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词典释义:
coléoptères
时间: 2023-10-04 08:52:15
[kɔleɔptε:r]

n. m. (pl.)【昆】鞘翅目

词典释义
n. m.
(pl.)【昆】鞘翅目
原声例句

Numéro 3: le titan. Le Titanus giganteus, qui fait partie de l'ordre des coléoptères, tout comme les scarabées, peut atteindre jusqu'à 17 centimètres de long.

甲板虫。属于甲虫类别中的巨虫,和甲虫一样,身长可以达到17厘米。

[Vraiment Top]

Parfois, les flashs lumineux se coordonnent, comme si ces coléoptères s'étaient mis d'accord pour clignoter à l'unisson. Les flashs des femelles   répondent à ceux des mâles lorsque ceux-ci sont éteints.

有时光闪烁协调,好像这些甲虫已经同意一致地眨眼。当雄性熄灭时,雌性的闪光会对雄性的闪光作出反应。

[科技生活]

例句库

Les coléoptères, c'est un ordre regroupant de très nombreux insectes de taille variable et dont les élytres recouvrent, au repos, les ailes postérieures à la façon d'un étui.

甲虫是鞘翅目昆虫,种类繁多,个体大小不一,停歇时其硬质前翅尤如鞘套覆盖保护后翅。

L'endosulfan est un pesticide qui s'utilise contre les espèces broyeuses, suceuses et foreuses, en particulier les pucerons, thrips, coléoptères, chenilles phyllophages, acariens, foreurs de tige ou de bois, vers gris, vers du cotonnier, punaises, aleurodes, cicadelles, escargots des rizières, vers de terre et mouches tsé-tsé.

硫丹是一种用于控制咀嚼式口器害虫、刺吸式口器害虫和钻蛀性害虫的杀虫剂,这些害虫包括蚜虫、蓟马、甲虫、食叶毛虫、螨虫、蛀虫、切根虫、棉铃虫、臭虫、粉虱、叶蝉、稻田蜗牛、草皮蚯蚓和采采蝇。

法语百科
Description de cette image, également commentée ci-après

Les coléoptères (Coleoptera) sont les insectes dotés d'élytres protégeant les ailes. Il s'agit de l'ordre d'insectes comportant le plus grand nombre d'espèces. Le mot « coléoptère » vient du grec κολεός « fourreau » et πτερόν « aile ». Beaucoup d'espèces ou des groupes d'espèces ont des noms vernaculaires bien implantés ; les scarabées, coccinelles, lucanes, chrysomèles, hannetons, charançons, carabes par exemple, sont des coléoptères. Ils vivent pratiquement dans tous les biotopes, excepté les milieux polaires et océaniques. Ils possèdent en général deux paires d'ailes. La première paire d'ailes, quelquefois très colorée, appelée élytres, forme la carapace de ces insectes et la deuxième paire, les ailes membraneuses, servent au vol.

La discipline de l'entomologie s'occupant plus particulièrement des coléoptères est nommée coléoptérologie.

Généralité

L'ordre des coléoptères est le plus nombreux de la classe des insectes. Selon les estimations, on retrouverait plus de 1 million d'espèces décrites et non décrites à travers le monde. Ce groupe constitue près de 25 % de la diversité animale. Près de 40 % des espèces d'insectes décrites font partie de cet ordre. Les familles de coléoptères les plus abondantes sont celles des staphylinidae (staphylin) et des curculionidae (charançon).

Les coléoptères sont très diversifiés et ils sont présents dans tous les principaux habitats à l'exception des régions polaires et marines. Ils sont aussi adaptés à différents rôles écologiques. On retrouve des détritivores non spécialistes, décomposant les débris de végétaux. Il y a certains coléoptères qui se nourrissent de charogne ou d'excréments. Certains se nourrissent de champignons et d'autres sont exclusifs à un type de plante. Il y a des insectes phytophages généralistes qui s'alimentent de pollens, de fleurs et de fruits. On retrouve aussi des prédateurs et des parasites qui s'attaquent à d'autres invertébrés. Bon nombre d'espèces sont utilisées comme agents de contrôle en agriculture, comme les coccinelles, les carabes et les staphylins.

