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bibliothèque
时间: 2023-08-01 23:11:33
TEF/TCF常用TEF/TCF专四
[biblijɔtεk]

图书馆

词典释义

n. f.
, 藏楼;
aller travailler à la bibliothèque 去图学习

架(柜), 图, 房, 藏, 丛


常见用法
bibliothèque municipale市图
la Bibliothèque Nationale de France法立图
les rayonnages d'une bibliothèque图的架子
à la bibliothèque, on te documentera sur ce sujet图将给你提供这方面的资料
l'église se trouve en face de la bibliothèque教堂座落在图对面
cette bibliothèque a un fonds très riche这家图的藏很丰富

近义、反义、派生词
助记:
biblio 籍+thèqu放置+e

词根:
thèm, thès, thét, thèqu 放置

近义词:
bandothèque,  programmathèque,  banque
联想词
médiathèque 音像资料的收集; bibliothécaire 员,图管理员; librairie 店; salle 房间; étagère 搁板,架子; cafétéria 快餐厅; collection 收集; documentation 收集文献,收集资料; bibliographie 参考目,文献目录; étagères 架子; discothèque 迪斯科舞厅;
当代法汉科技词典
1. n. f 【计】库
2. n. f. 【计】(程序)库

bibliothèque f. 图

bibliothèque de données 数据库

短语搭配

écrémer une bibliothèque把图书馆中的好书挑出来

cataloguer une bibliothèque〈引申义〉给图书馆 编目录

commis de bibliothèque图书馆员

demande de bibliothèque库请求;程式库要求

constituer une bibliothèque建立图书馆

déranger une bibliothèque弄乱书架

former une bibliothèque建成一个图书馆

garnir une bibliothèque给一家图书馆配备图书

base de données bibliothèque程式库资料库;类库数据库

fouiner dans une bibliothèque在图书馆里细查资料

原声例句

A côté au milieu des deux chedi, se trouve la bibliothèque recouverte de porcelaine verte qui abrite des manuscrits sacrés sur le bouddhisme.

在两座舍利塔中间,藏经楼身披绿色的琉璃,内藏着神圣的佛教经卷。

[旅行的意义]

Une bibliothèque permet de télécharger les derniers ouvrage utiles.

一个可以下载最新有用工作的图书馆

[Reflets 走遍法国 第二册]

Une grande partie des livres de la bibliothèque étaient de vieilles éditions en latin.

书房里的书相当部分是拉丁文的旧版。

[《三体2:黑暗森林》法语版]

Moi, je vais à la bibliothèque. J’ai cours à dix heures.

我去图书馆,我的课在10点。

[循序渐进法语听写初级]

Hier, je suis allé à la bibliothèque.

昨天,我去了图书馆

[循序渐进法语听写初级]

Il y a trois semaines, quand je revenais de la bibliothèque, j'ai trouvé un portable à l'arrêt de bus.

三个星期前,当我从图书馆回去时,我在公交车站发现一个手机。

[循序渐进法语听写初级]

Et elle est tout près de la bibliothèque.

而且旁边就是图书馆

[北外法语 Le français (修订本)第一册]

Les librairies, les disquaires, les bibliothèques et archives pourront aussi réouvrir dans ces conditions.

在遵循条件的情况下,书店、唱片店、图书馆和档案馆也可以重新开放。

[法国总统马克龙演讲]

L’après-midi, nous avons visité la bibliothèque, la salle de lecture, le laboratoire, le gymnase, le terrain de sport et les salles de classe. Puis, nous nous sommes promenés sur le campus.

下午,我们参观图书馆、阅览室、实验室、体育馆、操场和教室。然后,我们在学校里散步。

[法语综合教程1]

S'il vous plaît, monsieur, vous pouvez me dire où est la bibliothèque?

先生, 请问图书馆在哪?

[循序渐进法语听说初级]

例句库

Son travail est de ranger les livres dans la bibliothèque .

他的工作是在图书馆整理书。

Il installe des livres dans une bibliothèque.

他把一些书放在图书馆里。

Il consulte des fiches de bibliothèque.

他查看图书卡。

Deux bibliothèques,une télévision,ses meubles sont nouveaux.

两个书柜,一个电视,他的家具都很新。

Il a déjà fait le montage d'une bibliothèque .

他已经完成了书架的安装。

A été adopté par le Conseil national de la santé et d'exportation de l'enregistrement d'inspection, de certification usine de bibliothèque.

已通过国家出口商检卫生注册,厂库认证。

Cet ouvrage était le plus beau fleuron de sa bibliothèque.

这本著作是他藏书中最珍贵的。

Normalement, sur présentation de ma carte de lecteur, j'ai le droit d'emprunter tous les livres de la bibliothèque.

通常,只要出示借阅证,我就可以借图书馆的任何书籍。

Il y a beaucoup de livres dans la bibliothèque.

图书馆里有许多书。

Leur amour est dû à une rencontre inattendu au bibliothèque .

他们的爱情源自一场图书馆的偶遇。

Pas de bibliothèque, pas de livres, qui eussent été sans utilité pourMr.

这儿没有藏书室,甚至连书也没有一本。

Pardon, madame, Pour aller à la Bibliothèque Nationale, s’il vous plâit?

请问,女士,要到国立图书馆怎么走?

Fait remarquable : Ils lisent plut?t des livres qu'ils empruntent dans les bibliothèques ou à leurs amis.

他们喜欢从图书馆或朋友那里借书阅读。

J'ai ramené les livres que j'avais empruntés à la bibliothèque et j'en ai emprunté des nouveaux.

