词序
更多
查询
词典释义:
destroyer
时间: 2023-09-24 20:25:01
[dεstrwaje]

n. m<英> 1 2远程拦截机, 生型歼击机

词典释义
n. m
<英> 1 2远程拦截机, 生型歼击机
近义、反义、派生词
近义词:
contre-torpilleur
联想词
croiseur 巡洋; porte-avions 航空母; cuirassé 装甲,战斗; navire 船舶,船,军; sous-marin 潜水艇; frégate 快速护卫,大型; torpille 电鳐; corvette 护卫; bombardier 轰炸机; escadre 般队,中队; vaisseau ;
当代法汉科技词典

destroyer m. 

短语搭配

tank destroyer自行防坦克炮

flottille des destroyers驱逐舰编队

原声例句

Comme tu vois, on est au cœur des chantiers navals avec un destroyer, mais très prochainement, des sous-marins construits par les Australiens sous la direction des Français.

正如你所见,我们在一些造船厂的中心,这里有一艘驱逐舰,但不久之后,这里还会有由澳大利亚人在法国人的指导下建造的潜艇。

[Destination Francophonie]

Dans le contexte de la marine, c'est comme si un amiral de la flotte de Beiyang avait pris la direction des destroyers du XXIe siècle.

放到我在海军的那个时候,这就等于让北洋水师的管代来指挥二十一世纪的驱逐舰。”

[《三体2:黑暗森林》法语版]

Pensez-vous vraiment que Deng Shichang et Liu Buchan n'auraient pas été capables de prendre les commandes de vos destroyers ?

“你是不是认为邓世昌和刘步蟾真的就不能指挥你们的驱逐舰

[《三体2:黑暗森林》法语版]

La France soutient la Grèce et envoie plusieurs de ses navires et deux avions de combat pour des manœuvres communes, alors qu’un destroyer américain navigue, lui, aux côtés de la flotte turque.

法国支持希腊,并派出几艘船和两架战斗机进行联合演习,而一艘美国驱逐舰则与土耳其舰队一起航行。

[TV5每周精选(视频版)2020年合集]

5 Le destroyer lance-missile américain John S. McCain a percuté lundi matin un navire marchand à l'est de Singapour et du détroit de Malacca, a annoncé la Marine américaine.

美国海军表示,5周一早上,美国导弹驱逐舰约翰·麦凯恩(John S. McCain)袭击了新加坡和马六甲海峡以东的一艘商船。

[CRI法语听力]

C'est la deuxième fois qu'un destroyer américain est impliqué dans une collision au cours des deux derniers mois.

这是美国驱逐舰在过去两个月中第二次卷入碰撞事件。

[CRI法语听力]

Plus tôt dimanche, le destroyer lance-missiles USS Stethem est entré sans autorisation dans les eaux territoriales chinoises, au large des îles Xisha.

周日早些时候,导弹驱逐舰" 斯泰瑟姆" 号未经许可进入西沙群岛附近的中国领海。

[CRI法语听力]

Le destroyer participera également à des exercices et des opérations afin d'améliorer l'interopérabilité, la disponibilité et les relations, selon M. Warren.

根据沃伦的说法,驱逐舰还将参加演习和行动,以改善互操作性,可用性和关系。

[CRI法语听力 2014年4月合集]

Le second destroyer construit en Iran, le Jamaran-2, a été mis à l'eau dimanche en mer Caspienne.

[CRI法语听力 2013年3月合集]

例句库

Le Japon, pour sa part, a envoyé deux destroyers et deux avions de patrouille maritime P-3C dans le golfe d'Aden dans le cadre des mesures de lutte contre la piraterie.

就日本而言,作为打击海盗措施的一部分,我们已向亚丁湾派出两艘驱逐舰和两架P-3C型海上巡逻机。

Le Japon prend une part active dans ces efforts et a fourni deux destroyers et deux avions de patrouille maritime.

日本通过提供两艘驱逐舰和两架P-3C型海上巡逻机积极参与了这种努力。

La République du Yémen, qui a longtemps subi des attentats terroristes, notamment l'attaque contre le destroyer américain Cole dans le golfe d'Aden, condamne sans réserve tout attentat terroriste et réitère la nécessité de combattre ces actes aux niveaux national et international.

