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词典释义:
accoucheur
时间: 2023-10-02 23:03:09
[aku∫œr]

accoucheur, se n. 1. 助,科医生 2. 〈转〉启蒙师 a. 助的,接生的

词典释义
accoucheur, se
n.
1. 助科医生
2. 〈转〉启蒙师
Socrate voulut être l'accoucheur des esprits.苏格拉底要做智者的启蒙师。

a.
的,接生的
médecin accoucheur科医生

近义、反义、派生词
近义词:
sage-femme,  gynécologue,  obstétricien
联想词
sage-femme ; accoucher 娩,生; praticien 实践者; médecin 医生,医师; gynécologue 妇科医生,妇科大夫; chirurgien 外科医生; accouchement 娩,生小孩; pédiatre 儿科专家,儿科医生; nouveau-né 新生儿; crapaud 蟾蜍,癞蛤蟆; psychanalyste 精神家;
当代法汉科技词典

accoucheur m. 科医生

médecin accoucheur 接生员; 助医生

短语搭配

médecin accoucheur接生员; 助产医生

crapaud accoucheur产婆蟾

原声例句

Journaliste 1 : Alors, on en revenait à l'introduction, Augustin Landier, on en revient à l'introduction : est-ce que les pirates sont des perturbateurs d'un cycle naturel de révolution technologique schumpétérien ou est-ce qu'ils sont des accoucheurs de l'avenir ?

记者1:那么,我们回来的介绍,奥古斯丁兰迪尔,我们回来的介绍:海盗破坏自然周期的熊彼特技术革命还是他们未来的产伴

[Alter Ego 5 (C1>C2)]

Mais l'une des deux accoucheuses s'est jetée par une fenêtre du donjon.

[巫师 Sorceleur: Le Dernier Vœu (Tome 1)]

例句库

Il importe de signaler que l'un des principaux programmes du ministère de la santé vise à former des accoucheuses traditionnelles dans les campagnes afin d'assurer l'hygiène et la sûreté des accouchements.

必须指出的是,卫生部在其一项主要计划中致力于培训民间助产士,以确保清洁和安全的接生。

L'assistance d'une accoucheuse qualifiée est également recommandée.

还有人建议这类孕妇应在技术娴熟的护士的协助下分娩。

On peut citer à cet égard : 1) stages de formation de Doulas communautaires - femmes de la communauté qui tiennent compagnie et apportent de l'aide aux femmes qui accouchent - dans 7 États du pays; 2) organisation de 34 stages de spécialisation en soins d'obstétrique; 3) renforcement des compétences pour faire de 85 professionnels de la santé des instructeurs et pour 157 accoucheuses traditionnelles dans plusieurs États; 4) formation aux soins prénatals pour professionnels des Directions municipales de la santé; 5) formation en observation scientifique pour soins d'obstétrique et soins néonatals humanisés à l'intention de représentants des 27 plus grandes maternités, à raison d'une par État.

1)在巴西的7个州,为Doulas群体(陪伴和协助分娩妇女的社区妇女)举办培训课程;2)举办了34个产科护理专门课程;3)对巴西几个州担任教员的85个保健专业人员和157个传统助产士进行了能力培养;4)对市卫生司的专业人员进行了产前培训;以及5)对来自27个最大的产科医院(每州一个)的代表进行了产科护理和人性化的新生儿护理科学证据培训。

À l'inverse, en ce qui concerne la participation d'un médecin accoucheur, les femmes des zones urbaines étaient plus favorisées, puisqu'on constatait la présence de ce type de médecin dans 40 % des cas - contre 11 % seulement dans le cas des femmes rurales.

反过来,40% 的城市妇女由医生帮助接生,而农村妇女的这个比率是11%。

C'est pourquoi, la plupart des femmes se tournent vers les accoucheuses traditionnelles qui font office de sage-femmes.

在此情况下,大多数病人用民间的接生婆来接生。

Bien que ces accoucheuses traditionnelles aient acquis de l'expérience au cours des années et bénéficient de la confiance des communautés, elles ne peuvent pas remplacer un personnel médical qualifié.

尽管这些民间的接生婆多年来积累了不少经验,也得到当地群体的信任,但她们无法与合格的医务人员相比。

Le Comité recommande à l'État partie de renforcer ses actions en vue d'améliorer le système d'enregistrement des naissances, notamment en créant des unités mobiles d'enregistrement et en renforçant les activités de vulgarisation et de sensibilisation auprès des familles et des accoucheuses traditionnelles.

