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词典释义:
archivage
时间: 2023-09-16 09:07:34
[ar∫ivaʒ]

n. m 归档, 档

词典释义
n. m
归档,
当代法汉科技词典

archivage m. 档; 归档

短语搭配

groupe de l'archivage électronique电子档案组

système ouvert d'archivage d'information开放档案信息系统

Service d'archivage sécurisé des informations d'identification凭据保管库服务;认证保存库服务

原声例句

Mais à partir de 1999, on a des archives beaucoup plus importantes avec un archivage beaucoup plus précis des choses.

但从1999年开始,我们有了更大的档案,对事物的档案更加精确。

[TV5每周精选(音频版)2020年合集]

例句库

Enregistrer et mettre en archivage des formulaires de chiffrage et des donnees.

保证报价文件及数据的记录和存档

Les demandes d'assistance faites par les utilisateurs permettaient de contrôler la sécurité du système et de garder une trace écrite à des fins d'archivage.

通过服务台请求系统,继续对安全进入的程序加以监测、控制和记录。

Elle était en train de formuler des concepts se rapportant aux procédures et politiques d'archivage permanent des données informatisées afin que les systèmes et bases de données restent accessibles et disponibles après que les activités de la Commission auront pris fin.

关于与信息和通信技术有关的资料,永久存档程序和政策的概念正在形成,以确保在赔偿委员会结束工作后,仍可使用和查阅这些资料。

La Commission d'indemnisation a indiqué qu'elle utilisait un nouveau logiciel pour l'archivage des fichiers, mais le Comité des commissaires au comptes n'a pas encore confirmé cette assertion.

赔偿委员会报告说,一个新的软件应用程序正被用于归档工作,但审计委员会尚未予以认可。

Au paragraphe 72, le Comité a recommandé que la Commission d'indemnisation réunisse dans un document unique, aux fins d'archivage, la définition détaillée des critères et méthodes appliqués.

在第72段,审计委员会建议赔偿委员会为存档目的,汇编一份单一文件,详细说明已运用的标准和方法。

Des mesures sont prises pour veiller à ce que leur héritage soit préservé, compte tenu de la stratégie de fin de mandat, et pour commencer de planifier (en consultation avec le Bureau des affaires juridiques et le Bureau des services centraux d'appui) les mesures à prendre pour préserver, de manière efficace et responsable, leur œuvre, conformément aux normes de l'Organisation des Nations Unies en matière d'archivage, et garantir que leurs travaux seront accessibles à l'avenir.

正在采取步骤,从完成工作战略的角度,保存两法庭的法律遗产,并开始(同法律事务厅和中央支助事务厅磋商)规划如何以最负责和最有效的方式保存两法庭的工作,遵照联合国的档案工作要求行事并确保法庭工作成果将来可供查考。

Fournir des fonds pour l'archivage des données brutes provenant de divers réseaux d'observation, soit par un organisme local, soit par le WOUDC, selon qu'il convient.

为酌情在地方机构或在臭氧和紫外辐射数据中心将各观察网提供的原始数据存档提供资金。

Il est entendu que l'archivage des données brutes ne remplace pas l'archivage des produits finaux.

应该认为,原始数据的存档并不能取代最后数据产品的存档。

Le financement du réseau devrait prévoir, d'une part, la communication de données provenant de radiosondes à résolution plus élevée aux centres de données mondiaux et, d'autre part, la récupération, le retraitement et l'archivage de données historiques produites par de tels instruments.

网络的资金应该能够满足以下需要:向世界数据中心报告高分辨率无线电探测仪数据,恢复、重新处理和储存历史无线电探测仪记录。

L'archivage et l'accessibilité des données relatives à l'ozone et au rayonnement UV sont tout aussi importants que les mesures elles-mêmes.

臭氧和紫外辐射数据的存档和查阅如同测量本身一样重要。

Il faut reconnaître que l'archivage de données est une activité nécessitant d'importantes ressources et qu'il est donc important que le financement accordé pour la recherche et les observations en tienne compte.

必须承认,数据存档是一种资源密集型活动;因此必须为研究和观测提供充分的资金,以包括数据存档活动。

La plupart des Parties ont insisté sur le fait qu'elles avaient besoin d'un appui financier et technique pour poursuivre la collecte et l'archivage des données d'inventaire tout en mettant et en maintenant en place des institutions nationales stables, des équipes d'inventaire et un système de bases de données qui soit fiable et efficace.