也门共和国长期遭受恐怖主义行动的攻击,最近一次是在亚丁湾对美国科尔号驱逐舰的攻击。 也门共和国毫无保留地谴责所有恐怖主义攻击行为,重申必须在国家和国际各级打击这些行为。

法语百科

Vue du USS John Paul Jones (DDG 53) de la classe Arleigh Burke de l'US Navy (Flight I)

Dans la terminologie militaire moderne, un destroyer (en France un contre-torpilleur, jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale) est un navire de guerre capable de défendre un groupe de bâtiments (militaire ou civil) contre toute menace, comme d'attaquer un groupe de navires moyennement défendus. Il possède des moyens de lutte antiaérienne, anti-sous-marine et antinavire. À l'origine, le terme désignait un bâtiment qui devait attaquer au moyen de torpilles, tout en défendant à l'aide d'une artillerie de moyen calibre une escadre ou un convoi attaqué par des bâtiments du même type.

Histoire

Origine

Torpilleur japonais Kotaka, 1887.

Le destroyer apparaît au Royaume-Uni, peu de temps après la guerre civile chilienne de 1891 et la guerre sino-japonaise (1894-1895), deux conflits où les petits torpilleurs ont fait preuve de leur efficacité.

Ces petits bâtiments extrêmement rapides pour l'époque arrivent, grâce à leur petite taille, à s'approcher à la distance nécessaire au lancement de leurs torpilles, contre les lents mastodontes que sont les cuirassés de ce temps. Ils peuvent donc causer des dégâts considérables, pour un coût de possession dérisoire, même s'ils sont détruits. Ils sont particulièrement dangereux quand ils sont employés de façon combinée avec des cuirassés amis, les navires ennemis ayant le choix soit de s'en protéger, soit de combattre les cuirassés ennemis. L'assaillant, au vu du prix de ces « poussières navales », ayant alors, quoi qu'il arrive, acquis un avantage certain.

Destroyer américain USS MacDonough de classe Lawrence entré en service en 1903[1].
Destroyer américain USS MacDonough de classe Lawrence entré en service en 1903.

Destroyer norvégien HNoMS Draug en 1908.

Le besoin d'un navire spécialement étudié pour les couler, en faisant écran devant les grosses unités, se fait sentir ; ainsi naït le torpedo catcher (littéralement « attrapeur de torpilleurs ») puis le torpedo boat destroyer (« destructeur de torpilleur »), bientôt abrégé en « destroyer » et qui prend le nom dans la marine française de « contre-torpilleur ». L'idée est de construire des navires plus rapides que les torpilleurs, mais armés de canons à grande cadence de tir et non plus exclusivement de torpilles. En opérant devant la flotte de ligne, ils empêchent les torpilleurs d'atteindre une position de lancement de leurs torpilles sur les gros bâtiments. Cependant, le concept évolue très rapidement, car ces nouveaux petits navires risquent eux aussi de se retrouver confrontés aux cuirassés adverses et il est donc décidé de les armer eux aussi de torpilles. Par ailleurs, le destroyer doit pouvoir opérer avec la flotte et donc être capable de la suivre, contrairement au torpilleur qui agit près de ses bases. Finalement, le destroyer devient un bâtiment bien plus important que celui qu'il doit combattre.

La première réussite du concept a lieu au Royaume-Uni, avec le lancement des deux navires de la classe Havock. Le destroyer finit, du fait de ses torpilles embarquées, par reprendre les missions des navires qu'il est chargé de détruire, c'est-à-dire l'attaque rapide avec des torpilles. Un premier exemple en est donné par les Japonais à Port-Arthur dès 1904. Le torpilleur finit par désigner dans la marine française un petit destroyer à court rayon d'action, le rôle du pur torpilleur, l'attaque à proximité des côtes, étant assurée par les vedettes lance-torpille et autres « motor-boats ».

Pendant l'entre-deux-guerres, la marine nationale française construit trente-deux contre-torpilleurs caractérisés par leurs vitesses élevées et leurs tonnages importants. Le plus rapide, Le Terrible, file 45,03 nœuds à ses essais en 1935 pour un déplacement « Washington » de 2 569 tonnes, ce qui reste longtemps le record mondial de vitesse sur mer.

Les plus lourds et les plus puissants, le Volta et Mogador, en 1938, atteignent à pleine charge un déplacement de 4 015 tonnes. Ce tonnage n'a jamais été atteint à cette époque pour un navire de ce type dans aucune autre marine au monde. À ses essais à feux poussés le Mogador atteint 43,45 nœuds, développant 118 320 ch, ce qui constitue un record de puissance sur deux lignes d'arbre porte hélice, à un déplacement « Washington » de 3 015 tonnes.

Évolution

Chantier naval New York Shipbuilding Corporation, à Camden (New Jersey), en 1919.

Le Fantasque en 1944 après sa modernisation aux États-Unis. Il appartient à la classe de bâtiments de combat de plus de 2 500 tonnes la plus rapide du monde jusqu'à la mise en service des Littoral combat ship dans les années 2010.

Destroyer Vozbuzhdenyy de la marine soviétique en 1981.