我还了从图书馆借的书,又借了些新的。

Le dernier rayon de la bibliothèque est hors de ma portée.

书架的最上面一格, 我够不着。

J'accède au filet, pour faire sa tâche, pour aller à la bibliothèque. J'aime lire beaucoup, ai lu l'AM très intéressant.

我上网、做作业、去图书馆。我很喜欢看书,看书很有趣.

Passé six heures, la bibliothèque est fermée.

过了6点钟, 图书馆关门了。

Je viens de rentrer de la bibliothèque, je suis fatigué, demain on aura l'examen de fran??ais.

我刚从图书馆回来,好累,明天还有法语考试。

Je suis le savant au fauteuil sombre. Les branches et la pluie se jettent àla croisée de la bibliothèque.

我是坐在暗色扶手椅里的学者,枝条和雨滴交织敲打这座图书馆

Dans ma chambre, il y a un grand lit, une bibliothèque, une chaise, un bureau et un grand armoire.

在我的房间,有一个大床.一个书柜.一个椅子,一个写字台和一个大的衣柜.

法语百科

Bibliothèque de l'abbaye de Saint-Gall (IX siècle, patrimoine mondial, Suisse).

Bibliothèque de l'Observatoire de Cambridge.

Bibliothèque de l'université islamique Azad de Najafabad (en) (Iran).

Une bibliothèque (du grec ancien βιβλιοθήκη : biblio, « livre » ; thêkê, « place ») est le lieu où est conservée et lue une collection organisée de livres. Il existe des bibliothèques privées (y compris de riches bibliothèques ouvertes au public) et des bibliothèques publiques. Les bibliothèques proposent souvent d'autres documents (journaux, périodiques, enregistrements sonores, enregistrements vidéo, cartes et plans, partitions) ainsi que des accès à internet et sont parfois appelées médiathèques ou informathèques.

La majorité des bibliothèques (municipales, universitaires) autorisent le prêt de leurs documents gratuitement ; d'autres (la Bibliothèque publique d'information notamment) leur consultation sur place seulement. Elles peuvent alors être divisées en salles de lectures, ouvertes au public, et en magasins bibliothéquaires, fermés, pour le stockage de livres moins consultés. D'autres espaces, ouverts ou non au public, peuvent s'ajouter.

En 2010, avec plus de 144,5 millions de documents, dont 21,8 millions de livres, la plus grande bibliothèque du monde est la bibliothèque du Congrès à Washington D.C.. Néanmoins, la collection cumulée de livres des deux bibliothèques nationales russes atteint 32,5 millions de volumes et la collection de la British Library 150 millions d'articles.

Histoire

Antiquité

Les bibliothèques apparaissent avec le besoin d'organiser la conservation et le travail des textes. Ces lieux dépendent des pouvoirs religieux et politiques, en proportion variable selon les civilisations. À Ninive, les archéologues ont retrouvé dans une partie du palais des rois d'Assyrie, vingt-deux mille tablettes d'argile, correspondant sans doute à la bibliothèque et aux archives du palais. En Égypte, les « maisons de vie », situées à proximité des temples, abritaient des bibliothèques où officiaient des bibliothécaires-enseignants dont les cours étaient réputés, y compris hors du pays. En Grèce, la tradition attribue l'ouverture de la première bibliothèque à Athènes aux Pisistratides, quoique cette assertion ait été remise en cause.

La plus célèbre bibliothèque antique est celle d'Alexandrie, en Égypte, créée au III siècle av. J.-C.. Les rois hellénistiques ayant du mal à légitimer leur pouvoir aux yeux des Égyptiens autochtones, ils se devaient de mener une politique d'évergétisme, afin d'apparaître comme bienfaiteurs. Ils constituaient et entretenaient de grandes bibliothèques ouvertes au public, dans des complexes culturels (musée, gymnase). Le coût de ces équipements était très élevé car, outre le prix d'achat ou de copie des livres et du papyrus, que l'on ne trouvait qu'en Égypte, il fallait recopier les ouvrages régulièrement puisqu'ils s'abîmaient rapidement. Les rois entretenaient également des esclaves lecteurs pour faciliter le travail des usagers de la bibliothèque. Athènes et Pergame possédaient aussi de grandes bibliothèques, comptant plusieurs centaines de milliers de volumes. Des bibliothèques un peu plus modestes existaient à Rhodes et à Antioche.

À Rome, certaines maisons privées pouvaient avoir une bibliothèque à côté du triclinium. Celle du grammairien Tyrannion aurait contenu 30 000 volumes, tandis que celle du médecin Serenus Sammonicus en aurait contenu 60 000. Celle de Pison à Herculanum, située dans la villa des Papyrus en est un autre exemple. Il existait aussi des bibliothèques ouvertes au public, souvent gérées de manière privée ou, en tout cas, fondées sur des initiatives individuelles. Ces créations étaient largement justifiées par des objectifs de prestige politique. Par exemple, Lucullus en avait installé une dans ses jardins, Jules César voulait en ouvrir une pour les mêmes raisons et son projet fut repris par son allié Asinius Pollio, qui installa une bibliothèque publique sur le mont Aventin. Peu après, l'empereur Auguste en fonda deux autres. Rome comptait ainsi trois grandes bibliothèques au début du premier millénaire. Sous l'Empire, ce nombre s'accroît à vingt-huit bibliothèques en 377. Si certaines étaient des établissements autonomes, des bibliothèques étaient souvent intégrées aux thermes. Dans d'autres grandes villes de l'Empire, il existait aussi des bibliothèques. Le grand architecte Vitruve, qui s'était intéressé à la construction de ce genre d'édifice, recommandait qu'il soit orienté vers l'est afin de capter la lumière du matin et de réduire l'humidité susceptible d'endommager les livres.

