souvent mentionné le fait de donner des pots-de-vin sous forme d'argent dans des enveloppes brunes que l'expression s'est popularisée.

Classement des pays selon le niveau de corruption

L'ONGI Transparency International a publié son indice de perception de la corruption (IPC) pour 2010. Basé sur différents sondages et enquêtes réalisés par des organismes indépendants, le rapport relève que les trois quarts des 178 pays étudiés sont perçus comme gravement corrompus.

Les dix pays les moins corrompus sont : Danemark (1er du classement), Nouvelle-Zélande, Singapour, Suède, Canada, Pays-Bas, Australie, Suisse, Norvège.

Les dix pays les plus corrompus sont : Somalie (dernier du classement), Birmanie, Afghanistan, Irak, Ouzbékistan, Turkménistan, Soudan, Tchad, Burundi, Guinée.

Les États-Unis arrivent en 22 position, France (25), Italie 67, Brésil 69, Chine 78, Inde 87, Mexique 98, Iran 146, Russie 154.

Rapport IPC 2010

L'indice de perception de la corruption, élaboré par Transparency International, permet de classer les pays selon leur degré de probité, les plus malhonnêtes obtenant la note 0, et les plus intègres celle de 10. Pour sa première apparition dans le palmarès, la dictature nord-coréenne décroche directement le titre de pays le plus corrompu, ex-aequo avec la Somalie.

中文百科

贪污英语:corruption),指利用职务便利,侵吞、窃取、骗取他人财产。

历史

贪污是一种世界性的现象,例如古罗马时期的马利斯·布利斯库即因贪污多次被捕,但每次被宣布无罪。一向公认“最清廉政府”的新加坡在2010年爆发公务员贪污案。2008年土管局科技及信息技术基础建设部门副司长辜声伟以不实合约,诈骗新加坡政府1180万新元。不过,2010年新加坡仍以9.3分的高分与丹麦、新西兰并列第一,被评为年度“世界最清廉国家”。 中国的贪污问题相较于欧美先进国家更显得严重。有人归咎于传统儒家思想教育可能隐含着鼓励职务上不当收取行为的发生,如“礼尚往来。往而不来,非礼也;来而不往,亦非礼也。”。明清两朝官僚体制的复杂结构,使得贪污的程度更是无以复加。明朝宗室伊王朱典“欲拓其洛阳府第”,估款十万两银,为争取阁议通过,先向权臣严嵩献贿二万。严嵩倒台,严世藩入狱,据《严世藩狱词》**:“凡勘报功罪以及修筑城墉,必先科克银两,多则巨万,少亦不下数千。”清朝康熙对贪污恨之入骨,曾说“朕恨贪污之吏,更过于噶尔丹”。康熙帝甚至强调,“别项人犯,尚可宽恕,贪官之罪,断不可宽。”但是他也表示要杜绝贪污根本不可能。雍正时夔州知府程如丝被蔡珽誉为“四川第一清官”之美名。雍正四年十一月,川陕总督岳钟琪却奏称程如丝因贩卖私盐,毙伤多人。雍正却说:“多年来,曾在朕前密参的谤书有一箧之多,可朕从无理它”。雍正五年(1727年)十月,程如丝才被正法。 中国的贪污卖官、受贿、***结(官倒)、犯重婚罪、淫乱罪、***的官员干部,有的官员还非法私藏枪支,一般不指包括公款吃喝、公款购车在内公款消费的官员。一些人认为大贪官在中国的落马显示了**、***反腐的决心,也有一些人认为这只是**高官帮派之间为利益的明争暗斗,如***。局级、厅级的大贪官由中纪委处理,诸如“打黑英雄”贪污腐败、***、重庆公安局长文强案、纪委书记借双规收取贿赂、反贪局长敛钱等黑吃黑案件时有发生。

文化

中国古代多以白鸟比喻贪官,杜甫《寄刘峡州伯华使君》诗:“江湖多白鸟,天地有青蝇。”黄庭坚《卫南》诗:“白鸟自多人自少,污泥终浊水终清。”

《汉书》卷065东方朔传,「水至清则无鱼,人至察则无徒。」

法法词典

soudoyer verbe transitif

  • 1. obtenir contre de l'argent la faveur de (quelqu'un) (péjoratif) Synonyme: acheter Synonyme: corrompre

    tenter de soudoyer ses juges

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