Destroyers sud-coréens Yi (DDG 975) et Euljimundok (DDG 972) en 2004.

Pendant la Première Guerre mondiale, la généralisation du danger des sous-marins amène les destroyers à assurer une autre mission : la protection des grosses unités contre ces nouveaux ennemis au sein des escadres. Les convois, eux, lorsqu'ils commencent à se structurer, font plus appel à des escorteurs anti-sous-marins spécialisés, les avisos puis, bientôt, au début de la Seconde Guerre mondiale, les corvettes et frégates qui, du fait des navires qu'ils sont censés protéger, sont bien moins rapides que les destroyers ou les contre-torpilleurs mais beaucoup plus endurants à la mer et avec un meilleur rayon d'action du fait des distances à parcourir.

L'armement et les tactiques des destroyers doivent évoluer pour cette mission et ainsi apparaissent les grenades sous-marines qui finissent par être lancées par mortier, l'asdic puis le sonar pour détecter les sous-marins. En revanche, les destroyers, grâce à leur grande vitesse, sont souvent capables d'éperonner les sous-marins avant qu'ils ne puissent plonger profondément. Grâce à leur vitesse élevée, ils peuvent effectuer des raids à proximité de côtes hostiles et désorganiser les convois ennemis. Les capacités offensives des destroyers contre les cibles de surface en souffrent, parfois des canons et tubes lance-torpilles sont démontés pour laisser la place à l'équipement anti sous-marin mais, plus généralement, on assiste à une inflation du déplacement pour pouvoir remplir efficacement toutes les missions et à l'apparition de destroyers spécialisés dans la protection, les « destroyers d'escorte », qui sont au départ réalisés par l'évolution de bâtiments anciens. C'est encore plus vrai lorsque la Seconde Guerre mondiale rajoute à la menace sous-marine le danger aérien. Les destroyers doivent alors embarquer de nouvelles armes pour combattre celui-ci. On installe donc de l'artillerie anti-aérienne en grand nombre, puis des radars de navigation, de veille aérienne et de conduite d'artillerie et, enfin, des missiles surface-air. Bientôt, l'augmentation de taille n'est plus possible et on commence à spécialiser les navires pour certains rôles. La mission offensive connaît une éclipse après guerre du fait de l'efficacité déclinante des canons et des torpilles dans le combat moderne. Il n'a pendant cette période que deux rôles défensifs, contre le sous-marin et contre l'avion. Au cours des années 1970, la possibilité de monter des missiles mer-mer, qui sont devenus moins encombrants et plus fiables, fait réapparaître ce rôle, sous une forme nouvelle.

De nos jours, le nom de destroyer est plus une appellation traditionnelle, qui varie selon les pays, les termes « destroyer », « frégate », « corvette » et « escorteur d'escadre », sont bien souvent utilisés pour des navires aux caractéristiques très proches. Parfois, leur déplacement permet de les classer comme croiseur léger. La polyvalence est leur maître-mot, car même s'ils sont plus spécialisés dans une mission particulière (lutte antiaérienne, anti-sous-marine ou antisurface), ils ont quand même des capacités dans les autres domaines. Une autre caractéristique a émergé au début des années 1950, et s'est par la suite généralisée, la présence d'hélicoptères embarqués. Ces voilures tournantes peuvent remplir plusieurs missions, lutte anti sous marine, guidage de missiles au-delà de l'horizon radar, assaut héliporté, reconnaissance et sauvetage en mer, ce qui participe grandement à l'accroissement des tâches qui peuvent être confiées à ces bateaux, leur autorisant d'opérer loin de leurs bases de façon isolée.

En France

Même si l'on peut lire assez souvent dans des revues non spécialisées ou des traductions étrangères : le destroyer français…, la France n'utilise la désignation de destroyer qu’à une seule occasion : entre 1943 et 1967, pour les 14 « destroyers d'escorte » (DE) construits aux États-Unis pendant la Seconde Guerre mondiale et conçus pour la lutte anti sous-marine. Bien qu'officiellement répertoriés « torpilleurs d'escorte » dans les flottes de combat de 1947 puis escorteurs, l'appellation de destroyers d'escorte ou « D E », sera toujours utilisée par les marins jusqu'à la fin de leur carrière.

Les bâtiments à l’origine destinés à combattre les torpilleurs, sont tout simplement appelés « contre-torpilleurs», terme qui apparaît la première fois dans le décret ministériel du 17 mars 1886, qui ordonne la transformation des dix torpilleurs numérotés de 65 à 74, par le montage de quatre canons revolver de 37 mm ; finalement seul le n 68 sera converti. En février 1888, le « bateau canon » Gabriel Charmes, armé à l'origine d'un canon de 138,6 mm. Il sera aussi transformé en contre-torpilleur et portera le numéro 151. En 1890, ils sont tous reclassés en torpilleurs.