Ils font également partie de la chaîne alimentaire en étant la proie de divers invertébrés et vertébrés, comme les poissons, les reptiles, les oiseaux et les mammifères. Parmi cet ordre, certains sont considérés comme des ravageurs en agriculture ou dans l'industrie alimentaire, comme le doryphore de la pomme de terre (Leptinotarsa decemlineata), la bruche (Callosobruchus maculatus) et le tribolium rouge de la farine (Tribolium castaneum).

Diversité

L'orde des coléoptères est le plus abondant avec près de 350 000 à 400 000 espèces décrites divisées en quatre sous-ordres (Adephaga, Archostemata, Myxophaga et Polyphaga). Cela équivaut à 40 % de toutes les espèces d'insectes décrites et environ 30 % des espèces animales. Bien que la classification soit encore sujette à des changements, on retrouve environs 500 familles et sous-familles.

Anatomie externe

 L'exosquelette est très rigide chez les coléoptères
L'exosquelette est très rigide chez les coléoptères

Les coléoptères sont caractérisés par un exosquelette particulièrement dur. Cette structure constitue également la première paire d'ailes (élytres). Cet exosquelette est fait de nombreuses plaques, nommées sclérites et celles-ci sont séparées par de minces sutures. Cette conception permet au corps d'être bien protégé tout en conservant sa flexibilité. L'anatomie générale est assez uniforme à travers l'ordre, bien que les organes et les appendices puissent varier considérablement en apparence. Comme tous les insectes, leur corps est divisé en trois sections: la tête, le thorax et l'abdomen.

Tête

La tête est largement sclérifiée et varie en taille. Les pièces buccales sont de type broyeuse et elles se retrouvent à l'avant de la tête. Les yeux sont composés et très variable d'une famille à l'autre. Comme chez les Gyrinidae, qui sont répartis de manière à permettre une vue au-dessus et en dessous de l'eau. On retrouve également des ocelles, des petits yeux simples généralement situés plus loin, sur le sommet de la tête.

Les antennes sont les organes principaux pour l'odorat. Ils peuvent également servir d'organes tactiles pour analyser l'environnement, de moyen de communication pour l'accouplement ou encore de moyen de défense. Les antennes sont très variables chez les familles de coléoptères. De plus, au sein de la même espèce, on retrouve également de légères différences entre les sexes. On retrouve plusieurs types d'antennes, les principales sont : filiforme, moniliforme, capitiforme, claviforme, styliforme, serriforme, pectiniforme, lamelliforme, et flabelliforme.

 Pièces buccales chez un coléoptère
Pièces buccales chez un coléoptère

Les coléoptères ont des pièces buccales similaires à l'ordre des orthoptères. Parmi ces pièces, on retrouve les mandibules, qui apparaissent comme de grandes pinces sur le devant de la tête. Elles se déplacent horizontalement et servent à saisir, écraser ou couper la nourriture ou les ennemis. Chez certaines espèces, les mandibules des mâles sont très développés et nettement élargie comparativement à celle des femelles.

On retrouve aussi les maxillaires et les palpes labiaux, des appendices en forme de doigts qui se trouvent autour de la bouche de la plupart des coléoptères. Ils servent à déplacer la nourriture à l'intérieur de celle-ci.

Thorax

Le thorax est segmenté en deux parties distinctes : le pro et le pterathorax. Le pterathorax comprend le mésothorax et le métathorax fusionnés. C'est également la partie du corps à laquelle les trois paires de pattes sont attachées. L'abdomen est postérieur au thorax.

Pattes

Les pattes sont composées de plusieurs segments : coxa, trochanter, fémur, tibia et tarse. Ce dernier est segmenté généralement en deux ou cinq articles. À l'extrémité, on retrouve des griffes, généralement une paire. Les pattes servent principalement pour la locomotion et elles peuvent être de différentes formes. Chez les familles de coléoptères aquatiques, comme les Dytiscidae, Haliplidae ou Hydrophilidae, la dernière paire de pattes porte une rangée de longs poils et est adaptée pour la nage. Certains coléoptères, comme les scarabées et certains carabes, ont des pattes élargies et épineuses du type fouisseuses pour les aider à creuser. D'autres possèdent des fémurs plus larges et peuvent réaliser des bonds assez impressionnants, comme chez les altises et certaines espèces de charançons.

