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zouave
时间: 2023-09-17 13:18:10
[zwav]

n.m.1. 佐阿夫兵;佐阿夫团 [创建于1830年的法轻步兵团, 原由阿尔及利亚组成, 1841年起全部由法组成] 2. zouave pontifical 宗座侍卫3. faire le zouave 〈口语〉充好汉, 扮小丑;作怪样, 作滑稽相;无所事事

词典释义
n.m.
1. 佐阿夫兵;佐阿夫团 [创建于1830年的法轻步兵团, 原由阿尔及利亚组成, 1841年起全部由法组成]
le 8e zouaves第八佐阿夫团

2. zouave pontifical 宗座侍卫

3. faire le zouave 〈口语〉充好汉, 扮小丑;作怪样, 作滑稽相;无所事事
近义、反义、派生词
近义词:
pitre,  singe,  clown
联想词
soldat ; caporal 下士; poilu 有毛的; nègre ,黑种; adjudant 三级准尉,军士; gendarme 宪兵,武装警察; sergent 士官; régiment 团; bataillon 营; curé 本堂; cavalerie 兵部队;
短语搭配

faire le zouave〈俗〉摆出神气十足的样子,充好汉;装出可笑的样子

le 8e zouaves第八佐阿夫团

les zouaves pontificaux宗座侍卫

On ne peut tout de même pas rester la journée là, à faire les zouaves (Martin du Gard).总不能整天呆在那儿无所事事。(马丹·杜加尔)

le Zouave du pont de l'Alma à Paris巴黎(塞纳河)阿尔马桥的朱阿夫兵雕像

Le Zouave a de l'eau jusqu'aux chevilles.水涨到朱阿夫兵雕像的脚踝。

原声例句

Et pour éviter toute bagarre, le Coq se mit entre les deux zouaves pendant le trajet.

为了不让它们打起来,一路上鸡都走在它们两个中间。

[春节特辑]

Goujet riait ; il lui expliqua que tout le monde appelait le petit Zouzou, parce qu’il avait des cheveux coupés ras, pareils à ceux d’un zouave.

顾热不由地笑了起来,他解释说这里大家都把艾蒂安叫做“小兵娃”,因为他的头发剃得精光,好像士兵的头一样。

[小酒店 L'Assommoir]

Et c’est de cette racine que dérive l’adjectif pontifical, qui peut désigner aussi bien son pouvoir, son état que ses zouaves.

形容词 pontifical 就是从这个词根派生出来的,可以表示它的力量、状态以及它的 Zouaves

[Les mots de l'actualité - 2018年合集]

Euuuh, ouais vas-y. Timéo fait le zouave ? Vas-y.

[法国青年Cyprien吐槽集]

Zouave, zouave c'est impossible ! Non mais zouave, mais si !

[法国青年Cyprien吐槽集]

Seul le zouave est resté fidèle au poste : les autres ont été transportés vers d’autres cieux…

[Les mots de l'actualité - 2018年合集]

Mais le zouave a l’air content : du moins, il fait parler de lui.

[Les mots de l'actualité - 2018年合集]

Les régiments de zouaves ont ensuite recruté parmi les Français, mais ont gardé cette touche d’orientalisme propre à leurs premières recrues. Et tous ces zouaves se sont bien souvent fait remarquer par leur courage.

[Les mots de l'actualité - 2018年合集]

Mais quand la Seine est trop haute, le zouave a les pieds dans l’eau.

[Les mots de l'actualité - 2018年合集]

Et pourtant le zouave a un bizarre destin dans notre langue française : l’expression faire le zouave est encore courante, un peu familière et qui fait sourire.

[Les mots de l'actualité - 2018年合集]

例句库

Le pont de l'Alma qui avait été inauguré par Napoléon III en 1856 était orné sur ses piles de quatre soldats dont un zouave.

拿破仑三世1856年下令兴建的阿尔玛桥,建成之初桥墩上有四座士兵石雕像,包括朱阿夫轻骑兵像。

Lors de la grande crue de la Seine en 1910, l'eau monta jusqu'au menton du zouave.

1910年塞纳河水暴涨时,河水曾升至该雕像下巴处。

法语百科
Zouave, bronze de 1856, signé Armand Jules Le Véel (1821-1905)
Zouave, bronze de 1856, signé Armand Jules Le Véel (1821-1905)

Zouaves durant la Guerre de Crimée.

Les zouaves sont des unités françaises d’infanterie légère appartenant à l'Armée d'Afrique. Souvent associés à l'image des batailles du Second Empire et connus pour leur uniforme singulier, ces unités ont existé de 1830 à 1962.

Le corps des zouaves est créé lors de la conquête de l'Algérie par l'incorporation de soldats kabyles de la régence d'Alger. À partir de 1842, leur recrutement est exclusivement européen, mais redevient mixte de novembre 1942 à mai 1945, après la réformation de l'Armée française en Afrique du Nord.

Les régiments de zouaves sont avec les régiments de tirailleurs algériens parmi les plus décorés de l'armée française.

D'autres pays ont créé, pour des durées plus brèves, des unités de zouaves sur le modèle des troupes de l'armée française : l'Empire ottoman, les États pontificaux, les États-Unis pendant la guerre de Sécession (1861-1865) et le Brésil pendant la guerre du Paraguay (1865-1870).

Origine du terme « zouave »

Le terme zouave vient de zwawa (au singulier : zwawi), transcription arabe du nom de la Confédération des huit Grandes Tribus kabyles Igawawen (au singulier Agawaw ou Azwaw) dont le territoire s'étend sur la haute Kabylie du Djurdjura. Les Arabes ont appelé cette région Al Qabail al Kubra (Les Grandes tribus), dénomination reprise par les Français sous le nom de Grande Kabylie. Ceux-ci fournissaient des janissaires aux Ottomans sous la régence d'Alger et, après la prise d'Alger par l'armée française en 1830, celle-ci les intégra dans une unité appelée « corps des zouaves », régularisée par ordonnance royale en 1831.

Histoire des zouaves français

Conquête de l'Algérie

Zouaves vers 1840

Un zouave, aquarelle de 1888

En juin 1830, l'armée française débarque à Sidi-Ferruch et obtient la reddition d'Alger le 5 juillet. Le 15 août 1830, le commandant en chef de l'expédition, le comte de Bourmont, sur les conseils du colonel Alfred d'Aubignosc, procède au recrutement des 500 premiers zouaves à partir du contingent qui a servi l'Empire ottoman.

Son successeur, le général Clauzel prescrit, par arrêté du 1 octobre 1830, l'organisation, sous le nom de zouaves, de deux bataillons formant corps et composés de 8 compagnies de 100 hommes. Les officiers, sous-officiers et caporaux furent choisis parmi les volontaires de toutes armes du corps expéditionnaire et les militaires qui avaient combattu avec les Grecs et venaient chercher de nouvelles aventures en Algérie. Les soldats devaient être tous indigènes. Ce recrutement n'allant pas rapidement, le général grossit l'effectif en y incorporant les volontaires de là Chartre et en autorisant l'enrôlement des étrangers. Ainsi, les débris des Zouaouas qui avaient été au service du Dey d'Alger et leur adjoint des Maures, des Arabes et des Koulouglis rejoignirent le corps des zouaves. Deux escadrons de zouaves à cheval sont également formés, mais intégrés dès 1831 aux chasseurs d'Afrique. Le recrutement est mixte et les soldes identiques pour les indigènes et les Français. Il y eut une tentative de leur incorporer les « Volontaires parisiens », ce fut un échec et ces volontaires formèrent le 67 régiment d'infanterie.

