词序
更多
查询
词典释义:
moralisateur
时间: 2023-10-25 16:13:08
[mɔralizatœr]

a.教训的, 训诫的;含有教训意的, 教诲性的

词典释义
moralisateur, trice
a.
教训的, 训诫的;含有教训意的, 教诲性的
le ton moralisateur 教训的口气

— n.
道学家, 说教者
近义、反义、派生词
词:
moral,  édifiant,  prêcheur,  sermonneur,  moraliste,  prédicant
词:
leste,  sale,  corrupteur,  démoralisant
联想词
cynique 犬儒的; hypocrite 伪善的,虚伪的; provocateur 挑唆的,煽动的; humaniste 道主者; naïf 天真的; ironique 讽刺的,讥讽的,挖苦的,奚落的; prétentieux 自负的,自大的; méprisant 轻蔑的, 蔑视的; cynisme 犬儒主; séducteur 诱奸者; arrogant 傲慢的,狂妄自大的;
短语搭配

parler d'un ton moralisateur, trice用教训人的口气说话

Je voulais surtout éviter le ton moralisateur (Gide).我尤其想避免使用教训人的口气。(纪德)

le ton moralisateur教训人的口气

roman moralisateur, trice有教育意义的小说

valeur moralisateur, tricetrice de l'exemple榜样的教诲作用

原声例句

Oui, répondit le savant avec conviction. Oui, moralisateur ! Ici les métaux ne s’oxydent pas à l’air, les hommes non plus. Ici l’atmosphère pure et sèche blanchit tout rapidement, le linge et les âmes !

“是的!”那地理学家充满信心地说,“这里的金属不生锈,人也不会生锈。这里有纯洁干燥的空气,会很快洗净一切的,从衣服到灵魂!

[格兰特船长的儿女 Les Enfants du capitaine Grant]

Alors ça, c’était pour le petit message moralisateur.

这是用来写说教信息的。

[Le sac des filles]

Bah là, j'avoue.. que vous êtes les moralisateurs, c'est convainquant.

呃,我承认。你是道德家,这是令人信服的。

[你会怎么做?]

Mais enfin, le terme a souvent un écho un peu moralisateur, comme ce qu'on vient d'entendre à propos de ce qui se passe en Iran.

但最后,这个词往往有点道德主义的回声,就像我们刚刚听到的关于伊朗正在发生的事情一样。

[Les mots de l'actualité]

C'est l'ordinaire de la moralité qui va jeter l'ombre d'un soupçon sur tout ce qui se fait trop vite, c'est un vocabulaire assez moralisateur.

凡是发生得太快的事,都会蒙上怀疑的阴影,这是道德的常态,是相当道德化的词汇。

[Les mots de l'actualité]

Heureusement, il existe d'autres manières d'éduquer les personnes à la santé. Des manières qui ne sont pas moralisatrices et qui respectent la liberté de choix des individus.

[Hugo Cotton]

例句库

Pour que ces attitudes évoluent dans le bon sens, il faut s'assurer que les campagnes d'information publique transmettent un message très clair, bien qu'objectif, descriptif et non moralisateur, sur les conséquences de l'abus des drogues.

为使人们在这方面的态度发生积极的改变,必须确保公众宣传运动传达明确而均衡的、实事求是和非说教的关于药物滥用后果的信息。

Lorsqu'elle a examiné les rapports consacrés à la question, la Rapporteuse spéciale a été profondément alarmée par le nombre de jugements formulant des observations de caractère moralisateur sur la conduite des victimes de "crimes d'honneur", tout en justifiant les meurtres commis par ceux-là mêmes qui devraient éprouver de l'amour et de l'attachement pour les femmes qu'ils tuent si froidement.

在研究关于这一问题的报告时,特别报告员感到深切不安的是,一项又一项的判决一方面把“名誉杀人”受害者的行为道德化,另一方面则为那些残忍杀害他们本应热爱和亲近的妇女的凶手竭力辩护。

Au lieu d'isoler une nation d'une autre, au lieu de supposer des positions politiques moralisatrices et intéressées, au lieu de céder à la peur, nous devons reconnaître notre vulnérabilité commune qui va de pair avec une humanité que nous partageons également.