En Chine, la diffusion des textes prend de l'importance durant les Royaumes combattants (IV ‑ III siècle av. J.-C.), un moment d'effervescence intellectuelle comparable à la Grèce classique. Les cours seigneuriales entretenaient des lettrés, mais apparaissent aussi des écoles compilant leurs classiques. Qin Shi Huang unifia l'empire (-221), fonda la bibliothèque impériale, selon une méthode de tri plutôt autoritaire puisqu'il brûla certains livres et les lettrés qui s'en réclamaient (confucianisme). La dynastie Han perpétua l'institution pendant quatre siècles, le confucianisme devint idéologie officielle, sans pour autant réprimer les autres écoles. Dans l'histoire des idées chinoises, elle joua un rôle aussi essentiel que la bibliothèque d'Alexandrie pour la transmission de la philosophie occidentale. La catégorie de taoïsme par exemple, est due à un bibliographe Han, aussi imprécise et pourtant féconde que le titre de métaphysique donné à un livre d'Aristote.

Moyen Âge

Manuscrit ancien dans la bibliothèque Al-Hamoni de Chinguetti (Mauritanie).

La tradition de la Rome antique n'a pas totalement disparu au Haut Moyen Âge. Elle se continue sans aucune interruption dans l'Empire romain d'Orient. La ville de Constantinople est dotée d'une bibliothèque par Constantin I. Cependant, la querelle iconoclaste provoque une dispersion des livres (730-840). En Occident, Cassiodore crée en 550 une importante bibliothèque à Vivarium en Calabre. Toutefois, au Moyen Âge, ce sont essentiellement les monastères qui entretiennent et enrichissent les bibliothèques, au sein desquelles sont conservés les textes utiles à la liturgie et à la prière, mais aussi les textes de l'Antiquité. Les bénédictins consacrent souvent leur temps de travail obligatoire à des scriptoria (singulier : scriptorium), ateliers de copie des livres devenus extrêmement rares en Occident. Sans doute les moines censuraient-ils certaines œuvres ou certains passages. Leur travail a cependant permis la conservation d'œuvres antiques qui auraient peut-être disparu. Les scriptoria étaient généralement couplés à une bibliothèque. La plus importante d'Occident, celle du monastère du Mont-Cassin, comptait deux à trois mille volumes. Il faut citer aussi celles de Saint-Gall ou de Cîteaux.

Dès leur création au XII siècle, les universités prennent le relais et complètent l'action des monastères. Les universités qui se créent peu à peu dans toute l'Europe ont souvent leurs propres bibliothèques. Il convient d'y ajouter les nombreux collèges, qui sont aussi des lieux d'études et ont des bibliothèques. Les rois créent à leur tour leurs propres bibliothèques, qui prennent parfois une grande ampleur, comme celles de Saint Louis ou de Charles V. Certaines d'entre elles sont à l'origine des bibliothèques actuelles, comme la Bibliothèque vaticane, fondée par Sixte IV. D'importantes bibliothèques se créent également dans le monde islamique, avec le développement de la culture islamique au VI siècle, permettant en particulier la diffusion de la culture grecque, traduite en langue arabe, ainsi que celle de la culture arabe anté-islamique.

Au Moyen Âge, le mot « librairie » (issu du latin impérial) est utilisé en français dans le sens de bibliothèque, qui perdurera jusqu'à la Renaissance (ex : la « librairie de Montaigne »).

Renaissance et époque moderne

Page de garde d'un catalogue.
Page de garde d'un catalogue.

Le développement de l'Humanisme à partir du XIV siècle entraîne, avec l'intérêt particulier porté à l'utilité publique, l'ouverture de bibliothèques publiques et le développement de bibliothèques privées. L'invention de l'imprimerie modifie, à partir du XVI siècle, le contenu de ces bibliothèques. À la fin du XIV siècle à Florence, Niccolò Niccoli lègue sa bibliothèque privée pour qu'elle soit ouverte au public. L'organisation de cette bibliothèque est confiée à Cosme l'Ancien et la première bibliothèque publique est ouverte dans le couvent dominicain de San Marco. Parallèlement, tout au long des XVetXVI siècles, Cosme puis Laurent de Médicis et leurs descendants, au premier rang desquels Cosme I de Médicis, enrichissent une bibliothèque privée, où les manuscrits tiennent encore le premier rang, qu'ils font aménager par Michel-Ange, pour l'ouvrir finalement au public en 1571 : c’est la bibliothèque Laurentienne (biblioteca Mediceo Laurenziana), qui existe encore aujourd'hui. Cosme l'Ancien voulait y concentrer les productions de la pensée humaine et les rendre accessibles aux gens lettrés.

En France, François I institue le dépôt légal, obligation pour les imprimeurs libraires de déposer un exemplaire de chacune de leurs publications à la bibliothèque du roi. Les bibliothèques s'ouvrent progressivement au public à partir de la fin du XVI siècle (à Salins en 1593), très timidement au début, assez largement au XVIII siècle. Les grandes bibliothèques comme la bibliothèque du roi connaissent une réputation prestigieuse et deviennent un lieu de visite obligée pour les voyageurs de marque, en particulier au nord de l'Italie. En Angleterre au XVII siècle (par exemple la Bibliotheca Smithiana), en Europe centrale au XVIII siècle, des libraires ouvrent en annexe à leur boutique une bibliothèque de prêt. Plusieurs bibliothèques privées, données ou léguées par leurs propriétaires, deviennent des bibliothèques publiques, comme la bibliothèque Inguimbertine de Carpentras.