大多数缔约方强调需要从资金和技术上支持联系收集清单数据并加以归档,同时建立和维护稳定的国家机构、清单工作队伍和可靠有效的温室气体清单数据库系统。

Le Comité, cependant, fait observer que les travaux des organes juridiques présentent des similitudes en ce qui concerne les besoins techniques et administratifs, par exemple concernant les effectifs, l'informatique, l'archivage, la gestion de la documentation et la sécurité de l'information.

然而,委员会指出,各法律机构的工作在技术和行政要求方面是相似的,例如人员配置、信息技术、档案、文件管理和信息安全。

Les Parties non visées à l'annexe I ont fait état de graves difficultés en ce qui concerne l'évaluation de la vulnérabilité et des mesures d'adaptation citant le manque de données et d'activités de contrôle de la qualité, d'archivage, de recherche, de production et d'analyse des données nécessaires pour répondre aux exigences des méthodes d'évaluation, ainsi que le fait qu'elles n'étaient pas à même d'entreprendre le type d'évaluation qui donnerait des résultats suffisamment fiables pour pouvoir être pris en compte dans les processus nationaux de planification.

非附件一缔约方脆弱性和适应评估的严重制约因素是缺乏能满足进行评估的方法学要求的数据、质量控制、数据存档、检索、编制和分析,以及缔约方缺乏能力,难以进行能够产生足以纳入国家规划进程的可靠结果的评估。

Le Comité consultatif a été informé que pour la gestion des contenus, le Secrétariat utilisait plus de 40 logiciels exploités sur une dizaine de plateformes différentes, que nombre de ces logiciels, élaborés par le Secrétariat, n'étaient pas intégrés et ne communiquaient pas entre eux, et que certains, dont le SEDOC, le Système électronique de création, d'envoi et d'archivage de la correspondance (système MARS) et le Système de contrôle et suivi des déplacements (système CarLog) étaient en passe de devenir technologiquement obsolètes.

委员会还获悉,秘书处内有40多个应用程序,使用大约10个不同的内容管理平台;其中许多是内部开发的应用程序,没有实现一体化,彼此不能“对话”,包括正式文件系统、邮件编发归档系统和行车监督记录系统在内的一些程序已接近其技术寿命的终点。

VIII.49 Afin d'offrir à tous les départements la capacité centrale d'archivage et de sauvegarde dont ils ont besoin, le Bureau des services centraux d'appui a réalisé plusieurs projets au cours des cinq dernières années, portant notamment sur l'installation de sous-réseaux locaux d'archivage et d'unités en réseau de stockage de fichiers.

八.49. 为了向所有部门提供必要的集中化存储和备份服务,中央支助事务厅在过去五年中实施了若干项目,包括储域网和网络附加储存。

Plusieurs facteurs expliquent l'écart constaté : recours intensif à la numérisation pour l'archivage des documents et consommation inférieure aux estimations dans le cas du papier, des fournitures nécessaires à l'établissement des documents d'identité, des pièces de rechange pour le matériel de communication, du toner et de l'essence (l'économie réalisée à ce dernier titre étant due à la réduction du nombre de missions).

所需经费减少,原因是广泛采用文件数字化存档,纸张消耗减少,通行证和身份证件消耗品低于预测水平,通信设备配件和墨粉消费减少,派往外地的特派团减少,使车辆使用减少,汽油消耗减少。

Les fonds extrabudgétaires ont été utilisés, notamment, pour financer des activités recommandées par le Conseil consultatif du Fonds, par exemple l'amélioration des systèmes d'archivage et de tenue des dossiers, le programme de communication, la construction d'une quatrième salle d'audience (voir plus haut, par. 23) et un dispositif durable permettant de rester en contact avec des témoins à charge potentiels.

预算外资源除其他外,用于资助自愿基金咨询委员会建议的各项活动,如加强档案和记录保管系统、外联方案、建造第四个审判室(见上文第23段)和与潜在的检方证人保持联系的持久框架。

Au paragraphe 39 du rapport, ONU-Habitat a souscrit à la recommandation du Comité selon laquelle le Programme devrait se doter d'un système de documentation, de classement et d'archivage dans lequel les dossiers de projet seraient complets et bien organisés.