我们不能让国家之间相互孤立,不能论道说教或摆出自利的政治姿态,不能被恐惧征服,而必须认识到我们的共同弱点与我们共属的人类共同存在。

Un tel comportement est moralisateur, hypocrite et intolérant.

这样的行为是伪善的、虚伪的、偏狭的。

L'un d'entre eux dirige effectivement l'organisation extrajudiciaire dénommée Ansar-i-Hezbollah, connue pour sa participation à toute une série d'activités violentes à caractère terroriste menées contre les étudiants et d'autres éléments de la société iranienne considérés comme une menace à la vertu de la nation par cette bande qui s'érige en moralisateur.

委员会的一名成员实际控制了未经司法程序批准的组织Ansari-Hezbollah,这个组织据说参与许多针对学生和伊朗社会其他人士的形同恐怖主义的暴力行动,因为在这个自封的组织看来,这些学生和人士是对国家道德的威胁。

Lorsqu'elle a examiné les rapports consacrés à la question, la Rapporteuse spéciale a été profondément alarmée par le nombre de jugements formulant des observations de caractère moralisateur sur la conduite des victimes de "crimes d'honneur", tout en justifiant les meurtres commis par ceux-là mêmes qui devraient éprouver de l'amour et de l'attachement pour les femmes qu'ils tuent.

在研究关于这一问题的报告时,特别报告员感到深切不安的是,一项又一项的判决一方面把“名节杀人”受害者的行为道德化,另一方面则为那些残忍杀害他们本应热爱和亲近的妇女的凶手竭力辩护。

法语百科

Un moraliste est un écrivain qui propose des réflexions sur les mœurs : les usages et les coutumes humaines, les caractères et les façons de vivre. Il s'agit en somme des actions et des comportements des hommes et des femmes.

Poétique des moralistes

L'écriture moraliste se caractérise par le choix d'une forme discontinue : l'essai montaignien qui va « à sauts et à gambades » (Montaigne, Essais, III, 9) sans obéir à une organisation préétablie, la collection de maximes chez La Rochefoucauld, le choix de recueil par La Bruyère, ou de fables chez La Fontaine. C'est précisément le signe de cette attitude descriptive propre au moraliste : il refuse par là le discours construit, démonstratif et prescriptif, et conteste ainsi la posture d'autorité et de savoir qui y est attachée et qui est précisément celle du « moralisateur », c'est-à-dire du philosophe, du théologien ou de l'apologète. Le choix de la forme discontinue, soit en privilégiant le désordre (Montaigne), soit en valorisant la brièveté de la notation (La Rochefoucauld, La Bruyère), rend compte et atteste de l'infinie diversité des comportements humains et de la complexité d'un réel désormais sans cohérence ni signification assurée.

Les moralistes dans l'Histoire

La critique du XIX siècle et ses continuateurs ont considéré que le courant moraliste était le caractère le plus distinctif de l'esprit français du XVII siècle, d'abord par réaction contre le matérialisme ou l'indifférence morale et religieuse que les scandales des guerres et anarchies civiles et religieuses avaient amenés, ensuite par le développement de la société polie contre la grossièreté du siècle précédent. Néanmoins, une telle approche fait se superposer dangereusement les notions de moraliste et de moralisateur, ce que ne sont jamais exactement ces écrivains ; de surcroît, la seule considération de la forme des écrits des moralistes montre une ambiguïté quant à leur signification : en l'absence d'énonciateur à qui rapporter exactement les morceaux détachés, qui fonctionnent comme des quasi-citations, un texte comme les Maximes de La Rochefoucauld est susceptible d'interprétations augustiniennes comme libertines. L'hypothèse d'une réaction « spirituelle » ne tient guère, et s'il faut s'en tenir aux thèmes, des moralistes comme La Fontaine ou comme Montaigne sont bien plus proches de l'épicurisme que d'un souci apologétique.