委员会建议缔约国加紧努力以改进出生登记制度,其中包括成立流动登记队以及加强针对有关家庭和传统助产士的推广活动和提高认识运动。

Ce chiffre s'élève même à 2 248 dans une des régions du pays en raison de l'absence d'accoucheuses, de mutilations génitales féminines ou de mariages et grossesses précoces.

由于缺少助产士,以及盛行女性外阴残割或早婚和早孕等习俗,产妇死亡人数在一个地区就高达2,248人。

En Asie, la parturition avec l'aide d'accoucheuses traditionnelles non formées a été aussi reconnue comme une pratique répandue.

在亚洲,由传统的未受过培训的接生员来接生被承认是普遍的做法。

Les accoucheuses traditionnelles ont également reçu une formation pour aider les femmes qui accouchent à domicile et signaler toute situation anormale dépassant leurs compétences.

还培训了传统助产士,协助妇女在家分娩,并在其力所不逮的任何不正常情况下予以转诊。

Toutefois, la qualité des services apportés avant et après l'accouchement varie en fonction de la zone sociogéographique, les soins pouvant être donnés par des médecins qualifiés, y compris des obstétriciens, par des sages-femmes ayant reçu une formation professionnelle, ou, dans les villages et les communautés rurales, par des infirmières de district ou des accoucheuses.

不过,根据社会地理区的不同,产前和产期保健水平有所不同,因为提供治疗服务的可能是专业医师或产科医师,或受过专业训练的助产士,或农村和农村社区没有受过正式训练的地区护士或助产士。

Les femmes rurales ont un bon accès aux services de santé, et les services de santé maternelle sont offerts dans les hôpitaux ruraux, les « accoucheuses traditionnelles » s'occupant des accouchements dans les régions éloignées.

农村妇女可以很好地享受保健服务,偏远地区通过“传统助产士”接生的农村医院还提供产妇保健服务。

Un programme visant à former des accoucheuses traditionnelles en vue d'améliorer les soins obstétriques et postnatals en milieu rural et dans les régions éloignées a été mené mais n'a pas donné les résultats escomptés (voir ibid., p. 43).

为了改善农村和边远地区妇女的产后和产期照料,开展了培训传统接生员的方案,但效果不很理想(同上,见第40页)。

De plus, le Comité recommande à l'État partie d'instaurer une coopération entre les autorités chargées de l'enregistrement et les maternités, sages-femmes et accoucheuses traditionnelles, en vue d'étendre l'enregistrement des naissances à tout le territoire.

此外,委员会建议缔约国在政府的出生登记主管单位与妇产科诊所与医院、助产士和传统接生员之间建立合作,以便改进该国的出生登记普及率。

Le Comité recommande à l'État partie de lancer des campagnes d'information pour changer les attitudes sociales et sensibiliser les parents, les maternités, les sages-femmes et les accoucheuses traditionnelles, en vue d'obtenir un taux d'enregistrement des naissances plus élevé dans le pays.

委员会建议缔约国开展宣传运动,旨在改变公众的态度,提高父母、妇产诊所和医院、助产士和传统助产人员的认识,以提高本国出生登记的覆盖率。

Un participant a fait ressortir les liens incontestables entre la mortalité maternelle et le défaut d'accès aux services de santé dans de nombreuses communautés, dans lesquelles les femmes enceintes, n'avaient souvent pas d'autre possibilité que de faire appel aux accoucheuses traditionnelles.

一位与会者提到,在许多社区,不少孕妇由于缺乏获得卫生保健的机会,只有依赖传统的接生婆作为唯一的替代办法,因此在产妇死亡率与缺乏卫生服务机会之间的联系是实实在在的。

Les infirmières sont assez peu consultées (8 %) de même que les accoucheuses auxiliaires (moins de 1 %).

很少有人向护士咨询(8%)或向助理助产士咨询(不足1%)。

Plus de la moitié des dernières naissances, les cinq années précédentes ont eu lieu avec l'assistance de personnel formé (57 %), soit avec l'aide d'une sage femme (36 %), d'un médecin (10 %), d'une infirmière (8 %) ou d'une accoucheuse auxiliaire (4 %).

过去的五年里,一半以上的产妇在受过专业培训的医务人员的帮助下分娩(57%):在助产士的帮助下分娩(36%) ; 在医生的帮助下分娩(10%) ;在护士的帮助下分娩(8%) ;在助理助产士的帮助下分娩(4%)。

Par ailleurs, 21 % d'accouchements ont eu lieu en présence d'une accoucheuse traditionnelle, 15 % en présence des parents et près de 7 % des naissances ont eu lieu sans aucune assistance.