La désignation réapparaît en 1896, lorsque les « aviso-torpilleurs » Cassini, D’Iberville et Casabianca sont reclassés « contre-torpilleurs d’escadre ». Les deux Dunois et Lahire reçoivent eux aussi cette désignation dès leur mise en service. La classe Condor, d'abord classée en croiseur-torpilleur, l'adopte aussi, de même que le croiseur de 3 classe, Milan en 1897.

En 1901, les contre-torpilleurs d’escadre deviennent officiellement des contre-torpilleurs et sont construits : 32 de 300 tonnes, 13 de 450 tonnes et 21 de 800 tonnes. La désignation est de nouveau modifiée en 1914, en « torpilleur d’escadre ».

Le terme de contre-torpilleurs réapparaît à l'occasion du programme naval de 1922, qui en prévoit douze. Six de 2 100 tonnes de la classe Jaguar et six de 2 400 tonnes de la classe Guépard. Vingt autres suivront : six Aigle, six Vauquelin de 2 400 tonnes également, six Le Fantasque (2 600 tonnes), enfin deux Mogador (2 800 tonnes) seulement seront construits sur les six prévus. Quatre des six du type Le Fantasque qui ont survécu au combat de Dakar et au sabordage de Toulon, seront reclassés croiseurs légers après leur modernisation aux États-Unis en 1943 et 1944. En 1951, ils seront reclassés escorteurs de 1 classe par analogie avec les T47 alors en construction.

L'amiral Lemonnier, ancien chef d'état major de la marine française, dans un article qu'il signa en 1938 dans la Revue maritime sous le titre « Apologie du contre-torpilleur », écrivait : « […] La marine française se singularisa par le choix caractéristique d'un tonnage de 2.200 à 2.500 tonnes et surtout par sa persévérance dans un programme que personne n'imitait à tel point que pendant dix ans, on a pu se demander si nous ne faisions pas fausse route. Notre marine a pris des risques; un succès, aujourd'hui incontesté, l'a récompensée. Elle peut revendiquer avec fierté sa création et rappeler que pendant dix ans, on a pu dire avec raison : le contre-torpilleur, produit français… »

En 1951, la désignation « contre-torpilleurs » cède la place à celle de destroyers-escorteurs de 1 classe, puis en 1954 à celle d'« escorteur d'escadre » qui reflète mieux les missions. Elle apparaît avec le lancement des dix huit escorteurs d'escadre, répartis en douze du type « T 47 », puis cinq « T 53 » et un « T 56 ». Ces bâtiments ont pour mission d'assurer la protection des escadres de bâtiments lourds ou précieux. Au cours de leurs carrières, trois seront refondus en conducteurs de flottilles, quatre en bâtiments lance missiles contre avions (BLM) équipés de missiles américains Tartar et sept en escorteurs anti-sous-marins dotés d'un sonar remorqué et de torpilles portées par un missile Malafon.

Pour protéger les convois et la navigation de commerce des sous-marins, la classification d'« escorteur rapide » est instituée. Dix-huit escorteurs rapides, seront construits à partir de 1950. Les quatre premiers seront ceux du type « E50 », suivis des onze « E52A » puis des trois « E52B ». Ils seront largement inspirés des destroyers d'escorte (DE) construits pour l'US Navy pendant la Seconde Guerre mondiale. Le Vendéen qui sera le dernier escorteur rapide en service, sera désarmé en 1981.

Au sein de cette classe d’escorteurs océaniques, les sept premiers E52A seront financés par les États-Unis au titre du Programme d’aide militaire (PAM)

Pour maintenir la souveraineté de la France dans les départements et territoires d'outre-mer, neuf « avisos escorteurs » de la classe Victor Schoelcher sont lancés à partir de 1958. Le terme de frégate réapparaît dans la marine française à partir de 1962, avec le Suffren et Duquesne qui sont d'abord classés frégates lance-engins puis frégates et bâtiments lance-missiles. En 1965, la désignation de corvette est adoptée pour le lancement de l'Aconit, puis des trois Tourville qui, elles, seront reclassées en frégates, dès leur mise en service. En 1988, l'Aconit et les sept corvettes anti-sous-marine de la classe Georges Leygues étant, elles aussi, reclassées frégates, le terme corvette disparaît alors dans la marine française.

L'Aconit désarmera en 1997, le Duguay-Trouin en 1999, le Suffren en 2001 et le Duquesne en 2007, le Tourville en 2011 et le De Grasse en 2014.