On a même prétendu que cette mode trouva des encouragements dans les fameuses Relazioni vénitiennes, où les ambassadeurs s'appliquaient à décrire les traits des personnages les plus importants de la cour du royaume de France. C'est la fameuse hypothèse des « clés », appliquées notamment aux Caractères de La Bruyère : il y aurait un personnage réel contemporain caché sous chaque portrait moral. La Bruyère a lui-même refusé une telle lecture dans son ouvrage, lecture qui réduit le texte à un amusant document historique.

Si l'on veut donc être précis et ne pas spéculer sur une hypothétique « origine » des moralistes, il importe de circonscrire historiquement la catégorie des moralistes, stricto sensu, à la seconde moitié du XVII siècle, qui succède à la période héroïque et romanesque de la Fronde : les moralistes rendent compte et participent simultanément d'une « destruction du héros » (Paul Bénichou) et de sa mythologie qu'opère le règne de Louis XIV. C'est dans une causalité de ce type qu'on trouvera des éléments permettant d'expliquer l'apparition de ce type d'écriture, marquée par une forme de pessimisme ou de mise en question des valeurs et du sens.

Le meilleur moyen de rendre compte de la spécificité de l'écriture moraliste consiste à la comparer à ce qu'elle n'est pas. On compte de nombreux écrivains apparemment très proches de cette littérature moraliste, amateurs ou de profession, et de valeur inégale : Nicolas Coeffeteau, Marin Cureau de La Chambre, Jean-François Senault ou M de Scudéry, de même que les traductions de moralistes étrangers, tels Pétrarque, plus ancien, ou l'Espagnol Baltasar Gracián. À strictement parler, ces écrivains ne sont moralistes que par des thématiques comparables ; leur mode d'exposition et de pensée est radicalement différent, et détermine un mode de lecture tout autre. En effet, ces auteurs, en choisissant le genre du traité continu et démonstratif, exposent de façon assertive et définitive une vérité qu'ils donnent pour certaine ; tandis que, comme l'a montré Marc Escola, la forme discontinue, définitoire d'une écriture moraliste, oblige quant à elle le lecteur à intervenir et reconstruire des liens multiples de continuité entre les fragments, et le laisse largement responsable du parcours du sens. C'est là une manière pour les moralistes de rendre compte précisément d'une vérité désormais mouvante, ondoyante et labile, d'une ambiguïté nouvelle des signes et des comportements ; l'économie textuelle l'équivalent d'un réel dont l'assiette, pour reprendre une expression de Montaigne (Essais, III, 2) , n'est plus stable, et fait éprouver au lecteur cette instabilité.

Si l'on rattache justement Montaigne à ce corpus, c'est d'une part que la posture moraliste y est pour la première fois inventée, d'autre part les Essais constituent le livre de chevet du XVII siècle, et spécialement des auteurs ici considérés.

Si l'on joint également les Pensées de Pascal à l'écriture moraliste, c'est le fait d'un accident de l'Histoire : les Pensées sont ce qui reste sous forme fragmentaire d'un projet d'apologie du christianisme ; elles ne se rattachent au genre que du fait de leur inachèvement à la mort de Pascal, et le projet initial, apologétique, et donc doté d'une forme organisée et démonstrative, aurait procédé d'une posture rien moins que moraliste.

Au XVIII siècle, les différents genres inventés, ou plutôt dotés d'une dignité littéraire, par La Rochefoucauld, La Bruyère et La Fontaine, sont abondamment repris par une série d'imitateurs ou de continuateurs, parmi lesquels on ne peut guère retenir, pour la qualité de leurs productions, que Vauvenargues, Chamfort et Rivarol.