Le modèle européen de bibliothèque se déplace dans les colonies, en particulier dans les futurs États-Unis, où de nombreuses bibliothèques universitaires actuelles sont issues des établissements d'enseignement fondés dès le XVII siècle sur le modèle de ceux du Vieux Continent. À Florence, la collection léguée par Antonio Magliabechi en 1714 à la ville (trente mille volumes) constituent le début de ce qui deviendra ensuite la Bibliothèque nationale centrale de Florence (BNCF), devenue publique dès 1737. François II de Toscane décide d'y faire déposer aussi un exemplaire de tout ce qui s'imprime à Florence (1737) puis dans toute la Toscane (1743). Elle reçoit toujours une partie du dépôt légal italien.

Époque contemporaine

Salle de lecture de la Bibliothèque de l'université de Graz (Autriche, XIX siècle).

Le développement des bibliothèques de tous types s'accélère entre la fin du XVIII et le XXI siècle. Le transfert de collections privées au public se poursuit. En France, ce transfert se fait en grande partie à la suite de la confiscation des biens du clergé, des aristocrates et des institutions d'Ancien Régime dissoutes (y compris les académies) par la Révolution française, dont les bibliothèques sont réunies, dans chaque département, dans un seul dépôt. Ces dépôts sont confiés aux villes en 1804 et constituent le noyau de base d'une partie des bibliothèques municipales au XIX siècle. Toutefois, les villes vont parfois très tardivement s'occuper de ces bibliothèques et leur donner accès. Lorsqu'on finit par nommer un bibliothécaire (non payé), en général la bibliothèque est logée dans l'hôtel de ville, même si certaines villes construisent un bâtiment spécifique (Amiens, 1823). Les cabinets de lecture privés se développent, et proposent soit la consultation sur place soit une forme de location de livres ou de journaux. L'abonnement est assez cher et les réserve à la bourgeoisie. Mais parallèlement, et pendant tout le XIX siècle, on voit de nombreuses créations ou tentatives de création de bibliothèques populaires : ligues catholiques et protestantes, mouvements ouvriers. Déterminant fut le rôle d'Alexandre Vattemare (1796-18**), fondateur du premier système d'échanges culturels internationaux et promoteur des bibliothèques publiques. Le développement des études supérieures entraîne celui des bibliothèques universitaires, en particulier en Allemagne qui y consacre de grands efforts ; la France suit, mais avec un retard important.

Les bibliothèques connaissent un réel développement au XX siècle, sous l'impulsion de l'Américain Melvil Dewey, suivi par Paul Otlet et Henri La Fontaine, et du Français Eugène Morel. Il se traduit notamment par une amélioration des catalogues et des classifications, par un mouvement de normalisation de description, mais aussi par une volonté de renforcer l'accueil et le service auprès du public. Aux États-Unis, les bibliothécaires instaurent ainsi, dès qu'ils le peuvent, l'accès direct aux documents. Cette politique d'accès libre s'exporte en France dès la fin de la Première Guerre mondiale grâce à l'action de bibliothécaires américains dans les régions dévastées, mais se répand lentement : dans les années 1980, la plupart des documents des bibliothèques universitaires françaises sont encore en communication indirecte. Dans le même esprit, les bibliothèques diversifient peu à peu leurs activités, avec des expositions, des lectures (heure du conte), des conférences et colloques, des animations diverses. Toujours sous l'impulsion de Melvil Dewey et Eugène Morel se développe, dès la fin du XIX siècle, une formation professionnelle des bibliothécaires, couplée avec une meilleure coopération entre bibliothèques. Ces deux phénomènes favorisent l'émergence d'une profession autonome de mieux en mieux formée, ce qui ne supprime toutefois pas le bénévolat. Le développement des bibliothèques publiques s'amplifie à partir des années 1970, en relation avec l'augmentation de la part de la population poursuivant des études supérieures, la politique culturelle de l'État et des collectivités territoriales et les possibilités offertes par l'informatique. En effet, dès les débuts de cette nouvelle technique dans les années 1950, les ingénieurs ont eu l'idée de l'adapter aux bibliothèques. Toutefois, les phases d'expérimentation ont duré assez longtemps, de sorte que l'informatisation effective ne date souvent que des années 1980, et ne s'est imposée que lentement. Désormais, la plupart des bibliothèques des pays développés sont informatisées, mais ce n'est pas le cas général ; en revanche, de nombreuses bibliothèques en sont à la réinformatisation. Après une période pendant laquelle le modèle de construction était celui d'un bâtiment accueillant à la fois la bibliothèque et le musée, comme à Grenoble, le XX siècle voit la construction de bâtiments spécifiques, comme la bibliothèque Carnegie à Reims, parfois de grande taille comme la bibliothèque de La Part-Dieu, à Lyon, au milieu des années 1970.

Types

Bibliothèque nationale de Chine (Pékin).

Bibliothèque à Miatlevo (Oblast de Kalouga, Russie).

Les bibliothèques présentent une grande diversité. Ce sont tantôt des établissements à part entière, tantôt des services faisant partie d'un autre établissement. Certaines sont très largement ouvertes, d'autres accessibles à un public restreint. Certaines bibliothèques sont gérées par les pouvoirs publics, d'autres par des organismes de droit privé. Cependant, le critère principal dans la typologie des bibliothèques est celui de leur fonction. Dans chaque pays, les bibliothèques nationales recueillent et conservent les documents qui font l'objet du dépôt légal ; elles conservent souvent aussi d'autres documents. Elles assurent généralement le rôle d'agence bibliographique nationale, en assurant la description de la production imprimée nationale et la diffusion de bibliographies nationales. Certains pays peuvent avoir plusieurs bibliothèques nationales.