En 1992, le dernier escorteur d'escadre, le Duperré, est désarmé, la désignation disparaît avec lui. En 1996, le dernier aviso escorteur L'Enseigne de vaisseau Henry subit le même sort. De nos jours, seule la désignation de frégate semble s'imposer dans la marine nationale. Quand le dernier aviso de la classe d'Estienne d'Orves sera désarmé, le type aviso aura disparu lui aussi.

Les frégates sont dorénavant réparties en deux rangs. Celles de premier rang identifiées par la lettre D (« Destroyer » selon la terminologie adoptée en 1950 par certaines marines de l’Europe occidentale) précédant un numéro à trois chiffres et composant leur indicatif visuel, et celles plus petites, de second rang, par la lettre F (« Frigate » selon la même terminologie).

Les listes navales françaises comprennent ou comprendront alors des :

frégates de premier rang : frégates de défense aérienne (FDA) ou antiaérienne (FAA), frégates anti-sous-marine (FASM) ;

frégates de défense aérienne (FDA) ou antiaérienne (FAA),

frégates anti-sous-marine (FASM) ;

frégates de second rang : frégates légères furtives (FLF) qui, d'après le livre blanc de la défense 2008 pourraient devenir « de premier rang », frégates de surveillance (FS), avisos (Type A69, déclassés patrouilleurs hauturiers.

frégates légères furtives (FLF) qui, d'après le livre blanc de la défense 2008 pourraient devenir « de premier rang »,

frégates de surveillance (FS),

avisos (Type A69, déclassés patrouilleurs hauturiers.

Formations et tactiques

Destroyer américain Aaron Ward (DD-483) pendant la Seconde Guerre mondiale
Destroyer américain Aaron Ward (DD-483) pendant la Seconde Guerre mondiale

Durant la période où les destroyers remplissaient leur rôle traditionnel d'attaque et de protection dans les actions utilisant la torpille, ils furent employés de façon groupée et coordonnée. La formation de base employant des destroyers à l'époque était la « flottille », la taille de celle-ci variait selon les nations et comprenait en général, de quatre à une dizaine de destroyers. Le bâtiment commandant l'unité était nommé lui « conducteur de flottille », selon les pays ; là encore, c'était soit un croiseur léger, soit un destroyer lui-même, mais souvent de plus grande taille avec des aménagements supplémentaires pour remplir des fonctions de commandement, en embarquant un officier général (amiral) et son état major. La flottille était par ailleurs appuyée par des ravitailleurs qui lui permettaient d'agir loin d'une base terrestre. La petite taille du destroyer, en effet, rendait impossible, tout du moins dans les premiers temps, le rechargement des tubes lance-torpille embarqués, nécessitant l'intervention d'un navire plus lourd équipé de matériel de levage adapté. De plus, ces navires rapides consommaient rapidement leurs réserves de combustible. Des destroyers isolés n'auraient eu qu'une endurance limitée mais, soutenus par des ravitailleurs, ils se retrouvaient en mesure de suivre la flotte partout où elle allait. La seule limite tactique des destroyers devenait alors leur endurance par gros temps auquel ils étaient plus sensibles qu'un navire de grande taille.

L'ensemble de ces tactiques fut perfectionné lors du premier conflit et atteignit son apogée lors du second, en particulier dans la marine impériale japonaise. Lors des combats de nuit, les destroyers étaient parfois employés pour éclairer la flotte ennemie avec leur projecteurs ou, après l'apparition du radar, dans une nouvelle mission, celle de piquet radar, assurant ainsi une bonne partie de l'éclairage de la force navale.

Destroyer américain d'escorte USS Vammen lancé en 1944. 565 ont été achevés entre 1942 et 1946 par les États-Unis.
Destroyer américain d'escorte USS Vammen lancé en 1944. 565 ont été achevés entre 1942 et 1946 par les États-Unis.

La lutte contre les sous-marins vit l'émergence de groupes opérationnels, les Task Group et Task Force, constitués de porte-avions d'escorte, ainsi que de sloops, corvettes ou frégates. Dans ces formations, le destroyer servait alors souvent de force d'attaque rapide qui chargeait le sous-marin attaquant le convoi, allant jusqu'à l'éperonner si besoin, l'obligeant à cesser son attaque en tentant de se dérober et en plongeant profondément. La vitesse élevée des destroyers et leur grande manœuvrabilité les mettaient quasiment à l'abri des torpilles des sous-marins, à moins d'être surpris. Quant à leur artillerie, souvent de 127 mm, elle rendait suicidaire pour le sous marin d'attaquer en surface ce qui était pourtant le moyen de combat le plus efficace à cette époque et aussi le plus économe en torpilles.