C'est par une double extension de la définition que l'on a pu procéder à un élargissement du corpus des moralistes, non sans mettre à mal la pertinence de la notion :

Les contemporains de La Rochefoucauld et de La Bruyère qui écrivent au sujet des mœurs, mais dans une forme cette fois-ci organisée et parfaitement convenue. Ainsi Pierre Nicole et ses Essais de Morale, Jacques Esprit et son traité La Fausseté des vertus humaines, Saint-Evremond et ses Dissertations, ou le Descartes du traité sur Les Passions de l'âme. Certains d'entre eux, notamment Esprit, adoptent de surcroît des vues fort proches d'un La Rochefoucauld et ces deux derniers ont même collaboré à la conception de leurs œuvres respectives. Néanmoins, il demeure une différence essentielle entre ces auteurs et les moralistes au sens strict, différence formelle qui détermine, on l'a vu, un mode de lecture et de pensée irréductible à des points communs thématiques. En ne saisissant pas le rapport polémique qu'entretient le moraliste au discours philosophique, la critique du XIX siècle a souvent assimilé les moralistes à une branche de la philosophie ou de la physiognomonie : c'est rendre inutilisable la notion, et être particulièrement inattentif à la spécificité formelle de ces textes, pour une large part responsable de leur succès comme de la permanence de leur lisibilité aujourd'hui et de leur annexion à la notion de littérature telle qu'elle s'élabore à la charnière du XVIII siècle et du XIX siècle. A contrario, il n'y a guère de philosophes qui rangeraient ces moralistes dans sa discipline, et cela, à raison.

Tout individu qui écrit au sujet des mœurs et de l'homme sans pour autant adopter la forme du traité philosophique, sans souci de système ni de démonstration. Le point commun avec les moralistes classiques réside dans l'utilisation d'une forme brève, maxime, fragment ou aphorisme. On a pu ainsi annexer aux moralistes des écrivains aussi divers que Lichtenberg, Schopenhauer, Nietzsche (à partir de Humain, trop humain), Cioran, Maurois, Camus ou Quignard : le recours à une forme discontinue pour rendre compte des comportements humains procède chez eux d'une toute autre configuration intellectuelle et historique qu'au XVII siècle et l'on peut considérer cette annexion comme abusive.

法法词典

moralisateur adjectif ( moralisatrice, moralisateurs, moralisatrices )

  • 1. qui s'appuie sur la morale pour donner des leçons [Remarque d'usage: souvent péjoratif]

    un professeur moralisateur

  • 2. qui véhicule un enseignement ou une morale

    une chanson moralisatrice

moralisateur nom commun - masculin, féminin ( moralisatrice, moralisateurs, moralisatrices )

  • 1. personne qui s'appuie sur la morale pour donner des leçons [Remarque d'usage: souvent péjoratif]

    tu ne vas pas jouer les moralisateurs avec nous!

相关推荐

biais biais, eadj. 斜的, 歪的[仅用于建筑]n. m. 1. 斜, 倾斜, 歪斜; 2. <转>迂回的方法, 转弯抹角的办法, 花招, 借口, 遁词; 3. <转>方面, 角度; 斜向4. 斜裁的布条5.【统计学】,性en/ de biaisloc.adv1. 斜向地;歪斜地2. <转>迂回地,转弯抹角地,间接地par le biais de loc.prép.…;用…的(间接)办法常见用法

malodorant a. (m) 恶臭的, 难闻的

tribun n.m.1. (古罗马的)军官;行政长官 2. 平民演说;辩护士;民权保卫者3. 【史】(法拿破仑时期的)法案评委员会委员

immigrant immigrant, ea. 入境移居的n. 入境移

milliardaire a. 拥有十亿资财; 巨富, 豪富n. 亿万巨富, 大富豪

ciboule n. f 葱

incertain incertain, ea.1. 知, 可靠;未 2. 分明, 清晰;朦 3. (在未来)变化, 无法肯 4. 犹豫决 — n.m.【财政金融】(外汇)直接标价常见用法

automate n. m.木偶, 玩具, 木头, 惟命是从者; gestes d'automate 机械作 机, 装置, 机器, 售货售票机

apprivoiser 驯服

quitter v. t. 1. [古]免(债务); 让给2. 弃约; 放弃, 脱离; 中断, 丢下: 3. 离开, 走出:4. 放开, 放松: 5. 脱掉, 去(帽等): se quitter v. pr. 分离, 分别常见用法