21%的产妇由传统的接生婆接生,15%由家人接生……将近7%的孕妇在没有任何人的帮助下分娩。

Des aides-infirmières travaillent à l'extérieur des centres sanitaires, certaines en tant qu'accoucheuses traditionnelles ayant suivi des stages de formation et d'autres en tant qu'aides accoucheuses dans les villages.

看护助理在中心以外工作,有些是经过培训的传统接生员(TTBA),有些作为TTBA的助手在乡村一级服务。

法语百科

Un ou une sage-femme (personne sachant sur la femme), un maïeuticien (terme savant et rare) ou un accoucheur (fonction exercée par un médecin) est, suivant les pays, soit une profession de santé médicale (France), soit paramédicale (la plupart des autres pays du monde), consistant à prendre en charge la femme avant, pendant et après l'accouchement. Pratiquée internationalement et essentiellement par des femmes depuis l'Antiquité, la profession connaît un tournant au XVIII siècle et fait au XXI siècle l'objet de différentes formations selon les pays.

Définition

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) définit « sage-femme » ou « maïeuticien » comme suit :

« Une personne qui a suivi un programme de formation reconnu dans son pays, a réussi avec succès les études afférentes et a acquis les qualifications nécessaires pour être reconnue ou licenciée en tant que sage-femme. Elle doit être en mesure de donner la supervision, les soins et les conseils à la femme enceinte, en travail et en période post-partum, d'aider lors d'accouchement sous sa responsabilité et prodiguer des soins aux nouveau-nés et aux nourrissons. Ses soins incluent des mesures préventives, le dépistage des conditions anormales chez la mère et l'enfant, le recours à l'assistance médicale en cas de besoin et l'exécution de certaines mesures d'urgence en l'absence d'un médecin. Elle joue un rôle important en éducation sanitaire, non seulement pour les patientes, mais pour la famille et la préparation au rôle de parents et doit s'étendre dans certaines sphères de la gynécologie, de la planification familiale et des soins à donner à l'enfant. La sage-femme peut pratiquer en milieu hospitalier, en clinique, à domicile ou en tout autre endroit où sa présence est requise. »

Il s'agit là de la définition reprise internationalement pour cette profession.

Historique

Depuis l'Antiquité

Figurine représentant une sage-femme et une femme en train d'accoucher, provenant de Chypre, début du V siècle av. J.-C.

Historiquement, la profession de sage-femme a été une des rares dominées par des praticiennes. Depuis Agnodice en Grèce antique, la prise en charge des femmes enceintes et des parturientes (femmes en travail) a été considérée comme relevant essentiellement du cercle féminin.

Moyen Âge et Renaissance

L'ambivalence de la profession, exercée de façon minoritaire par des femmes formées et très majoritairement par des femmes sans aucune connaissance théorique (souvent désignées par le terme matrone), perdure pendant tout le Moyen Âge et l'Époque moderne en Europe occidentale. En France, dans les registres paroissiaux, on rencontrait également le terme « sage-femme » pour désigner la matrone ou encore, de façon très marginale, celui d'« obstétrice ». La langue italienne utilise alternativement les termes « comare », « mammana » et « levatrice ». Le rôle de l'accoucheuse ne se limite pas à l'assistance apportée aux femmes en couches, elle exerce un rôle social et religieux puisqu'elle a la charge d'ondoyer l'enfant lorsqu'il apparaît en danger de mort. C'est souvent la sage-femme qui vient présenter l'enfant sur les fonts baptismaux et qui occupe la fonction de marraine.

Il est possible que la restriction aux hommes d'exercer soit liée au besoin de conserver les possibles écarts des filles-mères sous secret, et aussi à une perception puritaine de tout ce qui touche à l'appareil génital féminin. Il était alors fréquent qu'une fille-mère dissimule sa grossesse au profit de sa mère et que la sage-femme soit alors la seule confidente du secret familial. Dans des sociétés machistes, où la femme est, pour des raisons religieuses essentiellement, encore vue parfois comme l'instrument du malin et où la réputation des femmes a une valeur en soi, la sage-femme se devait alors d'être une femme.

Au Moyen Âge, bon nombre de sages-femmes furent persécutées par l’Inquisition. Les sages-femmes étaient généralement des femmes issues de milieux populaires, qui portaient assistance aux paysannes au moment de leur accouchement. Dans les régions du sud-ouest de la France, l'activité de sage-femme était réservée aux cagotes (population exclue vivant à l'écart de tous les villages de ces régions). Ayant accumulé des connaissances empiriques sur le corps, les plantes médicinales, la prévention et la guérison des maladies, elles furent considérées comme des sorcières par le pouvoir religieux. En 1484, le pape Innocent VIII formula dans son Malleus Maleficarum une déclaration officielle contre le crime de sorcellerie : « Les sages-femmes causent le plus grand dommage. Ainsi, elles tuent les enfants ou les offrent de manière sacrilège aux démons… La plus grande blessure à la foi est commise par les sages-femmes et cela est clairement mis en lumière par elles-mêmes dans les confessions qu'elles ont faites avant d'être brûlées. » Elles furent non seulement accusées d’empoisonner, de tuer et de conspirer, mais également d’aider et de guérir étant donné que leurs traitements « magiques », même bénéfiques, interféraient avec la volonté de Dieu. À l’époque où l’Église n’offrait pour soulagement au peuple que la prière et la repentance, un des plus féroces persécuteurs de sorcières en Angleterre écrivait : « En conclusion, nous devons rappeler que par sorcières nous n’entendons pas seulement celles qui tourmentent et tuent mais bien tout devin, charmeur, jongleur et magicien, communément appelés hommes ou femmes sages… Font partie de ce groupe de gens, tous ceux et celles qu’on considère comme bons et bonnes sorcières, qui ne font aucun mal, qui ne souillent ni ne détruisent, mais qui sauvent et délivrent du mal… Il vaudrait mieux pour nous tous que la terre soit débarrassée de toutes ces sorcières et particulièrement de celles qui sont bienfaisantes. » Durant la même période, l’Église acceptait néanmoins la médecine et les soins médicaux lorsqu’il s’agissait de la classe dirigeante. Les rois et la noblesse avaient leurs propres médecins qui étaient souvent des prêtres.

Le métier de sage-femme a survécu à la chasse aux sorcières, mais est souvent resté déconsidéré et empreint de méfiance par une nouvelle classe dirigeante composée de médecins et d’obstétriciens.

Le tournant du XVIII siècle et l'époque contemporaine

Une enseigne de sage-femme  - Musée des arts et métiers de Lyon
Une enseigne de sage-femme - Musée des arts et métiers de Lyon

Le 22 décembre 1779, la première sage-femme exerçant à l'Hôtel-Dieu de Montmorency (Val-d'Oise) est nommée. Il s'agit d'Élisabeth Bourgeois, femme du sieur Baudrang, chirurgien de l'Hôtel-Dieu. Au XVIII siècle qui voit le développement des forceps, une division s'est faite entre la pratique chirurgicale (qui relevait, elle, du chirurgien), et celle des sages-femmes. L'essor de la science, associé peut-être à un certain mépris, voyait dans la pratique ancestrale et prétendument folklorique des sages-femmes un art moins efficace et moins sûr. C'est dans ce contexte que les médecins qui avaient jusque là délaissé ce domaine aux matrones (à l'exception des accouchements des familles royales et princières dès le début du XVII siècle) se découvrent une vocation pour l'obstétrique. La lutte d'influence entre sages-femmes et médecins accoucheurs (tels Angélique du Coudray, première professeur de la discipline des sages-femmes et François Mauriceau) aboutit en 1750 à l'intervention de l'État qui ordonne que les sages-femmes aient une formation théorique et pratique de 2 ans avec une maîtresse sage-femme, un jury de deux maîtres chirurgiens validant leurs connaissances.

Au XIX siècle, en Angleterre, la plupart des naissances étaient assistées par un chirurgien. En 1882, les Hôpitaux de Paris voient la création d'un corps de médecins-accoucheurs des maternités (première spécialité chirurgicale) qui supplante désormais la profession de sage-femme.

Nouvelles tendances

La profession de sage-femme, une des plus anciennes qui soit, est aussi une des plus méconnues du grand public.

Ce défaut de connaissance s’explique sans doute par un défaut de reconnaissance : blottie au carrefour de plusieurs professions, il semblerait que la sage-femme ait peiné à délimiter son propre espace, son propre champ de compétences.

En France

Marie Jonet (Mme Dugès), aurait été sage-femme en chef de l'Hôtel-Dieu de Paris à la fin du XVIII siècle. Lithographie vers 1833

Sous l'Ancien Régime, sage-femme est un métier, et plusieurs ordonnances royales, en particulier sous Louis XIV, exigent que toutes les communautés de village choisissent une sage-femme et décident de percevoir une contribution pour payer leurs gages comme pour les maîtres d'école.

Depuis 1982, la profession s’est ouverte aux hommes même si aujourd'hui la profession est essentiellement féminine (99 % de femmes contre 1 % d'hommes). Les termes de « maïeuticien » et d'« accoucheur » figurent également dans le dictionnaire de l'Académie Française, mais ne satisfont pas au métier propre de la sage-femme, puisque la maïeutique de Socrate parle « d'accoucher les esprits » et non des nourrissons.

Il s'agit d'une profession médicale à compétence définie.

Pour devenir sage-femme, il faut être classé en rang utile à la fin de la Première Année Commune aux Études de Santé (PACES), année commune aux étudiants en médecine, maïeutique (sages-femmes), odontologie (dentaires) et pharmacie. La deuxième année universitaire (L2) s'effectue dans une faculté de médecine jusqu'au master (M2). Les études seront reconnues grade master à partir de la rentrée 2010 avec la mise en place de la L1 Santé (concours commun des professions médicales : sage-femme, médecine, dentaire et pharmacie). La réforme HPST a ajouté comme compétences aux sages-femmes le suivi gynécologique et la prescription de la contraception aux femmes en bonne santé. La profession attend une revalorisation de statut et donc de salaire (les sages-femmes sont actuellement rémunérées à partir des grilles salariales paramédicales).

Les étudiants sages-femmes le souhaitant peuvent par ailleurs s'inscrire en Master I de Recherche Biomédicale parallèlement à leurs études (en deuxième année), comme le font déjà les étudiants en médecine ou en chirurgie-dentaire, ce qui leur ouvre les voies des Master II de Santé et Sciences.

Étymologie du terme

Une étymologie d'abord contestée

En Grèce antique, on parlait de maïeutique, ou « l’art d’accoucher », qui avec le temps et sous l’influence de Socrate a fini par désigner par métaphore, un mode d'échange philosophique, l'accouchement des esprits.

Dans « sage-femme », le mot « sage » est dérivé de sapiens (la connaissance, l'expérience, sources de sagesse) et le mot « femme » fait référence à la femme qui est l'objet de cette connaissance et qui a besoin d'accoucher. Du fait de cette fonction, la sage-femme s'est distinguée de la « matrone », choisie dans le village sur des critères surtout moraux, religieux, judiciaire, en particulier pour des questions matrimoniales.

L'origine du mot composé reste mal connue. En effet, le mot femme se réfèrerait non pas, comme beaucoup d'auteurs l'ont écrit, à la praticienne mais à la parturiente.

La définition donnée dans la première édition (1694) du Dictionnaire de l'Académie Française est la suivante : « On appelle ainsi celle dont le mestier, la profession est d'accoucher les femmes ».

Définition du Littré 

Sage-femme Nature : s. f. Prononciation : sa-je-fa-m'

Étymologie : Sage, dans le sens d'habile, et femme, wallon, seg-damm.

« Celle dont la profession est de faire des accouchements ». Cette définition serait peut-être correcte si, d'une part, elle n'était pas réductrice (la sage-femme est loin de ne faire que des accouchements), et si, d'autre part, elle n'affirmait pas (par le « celle ») quelque chose qui est aujourd'hui sujet à controverse.

Enfin, le terme anglais : midwife ne fait allusion qu'à la « parturiente » (mid = avec, du vieil anglais mid, dérivé de l'allemand mit + wife = « la femme, celle qui accouche »), et non pas au sexe de l'intervenant. De ce fait, les livres anciens anglais de « midwifery » précisent toujours lorsqu'il s'agit d'un intervenant masculin : male midwife (ce qui correspond, à la même époque (XVIetXVII siècles), en France, au terme de chirurgien-barbier accoucheur).

La science de l'accouchement et de la grossesse fait l'objet dans la médecine contemporaine d'une spécialité appelée « obstétrique » (c'est-à-dire l'art des accouchements), et cela dans les traités les plus anciens.

Depuis, une position tranchée

Sage-femme, n.f., est attesté sous cette forme en 1212 . On trouve aussi beaucoup plus tard les variantes « femme sage » ainsi que « sage-mère » (XIV siècle) et « mère sage » (1609).

Sage-femme signifie « expert, habile dans son art auprès des femmes » (« sage » attesté en 1155, au sens de sachant ou de savant, comme pour Charles V le Sage).

La profession s'ouvrant aux hommes (depuis 1982), on a cru que le mot femme se rapportait à l'agent exerçant la profession, et non à l'objet de cette science, et on a proposé « sage-homme », « matron » (sur le féminin « matrone »), « maïeuticien » (proposé à l'Académie française) ou « maïeutiste » (hellénismes savants), « parturologue », termes finalement tous écartés par l'Académie française au bénéfice de « sage-femme » pour les deux sexes.

(Le Robert - Dictionnaire historique de la langue française - Alain Rey et al. Paris 1992).

Le pluriel de sage-femme est sages-femmes.

Particularités universitaires selon les pays

Sage-femme au Canada

Sage-femme au Québec

Actuellement, seule l'Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) offre le programme de baccalauréat en pratique sage-femme, d'une durée de 4 ans (132 crédits). Le programme est contingenté à 20 étudiantes par année.

La profession de sage-femme est règlementée depuis 1999 au Québec, après plusieurs années de projet-pilote avec des maisons de naissance. Les derniers détails d'assurance permettant aux sages-femmes de suivre des accouchements à domicile ont été réglés en avril 2005. Il faut faire partie de l'ordre des sages-femmes du Québec pour avoir droit de porter le titre. Il est important de noter, cependant, que la sage-femme est une professionnelle limitée puisqu'elle est en mesure de pratiquer seulement quelques actes médicales de base. Toute complication survenant durant la grossesse ou l'accouchement nécessite une intervention et un suivi par un médecin spécialisé en obstétrique ou en médecine de famille.

Sage-femme en Suisse

Depuis la signature des accords de Bologne par la Suisse, le diplôme de sage-femme est reconnu par les pays européens. La profession reste cependant un métier paramédical au même titre que celui d'infirmier. En Suisse Romande il existe deux façons de devenir sage-femme. La première est d'intégrer la filière sage-femme de La Haute École de Santé de Genève (HEdS). Cette école accueille en moyenne 35 étudiants par année. Ce cursus dure 3 ans et aboutit à un diplôme Bachelor. La seconde est d'intégrer l'école de Lausanne, pendant 2 ans, après avoir déjà acquis le diplôme d'infirmière.

Sage-femme aux États-Unis

Il existe deux voies pour devenir sage-femme aux États-Unis : celle des infirmières sages-femmes, et celle des sages-femmes.

Infirmière sage-femme

Aux États-Unis, les « infirmières sages-femmes » sont des infirmières puéricultrices, ayant suivi une formation complémentaire pendant deux années supplémentaires, soit en maîtrise, pour se spécialiser comme sages-femmes.

Sage-femme : voie directe

Leur formation varie selon le mode d'obtention du diplôme : certaines sont diplômées directement d'une école de sage-femme, qui offre diverses formations de taille et de nature différentes. Certaines choisissent de s'inscrire au cursus des infirmières sages-femmes (American College of Nurse-Midwives ou ACNM) : toutes les sages-femmes qui empruntent cette voie doivent ensuite passer le même certificat d'aptitude, les autres acquièrent le statut de sage-femme à l'ancienneté.

Voir aussi

Association for Childbirth at Home International (ACHI)

Accouchement à domicile

À noter

Les Cadiens de Louisiane utilisent le terme de « chaste-femme ».

Sage-femme en Irlande

La plupart suivent une formation universitaire de quatre ans. Un numerus clausus s'applique.

Certaines infirmières, après l'obtention de leur diplôme et une certaine expérience professionnelle, peuvent ensuite suivre une formation universitaire de spécialiste.

Toutes les sages-femmes doivent s'inscrire au An Bord Altranais.

Sage-femme en France

Un cursus en cinq ans en France

Depuis 1992 à Grenoble, généralisé à toute la France en 2002, le concours d’entrée en école de sages-femmes est commun à celui de médecine. Les sages-femmes devraient bénéficier en outre d’un accès aux masters de Santé. La loi s'y rapportant a été votée, référence décret d'application promulgué en mars 2013. L'accès au masters de santé et son application incombent aux différentes universités.

Cinq années d'études sont nécessaires pour accéder au diplôme de sage-femme. En effet, après la première année commune aux études de santé (PACES) sélectionnant le nombre d'étudiants admis à poursuivre leur formation, les études se déroulent ensuite en deux phases de deux ans chacune dans des Écoles rattachées aux UFR de la faculté de Médecine de la région.

Malgré des disparités de formation des sages-femmes au niveau national, ainsi qu'entre pays, tout diplôme d'État obtenu dans un pays européen est valable dans n'importe quel autre pays européen.

Le champ de compétences de la sage-femme

Matrone à la maternité de Niodior (Sénégal).

Traditionnellement, la sage-femme est une femme ou un homme qui aide à l'accouchement.

Dans les sociétés industrialisées, il s'agit d'une profession médicale à part entière. Elle relève du domaine médical en France car la sage-femme bénéficie du droit de prescription, ne dépendant d'aucun médecin. La liste des médicaments, stupéfiant, dispositifs médicaux que peuvent prescrire les sages-femmes est fixé entre autres par l'arrêté du 23 février 2004 modifié par l'arrêté du 12 octobre 2005. L'attribution d'un numéro RPPS délivré par le Conseil national de l'Ordre des sages-femmes et qui remplace le numéro ADELI gérés par les DASS permet aux sages femmes (profession libérale) de recevoir les feuilles de soins émises par les CPAM.

En Belgique, le caractère médical de la profession de sage-femme est fixé par l'Arrêté Royal 78 du 10 novembre 1967. Le texte modifié de l'AR 78 du 13 décembre 2006 élargit le domaine de compétence des sages-femmes belges en y incluant, notamment, le droit de prescrire certains médicaments pendant la grossesse, l'accouchement et la suite des couches.

En France, elle répond à la définition suivante :

exerçant une profession médicale, la sage-femme assure, en toute autonomie, le diagnostic, la déclaration (L. 2004-806 du 9 août 2004 art. 101-1) et la surveillance de la grossesse normale, du travail et de l'accouchement, ainsi que celle de la mère et de l'enfant après l'accouchement ;

elle pratique les examens cliniques et para-cliniques nécessaires (échographie, etc.) et participe activement à toutes actions de prévention dans le domaine de la santé. Elle prescrit les examens et thérapeutiques (médicament, vaccin, etc.) nécessaires au bon déroulement de la grossesse, de l'accouchement, des suites de couches ;

en cas de pathologie, elle exerce en collaboration avec le médecin obstétricien, l'anesthésiste et le pédiatre ;

par ailleurs, l'exercice de la profession de sage-femme ne se réduit pas à la pratique des accouchements. La sage-femme assure aussi la surveillance prénatale, la préparation à la naissance et à la parentalité des parents et le suivi à domicile des femmes et des nouveau-nés en cas de sortie précoce de la maternité jusqu’au 21 jour qui suit l’accouchement ;

Pour coordonner ces actions, elle rencontre dès le quatrième mois de grossesses les futurs parents, et peut apprécier dans un entretien personnalisé, les attentes, inquiétudes et souhaits des futurs parents. Moment pour accueillir leur volonté d'expression sur un projet de naissance en vertu de la loi de 2002. Ce moment est aussi privilégié pour se faire partenaire des situations vulnérables : apporter aide et soutien aux femmes précaires, aux problèmes d'addictions, à celle qui subissent des violences ou dont la grossesse n'était pas attendue ;

elle pratique également les consultations, les échographies obstétricales, y compris dans le cadre du diagnostic prénatal. Elle pratique également la consultation postnatale (L. 2004-806 du 9 août 2004 art. 101-2) ;

la sage-femme assure les suivis des grossesses physiologiques (d'évolution normale) en cabinet ou à domicile ;

elle surveille, conseille, accompagne la mère et l'enfant après la naissance. Elle pratique aussi la rééducation périnéale des patientes. Elle conseille les couples et participe au suivi des différents modes de contraception. Elle peut prescrire une contraception hormonale (y compris le dispositif intra-utérin) dans le post-partum, le post-abortum et lors d'une consultation gynécologique de contraception et de prévention qu'elle peut réaliser depuis la loi HPST du 21 juillet 2009 modifiant les articles L4151-1, L5134-1, et L2122-1 du code de la santé publique. Une sage-femme peut désormais poser des dispositifs intra-utérins et les implants contraceptifs ;

elle peut aussi avoir une place active dans les services d'orthogénie, de gynécologie, de procréation médicalement assistée ;

comme chez les autres professions médicales, les sages-femmes relèvent d'un code déontologique professionnel et doivent justifier, pour pouvoir exercer, de leur inscription au tableau du conseil national de l'ordre des sages-femmes ;

depuis 2010 le suivi gynécologique des femmes, en dehors de toute pathologie, appartient désormais à son domaine de compétence. À ce titre elle réalise l'examen des seins, l'examen génital, le frottis cervico-vaginal, la prescription de la contraception, et ce pendant toute la vie génitale de ses patientes. Son rôle primordial dans le dépistage va permettre un meilleur suivi des patientes, et une collaboration avec les gynécologues obstétriciens dont la mission pourra se concentrer sur les pathologies, hélas trop nombreuses, dépistées plus précocement (augmentation déplorée des cancers du sein chez les femmes jeunes).

Code déontologique

Le premier alinéa de l’article R.4127-325 du Code de la santé publique dispose que, dès lors qu'elle a accepté de répondre à une demande, la sage-femme s'engage à assurer personnellement avec conscience et dévouement les soins conformes aux données scientifiques du moment que requièrent la patiente et le nouveau-né. Le caractère personnel de l’exercice de la profession de sage-femme et la notion de responsabilité sont intimement liés. Voici les chapitres du Code de la santé publique relatifs aux sages-femmes (modifié par le décret 2006-1268 du 17 octobre 2006) :

CODE DE LA SANTÉ PUBLIQUE

Professions de santé → Organisation des professions médicales → Déontologie

Section 3 : Code de déontologie des sages-femmes

Devoirs généraux des sages-femmes

Devoirs envers les patientes et les nouveau-nés

Règles particulières aux différentes formes d'exercice

Devoirs de confraternité

Devoirs vis-à-vis des membres des autres professions de santé

Dispositions diverses

Rémunération

Les étudiants sages-femmes sont rémunérés au titre de leurs stages dès la troisième année. En 2013, la rémunération au titre des stages de troisième année s’élève à 100 € brut par mois pour 150 heures travaillées.

Au terme de ses études, une sage-femme débutante à l’hôpital touche, hors primes, 1 600 € bruts par mois, rémunération comparable à celle d’une infirmière.

Sage-femme au Royaume-Uni

Certaines obtiennent leur diplôme d'infirmier et suivent ensuite une formation de dix-huit mois (degree classification). D'autres suivent une formation plus indépendante de trois ans ou plus. Toutes les sages-femmes doivent s'inscrire au Nursing and Midwifery Council.

中文百科

接生员泛指一切从事接生工作,帮助产妇分娩者。古时称为稳婆、产婆、接生婆、接生妇、助产婆、收生婆,粤地称执妈,皆由女性担任。随着社会发展,越来越多妇女选择在医院生产。现代受过专业训练,持有相关执照的称为助产士 (midwife),由受过接生训练的护士担任,男女皆有出任。

概说

古代医生多由男性出任,由于男女之别,因此有少数女性医师专门为女性诊治,但民间女医较少,通常只有宫廷和贵族才有专门为女眷诊治的女性医师,如中国的医婆、朝鲜的医女、日本的女医等,虽然她们有时亦会于官方医疗机构为平民诊治,但人手并不足以应付需要。故产生了稳婆这种专门的职业。 从前稳婆大都没有专业的医学知识,只是利用民间智能帮助孕妇分娩,故危险性亦相对大。但现代一些接生员亦有受过一定的训练,虽然他们的专业医护知识不及助产士,但在一些不流行到医院生产或交通不便的地方,受过训练的接生员可以帮助孕妇安全诞下婴儿。 以台湾早期为例,虽然早在1897年即开始了公立护士的养成教育,但并无特别规划产婆培养的管道。直到1902年,才有制定产婆养成规则,以看护妇毕业而成绩优良者,再进行相关训练修业一年而成为产婆。但受限于日籍妇女才可进入看护妇养成所,此时的看护妇与产婆,都仅限于日籍女性。到了1907年台湾总督府制定〈助产妇讲习生规程〉,规定台北医院除培养日籍产婆的本科之外,另以公费招募台籍女性,设置培养台籍产婆的速成科,修业期限为一年。1923年10月,总督府将看护妇与助产妇的训练规程统一,并合并看护妇及助产妇讲习所,而分置看护妇科与助产妇科。其中,助产妇讲习仍以日、台籍区分,分为本科与速成科,其修业年限略有差别。讲习所毕业后可直接从事看护妇、助产妇工作。到了1924年总督府便修订相关规则,指出若自行参加产婆考试及格,或毕业于指定的私立助产妇学校、产婆讲习所等,皆可透过官方考试,取得经地方长官许可的合格证书后,从事相关工作。 大部分的孩子是头先生下来。有些时候会有「臀位」的情况。助产士仍然能从阴道接生臀先露的情况。但是某些地区很难找到有经验有意愿的助手。 在欧洲,医师常使用氧化亚氮气体替产妇止痛。在英国,助产士无医师处方也可使用此气体。 分娩产生的问题称为并发症。并发症可能影响产妇也可能影响孩子。有时会造成伤害甚至死亡。医师和助产士都有为应付并发症接受训练。 一份美国德州健康部1983年-1989年的研究指出医师参与的生产,婴儿死亡率是0.57%,非护士接生员参与的,死亡率则是0.19%。

法法词典

accoucheur nom commun - masculin, féminin ( accoucheuse, accoucheurs, accoucheuses )

  • 1. personne qui aide les femmes à mettre leur enfant au monde

    un médecin accoucheur

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malodorant a. (m) 恶臭的, 难闻的

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