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词典释义:
frousse
时间: 2023-09-15 07:21:52
[frus]

n. f.<俗>害怕, 胆小, 胆怯

词典释义

n. f.
<俗>害怕, 胆小, 胆怯
avoir la frousse 害怕,恐惧

近义、反义、派生词
词:
crainte,  peur,  pétoche,  trac,  trouille,  frayeur,  alarme
词:
bravoure,  courage
联想词
peur 怕,害怕; frayeur 害怕,恐惧,惧怕,惊吓; angoisse 极端不安,焦虑,苦恼; panique 恐慌,惊慌; honte ,惭; maudite 罚入地狱; horreur 恐怖,恐惧; claque 耳光,一巴掌; migraine 偏头痛; crainte 害怕,畏惧; terreur 恐惧,恐怖,惊恐;
短语搭配

avoir la frousse害怕, 恐惧;害怕,恐惧

flanquer la frousse à qn使某人害怕

flanquer la frousse à qn使某人害怕

Je ne veux pas lui flanquer la frousse.我不想让他害怕。

原声例句

J'ai eu une de ces frousses !

死我了!”

[《三体》法语版]

Qui n'a jamais lu une histoire, ou vu un film de vampires? Avec leur teint cadavérique, leurs yeux rouges et leurs canines pointues, il y a de quoi avoir la frousse.

谁没有读过故事或看过吸血鬼电影?它们的肤色像尸体一样,红色的眼睛和尖尖的犬齿,让人感到恐怖

[Vraiment Top]

Vous avez eu la frousse hein ? Et attendez, c'est que le début !

你害怕吗?等等,这仅仅是个开始!

[Lou !]

Plus haut, c’est le pic de la Grande Frousse… … et à droite, là… c'est la vallée du Haut Pavouze !

更高, 这是格兰德弗鲁塞的高峰...在右边...它是上帕武兹的山谷!

[Lou !]

例句库

Bien que le "bang" indolore et que cela ne représente aucun danger pour la santé, il vous donne la frousse de votre vie.

尽管一声“砰”响不痛不痒的,这也不代表您的健康有危险,但却给您的生活一阵恐惧

法语百科

La peur est une émotion ressentie généralement en présence ou dans la perspective d'un danger ou d'une menace. En d'autres termes, la peur est une conséquence de l'analyse du danger et permet au sujet de le fuir ou de le combattre, également connue sous le terme « réponse combat-fuite ».

Par extension, le terme peut aussi désigner l'appréhension liée à des situations déplaisantes ou à des animaux. Il est alors question de phobie, mot issu d'une racine grecque désignant la peur comme notamment la claustrophobie, l'acrophobie, l'arachnophobie ou l'agoraphobie.

D'un point de vue neurologique, la peur est essentiellement une activation de l'amygdale (ensemble de noyaux au niveau des lobes temporaux). L'activation de l'amygdale correspond généralement à un sentiment de danger imminent. Elle peut entraîner une inhibition de la pensée et prépare l'individu à fuir ou à se défendre.

Selon certains psychologues tels que John B. Watson et Paul Ekman, la peur est créée par un flux d'émotions, dont la joie, la tristesse et la colère. La peur devrait être distinguée de l'état d'anxiété. Par ailleurs, la peur est générée par les comportements spécifiques de l'évitement et de la fuite, alors que l'anxiété est le résultat de menaces perçues comme étant incontrôlables ou inévitables.

Peurs communes

D'après les enquêtes, la majorité des peurs communes incluent : les fantômes, l’Océan, l'existence des pouvoirs maléfiques, les cafards, les araignées, les serpents, les hauteurs, l'eau, les espaces restreints, les tunnels et les ponts, les aiguilles, l'ostracisme, l'échec, les orages, les évaluations, les examens, les discours publics et les souvenirs de guerre. Dans un test innovateur sur les peurs des individus, Bill Tancer analyse les types de peur incluant la phrase « peur de… ». Les peurs les plus fréquemment citées sont : le vol, les tailles, les clowns, l'intimité, la mort, le rejet, les gens, les serpents, le succès et la conduite.