Centre de Ressources des Langues - Université Toulouse Jean Jaurès
Centre de Ressources des Langues - Université Toulouse Jean Jaurès

Il existe également des bibliothèques régionales dans certains pays. De statut varié (certaines sont aussi universitaires), elles assurent la conservation à long terme d'un grand nombre de documents. Elles peuvent servir de « bibliothèques de recours » pour la population de la région et participer à des réseaux de coopération avec les plus petites bibliothèques. Tel est le cas des bibliothèques cantonales en Suisse ou des bibliothèques de Land en Allemagne, ou des bibliothèques régionales en République tchèque.

Le terme de bibliothèque publique, calqué sur l'anglais public library, est rendu aussi en français sous la forme « bibliothèque de lecture publique ». Ces bibliothèques sont destinées à l'ensemble de la population locale pour lui permettre de s'informer et de se divertir. Elles sont souvent gérées par les collectivités locales, mais peuvent fonctionner sous forme d'associations ou concédées au secteur privé ; elles peuvent aussi être gérées par l'État. Stricto sensu, on peut compter les bibliothèques universitaires dans les bibliothèques publiques, car elles sont elles aussi ouvertes à tous les publics. L'utilisation du terme « bibliothèque publique » est donc fluctuante. Ainsi les bibliothèques de comités d'entreprise sont des bibliothèques de lecture publique à statut privé. Les bibliothèques d'enseignement et de recherche apportent leur appui aux activités pédagogiques et scientifiques qui se déroulent dans l'établissement dont elles font partie. Il s'agit d'une part de bibliothèques d'école (telles que la Bibliothèque des sciences expérimentales de l'École normale supérieure de Paris), de collège, suivant les noms employés dans les différents pays, ainsi que des bibliothèques universitaires.

Des bibliothèques libres comme en Savoie disséminent la mise à disposition libre de livres dans la ville.

Les bibliothèques spécialisées, comme leur nom l'indique, développent des collections dans une discipline ou autour d'un thème. Il existe ainsi des bibliothèques musicales, médicales, juridiques. Cette dénomination inclut parfois (surtout en anglais, special collections) les bibliothèques ou services de bibliothèques conservant les collections patrimoniales.

Ces différents types de bibliothèques ne sont pas toujours cloisonnés et une même bibliothèque peut avoir plusieurs fonctions :

une bibliothèque nationale peut s'ouvrir à un large public et jouer le rôle d'une bibliothèque publique.

certains pays, y compris la France, ont des bibliothèques publiques et universitaires.

une bibliothèque de lecture publique peut disposer d'une section spécialisée ou d'un département patrimonial.

Activités

Les activités des bibliothèques s'articulent essentiellement autour des collections et du public.

Activités liées aux collections

Ces activités sont les plus traditionnelles :

Acquisitions : achat ou collecte par don, dépôt ou dépôt légal de nouveaux documents, bulletinage ;

Signalement : catalogage, description, indexation matière (description par des mots du contenu afin de permettre les recherches) des documents possédés par la bibliothèque et choix des indices de classement pour les collections de libre accès. Les thesaurus de description les plus utilisés en France sont Rameau (Répertoire d’autorité matière encyclopédique et alphabétique unifié) et les vedettes-matière « Blanc-Montmayeur Danset ». La classification la plus répandue pour le classement des documents en libre accès est la classification décimale de Dewey. La classification décimale universelle, autrefois répandue dans les bibliothèques universitaires, est en très forte régression. La classification de la Bibliothèque du Congrès est largement utilisée dans le monde, surtout dans le monde universitaire ou dans certaines bibliothèques spécialisées. Les bibliothèques disposent de plus en plus souvent pour leurs imprimés et périodiques d'un catalogue informatisé de leurs collections, parfois accessible par Internet. Certaines publications ou certains ouvrages anciens peuvent y être scannés et mis en ligne.

Conservation : pour les collections courantes, équipement, reliure, réparation ; pour les collections patrimoniales, conservation préventive (conditions hygrométriques convenant aux supports, conditionnement), conservation curative (restauration, désacidification) ;

Traduction : les bibliothèques sont aussi des lieux ou des étudiants, enseignants, chercheurs ou autres professionnels viennent traduire dans leur langue ou dans une autre langue des éléments d'ouvrages ou des ouvrages anciens ;

Élimination : couramment appelée « désherbage », « pilon » ou « élagage » (en Belgique francophone) par les bibliothécaires, cette activité consiste à retirer des collections les documents ne devant pas être conservés, en raison de leur état physique, de l'obsolescence de leur contenu, de leur inadéquation avec les missions de la bibliothèque ou du manque d'intérêt du public. Parfois ces documents éliminés ne sont pas détruits mais proposés et offerts aux usagers, à des universités ou confiés à un service public ou privé d'archives.

Activités liées au public

Ces activités se sont fortement développées depuis la fin des années 1970 :

Prêt, retour et rangement des documents ;

Renseignements sur place à la bibliothèque et, parfois, à distance (par téléphone, courrier, fax ou internet et messagerie), notamment à travers des services de référence virtuelle comme Askal ou BiblioSésame ;

Action culturelle (expositions, contes pour enfants, rencontres avec des écrivains, conférences, colloques, expositions virtuelles).