在报告第39段中,人居署同意委员会的建议,即确保一个完整而有序的项目文件和存档/档案系统。

Un site d'archivage électronique sur le Web offrant des informations sur les zones protégées de l'Antarctique a été créé.

新设立了一个存档网站,载有南极保护区的资料。

法语百科

!L'archivage tend de plus en plus à être utilisé pour tous les documents, quels qu'en soient la nature et le support, et a remplacé « conservation ». Il y a quelques dizaines d'années, seul le papier existait comme support d'enregistrement et de sauvegarde.

Un document n'était archivé que si toutes les informations avaient été traitées, c'est-à-dire lorsque le document était en fin de cycle de vie. La tendance actuelle est d'archiver les documents dès leur création et de les enrichir d'informations tout au long du cycle de vie.

Il convient de bien distinguer l’archivage :

du stockage, qui s’apparente aux actions, outils et méthodes permettant d’entreposer des contenus électroniques et servant de base au traitement ultérieur des contenus, ce stockage peut être réalisé sur divers supports tels que les cd-rom dont la vie des données sera limitée de 2 à 10 ans pour les cd-rom originaux et de 2 à 5 ans pour les cd-rom gravés. Quant au stockage sur disque dur ou serveur, la qualité du matériel joue un rôle non négligeable dans la durée de vie.

de la sauvegarde, qui est l’ensemble des actions, outils et méthodes destinés à dupliquer des contenus électroniques d'origine dans un but sécuritaire pour éviter leur perte en cas de dysfonctionnement du dispositif sur lequel ils sont enregistrés (dans le cas de plan de reprise d'activité ou de continuité d'activité -. Le contenu sauvegardé n’est pas considéré comme figé et peut donc être modifié ou remplacé. La durée de la sauvegarde est fonction de sa périodicité et porte le plus souvent sur du court terme.

Il existe deux types de support de stockage : le stockage de masse dont l'objectif est de stocker une quantité d'information à long terme et le stockage à accès rapide.Ce dernier, aussi appelé mémoire de travail, permet de stocker temporairement les données sur le support (mémoire vive RAM, mémoire morte ROM et les mémoires EPROM et EEPROM).

Désarchivage

Le désarchivage permet d'éliminer toutes celles devenues obsolètes et inutiles à conserver.

Ceci permet d'économiser les superficies de stockage.

Il peut recourir au déstockage d’archives, ou à la destruction des documents confidentiels.

Cependant, le désarchivage peut engendre des frais .

Les désarchivage peut aussi bien concerner les comptes rendus médicaux, documents confidentiels, détruits par broyage, ou les radiographies désargentées selon un processus enzymatique.

Supports d'archivage

Les supports de stockage de masse d'archives peuvent être magnétique (bande magnétique), optique (Cd et Dvd), magnéto-optique (disque magnéto-optique) ou encore électronique (disque dur, serveur de stockage réseau NAS)

Les supports de stockage temporaire les plus retrouvés en 2014 sont ceux de quatrième génération (clés USB, cartes SD, cartes microSD, etc).

L’archivage de contenus électroniques est l’ensemble des actions, outils et méthodes mis en œuvre pour réunir, identifier, sélectionner, classer et conserver des contenus électroniques, sur un support sécurisé, dans le but de les exploiter et de les rendre accessibles dans le temps, que ce soit à titre de preuve (en cas d’obligations légales notamment ou de litiges) ou à titre informatif. Le contenu archivé est considéré comme figé et ne peut donc être modifié. Ceci est notamment possible en garantissant l'authenticité via l’empreinte électronique, la signature électronique, la traçabilité des accès et bien d'autres moyens. La durée de l’archivage est fonction de la valeur du contenu et porte le plus souvent sur du moyen ou long terme. La conservation est l’ensemble des moyens mis en œuvre pour stocker, sécuriser, pérenniser, restituer, tracer, transférer voire détruire, les contenus électroniques archivé (Voir infographie)

L'interopérabilité et le partage des sources sont fondamentaux. Le plus souvent l'outil devra communiquer et partager des ressources avec d'autres applications. De même, il est important de prévoir, dès le départ, une notion de réversibilité de l'information dans le cas d'un changement du système ultérieur.