Cependant, le destroyer souffrait de plusieurs défauts qui le rendaient dépendant des autres navires composant le groupe :

il était impossible d'utiliser un sonar et encore moins un hydrophone, lorsque le navire était lancé à près de trente nœuds ;

son faible rayon d'action à grande vitesse, l'obligeant à se ravitailler auprès de bâtiments ravitailleurs, ne lui permettait pas d'assurer une protection continue autour des navires de commerce ;

enfin, son prix était prohibitif par rapport à une simple corvette. L'apparition des destroyers d'escorte atténua juste un peu ce défaut.

Il constituait donc un élément important des forces d'escorte, mais dépendant des autres composantes.

Liste des destroyers par pays

Canada Corée du Sud États-Unis France Inde Japon Royaume-Uni Russie Classe Iroquois Classe Chungmugong Yi Sun-sin Classe Clemson Classe Aigle Classe Kolkata Classe Akizuki (1942) Classe Almirante Lynch Classe Udaloy Arleigh Burke Classe Arabe Classe Delhi Takatsuki Classe Admiralty M Classe Sovremennyy Classe Kashin Kikuzuki classe K Samidare Type 45

中文百科
暴风级驱逐舰模型
暴风级驱逐舰模型

中国人民解放军海军的052D型驱逐舰

英国海军45型驱逐舰

驱逐舰(英语:Destroyer)是一种多用途的军舰,1890年代至今海军最重要的舰种之一。从前是负责战舰与巡洋舰的支持工作,但自从二战后航母开始流行后,目前此舰种在反舰飞弹技术进步下,已经逐步在功能上取代了战舰的地位,而成为了海军军舰的头把交椅,火力和吨位也达到了近万吨的轻巡洋舰级别。

起源

驱逐舰的出生与海军武器的进化息息相关。 1866年,英国工程师罗伯特·怀海德为奥匈帝国海军开发了白头鱼雷,这种武器射程虽然只有不到500公尺,但是鱼雷携带的炸药足以确实伤害大型舰艇,这颠覆了过去海军舰艇越大的军舰、携带越大的火炮、越强的战力这项根本思维,所有国家都在设法把鱼雷装在自己的军舰上,同时也为这项武器寻找适合的载台。 1876年,英国皇家海军制造出第一艘以鱼雷为主武器的军舰:闪电号鱼雷艇,这艘鱼雷艇排水量33吨、极速18.5节、武装为2发14英吋规格的白头鱼雷。在1870年代各国巡洋舰极速只有20节的年代,这艘小型快艇为各国投下震撼弹;过去大型军舰只有在靠泊时存在遭伏击的风险,当鱼雷艇出现后,可伏击的场合又更多了。到1890年代,许多海军国家都能自制鱼雷艇,当时的鱼雷艇已经从不满50吨进化成50-100吨,配有小口径舰砲,且极速上看25节,可在近海活动,配备的鱼雷也更加致命。 针对这些小型舰艇威胁日趋增加,第一个想出对应手段者依旧是英国皇家海军,1893年英国建成了哈沃克号——一种被称为“鱼雷艇驱逐舰”的军舰,设计航速26节,装有1座76毫米火炮和3座47毫米火炮,能在海上毫无困难地捕捉鱼雷艇,携带3枚450毫米鱼雷,用于攻击敌舰。德国海军发展的同类型的军舰则称为大型鱼雷艇。尽管一开始英语还会用鱼雷艇驱逐舰或TBD称呼,到了一战时所有的参战海军都只用“驱逐舰”或同义词来称呼它 随着更多的驱逐舰进入各国海军服役,驱逐舰开始安装较重型的火炮和更大口径的鱼雷发射管,并采用蒸汽轮机作为动力,英国江河级驱逐舰已发展成伴随主力舰队的护航舰艇,英国部族级驱逐舰 (1905)开始使用燃油作为燃料。编队使用的驱逐舰已经成为海军舰队的主要突击兵力,打击敌人鱼雷舰艇的同时还要对敌舰队实施鱼雷攻击。其特征可以概括为:标准排水量1000-1300吨,航速30-37节,多采用燃油的蒸汽涡轮发动机,装备88-102毫米舰炮以及450-533毫米鱼雷发射装置2-3座。事实上,从本质而言,驱逐舰就是一种大型的鱼雷艇,通过第一次世界大战的战火,驱逐舰取代了鱼雷艇而成为一种海上鱼雷攻击的主力,从存在意义上“驱逐”了鱼雷艇。