Biologiquement parlant, la peur est un instinct de survie qui permet aux animaux d'éviter des situations dangereuses pour eux-mêmes ou pour leur progéniture. Le principal objet de peur pour un animal est typiquement la présence d'un prédateur. La complexité de l'esprit humain a néanmoins transposé cette émotion et l'a dirigée vers des objets et situations aussi diverses que peuvent l'être les activités humaines. Certaines de ces phobies ont probablement une origine évolutive profonde, notamment pour la peur des serpents et des araignées. Il a été en effet montré que de telles peurs possèdent chez l'homme un caractère universel. D'autres peurs sont liées à des activités sociales récentes et propres uniquement aux sociétés occidentales modernes. On ne peut donc raisonnablement pas supposer qu'elles aient une origine biologique.

Physiologie

Actrice mimant la peur en écarquillant les yeux.
Actrice mimant la peur en écarquillant les yeux.

La peur est très certainement l'une des émotions les plus anciennes du monde animal. Elle se manifeste de façon parfois spectaculaire. Il faut noter cependant que ces manifestations sont, pour des raisons éthiques faciles à comprendre, difficiles voire impossibles à reproduire en laboratoire. Pour cette raison, elles sont connues essentiellement à travers les expériences personnelles et la croyance populaire, voire les légendes ou le mythe.

Chez l'Homme, la peur peut se manifester par des tremblements, une hausse de la fréquence cardiaque, un écarquillement des yeux et une perturbation du rythme respiratoire. Ces différents symptômes sont essentiellement dus à la sécrétion d'adrénaline, principale hormone de la peur. Dans certains cas, une peur soudaine peut provoquer le besoin de pousser un cri. La peur peut aussi provoquer une paralysie momentanée partielle et parfois complète, allant jusqu'à une perte de conscience. Il est aussi avéré qu'une peur violente peut provoquer une perte des cheveux pigmentés ne laissant apparaitre que les cheveux blancs, comme ce fut le cas pour Marie-Antoinette d'Autriche. La peur peut aussi provoquer un pâlissement de la couleur de la peau, ce qui explique probablement l'expression « être blanc (ou vert) de peur ». On dit aussi que la peur provoque l'horripilation des poils, plus prosaïquement appelée chair de poule.

Dans les cas extrêmes, la peur peut aussi relâcher les muscles du bassin, provoquant ainsi l'évacuation de l'urine, et parfois même du bol fécal. Quelques expressions populaires décrivent ce phénomène. Il est prêté à la peur le pouvoir de mettre un terme au hoquet. Enfin, la peur provoque chez l'homme comme pour la plupart des mammifères, une puissante activité hormonale qui peut provoquer le dégagement par la peau d'une forte odeur, ainsi qu'une hyperactivité du système sudatif, créant ce qu'on appelle les « sueurs froides ».

Charles Darwin décrivit ainsi les différents symptômes de la peur :

« La peur est souvent précédée de l'étonnement, dont elle est proche, car les deux mènent à une excitation des sens de la vue et de l'ouïe. Dans les deux cas les yeux et la bouche sont grand ouverts. L'Homme effrayé commence par se figer comme une statue, immobile et sans respirer, ou s'accroupit comme instinctivement pour échapper au regard d'autrui. Le cœur bat violemment, et palpite ou bat contre les côtes... La peau est très affectée par une grande peur, nous le voyons dans la façon formidable dont elle sécrète immédiatement de la transpiration... Les poils sur la peau se dressent; et les muscles superficiels frissonnent. Du fait du changement de rythme cardiaque, la respiration est accélérée. Les glandes salivaires agissent de façon imparfaite ; la bouche devient sèche, est souvent ouverte et fermée. »

— Charles Darwin,L'Expression des émotions chez l'homme et les animaux

Neurobiologie

L'amygdale est la structure clé du cerveau dans la neurobiologie de la peur. Elle inclut le processus des émotions négatives (telles que la peur ou la colère). Des chercheurs ont observé une hyperactivité de l'amygdale chez les patients qui ont montré un visage menaçant ou confrontés à des situations effrayantes. Les patients ayant une phobie sociale plus sévère ont montré une corrélation avec une réponse plus atténuée de l'amygdale. Des études ont également montré que les sujets exposés à des images de peurs faciales, ou le visage d'individus de race différente, atténuait l'activité de l'amygdale, alors que la lésion de celle-ci ou sa calcification rend incapable la personne atteinte de cette lésion de reconnaître les expressions de peur alors qu’elle peut discerner les autres émotions.