Ailes

 Le vol chez une cétoine
Le vol chez une cétoine

Les ailes antérieures, appelées élytres, sont connectées au pterathorax. Elles sont épaisses et opaques. Les élytres ne sont pas utilisés lors du vol. Au repos, ils couvrent et protègent les ailes postérieures, qui sont membraneuses et plus fragiles. Chez certains coléoptères, la capacité de voler a été perdue. Dans cette catégorie, on retrouve certains carabes, certains charançons et des espèces désertiques et cavernicoles. Dans quelques rares familles, les coléoptères ne sont pas capables de voler et n'ont également pas d'élytres. Par exemple certaines femelles de la famille des Phengodidae et des Lampyridae ne possèdent ni ailes et ni élytres.

Abdomen

L'abdomen est la partie derrière le métathorax et est composé d'une série d'anneaux. Ces segments possèdent une série de petits trous, appelés stigmates, qui permettent à l'insecte de respirer. Les deux principaux types sont les tergites (sur la face dorsale) et les sclérites (sur la face ventrale). Ces deux plaques sont articulées latéralement (pleure) par un repli membranaire (conjonctive) extensible, appelé repli tégumentaire pleural. Chez la plupart des coléoptères, les tergites sont membraneux et elles sont cachées sous les élytres au repos. Les sclérites sont généralement plus larges et ils sont bien visibles sous l'abdomen. Leur niveau de sclérification peut être très variable. L'abdomen n'a pas d'appendices, mais quelques insectes (par exemple : Mordellidae) ont des lobes sternaux articulés.

Reproduction et développement

La plupart des coléoptères réalisent une métamorphose complète (holométabole). En général, le développement se réalise en quatre étapes : l'œuf, la larve, la nymphe et l'imago ou adulte. La nymphe est parfois appelée chrysalide. Chez certaines espèces, la nymphe peut être cachée à l'intérieur d'une cavité ou d'un cocon. Certains types de coléoptères réalisent une métamorphose du type hypermétabole. Ces insectes ont une étape de transformation de plus, entre la larve typique et la nymphe. Par exemple, chez les Meloidae, on retrouve l'œuf, la première étape larvaire qui comprend une larve mince et adaptée à la locomotion, une deuxième étape larvaire avec une larve massive et sédentaire, une nymphe et finalement un adulte.

Accouplement

 Accouplement de Chrysomelidae
Accouplement de Chrysomelidae

Les comportements de reproduction chez les coléoptères peuvent être très diversifiés. Pendant la période de reproduction des insectes, la communication se réalise principalement par la sécrétion de phéromones. Le mâle peut donc trouver l'emplacement d'une femelle réceptive de cette manière. Les phéromones sont propres à chaque espèce et elles sont constituées de différentes molécules chimiques. Par exemple, les phéromones de certains scarabées de la sous-famille des Rutelinae sont composés majoritairement d'une synthèse d'acide gras. D'autres, comme dans la sous-famille des Melolonthinae, sont plutôt composés d'acides aminés et d'acides terpéniques.

Une autre technique de communication est l'utilisation de la bioluminescence. Chez les coléoptères, cette forme d'appel se limite à la famille des Lampyridae et des Phengodidae. Les individus de ces familles produisent de la lumière qui est fabriquée par des organes à l'intérieur de leur abdomen. Les mâles et les femelles communiquent de cette manière durant la période de reproduction. Les signaux sont différents d'une espèce à l'autre (la durée, la composition, la chorégraphie aérienne et dans l'intensité).

Pendant la période de reproduction, le mâle et la femelle peuvent s'engager dans une parade nuptiale. Ils peuvent faire striduler leurs ailes, créer des sons ou faire vibrer les objets sur lesquelles ils se trouvent. Chez certaines espèces, comme chez les Meloidae, le mâle monte sur le dos de la femelle et lui caresse les antennes et les palpes labiaux avec ses antennes.

La compétition est féroce et beaucoup de mâles affichent des comportements territoriaux et agressifs. Ils sont prêts à se battre pour conserver un petit territoire ou un avoir la chance de se reproduire avec une femelle. Chez certaines espèces, les mâles possèdent des cornes et des protubérances sur leur tête ou leur thorax. Ces ornements servent à combattre d'autres mâles de la même espèce.

