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词典释义:
elfe
时间: 2023-09-26 14:50:59
[εlf]

n. m. 小; 爱尔菲[北欧神话中象征空气、火、土等的]

词典释义
n. m.
; 爱尔菲[北欧神话中象征空气、火、土等的]
近义、反义、派生词
词:
génie,  sylphe
联想词
mage 法师; nain 非常矮小的; guerrier 战争的,作战的; lutin 活调的; créature 创造物; sorcier 魔法师; vampire 吸血鬼; archer 弓箭手; dragon 龙; fée 仙女; magicien 魔术师;
原声例句

C'est le cas du Sindarin, le langage des elfes. Eh oui, il s'agit de l'auteur du Seigneur des anneaux, J.R.R. Tolkien.

这就是辛达林的情况,精灵的语言。没错,就是《指环王》的作者约翰·罗纳德·瑞尔·托尔金。

[Vraiment Top]

Bonjour à tous! Et mae g'ovannen aux elfes qui nous écoutent.

大家早上好! 精灵梅·格瓦南在听我们说。

[Vraiment Top]

Ah, laisse-moi deviner. F pour froid? Fantastique? Elfe?

啊,让我猜猜。 F为冷的意思?还是神奇?抑或者是精灵

[Vraiment Top]

Dans la littérature moderne, l'elfe est une personne élancée, mince, arborant des yeux en forme d'amande et des oreilles pointues.

在现代文学作品中,精灵是一个身材修长、瘦弱的人,有着杏仁状的眼睛和尖尖的耳朵。

[Vraiment Top]

Il est influencé par des légendes islandaises pour créer plusieurs de ses créatures, comme les elfes et les trolls.

他受到冰岛传说的影响,创作了许多生物,比如精灵和巨魔。

[Vraiment Top]

Seul problème : tout est faux, il n’y a même pas un seul nain déguisé en elfe de maison pour te servir des sandwichs et en plus elle n’est ouverte que 4 jours par an.

这一切都是假的,甚至没有一个矮人打扮成家庭精灵为你提供三明治,而且一年只开放4天。

[Topito]

Mes regards éblouis se baignaient dans la transparente irradiation des rayons solaires, j’oubliais qui j’étais, où j’étais, pour vivre de la vie des elfes ou des sylphes, imaginaires habitants de la mythologie scandinave.

我那发晕的目光投到透明的一道一道阳光中间,我几乎忘记了我是谁,也忘记了我在哪里,我好象北欧神话中的小神和风精的生命。

[地心历险记 Voyage au centre de la Terre]

Le maître a donné à Dobby une chaussette, dit l'elfe, émerveillé. Le maître l'a donnée à Dobby.

“主人给了多比一只袜子,”家养小精灵惊讶地说,“主人把袜子给了多比。”

[哈利·波特与密室 Harry Potter et la Chambre des Secrets]

Dobby a reçu une chaussette, dit l'elfe avec une expression d'incrédulité.

“多比得到了一只袜子,”多比不敢相信地说。

[哈利·波特与密室 Harry Potter et la Chambre des Secrets]

Lucius Malefoy se figea sur place, les yeux fixés sur l'elfe. Puis il se rua sur Harry.

卢修斯·马尔福呆呆地站在那里,瞪着家养小精灵。然后他突然向哈利扑去。

[哈利·波特与密室 Harry Potter et la Chambre des Secrets]

例句库

C’est aussi le chiffre fétiche des elfes et des sorcières.

也是小精灵和巫婆的幸运数字。

法语百科
Description de cette image, également commentée ci-après

Un elfe est une créature légendaire anthropomorphe dont l'apparence, le rôle et la symbolique peuvent être très divers. À l'origine, il s'agissait d'êtres de la mythologie nordique, dont le souvenir dure toujours dans le folklore scandinave. Les elfes étaient originellement des divinités mineures de la nature et de la fertilité. On les retrouve dans la mythologie celtique, puisque quelques textes irlandais et écossais les évoquent.

Leur figure est reprise plus tard dans la littérature, comme élément merveilleux du conte de fées et de la fantasy. Le succès des récits de J. R. R. Tolkien, dans lesquels des personnages beaux, nobles et sages sont désignés comme des elfes en font un archétype du personnage de fantasy et du jeu de rôle. L'apparence de l'elfe dans la perception des connaisseurs de la fantasy s'est modifiée du fait de son succès littéraire. Ils deviennent des êtres d'apparence jeune et de grande beauté, vivant le plus souvent dans des forêts, considérés comme immortels et dotés de pouvoirs magiques, et se distinguant physiquement des humains par leurs oreilles pointues et une apparence plus svelte.