发展

二战日本帝国海军雪风号驱逐舰 美国海军基林级驱逐舰 在第一次世界大战中,驱逐舰携带鱼雷和水雷,频繁进行舰队警戒、布雷以及保护补给线的行动,并装备扫雷工具作为扫雷舰艇使用,甚至直接支持两栖登陆作战。驱逐舰首次在大规模战斗中发挥主要作用是1914年英、德两国海军在赫尔戈兰湾发生的海战。1917年德国发动无限制潜艇战,驱逐舰安装深水炸弹充当反潜舰,成为商船队不可缺少的护航力量。随着战争的发展,驱逐舰已经具备了多用途性,逐渐向大型化方向发展,所装备的武器也更具威力。1916年英国V级驱逐舰和后续的W级驱逐舰,舰体采用较高的干舷,装备4英寸火炮以及三联装21英寸鱼雷发射管。1917年美国批准建造111艘维克斯级驱逐舰以及162艘克莱门森级驱逐舰。驱逐舰已由执行单一任务的小型舰艇演变成舰队不可缺少的力量。 在1920年代,各国海军的驱逐舰尺寸不断增加,标准排水量为1500吨以上,装备120至130毫米口径火炮、533至610毫米口径鱼雷发射管。驱逐舰的武器搭配和战法日益完善。英国按字母顺序命名的9级驱逐舰——A级至I级;日本的特型驱逐舰——吹雪型驱逐舰及其改进型号是这一阶段驱逐舰的典型代表。法国的美洲虎级驱逐舰以及后续建造的空想级驱逐舰,标准排水量超过2000吨,甚至达到2500吨,通常被称为“反驱逐舰驱逐舰”。 1930年签订的伦敦海军条约一度对缔约国——美国、英国、日本的驱逐舰排水量做出限制,1936年条约到期,各国海军开始建造比以前更大、武备更强的驱逐舰,排水量接近或超过2000吨。英国的部族级驱逐舰 (1936)。美国的本森级驱逐舰,日本的阳炎级驱逐舰,德国的Z型驱逐舰,是这一时期驱逐舰的典型代表。虽然驱逐舰担负的任务日益广泛,但是集群攻击仍然是这些以鱼雷、火炮为主要武器的驱逐舰的主要任务。 第二次世界大战中没有任何一种海军战斗舰艇用途比驱逐舰更加广泛。战争期间的严重损耗使得驱逐舰又再被大量建造——英国利用J级驱逐舰的基本设计不断地改进而建造了14批驱逐舰,美国建造了175艘弗莱彻级驱逐舰。同时在战争期间,驱逐舰成为名副其实的“海上多面手”。

演变

在第二次世界大战中,战列舰的主力地位已经被航空母舰与潜艇替代。由于飞机已经成为重要的海上突击力量,驱逐舰装备了大量中小口径高射炮担当舰队防空警戒和雷达哨舰的任务,加强防空火力的驱逐舰出现了,例如日本的秋月级驱逐舰,英国的战斗级驱逐舰。针对严重的潜艇的威胁,旧的驱逐舰进行改造投入到反潜和护航作战当中,并建造出大批以英国狩猎级护航驱逐舰为代表的,以反潜为主要任务的护航驱逐舰。 第二次世界大战结束后,驱逐舰发生了巨大的变化,驱逐舰因其具备多功能性而备受各国海军重视。以鱼雷攻击来对付敌人水面舰队的作战方式已经不再是驱逐舰的首要任务。反潜以及防空作战上升为其主要任务,鱼雷尺寸缩小,并成为反潜作战的主要工具,防空专用的火炮逐渐成为驱逐舰的标准装备,而且由于各种新装备的重量超越以往鱼雷以及火炮的重量,因此驱逐舰的排水量不断加大。20世纪50年代美国建造的薛曼级驱逐舰以及超大型的诺福克级驱逐舰(被称为“领导驱逐舰”)就体现了这种趋势。