L'accouplement est généralement rapide mais chez certaines espèces il peut durer plusieurs heures. Au cours de la liaison, les spermatozoïdes sont transférés à l'intérieur de la femelle pour féconder les œufs.

Développement

Œufs

 Masse d'œufs de Coccinellidae
Masse d'œufs de Coccinellidae

Durant sa vie, une femelle peut produire entre une dizaine d'œufs à plusieurs milliers. Les œufs sont pondus en fonction du substrat sur lequel les larves se développeront. Par exemple, dans la farine, les adultes de ténébrions déposent leurs œufs de manière aléatoire. Chez certains Chrysomelidae et les Coccinellidae, les œufs sont pondus en masse sur le feuillage ou posés individuellement sur le plant. D'autres pondent à l'intérieur des racines à l'aide d'un ovipositeur spécialisé (ex : charançon de la carotte).

Les soins parentaux apportés aux œufs varient selon les espèces, allant de la simple pose d'œuf sous une feuille à la construction de structures souterraines spécialisées. Certains coléoptères mordent certaines parties d'une feuille pour la faire rouler sur elle-même et ensuite ils pondent leurs œufs à l'intérieur. Cette structure protégera leurs œufs des intempéries et d'éventuels prédateurs.

Chez la chrysomèle Mimosestes amicus, on retrouve une stratégie de ponte d'œufs non fécondés, empilés sur des œufs fécondés, de manière à les protéger des parasitoïdes.

L'ovoviviparité est présente chez certaines espèces. Généralement, on retrouve cette stratégie de reproduction chez les insectes qui occupent des environnements dangereux pour le développement des œufs. Certaines femelles de Chrysomelidae vivant dans les zones montagneuses ou subarctiques pratiquent l'ovoviviparité .

Larve

 Larve de Scarabeidae
Larve de Scarabeidae

C'est généralement au stade de larve que l'insecte s'alimente le plus. Une fois sortie de l'œuf, ils ont tendance à être très vorace. Chez les phytophages, certaines espèces se nourrissent des parties externes des végétaux, comme du feuillage, de la tige, des fleurs ou encore des fruits. D'autres se retrouvent à l'intérieur et se nourrissent du cambium, comme chez les Buprestidae et les Cerambycidae. Les larves de plusieurs familles, comme Carabidae, Coccinellidae, Dytiscidae et Staphylinidae sont prédatrices. La période larvaire est très variable selon les espèces et des conditions environnementales présentes.

Les larves de coléoptères peuvent être identifiées par leur tête sclérifiée, la présence de pièces buccales du type broyeur et l'absence de pseudopode. Leur thorax est difficilement distinguable de leur abdomen. Comme chez les coléoptères adultes, les larves sont très variées en apparence. Chez certaines familles, les larves sont très aplaties et sont particulièrement mobiles comme les Carabidae et Staphylinidae. Chez d'autres, comme les Elateridae et Tenebrionidae, les larves sont complètement sclérifiées et ont une forme allongée. Chez les Scarabeidae, les larves sont plus sédentaires, dodues et en forme de « C ».

Pour compléter leur développement, les larves de coléoptères passent par plusieurs mues. Chez la plupart des espèces, la larve gagne en poids et en taille au cours de sa croissance. Cette ce qu'on appelle une métamorphose du type holométabole. Dans les coléoptères, on retrouve également des familles qui pratiquent un autre type de métamorphose : l'hypermétabole. Dans ce type de développement, la larve de type triongulin est très mobile pour ensuite devenir une larve plus sédentaire. On retrouve l'hypermétamorphose chez les Meloidae et certains Staphylinidae, comme le genre Aleochara.

Nymphe

 Nymphe de Cantharis rufa (Cantharidae)
Nymphe de Cantharis rufa (Cantharidae)

Comme tous les ptérygotes, à la fin du stade larvaire, la larve se transforme en nymphe. À partir de cette nouvelle forme, il en émergera un adulte entièrement formé. La nymphe ressemble à l'adulte, est généralement de couleur pâle, avec les pattes et les antennes recroquevillées sur son corps. Elle est restreinte en mouvement, souvent immobile et n'a pas de mandibule. C'est donc un stade très sensible pour la prédation.

Chez certaines espèces, la larve creuse une cavité ou se fabrique un abri à l'aide de matière organique pour pouvoir amorcer sa transformation.