Étymologie et terminologie

Scandinave occidental (norrois)

Scandinave oriental

Vieil anglais

Vieux haut-allemand, vieux néerlandais…

La description la plus ancienne des elfes provient de la mythologie nordique. Dans les textes médiévaux en vieux norrois (ancien islandais), ils sont nommés álfar (au singulier álfr). Ce nom est dérivé dans les langues scandinaves modernes :

islandais : álfur (pluriel álfar), álfafólk (« peuple des elfes »)

danois : elver, elverfolk, parfois ellefolk ou alf (pluriel alfer)

norvégien : alv (pluriel alver), alvefolk

suédois : alv (pluriel alver), au féminin älva (pluriel älvor)

scots : elfen

L'ancien mot scandinave álfar dériverait d'une racine proto-indo-européenne, albh, signifiant « blanc », qui se retrouve par exemple dans le latin albus « blanc ». Cette théorie linguistique explique que des noms semblables au álfar se retrouvent aussi dans les langues germaniques anciennes et modernes. Ces noms présentent souvent des variantes, dues à des différences dialectales ou à des influences d'une langue à l'autre, du fait de la large circulation du thème littéraire.

Dans les langues germaniques occidentales : anglais : elf (pluriel elfs ou elves) ; en vieil anglais ælf, elf (pluriel ylfe) néerlandais : elf ou alf (pluriels elfen ou elven, alven) ; en moyen néerlandais alf allemand : le vieux haut-allemand alp a donné dans la langue la forme Alp, Alb (pluriels Alpen, Alben) qui désigne traditionnellement un incube ou un démon nocturne provoquant le cauchemar (qui se dit Albtraum ou Alptraum « rêve d'elfe »). La langue moderne a emprunté à l'anglais la dénomination de l'elfe : Elf ou Elfe (pluriel Elfen). Il existe aussi la forme mixte Elb ou Elbe (pluriel Elben) ; Elbe est attesté en moyen haut-allemand.

anglais : elf (pluriel elfs ou elves) ; en vieil anglais ælf, elf (pluriel ylfe)

néerlandais : elf ou alf (pluriels elfen ou elven, alven) ; en moyen néerlandais alf

allemand : le vieux haut-allemand alp a donné dans la langue la forme Alp, Alb (pluriels Alpen, Alben) qui désigne traditionnellement un incube ou un démon nocturne provoquant le cauchemar (qui se dit Albtraum ou Alptraum « rêve d'elfe »). La langue moderne a emprunté à l'anglais la dénomination de l'elfe : Elf ou Elfe (pluriel Elfen). Il existe aussi la forme mixte Elb ou Elbe (pluriel Elben) ; Elbe est attesté en moyen haut-allemand.

Dans les langues germaniques orientales : gotique : le mot est indirectement attesté dans l'anthroponyme Albila cité par Procope de Césarée.

gotique : le mot est indirectement attesté dans l'anthroponyme Albila cité par Procope de Césarée.

De nombreux prénoms germaniques sont tirés du nom de l'elfe : en vieil anglais : Ælfric, Ælfwine, Ælfréd (moderne Alfred), en allemand Alberich. C'est aussi le cas de quelques anciens noms français d'origine germanique, tels qu'Auberon et Aubry.

Mythologie nordique

Le dieu Freyr, seigneur des alfes lumineux.

Bien qu'aucune description ancienne ou moderne n'existe, l'apparition de créatures étymologiquement liées aux álfar dans nombre de folklores postérieurs suggère fortement que la croyance dans les elfes fut commune parmi les peuples germaniques, et non limitée exclusivement aux antiques peuples de Scandinavie.

Les elfes apparaissent de diverses manières dans la mythologie nordique (aussi appelée mythologie germanique). Ils sont généralement décrits comme des êtres semi-divins associés à la fertilité et au culte des ancêtres. Le concept d'elfe semble donc similaire aux croyances animistes dans les esprits de la nature et les esprits des morts, croyances communes à toutes les anciennes cultures humaines. On retrouve à l'identique dans la mythologie nordique, la croyance du fylgjur et du vörðar (« esprit totem » et « esprit protecteur »). De même les elfes sont communément comparés aux nymphes de la mythologie grecque et romaine, et à Vili et aux roussalki de la mythologie slave.