现代驱逐舰

英国皇家海军42型驱逐舰 前苏联海军无畏级驱逐舰 香普兰湖号(USS Lake Champlain CG-57),1980年代建造的提康德罗加级飞弹巡洋舰本来设计为驱逐舰,它们的主要作用在于提供极强大的反空力量。出于公共关系的考虑这些船被误名为巡洋舰,目的在于强调神盾系统的作战能力,而从性质上它们仍然是驱逐舰。 20世纪60年代以来,随着飞机与潜艇性能提升(尤其是喷气式飞机与核动力潜艇),以及导弹逐渐逐步应用,防空导弹、反舰导弹及反潜导弹逐步被安装到驱逐舰上,舰载火炮不断减少并且更加轻巧。1967年以色列海军埃拉特号驱逐舰被反舰导弹击沉,因此攻击水面舰艇的任务又成为驱逐舰的重要任务。燃气轮机开始取代蒸汽轮机作为驱逐舰的动力设备。为搭载反潜直升机而设置的机库和飞行甲板也被安装到驱逐舰上。为控制导弹武器以及无线电对抗的需要,驱逐舰安装了越来越多的电子设备。例如美国的亚当斯级驱逐舰,英国的郡级驱逐舰,苏联的卡辛级驱逐舰,已经演变成较大而又耗费颇多的多用途导弹驱逐舰。 1970年代,作战信息控制以及指挥自动化系统,灵活配置的导弹垂直发射设备,用来防御反舰导弹的小口径速射炮,开始出现在驱逐舰上,驱逐舰越发的复杂而昂贵了。英国的42型驱逐舰试图降低驱逐舰越来越大的排水量以及造价(在后来的战争中担当舰队防空雷达哨舰的任务遭到重大损失,5艘同级舰参与战事,两艘被击沉。)。而美国的斯普鲁恩斯级驱逐舰、苏联的现代级驱逐舰、无畏级驱逐舰继续向大型化发展,驱逐舰舰体逐渐增宽,其稳定性大大提高,它们的标准排水量达到6000吨以上,这已经接近第二次世界大战中的轻巡洋舰。现在部分的驱逐舰配备了可以攻击陆地目标的长程巡弋飞弹,赋予了驱逐舰担当进攻任务的能力,并取代了从十九世纪末使用到波斯湾战争为止的传统战舰和巡洋舰配备大口径舰砲之对地攻击功能。 现代驱逐舰装备有防空、反潜、反舰等多种武器,既能在海军舰艇编队担任进攻性的突击任务,又能担任作战编队的防空、反潜护卫任务,还可在登陆、抗登陆作战中担任支持兵力,以及担任巡逻、警戒、侦察、海上封锁和海上救援等任务。舰体空间增大舰上条件逐步改善,现代驱逐舰的舰员们因此得以在广阔舒适的封闭舱室中值勤,利用自动化技术操纵他们的战舰。驱逐舰从过去一个力量单薄的小型舰艇,已经成为一种多用途的中型军舰。除了名称留下一点痕迹之外,驱逐舰已经失去了它原来短小灵活的特点。

现代驱逐舰列表

法国

英国

意大利

瑞典

俄罗斯: 现代级驱逐舰、无畏级驱逐舰

中华民国: 阳字号驱逐舰、基隆级驱逐舰

中华人民共和国: 051型驱逐舰、052型驱逐舰、

日本: 天津风号护卫舰、太刀风级护卫舰、旗风级护卫舰

大韩民国:

印度: 德里级驱逐舰

加拿大:

美国: 史普鲁恩斯级驱逐舰、纪德级驱逐舰

英国: 45型驱逐舰

联合研制: 地平线级驱逐舰 法国 意大利

俄罗斯: 21956型驱逐舰、暴风级驱逐舰

中华人民共和国: 051B型驱逐舰、051C型驱逐舰、052B型驱逐舰、052C型驱逐舰、052D型驱逐舰、055型驱逐舰

日本: 金刚级护卫舰、爱宕级护卫舰

大韩民国: 忠武公李舜臣级驱逐舰、世宗大王级驱逐舰

印度: 加尔各答级驱逐舰、维沙卡帕特南级驱逐舰

加拿大:

美国: 阿利伯克级驱逐舰、朱瓦特级驱逐舰

澳大利亚: 霍巴特级驱逐舰

法法词典

destroyer nom commun - masculin ( destroyers )

  • 1. marine navire de guerre destiné surtout à protéger le reste de la flotte des attaques aériennes et sous-marines

    les destroyers de la flotte

相关推荐

subtiliser v. t. 1. [古]使变得细小, 使变得纤细2. [俗]偷窃:v. i. 搞得繁琐; 钻牛角尖:se subtiliser v. pr. 变得细小, 变得纤细

outrager v. t. 侮辱, 凌辱; 奸污 2. 违反, 违背:

sachet n.m.1. 小袋 2. (熏衣用的)香囊, 小香袋3. (旧时炮的)弹药囊4. 药袋5. 袋装品常见用法

锉刀 limerâpe

camoufler v. t. 1. 装扮, 化装; [军]伪装:2. [转]掩盖, 掩饰:se camoufler v. pr. 1. 伪装2. [转] 掩盖, 掩饰常见用法

permuter v. t. 1. [旧]调换{职}2. 对调, 交换:3. [电](用开关)转换4. [[置换, 进行排列

intentionnel intentionnel, lea.故意的, 有意的, 存心的

députation n.f.1. (代表、使节)派遣;〈引申义〉使团, 代表团 2. 使节职务;众员职务;一省众员总称

faire sauter prep. 向. . . 上(在. . . 上)adv. 向. . . 上(在. . . 上)v. 爆燃(起爆, 炸裂, 发爆炸声)

gazéifier v. t. 1. 气2. (为液体)充二氧碳: