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词典释义:
citadin
时间: 2023-12-13 21:51:29
TEF/TCF专四
[sitadɛ̃, -in]

citadin, ea.城市的 — n.市民, 城里人常见用法

词典释义
citadin, e
a.
城市的
vie citadine城市

— n.
市民, 城里人

常见用法
l'exode des citadins vers la campagne大批市民迁徙到乡村

近义、反义、派生词
助记:
cit城市+ad(=ade)总称+in来自,属于

词根:
cit, civ 城市

形容词变化:
citadine
近义词:
urbain
反义词:
agreste,  campagnard,  champêtre,  paysan,  rural,  villageois,  rustique,  contadin,  terrien
联想词
urbain 城市的,都市的; paysan 农民; rural 乡村的,农村的; touriste 旅游者,观光者; montagnard 居住在山的,山的; citoyen 市民,城里人; nomade 游牧者; bourgeois 资产者,有产者; voyageur 旅行者; arrière-pays 内陆, 内地; rustique 乡村的,农村的,田野的;
当代法汉科技词典

citadin m. 市民, 城里人

citadine f. 都市贝贝(小汽车)

短语搭配

vie citadine城市生活

vie citadin, ee城市生活

mentalité citadin, ee城市心态

population citadin, ee城市居民(人口)

les citadins pestiféré, es患鼠疫的城里人

Les jeunes campagnards sont souvent plus virils que les citadins de leur âge.乡下小伙子们往往比同龄的城里小伙更有男子气概。

l'exode des citadins vers la campagne大批市民迁徙到乡村

Les citadins remplissent les plages pendant les vacances.假期间,城里人挤满了海滩。

l'évasion des citadins au moment des vacances城里人假期中的消遣

Les tranports sont une question vitale pour les citadins.交通对市民来说是至关重要的问题。

原声例句

Que font les citadins dans leur quartier ?

城市居民在他们的社区做了什么?

[TCF法语知识测试 250 activités]

Quels traits attribue-t-on généralement aux citadins ?

哪些特征通常赋予给城市居民

[TCF法语知识测试 250 activités]

C'est l'histoire des citadins, des voyageurs, des marchands, des artisans et des paysans qui se joue là.

因为那些城市居民,旅行者,商人,工匠和农民的故事就在这里上演。

[硬核历史冷知识]

Les citadins sont conquis par la pomme de terre !

市民们都被土豆征服了!

[凡尔赛宫奇闻异事]

Je suis citadine, j'adorerais être une Parisienne de Kiraz.

我是一个城市女孩,我很想成为一个来自基拉兹的巴黎人。

[Une Fille, Un Style]

Parmi eux, on compte surtout des jeunes, des femmes, des citadins, des personnes diplômées ou issues des classes supérieures.

其中,以年轻人、女性、市民、高等学历者或上层人士为主。

[Décod'Actu]

La chambre d'hôtes fait partie aujourd'hui de ce besoin de retour aux sources qu'éprouvent les citadins.

如今,家庭旅舍在一定程度上满足了都市人回归自然的需求。

[法语专四听写训练]

Quel contraste avec les peintres d’avant-garde qui exaltent le mouvement et les lumières des loisirs citadins !

与那些陶醉在喧闹夜市中的前卫艺术家们, 形成了巨大反差。

[L'Art en Question]

Une façon de rappeler que les agriculteurs sont les voisins des citadins.

一种提醒我们农民是城市居民邻居的方式。

[Parlons français, c'est facile !]

Le secteur est en expansion et s'adapte aux nouvelles habitudes des citadins.

该部门正在扩大并适应城市居民的新习惯。

[TV5每周精选 2013年8月合集]

例句库

Le devoir de l'agent de police est de protéger la sécurité des citadins.

警察的职责是保护市民的安全。

Maintenant, il y a beaucoup de citadins immigrent vers la campagne.

如今,大批城市居民迁徙到乡村。

La superficie de l’habitation actuelle par citadin est de 22.96 mètres carrés.

城区人均现住房建筑面积22.96 平方米。

Les conditions de logement des paysans et des citadins s'améliorent davantage.

城乡人民住房条件进一步改善。

Les dirigeants chinois font des efforts résorber l'écart de revenus entre paysans et citadins.

中国领导人努力使城乡收入差距缩小。

On dit que cela se développe avec l'isolement des personnes dans les nouvelles habitations citadines.

有人说,在新的市民居住区里,这样使人相互的隔离有所改善。

Les jeunes citadins ne prennent généralement pas part aux décisions les concernant.

青年往往无权参与制定城市地区对其有影响的决策。

Nous devons amener les fonctions citadines et urbaines vers les zones rurales.

我们必须使农村地区具备城市和城镇功能。

L'espérance de vie des femmes rurales est inférieure à celle des citadines.

农村地区妇女的预期寿命要比城市低。

La Déclaration du Millénaire reconnaît les conditions effroyables dans lesquelles vivent les citadins pauvres du monde.

《联合国千年宣言》承认世界上的城市贫民的恶劣境况。

De ce fait, la majorité des citadins vivent dans de petites villes et agglomérations.

因此,大多数城市居民生活在小城镇。

L'écart entre les rurales et les citadines est frappant et s'est creusé.

最近,就业和健康增强妇女权力项目对孟加拉国7个地区内的低收入妇女及其家庭作了一项调查。

ONU-Habitat a contribué à la capitalisation du Fonds des citadins pauvres de Moratuwa.

人居署向Moratuwa城市贫民基金的资本化提供了捐赠。

La concentration la plus importante de citadins (quelque 10 millions) se trouve à Manille.

城市居民最集中的地方是大马尼拉或国家首都地区——人口约为1 000万。

Le nombre de citadins non desservis a augmenté d'environ 39 millions pour atteindre 98 millions.

然而,得不到这种服务的人数约增加了3 900万,总共有9 800万个都市居民仍然得不到这种服务。

Environ 21 % des citadins et 80 % des ruraux n'ont pas accès à l'eau potable.

的城市居民和80%的农村居民都无法获得安全饮用水。

Ces activités ont été menées en liaison avec les organes partenaires et offertes aux rurales comme aux citadines.

这些活动是通过与伙伴机构建立联系进行的,并以城乡妇女为对象。

La crise économique actuelle nous a aussi appris qu'elle avait rendu les citadins pauvres encore plus vulnérables qu'auparavant.

汲取的另一项重要经验是目前的经济危机使城市穷人处于比他们目前更不利的地位。

Mais la belle citadine va bientôt recevoir un autre type d'éducation, lorsqu'elle rencontrera Sun Jianxin, étudiant en géologie.

但美丽的城市将很快收到另一种教育类型,到时将符合Sun建新的地质学生。

L’arc de triomphe, style Disney lointain, sur la grande artère de Vientiane. Le soir, les citadins viennent s’y promener.

老挝的凯旋门, 老迪斯尼的风格, 在万象的主干道上. 傍晚, 居民们在这里散步.

法语百科

Ville de Saint-Pétersbourg (Russie).

Ville de New York (États-Unis).

Ville de Berlin (Allemagne).

Une ville est un milieu physique — le milieu urbain — où se concentre une forte population humaine, et dont l'espace est aménagé pour faciliter et concentrer ses activités : habitat, commerce, industrie, éducation, politique, culture, etc. Les principes qui régissent la structure et l'organisation de la ville sont étudiés par la sociologie urbaine, l'urbanisme ou encore l'économie urbaine.

Définition selon les pays

Selon les pays et le contexte (statistique, géographie, sociologie, etc.), le mot « ville » recouvre différentes acceptions :

En Algérie, le terme est utilisé pour une agglomération de plus de 20 000 habitants ;

En Belgique, ville est actuellement un titre strictement honorifique, mais néanmoins officiel, qui est octroyé par la voie législative à certaines communes ;

Au Canada, en fonction des Provinces, ville est un statut officiel pour certaines municipalités ;

En France, où l'organisation municipale est devenue uniforme, l'INSEE définit la ville selon le critère de l'importance du peuplement et de la continuité de l'habitat. Une ville se définit par une population d'au moins 2 000 habitants, dont les habitations doivent être à moins de 200 m l'une de l'autre ;

En Suisse, une ville est soit une commune de plus de 10 000 habitants, soit une commune possédant ce statut depuis le Moyen Âge.

Population urbaine

L'Organisation des Nations unies estime en 1950 la population urbaine à 30 % de la population mondiale soit 746 millions d'habitants. 2008 est l'année où – pour la première fois de l'histoire connue – plus de la moitié des humains résident en ville. En 2014, environ 54 % de la population mondiale vit en milieu urbain avec 3,9 milliards de citadins.

Histoire

Apparition des villes

Reconstitution de la ville néolithique de Talianky en Ukraine vers 4000 av. J.-C., culture de Cucuteni-Trypillia.

Les premières villes importantes connues apparaissent à la fin du Néolithique, avec la culture de Cucuteni-Trypillia à partir de la fin du V millénaire avant notre ère, en Ukraine, Roumanie et Moldavie, ces villes pouvaient atteindre plus de 15000 habitants et s'étendre sur plusieurs kilomètre carrés, elles étaient très planifiées et organisées en plan elliptique concentriques.

De grandes villes apparaissent ensuite entre 3500 et 1500 av. J.-C. dans les régions fertiles et limoneuses de Mésopotamie comprises entre le Tigre et l'Euphrate, aujourd'hui l'Irak, notamment avec la ville d'Uruk, le premier grand centre urbain du Proche-Orient ancien, puis en Syrie, en Égypte, dans les vallées du Nil et du Jourdain, et les vallées de l'Indus et du Yangzi Jiang.

La symbolique de la création de la ville

Ville de Londres (Royaume-Uni).

Les civilisations occidentale et moyenne-orientale disposent d'un certain nombre de mythes et de récits légendaires ayant trait à la création des villes. Par delà la réalité historique, ces récits nous renseignent sur le sens même donné par les hommes à ces établissements construits par eux, de toutes pièces .

Selon la tradition biblique, Caïn construit la première ville dans le pays de Nod, le pays de l'errance, et la baptise du nom de Hénoc qui veut dire le commencement (Genèse 4, 17-24). C'est là que naissent symboliquement l'artisanat avec Tubalcaïn, le premier ouvrier à travailler les métaux, et les arts avec le joueur de flûte (de chalumeau), Youbal. C'est aussi, avec Lamek, la ville du crime et c'est pour cela que Dieu la détruit par un déluge. La Bible, dans le canon chrétien, commence avec l'histoire d'une ville, celle d'Hénoc, et se clôt dans l'Apocalypse par celle d'une autre ville, la Jérusalem céleste, comme pour signifier que « par amour, Dieu révise ses propres desseins, pour tenir compte de l'histoire des hommes, y compris de leurs plus folles révoltes », à moins que l'avenir de l'homme ne passe par la ville et que la ville elle-même soit le symbole de la perfection du monde à venir. L'homme n'est donc point destiné à revenir un jour dans un paradis perdu, mais à vivre pour l'éternité, dans une ville, la Jérusalem céleste où il n'y a plus de temple en son centre, car cette ville est Dieu. Le Jardin d'Éden est interdit de retour aux hommes et c'est pour cela que, symboliquement, Dieu y a placé à l'entrée un ange avec une épée flamboyante.

Ville de Lyon (France).

La Bible est aussi une longue succession d'histoire de villes qui toutes seront détruites y compris Jérusalem et son temple par trois fois, comme si la perfection voulue par les hommes ne pouvait être atteinte en ce monde. La grande ville (Babel-Babylone et Jérusalem) est le symbole de la perdition de l'homme comme le rapporte Jacques Ellul au travers une analyse fine du texte biblique, car elle est le milieu créé par l'homme pour échapper au projet de Dieu. La ville, dès les origines, apparaît donc dans sa symbolique du moins, comme la seule voie qui permette à l'homme d'accéder à sa propre humanité en apprenant à "vivre ensemble, égaux et différents" pour reprendre la problématique posée par le sociologue Alain Touraine. La ville au travers le mythe de Babel pose aussi directement, avec la diversité des langues, la question des conditions de l'altérité et c'est au travers cette altérité que l'homme devient civilisé par opposition aux barbares. C'est en cela alors que la ville devient « creuset d'humanité ». Construire une ville est un acte à haut risque où l'homme se confronte avec les dieux créateurs, tel un démiurge. Aussi est-il indispensable de s'accorder les bonnes grâces desdits dieux au travers les rites de fondation avec des sacrifices et des offrandes et les rites de dédicace. La dédicace consiste à placer la ville sous la protection d'un dieu tutélaire particulier.

Les plus anciennes villes importantes connus sont celles de la culture de Cucuteni-Trypillia, de la fin du Néolithique en Europe de l'Est, atteignant déjà plusieurs centaines d'hectares avec une planification évidente. Puis de grandes villes apparaissent entre la fin du Néolithique et le début de la Haute-Antiquité au Proche-Orient dans la plaine alluviale fertile de la Mésopotamie dans un premier temps, puis du Nil, du Fleuve Jaune et de l'Indus, qui facilitent grandement l’approvisionnement en ressources agricoles. L'apparition de villes coïncide avec l'émergence de l'agriculture durant la période du Néolithique. Voir les travaux de Jean-Louis Huot sur la naissance des villes en Mésopotamie notamment.

À cette époque, la ville se caractérise par plusieurs éléments :

par une délimitation précise autant que symbolique de la ville par un fossé, un palissage ou un mur d'enceinte parfois monumental ; il convient de renvoyer, par exemple, aux nombreux mythes de la création de Rome avec Rémus qui trace le périmètre de l'enceinte avec une charrue. Symboliquement, cette limite qui est aussi une protection distingue deux mondes : celui de la cité (la civis en latin), le monde des civilisés, de ce qui n'est pas la cité, le monde des barbares. Ceux qui ne respectent pas les règles de la cité sont alors bannis, rejetés, mis au ban, c'est-à-dire hors de la cité. De là le mot banlieue : la banlieue n'est pas la cité, ce qui explique parfois ce sentiment de rejet qu'ont les habitants de la banlieue de ne pas être des citoyens à part entière. Citoyen, habitant de la cité.

par des rites de fondation dont on retrouve parfois les traces lors des fouilles archéologiques et qui manifestent bien là une intention particulière, un projet qui risque de contrarier les dieux. Il s'agit de rassembler dans une même enceinte des hommes et des femmes de clans et de familles différentes, voire antagoniques, de métiers et de mœurs divers… Il convient alors de faire corps, les sociologues parlent aujourd'hui de corps social qui est plus que la somme des individus qui le composent.

par l'apparition d'un espace public qui va être bordé très rapidement par un bâtiment plus grand que les autres (maison du chef, des prêtres, maison commune ?) comme le montrent les fouilles de Jean-Louis Huot en Mésopotamie (op. cit.). L'espace public est sans doute l'élément le plus discriminant pour marquer le passage du village au sens entendu à l'époque — le mot n'existe pas — de la ville. Le village, à cette époque de la fondation des premières villes, est avant tout un habitat précaire fait de huttes et de tentes autour d'un puits. Le village regroupe un clan, une famille au sens large du terme. La ville est un tout autre projet : elle va regrouper plusieurs clans, plusieurs familles, plusieurs métiers…

par l'apparition de greniers qui montre que l'on change de système économique et que l'on peut engranger les récoltes, en préserver une part pour les semailles de l'année suivante et aussi échapper aux famines. C'est encore la traduction d'une accumulation de surplus qui vont permettre les échanges et la naissance d'une économie avant même l'apparition de la monnaie.

par une superficie importante (la ville mésopotamienne d'Uruk s'étend par exemple sur 400 ha) ; la taille n'est toutefois pas discriminante. Il existe de petites villes qui peuvent être de la taille d'un village comme de grandes villes.

par une population conséquente et surtout sédentaire (la population de Xi'an est estimée à un million d'habitants 1000 ans avant l'ère chrétienne) pour la ville d'Uruk.

Les raisons de l'apparition des villes sont probablement liées, si l'on en croit l'analyse des économistes, à l'accumulation des richesses des civilisations rurales capables de dégager des surplus de production et surtout liées au développement d'une division du travail. Les cultures relativement intensives du fait des progrès dans la sélection des semences et du bétail comme dans les outils favorisent la richesse et incitent à la spécialisation des personnes dans d'autres domaines que l'agriculture, et tout particulièrement dans les fonctions artisanales et commerciales puis administratives, religieuses ou militaires.

Néanmoins, survivront jusqu'à nos jours, en parallèle, des civilisations nomades qui n'en furent pas moins brillantes et les Hébreux, eux-mêmes Sémites nomades, émigrèrent avec Abram (Abraham) de ces régions où naquirent les toutes premières villes. La lecture de la ville ne peut pas faire l'impasse d'un parallèle avec le nomadisme et ce qu'il en reste encore de nos jours, y compris dans nos imaginaires. Il convient alors de se rapprocher des travaux du sociologue Michel Maffesoli. C'est Caïn — l'agriculteur sédentaire — qui tue son frère Abel — le nomade gardien de troupeaux — que Dieu semblait privilégier.

La ville naît aussi et surtout de la volonté des hommes qui se regroupent autour d'un projet commun, celui de vivre en société. C'est pour cela que l'espace public apparaît comme l'élément symbolique primordial de la fondation de la ville. La ville apparaît alors comme un projet politique au sens étymologique du terme, de polis qui en grec veut dire la cité. La ville n'est donc pas qu'un rassemblement d'hommes et de femmes guidés par des soucis essentiellement fonctionnels (se protéger et se défendre, échanger et marchander…). La ville regroupe sur un territoire donné, des hommes et des femmes et leurs activités avec le projet commun de vivre ensemble, projet plus ou moins explicité d'ailleurs et parfois même sous la contrainte relative d'un leader qu'il soit laïc ou religieux voire les deux à l'époque. C'est avec étonnement qu'Étienne de la Boétie dans son « discours sur la servitude volontaire » au XVI siècle, s'interroge sur ce qui pousse les hommes nés libres et égaux à abandonner ainsi une part de leur liberté pour vivre ensemble. Sans doute parce que cette vie ensemble est la seule façon pour l'homme d'avenir à sa propre humanité si l'on en croit le philosophe Emmanuel Lévinas qui évoque l'altérité et les conditions de cette même altérité.

Des décisions « politiques » furent à l'origine de la création de villes nouvelles de l'Antiquité à nos jours, mais la finalité reste toujours là même avec souvent le souci de créer sur terre, ici et maintenant, un impossible paradis, une cité idéale. Celui qui nous est promis dans la perspective chrétienne, du moins symbolique, est une ville : la Jérusalem céleste.

L'urbanisation, un phénomène mondial en croissance exponentielle

Ville de Chicago (États-Unis).

Le XX siècle a connu une forte croissance de l'exode rural et des villes. L'ONU et la Banque mondiale notent qu'en 2008, pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, la population urbaine a dépassé en nombre la population des campagnes ; en 1950, 30 % des humains étaient urbains, la moitié l'était en 2007, et 60 % le seront probablement en 2030 (surtout dans les pays en développement qui selon les prospectivistes devaient accueillir 4 milliards d’urbains en 2030, soit 80 % des citadins de la planète).

Le Nigeria et la Chine encore très ruraux dans les années 1980 dépasseront 50 % d’urbains, et Bombay et Delhi devaient atteindre respectivement 22 et 19 millions, quand Shanghai ou Lagos (Nigeria) auront 17 millions d'habitants chacune. 36 mégapoles devraient abriter plus de 10 millions d’habitants en 2015 (contre 23 en 1998).

Les agglomérations de plus d’un million d'habitants étaient rares au début du XX siècle. En 2011, on en compte 21 de plus de 10 millions de personnes, presque toutes situées dans les régions en développement d'Asie, d'Afrique et d'Amérique latine. Des zones métropolitaines se chevauchent pour former d'énormes réseaux urbains. En Afrique de l'Ouest, en Chine et dans le nord de l'Inde, ceux-ci peuvent abriter plus de 50 millions d'habitants.

Ville de São Paulo (Brésil).

Selon les projections des Nations unies, les villes des pays en développement absorberont la plus grande part de la croissance démographique d'ici 2050 - plus de deux milliards d'individus. 72 % des pays en développement ont adopté des mesures pour endiguer les vagues migratoires vers leurs villes, relève une enquête des Nations unies. Mais considérer l'urbanisation comme un mal en soi plutôt que comme une voie inévitable du développement est une erreur, affirme David Satterhwalte, de l'International Institute for Environment and Development (en) de Londres.

Il n'existe pas de modèle unique pour gérer une urbanisation rapide. Mais certains exemples sont encourageants. L'un d'entre eux est Séoul. Entre 1960 et 2000, sa population est passée de moins de 3 millions d'habitants à 10 millions. Pendant cinq siècles, l'essentiel de la ville resta contenu dans l'enceinte d'une muraille de 16 km, bâtie en six mois par les hommes de Taejo. C'était une cité de lettrés qui comptait quelques centaines de milliers d'âmes, jusqu'à ce que le XX siècle lui donne un nouvel essor.

Dans les pays pauvres, les bidonvilles croissent souvent au même rythme que l'urbanisation souligne l'ONU, qui craint avec 1,4 milliard d’habitants vivant dans des bidonvilles en 2020 (souvent sans eau ni électricité et sans accès aux services médicaux et sociaux de base) une augmentation de la pauvreté, des maladies et de la violence urbaine. En 2008, environ 1 milliard d'humains urbains vivent dans une grande pauvreté, souvent dans des bidonvilles.

La ville, en ce qu'elle se dilue, est peu à peu remplacée dans les études par les concepts de fait urbain, d'urbanité, de métropole, à travers les processus de mondialisation et de métropolisation. Ceux-ci, s'ils encouragent et incarnent la dynamisation économique et fonctionnelle des espaces urbains, sont aussi vecteurs d'inégalités et de fractures sociales, démographiques et culturelles entre les différents acteurs et différentes populations, et d'altérations des milieux. Les promoteurs de la durabilité en ville cherchent des remèdes à ces constats. Le géographe Guy Burgel pointe de nombreux enjeux pour la ville de l'avenir. Il s'agit de trouver les solutions à la discordance croissante entre territoires vécus et territoires de gestion politique, à la disparition progressive de la ville dans les débats publics et les politiques prônées, à la déterritorialisation de la gestion de la ville, à la désolidarisation croissante entre économie et société, à l'effacement du citoyen face à l'usager, etc.

Définitions

La difficulté de la définition de la ville tient à ses propres caractéristiques : une taille, mais également des fonctions diverses et surtout une autonomie politique. Pour les géographes contemporains comme Pierre George, une ville se définit comme « un groupement de populations agglomérées caractérisé par un effectif de population et par une forme d'organisation économique et sociale ». On fait aussi souvent la distinction entre ville et village avec les activités dominantes, en tenant compte de la population : la ville n'a pas une activité essentiellement agricole ou artisanale, contrairement au village, elle a aussi une activité commerciale, politique, intellectuelle. Avec cette définition, une ville pourrait être plus petite qu'une agglomération fortement peuplée à partir d'un réseau de communication.

Par le statut

Belgique

En Belgique, Durbuy prétend être la plus petite ville du monde mais – comme dit plus haut – dans ce pays, « ville » est un titre strictement honorifique.

Canada

France

Ville de Rennes (France).

En France, les villes et agglomérations urbaines (par opposition aux agglomérations rurales), sont désignées sous le terme unique d'unité urbaine, leur délimitation est fondée sur l'unique critère de continuité de l'habitat. Les agglomérations peuvent donc être constituées d'une ou plusieurs communes sur le territoire desquelles une zone agglomérée contient plus de 2 000 habitants. Les limites sont redéfinies en fonction des divers recensements. La première définition date de 1954.

Luxembourg

Par le statut ou des critères d'urbanisation

Maroc

Au Maroc, les villes, telles que définies par le haut-commissariat au Plan notamment chargé du recensement décennal, sont les communes urbaines ou municipalités (ayant le statut administratif de ville) et les centres urbains (unités statistiques) dont disposent certaines communes rurales.

Par la population et densité de population

Ville de Tokyo (Japon).

Le seuil à partir duquel on parle de ville varie selon les époques et les pays. Il pose la question des représentations de la ville selon les pays. Les statistiques des Nations unies montrent les différences de seuil entre les instituts nationaux de statistiques (il en existe presque 200 à travers le monde). Si en France ou en Allemagne, le seuil est de 2 000 habitants agglomérés, il est au Danemark de 200, en Islande de 300, au Canada de 1 000, aux États-Unis de 2 500, en Suisse et en Espagne de 10 000, au Japon de 50 000. Les Nations unies se réfèrent quant à elles au seuil de 20 000 habitants. Une définition statistique internationale de la population urbaine a été déterminée lors de la Conférence de Prague en 1966.

La densité de population est un des critères possibles, qui est notamment influé par la hauteur des bâtiments. En Europe, les urbains occupent un pourcentage de la superficie totale du continent, mais leur empreinte écologique s'étend bien au-delà de la surface des villes.

La ville consomme plutôt moins de ressources (renouvelables ou non) par habitant que dans les zones de périurbanisation (grâce notamment aux transports en commun, plus efficients, et à de moindres besoins de mobilité) mais, dans les années 1990, une ville européenne d'un million d'habitants consommait environ 11 500 t/jour de combustibles fossiles, 320 000 t d'eau et 2 000 t de denrées alimentaires, en produisant 25 000 t de CO2, 1 600 t de déchets solides et en évacuant 300 000 t d'eaux usées.

Suisse

Par tradition

Pays-Bas

Aux Pays-Bas, une agglomération est considérée ville si elle a obtenu des droits de ville au Moyen Âge, ou si une coutume s'est développée, par exemple à cause de la taille de la population ou le rayonnement de la ville. Depuis la réforme de la constitution néerlandaise de 1848, il n'y a pas de distinction légale entre les villes et les villages aux Pays-Bas.

Suisse

Par gradients d'urbanité

Au-delà des seuils permettant selon les critères précités de définir ce qui est une ville ou ne l'est pas, il est possible de définir ce qui fait l'urbanité. Cette dernière associe deux facteurs : la densité et la diversité des objets de société dans l’espace. On peut qualifier chaque entité urbaine en fonction de l’intensité de son urbanité, on parle alors de gradients d'urbanité. On ne peut préjuger d’un caractère régulier d’une forte urbanité au centre et qui diminuerait vers la périphérie. À cette fin, on peut établir des géotypes qui permettent de qualifier des sous-espaces, de l'urbanité la plus importante à l’urbanité la plus faible.

Typologie

Malgré la diversité des situations, il est possible de dresser une typologie des villes :

Origine des villes

Différents facteurs ont présidé à la fondation ou au développement des villes à travers l'Histoire. Voici quelques exemples :

villes fondées au bord d'un cours d'eau (voie de communication fluviale et point de franchissement) : Angers, Bagdad, Budapest, Buenos Aires, Belgrade, Genève, Londres, Lyon, Paris, Séville ; villes fondées au bord d'un cours d'eau ou d'une mer, spécifiquement au début ou en fin de bief navigable : Assouan, Brazzaville, Kinshasa, Kisangani, Livingstone, Matadi, Suez ; villes fondées au bord d'un cours d'eau, spécifiquement pour le franchissement par un pont ou un gué : Bruges (« pont »), Maastricht (« franchissement de la Meuse »), Oxford (« gué du bœuf ») ;

villes fondées au bord d'un cours d'eau ou d'une mer, spécifiquement au début ou en fin de bief navigable : Assouan, Brazzaville, Kinshasa, Kisangani, Livingstone, Matadi, Suez ;

villes fondées au bord d'un cours d'eau, spécifiquement pour le franchissement par un pont ou un gué : Bruges (« pont »), Maastricht (« franchissement de la Meuse »), Oxford (« gué du bœuf ») ;

villes fondées sur un emplacement propice au développement d'un port : Alger, Amsterdam, Anvers, Barcelone, Beyrouth, Copenhague (« port commercial »), Gdansk, Gênes, Istanbul, Liverpool, La Havane, Hambourg, Karachi, Los Angeles, Marseille, Valparaíso ;

villes fondées ou développées pour des motifs militaires : Brest, Toulon, Ndjamena, Volgograd ;

villes développées par les activités commerciales : Bergen, Bordeaux, Bruges, Hong Kong, Lübeck, Venise ;

villes développées par les activités industrielles : Chicago, Détroit, Dortmund, Eindhoven, Manchester, Mulhouse, Pittsburgh, Shenzhen ;

villes créées pour devenir une nouvelle capitale : Abuja, Brasilia, Canberra, Chandigarh, Freetown, Gbadolite, Islamabad, Louxor, Naypyidaw, Ottawa, Saint-Pétersbourg, Washington ;

villes fondées par des conquérants ou des colons : Abidjan, Alexandrie, Arles, Bombay, Cologne, Kairouan, Le Caire, Le Cap, Marseille, Madras, Narbonne, New York, Québec, Rio de Janeiro, Pretoria, Vladivostok ;

villes développées du fait de la proximité d'une ressource naturelle : Alice Springs, Johannesburg, Kimberley, Kiruna, Kitwe, Lubumbashi, Manaus, Potosi ;

villes développées du fait religieux : Jérusalem, Lourdes, Médine.

Par la fonction principale

ville industrielle : le secteur secondaire occupe une part importante de la population ; exemples : villes de la Ruhr, Wolfsbourg, Shenzhen, Anshan, Ciudad Juárez, Calcutta, Détroit, Katowice, etc.

ville administrative, les capitales nationales ou des États fédérés : Berne, Yamoussoukro, Abuja, Bruxelles, Berlin, Washington DC, Brasilia, La Haye, Ottawa, etc.

ville touristiques : culturel : Paris, New York, Venise, Barcelone, Rome, Vienne, Moscou, etc. ; balnéaire : Nice, La Baule, Arcachon, Biarritz, La Grande-Motte, Miami, Cancún, etc. ; thermal : Aix-les-Bains, Évaux-les-Bains, Évian-les-Bains, Spa, Karlovy Vary, Baden-Baden, etc. ; hivernal : Davos, Chamonix, Villard-de-Lans, Crans-Montana, Morzine, Samoëns, etc.

culturel : Paris, New York, Venise, Barcelone, Rome, Vienne, Moscou, etc. ;

balnéaire : Nice, La Baule, Arcachon, Biarritz, La Grande-Motte, Miami, Cancún, etc. ;

thermal : Aix-les-Bains, Évaux-les-Bains, Évian-les-Bains, Spa, Karlovy Vary, Baden-Baden, etc. ;

hivernal : Davos, Chamonix, Villard-de-Lans, Crans-Montana, Morzine, Samoëns, etc.

ville portuaire : qui s'est développée grâce à son port Anvers, Marseille, Singapour, Hambourg, Rotterdam, Szczecin, Hong Kong, Durban, Cotonou, Abidjan, Dunkerque, Le Havre, Dakar, Saint-Nazaire, Douala, etc.

ville universitaire : Boston, Chicago, Montréal, Oxford, Heidelberg, Rouen, Grenoble, Louvain-la-Neuve, Marbourg, Poitiers, Cambridge, Florence, Montpellier, Abomey-Calavi, Lund, Toruń, etc.

cité militaire (ville forteresse) : Metz, Belfort, Besançon, Grenoble, Briançon, etc.

Par la taille

Les grandes villes sont le produit de l'étalement urbain ainsi que de la concentration des pouvoirs stratégiques de commandements dans de multiples domaines (politique, administratif, économique, culturel, militaire, etc.). On utilise généralement le terme de métropole pour les désigner. Toutefois, de nouvelles expressions permettent de les distinguer, notamment selon leur rayonnement au niveau mondial :

les mégapoles, villes de plus de 8 millions d'habitants ;

les mégalopoles et le réseau de l'archipel mégalopolitain mondial ;

les villes globales (Global Cities) ou villes mondiales, selon l'expression de Saskia Sassen (1996), centres de la mondialisation ;

les métapolis, selon l'expression de François Ascher (1995), désignant les très grandes villes dans lesquelles on observe une hyperconcentration des pouvoirs de commandement et sa primauté dans la hiérarchie des réseaux.

Dans le monde sont observées certaines régularités statistiques dans les distributions hiérarchiques des villes, d'où l'application de lois de probabilité qui cherchent à rendre compte des relations rang-taille des villes :

la loi de Zipf (1949) qui établit la relation entre la population de chaque ville et son rang hiérarchique dans un classement par nombre d'habitants. Selon cette loi, la relation serait une constante : une ville de rang 2 a la moitié de population que la ville de rang 1 dite « primatiale ». Dans un espace donné, la taille de la ville la plus importante détermine celle des autres villes. Cette loi souffre de nombreuses exceptions, comme en Chine où la relation est décroissante.

la loi de Davis (1972) selon laquelle la population totale d'une classe de villes est constante quand la taille des villes varie d'un facteur 2 (par exemple, s'il y a 80 villes de 10 000 à 19 000 habitants, il y en a 160 de 5 000 à 9 000 habitants).

Iconographie panoramique

Panorama de New York en janvier 2006.

Panorama de Paris.

Panorama de Chicago.

Panorama de Londres en février 2008.

Panorama de Montréal en 2006.

中文百科

东京经济圈

纽约是世界上最大的都市之一

上海浦东地区

城、市、都、城市或都市是人口较为稠密、工商业较为发达的地区,一般包括了住宅区、工业区和商业区等机能分区,并且具备行政管辖功能。城市的行政管辖功能可能涉及较其本身更广泛的区域。城市中有楼房、街道和公园等基础建设。

一般而言城市会有较完善的公共卫生设备、公用事业、土地规划、住宅及运输系统。密集的开发方便人们的交互,也便于商业活动的进行。大都市一般会有对应的郊区及卧城。大都市一般也都有其市区,许多人住在郊区,每天通勤到市区上班。若一个城市已扩展到其他都市接壤,此一区域就会形成集合城市。

定义

街道办事处所辖的居民委员会地域;

城市公共设施、居住设施等连接到的其他居民委员会地域和村民委员会地域。镇区是指在城区以外的镇和其他区域中,经该规定划定的区域。

镇所辖的居民委员会地域;

镇的公共设施、居住设施等连接到的村民委员会地域;

常住人口在3000人以上独立的工矿区、开发区、科研单位、大专院校、农场、林场等特殊区域。

形成及演进

城市是人类文明的重要组成部分,城市也是伴随人类文明与进步发展起来的。普遍认为,真正意义上的城市是工商业发展的产物。 起源 最早的城市起源于大约一万年前的中东。在那之前人类过着散居的生活,以捕猎及游牧维生。后来进入了农耕时代,人类才开始定居。位于两河流域的美索不达米亚平原由于土壤肥沃、农产过剩,居民无须担心食物缺乏,因此可以投入制造及发明的行业,城市崛起和城市文明于是开始传播。然而此时城市人口,仍以贵族、统治阶级和军事防御、举行祭祀仪式为主,平民无力居住,因而居住、生产功能其次,因此规模不大。 中古时代 中世纪欧洲城市的演进与东方相比相对迟缓,因为周围的农村提供的余粮不多,再加上实施封建制度的缘故,每个城市和它控制的农村,构成一个小单位,形成相对封闭、自给自足的庄园经济,工商业并不发达,以致于城市发展停滞不前。然而当时东方的商业城市却开始崛起,如唐朝的长安及宋朝的汴京;13世纪地中海地区的意大利半岛的米兰、威尼斯、佛罗伦斯及拜占庭的君士坦丁堡,或者阿拉伯半岛的巴格达等。这些都市由于位居交通要冲,不论是商业、贸易及文化交流均十分兴盛,因此得以蓬勃发展。 大航海时代 但是1453年君士坦丁堡被鄂图曼土耳其人攻陷,通往印度及中国的贸易路线遭到阻断。由于对香料及丝绸等东方商品的需求日益增加,再加上对殖民地和财富的渴望,甚至传教等因素,造成后来大航海时代的来临,欧洲经济中心因此逐渐由地中海移至大西洋沿岸的葡萄牙、西班牙、英国及荷兰的港口城市。 2005年各国城市化程度 工业时代 继19世纪的工业革命之后,城市获得了前所未有的发展。工业革命造成了科技快速的进步及许多发明的问世,进而造成许多工厂的建成。由于工厂大多设置在交通方便的大都市附近,造成农民不断涌入这些都市,城市化的现象也开始由工业革命起源的英国向世界各国扩张。到第一次世界大战前夕,英、美、德与法国等工业强国,都市化的程度都相当之高。这不仅是富足的标志,而且是文明的象征。然而在第二次世界大战时,武器的改良及新型态战争的出现,遭受战火波及而死伤的平民数量大幅增加,再加上都市居民为了躲避攻击,而大举迁移至乡村,造成都市人口锐减。 战后至今日 战后,乡村人口大量回流都市,使得都市人口迅速增加,由于市区人口日益拥挤,都市面积便大幅增加,与之附近的市镇及郊区相连,因此形成了许多大型的都会区。之后产业技术的改良及医疗设施的改善,更是加剧了都会区数量及规模的大幅增加,都市化的现象日趋明显。到了今日,全球已有超过30亿的人口居住于都市,然而欧洲、美国及日本等已开发国家的都市发展已近饱和状态;在拉丁美洲、非洲、中国大陆及印度等地区的都市,人口成长仍然相当迅速。

类型

“城市”的提法本身就包含了两方面的含义:“城”为行政地域的概念,即人口的集聚地;“市”为商业的概念,即商品交换的场所。而最早的“城市”(实际应为我们现在“城镇”)就是因商品交换集聚人群后而形成的。而城市的出现,也同商业的变革有着直接的渊源关系。最初城市中的工业集聚,也是为了使商品交换变得更为容易(可就地加工、就地销售)而形成的。在城市中直接加工销售相对于将已加工好的商品拿到城市中来交换而言,则正是一种随着工业城市的出现而产生的一种商业变革。城市包括城市规模、城市功能、城市布局和城市交通,而这几方面所发生的变化,都必然地会对城市的商业活动带来影响,促使其发生相应的变革。 城市经济学对城市作了不同等级的分类,如小城市、中等城市、大城市、国际化大都市、世界级城市等,对城市能级分类的一个标准是人口的规模。 按城市综合经济实力和世界城市发展的历史来看,城市分为集市型、功能型、综合性、城市群等类别,这些类别也是城市发展的各个阶段。任何城市都必须经过集市型阶段。 集市型城市 属于周边农民或手工业者商品交换的集聚地,商业主要由交易市场、商店和旅馆、饭店等配套服务设施所构成。处于集市型阶段的城市在中国称集镇。 功能型城市 通过自然资源的开发和优势产业的集中,开始发展其特有的工业产业,从而使城市具有特定的功能。不仅是商品的交换地,同时也是商品的生产地。但城市因产业分工而形成的功能单调,对其他地区和城市经济交流的依赖增强,商业开始由封闭型的城内交易为主转为开放性的城际交易为主,批发贸易业有了很大的发展。这类型城市主要有工业重镇、旅游城市(观光城市)等; 综合型城市 一些地理位置优越和产业优势明显的城市经济功能趋于综合型,金融、贸易、服务、文化、娱乐等功能得到发展,城市的集聚力日益增强,从而使城市的经济能级大大提高,成为区域性、全国性甚至国际性的经济中心和贸易中心(“大都市”)。商业由单纯的商品交易向综合服务发展,商业活动也扩展延伸为促进商品流通和满足交易需求的一切活动。这类城市在中国比较典型的有直辖市、省会城市。 城市群 或城市带、都市区、都市圈等。城市的经济功能已不再是在一个孤立的城市体现,而是由以一个中心城市为核心,同与其保持着密切经济联系的一系列中小城市共同组成的城市群来体现了。如美国东岸的“波士顿-华盛顿城市带”、美国西岸的「旧金山-圣迭戈城市带」和美国中西部的「芝加哥-匹兹堡城市带」,日本的东京、大阪、名古屋三大城市圈,**的“台北-高雄市”城市带(**),英国的“伦敦-利物浦”城市带等。放眼中国,香港所在的珠江三角洲地区和上海所在的长江三角洲地区实际上也正在形成两个经济关系密切的珠江三角洲城市群和长江三角洲城市群,其整体的经济功能已在日益凸现。

城市的规划与布局

都市规划系相关单位为了避免都市发展过快造成的都市问题而实施的计划,如管线设计、道路网规划、划分区域等等。 都市规划大致上可分为总体规划及详细规划两种。 总体规划 总体规划,是指都市性质、发展方向、规模大小等都市「总体布局」的规划,一般以20年为规划期。总体规划之下又可分为数期的「近期建设」,乃总体规划的组成阶段,规划期一般为5年。 都市总体规划最有名的例子,有如美国的华盛顿特区及巴西的巴西利亚。 详细规划 相较于总体规划,详细规划是都市规划更进一步的具体化。主要是针对都市近期建设规划范围内的建筑物、公共事业(水电)、公园绿地等细部设施作具体的布置。

城市的外部影响

已知现在城市会形成微气候,这是因为有大块会吸热的表面,在阳光照射时温度会升高,而且有许多雨水会进下水道中,而不是变成地下水的一部份。 垃圾和污水是城市二个主要的问题,而各种形式燃烧造成的空气污染也是城市的问题之一,燃烧来源包括壁炉、烧木头或是煤的炉灶或是、其他加热系统以及内燃机(像汽机车的引擎)。城市对其他地区的影响可以用城市生态足迹来表示。其他负面影响包括传染性疾病、犯罪、交通流量高以及通勤时间长。在城市中人和人的交互比在乡村复杂,因此更容易造成传染性疾病的发生,不过像疫苗接种、水过滤系统等也对健康有帮助。犯罪也是城市的一个重要问题,已有研究指出城市中的犯罪率较高,被逮捕受罚的机率也比较低。以窃盗而言,城市人口的高度集中也造成有更多高价、值得偷窃的物品出现。城市交通流量大,也使得在市区行驶汽车和机车变的不一定便利,可能是因为交通堵塞造成路程时间长,而停车也是一大问题。 城市也有正面的外部影响,实体距离上的接近有助于知识溢出,有助于个人和企业交换信息,产生新的概念。厚实的劳动市场也让企业和个人有更好的技能匹配。人口密度高也有助于分享基础设施及生产设施,不过若人口密度过高时,拥挤和等待的时间会带来其他的负面影响。 城市的另一个正面外部影响是因为不同背景的人在城市聚在一起,创造了多様化的社会机会。较大的城市有更广泛的社会关注及活动,因此不同背景的人都可以找到有兴趣,想要参与的内容。

法法词典

citadin nom commun - masculin, féminin ( citadine, citadins, citadines )

  • 1. habitant de la ville

    les citadins et les campagnards

citadin adjectif ( citadine, citadins, citadines )

  • 1. de la ville Synonyme: urbain

    avoir des mœurs citadines

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