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词典释义:
inorganique
时间: 2024-02-05 05:33:07
[inɔrganik]

a. 1[]无机:2[医] 非器质性:

词典释义
a.
1[]无机
chimie ~ 无机

2[医] 非器质性
troubles ~s 非器质性障碍
近义、反义、派生词
近义词:
extraorganique,  minéral,  anorganique
反义词:
organique,  organisé,  vivant
联想词
organique 器官,器质; inerte 惰性; chimie ; moléculaire 分子; minéral ; chimique ; biochimie ; silice 硅石, 二氧硅; microscopique 用显微镜进行; arsenic 砷, 砒霜; silicium 硅;
短语搭配

non biodégradables produits chimiques inorganiques非生物降解性无机化学品

liant inorganique无机黏结料

monde inorganique无机界

substance inorganique无机物, 无机质

fibre inorganique无机纤维

chimie inorganique无机化学

troubles inorganiques非器质性障碍

chimie inorganique无机化学

matière inorganique无机物

synthèse inorganique无机合成

原声例句

Il se présente sous deux formes, l’arsenic organique et l’arsenic inorganique.

它有两种形式,有机砷和无机砷。

[Chose à Savoir santé]

Quant à l’arsenic inorganique, il est présent dans le sol, les roches et l’eau souterraine.

至于机砷,它存在于土壤、岩石和地下水中。

[Chose à Savoir santé]

例句库

Selon la première, ils proviennent d'une matière inorganique.

第二种理论则认为石油是由早先的生物体生成的。

Cela permettrait de mieux différencier les substances organiques et inorganiques.

我们认为,这将更好地反映我们如何界定有机化学品和无机化学品之间的差别。

Il ya trois produits inorganiques anti-bord en vinyle de qualité, cadre en alliage d'aluminum anti-statique parole.

产品有三防无机质黑胶边,铝合金边框防静电地板。

D'autres sels de nitrate inorganiques peuvent remplacer en partie le nitrate d'ammonium.

其他无机硝酸盐可取代部分硝酸铵。

Les autres cas faisaient intervenir d'autres composés inorganiques ou des mélanges de différents polluants.

剩下的案例涉及其他无机化合物或各种污染物的混合。

C'est notamment le cas des composés inorganiques de trihydroxyde d'aluminium et d'hydroxyde de magnésium.

对于无机化合物、氢氧化铝和氢氧化镁来说尤其如此。

Les piles thermiques sont des piles à usage unique qui contiennent un sel solide inorganique non conducteur servant d'électrolyte.

热电池为一次性固态非导融熔盐电解质贮备电池。

Il est déposé sur une surface en verre, puis est recouvert d'un polymère inorganique contenant des atomes de fer.

我们把这材料放在(沉淀在?)一层玻璃上,然后用一种含铁原子的无机聚合物包裹住它。

La plupart des composés organiques et certains composés inorganiques peuvent être ionisés à l'aide d'un rayonnement ultraviolet.

多数有机化合物和某些无机化合物在受到紫外光照射时均可电离化。

Dans le cadre de la compétence d'un sel inorganique de production, le principal de potassium, de magnésium, de sel d'ammonium.

下辖一个无机盐生产厂,主营钾、镁、铵盐。

Dans certains cas, cette substance peut être utilisée comme dispersant pour les agents de contraste inorganiques mélangés aux feuilles d'ETFE.

在有些情况中,如果与乙烯-四氟乙烯共聚物混合,该物质可作为分散剂用于无机照影剂。

Différenciation des substances chimiques organiques et inorganiques : Nous sommes d'avis qu'il faudrait préciser ce que nous entendons par produits chimiques.

对有机和无机化学品的阐明: 我们认为,我们应该阐明化学品的含义。

Les résidus comprennent une solution aqueuse de sels de sodium inorganiques (à savoir chlorure de sodium, bicarbonate de sodium et fluorure de sodium).

残留物包括一种无机钠盐的水溶液,即氯化纳、重碳酸纳和氟化纳。

La Convention de Rotterdam contient des dispositions relatives aux composés du mercure, notamment les composés inorganiques et les composés du type alkylmercure, alkyloxyalkyle et arylmercure.

《鹿特丹公约》载有关于包括无机汞化合物、烷基汞化合物和烷氧烷基及芳基汞化合物在内的汞化合物的条款。

Sir James Fitz-Allen Mitchell (Saint-Vincent-et-les Grenadines) (parle en anglais) : L'histoire de notre civilisation est celle de l'évolution des relations entre les matières organiques et inorganiques.

詹姆斯·菲茨-艾伦·米切尔爵士(圣文森特和格林纳丁斯)(以英语发言):我们的文明史是有机和无机之间的一个转换的关系。

Le procédé PACT utilise la chaleur générée par un arc à plasma pour faire fondre la partie inorganique des déchets tout en traitant la partie organique.

等离子体电弧离心处理法使用等离子弧产生的热来熔化废物中的无机部分,同时处理有机部分。

Grâce à cette nouvelle technologie dans la production mondiale de revêtement inorganique peut être utilisé pour le tissu, métal, bois, plastique et autres matériaux sur la surface.

本公司拥有目前世界最新近技术生产全无机涂料,可用于布料,金属,木器,塑料等多种物质表面。

Le détecteur à photoionisation est très sensible aux composés aromatiques, à certains composés chlorés et un nombre limité de composés inorganiques, comme le monoxyde d'azote et l'ammonium.

该仪器对芳香化合物,对某些氯化化合物和对少量的无机化合物例如氧化氮和氨气,十分敏感。

Dans ces conditions, les matériaux organiques deviennent hautement solubles dans l'eau et sont oxydés pour produire du dioxyde de carbone, de l'eau, des acides inorganiques et des sels.

在这种条件下,有机材料变得高度溶于水并被氧化,产生二氧化碳、水和无机酸或盐。

Selon l'Évaluation des écosystèmes en début de Millénaire, les sols des zones arides contiennent plus d'un quart du volume total du carbone organique présent dans le monde et la quasi-totalité du carbone inorganique.

根据千年生态系统评估,干旱土地的土壤含有全世界有机碳总量的四分之一以上以及几乎所有的无机碳。

法语百科

Les composés inorganiques sont très variés : A : Le borane B2H6 est déficient en électrons. B : Le chlorure de césium a une structure cristalline archétypique. C : Les ferrocènes sont des complexes organométalliques. D : Le silicone a de nombreuses utilisations dont les implants mammaires. E : Le catalyseur de Grubbs a valu le prix Nobel de chimie à son découvreur. F : Les zéolithes ont des structures poreuses et servent de tamis moléculaires. G : L'acétate de cuivre (II) a surpris les théoriciens avec son diamagnétisme.

La chimie inorganique (dénomination d'origine anglo-saxonne), également appelée chimie minérale, est la branche la plus ancienne de la chimie. Elle comporte l'étude des divers corps simples e**stant dans la nature ou obtenus artificiellement et celle des composés qu'ils engendrent en réagissant les uns sur les autres, à l'exception des combinaisons avec le carbone qui sont étudiées à part et font l'objet de la chimie organique. Cependant quelques composés simples du carbone (certains oxydes de carbone, les carbonates, bicarbonates et cyanures ioniques, les carbures, excepté les hydrocarbures) sont classés parmi les composés inorganiques. Une étude particulière est celle des propriétés et de la synthèse des composés inorganiques artificiels, laquelle inclut les composés organométalliques. Ce domaine couvre tous les composés chimiques à l'exception des myriades de composés organiques qui sont basés sur un squelette carboné et comportent habituellement des liaisons C-H. À l'origine basée sur des arguments historiques, cette distinction est de nos jours loin d'être absolue, et de nombreux recouvrements e**stent en particulier dans le domaine de la chimie organométallique. La chimie inorganique est un domaine de recherche actif actuellement et possède des applications dans la plupart des aspects de l'industrie chimique, en particulier en catalyse, science des matériaux, pigments, surfactants, chimie médicinale, carburants, chimie de l'environnement et agriculture.

Histoire

Bien avant que l'alchimie ne devienne un sujet d'étude, de nombreuses réactions chimiques employant des composés inorganiques étaient utilisées et leurs produits utilisés dans la vie de tous les jours. L'âge du bronze et l'âge du fer correspondent à des périodes de la Protohistoire au cours desquelles la métallurgie du bronze (nom générique des alliages de cuivre et d’étain) et du fer influença durablement et en profondeur certaines sociétés. Durant l'âge de fer on voit aussi apparaître des verres colorés, composés de SiO2 (principal composé du sable) et d'oxydes métalliques.

Les expériences de transmutation permettent aux alchimistes de développer des nouvelles techniques de purification de composés chimiques, comme la distillation, la sublimation ou la cristallisation. De nombreux composés inorganiques sont ainsi isolés, comme le vitriol (acide sulfurique), l'eau-forte (acide nitrique), l'esprit de sel (acide chlorhydrique), le vitriol de lune (sulfate d'argent), les cristaux de Vénus (nitrate de cuivre) ou l'eau régale (mélange d'acide nitrique et d'acide chlorhydrique capable de dissoudre l'or).

En 1675, dans son Cours de chimie, Nicolas Lémery introduisit la distinction entre la « chimie minérale », qui ne faisait intervenir à l'époque que des composés inertes, et la chimie organique, dont les substances sont issues des animaux et des végétaux. Cette distinction, soutenue par la théorie de la force vitale, persista jusqu'au milieu du **X siècle. En 1828, l'expérience réalisée par le chimiste Allemand Friedrich Wöhler mit fin à cette démarcation en transformant du cyanate d'ammonium, supposé minéral, en une substance organique, l'urée.

Principes

Structure atomique

Symétrie moléculaire

Liaisons moléculaires

Composés ioniques

Liaison covalente

Acides et bases

Oxydation et réduction

Caractérisation des composés inorganiques

Les techniques de caractérisation physico-chimiques des composés inorganiques permettent de déterminer la composition, la structure et les propriétés d'une molécule ou d'un matériau. Plusieurs de ces techniques utilisent l'interaction entre les radiations électromagnétiques et la matière, et ceci sur pratiquement toute la gamme spectrale.

Diffraction : les techniques de diffraction sont particulièrement utilisées pour déterminer les structures des composés chimiques et ont l'avantage d'être des méthodes non-destructives. La cristallographie aux rayons X permet de déterminer la position des atomes et des ions qui composent un composé solide. La diffraction de neutrons permet d'obtenir des informations structurales supplémentaires, et en particulier la position des atomes légers.

Spectroscopies d'absorption : l'absorption (et parfois la ré-émission) des radiations électromagnétiques permet d'obtenir des informations sur les niveaux d'énergie des composés inorganiques et est aussi souvent utilisée pour des analyses quantitatives. Les techniques concernées sont la spectroscopie ultraviolet-visible, la spectroscopie infrarouge et la spectroscopie Raman. Ces techniques sont généralement non-destructives.

Résonance : les techniques de résonance se basent sur l'application d'un champ magnétique pour faire entrer en résonance la séparation entre les niveaux énergétiques d'un composé. La résonance magnétique nucléaire et la résonance paramagnétique électronique impliquent la résonance magnétique, avec les niveaux énergétiques du noyau atomique pour la RMN et des électrons non-appariés pour la RPE. La spectroscopie Mössbauer quant à elle est basée sur l'absorption résonante de radiations par le noyau atomique et exploite le fait que les niveaux d'énergie du noyau sont sensibles à l'environnement électronique et nucléaire.

Ionisation : les techniques d'ionisation permettent de bombarder un échantillon avec des radiations ou des particules de hautes énergies et de mesurer les énergies d'ionisation. Les techniques concernées sont la spectroscopie de photoélectrons, la spectroscopie d'absorption des rayons X et la spectrométrie de masse.

Analyses chimiques : ces méthodes permettent de déterminer la composition élémentaire des composés et sont généralement destructives. On peut lister dans ces techniques la spectrométrie d'absorption atomique, l'analyse élémentaire (en), la spectrométrie de fluorescence des rayons X et les méthodes d'analyses thermiques.

Électrochimie : les techniques électrochimique, et notamment la voltammétrie cyclique, permettent de sonder les réactions d'oxydoréduction d'espèces en solution.

Chimie descriptive des éléments

s s g f f f f f f f f f f f f f f d d d d d d d d d d p p p p p p 1 H He 2 Li Be B C N O F Ne 3 Na Mg Al Si P S Cl Ar 4 K Ca Sc Ti V Cr Mn Fe Co Ni Cu Zn Ga Ge As Se Br Kr 5 Rb Sr Y Zr Nb Mo Tc Ru Rh Pd Ag Cd In Sn Sb Te I Xe 6 Cs Ba La Ce Pr Nd Pm Sm Eu Gd Tb Dy Ho Er Tm Yb Lu Hf Ta W Re Os Ir Pt Au Hg Tl Pb Bi Po At Rn 7 Fr Ra Ac Th Pa U Np Pu Am Cm Bk Cf Es Fm Md No Lr Rf Db Sg Bh Hs Mt Ds Rg Cn Uut Fl Uup Lv Uus Uuo 8 Uue Ubn * Ute Uqn Uqu Uqb Uqt Uqq Uqp Uqh Uqs Uqo Uqe Upn Upu Upb Upt Upq Upp Uph Ups Upo Upe Uhn Uhu Uhb Uht Uhq Uhp Uhh Uhs Uho ↓ g g g g g g g g g g g g g g g g g g * Ubu Ubb Ubt Ubq Ubp Ubh Ubs Ubo Ube Utn Utu Utb Utt Utq Utp Uth Uts Uto

Éléments du groupe principal

Hydrogène

L'hydrogène est l'élément le plus abondant dans l'univers et le troisième dans la croûte terrestre. La forme stable de l'hydrogène est le dihydrogène, H2, qui n'est présent que sous forme de traces dans la troposphère (0,5 ppm). Le dihydrogène peut être produit naturellement comme produit de fermentation ou comme sous-produit de la biosynthèse de l'ammoniac. La configuration électronique de l'hydrogène, 1s, est similaire aux configurations électroniques de valence des métaux alcalins (ns). L'élément e**ste principalement sous trois formes isotopiques : l'hydrogène léger ou protium (H), le deutérium (H ou D) et le tritium (H ou T).

Les propriétés de l'hydrogène sont très diverses, et il peut être une base forte de Lewis, avec l'ion hydrure H, ou un acide fort de Lewis, avec le proton H. Ses propriétés chimiques sont riches et variées, et il peut former des composés chimiques avec pratiquement tous les autres éléments. On peut regrouper les composés de l'hydrogène en trois classes principales : les hydrures covalents (formés avec des éléments du bloc p, comme CH4, NH3 ou H2O) ; les hydrures ioniques (formés avec les éléments les plus électropositifs, comme LiH ou CaH2) ; les hydrures interstitiels des métaux de transition (formés avec les de nombreux éléments du bloc d et f). On peut aussi ajouter une dernière classe pour les hydrures dans les complexes métalliques et les complexes du dihydrogène, qui jouent des rôles importants dans la catalyse et l'activation du dihydrogène.

Métaux alcalins

Les métaux alcalins sont les éléments chimiques de la première colonne du tableau périodique des éléments, sauf un. Le lithium (Li), le sodium (Na), le potassium (K), le rubidium (Rb), le césium (Cs) et le francium (Fr) font ainsi partie de cette famille, mais pas l'hydrogène. Aucun des éléments du groupe n'e**ste à l'état d'élément pur dans la nature, on ne les retrouve que sous la forme de composés.

De tous les groupes du tableau périodique, les alcalins montrent de façon claire l'effet de l'augmentation de la taille et de la masse sur les propriétés chimiques et physiques. Ainsi, la réactivité des métaux alcalins augmente avec le numéro atomique (Z). Ceci est principalement relié au fait qu'ils peuvent facilement perdre leur unique électron situé sur la couche de valence et former ainsi des cations chargés +1, la configuration électronique du cation rejoignant celle des gaz rares. L'énergie d'ionisation diminue lorsque l'on descend dans le groupe, et il est donc de plus en plus facile d'éliminer l'électron de valence quand Z augmente, cet électron pouvant participer à des réactions chimiques.

Les métaux alcalins ont tendance à former presque exclusivement des liaisons ioniques avec des éléments non-métalliques et halogènes. On les retrouve donc principalement sous forme de sels ou d'oxydes.

Les métaux

La réduction chimique des cations alcalins pour obtenir la forme métallique est difficile, et la méthode de préparation la plus communément employée pour leur préparation est l'électrolyse des sels fondus du composé chloré. Les métaux alcalins sont très réducteurs, et la réactivité augmente lorsque le numéro atomique augmente; le dioxygène, le dichlore et le dihydrogène peuvent ainsi être réduits facilement. La forme métallique des alcalins doit être conservée dans l'huile afin d'éviter toute réaction avec le dioxygène. Ils réagissent aussi violemment avec l'eau pour former du dihydrogène et des hydroxydes alcalins. Le lithium est le moins réactif en présence d'eau, alors que le sodium réagit violemment, le potassium s'enflamme et le rubidium et le césium explosent.

2 M (s) + 2 H2O (l) → 2 MOH (aq) + H2 (g) (où M représente un métal alcalin)

Les métaux alcalins sont solubles dans l'ammoniac liquide et donnent une intense coloration bleue à la solution. Ces solutions sont conductrices, et la couleur et ces propriétés conductrices sont expliquées par la solvatation de l'électron de valence du métal. Dans de l'ammoniac pur, le temps de vie de l'électron solvaté peut être assez long (de l'ordre de 1 % de decomposition par jour). Ces solutions sont communément utilisées pour préparer divers composés organiques et inorganiques.

Les halogènes

Les métaux alcalins font partie des éléments les plus électropositifs du tableau périodique, et tendent à former des liaisons ioniques avec les éléments les plus électronégatifs, les halogènes, pour former des sels. Lorsque l'on descend dans le groupe, l'enthalpie de formation devient moins négative pour les fluorures, mais plus négative pour les chlorures, bromures et iodures.

Les halogénures de métaux alcalins sont des solides incolores à haut point de fusion qui peuvent être facilement préparés à partir de l'hydroxyde (MOH) ou du carbonate (M2CO3) correspondant, en présence d'un acide halogénohydrique (HX), et suivit d'une recristallisation. Hormis pour le LiF, tous les halogénures de métaux alcalins sont solubles dans l'eau. De très grandes quantités de NaCl et de KCl sont disponibles naturellement sur Terre, et peuvent être purifiées par cristallisation.

Les oxydes et hydroxydes

Pastilles d'hydroxyde de sodium.

Les métaux alcalins réagissent violemment avec le dioxygène pour former selon les conditions expérimentales des oxydes (M2O), des peroxydes (M2O2) ou des superoxydes (MO2). Ces différentes variétés d'oxydes réagissent avec l'eau pour donner le cation M et l'ion hydroxyde par une réaction acido-basique de Lewis. Les dérivés ozonures (MO3) peuvent être préparés à partir de l'hydroxyde MOH et de l'ozone O3 à basse température, et les dérivés sesquioxydes (M2O3) par décomposition thermique du superoxyde MO2 correspondant. Le peroxyde de sodium est communément employé dans l'industrie comme agent de blanchiment et comme oxydant puissant.

Les hydroxydes alcalins sont incolores et transparents. Ils réagissent avec l'eau pour former l'anion hydroxyde et avec le dioxyde de carbone CO2 pour former l'anion carbonate CO3. Le procédé chlore-alcali permet de produire industriellement l'hydroxyde de sodium NaOH utilisé comme réactif par l'industrie chimique et dans la préparation d'autre composés inorganiques.

Les complexes de coordination

La stabilité des complexes de coordination diminue selon la séquence Li > Na > K > Rb > Cs. Le lithium et le sodium sont des acides de Lewis durs et forment des interactions coulombiennes avec des bases de Lewis dures, comme des ligands oxygénés ou azotés. Les métaux alcalins forment principalement des complexes stables avec des ligands polydentes macrocycliques, comme des éthers couronnes ou des cryptands.

Les composés organométalliques

Les composés organométalliques de métaux alcalins réagissent rapidement avec l'eau et sont pyrophoriques. Le groupe des organolithiens est le plus important de tous les composés organométalliques du groupe 1, et les organolithiens sont utilisés en synthèse organique comme nucléophiles. Les alkyllithiums sont aussi utilisé dans l'industrie pour la polymérisation des alcènes pour fabriquer le caoutchouc synthétique. Un grand nombre de composés organoalcalins peuvent être préparés en combinant des métaux alcalins avec divers non-métaux. Ces composés sont des bases fortes, et ont d'importantes applications en chimie de synthèse, notamment pour la préparation de composés organométalliques.

Métaux alcalino-terreux

Les métaux alcalino-terreux sont les éléments chimiques de la deu**ème colonne du tableau périodique des éléments. Le beryllium (Be), le magnésium (Mg), le calcium (Ca), le strontium (Sr), le barium (Ba) et le radium (Ra) font donc partie de cette famille. Tous ces éléments sont de couleur argentée sous leur forme métallique. Le modèle ionique s'applique généralement pour décrire les liaisons dans les composés chimiques des alcalino-terreux. Par certains aspects le beryllium s'apparente à un métalloïde avec un certain degré de covalence dans ses liaisons avec d'autres éléments. Du fait de la facilité avec laquelle les atomes de ces éléments perdent leurs deux électrons de valence, le degré d'oxydation des alcalino-terreux dans les composés chimiques est +2. Ce sont des réducteurs puissants, mais néanmoins plus faibles que les alcalins.

Groupe 13

Les éléments du groupe 13 sont les éléments chimiques de la treizième colonne du tableau périodique des éléments. Le bore (B), l'aluminium (Al), le gallium (Ga), l'indium (In) et le thallium (Tl) font donc partie de cette famille et ces éléments ont diverses propriétés chimiques et physiques.

On peut considérer que le bore est à part dans cette famille car il peut former des composés de type cluster ou des composés polymériques impliquant des atomes d'hydrogène, des métaux et du carbone. Le caractère métallique des éléments augmente lorsque l'on descend dans la colonne du fait de l'augmentation du rayon ionique et de la diminution de l'énergie d'ionisation. Il en résulte que le caractère covalent des liaisons des composés du groupe 13 diminue du bore au thallium, et que donc le caractère ionique des liaisons augmente. Tous ce éléments peuvent former des hydrures, des oxydes et des halogénures à l'état d'oxydation +3. L'état +1 devient stable en descendant dans la colonne, plus particulièrement avec le thallium.

Groupe 14

Cristal de quartz (SiO2).

Les éléments du groupe 14, ou cristallogènes, sont les éléments chimiques de la quatorzième colonne du tableau périodique des éléments. Le carbone (C), le silicium (Si), le germanium (Ge), l'étain (Sn) et le plomb (Pb) font donc partie de cette famille. Les propriétés physico-chimiques de ces éléments varient fortement, le carbone étant considéré comme un non-métal de même que le silicium, le germanium étant un métalloïde et l'étain et le plomb se rangeant dans la catégorie des métaux. Cette discontinuité dans la colonne peut être comprise en regardant l'augmentation du rayon atomique et la diminution de l'énergie d'ionisation lorsque l'on passe du carbone au plomb.

La chimie du carbone dans est principalement développée dans la chimie organique. Tous les éléments du groupe 14 peuvent former des composés binaires simples avec l'hydrogène, l'oxygène, les halogènes et l'azote. Le carbone et le silicium peuvent aussi former des composés de type carbure et siliciure avec des métaux. Concernant l'étain et le plomb, on peut noter que les composés organostanniques à base d'étain et les composés organoplombs sont employés comme fongicides et pesticides.

Groupe 15

Les éléments du groupe 15, ou pnictogènes, sont les éléments chimiques de la quinzième colonne du tableau périodique des éléments. L'azote (N), le phosphore (P), l'arsenic (As), l'antimoine (Sb) et le bismuth (Bi) font donc partie de cette famille. Les propriétés chimiques des éléments du groupe 15 varient fortement, et notamment entre l'azote et ses congénères car celui-ci possède généralement une coordinence plus faible et est le seul à e**ster sous forme de molécule diatomique gazeuse dans les conditions normales de température et de pression. Les propriétés de ces éléments sont donc plus difficiles à rationaliser en termes de rayons atomiques et de configurations électroniques. Bien que trouvé communément avec le phosphore, l'arsenic et l'antimoine, l'état d'oxydation +5 ne peut être atteint pour l'azote qu'avec l'oxygène et le fluor. Pour le bismuth c'est l'état d'oxydation +3 qui est le plus stable.

Les éléments du groupe 15 forment des composés binaires avec de nombreux éléments. Les composés azotés sont abondants, et on peut retrouver dans cette famille les nitrures N, les hydrures d'azote (comme le NH3, le N2H4 ou le NH2OH), les oxydes d'azote (comme le N2O ou le NO) ou les oxoacides (comme le ONOOH ou le HNO2). Pratiquement tous les composés azotés peuvent aussi servir de ligands.

Chalcogènes

Halogènes

Gaz nobles

Cristaux de Tétrafluorure de xénon XeF4.

Les gaz nobles sont les éléments chimiques de la dix-huitième colonne du tableau périodique des éléments. L'hélium (He), le néon (Ne), l'argon (Ar), le krypton (Kr), le xénon (Xe) et le radon (Rn) font donc partie de cette famille, et e**stent à l'état naturel sous forme de gaz monoatomiques. Ils forment une série chimique d'éléments a priori très peu réactifs car, ayant une couche de valence complète, ils n’ont aucun électron de valence pour former une liaison chimique. Il en découle que ces éléments ont uneénergie d'ionisation élevée et une affinité électronique pratiquement nulle.

Du fait de cette faible réactivité, peu de composés inorganiques ont pu être caractérisés jusqu'à présent. Depuis les années 1960, il a été démontré que le xénon forme des complexes de coordination stables avec le fluor et l'oxygène, le premier complexe isolé étant l'hexafluoroplatinate de xénon Xe(PtF6) en 1962. La grande majorité des composés de gaz nobles synthétisés l'ont été à partir du xénon.

Métaux de transition

Première série

Deu**ème et troisième séries

Lanthanides

Actinides

La série des actinides est composée de 15 éléments chimiques, comprenant l'actinium (Ac), le thorium (Th), le protactinium (Pa), l'uranium (U), le neptunium (Np), le plutonium (Pu), l'américium (Am), le curium (Cm), le berkélium (Bk), le californium (Cf), l'einsteinium (Es), le fermium (Fm), le mendélévium (Md), le nobélium (No) et le lawrencium. La famille tire sont nom de l'actinium, le premier élément de la série. La radioactivité associée avec les actinides n'a pas pu permettre des études très poussées sur cette famille, et les éléments de la fin de la série ne sont disponibles qu'en très faibles quantités. Cependant, les éléments du début de série, et plus particulièrement l'uranium et le plutonium, sont d'une grande importance du fait de leur utilisation dans les centrales nucléaires.

Les propriétés chimiques des actinides ne montrent pas la même uniformité que l'on peut trouver chez les lanthanides tout au long de la série. De même que les lanthanides, les actinides possèdent de grands rayons atomiques et ioniques, ce qui permet à ces éléments d'offrir une coordinence élevée. Les actinides sont très réactifs vis-à-vis des halogènes et des chalcogènes. Les nucléides communs du thorium et de l'uranium ne présentent que de faibles niveaux de radioactivité, ainsi leurs propriétés chimiques ont pu être bien étudiées. Le cation uranyle forme notamment des complexes avec de nombreux ligands donneurs.

Catalyse

Un catalyseur est une substance qui augmente la vitesse d'une réaction sans être lui-même consommé. Les catalyseur sont largement utilisés dans la nature, dans l'industrie et dans les laboratoires. La production industrielle d'acide sulfurique ou d'ammoniac passent toutes deux par exemple par des processus catalytiques. Les catalyseurs jouent aussi un rôle dans la dépollution, comme dans le cas des pots catalytiques des véhicules, ou dans l'amélioration des processus industriels. On peut noter que dans l'industrie, les catalyseurs utilisés sont pratiquement tous de nature inorganique.

Deux types de catalyse peuvent être envisagés : homogène ou hétérogène. Dans le cas de la catalyse homogène, le catalyseur et les réactifs ne forment qu'une seule phase, alors que dans le cas de la catalyse hétérogène, le catalyseur se trouve dans une autre phase que les réactifs et les produits de la réaction catalysée. Les deux formes ont leurs avantages et leurs inconvénients : pour la catalyse hétérogène le catalyseur peut être facilement séparé des réactifs et des produits, mais les réactions ont tendance à nécessiter des hautes températures et pressions et ont une faible sélectivité; inversement, pour la catalyse homogène les réactions peuvent être conduites à plus basses températures et pressions et sont plus sélectives, mais la séparation du catalyseur et des réactifs et des produits en fin de réaction est un inconvénient majeur. Plusieurs réactions peuvent être catalysées en phase homogène, comme la métathèse des alcènes, l'hydrogénation des alcynes, l'hydroformylation ou la carbonylation du méthanol. Les réactions pouvant être catalysées en phase hétérogène sont par exemple l'hydrogénation, la synthèse de l'ammoniac ou la conversion du monoxyde de carbone et de l'hydrogène en hydrocarbures.

Nanomatériaux, nanoscience et nanotechnologie

Un nanomatériau est un matériau dont la dimension est de l'ordre de 1 à 100 nm, ou de façon plus exclusive un matériau de cette dimension qui montre des propriétés absentes à la fois à l'échelle moléculaire et à l'état massif. Les nanomatériaux sont utilisés depuis plusieurs siècles, comme par exemple la fabrication d'or colloïdal pour produire un colorant rouge utilisé notamment pour teinter le verre. L'étude des nanomatériaux a particulièrement bénéficié du développement de la microscopie à sonde locale dans les années 1980 qui permet d'observer la matière à l'échelle de l'atome. La chimie inorganique est omniprésente dans les nanotechnologies, que ce soit par exemple dans les nanoparticules métalliques ou les quantum dots. Différents précédés de synthèse peuvent être employés, comme les approches top-down et bottom-up, ou les dépôts chimique ou physique en phase vapeur.

Chimie inorganique industrielle

La chimie inorganique industrielle est une branche importante de l'industrie chimique et regroupe de nombreuses applications diverses et variées, comme les engrais minéraux, les matériaux de construction ou les verres et l'émail. De plus, de nombreux produits de base de l'industrie chimique organique, comme les acides minéraux, les alcalins, les agents d'oxydation et les composés halogénés sont préparés dans par cette branche industrielle. Les développements récents des circuits intégrés ou des fibres optiques sont de même dus à l'industrie chimique inorganique.

Chimie inorganique des systèmes biologiques

La chimie bioinorganique s'intéresse à l'étude des espèces métalliques dans les systèmes biologiques. Les organismes vivants exploitent les propriétés chimiques et biologiques liées aux interactions entre les ions métalliques et les ligands biologiques de façons très variées, notamment concernant la catalyse enzymatique, la signalisation cellulaire ou la régulation de l'expression des gènes.

Transport

Structure aux rayons X de la myoglobine.

La fixation, le transport et l'utilisation de la molécule de dioxygène O2 chez les organismes vivants sont assurés par des métalloprotéines possédant des cofacteurs inorganiques. Chez la plupart des animaux et plantes l'hémoglobine capte le dioxygène dans les poumons (ou dans les branchies) et le transporte vers les tissus où son stockage est assuré par la myoglobine. Ces deux protéines sont appelées hémoprotéines car elles contiennent un cofacteur de type hème, qui permet la fixation du dioxygène. Les mollusques et les arthropodes utilisent quant à eux une protéine à cuivre, l'hémocyanine, incolore en l'absence de O2 mais de couleur bleue intense en présence de O2. Plus rare, l'hémérythrine (en) est un cofacteur dinucléaire de fer non-hémique que l'on retrouve chez certains vers marins.

Le flux d'ions K et Na à travers les membranes est assuré par des canaux ioniques. Ces canaux sont des protéines membranaires et sont responsables de la conduction électrique dans le système nerveux et fonctionnent de manière passive. La pompe sodium-potassium est une protéine transmembranaire qui utilise la dégradation de l'adénosine triphosphate (ATP) en adénosine diphosphate (ADP) pour contrôler la concentration en ion K et Na à l'intérieur et à l'extérieur de la cellule. Cette protéine joue rôle essentiel dans le maintien du potentiel électrochimique de membrane.

L'assimilation du fer par les organismes est difficile du fait de l'insolubilité du Fe(III), qui est l'état d'oxydation stable trouvé dans la plupart des minéraux. L'évolution a développé des systèmes chimiques complexes pour la capture et la régulation du fer dans l'organisme. La capture implique des ligands appelés sidérophores. Le fer est ensuite transporté par les transferrines et stocké dans les ferritines, deux protéines non-hémiques.

Transfert électronique

Trois types de métalloprotéines peuvent être identifiés pour les transfert électroniques dans les systèmes biologiques. Les cytochromes sont des hémoprotéines impliquées dans le transfert des électrons dans la chaîne respiratoire mitochondriale et sont constitués d'une porphyrine complexée avec des cations métalliques de fer ou de cuivre. Les protéines fer-soufre possèdent des clusters fer-soufre dans leur structure et participent aussi à des réactions d'oxydo-réduction de la chaîne respiratoire. Le troisième type de protéine est la familles des protéines bleues à cuivre, dont fait partie la plastocyanine qui intervient lors de la photosynthèse. Il faut aussi noter que les transferts d'électrons dans les protéines sont couplés à des processus chimiques comme des transfert d'ions, et notamment des transferts de protons.

Processus catalytiques

Les enzymes assurent la catalyse dans les systèmes biologiques en contrôlant non seulement la vitesse de la réaction, mais aussi en favorisant certaines géométrie au niveau de leur état de transition grâce à la structure tertiaire de la chaîne polypeptidique. La catalyse enzymatique est indispensable aux organismes vivants pour l'accélération spécifique des réactions nécessaires à leur métabolisme et à la biosynthèse des biomolécules qui les composent. La protéine compose la structure de base des enzymes (apoenzyme), à laquelle il faut ajouter un groupement prosthétique qui peut être un ion métallique complexé ou non.

Structure aux rayons X de la [FeFe]-hydrogénase.

La catalyse acido-basique par les enzymes permet de produire localement des ions hydroxydes HO ou hydronium H3O dans des conditions de pH qui ne sont que rarement atteintes par les systèmes biologiques. Les organismes vivants utilisent de façon majoritaire le zinc pour ce type de catalyse, car c'est un métal abondant, difficilement oxydable ou réductible, qui forme des liaisons fortes avec les acides aminés, et qui peut lier des ligands exogène comme H2O. Des exemples de ce type d'enzyme sont l'anhydrase carbonique, la carboxypeptidase ou la phosphatase alcaline. Le manganèse (dans la Rubisco) ou le fer (dans la phosphatase acide ou l'aconitase) sont aussi employés dans la catalyse acido-basique.

Un certain nombre d'enzymes permet aussi d'activer des petites molécules à base d'oxygène comme H2O, H2O2 ou O2. Les peroxydases décomposent les peroxydes, et par exemple la peroxydase de raifort ou la cytochrome c peroxydase possèdent un groupement prosthétique hèminique pour catalyser cette réaction. Les oxydases catalysent la réduction du dioxygène O2 en eau ou en peroxyde d'hydrogène H2O2. La cytochrome c oxydase possède des groupements prosthétiques à base de fer et de cuivre, et cette enzyme est à la base de toutes les formes de vie supérieures. Les oxygénases (comme les cytochromes P450) catalysent l'insertion d'atomes d'oxygène dans des substrats organiques. Enfin la production enzymatique de O2 par photosynthèse implique de nombreuses métalloenzymes, et notamment le photosystème II dans lequel l'eau est oxydée en dioxygène grâce à un site catalytique complexe composé d'atomes de manganèse et d'un atome de cuivre.

Le diazote N2 et le dihydrogène H2 peuvent être réduits par des enzymes à base de sulfure de fer. La nitrogénase transforme le N2 en NH3, et sont site actif est composé d'un cluster de sulfure de fer et d'un atome de molybdène (qui peut être remplacé dans certain cas par du vanadium ou du fer). La famille des hydrogénases permet la réduction réversible du H2 en H, et le site actif est composé de soufre et de fer pour la [FeFe]-hydrogénase, et de soufre, de fer et de nickel pour la [NiFe]-hydrogénase.

Cycles biogéochimiques

L'assimilation de certains éléments chimiques par la biosphère fait partie des cycles biogéochimiques. Ces cycles sont des processus de transport et de transformation des éléments chimiques entre la géosphère, l'atmosphère, l'hydrosphère et la biosphère. Au niveau des organismes vivants, ces cycles font intervenir des métalloprotéines capables de fixer, transporter et transformer ces éléments chimiques de façon efficace. Un cas d'école est le cycle de l'azote, qui permet notamment la fixation du diazote N2 atmosphérique par des bactéries présentes dans les sols, et qui implique des enzymes contenant du fer, du cuivre et du molybdène.

Biominéralisation

Dans la nature, les organismes biologiques produisent des tissues minéralisés, comme les os, les dents ou les coquilles. La biominéralisation est le processus de production de ces minéraux inorganiques par les organismes vivants. Par exemple, le carbonate de calcium CaCO3, sous la forme de calcite ou aragonite, est présent dans les coquilles et les coquilles d'œuf, le phosphate de calcium, sous la forme d'hydroxyapatite, est lui le principal composant des os et des dents, et les bactéries magnétotactiques synthétisent des cristaux d'oxydes de fer de type magnétite ou de sulfures de fer de type greigite Fe3S4 pour leurs propriétés magnétiques afin de s'orienter et de se déplacer le long de lignes d'un champ magnétique.

Médecine

Les complexes inorganiques et chélatants jouent en rôle important en pharmacologie. Un des principaux défis dans ce domaine est la détermination du mode d'action du médicament à l'échelle moléculaire, en gardant à l'esprit qu'un médicament administré ne correspond pas à l'espèce réactive au niveau du site actif, et ceci est particulièrement vrai pour les complexes métalliques qui sont souvent plus sensibles à l'hydrolyse que les molécules organiques. Certains métaux non présents dans les organismes vivants comme le platine, l'or, le ruthénium ou le bismuth peuvent aussi avoir des effet pharmacologiques. La chimie inorganique intervient à plusieurs niveaux en pharmacologie, comme pour le traitement d'excès de fer dans l'organisme par des ligands inspirés des sidérophores, le traitement de certains cancers par le cisplatine (cis-[PtCl2(NH3)2]) comme inhibiteur de la réplication de l'ADN, l'utilisation de complexes d'or contre la polyarthrite rhumatoïde, ou l'utilisation de complexes métalliques à base de gadolinium comme agents de contraste en imagerie médicale.

To**cité et pollution

Éléments-traces métalliques

La notion d’éléments-traces métalliques tend à remplacer celle de métaux lourds qui a été et qui reste un concept mal défini car associant des métaux to**ques réellement lourds à d'autres l'étant moins. Une partie de ces éléments-traces métalliques est to**que, ou to**que au-delà d'un certain seuil, ou radioactive (radionucléides). Les métaux diffèrent des composés to**ques organiques dans le sens où ils ne peuvent être dégradés en forme non-to**ques, bien qu'ils peuvent ultimement être transformés en formes insolubles et de fait ne plus être disponible biologiquement. Les éléments-traces métalliques se retrouvent dans l'air, dans l'eau et dans les sols.

On considère principalement cinq éléments qui présentent les dangers les plus importants pour l'environnement du fait de leur to**cité et de leur distribution à grande échelle : le mercure (Hg), le plomb (Pb), le cadmium (Cd), le chrome (Cr) et l'arsenic (As). La notion de spéciation chimique est importante de ce point de vue, car elle permet de distinguer les différentes formes possibles de chaque élément dans un environnement donné. Ces éléments ne sont pas particulièrement to**ques dans leur forme métallique (M°), à l'exception notable des vapeurs de mercure qui sont hautement to**ques. Les formes cationiques de ces métaux sont elles dangereuses, et notamment lorsqu'elle sont liées à des courtes chaines carbonées. On peut aussi noter la forte affinité de ces cations pour le soufre, qui est présent dans de nombreuses enzymes contrôlant des réactions métaboliques dans le corps humain. La liaison métal-soufre modifie l'activité de ces enzymes, ce qui conduit à des troubles de la santé chez les être vivants.

Certaines substances peuvent aussi présenter des phénomènes de biomagnification : les taux des éléments-traces métalliques croissent à chaque stade du réseau trophique (chaîne alimentaire). Ceci concerne principalement le mercure. De nombreuses espèces aquatiques peuvent bioconcentrer des métaux, comme les huîtres et les moules qui peuvent présenter des niveaux de mercure ou de cadmium 100 000 fois supérieurs à ceux de l'eau dans laquelle elles vivent. Ainsi, la majeure partie des métaux ingérés par l'homme provient de la nourriture plutôt que de l'eau potable.

Pollution de l'air

Une forêt dévastée par des pluies acides (République tchèque)

Les oxydes d'azote et de soufre sont des polluants majeurs de l'atmosphère. Les oxydes d'azote NOx sont principalement produits lors de la combustion de combustibles fossiles à haute température et les chauffages au bois génèrent plus d'émissions par unité d'énergie produite que les installations de combustion fonctionnant aux énergies fossiles. La houille de mauvaise qualité et le pétrole contiennent des composés soufrés et génèrent du dioxyde de soufre SO2 lors de leur combustion, mais le dioxyde de soufre dans l'atmosphère provient principalement des éruptions volcaniques. Les pluies acides sont les résultantes directes ces deux familles de polluants.

De nombreux centres urbains subissent des épisodes de pollution atmosphérique du fait de niveaux d'ozone très importants, phénomène connu sous le nom de smog. L'ozone troposphérique O3, c'est-à-dire de l'ozone des basses couches de l'atmosphère, est un polluant secondaire. Il n'est pas émis directement dans l'air mais résulte de réactions photochimique complexes impliquant des précurseurs, essentiellement des oxydes d'azote issus des gaz d'échappement des voitures. Le smog n'est pas le seul problème de pollution atmosphérique créé par les automobiles. D'autres polluants, comme le plomb, proviennent de la combustion de l'essence. Le plomb sous la forme tétraéthylplomb a été utilisé comme agent antidétonant en augmentant l'indice d'octane. Le développement de l'essence sans plomb dans les années 1970 a permis de réduire les nuisances dues aux into**cations au plomb.

Pollution de l'eau et des sols

Les polluants inorganiques de l'eau et des sols proviennent principalement des activités humaines, comme les engrais minéraux à base de phosphates (PO4) et de nitrates (NO3), ou les éléments-traces métalliques dégagés par des drainages miniers acides , les ruissellements urbains et les activités industrielles.

Pollution radioactive

La pollution radioactive résulte d'un épandage, d'un accident ou d'une explosion nucléaire au cours desquels des radioisotopes sont répandus. Ces radioisotopes peuvent être d'origine naturelle, comme pour l'uranium 238, l'uranium 235 ou le thorium 232, ou dus à l'activité humaine, comme pour les déchets radioactifs provenant de laboratoires de recherche, industriels ou médicaux, les déchet provenant de la production d'énergie nucléaire, ou les bombes nucléaires et les explosions nucléaires expérimentales. La pollution radioactive est nocive pour l'homme car les radioisotopes peuvent se désintégrer en émettant des rayonnements ionisants qui endommagent les constituants cellulaires des organismes vivants.

Littérature en chimie inorganique

Livres de référence

(en) P. W. Atkins, T. Overton et al., Inorganic chemistry, New York (États-Unis), W. H. Freeman and Company,‎ 2010, 5 éd., 830 p. (ISBN 9780199236176, présentation en ligne) .

(en) C. E. Housecroft et A. G. Sharpe, Inorganic chemistry, Harlow (Royaume-Uni), Prentice Hall,‎ 2005, 2 éd., 992 p. (ISBN 9780130399137, présentation en ligne) .

(en) P. A. Cox, Inorganic chemistry, BIOS Scientific Publishers,‎ 2004, 2 éd., 359 p. (ISBN 9781859962**3, présentation en ligne).

(en) K. H. Büchel, H.-H. Moretto et al., Industrial inorganic chemistry, Weinheim (Allemagne), Wiley-VCH,‎ 2000, 2 éd., 667 p. (ISBN 9783527298495, présentation en ligne).

(en) F. A. Cotton, G. Wilkinson et al., Advanced inorganic chemistry, John Wiley & Sons,‎ 1999, 6 éd., 1376 p. (ISBN 9780471199571, présentation en ligne) .

(en) N. N. Greenwood et A. Earnshaw, Chemistry of the elements, Butterworth-Heinemann,‎ 1997, 2 éd., 1359 p. (ISBN 9780750633659, présentation en ligne) .

J. E. Huheey, E. A. Keiter et al. (trad. André Pousse et Jean Fischer), Chimie inorganique [« Inorganic chemistry: Principles of structure and reactivity »], De Boeck Université,‎ 1996, 9** p. (ISBN 9782804121129, présentation en ligne, lire en ligne) .

Publications scientifiques

Les sources primaires en chimie inorganique se résument à une quarantaine de revues scientifiques selon le Journal Citation Reports, auxquelles il faut ajouter une dizaine de revues généralistes en chimie, comme Angewandte Chemie, Chemical Communications ou Journal of the American Chemical Society. Quelques articles paraissent aussi chaque année dans les revues scientifiques généralistes Nature et Science. Le tableau suivant présente les principales revues scientifiques internationales spécialisées en chimie inorganique.

Principales revues scientifiques en chimie inorganique Titre Éditeur Année de création Facteur d'impact (2014) Applied Organometallic Chemistry John Wiley & Sons 1987 2,248 Coordination Chemistry Reviews Elsevier Science 1973 12,239 Dalton Transactions Royal Society of Chemistry 1966 4,197 European Journal of Inorganic Chemistry John Wiley & Sons 1998 2,942 Inorganic Chemistry American Chemical Society 1962 4,762 Inorganic Chemistry Communications Elsevier Science 1998 1,777 Inorganica Chimica Acta Elsevier Science 1967 2,046 Journal of Biological Inorganic Chemistry Springer Verlag 1996 2,538 Journal of Inorganic Biochemistry Elsevier Science 1971 3,444 Journal of Organometallic Chemistry Elsevier Science 1963 2,173 Journal of Solid State Chemistry Elsevier Science 1969 2,133 Organometallics American Chemical Society 1982 4,126 Polyhedron Elsevier Science 1955 2,011 Zeitschrift für Anorganische und Allgemeine Chemie John Wiley & Sons 1**2 1,160

Les sources secondaires sont les publications scientifiques publiant des articles de revue en chimie inorganique, principalement Coordination Chemistry Reviews, Chemical Society Reviews et Chemical Reviews. Certaines des publications primaires présentant des résultats scientifiques proposent aussi dans chaque numéro des articles de revue. La collection Inorganic Syntheses est une série de livres éditée depuis 1939 qui vise à publier les procédures détaillées de synthèses de composés inorganiques.

Prix Nobel de chimie liés à la chimie inorganique

Année Lauréat(s) Nationalité Travaux récompensés 1904 William Ramsay Royaume-Uni En reconnaissance de la découverte dans l'air d'éléments gazeux inertes, et de la détermination de leur position dans le tableau périodique 1906 Henri Moissan France En reconnaissance des grands services qu'il a rendus par la découverte du fluor et de ses propriétés, et pour avoir mis à la disposition de la science le four électrique qui porte son nom 1911 Marie Curie France Pour les services rendus à l'avancement de la chimie par sa découverte des éléments radium et polonium, pour avoir isolé le radium et étudié la nature et les composés de cet élément remarquable 1913 Alfred Werner Suisse Pour ses travaux sur les liaisons des atomes dans les molécules, grâce auxquels il a porté un éclairage nouveau sur des études antérieures et ouvert de nouveaux domaines de recherche tout particulièrement en chimie minérale 1918 Fritz Haber Allemagne Pour la synthèse de l'ammoniac à partir de ses éléments NB : prix décerné en 1919 et remis en 1920 1951 Edwin McMillan et Glenn Theodore Seaborg États-Unis États-Unis Pour leurs découvertes dans la chimie des éléments transuraniens 1954 Linus Carl Pauling États-Unis Pour ses recherches sur la nature de la liaison chimique et leurs applications à la détermination de la structure de substances complexes 1963 Karl Ziegler et Giulio Natta Allemagne de l'Ouest Italie Pour leurs découvertes dans le domaine de la chimie et de la technologie des hauts polymères ** Dorothy Crowfoot Hodgkin Royaume-Uni Pour la détermination par les techniques des rayons X de la structure d'importantes substances biologiques 1966 Robert Sanderson Mulliken États-Unis Pour son travail fondamental concernant les liaisons chimiques et la structure électronique des molécules par la méthode des orbitales moléculaires 1973 Ernst Otto Fischer et Geoffrey Wilkinson Allemagne de l'Ouest Royaume-Uni Pour leurs travaux de pionniers, réalisés indépendamment, sur les composés organométalliques appelés composés sandwich 1976 William Lipscomb États-Unis Pour ses travaux sur la structure des boranes, qui ont apporté un nouvel éclairage sur la liaison chimique 1983 Henry Taube États-Unis Pour ses travaux sur les mécanismes des réactions par transfert d'électrons, en particulier dans les complexes métalliques 1985 Herbert Aaron Hauptman et Jerome Karle États-Unis États-Unis Pour leurs réalisations remarquables dans la mise au point de méthodes directes de détermination des structures cristallines 1996 Robert Curl, Richard Smalley et Harold Kroto États-Unis États-Unis Royaume-Uni Pour leur découverte des fullerènes 1998 Walter Kohn¹ et John A. Pople² États-Unis Royaume-Uni ¹ Pour ses développements de la théorie de la fonctionnelle de la densité ² Pour avoir développé des méthodes de calculs informatiques en chimie quantique 2001 William S. Knowles¹, K. Barry Sharpless² et Ryoji Noyori¹ États-Unis États-Unis Japon ¹ Pour leurs travaux sur les réactions d'hydrogénation avec catalyse chirale ² Pour ses travaux sur les réactions d'oxydation en catalyse chirale 2005 Yves Chauvin, Robert Grubbs et Richard R. Schrock France États-Unis États-Unis Pour leurs travaux sur le développement de la méthode de la métathèse en synthèse organique 2010 Richard Heck, Ei-ichi Negishi et Akira Suzuki États-Unis Japon Japon Pour les réactions de couplage catalysées par le palladium en synthèse organique

中文百科

复杂多样的无机化合物: A:乙硼烷中含有不寻常的三中心两电子键。 B:氯化铯的晶体结构是一类结构的代表。 C:Fp2是一个有机金属双核簇合物。 D:硅氧树脂在隆胸技术和橡皮泥中都有应用。 E:格拉布催化剂的发现者凭此获得了2005年的诺贝尔化学奖。 F:沸石是分子筛的一种重要类型。 G:乙酸铜异常的逆磁性质为理论化学增添了新的动力。

无机化学是研究无机化合物的化学,是化学领域的一个重要分支。通常无机化合物与有机化合物相对,指不含C-H键的化合物,因此一氧化碳、二氧化碳、二硫化碳、氰化物、硫氰酸盐、碳酸及碳酸盐等都属于无机化学研究的范畴。但这二者界限并不严格,之间有较大的重叠,有机金属化学即是一例。

历史

无机含碳的化合物有:二元碳氧化物、碳酸、二元碳硫化物、金属羰基化合物、碳卤化物、氰化物、氰酸盐、异氰酸盐、雷酸盐、硫氰酸盐、碳化物、光气、硫光气、简单的卤代和氰代烃,以及诸如三甲基胂之类的有机金属化合物等。而

有机不含碳的化合物有:很多13-17族的与烷烃类似的元素氢化物及衍生物,尤其是硅烷和肼及其相应的衍生物。

基本概念

离子晶体氧化钾K2O的结构 许多无机化合物是离子化合物,由阳离子和阴离子以离子键结合。像氯化镁MgCl2其中有镁离子Mg及氯离子Cl,或是氧化钠其中有钠离子Na及氧离子O。任何一种盐类,其阴离子和阳离子均维持在一定的比例,使得化合物呈电中性。离子可以依其氧化数来描述,而形成离子的难易程度则依对应元素的电离能(阳离子)或电子亲合能(阴离子)来表示。 无机盐类中重要的有氧化物、碳酸盐、硫酸盐及卤化物等。无机盐类一般有很高的熔点,在固态时多半不是电的良导体,其他的特征包括对水的溶解度(参见溶解性表)及容易结晶的程度。不过有些无机盐类(像氯化钠)可以在水中溶解,有些(像二氧化硅)则不行。 最简单的无机化学反应为复分解反应,在混合二种盐类时,其离子互换,但氧化态不变。在氧化还原反应中,还原剂的氧化态增加,而氧化剂的氧化态降低。净反应是电子的转移。电子的转移也可以以间接的方式产生,例如在电池中的反应一様,这也是电化学的基础概念。 当反应物中有可以解离的氢离子时,会产生交换质子(氢离子)的酸碱反应。释放质子的是酸,接收质子的是碱。路易士酸碱理论是较广义的酸碱定义,其中可以和电子对结合的称为路易士酸,可以提供电子对的称为路易士碱。软硬酸碱理论除了将化合物分为酸和碱,也依极化程度及离子大小来分类。 自然界中许多的无机化合物都是矿物。像土壤中含有氧化铁(黄铁矿)及硫酸钙(石膏)。许多无机化合物也是生物分子,有许多不同的作用,例如电解质(氯化钠)及结构(像DNA中的多磷酸结构)。 第一个重要的人造化合物是硝酸铵,利用哈柏法制备。许多无机化合物可作为触媒(像五氧化二钒及三氯化钛)或是有机化学中的反应物,像氢化铝锂。 无机化学的分支包括有机金属化学、原子簇化学及生物无机化学。这些也是无机化学的热门研究领域,主要要找到新的触媒、超导体及药物。

合成方法

分解反应

化合反应

置换反应

复分解反应

无机化合物

例子:四氮化四硫S4N4、乙硼烷B2H6、硅氧树脂、富勒烯C60。

例子:五羰基铁Fe(CO)5、TiCl4、顺铂cis-Pt(NH3)2Cl2。

环戊二烯基羰基铁(C5H5)Fe(CO)2CH3、二茂铁Fe(C5H5)2、六羰基钼Mo(CO)6、乙硼烷B2H6、四(三苯基膦)钯(0)Pd[P(C6H5)3]4。

例子:Fe3(CO)12、B10H14、[Mo6Cl14]、4Fe-4S。

例子:血红素、甲基汞、羧肽酶。

例子:硅片、沸石、YBa2Cu3O7。

理论无机化学

以原子的玻尔行星模型为起始,现在的理论无机化学以理论化学和计算化学作为基础,通过定量、半定量的计算或定性分析,得出复杂分子所应具有的性质。由于多电子体系的精确量子力学计算较困难,包括分子轨道理论和配位场理论等的半定量和半实验的方法,及密度泛函理论之类的近似方法都被应用于理论无机化学中。 除理论外,定量和定性两个概念对该领域的发展起到至关重要的作用。譬如根据晶体场理论,Cu2(OAc)4(H2O)2含有两个未成对电子,应为顺磁性,但事实上它在室温下几乎是逆磁性的。定性理论和实验之间的矛盾导致了“磁性耦合”这一概念的诞生。因此它不仅推进了自身领域的发展,也带动了新材料和新科技的诞生。 定性理论 晶体场理论解释了为何[Fe(CN)6]离子只有一个未成对电子。 定性理论只需很少的量子力学基础,对于理解无机化学有很大作用。对于主族元素,价层电子对互斥理论(VSEPR)可以较好地预测分子形状,比如它可以解释为何NH3是三角锥型,而ClF3则为T型。对于过渡元素,晶体场理论可以帮助理解简单配合物的构型和磁性,例如为何[Fe(CN)6]离子只有一个未成对电子,而[Fe(H2O)6]离子则有五个未成对电子。定性理论中尤其重要的概念是电子计数,通过计算中心原子的价电子数,从而得出化合物的结构和反应性。 分子对称性与群论 二氧化氮(NO2)展示了C2v对称 无机化学的中心结构是分子对称性理论。数学中的群论提供了合适的语言依据点群对称性来描述分子的形状。群论也使得理论计算得以简化和因子化。

热动力学和无机化学

研究无机化学的另一种方法是关注反应的能量。比如氧化还原电位,酸性,相变等。

动力学的无机化学

无机化学的一个重要的也是日受关注的方面是研究反应途径。

法法词典

inorganique adjectif ( même forme au masculin et au féminin, pluriel inorganiques )

  • 1. chimie qui concerne la matière non vivante ou qui est constitué de matière non vivante

    les composés inorganiques

相关推荐

biais biais, eadj. 斜的, 歪的[仅用于建筑]n. m. 1. 斜, 倾斜, 歪斜; 2. <转>迂回的方法, 转弯抹角的办法, 花招, 借口, 遁词; 3. <转>方面, 角度; 斜向4. 斜裁的布条5.【统计学】,性en/ de biaisloc.adv1. 斜向地;歪斜地2. <转>迂回地,转弯抹角地,间接地par le biais de loc.prép.…;用…的(间接)办法常见用法

malodorant a. (m) 恶臭的, 难闻的

tribun n.m.1. (古罗马的)军官;行政长官 2. 平民演说;辩护士;民权保卫者3. 【史】(法拿破仑时期的)法案评委员会委员

immigrant immigrant, ea. 入境移居的n. 入境移

milliardaire a. 拥有十亿资财; 巨富, 豪富n. 亿万巨富, 大富豪

ciboule n. f 葱

incertain incertain, ea.1. 知, 可靠;未 2. 分明, 清晰;朦 3. (在未来)变化, 无法肯 4. 犹豫决 — n.m.【财政金融】(外汇)直接标价常见用法

automate n. m.木偶, 玩具, 木头, 惟命是从者; gestes d'automate 机械作 机, 装置, 机器, 售货售票机

apprivoiser 驯服

quitter v. t. 1. [古]免(债务); 让给2. 弃约; 放弃, 脱离; 中断, 丢下: 3. 离开, 走出:4. 放开, 放松: 5. 脱掉, 去(帽等): se quitter v. pr. 分离, 分别常见用法