La réponse à la peur générée par l'amygdale peut être mitigée par une autre région cérébrale connue sous le nom de cortex cingulaire antérieur rostral, localisé au lobe frontal. Dans une étude de 2006 à Columbia University, des chercheurs ont observé chez les sujets qu'ils expérimentaient moins d'activité dans l'amygdale lorsqu'ils perçoivent consciemment un stimuli de peur que lorsqu'ils perçoivent inconsciemment un stimuli de peur. Anciennement, ils avaient découvert que le cortex cingulaire antérieur rostral freinait l'activité de l'amygdale, permettant un contrôle émotionnel aux sujets. Une étude menée par des scientifiques de Zurich a conclu que l'hormone ocytocine, liée aux sentiments d'altruisme et d'empathie ainsi qu'au désir sexuel, était capable de diminuer l'activité cérébrale des centres responsables de la peur. Après avoir été effrayé, cette information est envoyée de l'amygdale à un autre partie du cerveau, le cortex préfrontal, ou cette information est conservée pour une situation similaire qui pourra exister dans le futur.

Variantes

La peur est grandement classifiée en deux types : peur externe et peur interne.

La peur externe est une peur extérieure dont l'individu est motivé d'éviter.

La peur interne est une peur intérieure connectée à une émotion souvent négative (ex. : sous-estimation de soi).

La peur peut être décrite selon les émotions ressenties par un individu. Ces émotions varient entre la prudence jusqu'à une extrême phobie et paranoïa. La peur est connectée par un nombre d'états émotionnels et cognitifs incluant l'inquiétude, l'anxiété, la terreur, l'horreur, la panique et la crainte. Les expériences de la peur peuvent se manifester longtemps après avoir été vécues, c'est-à-dire que l'individu peut revivre ses peurs durant des cauchemars, ou durant des nuits de terreur. Certaines pathologies liées à la peur (définies par des peurs irrationnelles et persistantes) peuvent inclure différents types de troubles anxieux, qui sont très répandus, et également certaines maladies sévères comme la phase extrême du trouble bipolaire et certaines formes de schizophrénie.

L'expérience de la méfiance peut être expliquée en tant que sentiment de peur ou de prudence, habituellement en réponse à une personne dangereuse ou peu familière. La méfiance peut survenir lorsque quelque chose ou quelqu'un est remis en question ou inconnu. Par exemple, un individu peut se méfier d'un autre lorsque celui-ci agit d'une manière improbable ou peu commune. La méfiance est également considérée comme une prévoyance et une remise en cause de situations qui peuvent devenir à tout moment effrayantes voire dangereuses.

La terreur est une forme très prononcée de la peur. C'est une sensation de danger imminent. Elle peut également être causée lors d'une phobie. La terreur peut conduire une personne au point de choix irrationnels et d'un comportement atypique. La paranoïa est un terme utilisé pour décrire une psychose de la peur. Celle-ci est expérimenté en tant que sentiment de persécution. La paranoïa est un état d'âme extrême combiné aux cognitions, plus spécifiquement, aux délires. Ce niveau de peur peut indiquer qu'un individu a changé de comportement d'une manière extrême ou mal-adaptée.

Peur de la mort

Le déguisement, le carnaval, l'humour sont des moyens de jouer avec les peurs ou de les repousser.
Le déguisement, le carnaval, l'humour sont des moyens de jouer avec les peurs ou de les repousser.

Par définition, la mort est l'objet de peur par excellence, en tant qu'incarnation même du danger. Pourtant cette peur est très loin d'être universelle. Elle est cependant à la fois la plus commune et la plus paradoxale. Nombres de cultures échappent à la peur de la mort par le recours à la croyance d'une vie après la mort. Cette pensée est fondamentale dans beaucoup de religions, avec elle l'esprit appréhende la mort sans la craindre, mais en craignant ce qui lui succède, c'est-à-dire le jugement ou l'enfer. Des philosophies athées et matérialistes, issues de l'Antiquité grecque et encore très influentes de nos jours, mettent en évidence l'aspect paradoxal de la peur de la mort. Citons en particulier le philosophe grec Épicure :

« Lorsque nous sommes vivants, la mort n'est pas. Lorsque la mort est là, nous ne sommes plus. Dès lors, dans la mort que crains-tu exactement ? »

Peur de l'inconnu, timidité

La peur de l'inconnu est un phénomène éthologique observé chez de nombreux animaux évolués et elle est source de prudence.