Internet

La majorité des bibliothèques ont maintenant leur propre portail Internet, ou au moins une page d'accès donnée par leur administration de tutelle, avec leur catalogue en ligne, consultable à distance. Pour les plus importantes, leur catalogue est intégré au portail, de même que leur bibliothèque numérique et des outils comme des bibliographies, des listes de nouveautés, des expositions virtuelles, ainsi que l'accès pour chaque lecteur à l'état de son abonnement (documents empruntés et date limitée de retour).

Dans la plupart des pays, le développement de l'Internet a fait stagner le taux d'inscription en bibliothèque et les prêts sont généralement en baisse. Mais la lecture sur Internet augmente, notamment pour les livres anciens tombés dans le domaine public, scannés et mis en ligne par Google ou d'autres opérateurs. Les salles de lecture et les postes multimédias restent pourtant très convoités. En France, les usagers non inscrits sont en nette augmentation et viennent plus longtemps, mais il est difficile de savoir si c'est le signe d'un déclin ou d'un nouveau départ pour les bibliothèques et leur rôle de recueil et diffusion de la connaissance.

Pour prendre en compte les nouveaux modes de consommation du livre, dont le principal est la lecture numérique, la France, sous l'égide du ministère de la Culture, a décidé de lancer le Prêt Numérique en Bibliothèque (PNB). Ce projet a vu le jour en 2011 et il est désormais accessible dans les bibliothèque de certaines villes depuis septembre 2014, après une phase de test mi-2014.

Personnel

Le Rat de bibliothèque, par Carl Spitzweg, vers 1850.

Traditionnellement, les personnes chargées de gérer la bibliothèque et d'assurer les services au public sont appelées « bibliothécaires ». Toutefois, le titre de bibliothécaire est réservé dans de nombreux pays au personnel d'encadrement justifiant de diplômes universitaires de second cycle en sciences de l'information. En France, le terme de bibliothécaire reste employé de manière générique pour désigner toutes les personnes assurant les activités de bibliothèque, quels que soient leur statut réel et leur profession.

Grandes bibliothèques

Bibliothèque du Congrès de Washington DC (États-Unis).

New York Public Library de New York (États-Unis).

John F. Kennedy Presidential Library and Museum (bibliothèque présidentielle).

William J. Clinton Presidential Center and Park (bibliothèque présidentielle).

Selon l'ouvrage Library World Records, les vingt-cinq plus grandes bibliothèques actuelles dans le monde comprenant plus de dix millions de volumes sont en 2009 :

Bibliothèque du Congrès à Washington : 30 millions de volumes (mais 21,8 millions selon son site internet) sur 144,5 millions de documents

Bibliothèque publique de New York : 20,4 millions de volumes sur 51,3 millions de documents selon son site internet

Bibliothèque nationale de Chine à Pékin : 27 millions de volumes (mais environ 10 millions sur 26,3 millions de documents en 2006 selon son site internet)

Bibliothèque d'État de Russie à Moscou : 24,2 millions de volumes (mais 17,5 millions selon son site internet) sur 42,7 millions de documents :

Bibliothèque nationale allemande (Deutsche Nationalbibliothek) à Francfort et à Leipzig (outre le Deutsches Musikarchiv à Berlin) : 17 millions de volumes sur 25,4 millions de documents

Bibliothèque nationale de France à Paris : 15,3 millions de volumes (mais environ 14 millions selon son site internet) sur 35 millions de documents

Bibliothèque de l'Université Harvard à Cambridge, Massachusetts : 15 millions de volumes

British Library à Londres : 14,5 millions de volumes sur 150 millions de documents

Bibliothèque de l'Académie des sciences de Russie à Saint-Pétersbourg : 14,2 millions de volumes

Bibliothèque publique de Boston, Massachusetts : 14 millions de volumes

Bibliothèque nationale Vernadsky d’Ukraine à Kiev : 13 millions de volumes (mais 15 millions de documents au total selon son site internet)

Bibliothèque INION à Moscou : 12,8 millions de volumes

Bibliothèques publiques des Metropolitan London Boroughs à Londres : 12,1 millions de volumes

Bibliothèque nationale russe à Saint-Pétersbourg : 12 millions de volumes (ou plutôt 15 millions) sur 35,7 millions de documents

Bibliothèque de l'Université Yale à New Haven, Connecticut : 12 millions de volumes

Bibliothèque de l'université d'État Lomonossov à Moscou : 11 millions de volumes

Bibliothèque d'État de Berlin (Staatsbibliothek zu Berlin) : 11 millions de volumes (mais y compris les tomes de journaux et de revues selon son site internet)

Bibliothèques nationales centrales de Rome et Florence : 11 millions de volumes (mais 12 millions au total selon leurs sites internet)

Bibliothèque RASLNS à Moscou : 11 millions de volumes

Bibliothèque et archives du Canada à Ottawa et Bibliothèque et Archives nationales du Québec à Montréal : 11 millions de volumes

Bibliothèque de l'Université de l'Illinois à Urbana-Champaign : 10,5 millions de volumes

Bibliothèque publique du comté de Los Angeles, Californie : 10,4 millions de volumes

Bibliothèque de l'Université de Californie à Berkeley, Californie : 10 millions de volumes

Bibliothèque nationale de la Diète du Japon (Kokuritsu Kokkai Toshokan) à Tokyo : 10 millions de volumes

Bibliothèque d'État de Bavière : plus de 10 millions de volumes en 2012.

Bibliothèque publique de Shanghaï : plus de 10 millions de volumes en 2010.

Lors d'une conférence de l'UNESCO en 19**, il fut agréé internationalement qu'un livre est défini comme une publication imprimée non périodique d'au moins quarante-neuf pages. Au même titre que les bibliothèques nationales chargées du dépôt légal, allemande, italienne, voire française, et surtout canadienne, implantées sur plusieurs sites, la Bibliothèque nationale russe additionne en réalité les collections de la Bibliothèque d'État de Russie à Moscou et de la Bibliothèque nationale russe à Saint-Pétersbourg, soit 78,4 millions de documents et une collection cumulée de 32,5 millions de volumes, qui en fait alors la première au monde. Certains chiffres doivent être nuancés, dès lors que certaines bibliothèques, notamment en Europe de l'Est, comptent également chaque tome annuel de périodiques comme un volume, mais pour les deux bibliothèques nationales russes, ceux-ci sont bien distingués des volumes de livres et brochures dans le décompte des collections.

Le périmètre des collections n'est pas non plus identique entre les bibliothèques : la British Library conserve ainsi les collections nationales de timbres (8 millions) et de brevets industriels (58 millions) qui dans d'autres pays sont conservées par d'autres institutions. Depuis quelques années, ces établissements, mais aussi des moteurs de recherche sur internet développent une pratique de numérisation de livres ainsi que des sites Web qui conduiront bientôt à relativiser l'importance de ces données, en prenant en compte les services offerts par ces bibliothèques aux utilisateurs éloignés.

La British Library of Political and Economic Science : la bibliothèque de la London School of Economics, avec plus de 4 millions de volumes imprimés, constitue la plus grande bibliothèque des sciences sociales au monde.

Salle de lecture du British Museum.

Bibliothèques imaginaires

La bibliothèque du Nautilus (Jules Verne).

Des bibliothèques, réelles ou non, apparaissent dans de nombreuses œuvres de fiction. De nombreux écrivains ont développé le thème d'une bibliothèque idéale, donc imaginaire. Le poète et nouvelliste argentin Jorge Luis Borges en est l'un des exemples les plus illustres. Toutefois certaines bibliothèques imaginaires sont constituées de livres réellement écrits, tandis que d’autres, qualifiées de Biblia abiblia par Max Beerbohm, renferment des ouvrages n’ayant jamais existé.

Dans les premières, on peut citer : la Bibliothèque de Don Quichotte qui contient, entre une centaine d'autres ouvrages, la Galatée de Cervantes. la bibliothèque de Babel (Borges) ; la bibliothèque du docteur Faustroll (Jarry) ; la bibliothèque du monastère bénédictin, dans Le Nom de la rose (Umberto Eco), inspirée de Borges.

la Bibliothèque de Don Quichotte qui contient, entre une centaine d'autres ouvrages, la Galatée de Cervantes.

la bibliothèque de Babel (Borges) ;

la bibliothèque du docteur Faustroll (Jarry) ;

la bibliothèque du monastère bénédictin, dans Le Nom de la rose (Umberto Eco), inspirée de Borges.

Dans les secondes : la bibliothèque de l’abbaye de Saint-Victor, dans le Pantagruel de Rabelais ; la bibliothèque du comte de Fortsas, qui a fait l’objet d’une véritable mystification en juillet 1840, avec l’annonce d’une vente aux enchères et l’édition d’un catalogue ; la bibliothèque de M. Ed. Guénoud, dont des livres « seront vendus le 1 avril prochain à la salle des Bons-Enfants ». la bibliothèque de Benjamin Jordane.

la bibliothèque de l’abbaye de Saint-Victor, dans le Pantagruel de Rabelais ;

la bibliothèque du comte de Fortsas, qui a fait l’objet d’une véritable mystification en juillet 1840, avec l’annonce d’une vente aux enchères et l’édition d’un catalogue ;

la bibliothèque de M. Ed. Guénoud, dont des livres « seront vendus le 1 avril prochain à la salle des Bons-Enfants ».

la bibliothèque de Benjamin Jordane.

On peut citer également les bibliothèques disparues, mais utilisées dans les œuvres de fiction:

La bibliothèque perdue (Don Rosa)

Plus rares sont les peintres qui en font le sujet de leur peinture.

中文百科

法国国家图书馆

香港石塘咀公共图书馆内的书架一角,图中书籍的书脊均粘贴索书号标签,方便读者检索

查宁阁图书馆 (Charing Cross Library)
查宁阁图书馆 (Charing Cross Library)

柏林自由大学东亚图书馆(期刊室)

圣地牙哥城市学院学习资源中心图书馆使用的情况

现代图书馆已经设有电脑工作站
现代图书馆已经设有电脑工作站

位于土耳其塞尔苏斯图书馆古迹

图书馆是一个收藏资讯、原始资料、资料库并提供相关服务的地方,可以由公共团体、政府机构或者个人组织开办。图书馆在人类文明发展及历史存流具显著作用,乃人类智能的宝库。

在传统意义上,图书馆是收藏书和各种出版物的地方。然而,现在信息保存已经不止是保存图书,许多图书馆把地图、印刷物,或者其他档案和艺术作品保存在各种载体上,比如微缩胶片、磁带、CD、LP、盒式磁带、录像带和DVD。图书馆通过访问CD-ROM、订购数据库和互联网提供服务。因此,人们渐渐把现代图书馆重新定义为能够无限制得获取多种来源、多种格式的信息。除了提供资源,图书馆还有专家和图书馆员来提供服务,他们善于寻找和组织信息,并解释信息需求。近些年,人们对图书馆的理解已经超越了建筑的围墙,读者可以用电子工具获得资源,图书馆员用各种数字工具来引导读者和分析海量知识。图书馆的另一作用是收藏人们不愿意购买(或者无力购买)的资源,作为馆藏提供大众使用或查阅。

历史

第一座图书馆用来存放未出版的记录,这种特殊的图书馆现在称为档案馆。考古学家从苏美尔人的古代城邦发现了一座神庙,有一个房间放满了写着楔形文本的泥板。这些档案几乎都是商业事务记录或者详细目录,仅有很少的记录了神的事情、历史记录和传说。同样的情况也发生在用莎草纸记录的古埃及神庙中。 最早的私人档案保存在乌加里特,除了通信和财产目录,神话课本可能是用来培训新书记员的。收集非档案类的文艺作品的私有或私人的图书馆最早出现在古希腊。第一个在公元前5世纪前后。2世纪晚期,古希腊的著名图书收藏家获列在智者之宴(Deipnosophistae)内。所有这些图书馆的书籍都是用希腊语写成,在智者之宴(Deipnosophistae)里浸淫于海伦文化的收藏家忽略了那些在罗马默默无声的图书馆。 而在中国,早期的图书馆多与佛教有关,不过当时并不叫图书馆,而是叫藏经阁。

概况

收藏,利用和提供书和其它出版物如杂志,音像资料,微缩胶片和电子出版物等等。图书馆向用户或部门提供其所收藏的资料,文献和信息的服务。图书馆也有教育场所或改善读者阅读习惯的任务。现代图书馆的发展方向是向读者提供一个信息汇集,便于查找和实用信息及方便于读者学习的地方。像美国的一些大学图书馆为了最大程度的满足读者,图书馆24小时开放。 在华语国家,图书馆可能会依不同出版物,分有中文图书区、外文图书区、视听中心、儿童图书室,另外还有自修室、阅报室、杂志区,较大型的图书馆设有放映室,不定期举行电影欣赏,并在影片过后进行有主题式的讨论或讲习。由于电脑信息发展,许多图书馆也设置了上网区,供民众上网查找数据。 在图书馆中工作的人称为图书馆员,有关图书馆以及其它信息管理部门的管理、组织和功能的科学称为图书馆学。

设备

图书馆空调设备 图书馆空调设备因为必须顾虑到保存藏书的品质,所以必须兼顾空气中的湿度与温度。一般而言,高温高湿时会加速纤维氧化分解,也会增加霉菌等微生物的活性而危害纸张,因此温度20℃、湿度50﹪为书籍理想保存条件。

在图书馆内找到需要的文献

图书馆的文献一般都按一定的系统分类收藏。读者可先根据书籍分类找到其所在的类别。以具体查找。读者还可以按作者;书名;书号(ISBN);导出词等其他项目来找到他所需要的具体文献。在现今图书馆中这些项目都编辑在电子数据库中,也就是OPAC(网上书目),以便于读者的查找。

图书馆的类别

无法移动之残障人士(Non ambulatory disabled):永久性或暂时性的某种程度的四肢无法活动,而必须乘坐轮椅者。轮椅限制读者的视线范围和双手的伸展范围,也改变读者的移动方式。设计时应该考虑设置坡道,避免设置台阶和门槛,并提供足够的空间,以利轮椅行走或回转。家具设备亦应略加调整以配合乘坐轮椅的读者使用。

半移动之残障人士(Semi-ambulatorydisabled):有行走困难者,必须使用辅助器材,包括:使用拐杖、手杖、支架、平衡器,以及曾接受截肢手术者,和罹患有肺病、心脏病、或关节炎者。设计时应该考虑地板要防滑,每层楼梯不宜过长且应装设扶手,并于适当高度设置平台以供休息 或辨识方位。

视觉障碍者(Sight disabilities):包括全盲和任何程度视觉障碍,足以让一个人感到不安或暴露于危险者,均应加以考虑。现今图书馆录音数据的收藏愈来愈丰富,对视障读者而言是一大福音,应该让视障读者也能利用公共图书馆,若如传统观念所倡导兴建盲人图书馆来服务盲障读者,反而造成其可用性的限制,毕竟不是每个地区均能广设盲人图书馆,但是公共图书馆却已是处处林立,何不将环境稍加改善,以使盲障读者可就近利用,即时获取新知。在设计时要考虑完整贯彻的点字和显目的标示,同时配置相关设施,如提供放大设备供视弱者利用等。

听觉障碍者(Hearing disabilities):听觉的障碍也会让一个人感到不安,甚至陷于危险。设计时应考虑公用电话加装免提功能,提供视觉警告信号,如紧急出口设备闪光标示等。

平衡机能障碍者(Neuromuscular im-pairments):包括任何肢体控制困难或动作协调失衡者。设计时应该考虑公共设施,如门把的可用性,饮水机之操作采杠杆式而非按钮式等。

老年人(the disabilities of aging):因为年龄因素而造成的体力、听力、视觉、平衡、中枢神经等机能之衰退所产生的障碍,可能包括上述各项,以及巧致动作的障碍,如行动迟缓、反应较慢、抓握和弯腰屈背的能力降低、平衡感较差等。

法法词典

bibliothèque nom commun - féminin ( bibliothèques )

  • 1. édifice public ou privé où sont réunis et classés des livres en vue de leur consultation

    aller à la bibliothèque municipale

  • 2. meuble ou ensemble de rayonnages destinés au rangement des livres

    le livre est dans la bibliothèque

  • 3. collection de livres

    il a une bibliothèque impressionnante

  • 4. collection particulière d'ouvrages publiés chez un éditeur [Remarque d'usage: entre dans des titres de collections et constitue des noms déposés]

  • 5. informatique ensemble de fonctions utilisées par plusieurs programmes ou logiciels informatiques

    ajouter de nouvelles fonctions à la bibliothèque

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malodorant a. (m) 恶臭的, 难闻的

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