L'historien et mythographe islandais Snorri Sturluson se réfère parfois aux nains nordiques en tant que « elfes sombres » (dökkálfar) ou « elfes noirs » (svartálfar) mais c'est un abus de langage. Il s'agit de deux types de créatures différentes : les Elfes sombres habitant en Svartalfheim tandis que les nains sont en Nidavellir. En ce qui concerne les nains, il n'est pas certain que cela ne désigne pas une croyance scandinave médiévale plus tardive. Il se réfère aux autres elfes comme « elfes lumineux » (ljósálfar), qui seraient souvent associés à l'étymologie de elf. Snorri décrit leurs différences, d'après la prose de l'Edda (Gylfaginning 17) :

« Staðr d'einn de Sá heu þar, heu kallaðr heu Álfheimr. Þat de fólk de byggvir de Þar, heu heita de Ljósálfar, jörðu de í de niðri de búa d'en Dökkálfar, reyndum correct de ólíkari de miklu d'ok de sýnum de þeim de ólíkir de þeir d'eru. Sýnum de sól d'en de fegri d'eru de Ljósálfar, bik d'en de svartari d'eru d'en Dökkálfar. »

« Il y a un endroit là [dans le ciel] qui s'appelle la demeure elfe (Álfheimr). Les gens qui y vivent sont appelés les elfes lumineux (ljósálfar). Mais les elfes sombres (dökkálfar) vivent ci-dessous dans la terre, et ils ont une toute autre apparence — et très différents d'eux en réalité. Les Elfes Lumineux sont plus lumineux que le soleil en apparence, mais les Elfes Sombres sont plus ténébreux que… »

D'autres éléments à propos des Elfes dans la mythologie nordique proviennent de la poésie scaldique, de Edda poétique et des sagas légendaires. Les Elfes y sont liés au Æsir, en particulier par l'expression commune « Æsir et les Elfes », qui signifie vraisemblablement « tous les dieux ». Quelques universitaires ont comparé des Elfes aux Vanir (dieux de fertilité), mais dans Alvíssmál (« les Dires de Sagesse »), les Elfes sont distingués des Vanir et Æsir, comme indiqué par une série de noms comparatifs dans lesquels Æsir, Vanir, Elfes ont leurs propres traductions pour différents mots — reflétant ainsi leurs préférences raciales. Il est possible que ces mots indiquent une différence dans le statut entre les dieux principaux de Fertilité (les Vanir) et les divinités mineures (les Elfes).

Grímnismál relate que Freyr était le seigneur du Álfheimr (« monde des elfes »), la demeure des elfes lumineux. Lokasenna relate qu'un grand groupe de Æsir et d'Elfes s'étaient réunis à la cour de Ægir pour un banquet. Plusieurs êtres mineurs, domestiques des dieux, à l'exemple de Byggvir et Beyla, sont présentés comme appartenant à Freyr, seigneur des Elfes, et ceux-ci sont probablement eux aussi des Elfes, puisqu'ils n'ont pas été comptés parmi les dieux. On mentionne aussi un autre domestique, Fimafeng (assassiné par Loki) et Eldir.

Interprétation de Paracelse

Paracelse, dans son Astronomia magna (1537) et dans le Liber de nymphis, sylphis, pygmaeis et salamandris, compte sept races de créatures sans âme : les génies à forme humaine mais sans âme ni esprit (inanimata) des Éléments, les géants et les nains, les nains sur la terre. Il croit aux génies des quatre Éléments. La Terre, par génération spontanée, produit des nains qui gardent les trésors sous la montagne ; l'Eau produit les ondines ; le Feu, les salamandres ; l'Air, les elfes. Ensuite viennent les géants et les nains issus de l'air, mais qui vivent sur la terre.

« Le mot inanimatum désigne six familles d'hommes sans âme… Ces hommes sans âme sont d'abord ceux des quatre familles qui habitent les quatre Éléments : les nymphes, nymphae, filles de l'eau ; les fils de la terre, lémures, qui habitent sous les montagnes ; les esprits de l'air, gnomi ; les génies du feu, vulcani. Les deux autres familles sont composées d'hommes qui sont également nés sans âme ; mais qui, comme nous, respirent en dehors des Éléments. ce sont d'une part les géants et d'autre part les nains qui vivent dans l'ombre des forêts, umbragines… Il existe des êtres qui demeurent naturellement au sein d'un même Élément. Ainsi le phénix, qui se tient dans le feu comme la taupe dans ta terre. Ne soyez pas incrédules, je le prouverai ! Quant aux géants et aux nains de la forêt, ils ont notre monde pour séjour. Tous ces êtres sans âme sont produits à partir de semences qui proviennent du ciel et des Éléments, mais sans le limon de la terre… Ils viennent au monde comme les insectes formés dans la fange [par génération spontanée]. »

 (Paracelse, La grande astronomie. Astronomia magna (1537), trad., Dervy, 2000, p. 159–160.)

Folklore européen

Répartition moderne des langues germaniques en Europe (couleur).

La distinction entre les alfes clairs du ciel et les alfes noirs des demeures souterraines dans la religion nordique ancienne influence la vision de ces créatures, Snorri Sturluson confond d'ailleurs les alfes noirs, forgerons et gardiens de trésors, avec des nains. Les hommes se méfient des nains et des alfes noirs, alors que les alfes clairs demeurent foncièrement bénéfiques.

Dès les débuts de la christianisation des germano-scandinaves, la croyance aux elfes est assimilée au paganisme, et sévèrement combattue. ce personnage entre dans la famille des démons du cauchemar, et du VII siècle au IX siècle, les elfes, qui étaient vénérés dans les pays germaniques, sont rapprochés des nains maléfiques.

Un important syncrétisme se met en place. Dès le X siècle, la distinction entre les petits dieux issus des croyances païennes s'estompe, et les gloses des textes latins « attestent la fusion de créatures différentes ». La confusion entre nains et elfes va jusqu'au rapprochement définitif, bien que les textes du Moyen Âge laissent entrevoir quelques indices sur leur origine. « Sans doute bien entamée à l'époque de Perrault », la fusion des croyances est entretenue par la minimalisation des savoirs populaires au profit des textes gréco-latins.

Folklore scandinave

Ängsälvor, « elfes de la prairie », 1850, peinture de Nils Blommér.

Dans le folklore scandinave, mélange postérieur de mythologie nordique et chrétienne, l'elfe est nommé elver en danois, alv en norvégien, alv (masculin) ou älva (féminin) en suédois.

Le terme norvégien apparaît rarement dans le folklore, et quand il est utilisé, c'est comme synonyme de huldrefolk (« peuple caché ») ou vetter, sortes de « lutins » liés à la terre, s'approchant davantage des nains de la mythologie nordique que des elfes. Au Danemark et en Suède, les elfes apparaissent comme distincts du vetter, bien que la frontière entre les deux créatures soit mal délimitée. Les petites fées ailées du folklore britanniques (pixie) sont souvent désignées comme älvor en suédois moderne ou alfer en danois, bien que la traduction correcte soit feer. De manière similaire, l'elfe du conte de fées L'Elfe de la rose de l'écrivain danois Hans Christian Andersen est si minuscule qu'il peut avoir un bouton de rose pour maison, et a les « ailes qui partent des épaules jusqu'aux pieds ». Cependant, dans La Colline des elfes du même auteur, les elfes sont plus semblables à ceux du folklore traditionnel danois : de splendides femelles, vivant dans les collines et les rochers, capables de faire danser un homme jusqu'à la mort. Comme le huldra en Norvège et en Suède, ils sont illusions une fois vus de dos.

Les elfes de la mythologie nordique semblent ainsi avoir survécu dans le folklore principalement comme femelles, vivant dans les collines et monticules des pierres (les tertres). Si la croyance au petit peuple est rare en France, les pays scandinaves connaissent une situation radicalement différente. Une école islandaise existe depuis 1991 pour promouvoir l'étude de ces créatures, et délivre un diplôme d'« études et recherches sur les elfes et autres peuples invisibles ». En vingt ans, 8 000 personnes l'ont décroché.

Folklore des régions germaniques

Ce qui subsiste des elfes dans le folklore des régions de langue allemande est leur nature espiègle et malfaisante. Ils étaient estimés capables de causer des maladies au bétail et aux gens. Ils apportent également de mauvais rêves aux dormeurs. Le mot allemand pour cauchemar, Albtraum ou Alptraum, signifie littéralement « rêve d'elfe ». Sa forme archaïque Albdruck signifie « pression d'elfe » ; la croyance populaire attribuait les cauchemars à un elfe assis sur la tête du dormeur. Cet aspect de la croyance elfique germanique correspond en grande partie à la croyance scandinave du mara. Elle est également semblable aux légendes concernant les incubes et les succubes, que l'on peut relier aux phénomènes d'apnée du sommeil.

Le « roi elfe » Alberich, probablement issu des croyances des Francs, devient le roi des nains dans l'épopée allemande médiévale du Nibelungenlied, attestant de la confusion entre ces deux types de personnages. Dans la littérature française, il est à l'origine du nom d'Aubéron, un nain de la chanson de geste médiévale Huon de Bordeaux.

Le « roi elfe » apparaît de temps en temps au Danemark et en Suède. En Norvège, Alberich donne le voleur nain Alfrik dans la Saga de Théodoric de Vérone. On trouve une postérité aux elfes du folklore germanique dans la tétralogie de L'anneau du Nibelung du compositeur allemand Richard Wagner. Ce dernier construit une mythologie personnelle qui s'inspire à la fois des Eddas scandinaves et du Nibelungenlied germanique, avec reprise, notamment, du personnage d'Alberich.

Conformément à l'Edda de Snorri Sturluson, les « Albes » de Wagner sont de deux natures :

les « Lichtalben », « Elfes de lumière », assimilés par Wagner aux ases de l'Edda et aux dieux du panthéon germanique ayant Wotan à leur tête, qui se qualifie lui-même de « Licht-Alberich » ;

les « Schwarzalben », « Elfes noirs », assimilés aux nains, peuple du Nibelheim, qui ont à leur tête Alberich, qualifié de « Schwarz-Alberich » par Wotan.

Dramatiquement, l'opposition entre « Licht-Alberich » et « Schwarz-Alberich » est structurante pour l'œuvre entière mais on aurait sans doute tort de n'y voir qu'une opposition simpliste entre bien et mal.

En effet, la première atteinte contre la nature (boire à la source de la sagesse et blesser le Frêne du Monde afin d'y tailler une lance, symbole du pouvoir sur le monde) est accomplie par Wotan, l'Elfe lumineux, bien avant qu'Alberich, l'Elfe noir, ne se rende coupable du vol de l'or du Rhin et de forger l'anneau, source apparente du drame qui est au centre de l'œuvre. L'opposition des deux Elfes apparaît alors plutôt comme les deux faces d'une même réalité, la commune soif de puissance.

Folklore anglais

Cercle des elfes

On dit que l'on peut voir danser les elfes dans les prés, particulièrement les nuits et les matins brumeux. Ils laissent des espèces de cercles à l'emplacement de leur danse, dénommés älvdanser (« danses d'elfes ») ou älvringar (« cercle d'elfes »). Ces cercles ont donné naissance à de nombreuses légendes au Moyen Âge pour tenter de les expliquer : nymphes, dryades, elfes et gnomes en seraient les responsables. Uriner dans l'un de ces cercles est censé provoquer des maladies vénériennes. Typiquement, ces cercles sont tracés par une multitude de petits champignons, mais ils peuvent être également tracés par le dessin d'herbes foulées contre le sol.

Les elfes dans la fantasy moderne

L'elfe, dont l'image est radicalement opposée au nain dans la culture populaire depuis le milieu du XX siècle, a été confondu avec lui des siècles durant.

Apparence

Globalement, les elfes ressemblent beaucoup aux hommes malgré quelques différences. Depuis leur apparition, les elfes sont représentés avec les oreilles pointues, ce qui permet de les distinguer des humains sans ambiguïté.

La vision qu'en donne l'écrivain J. R. R. Tolkien dans son œuvre a sensiblement influencé leur représentation. Dans une lettre à Naomi Mitchison, il écrit : « ils représentent réellement des Hommes doués de facultés esthétiques et créatrices beaucoup plus développées, d'une beauté supérieure et d'une vie plus longue, et de noblesse ». Ils sont souvent d'une grande beauté et paraissent, à de rares exceptions près, éternellement jeunes. Du fait de leur élégance, ils sont parfois appelés le « Beau Peuple » comme dans Eragon de Christopher Paolini. La silhouette des elfes est svelte : ils sont grands, minces, élancés et très gracieux.

Dans le légendaire de Tolkien, les elfes possèdent de magnifiques chevelures. Quelques auteurs ont repris cette idée, comme Michel J. Lévesque pour ses Elfes de lumière. Cependant, les cheveux longs ne sont pas une caractéristique prédominante pour un elfe. Chez les hommes, la jeunesse apparente est renforcée par l’absence de barbe. En effet, les elfes mâles sont, à quelques rares exceptions près, imberbes. L'absence de pilosité a été largement reprise dans les livres.

Dans les œuvres et les univers de fiction

Des elfes apparaissent dans de nombreux récits de la littérature fantastique moderne comme :

Le Hobbit, Le Seigneur des anneaux, Le Silmarillion (J. R. R. Tolkien) ;

la série de romans des Royaumes oubliés ;

Les Annales du Disque-monde (Terry Pratchett) ;

la Trilogie des elfes (Jean-Louis Fetjaine) ;

L'Héritage (Christopher Paolini) ;

Artemis Fowl (Eoin Colfer) ;

Arielle Queen (Michel J. Lévesque) ;

Le Dernier Elfe (Silvana de Mari) ;

Tara Duncan (Sophie Audouin-Mamikonian) ;

Les Chroniques de la guerre de Lodoss (Ryō Mizuno) ;

Chroniques du monde émergé (Licia Troisi) ;

Les Chevaliers d'Émeraude, Les Héritiers d'Enkidiev (Anne Robillard) ;

la série Aïnako (Ariane Charland) ;

la série Luna (Élodie Tirel) ;

la série Éva, elfe des eaux (Michelle Gavazzi) ;

Amos Daragon (Bryan Perro) ;

Merry Gentry (L.K Hamilton).

la bande dessinée les legendaires de (patrick sobral)

Des écrivains ont également inventé des races s'inspirant des elfes : par exemple les faëls de Pierre Bottero ou les lios alfars de Guy Gavriel Kay.

Les elfes ont aussi une place très importante dans les jeux vidéo, les jeux de rôle ou de plateaux. Des elfes (ou des créatures semblables portant un nom différent) sont présents dans l'univers des jeux suivants :

l'univers de Warcraft,

l'univers de The Elder Scrolls,

la série The Legend of Zelda (appelés Hyliens),

la série Tales of Phantasia,

la série Lineage,

la série Final Fantasy,

la série Dragon Age

Magic, l'assemblée

Archlord,

Donjon de Naheulbeuk,

Donjons et Dragons,

Warhammer,

Warhammer 40,000,

Le monde de Palladium,

Glorantha,

Shadowrun,

Age of wonders,

Heroes of Might and Magic,

The Witcher,

Baldur's Gate,

Wesnoth…

La série télévisée Les Chroniques de Shannara s'inspirent des elfes et de leur monde.

Caractéristiques

Tout d'abord, les elfes sont immortels ou alors possèdent une longévité exceptionnelle. Une fois à l'âge adulte, ils ne vieillissent pas. Les maladies n'ont presque aucun effet sur eux. Seule une blessure grave ou un profond chagrin peut les faire mourir. Dans de nombreux récits, on retrouve des elfes ayant plusieurs centaines voire plusieurs milliers d'années d'existence. Cette immortalité, même relative, leur donne évidemment une vision de la vie et du monde totalement différente de celle des humains. Les elfes ont un penchant pour la mélancolie et la nostalgie.

Les elfes sont généralement plus intelligents que les humains, ou du moins dotés d'une plus grande sagesse, en partie grâce à leur longévité exceptionnelle. Ils possèdent un savoir ancestral, notamment dans le domaine des arbres, des plantes… Ils vivent en effet très proches de la nature. Ce concept est probablement issu des mythologies nordique et germanique (les elfes étaient des divinités mineures de la nature).

Ils sont parfois dotés de pouvoirs magiques.

Leurs sens sont particulièrement affinés et de loin supérieurs à ceux des hommes, en particulier pour ce qui concerne la vue et l’ouïe. Leur vision est excellente. Ils ont aussi une vision nocturne dans certains récits ou jeux, comme Shadowrun ou Le monde de Palladium. La voix des elfes est particulièrement agréable à écouter. Elle est parfois comparée au murmure de l’eau. Dans certaines histoires, le chant des elfes a une relation à la magie.

Enfin, leur réputation d'excellents archers est légendaire. Ce sont de redoutables chasseurs. Depuis Tolkien, cette vision a été reprise, modifiée et largement véhiculée dans beaucoup d'œuvres littéraires ou de jeux de rôles. Les elfes sont souvent représentés un arc à la main.

Civilisation elfique

Dans la plupart des cas, les elfes ont ou ont eu une civilisation. Les caractéristiques de celle-ci varient selon les univers de fiction mais on peut noter que certaines particularités sont fréquentes :

déclin démographique dû à une faible fécondité et/ou une implication, volontaire ou non, dans de nombreuses guerres ;

réputation de grand raffinement ;

retrait de la dite civilisation par rapport au reste du monde ;

âge très ancien de celle-ci.

Les elfes éprouvent généralement de la haine envers les nains notamment du fait de leur physique : les elfes sont grands, fins et élancés, tandis que les nains sont petits, trapus et résistants. De nombreux auteurs ont accentué cette opposition en associant les elfes aux milieux forestiers, proches de la nature, et les nains aux cavernes, aux mines et aux forges. C'est le cas par exemple dans le monde de Warhammer, Le Hobbit, Le Seigneur des anneaux ou dans les Royaumes oubliés.

La société elfique est parfois considérée comme élitiste et hiérarchisée. La plupart du temps, un roi ou une reine est à la tête de celle-ci. Il existe aussi une noblesse elfique. Dans l'univers de Warhammer, les elfes ont un vif intérêt pour la politique.

Langues elfiques

Les langues elfiques (également appelées simplement elfique ou elfe) sont des langues imaginaires parlées par les peuples elfes de diverses œuvres de fantasy. Leur degré d'élaboration est très variable, de la simple allusion à l'élaboration d'une véritable langue construite.

En particulier, J. R. R. Tolkien, en parallèle à l'écriture des récits de la Terre du Milieu, a inventé une série de langues elfiques dont l'existence ne se réduit pas à leur mention en narration ; avec d'autres langues non-elfiques placées dans le même monde imaginaire, elles forment l'ensemble des langues de la Terre du Milieu. Elles sont l'objet d'étude de l’Elvish Linguistic Fellowship.

Dans Eragon, les elfes parlent une langue nommée ancien langage. Il s'agit de la langue du Peuple Gris. Elle permet d'utiliser la magie. On raconte que celui qui trouverait le nom de cette langue aurait la maîtrise de tous les mots et deviendrait omnipotent.

Les différentes races d'elfes

Il existe généralement plusieurs peuples ou races d'elfes, comme les Hauts-Elfes (ou elfe de lumière), les elfes des bois (ou elfes sylvains), les elfes gris (ou elfes de lune), les elfes de l'eau (ou ondines)… Les elfes noirs, ou drows, sont le plus souvent la contrepartie obscure des elfes. Dans de nombreux jeux ou récits, ils sont très souvent en guerre avec les autres races d'elfes (ces spécifications sont assez courantes dans certains jeux vidéo ou jeux de plateau).

中文百科
典型的精灵形象:修长的身型,聪慧美丽,举止优雅,并精于箭法。
典型的精灵形象:修长的身型,聪慧美丽,举止优雅,并精于箭法。

精灵(英语:Elf),原义是指灵魂、鬼神、妖怪和聪明灵敏。在翻译外国文学中,是一种耳朵尖长而漂亮美丽的类人形传说生物,源自北欧的古老传说。许多精灵被描绘成高大而且美丽无比,但是有时候也被归类为「小人儿」或妖精,身材比较瘦小,有的背上长有昆虫翅膀。由于这种生物的译名众说纷纭,而不同的译名同时亦会使人误会为另有所指,而与Fairy(意为:小仙子)、Imp(意为:小恶魔)等混淆。

而另一方面,对于精灵这种生物的定义、描述,与文化,都随着民族与作者的不同而有所歧异,除了外观以外,他们的能力都各有不同。

名词解释

Elf译名问题 由于「精灵」这个名词广泛被各种不同种类文学作品作为译名,往往会造成理解上的困扰。 其他相关的名称 Genie Genie亦可译作精灵,原为中东神话中的精灵,在古兰经里也有讲到Genie。中东神话中偶尔被巫师拘禁在容器中。例如天方夜谭故事中老渔夫网获一个壶里的精灵、阿拉丁所持有戒指里的戒灵、阿拉丁神灯藏在油灯里的精灵。 Imp 通常译为小鬼、小魔鬼、小恶魔,原指欧洲德意志神话一种爱恶作剧的小型鬼怪,但也有人译为精灵。像冰与火之歌故事里的侏儒被人称为Imp,翻译为小恶魔。 Fairy 小仙子,也可翻译为精灵。体型很娇小,只比昆虫大一点,并有一种透明翅膀的传说生物。体色透明并有对尖耳朵,拥有着蝴蝶般(或透明无色)的小翅膀,通常生活在森林。常见于童话故事,如彼得潘、仙履奇缘。 Elemental Elemental有时也翻为精灵,其实应称为元素。关于它的形态也是说法不一,每一只都有一种属性,也就代表了一种元素。 Spirit 泛指神明、恶魔和幽灵等一切没有实体的存在,正确来说应该是灵,有些情况下会狭意指精灵。在日文汉字和ACG作品里,“精灵”多半用来称呼Spirit,而Elf和Fairy则被翻译成“妖精”,以做区别。 修练成精之物 精怪。中国传说的要角,以狐狸精为代表,和精灵一样都有所谓的“精”字。它们是物类经过岁月**,产生了高智力,而且能变身成半人半怪,或甚至长期变身成人类的外貌。

典型的形象与描述

一般奇幻文学作品的定义中,精灵普遍身型比人类略为细小而骨架纤细皮肤白皙。他们都有尖尖的耳朵。他们都爱住在森林里,有修长的身型,不论男女皆长的无比俊美,举止优雅,目光敏锐,并精于箭法。寿命长达数百、甚至上千年,虽然在体格上稍嫌纤细,但反应速度几乎无人能比。 典型的精灵形象|链接标签图片

神话和童话中的精灵

精灵最早源于北欧神话。北欧神话中第一位巨人是伊米尔(Ymir),霜巨人族是他的后裔。但是神族和巨人族互相看不对眼,主神奥丁与兄弟联手杀死了伊米尔,然后用伊米尔的尸体创造了世界,而传说中尸体上的蛆便被神赋予人形,就是精灵(北欧语为「Alfar」)…向光面的蛆变为光精灵,与甘露、阳光与大地果实之神弗雷(Frey)住在Alfheim(意思便是「精灵国度」)。阴暗面的蛆则变成黑暗精灵,住在地底下(Svartálfaheim)。 在北欧神话以及《老艾达》(Elder Edda)和其他作者的故事中,光精灵住在爱尔芙海姆(Alfheim),一个接近亚斯加德(Asgard)和瓦纳海姆(Vanaheim)的地方(这里是北欧诸神居住的地方)。黑暗精灵则住在萨法塔夫汉(Svartálfaheim),一个在尘世(或称人间)以下的地方。北欧的黑暗精灵和北欧矮人差别不大。在神话故事中,许多精灵似乎没什么道德标准。他们喜欢玩把戏及玩乐,而且并不特别在意结果。 曾经有作家形容北欧的精灵虽比神低下,却仍拥有神力,有些精灵非常白皙,比太阳更为耀眼。因此现在普见所熟知的精灵形象,是在北欧神话中就差不多成型了。 精灵的传说在爱尔兰、康瓦耳、威尔斯和苏格兰特别盛行。从中世纪起,精灵在文学里便是常见的了,它仍出现在意大利人博亚尔多(Matteo Boiardo)和阿里奥斯托、英国诗人斯宾塞、法国人佩罗(Charles Perrault)和丹麦人安徒生的作品里。 在整个欧洲的传说中都存在着此种迷之生物;他们有些美若天仙,有些丑陋如怪物,且他们的足迹一直遍布着整个欧洲。在欧美的许多童话故事和儿童节目的公式中,常描写北极具有为圣诞节制造玩具的工厂,在此工作的员工皆是体型矮小,身穿绿衣绿帽的精灵,而他们的老板就是圣诞老人。 精灵在古兰经中也经常被提及,在之中被描绘成一位授予愿望的神奇精灵。这样的民间传说最早乃起源于小说一千零一夜。

奇幻作品中的精灵

高等精灵(High Elf)

木精灵(Wood Elf)

黑暗精灵(Dark Elf)

精灵(天堂I翻译为妖精)

黑暗精灵

夜精灵

高等精灵(High Elf)

血精灵(Blood Elf)

高等精灵(High elf,在被遗忘的国度设定中称为月精灵Moon elf)

灰精灵(Grey elf)

卓尔精灵(Drow,即黑暗精灵Dark elf)

野精灵(Wild elf)

木精灵(Wood elf)

水精灵 (龙与地下城)(Aquatic elf,亦称海精灵Sea elf)

男子名:阿拉密尔(Aramil)、欧斯特(Aust)、恩尼亚里斯(Enialis)、海安(Heian)、西摩(Himo)、伊维里欧斯(Ivellios)、劳西安(Laucian)、奎里昂(Quarion)、萨米尔(Thamior)和萨里伏(Tharivol)。

女子名:安娜斯崔娜(Anastrianna)、安缇诺雅(Antinua)、德鲁希丽雅(Drusilia)、菲格西尔(Felosial)、依莲尼亚(Ielenia)、莉雅(Lia)、瑰拉瑟(Qillathe)、希拉瑰(Silaqui)、维兰瑟(Valanthe)和珊娜菲亚(Xanaphia)。

家族姓氏:阿玛斯塔夏(Amastacia,意为"星之花")、阿玛姬尔(Amakiir,意为"宝石花")、嘉兰诺德(Galanodel,意为"月之呢喃")、荷里米昂(Holimion,意为"钻石露")、利亚顿(Liadon,意为"银叶")、梅利安涅(Meliamne,意为"橡树末")、耐罗(Nailo,意为"夜风")、暹诺德(Siannodel,意为"月溪")、伊普吉尔(Ilphukiir,意为"宝石花丛")和西罗先(Xilocient,意为"金瓣")。

奥露哈(Loha):列达族巫女。皮肤雪白、善良。

伊莎(Isha):列达族奥露哈的妹妹,皮肤雪白、胆小。

参阅

《魔戒》系列中和精灵相关的内容 精灵语 精灵文

精灵语

精灵文

日本动漫迷使用术语列表

守宝妖精

法法词典

elfe nom commun - masculin ( elfes )

  • 1. petit esprit imaginaire et féerique personnifiant les éléments naturels

    les elfes peuplant les forêts et les eaux

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