D’octobre 1830 à janvier 1831, ils combattent le bey de Tittery et occupent Blida et Médéa. Leur premier succès remarqué a lieu le 3 juillet 1831 au col de Mouzaïa, lorsqu'ils couvrent la retraite de la garnison de Médéa.

Après l’euphorie des débuts (égalité de traitement entre Indigènes et Français), pour certains, deux erreurs majeures empêchèrent le développement normal du corps des zouaves. En effet, les capacités de recrutement en Indigènes de la région d’Alger auraient été largement surestimées, et plus grave encore, aucun des cadres français n’aurait pensé à l’adaptation à l’activité militaire d'indigènes ayant d’autres habitudes de vie et une autre religion. Ceci provoque l’ordonnance du 7 mars 1833 qui dissout les deux bataillons pour en créer un seul, toujours mixte, mais avec des conditions de recrutement désormais plus strictes pour les Indigènes (durée du service…). Ainsi on peut accroître le recrutement parmi les Français qui se sont installés à Alger. Les résultats ne se font pas attendre et, dès 1835, un deuxième bataillon mixte est levé, puis un troisième en 1837.

Le premier régiment est placé sous le commandement de Lamoricière. Ils s’illustrent encore à la bataille de l'Ouarsenis (1842), à celle d'Isly (1844), et prennent Zaatcha en 1849.

L’ordonnance du 8 septembre 1841, qui réorganise la composition de l’Armée française, indique la formation d’un régiment de zouaves formé de trois bataillons constitués dorénavant presque exclusivement de Métropolitains et de Français d'Afrique du Nord avec une forte minorité de Juifs algériens (souvent près d'un quart). Les autochtones forment alors les tirailleurs algériens, les Turcos (7 décembre 1841).

Le 13 février 1852, Louis-Napoléon signe un décret portant à trois le nombre de régiments de zouaves, chacun des trois bataillons existants formant le noyau des nouveaux régiments ainsi créés. Et pour les distinguer entre eux, une couleur est appliquée au tombeau de la veste :

le 1 cantonne à Blidah, en Algérois, tombeau garance ;

le 2 à Oran (caserne du Château Neuf) en Oranais, tombeau blanc ;

le 3 à Philippeville (caserne de France) en Constantinois, tombeau jaune.

Campagnes du Second Empire

Par décret du 1 février 1852, Napoléon III porte leurs effectifs de trois bataillons à trois régiments, puis à quatre en 1854 (le quatrième étant affecté à la Garde impériale). Les zouaves se distinguent en plusieurs occasions lors des campagnes du Second Empire.

Guerre de Crimée

Le zouave du pont de l'Alma à Paris, le nom du pont vient de la bataille de l'Alma où les zouaves s'illustrèrent. La statue sert désormais d'indicateur des crues parisiennes.

La guerre de Crimée est la première campagne des zouaves en dehors de l'Algérie. En Crimée, à la bataille de l'Alma, le 3 régiment de zouaves prend par surprise les Russes en gravissant des escarpements rocheux, en s'emparant de leur artillerie puis en la retournant contre eux. Cette action participe grandement à faire tourner la bataille en faveur des alliés.

C'est en hommage à cette victoire qu'est réalisé le zouave du pont de l'Alma, sur la Seine, à Paris. Pour sa part, le maréchal de Saint-Arnaud, qui dirige les forces françaises, leur rend hommage en demandant à une de leurs compagnies d'escorter sa dépouille. Ceci incite l’empereur Napoléon III à créer un régiment de zouaves pour sa Garde impériale, en récompense.

Ils font encore des prouesses lors des batailles de Balaklava et d'Inkerman. Et trois des sept régiments qui participent à la prise de la tour Malakoff sont des régiments de zouaves.

Campagne d'Italie (1859)

La guerre paraissant inévitable avec l'Autriche, un décret du 14 mars 1859 organisa les régiments de zouaves à 3 bataillons de guerre à 6 compagnies et un dépôt formé avec les 7, 8 et 9 compagnies de chaque bataillon.

Entre plusieurs escarmouches contre des tribus sans cesse en révolte en Kabylie, la campagne d’Italie contre les Autrichiens est engagée. Les zouaves s'illustrent aux batailles de Magenta et de Solférino. Le drapeau du 2 Zouaves se pare de la Légion d'honneur le 20 juin 1859 pour la prise du drapeau du 9 régiment d'infanterie autrichien à la bataille de Magenta (fait d'armes réalisé par l'adjudant Savien et le zouave Daurière).

Les zouaves se distinguent pendant toute la campagne d'Italie, de même le 3 régiment de zouaves à la bataille de Palestro, le 31 mai 1859. À la suite de cette bataille, le régiment promeut le roi de Sardaigne Victor-Emmanuel II, caporal d'honneur du régiment.

Expédition du Mexique 1861-1864

Pendant l'expédition du Mexique, le 2 puis le 3 Zouaves se distinguent. Pour couvrir les immenses étendues mexicaines, l’idée des zouaves montés resurgit, ainsi sont recréés, de façon éphémère, des escadrons de zouaves à cheval. Le 9 novembre 1863 le drapeau du 3 zouaves est décoré de la légion d'honneur. En même temps des opérations au Maroc commencent.

Guerre franco-prussienne de 1870

En juillet 1870, la France déclare la guerre à la Prusse, et malgré les infortunes des combats, les régiments de zouaves se couvrent de gloire, surtout à la bataille de Frœschwiller-Wœrth, où les trois régiments sont fort éprouvés dans des charges désespérées à la baïonnette de leur fusil Chassepot. Le régiment des zouaves de la Garde impériale s’engage dans les combats de Rezonville. Mais, après le drame de Sedan et au lendemain de la proclamation de la République, il est dissous. C’est alors au sein de l’armée de la Défense nationale que le 28 octobre 1870 est levé le 4 régiment de zouaves, qui participe aux batailles de Châtillon, Villiers-sur-Marne, Champigny ou encore Héricourt dans l’Est. Mais la terrible défaite française ébranle l’armée française et ses zouaves.

III République

Pendant la Troisième République, les quatre régiments de zouaves sont reconstitués en 1872. Ils participent à des opérations de maintien de l’ordre d’ampleurs diverses en Algérie et en Tunisie (années 1880 et 1890), puis à la pacification du Maroc. De 1907 à 1912, de nombreuses opérations au Maroc aboutissent au traité de Fès en 1912, et au Protectorat français sur la région. Les zouaves détachent au total huit bataillons au Maroc, par le biais des régiments de marche.

En 1881, la Tunisie passe sous protectorat français, Tunis (caserne Saussier et La Manouba) et Bizerte (caserne Japy) deviennent les villes de garnison du 4 Zouaves. La couleur du tombeau de sa veste est le bleu foncé, couleur du fond.