Chez l'Homme, elle peut être individuelle ou collective. C'est une peur d'un danger hypothétique. Elle apparaît face à des destinations ou circonstances attendues inconnues. La peur de la mort, ou de l'obscurité, de ne rien voir peuvent en être des formes, de même que la peur pour un changement ou quelque chose de nouveau (exemples : un bruit ou son nouveau, animal/insecte/personne/lieu nouveau, un voyage, un étranger, un entretien d'embauche, conférence, spectacle, concert ou exploit sportif à donner devant de nombreux spectateurs ou juges inconnus, etc., ces dernières situations se définissant plus communément sous l'appellation de "trac", lié à la peur de ne pas réussir ou du ridicule). Tous les acteurs ont un certain trac avant de passer devant le public, ainsi que certains autres métiers de l'enseignement face à leurs élèves, médical vis-à-vis des patients, commerçants envers leurs clients, ou également les métiers militaires périlleux, cette peur s'estompant avec l'habitude.

Cette peur peut être plus individuelle, traduisant une certaine « timidité », selon son degré d'émotivité, face à un ou plusieurs interlocuteurs, ou personnes qui impressionnent par leur statut ou liées à l'admiration (par exemple devant une idole, ou une personne du sexe opposé), se traduisant parfois lors d'une situation embarrassante nouvelle, par le rougissement. La timidité, comme le trac ou toute peur, s'estompent avec le temps et l'habitude, liés à l'expérience.

Une peur intense de l'inconnu, de la part d'un groupe ou d'un individu est source d'isolement ou de repli sur soi ou le groupe. Elle peut générer de la violence, voire conduire au suicide.

Une peur raisonnée et modérée de l'inconnu permet une certaine ouverture d'esprit et peut devenir facteur de créativité en contribuant à l'exaltation de la curiosité, de la recherche et de la découverte.

L'absence totale de peur de l'inconnu peut être un phénomène pathologique et conduire à la mise en danger par imprudence.

La peur semble naturelle et universelle. C'est sa gestion et son intensité qui peuvent devenir problématiques. Le groupe, la solidarité, la société, l'apprentissage, la famille, la tribu peuvent contribuer à l'assurance de soi et au sentiment de sécurité, et ainsi éloigner la peur. La religion, les hiérarchies, les systèmes de castes, certaines sectes et certains groupes politiques… s'appuient sur la peur de l'inconnu et de la mort pour conforter leur pouvoir ou fonctions.

Angoisses et stress

Une peur prolongée ou répétée entraîne un sentiment d'angoisse. On parle alors de situation anxiogène. Elle amène bien souvent à un état ou situation dits de « stress ». L'angoisse est une peur intense, parfois chronique. Elle augmente lentement et finit par atteindre un pic, dit crise de panique, ou crise d'angoisse, occasionnant de très sérieuses difficultés respiratoires, notamment une hyperventilation. Pendant cette crise, le sujet a l'impression qu'il va rester dans cet état et qu'il continuera à éprouver cette angoisse indéfiniment. Cependant en général la crise de panique s'estompe d'elle-même progressivement. Les thérapies comportementales sur la peur se fondent sur ces observations. Des expositions progressives sont effectuées, pendant un temps assez long pour que l'angoisse redescende. C'est une sorte d'habituation qui doit être pratiquée avec précaution car des expositions trop brusques, ou trop intenses, peuvent provoquer l'effet inverse, jusqu'à engendrer un traumatisme.

Aliénation

La peur peut aussi être le résultat d'une aliénation intellectuelle ou sociale. Nietzsche critique les religions dans Crépuscule des idoles, parce qu'elles auraient suscité la crainte du péché et de vivre par soi-même.

Contrôle des foules

La peur a un effet très fort sur les foules et ainsi est utilisée afin de contrôler les foules et les peuples. Dans les systèmes totalitaires ou dans l'esclavage traditionnel, l'objet de la peur est clairement identifié, il s'agit d'une menace de punition ou de mort en cas de désobéissance. Dans les systèmes dits démocratiques où une telle menace n'est pas explicite, il importe plus de contrôler ce que pensent les gens, en déformant les informations des médias et avec des menaces plus abstraites ou même virtuelles.

Troubles des sens

La peur, lorsqu'elle est souhaitée, et dans un contexte de « sécurité », se transforme bien souvent en sensations plus ou moins fortes, notamment lorsqu'elle est liée aux sensations d'accélérations, horizontales, mais surtout verticales, celles-ci étant les plus inhabituelles de poussée en étant soulevé vers le haut, et encore davantage de « tomber dans le vide » et perte d'équilibre vers le bas, constituant un « airtime ». Elle produit dans le corps une réaction chimique d'adrénaline qui, en devenant agréable, expliquerait l'attirance de nombreuses personnes, jeunes notamment pour tous ces effets de déplacements : Montagnes russes, attractions, ascenseurs, toboggans, ski, surf, compétition automobile, parachutisme et saut à l'élastique, etc., ainsi que celui voisin, lié aux sensations de hauteur et de vertige : Parcours aventure en forêt, via ferratas, stratosphère Las Végas (et dans un autre domaine, plus occasionnel, celui de la peur due aux trains fantômes).

Les fêtes foraines, parcs d'attractions, manèges et autres occasions d'adrénaline, se sont de plus en plus développés, au moyen de nouvelles inventions ou sports créés dans ce but, notamment au cours de ces 30 dernières années.

Surprise inattendue

La présence d'une personne arrivant derrière soi, une sensation corporelle, un bruit de pétard de fête, une porte qui claque, une décharge électrique, surtout s'ils sont subits, inattendus et très intenses, déclenchent un phénomène de peur, entraînant une réaction de contraction musculaire et d'adrénaline, se traduisant par une réaction de sursaut, accélération cardiaque, voire cri de la personne.

Surpasser la peur

La plupart des peurs possèdent la propriété de pouvoir être surmontées. En effet pour une personne donnée, il suffit souvent de surmonter sa peur une fois pour la faire disparaitre définitivement. Cette aptitude à diminuer sa peur et à gagner ainsi en courage constitue un processus de maturation de l'esprit et de l'individu qui continue durant toute la vie. Ceci explique aussi que les enfants et les jeunes adultes sont en général beaucoup plus craintifs que les adultes plus expérimentés. La peur est d'ailleurs souvent détournée à des fins ludiques par les enfants, se mettant en scène et cherchant à se faire peur lors de fêtes notamment telles qu'Halloween.

Nombres de sociétés ont considéré comme un devoir pour un homme d'être capable de surmonter sa peur. Il existe en effet chez de nombreux peuples des rites d'initiation ou de passage à l'âge adulte, au cours desquels un adolescent doit accomplir un acte a priori effrayant afin de pouvoir revendiquer son statut d'homme ou son appartenance à la communauté. Certaines sociétés ont poussé ce principe à l'extrême et ont fait de la peur, y compris celle de la mort, un objet de honte. La peur était alors simplement niée, considérée comme une faiblesse. Ce fut notamment le cas des Vikings. Cette pratique s'applique habituation, la forme la plus simple de l'apprentissage, apprendre à ne pas réagir à un événement sans importance qui se répète.

中文百科

Maria Yakunchikova Fear. 1893-95年作品

恐惧(英文:Fear)是指人或动物面对现实的或想象中的危险、自己厌恶的事物等产生的处于惊慌与紧急的状态,伴随恐惧而来的是心率改变、血压升高、盗汗、颤抖等生理上的应急反应,有时甚至发生心脏骤停、休克等更强烈的生理反应。一个突然的、强烈的恐惧可能导致猝死。

恐惧的原因

一般人对特定的环境或事物会产生恐惧心理,例如黑暗、高处(高楼、飞机)、水中央(船上)、火等产生自然的恐惧反应,面对陌生的少见的事物害怕被伤害(被咬)。这些恐惧源于人类在原始社会在野外生活的状态,是人类适应大自然的本能反应。 一般而言,恐惧是面对危险时为了生存而进行防御或逃跑的本能行为,通常是对突然的响动、突然出现的陌生人、有毒动物、大型食肉动物等特定刺激的反应。许多动物都能表现出恐惧,在人类而言常常与个体性格有关,例如大部分人和黑猩猩看见毒蛇会感到恐惧而看见蟑螂不会感到恐惧,但少数人会对蟑螂表现出强烈的恐惧。 生命受到威胁引起的恐惧称为恐怖。黑暗中的墓穴、流血的尸体、手持凶器的歹徒等与死亡有关的事物能够导致恐怖。 1920年进行的“小艾伯特实验”(en:Little Albert experiment)证实了可以通过后天培养让人类婴儿对其本来不惧怕的物体产生恐惧感,类似的研究也证实了可以让人对动物、高层建筑、花、云等事物产生恐惧感。在实验对象感到恐惧时,观察到大脑边缘的活动加强。这些研究为“恐惧来自对事物的认识方式”提供了依据。但是许多使人类感到恐怖的因素目前还没有因社会的进步、价值观的发展而改变,例如从古至今人类对瘟疫的恐怖:中世纪的鼠疫、近代的天花、近现代的流行性感冒。 有一种观点认为,突然的响声、可怕的场面等容易引起心率改变,心动过速会引起似乎被追赶的心悸感(例如中医有“心动过速者,惕惕然如人将捕之”之说),心动过慢或早搏则会引起心悬空、心下沉等心悸感。一般的人在白天清醒时心动过速、过慢通常只引起两种不同的心悸感,很少会引起恐惧感;而心理素质不好的人、心功能不正常的人、心脏病患者或在睡眠中的人发生心动过速、过慢就会引起恐惧感,也就是通常所说的恶梦。

恐惧的反应

人在感到恐惧后的正常反应是:肾上腺素大量释放,机体进入应急状态,心跳加快、血压上升、呼吸加深加快;肌肉(尤其是下肢肌肉)供血量增大,以供逃跑或抵抗;瞳孔扩大、眼睛大张,以接收更多光线;大脑释放多巴胺类物质,精神高度集中,以供迅速判断形势。人在恐惧时胃粘膜变白、胃酸停止分泌,可引起消化不良;而在焦虑、愤怒、仇恨,嫉妒时胃粘膜充血、胃酸分泌增多,从而引起胃溃疡。消极的情绪常引起肌肉收缩甚至引发痉挛疼痛。现代医学研究已知不良情绪与癌症、糖尿病、风湿病心血管疾病等严重危害人生命的疾病发生、发展密切相关 人类及类人猿等动物感到恐惧时常会发出尖叫声。对动物的观察表明,群居动物的某一个体看到天敌而发出尖叫后,其同类能根据尖叫的示警迅速逃跑。

心理学定义

社交恐惧症(social phobia)是个人对可被他人观察到的公众场合感到的持久而非理性的恐惧。

特殊恐惧症(specific phobia)是个人于对若干特殊类型的物体或情境感到恐惧。

社会现象

近代以来,致力于使读者、观众感到恐惧的恐怖小说、恐怖电影、恐怖漫画、惊悚游戏等得到长足的发展,许多人乐于欣赏恐怖题材的文学作品、影视作品与ACG作品。心理学一般认为这满足了人们在平凡安定的生活中寻求刺激的需要。也有观点认为这和感到恐惧时释放的多巴胺能产生兴奋有关。亦有人以惊吓他人、观看他人恐惧的模样为乐。

法法词典

frousse nom commun - féminin ( frousses )

  • 1. peur excessive, souvent considérée comme de la lâcheté (familier; péjoratif)

    avoir la frousse

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poulain n.m. 1. (不满30个月的)马,马驹子;马的毛皮 2. 培养的新手 3. poulain (de chargement) (搬桶用的)梯形滑道 4. poulain de charge 〔船〕护舷木 5. 〔船〕(船下水前船台上的)撑柱

Cf 参考,参照

envier v. t. 羡慕; 嫉妒, [古]想望, 想获得:常见用法 法语 助 手

contrepoint n. m. 对位法, 对位法作品; 配合主题, 对位主题

dégourdir v. t. 1. 使不再麻木:2. [引]把…热一热:3. [转]使变得活跃, 使变得机灵, 使变的聪明伶俐se dégourdir v. pr. 1. 使自己活动一:2. 变得活跃, 变得机灵, 变得聪明伶俐常见用法

fugacité n.f. 1. 〈书〉短暂,转即逝 2. 逸性,逸变

poivré poivré, ea.1. 加, 用调味;味 2. 〈转义〉辣;放肆, 淫秽

accompagnement n.m.1. 陪同, 伴随;陪同人员, 随从人员2. 〈转义〉伴随物;附属物 3. 【烹饪】配菜 4. 【音乐】伴奏, 伴奏部分 5. 【军事】 6. (重病人或长期卧床病人的)陪护;陪伴常见用法

centupler v. t.乘以一, 使增加到倍:

collé collé (être) adj. 考试不及格 point collé 胶合接头