Les systèmes d’indexation pourront être intéressants en cas de hiérarchisation ou de recherches en cascade notamment en termes de présentation des résultats.

Le temps d'accès est un critère de choix dépendant largement des besoins de chaque entreprise.

L’accès sécurisé peut être un critère à prendre en compte, notamment dans le cas de données confidentielles (données médicales ou administratives).

Les formats des fichiers doivent être compatibles entre systèmes, notamment dans le cas d’une migration de données.

Le stockage devra être pris en compte selon les besoins de l'utilisateur : en ligne (online), en différé (offline), en léger différé (nearline) ou en panachage.

L’évolutivité des systèmes devra assurer la compatibilité avec les systèmes antérieurs.

Fichiers d'archive en informatique

Ce terme est utilisé en informatique pour la réunion en un seul fichier de nombreux autres fichiers. Ce fichier d'archive se prête à la mise à jour, au stockage ou au transfert par réseau.

Pour reconstruire un fichier informatique, on utilise un système (un programme) qui manipule l'enregistrement numérique, le catalogage et l'indexation.

Différents types de fichiers sont couramment utilisés : fichiers texte ( .txt, .odt, .doc, etc), fichiers musique ou son (.mp3, .wma, .aac, .ogg, .wav, etc), fichiers image ( .jpeg, .png, .bmp, etc), fichiers vidéo ( .avi, .mov, .divx, etc).

L'archivage peut être simple (format tar, par exemple), ou bien combiné avec du compactage de type:

.TAR : Tape ARchive format défini par POSIX 1003.1-2001,

.GZ : format de fichier GZIP,

.ZIP : spécification "ouverte" de PKWARE,

.RAR : Roshal ARchive, format propriétaire, inventé par Eugène Roshal, efficace pour découper des fichiers,

.BZ2 : algorithme de compression efficace, utilisé pour la diffusion des logiciels UNIX,

.ACE : format de fichier de compression, semblable aux RAR et ZIP,

.DAR : Disque Archive.

Pour une archive informatique de longue durée, il est important de s'assurer autant que possible de l'indépendance de l'information par rapport à son format : par exemple pour des données archivées pour 20 ans, il est préférable de stocker l'information sous forme de texte brut (.txt ou autre), plutôt que dans un format natif pour lequel le programme associé risque de ne plus être disponible, ou dont le système d'exploitation ne sera plus opérationnel. On parlera dans ce cas d'obsolescence technologique faisant référence à l'obsolescence de type matérielle, logiciel ou de format de fichier. Pour pérenniser l’archivage électronique, il est envisageable de procéder à des copies multiples de documents ou fichiers archivés, en diversifiant les technologies de stockage. Un moyen d’éviter la disparition des formats fichier est de choisir des formats durables, libre d’accès.

Archivage électronique en France

Lois et règlements

L'archivage électronique de documents est régi par :

des règles de droit, en vertu desquelles les archives peuvent avoir valeur de preuve,

des normes techniques,

des règles de droit protégeant la vie privée, notamment par l'organisation d'un "droit à l'oubli".

Législation relative à l'archivage

Les informations qui suivent ne s'appliquent pas totalement aux archives publiques électroniques, qui sont soumises à des obligations spécifiques de conservation et de versement dans un service d'archives public. La destruction d'archives publiques sous quelque forme qu'elles se présentent sans autorisation de l'administration des archives est un délit.

La loi du 13 mars 2000 contient plusieurs dispositions relatives au droit de la preuve aux technologies de l’information et à la signature électronique. Elle modifie le Code civil français : l'article 1316-1 (version en vigueur) admet l'écrit sous forme électronique comme preuve au même titre que l'écrit sur support papier sous réserve que puisse être dûment identifiée la personne dont il émane et à condition qu'il soit conservé dans des conditions de nature à en garantir l'intégrité. L'article 1348 (version en vigueur) précise ce qu'est une copie faisant foi. L’arrêt de la Cour de cassation, deuxième chambre civile, en date du 4 décembre 2008 reconnait également la valeur probante d’un document électronique. Cet arrêt confirme que l’écrit numérique doit respecter les termes définis par les articles précédents soit une reproduction fidèle et durable de la version originale papier. De plus, l’écrit numérique doit être horodaté au moment de sa numérisation et se présenter sous un format non modifiable. Si toutes ces conditions sont respectées, le document numérisé peut être conservé à la place du document papier.

L'article L134-2 du code de la consommation (version en vigueur), introduit par la loi pour la confiance dans l’économie numérique en juin 2004, impose l'archivage d'un écrit prouvant l'existence de tout contrat établi sous forme électronique et portant sur une somme supérieure à une certaine limite. Cette limite a été fixée à 120 euros par le décret n°2005-137 du 16 février 2005 (version en vigueur). Cette disposition, qui concerne en particulier les sites Internet de commerce électronique, vise à faciliter le règlement des litiges. La durée de conservation des documents comptables reste cependant fixée à 10 ans (article L123-22 du code de commerce version en vigueur) depuis 2003, ce qui depuis 2008 ne correspond plus aux délais de prescription extinctive en matière civile.

Les articles 289 et suivants du code général des impôts fixent les règles relatives à l'établissement des factures, notamment sous forme électronique, mais ne disposent nullement quant à leur durée de conservation.

Normes en usage

De nombreuses normes fournissent aux organisations une marche à suivre pour assurer l'archivage des documents, mais elles n'ont par définition aucun caractère obligatoire :

NF Z 42-013, publiée en 1999, est la plus connue en France. Elle précise des procédures techniques et organisationnelles permettant de garantir l'intégrité des documents lors de leur enregistrement, de leur stockage et de leur restitution. La norme a été publiée à une époque où l'écrit électronique ne pouvait constituer qu'un commencement de preuve et non une preuve de même niveau que l'écrit sous forme papier (art. 1316-1 du Code civil). Une nouvelle version a été adoptée le 4 février 2009.

ISO 14**1-1, datée de janvier 2012 définit les spécifications pour la mise en œuvre d'un Système d'archivage électronique. Elle est entièrement basée sur la norme NF Z42-013 dans sa révision de 2009 par le conseil administratif de L’Association française de normalisation (l’AFNOR).

NF Z 43-400, homologuée le 20 août 2005, traite des COM (acronyme de Computer Output Microform) ; désignant le procédé de stockage sur microformes ; et des COLD (acronyme de Computer Output Laser Disc) ; désignant le procédé de stockage sur disques laser.

ISO 14721:2003 (Systèmes de transfert des informations et données spatiales - Système ouvert d’archivage de l’information - Modèle de référence) est une transposition de l'OAIS (Open Archive Information System), modèle conceptuel destiné à la gestion, à l'archivage et à la préservation longue de documents numériques. Cette norme a été révisée par l’ISO 14721 : 2012.

L’archivage du web

Depuis 2006, la Bibliothèque nationale de France (BnF) collecte, conserve et  communique les sites de l’Internet du « domaine français » (sites en .fr, extensions liées au territoire .re, sites en .com ou .org dans le cas d’une production des contenus en France ou dans le cas d’auteurs domiciliés en France) au titre du dépôt légal (d’après le Code du patrimoine, articles L131-1 à L133-1 et R131.1 à R133-1). Cet archivage est réalisé à l’aide de robots capturant à intervalles réguliers des échantillons représentatifs du web français (copies d’images, de pages, d’animations, de fichiers audio et vidéo). Ces collectes d’informations peuvent être larges (une fois par an) ou plus ciblées (archivage approfondi ou plus fréquent).

Le « droit à l'oubli »

Aujourd'hui, les internautes exposent largement leur vie sur Internet. Beaucoup d'entre eux, souvent les plus jeunes, partagent et publient des informations personnelles comme des photos, des vidéos sur des réseaux sociaux ou des commentaires permettant de les identifier sur des forums de discussion. Parfois, ces informations sont publiées sans l'accord des personnes concernées. Les internautes souhaitent, toutefois, mieux maîtriser les informations qui circulent sur Internet à leur sujet.

Dans une interview à France Info, Isabelle Falque-Pierrotin, Présidente de la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL), explique que « le droit à l’oubli sur internet, c’est la volonté et la possibilité pour chacun d’entre nous de maitriser ses traces numériques et sa vie privée et publique en ligne ».

Elle explique qu’au cours du temps, les internautes sont susceptibles de changer d’avis, d’évoluer ou de murir. Cependant une information, mise en ligne sur internet, reste figée dans le temps et peut rester diffusée plusieurs années après sa publication. Il est facile de retrouver cette information sur une personne en interrogeant un moteur de recherche à partir de son nom et prénom. Le droit à l’oubli est donc la volonté de supprimer une information dépassée dans le temps.

La CNIL reçoit de plus en plus de plaintes relatives au droit à l’oubli numérique. En 2012, sur 6 000 plaintes déposées, 1 000 concernaient le droit à l’oubli avec une croissance de plus de 42 % en 2013. Celles-ci concernent essentiellement des suppressions de propos injurieux, des publications de vidéos/photos intimes, des commentaires politiques pour la recherche d’un emploi ou encore des informations sur un état de santé.

La loi « Informatique et Liberté » permet à toute personne, qui justifie de son identité et qui présente des motifs légitimes, de s’opposer à la diffusion de ces données personnelles sur internet. Les démarches pour supprimer un contenu auprès d’un webmaster est de faire état de motifs légitimes, de justifier l’atteinte portée à la réputation ou à la vie privée après publication. Il est également possible de demander la suppression d’informations inexactes ou périmées et la rectification d’informations personnelles incomplètes. Le responsable du site peut supprimer la page ou retirer toute référence à l’identité en anonymisant le texte, en floutant la photographie ou encore en déréférençant la page du site, c’est-à-dire supprimer le lien entre l’identité et la page du site concerné. La CNIL explique aux internautes la procédure à suivre.

Le responsable du site doit donner une réponse dans un délai de deux mois, sinon il y a la possibilité de porter plainte en ligne. La CNIL relaie alors la demande auprès du responsable du site.

Au niveau européen, dans le cadre du projet du règlement européen sur les données personnelles, publié en 2012, la CNIL a participé dans l’idée d’offrir un droit à l’oubli efficient et opérationnel aux citoyens européens.

La CNIL recommande aux détenteurs de données numériques d'adopter une politique d'archivage différenciée selon la nature des données conservées, afin de concilier les besoins d'exploitation des données avec le respect de la vie privée et le « droit à l'oubli » instauré par la loi informatique et libertés. La CNIL reprend pour ce faire les trois catégories d'archives définies par le code du patrimoine :

les archives courantes, désignant des données d’utilisation courante par les services concernés, par exemple les données relatives à un client dans le cadre d'un contrat ;

les archives intermédiaires, qui présentent un intérêt administratif pour les services concernés : leur durée de conservation est fixée par les règles de prescription applicables ;

les archives définitives, qui ont un intérêt strictement historique, scientifique ou statistique : elles peuvent être conservées indéfiniment.

Les archives courantes et intermédiaires ne doivent être conservées que pendant la période nécessaire à leur traitement, durée précisée lors de la déclaration du fichier à la CNIL. Cela est vrai en particulier des données contenant des éléments d'identification des personnes (articles 6 et 24 de la loi du 6 janvier 1978 modifiée en août 2004). Le gestionnaire de ces données doit donc prévoir la destruction à terme de ces archives.

Les archives intermédiaires ont vocation à n'être utilisées que par certains services, par exemple par le service du contentieux. Une gestion de la sécurité d'accès doit assurer que seules des personnes autorisées ont accès à ces données.

L'archivage de courriers électroniques ou mails

L’archivage des courriers électroniques répond à différents besoins émanant tant des directions informatiques, interlocuteur clé dans la majeure partie des projets actuels, mais également des directions métiers. Cela dépend généralement de la taille des entreprises et de leur organisation (par exemple, en mode projet).

Trois formes d’archivage pour les courriers électroniques sont mises en avant par plus d’une organisation sur deux. L’archivage le plus couramment constaté dans les organisations aujourd’hui peut être qualifié d’archivage « économique » et répond à des problématiques de gestion et de réduction des coûts induits par l’augmentation incessante des courriers électroniques qui génère des coûts de stockage importants et un engorgement des messageries, à des enjeux de recherche des courriers électroniques, de gains de productivité. De tels projets d’archivage sont souvent à l’initiative des directions informatiques et peuvent par la suite donner lieu à des projets d’archivage différents de la part d’autres directions au sein de l’organisation. Les deux autres formes d’archivage, davantage envisagées par les organisations que réellement déployées en ce début 2009, s’assimilent à l’archivage « réglementaire » et l’archivage « probatoire ». Assez proches l’une de l’autre, elles se différencient néanmoins par le caractère contraint de la première : l’existence d’un certain nombre de lois et de réglementations (telles que SOX, Bâle 2, etc.) oblige certaines entreprises à conserver des courriers électroniques et pièces jointes précisément identifiés (factures, fiches de paie, etc.) en cas de contrôle externe. Les directions métiers concernées (DAF, DRH, vente, etc.) sont de plus en plus demandeuses d’un tel archivage. Dans le cas de l’archivage qualifié de « probatoire », l’organisation se place davantage dans une position préventive et souhaite mettre en place les outils (logiciels, sous-traitances) lui permettant en cas de litige de pouvoir identifier les pièces (factures, contrats, relevés bancaires, brevets, etc) pour les dossiers et de pouvoir les utiliser à titre de preuve. De tels projets d’archivage sont le plus souvent entre les mains des directions juridiques.

En 2012, 59% des décideurs jugent nécessaire l’archivage « probatoire ».

Les études montrent que le numérique prend une place et une influence de plus en plus importante. Il devient nécessaire d’adapter les structures afin d’archiver tous types de documents. Ces derniers doivent répondre à des exigences légales et règlementaires ou doivent pouvoir être opposables en cas de litiges.

Cependant, la notion de risque et l’absence de preuves apparaissent, dues aux pertes de données et au non-respect des règles de conservation. De tels événements peuvent avoir de lourdes conséquences en cas de contrôle fiscal, de procès, de pertes de données stratégiques, etc. L’enjeu est donc le coût du risque, même s’il ne semble pas évident à déterminer selon les décideurs. En 2010, 35 % des organisations françaises interrogées déclaraient pratiquer l’archivage de contenus à valeur probatoire. Elles devraient être 71 % d'ici à l'horizon 2012.

Le 3 septembre 2013, l'équipe projet du programme VITAM (Valeurs Immatérielles Transmises aux Archives pour Mémoire) a publié une « preuve de concept » (POC) sur l'archivage des messageries, dans le cadre de la préparation d’un dossier de présentation du programme destiné à la Direction interministérielle des systèmes d’information et de communication (DISIC).

Coût de l’archivage électronique

Il est difficile d’estimer le coût réel de l’archivage électronique. Celui-ci varie en fonction de la solution choisie. En effet, il ne sera pas le même en cas d’archivage externe ou interne et il comprend différentes catégories de coût.

Le processus d’archivage peut être mis en œuvre en interne. Ceci nécessite que soit adoptée une politique « connue et respectée par les personnes intervenant à un titre ou à un autre dans le processus de conservation » et formalisée pour respecter différentes contraintes (durée de conservation, modalités d’archivage électronique, ajout de métadonnées, etc). Par exemple, l’adoption d’une charte au sein de l’entreprise.

Cependant, son coût pour l’organisme peut être très important (formations, matériels informatiques, logiciels, temps d’archivage, mise à jour des normes, etc). Ainsi beaucoup d’entreprises se sont spécialisées dans l’archivage et offrent une large gamme de solutions.

Toutefois, il faut s’assurer de prendre certaines précautions dans la rédaction du contrat de service qui sera conclu par l’entreprise, notamment en termes :

de confidentialité et de sécurisation des informations qui sont confiées au prestataire,

d’obligation d’information et de conseil mise à sa charge,

d’assurance professionnelle,

de bien définir l'indexation et les plans de classement qui seront mis en place,

de la possibilité d'un traitement de reconnaissance de caractère (OCR) pouvant permettre la recherche par mots-clés,

ou encore de prévision des conditions de reprise de sa mission de conservation par un tiers.

Le recours à un prestataire externe peut permettre de prévoir contractuellement les évolutions technologiques nécessaires et de garantir la sécurité des données.

Les offres communes sont des abonnements à des coffres forts numériques, des licences utilisateurs pour un type de service particulier, ou encore la location d’un volume de données comme proposé par le CINES ou la BNF. Leurs coûts varient de plusieurs centaines à milliers d’euros par an.

法法词典

archivage nom commun - masculin ( archivages )

  • 1. opération qui consiste à procéder au classement (de documents) en vue d'une consultation ultérieure

    faire l'archivage de sa correspondance

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