Expédition du Tonkin

À partir de 1883, les événements à Hanoï au Tonkin, contraignent la France à envoyer ses troupes en Indochine, les expéditions du Tonkin, et les zouaves prennent tout naturellement part à cette campagne, notamment par la création d’un « régiment de marche de zouaves » pour l’expédition de Chine en 1900, dissous après cette même expédition.

Un bataillon de zouaves embarque à Alger pour l'expédition du Tonkin en 1885.

Des éléments zouaves sont envoyés lutter contre les Pavillons noirs au Tonkin (1883). Le 3 occupe le Tonkin et l’Annam (1887).

À la suite de la loi du 9 février 1899, chaque régiment de zouaves détache un bataillon en France métropolitaine dès 1901. Le 5 bataillon des 1 et 4 vient autour de Paris (forts de Rosny, de Choisy et de Nogent), et pour les 2 et 3 régiments, ces bataillons cantonnent près de Lyon (camps de Sathonay et La Valbonne), ce qui rend familière et populaire la tenue des zouaves parmi la population.

Première Guerre mondiale

Zouaves durant la Première Guerre mondiale (1914-1918), équipés de fusil Lebel Mod..1886 M.93 avec baïonnette.

Suivant le plan de mobilisation, les zouaves prennent part à la Grande Guerre par « régiments de marche de zouaves » (RMZ), ce qui permet de laisser en Afrique du Nord une unité de dépôt correspondante. Quelques régiments se composent de deux bataillons de tirailleurs et d'un de zouaves, ils forment alors les « régiments mixtes » (RMZT). Août 1914, arrivent au front des bataillons sortis des quatre régiments d’active. Les bataillons du 2 régiment de marche servent au Levant.

En décembre 1914 et en janvier 1915, se forment de nouveaux régiments de zouaves, trois formés en Algérie :

le 7 (issu de bataillons des 1 et 4 Zouaves), qui deviendra mixte, puis finalement RMTA (régiment de marche de tirailleurs algériens);

le 2 bis (issu de bataillons de réserves du 2 Zouaves);

le 3 bis (issu de bataillons de réserves du 3 Zouaves).

Deux formés au Maroc :

le 8 (issu des bataillons suivants : I/1, III/2, II/3 et IV/3 Zouaves);

le 9 (issu des bataillons suivants : II/1, III/1 et I/4 Zouaves).

Après les premières batailles, l’état-major consent à réformer la tenue du zouave - dite « à l'orientale » - jugée trop voyante et inadaptée pour le théâtre des opérations en métropole (de même que celle du tirailleur), en adoptant en 1915, la tenue de drap kaki - dite « moutarde » - si caractéristique de l’armée d’Afrique et des troupes coloniales d’alors. Seules la chéchia et la ceinture de laine bleue permettent alors de discerner les zouaves des autres combattants français, et de très près, les pattes de collet de fond kaki à soutaches et numéros garance.

Plusieurs unités seront décorées lors de cette guerre :

quatre des régiments de zouaves ont la fourragère rouge de la Légion d’honneur : les 4 8 et 9 Zouaves : sept citations, le 3 : six citations ;

les 1 et 2 régiments la fourragère verte et jaune de la médaille militaire, cinq citations chacun, ainsi que le 3bis avec quatre citations;

le 2bis, la fourragère de la croix de guerre 1914-1918, verte et rouge avec une citation.

Le 5 juillet 1919 les drapeaux des 8 et 9 Zouaves sont décorés de la Légion d’honneur et le 3 Régiment de la médaille militaire.

Les zouaves seront alors avec les tirailleurs nord-africains parmi les régiments les plus décorés. Un site porte leur nom (la vallée des Zouaves) en souvenir des durs combats qu'ils menèrent à Souchez (Pas-de-Calais) en 1915.

Entre-deux-guerres

Entre 1919 et 1920 : Démobilisation et liquidation des régiments de marche issus de la Grande Guerre. On ne conserve que six régiments (Les quatre « vieux », ainsi que les 8 et 9 ).

Entre 1920 et 1927, le 2 Zouaves fait campagne au Maroc. Les autres régiments sont représentés par un ou plusieurs bataillons lors de la guerre du Rif en 1925 et 1926.

Le 13 juillet 1927, une loi reconditionne la structure militaire en spécifiant que cette organisation doit en outre pourvoir, en tout temps, à la défense des colonies et pays de protectorat, et de s’adapter aux exigences nouvelles. C’est ainsi qu’une distinction rigoureuse est établie entre celles des forces permanentes qui ne doivent pas quitter le territoire métropolitain et celles auxquelles échoit normalement la protection des colonies. Les zouaves font donc normalement partie de ces forces appelées troupes d’Afrique, et couvrent les départements français d'Algérie (Algérois, Constantinois et Oranais), ainsi que la Tunisie et le Maroc, alors sous statut de protectorat.

Chaque régiment ayant normalement 1 580 hommes, se dispose ainsi :

Trois régiments de zouaves en Algérie : le 8 à Oran, (dissous en 1928, il prendra le numéro “2” après la reformation du 8, motorisé, à Mourmelon en 1934) ; le 9 à Alger, Fort-National et Aumale ; le 3 à Constantine, Philippeville et Batna.

le 8 à Oran, (dissous en 1928, il prendra le numéro “2” après la reformation du 8, motorisé, à Mourmelon en 1934) ;

le 9 à Alger, Fort-National et Aumale ;

le 3 à Constantine, Philippeville et Batna.

Un régiment en Tunisie : le 4 à Tunis et Le Kef.

le 4 à Tunis et Le Kef.

Deux régiments au Maroc : le 1 à Casablanca et Ouezzane ; le 2 à Oujda et Aknoul (en limite du Maroc espagnol).

le 1 à Casablanca et Ouezzane ;

le 2 à Oujda et Aknoul (en limite du Maroc espagnol).

Seconde Guerre mondiale

Campagne de France 1939-1940

À la mobilisation de septembre 1939, les régiments de zouaves sont renforcés par l’arrivée des réservistes qui les portent à l’effectif de guerre. Ainsi ils passent de 1850 hommes à entre 2400 (effectif normal d’un régiment de tirailleurs, pour mémoire) et 3000. Ainsi par exemple, le 4 Zouaves passe à 81 officiers, 342 sous-officiers et 2667 zouaves, dès octobre 1939.

L’armée française engage quinze régiments de zouaves en 1939 :

Six régiments actifs, dont les garnisons d’origine sont : 1 : Casablanca, Ouezzane et Albi; (LCL Fromentin) 2 : Oran (caserne de Château Neuf), Nemours et Castelnaudary; 3 : Constantine (caserne de la Casbah), Sétif (caserne des Zouaves) et Philippeville (caserne de France); (Colonel Chartier) 4 : Tunis (caserne Saussier et de la Casbah), La Goulette et Le Kef (camp des Oliviers); (Col. Ablard) 8 : Mourmelon; (Lieutenant-colonel Anzemberger) 9 : Alger (caserne d’Orléans), Aumale et Fort-National (caserne Rullières); (Lt-Col. Tasse)

1 : Casablanca, Ouezzane et Albi; (LCL Fromentin)

2 : Oran (caserne de Château Neuf), Nemours et Castelnaudary;

3 : Constantine (caserne de la Casbah), Sétif (caserne des Zouaves) et Philippeville (caserne de France); (Colonel Chartier)

4 : Tunis (caserne Saussier et de la Casbah), La Goulette et Le Kef (camp des Oliviers); (Col. Ablard)

8 : Mourmelon; (Lieutenant-colonel Anzemberger)

9 : Alger (caserne d’Orléans), Aumale et Fort-National (caserne Rullières); (Lt-Col. Tasse)

Cinq régiments formés en métropole : 11 : Belley; (Lt-Col. Bousquet) 12 : Avignon; (Col. Tissané) 13 : Castelnaudary; (Lt.Col. Pothuau) 14 : Lyon; (Lt-Col. Bousquet) 15 : Issoudun.

11 : Belley; (Lt-Col. Bousquet)

12 : Avignon; (Col. Tissané)

13 : Castelnaudary; (Lt.Col. Pothuau)

14 : Lyon; (Lt-Col. Bousquet)

15 : Issoudun.

Seuls quatre de ces régiments formés en France sont affectés à des divisions, le 15 Zouaves reste à l’état de centre mobilisateur.

Quatre régiments sont créés en Afrique du Nord, et y sont restés comme régiments de dépôt et de protection :

21 : Meknès;

22 : Oran et Tlemcen;

23 : Constantine, Sétif et Philippeville;

29 : Alger.

Pendant la campagne de France, les régiments de Zouaves sont jetés dans la bataille sans réels moyens et sont sacrifiés, comme leurs aînés de la Grande Guerre, sans le moindre profit stratégique. Ils sont bousculés, brisés, pris sous le feu de l’aviation et de l’artillerie adverse, et sont pour la plupart capturés.

Le protocole d'armistice de 1940 prévoit leur dissolution.

Campagnes de la libération

Stèle située à Saint-Loup-Géanges (Saône-et-Loire), rendant hommage à leurs libérateurs et notamment a Ali Ben Belgagen Ben Mohamed, militaire du 3 régiment de Zouaves, tombé à cette place le 6 septembre 1944.

Après le débarquement allié en Afrique du Nord en novembre 1942 et la reformation de l'armée française, les zouaves à cause de la crise des effectifs deviennent des unités mixtes et recrutent aussi des musulmans. Trois régiments, les 1, 3 et 4 participent à la campagne de Tunisie en 1942-1943. Aucune formation de zouaves n'est engagée en Italie. Neuf bataillons prennent part aux campagnes de France et d'Allemagne en 1944-1945: 3 bataillons de Zouaves Portés (BZP) à la 1 division blindée en 1944-1945, le 9 RZ à la suite de la 1 armée française en Alsace et Allemagne enfin le 4 RZ dans les poches de l'Atlantique.

Ils sont familièrement appelés les zouzous.

Guerre d'Indochine

Guerre d'Algérie

Une patrouille du commando de chasse V66 du 4 Zouaves dans le secteur de la ferme M'Sila entre 1960 et 1962 durant la guerre d'Algérie, équipés de fusils mitrailleur MAC 24/29 et pistolets mitrailleur MAT 49.

Dès le début de la guerre d'Algérie, les zouaves, majoritairement composés d’appelés et de rappelés de Métropole ou des départements d’Algérie, sont affectés à la mission de maintien de l'ordre.

Ceux-ci démantèlent alors de nombreux réseaux du FLN et tentent d’assurer l'ordre et la sécurité en ville et dans le bled, jusqu’à la fin de la guerre et le départ des troupes françaises et leur dissolution en 1962.

Au cessez-le-feu du 19 mars 1962 marquant la fin de la guerre d'Algérie, les unités de zouaves en activité sont:

- le 8 régiment de zouaves, qui forme une unité de la Force locale de l'ordre Algérienne, la 496°UFL-UFO, composé de 10% de militaires métropolitains et de 90 % de militaires musulmans à la Ferme Baujon et qui, pendant la période transitoire devait être au service de l'exécutif provisoire algérien, jusqu'à l'indépendance de l'Algérie,

- le 2 régiment de zouaves, qui forme une unité de la Force locale de l'ordre Algérienne, la 501°UFL-UFO, composé de 10% de militaires métropolitains et de 90 % de militaires musulmans et qui, pendant la période transitoire devait être au service de l'exécutif provisoire algérien, jusqu'à l'indépendance de l'Algérie,

- le 3 régiment de zouaves, qui forme une unité de la Force locale de l'ordre Algérienne, la 403°UFL-UFO, composée de 10% de militaires métropolitains et de 90 % de militaires musulmans, à la Cheffia et qui, pendant la période transitoire devaient être au service de l'exécutif provisoire algérien, jusqu'à l'indépendance de l'Algérie.

Ces unités forment, avec un total de 91 régiments, les 114 unités de la Force Locale prévues aux accords d'Evian ratifiés le 18 mars 1962.

Les zouaves français : caractéristiques

Devise

La devise des zouaves français est : « Être zouave est un honneur. Le rester est un devoir. »

Uniforme

L'uniforme des zouaves, inspiré de la tenue traditionnelle masculine algérienne est fixé en 1831 par le général Lamoricière et dessiné par le commandant Duvivier. Cet uniforme des zouaves, très élaboré, ne changera pratiquement pas de 1830 à 1962. Mais à partir de 1915, il ne sera plus que la tenue de tradition, porté pour les cérémonies et prises d'armes. En effet si son exotisme participa à la notoriété des zouaves, il se révèle peu pratique pour un usage militaire.

Il se compose d'une coiffe arabe dite « chéchia », sorte de bonnet de feutre rouge, agrémenté d'un gland à franges de couleur variable jusqu'au Second Empire puis bleu moyen par la suite, et d'un turban de coton blanc roulé en boudin autour de la chéchia. La « bedaïa », veste-boléro de forme algérienne, en drap bleu foncé avec passepoils et tresses garance, est portée sur le « sédria », gilet algérien sans manche en drap bleu foncé à tresses garance. Le « tombô » de la veste, sorte de fausse poche dessinée par une arabesque formée par la tresse décorative, est à la couleur du régiment. Le pantalon arabe, le « sarouel » (dit aussi « saroual », « seroual » ou encore « serouel ») est d'une forme très ample et sans séparation d'entre-jambe. Il possède même un trou au fond, le « trou Lamoricière », prévu pour laisser écouler l'eau lors des passages de rivière. Une ceinture de laine bleu indigo vient s'enrouler à la jonction du bas du gilet et du haut du sarouel (cette ceinture est destinée à tenir les intestins au chaud pour lutter contre la dysenterie). La ceinture, qui mesurait 40 centimètres de large pour quatre mètres de long, était l’élément le plus difficile à mettre, le zouave devant souvent appeler à l’aide un de ses compagnons. En guise de manteau, le zouave possède un collet à capuchon, sorte de pèlerine ample mais courte, fabriquée en drap de couleur « gris de fer bleuté ». De hautes guêtres de drap bleu foncé ou de toile blanche selon la saison ou la circonstance, portées avec des souliers cloutés de cuir noir, complètent la silhouette du zouave. Les guêtres sont remplacées vers 1905 par des bandes molletières en drap de la couleur du collet. Le style de cet uniforme, partagé avec les troupes indigènes de tirailleurs et de spahis en Algérie, variant totalement de celui des autres troupes d'infanterie française, a pour origine le style vestimentaire des populations kabyles de l'époque, dont la tenue traditionnelle s'inspirait très largement de celle des envahisseurs turcs qui occupaient le pays depuis des décennies.

Cet uniforme que portent les zouaves, a une implication des plus importantes dans l’esprit de corps de ces hommes hors du commun à forte proportion d’engagés volontaires et de rengagés, ce qui explique la ténacité, la force et la cohésion au sein des divers régiments. De ce fait la tenue « à l’orientale » si remarquable ne subira pratiquement aucune modification, du moins pour la troupe, pendant toute sa période de dotation.

Une tenue aussi étrange et romantique tient plus d’une mode et d’une fascination pour les choses exotiques lors de la dernière moitié du XIX siècle, que d’une réelle exigence bien fondée et raisonnable en termes d’habillement militaire. Ainsi l’on tente de concilier l’inconciliable, car le zouave a besoin d’une tenue chaude pour les nuits fraîches et d’une tenue fraîche pour les journées chaudes. Et ces effets comportent énormément de défaillances : son pantalon large s’accroche dans les broussailles, veste et gilet découvrent le cou, le collet à capuchon ne protège pas les jambes ni les cuisses du froid et de la pluie, et la chéchia ne protège contre rien... et pourtant, le prestige eut le dessus.

À partir de fin 1914, alors que les régiments métropolitains adoptent dans l'urgence de nouveaux effets en drap bleu horizon, le drap kaki est octroyé en priorité aux régiments de l'armée d'Afrique et à une partie des troupes coloniales. Tout d'abord de teinte allant du marron jaune au vert caca d'oie, la nouvelle tenue des zouaves relègue l'uniforme oriental aux effets de sortie ou de prise d'armes. Le « sarouel » adopte une forme moins ample et à jambes séparées, dite « culotte cycliste » ou « culotte russe », la veste de coupe européenne remplace les effets arabes, les chéchias, lorsqu'elles ne sont pas remplacées par le casque Adrian, modèle 1915, sont masquées par des manchons de toile sable ou cachou.

De ces premiers essais restés sous le sobriquet de drap « moutarde » naitra la nuance kaki, un vert foncé, qui s'impose pour toute l'armée après 1922.

Les zouaves, à l'instar de leurs camarades tirailleurs et spahis retrouveront leur tenue orientale pour les prises d'armes, les cérémonies et en tenue de sortie, à partir de 1928.

Décorations

Pour les décorations et les citations, les zouaves, avec les tirailleurs nord-africains, viennent juste après les deux régiments les plus décorés de l'armée française (le Régiment d'Infanterie Coloniale du Maroc (RICM), appartenant aux troupes coloniales, et le Régiment de marche de la Légion étrangère, appartenant à l'Armée d'Afrique).

Il n’y a pas de liaison directe entre le port d’une fourragère et l’attribution au drapeau de la décoration correspondante, car c’est uniquement le nombre de citations à l’ordre de l’Armée qui est pris en compte pour l’attribution de la fourragère à une unité.

Drapeaux

Drapeaux décorés de la Légion d'honneur 2 régiment de zouaves (20/06/1859) 3 régiment de zouaves (09/11/1863) 4 régiment de zouaves (05/07/1919) 8 régiment de zouaves (05/07/1919) 9 régiment de zouaves (05/07/1919)

2 régiment de zouaves (20/06/1859)

3 régiment de zouaves (09/11/1863)

4 régiment de zouaves (05/07/1919)

8 régiment de zouaves (05/07/1919)

9 régiment de zouaves (05/07/1919)

Drapeaux décorés de la Médaille militaire 3 régiment de zouaves (05/07/1919)

3 régiment de zouaves (05/07/1919)

Inscriptions portées sur les drapeaux : 1 régiment de zouaves : Constantine 1837, Sébastopol 1854-1855, Melegnano 1859, Puebla 1863, Maroc 1908-1911-1914, La Somme 1916, Les Monts 1917, L'Ailette 1918, Montagne de Reims 1940, Danube1945. 2 régiment de zouaves: Laghouat 1852, Sébastopol 1854-1855, Magenta 1859, Puebla 1863, Extrême-Orient 1884-1885, Maroc 1907-1912, Champagne 1915, Verdun-Noyon 1916-1918, Vosges 1944. 3 régiment de zouaves : Sébastopol 1854-1855, Kabylie 1857, Palestro 1859, San Lorenzo 1863, Maroc 1908-1912, Champagne 1915, Verdun 1916, Moreuil-Noyon 1918, Le Faid 1943, Danube 1945. 2 régiment bis de zouaves : l'Yser 1914, Monastir 1916, Doiran1918. 4 régiment de zouaves: Sébastopol 1854-1855, Magenta 1859, Solferino 1859, la Marne-l'Yser 1914, Verdun 1916, La Malmaison 1917, Noyon-l'Oise 1918, Soissonnais 1918, Royan 1945. 8 régiment de zouaves: Saint-Gond 1914, Artois 1915, Champagne 1915, Les Monts 1917, Verdun 1917, Soissonnais 1918, Vauxaillon 1918. 9 régiment de zouaves: l'Yser 1914, Verdun 1916, Cœuvres 1918, Saconin 1918, Breuil 1918, Montdidier 1918, Berry-au-bac 1918, Roche-les-Blamont 1944. 1 régiment mixte de zouaves et de tirailleurs: l'Yser 1914, Verdun 1916, la Somme 1916, Les Monts 1917,-l'Aisne 1918, Montdidier 1918. 2 régiment mixte de zouaves et de tirailleurs: Le Matz 1918, Soissonnais 1918, L'Ailette 1918, Somme-Py 1918.

1 régiment de zouaves : Constantine 1837, Sébastopol 1854-1855, Melegnano 1859, Puebla 1863, Maroc 1908-1911-1914, La Somme 1916, Les Monts 1917, L'Ailette 1918, Montagne de Reims 1940, Danube1945.

2 régiment de zouaves: Laghouat 1852, Sébastopol 1854-1855, Magenta 1859, Puebla 1863, Extrême-Orient 1884-1885, Maroc 1907-1912, Champagne 1915, Verdun-Noyon 1916-1918, Vosges 1944.

3 régiment de zouaves : Sébastopol 1854-1855, Kabylie 1857, Palestro 1859, San Lorenzo 1863, Maroc 1908-1912, Champagne 1915, Verdun 1916, Moreuil-Noyon 1918, Le Faid 1943, Danube 1945.

2 régiment bis de zouaves : l'Yser 1914, Monastir 1916, Doiran1918.

4 régiment de zouaves: Sébastopol 1854-1855, Magenta 1859, Solferino 1859, la Marne-l'Yser 1914, Verdun 1916, La Malmaison 1917, Noyon-l'Oise 1918, Soissonnais 1918, Royan 1945.

8 régiment de zouaves: Saint-Gond 1914, Artois 1915, Champagne 1915, Les Monts 1917, Verdun 1917, Soissonnais 1918, Vauxaillon 1918.

9 régiment de zouaves: l'Yser 1914, Verdun 1916, Cœuvres 1918, Saconin 1918, Breuil 1918, Montdidier 1918, Berry-au-bac 1918, Roche-les-Blamont 1944.

1 régiment mixte de zouaves et de tirailleurs: l'Yser 1914, Verdun 1916, la Somme 1916, Les Monts 1917,-l'Aisne 1918, Montdidier 1918.

2 régiment mixte de zouaves et de tirailleurs: Le Matz 1918, Soissonnais 1918, L'Ailette 1918, Somme-Py 1918.

Première Guerre mondiale

Au cours de la Grande Guerre, les 8 régiments de zouaves (mixtes zouaves-tirailleurs non inclus) obtiennent :

42 citations collectives à l'ordre de l'Armée,

4 fourragères aux couleurs du ruban de la Légion d'honneur (6-8 citations à l'ordre de l'Armée) 3 régiment de zouaves 4 régiment de zouaves 8 régiment de zouaves 9 régiment de zouaves

3 régiment de zouaves

4 régiment de zouaves

8 régiment de zouaves

9 régiment de zouaves

3 fourragères aux couleurs du ruban de la Médaille militaire (4-5 citations à l'ordre de l'Armée) 1 régiment de zouaves 2 régiment de zouaves 3 régiment bis de zouaves

1 régiment de zouaves

2 régiment de zouaves

3 régiment bis de zouaves

1 fourragère aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918 (2-3 citations à l'ordre de l'Armée) 2 régiment bis de zouaves

2 régiment bis de zouaves

Seconde Guerre mondiale

Fourragère aux couleurs du ruban de la Croix de Guerre 1939-1945 (2-3 citations à l'ordre de l'Armée) 4 régiment de zouaves (1947) 3 bataillon de zouaves portés (3 BZP)

4 régiment de zouaves (1947)

3 bataillon de zouaves portés (3 BZP)

Citations militaires

Le 5 juillet 1919, un décret du président de la République Raymond Poincaré, attribue la Légion d'honneur ou la Médaille militaire (pour ceux étant déjà décorés de la Légion d'honneur) aux drapeaux de 14 régiments qui se sont illustrés au cours de la Première Guerre mondiale, sur plusieurs centaines ayant servi. On dénombre parmi eux quatre régiments de zouaves (3, 4, 8 et 9), trois de tirailleurs (2, 4 et 7) et un mixte zouaves-tirailleurs (4) sur un total de vingt-cinq régiments de zouaves ou tirailleurs en activité au 11 novembre 1918.

Citations militaires des Zouaves du Décret du 5 juillet 1919 (Première Guerre mondiale) « Régiment d'élite, qui a surpassé au cours de la campagne les plus glorieuses traditions d'une histoire qui lui avait déjà valu la croix de la Légion d'honneur et de la valeur militaire italienne. Jeté dans la bataille, le 23 août 1914, sur la Sambre, il fait énergiquement tête à l'ennemi, le 23, à Mettet et à Wagnée, le 29, à Guise. Les 15, 16, 17 septembre, après la brillante défense des bois de Cuts et de Caisnes, il marque à Tracy-le-Val et au bois Saint-Mard le terme définitif de l'offensive des armées allemandes sur la route de Noyon à Paris et s'empare, le 19. du drapeau allemand du 85e régiment d'infanterie bavarois. Le-28 septembre 1915, il prend part à la bataille de Champagne dans un élan magnifique au cours duquel son propre drapeau tombe et est relevé plus de vingt fois. Il attache ensuite son nom, pendant deux années consécutives, à l'héroïque défense de Verdun. Les 23, 24 et 25 février, à Louvemont et à la côte du Poivre, d'avril à juillet, au bois d'Avocourt, il contient l'ennemi. Le 15 juillet, il engage, devant Fleury; la magnifique contre-offensive qui se poursuivit ensuite sans arrêt jusqu'au 15 décembre 1916, date à laquelle, dans un élan splendide, il rejette définitivement l'ennemi dans la Woevre et au delà de Bezonveaux. Après avoir combattu glorieusement, le 16 avril 1917, en Champagne, il termine la brillante série de ces combats, devant Verdun, par l'enlèvement de la cote 344, le 25 novembre 1917. Porté devant Amiens en avril 1918, il tient tête à l'ennemi, reprenant le terrain pied à pied, pendant trois mois. Enfin, les 8, 9 et 10 août, bousculant l'ennemi dans une course ardente de 20 kilomètres, il ouvre la route de Roye; amené sur la Divette il s'empare de Noyon, Chauny, Tergnier, déployant dans une poursuite acharnée ses brillantes qualités d'endurance et de ténacité. A peine retiré de ces combats, il est reporté de nouveau sur la Serre et continue la poursuite en direction d'Hirson et de la Belgique où il s'arrête, le 11 novembre, aux portes de Couvin, capturant, au cours de cette merveilleuse épopée 74 canons dont sa lourds, plus de 1 500 prisonniers et un important matériel de guerre . » — Décret du 5 juillet 1919 portant attribution de la croix de chevalier de la Médaille militaire au drapeau du 3e RMZ - Président de la République « Magnifique régiment animé de toutes les vertus guerrières qui a généreusement versé son sang sur les principaux champs de bataille de la grande guerre et a connu le succès chaque fois qu'il a fait revivre en l'ennoblissant encore par la constance et la ténacité de ses efforts, la tradition des Zouaves de Crimée, d'Italie, du Frœschwiller. A participé aux batailles les plus importantes de la campagne 1914-1918, s'est couvert de gloire sur la Marne et sur l'Yser en 1915, a arraché la victoire à Douaumont (24 octobre 1916), Louvemont (15 décembre 1916), Hurtebise (24 avril 1917), La Malmaison (23 octobre 1917), Longpont (18 juillet 1918), sur l'Oise (2 août au 4 septembre 1918) et en donnant tout entier et à fond, a arrêté net la ruée déjà victorieuse de l'ennemi à Orvillers-Sorel (28 mars au 1 avril 1918) et à Carlepont (29 mai au 5 juin 1918). » — Décret du 5 juillet 1919 portant attribution de la croix de chevalier de la Légion d'honneur au drapeau du 4e RMZ - Président de la République « Régiment superbe d'héroïsme et de vaillance qui, pendant quatre ans de guerre, sans jamais faiblir, a dressé devant l'envahisseur la foi sacrée d'une troupe qui sait mourir pour la défense de son sol. Entré le 28 août 1914 en contact de l'ennemi, ils manœuvrent en retraite sans faiblir jusqu'au 8 septembre ou les zouaves s'arrêtent et font face. Au château de Mondement et dans les marais de Saint-Gond, ils battent la garde prussienne. Beaux de dévouement, de courage et de sacrifice, ils dressent, dans la boue de Belgique, à Boesinghe et à Nieuport, le mur inébranlable de leurs poitrines. Le 9 mai, le 16 juin et le 25 septembre 1915, sous les ordres du lieutenant-colonel Modelon, ils se lancent à l'attaque de la crête de Vimy et de la butte de Souain. Le 9 juillet 1916, ils se sacrifient et meurent sur les fils de fer de Barleux. Puis, sous les ordres de lieutenant-colonel Lagarde, ils s'emparent, le 17 avril 1917, du Mont-Sans-Nom, réputé imprenable. Le 20 août, ils éloignent à jamais le Boche de Verdun, la citadelle inviolée. L'année 1918 les trouve prêt encore à toutes les audaces et à tous les sacrifices; le 26 avril, ils attaquent Villers-Bretonneux et barrent la route d'Amiens. Les 29 at 30 mai, alors que menaçant et terrible monte le flot ennemi, ils accourent, se sacrifient héroïquement pour défendre la route de Soissons à Paris. Ils sont encore debout, le 18 juillet, pour pousser de l'avant et chasser l'ennemi de Chaudun et de Charantigny. Et c'est en vain que, du 28 août au 15 septembre, l'ennemi essayera de s'accrocher aux falaises de l'Aisne, de tenir Neuville-sur-Margival et le ravin de Vauxaillon, la fougue impétueuse de ceux qui, par sept fois déjà, les ont vaincus, commencera leur défaite. » — Décret du 5 juillet 1919 portant attribution de la Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur au Drapeau du 8e RMZ - Le Président de la République « Régiment d'élite. Engagé dans les plus durs combats. À chaque fois fait preuve de magnifiques vertus guerrières. S'affirme dès le début troupe de premier ordre à Carlepont, dans la région de Compiègne; se distingue de nouveau sur l'Yser, en Artois et à Maisons-de-Champagne. Montre, à Verdun, dans une défense opiniâtre, de superbes qualités de dévouement, de ténacité et d'abnégation. Va chercher de nouveaux lauriers sur les lignes d'Hardecourt et de Maurepas, prend une part glorieuse à l'attaque du chemin des Dames et aux opérations du printemps 1918. Dans l’offensive finale, provoque l'admiration de tous par sa fougue indomptable, bousculant l'ennemi partout où il le rencontre. Insoucieux de ses pertes, puise dans chaque combat une ardeur nouvelle, se couvrant d'une gloire immortelle à Coeuvres, Vauxbuin, Soissons, au bois de Moreuil, à Villers-les-Royes, à Hangest-en-Santerre, Erches et Andéchy, sur la Vesles et sur l'Aisne, à Berry-au-Bac, Romains, Ventelay et Guyencourt, et enfin, à Villers-le-Sec et à Parpeville, à la Ferme Villancey, à Landifay et Berlegnement. » — Décret du 5 juillet 1919 portant attribution de la Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur au Drapeau du 9e RMZ - Le Président de la République

Liste des régiments de zouaves de l'armée française

1 régiment de zouaves : formé en 1852, dissous en 1949 et reformé pendant la période 1956-1960. Croix de guerre 1914-1918 (5 palmes et une étoile vermeille) et Croix de guerre 1939-1945 (2 palmes) ;

2 régiment de zouaves : formé en 1852 et dissous en 1962. Légion d'honneur (obtenue lors de la bataille de Magenta), Croix de guerre 1914-1918 (5 palmes et une étoile d'argent) et Croix de guerre 1939-1945 (2 palmes) ;

3 régiment de zouaves formé en 1852 et dissous en 1962. Légion d'honneur (obtenue lors de la bataille de San Lorenzo, Mexique 1863), Croix de guerre 1914-1918 (6 palmes) et Croix de guerre 1939-1945 (2 palmes) ;

Régiment de zouaves de la Garde impériale : formé en 1854, devenu le 4 régiment de zouaves en 1870 et dissous en 1962. Légion d'honneur, Croix de guerre 1914-1918 (7 palmes) et Croix de guerre 1939-1945 (2 palmes);

8 régiment de zouaves : formé en 1914, dissous en 1928, reformé en 1934-1940, à nouveau dissous, il est reformé deux fois d'abord en 1946-1956, puis durant la guerre d'Algérie (1959-1962). Légion d'honneur et Croix de guerre 1914-1918 (7 palmes et une étoile d'argent) ;

9 régiment de zouaves : formé en 1914 et dissous en 1940 ; reformé en 1943 et à nouveau dissous en 1962 ; réactivé en 1982 et à nouveau dissous en 2006 au Centre d'entraînement commando (CEC) de Givet dans les Ardennes. Légion d'honneur, Croix de guerre 1914-1918 (6 palmes et une étoile d'argent) et Croix de guerre 1939-1945 (2 palmes).

11 régiment de zouaves : formé en 1939 et dissous en 1940. Sa devise : "Œil pour œil, dent pour dent" ;

12 régiment de zouaves : formé en 1939 et dissous en 1940 ;

13 régiment de zouaves : formé en 1919 et dissous en 1940. Sa devise : "Avec le sourire"

14 régiment de zouaves : formé en 1939 et dissous en 1940 ;

21 régiment de zouaves : formé en 1939 et dissous en 1940 (régiment d'instruction) ;

22 régiment de zouaves ;

23 régiment de zouaves ;

29 régiment de zouaves.

Régiments mixtes de zouaves et tirailleurs en 1914-1918

Créés lors de la Première Guerre mondiale avec deux bataillons de Tirailleurs algériens et un bataillon de Zouaves. Ils perdent leur bataillon de Zouaves entre avril et juillet 1918 et deviennent alors entièrement composés de tirailleurs. Les 2 et 3 sont transformés respectivement en 13 RMT et 6 RMT alors que les 1 et 4 conservent leur nom de mixte jusqu'en 1920.

1 régiment mixte de zouaves et tirailleurs, il perd son bataillon de Zouaves en juillet 1918 mais conserve son nom de mixte jusqu'en octobre 1920 et devient le 43 RMT.

2 régiment mixte de zouaves et tirailleurs, devient le 13 RMT en juin 1918.

3 régiment mixte de zouaves et tirailleurs, devient le 6 RMT en mai 1918.

4 régiment mixte de zouaves et tirailleurs, il perd son bataillon de Zouaves en avril 1918 mais conserve son nom de mixte jusqu'en octobre 1920 et devient le 16 RMT.

Mémoire

Une statue représentant un zouave se trouve sur le pilier du pont de l'Alma à Paris. Il est surtout connu des Parisiens comme indicateur de l'intensité des crues de la Seine. La statue fut installée, avec trois sculptures représentant les troupes ayant participé à la guerre de Crimée, sur les piles de l'ancien pont de l'Alma, nommé d'après la bataille éponyme (1854) où des zouaves s'étaient illustrés. Œuvre de Georges Diebolt, c'est la seule qui subsiste depuis la construction du nouveau pont en 1974.

Un monument en souvenir et en hommage aux Zouaves a été érigé (49° 29′ 20″ N 3° 02′ 56″ E/49.4889, 3.04889) le 29 septembre 2013 à Moulin-sous-Touvent, dans l'Oise. Ce monument jouxte un tertre, dit « Butte des Zouaves », où des zouaves furent ensevelis au cours d'un bombardement lors de la Première Guerre mondiale.

À Souchez dans le Pas de Calais, un lieu porte le nom de « vallée des Zouaves » en souvenir des durs combats qu'ils menèrent en 1915.

A Rosny-sous-bois, une rue porte le nom du 4ème Zouaves (abréviation de 4ème régiment de zouaves, source de confusions orthographiques).

Les zouaves d'autres pays

Le prestige gagné par les régiments français de zouaves au cours du XIX siècle en Algérie et surtout en Crimée vont donner l'idée à d'autres armées de créer des unités similaires.

Zouaves pontificaux

Les premiers créés sont les zouaves pontificaux (Zuavi Pontifici) en 1860 à l'appel du pape Pie IX ; leur organisation est confiée au général français de La Moricière qui avait réorganisé les zouaves en Algérie en 1841. Opposé à Napoléon III, il s'était exilé en 1851. Les zouaves pontificaux se battent victorieusement le 3 novembre 1867 à Mentana contre les troupes de Garibaldi qui souhaitent conquérir Rome afin de l'unir au royaume d'Italie. Après l’entrée des troupes italiennes de Victor-Emmanuel II à Rome en 1870, leur unité est dissoute. Ils rejoignent alors en France les Garibaldiens qui se battent aux côtés du Gouvernement de la Défense nationale lors de la guerre franco-prussienne, et sont de nouveaux dissous après l’entrée des Prussiens dans Paris.

Leur tenue est très similaire à la tenue des zouaves de l'armée française (que Lamoricière avait fait adopter), ce qui fera dire à la cour de Pie IX : « C'est bien une idée de Français de vêtir les défenseurs du Pape en mahométans ! »

L’un des zouaves pontificaux les plus connus est John Surratt (1844-1916), impliqué dans l'assassinat d'Abraham Lincoln en 1865 : ayant fui en Europe, il servit quelque temps dans la neuvième compagnie, sous le nom de John Watson.

Brésil

Zouave brésilien, Guerre du Paraguay.

Dans l'Empire du Brésil, des compagnies de volontaires noirs appelés Zuavos baianos (« zouaves de Bahia »), provenant de la province de Bahia, ont combattu pendant la guerre du Paraguay (1864-1870).

États-Unis

Plusieurs unités de zouaves furent formées dans les deux camps, surtout du côté de l'Union, lors de la guerre de Sécession. L’armée nordiste a aligné plus de 70 unités de volontaires portant le nom de zouaves au long du conflit ; pour leur part, les Sudistes organisèrent plus de 25 compagnies de zouaves.

Au moins au début du conflit, les unités de zouaves tenaient le rôle de chasseurs à pied, des fantassins mobiles de l'infanterie légère déployés en ordre lâche plutôt que l’ordre serré pour manœuvrer. Ils se déplaçaient au pas redoublé, tiraient et rechargeaient leur arme de préférence en position couchée ou à genoux.

Unités sudistes

Les Confédérés créent peu d'unités, essentiellement en Louisiane (Tigers zouaves, Coppen's Zouaves battalion, Louisiana zouaves). Leur création le 22 mars 1861 à Camp Walker, près de la Nouvelle-Orléans est due aux quatre fils du baron français Auguste Coppens, en particulier Georges de Coppens, lieutenant-colonel tué en 1862 à la bataille d'Antietam à la tête du 8th Florida Régiment.

Celui-ci a commencé par commander le 1 bataillon de zouaves, avec pour lieutenant son frère Alfred, pour majors Fulgence de Bordenave, capitaine de zouaves français qui avait combattu en Algérie et en Crimée, Weldemar Hyllested, Jean-Baptiste Souillard, ancien ingénieur français du génie et Paul-François de Gournay qui édite le Daily Picayune. Le régiment est organisé à Pensacola en Floride en 6 compagnies portant chacun une lettre de A à F. La compagnie A devient le 1 bataillon d'infanterie des Zouaves de Coppens, les compagnies B et C deviennent le 7 bataillon de Louisiane, la compagnie E devient en 1862, le 1 bataillon d'artillerie lourde de Louisiane (12 bataillon de l'armée confédérée). Leur hymne de guerre est le « Rondeau des Zou Zou ».

Il existe un monument en mémoire du bataillon Dupeire des Zouaves de Louisiane qui comportait 2 compagnies (Dupeire's Louisiana Zouaves battalion).

Unités nordistes

Sergent Francis E. Brownell, 11e New York, 1861.
Sergent Francis E. Brownell, 11 New York, 1861.

De son côté, au Nord, l'Union équipe de nombreux régiments de zouaves, zouaves parfois uniquement de nom. Leur création est due au Colonel Elmer E. Ellsworth (en) qui avait étudié les zouaves et avait été impressionné par les rapports sur leur combativité. Il fut conseillé par Charles de Villers, un médecin militaire français qui avait servi pendant l'expédition d'Alger en 1830 et fit adopter des tenues similaires.

Les plus célèbres sont le 5 régiment des volontaires de New York, surnommés les zouaves de Duryee ou les Red Devils, le 11 régiment des volontaires de New York, surnommés les zouaves de feu, le 9th New York (Hawkin's zouaves), le 10th New York (National Zouaves), le 62nd New York (Anderson zouaves), le 114th Pennsylvania (Collis Zouaves), le 165th New York, etc.

Le 11 fut d'abord commandé par le colonel Ellsworth (mort en 1861), puis durement entamé lors de la première bataille de Bull Run. Le 5 était considéré comme une unité d'élite de l'armée du Potomac, et incorporé dans la division de Sykes. À la seconde bataille de Bull Run, le 5 régiment de New York, accompagné du 11 régiment de New York (les zouaves nationaux), participa à l’attaque de flanc du corps de Longstreet pendant dix minutes cruciales, avant d'être mis hors de combat : sur 525 hommes, 120 furent tués et 330 blessés durant ces dix minutes.

À partir de 1863, l'uniforme de zouave est donné en récompense aux unités méritantes de l'armée nordiste et il y aura davantage d'unités de zouaves à la fin de la guerre qu'à son début. Dans les années 1870-1880 les zouaves furent progressivement assimilés aux unités régulières de l'US Army.

Pologne : les « Zouaves de la Mort »

Zouaves de la Mort, à la bataille de Miechów, 17 février 1863.
Zouaves de la Mort, à la bataille de Miechów, 17 février 1863.

Les Zouaves de la mort (en) (en polonais Żuawi śmierci) est une unité de zouaves formée lors de l'Insurrection polonaise contre les Russes de 1861 à 1864. L'idée de leur création est due au lieutenant français François Rochebrune à qui en est confiée l'organisation.

Ils participent à plusieurs batailles, comme Miechów, Chroberz, Grochowiska, Krzykawka, Pobiednik Mały, subissant de lourdes pertes comme l’annonçait leur devise « La Victoire ou la Mort ».

法法词典

zouave nom commun - masculin ( zouaves )

  • 1. personne qui cherche à se faire remarquer par ses facéties (familier) Synonyme: pitre Synonyme: clown

    quel zouave, ce type!

  • 2. soldat qui appartenait au corps d'infanterie français formé en Algérie en 1830

    l'uniforme des zouaves

faire le zouave locution verbale

  • 1. chercher à se faire remarquer par ses facéties (familier)

    arrête de faire le zouave!

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nomination n. f1取名, 起名, 命名

独奏者 soliste

poncif n.m. 花纸样

moudre v. t. 1. 磨研, 研成粉末:2. [罕]痛打, 狠揍:3. moudre un air (用手摇风琴等)奏一常见用法

régresser v. i.倒退, 退步; 下降; 退化

adroit adroit, ea.1. 灵巧, 敏捷 2. 机灵, 机智常见用法

librement adv.1. 自由地, 无限制地, 无拘束地, 随意地 2. 坦率地, 爽直地 3. 放纵地, 放肆地, 放荡地4. 不拘形式地常见用法