Comportements

Locomotion aquatique

Les coléoptères aquatiques utilisent plusieurs techniques pour retenir l'air sous la surface de l'eau. Lors de la plongée, les Dytiscidae retiennent une bulle d'air entre les élytres et l'abdomen. Les Hydrophilidae conservent une fine couche d'air à l'aide de petits poils à la surface de leur corps. Les Haliplidae utilisent leurs élytres et leur coxa pour retenir l'air. Les Gyrinidae portent simplement une bulle d'air avec eux lorsqu'ils plongent.

Communication

Phéromones

Les coléoptères ont développé une variété de moyens pour communiquer. Le langage chimique, par l'utilisation de phéromones est l'une de ces techniques. Ces signaux peuvent être utilisés pour attirer un partenaire sexuel, former une agrégation, pour prévenir d'un danger ou même pour se défendre.

Les phéromones d'agrégation sont utilisés pour attirer des individus de la même espèce sur une plante-hôte. Chez le dendroctone du pin (Dendroctonus ponderosae), le premier arrivé sur l'arbre hôte laisse une trace chimique d'invitation pour ses semblables. Cette invitation amène des individus mâles autant que des individus femelles. Si la population de dendroctone est trop importante, les individus sécrètent une phéromone d'anti-agrégation. Cela a pour effet d'éliminer la compétition et les effets néfastes d'une population trop importante.

Les phéromones peuvent être perturbées par les différentes conditions météorologiques, telles que le vent ou la température.

Sons

Certaines espèces communiquent par la stridulation, une création d'un son par frottement. Généralement, le son est produit par le frottement de micro-structures en forme de peigne. Chez le dendroctone du pin (Dendroctonus ponderosae), les adultes frottent leurs ailes avec leur abdomen pour créer un son inaudible pour l'homme. Cette technique de communication est aussi observée chez les longicornes (Cerambycidae).

Les représentants de plusieurs familles produisent des sons par le contact d'une partie de leur corps avec le substrat. Certains Anobiidae vivant dans les fournitures en bois créent un tic-tac sinistre pour communiquer leur emplacement à un partenaire sexuel.

Certains insectes produisent des sons retentissants comme moyens de défense. Par exemple, les carabes de la sous-famille des Brachininae produisent une excrétion d'une substance toxique par leur abdomen lorsqu'ils se sentent en danger. Chez les petites espèces, le son est minime et à peine audible. Par contre, chez les espèces tropicales, le bruit de la décharge peut ressembler à la détonation d'un fusil et par ce fait, effrayer d'éventuels prédateurs.

Soins parentaux

 Un bousier (Scarabaeoidea) en train de pousser une boule de bouse
Un bousier (Scarabaeoidea) en train de pousser une boule de bouse

Chez les insectes, les soins parentaux sont relativement rares. Ils ont comme but de favoriser la survie des larves en les protégeant contre les prédateurs et les conditions environnementales défavorables. Un bon exemple de soins parentaux est chez le staphylin Bledius spectabilis quivit dans les marais salants. Les œufs et les larves de cette espèce sont menacés par la marée montante. Pour améliorer les chances de survie des petits, la femelle les surveille minutieusement. Lorsque ceux-ci sont en danger d'asphyxie, le staphylin réagit et les aide en creusant. De plus, en créant de petites cavités pour les œufs et larves, elle les protège des guêpes parasitoïdes et des prédateurs.

Certaines espèces de bousiers (Scarabaeoidea) affichent également une forme de soins parentaux. Les bousiers recueillent des excréments d'animaux et créent des boules jusqu'à 50 fois supérieur à leur propre poids. Habituellement, c'est le mâle qui pousse la masse d'excréments et la femelle le suit. Lorsqu'ils trouvent un endroit avec un substrat idéal, ils s'arrêtent et enterrent la boule d'excréments. Après l'accouplement, ils vont préparer la bouse et la femelle pond ses œufs à l'intérieur. Cette boule devient un véritable garde-manger pour les larves. Chez certaines espèces, les adultes laissent les petits à eux-mêmes, chez d'autres, ils restent près d'eux pour les protéger.

On retrouve également des soins parentaux chez certaines espèces de Silphidae.

Alimentation

Les coléoptères sont capables d'exploiter une grande diversité de ressources alimentaires. Certains sont omnivores, mangeant des plantes et des animaux. D'autres sont très spécialisés dans leur régime alimentaire. De nombreuses espèces de Chrysomelidae, Cerambycidae, Curculionidae sont spécifiques et ne se nourrissent que d'une seule espèce de plante. Plusieurs coléoptères, comme les Carabidae et les Staphylinidae, sont principalement carnivores. Ils chassent et consomment beaucoup de petites proies, comme d'autres arthropodes, des vers de terre et des escargots. La plupart de ces prédateurs sont généralistes mais quelques espèces ont des préférences pour des proies plus spécifiques.

La matière organique en décomposition fait partie du régime alimentaire de nombreuses espèces. Dans cette catégorie, on retrouve les espèces dites coprophages (ex : Scarabeidae et Geotrupidae) qui consomment des excréments et les espèces nécrophages (ex : Silphidae) qui se nourrissent d'animaux morts.

Écologie

Défense et prédation

Les coléoptères ont une variété de stratégies pour éviter d'être attaqués par des prédateurs ou des parasitoïdes. Parmi ces stratégies, on retrouve le camouflage, le mimétisme, la toxicité et la défense active.

 Larve de Cassidae avec ses excréments sur son dos
Larve de Cassidae avec ses excréments sur son dos

Les insectes qui pratiquent le camouflage utilisent une coloration ou une forme pour se fondre dans leur environnement. Ce type de coloration est répandu dans plusieurs familles de coléoptères, en particulier celles qui se nourrissent de bois ou de végétation (ex : Chrysomelidae et Curculionidae). Certains ont la coloration et la texture du substrat dans lequel ils vivent. Les larves de certaines espèces se camouflent à l'aide de leurs excréments. On retrouve cette pratique chez certaines Chrysomelidae.

 Longicorne du genre Hesthesis imitant une guêpe
Longicorne du genre Hesthesis imitant une guêpe

Certaines espèces ressemblent à s'y méprendre à une guêpe. Cette technique de défense se nomme mimétisme batésien. Ils jumellent leur mimétisme aux comportements de l'insecte imité. Par cette imitation, il bénéficie de la protection contre les prédateurs. Certains longicornes (Cerambycidae) pratiquent ce type de mimétisme. De nombreuses espèces de coléoptères, comme les coccinelles, les cantharides et les lycides, sécrètent des substances désagréables ou toxiques pour se défendre. Ces mêmes espèces présentent souvent de l'aposématisme, une stratégie adaptative qui envoie par une coloration vive ou contrastante un message d'avertissement.

La défense chimique est une autre technique de défense pratiquée par certains coléoptères. Cette stratégie n'est pas uniquement contre les prédateurs. Il semblerait qu'elle pourrait même protéger contre les infections et les parasites. Certains espèces libèrent des substances chimiques sous la forme d'un nuage de vapeur avec une précision surprenante. La pulvérisation est parfois si forte qu'elle provoque un bruit de détonation. Les toxines sont souvent issues de la consommation de plantes toxiques. Le métabolisme de l'insecte isole ces toxines et les intègre à son système. Chez les carabes africains du genre Anthia et Thermophilum, la substance chimique expulsée est de l'acide formique, la même fabriquée par certaines fourmis. Les carabes bombardiers ont la capacité de projeter un liquide corrosif en ébullition sur leurs assaillants. Cette substance est composée d'hydroquinone et de peroxyde d'hydrogène.

Certains coléoptères possèdent des attributs physiques comme des épines ou des protubérances qui les aident à se défendre et les rendent peu attrayants pour d'éventuels prédateurs. En cas de danger, ils peuvent mordre ou encore refermer leurs pattes épineuses sur l'ennemi.

Parasitisme

Quelques espèces de coléoptères sont des ectoparasites de mammifères. Platypsyllus castoris, une espèce de staphylin, ne vit pas réellement comme parasite mais qui, aux stades larvaires et adultes se nourrit des peaux d’excrétions du castor. Cette espèce n'a pas d'aile et de yeux comme beaucoup d'autres ectoparasites.On ne peut pas qualifier Platysyllus de parasite il ne nuit pas à son hôte comme tel, mais plutôt de commensal.

Le petit coléoptère des ruches (Aethina tumida) est également un type de parasite. Les larves de cet insecte se nourrissent du miel et ils endommagent ou détruisent les rayons en s'alimentant. Ils défèquent également dans le miel et cela provoque une fermentation avec une odeur caractéristique d'orange en décomposition. Lors des fortes infestations, les abeilles peuvent décider de quitter la ruche. A. tumida est considéré comme un insecte nuisible pour l'industrie de l'apiculture.

Les coléoptères peuvent être également des hôtes pour des guêpes parasitoïdes. Par exemple, la coccinelle maculée (Coleomegilla maculata) est l'hôte d'une guêpe braconide nommée Dinocampus coccinellae. Lors de l'oviposition, la femelle parasitoïde s'approche de son hôte et lui pénètre l'exosquelette à l'aide de son ovipositeur modifié. Elle déposera son œuf à l'intérieur de la coccinelle. La larve s'alimentera des corps gras de celle-ci. Lors de la pupaison, qui se produit à l'extérieur de la coccinelle, la larve manipule son hôte pour que celui-ci protège son cocon.

Pollinisation

Les coléoptères peuvent être des pollinisateurs particulièrement importants dans certaines régions comme dans les zones semi-arides d'Afrique australe, dans le sud de la Californie et dans les prairies montagneuses de KwaZulu-natal d'Afrique du Sud.

Certains types de fleurs semblent attirer davantage les coléoptères. Les fleurs attirantes sont généralement de grande taille, verdâtre ou blanc cassé et très parfumée. L'odeur dégagée peut être épicée, fruitée ou similaire à la décomposition de la matière organique. La plupart des fleurs pollinisées par ces insectes ont une forme aplatie ou possède une partie en forme de plate-forme. Cette structure permet une meilleure accessibilité aux pollens. Les ovaires des plantes sont généralement bien protégés contre les pièces buccales du type broyeur des coléoptères.

Mutualisme

 Relation de mutualisme : 1 - Le scolyte adulte creuse des galeries dans le bois pour pondre ses œufs et libère des spores de champignons. 2 - La larve se nourrit du champignon, qui en digérant le bois, contient ses éléments nutritifs. 3 - La larve devient une nymphe puis émerge en adulte
Relation de mutualisme : 1 - Le scolyte adulte creuse des galeries dans le bois pour pondre ses œufs et libère des spores de champignons. 2 - La larve se nourrit du champignon, qui en digérant le bois, contient ses éléments nutritifs. 3 - La larve devient une nymphe puis émerge en adulte

Le mutualisme est une collaboration entre des individus d'espèces différentes. Cette relation n'est pas commune parmi les différents ordres d'insectes. Pourtant, on retrouve quelques exemples de ce type de relation chez les coléoptères, comme chez la sous-famille des Scolytinae. Le scolyte creuse des tunnels dans les arbres morts et cultive des jardins fongiques, qui en digérant le bois, deviennent leur seule source de nutrition. Lorsque l'adulte atterrit sur un arbre approprié, il creuse un tunnel dans lequel il libère des spores de son symbiote fongique. Le champignon pénètre le xylème de l'arbre, le digère et se concentre dans les parties plus nutritives. Les larves de scolytes ne sont pas capables de digérer le bois en raison des toxines présentes dans celui-ci. Il utilise donc sa relation avec le champignon pour aider à surmonter les défenses de l'arbre.

Commensalisme

Le commensalisme est un type de relation biologique dans laquelle un hôte fournit un bénéfice au commensal. L'hôte n'obtient aucun gain en échange. Certains pseudoscorpions montent sur des longicornes et se cachent sous les élytres de ceux-ci. Ils bénéficient d'un transport vers de nouveaux territoires et sont également protégés des prédateurs. Le coléoptère n'est pas affecté par la présence des auto-stoppeurs.

Dénomination et histoire évolutive

Position au sein des insectes

Endopterygota Megaloptera Raphidioptera Neuroptera Coleoptera ? Strepsiptera Diptera Mecoptera Siphonaptera Trichoptera Lepidoptera Hymenoptera

Classification

Le terme « coléoptère » a été formé à partir du grec ancien κολεόπτερος : « dont les ailes sont recouvertes d'une sorte de fourreau, coléoptère », composé de κολεός, koleos « fourreau, étui » et de πτερόν, pteron, « aile ». Il aurait été inventé par Aristote et a été repris par Carl von Linné pour regrouper les espèces parfois appelées « vrais coléoptères », contrairement à d'autres auteurs comme Giovanni Antonio Scopoli qui y incluait les blattes ou les orthoptères. Charles de Geer, dans son ouvrage de 1774, est le premier à n'appliquer le nom de Coleoptera qu'à des espèces considérées aujourd'hui comme des coléoptères.

Ce groupe est aujourd'hui réparti en quatre sous-ordres :

Adephaga Schellenberg, 1806

Archostemata Kolbe, 1908

Myxophaga Crowson, 1955

Polyphaga Emery, 1886

Parmi les coléoptères on trouve de nombreuses familles dont :

Anobiidae : Stégobie des pharmacies, Vrillette boulangère, Vrillette du pain

Anthicidae

Anthribidae : Bruche des grains de café, Fausse bruche du café

Brentidae

Buprestidae

Carabidae : Carabe doré, Carabe à reflet cuivré, Bembidion, Harpalus, Pterostichus

Cerambycidae ou Longicornes : Capricorne, Lepture tachetée, Strangalia maculata

Cetoniidae : Cétoine dorée

Chrysomelidae : Chrysomèle ou Mélasome du peuplier, Doryphore

Cleridae : Nécrobie à col rouge, Nécrobie à pattes rouges.

Coccinellidae : Coccinelles, Adalia, Chilocorus, Coccinella, Cryptolaemus, Propylea, Stethorus, Scymnus

Cucujidae : Cucujide roux.

Curculionidae : Calandre, Charançon du riz, Bostryche, Capucin des grains

Dermestidae : Anthrène des musées, Dermeste des grains, Dermeste du lard

Dytiscidae

Elateridae

Geotrupidae

Histeridae : Escarbots miroitants, Hister, Saprinus

Hydrophilidae : Hydrophilus

Lampyridae : Lampyris

Leiodidae

Lucanidae : Lucane cerf-volant

Meloidae : Mylabris quadripunctata

Melolonthidae : généralement incluse dans la famille des Scarabaeidae : Hannetons

Ptinidae : Ptine australien, Ptine bombé, Ptine doré, Ptine vêtu, Ptine voleur

Scarabaeidae : Scarabées

Staphylinidae : Aleochara, Oligota, Staphylinus, Tachyporus

Sylvanidae : Cucujide dentelé des grains, Cucujide des grains oléagineux, Silvain, Silvain des oléagineux.

Tenebrionidae : Cadelle, Cornu, Petit ténébrion, Petit ver de la farine, Ténébrion brillant, Ténébrion meunier, Tribolium brun de la farine, Tribolium de la farine, Tribolion rouge de la farine

Histoire naturaliste

L'ordre des coléoptères est l'ordre des animaux qui rassemble le plus grand nombre d'espèces (plus de 300 000). C'est pour cela, qu'à la question « Qu'est-ce que vos études de la nature vous ont révélé de la nature de Dieu ? », le chercheur britannique John Burdon Sanderson Haldane (1892-19**) répondit : « le Créateur, s'il existe, a une passion démesurée pour les coléoptères ! ».

Coléoptères et effet-lisière

La perméabilité écologique des lisières pour les coléoptères a de multiples implications, tant pour la recherche en matière de biodiversité que pour la gestion agricole, sylvicole ou du territoire. Une étude publiée en 2007 a porté (dans l'Ohio) sur ses déplacements à partir des lisières forestières vers l'intérieur des champs de maïs périphériques aux forêts, afin de voir dans quelle mesure la taille des fragments forestiers, la distance à la lisière et la matrice agricole affectaient ou non la dynamique des communautés de coléoptères. L'étude a porté sur l'abondance en coléoptères et leur diversité en espèce (diversité spécifique). Elle a montré que :

l'abondance et la diversité en coléoptères, dans ce contexte, étaient toutes deux significativement plus élevées près de l'écotone Forêt-champs, en toutes saisons ;

dans les fragments forestiers les plus vastes, les coléoptères circulaient plutôt de la lisière vers l'intérieur de la forêt, alors que dans les petits fragments, ils migrent plus volontiers de la lisière vers les champs. D'un certain point de vue, la lisière d'une vaste forêt serait donc (pour les coléoptères) en quelque sorte moins transparente ou plus « dure » (expression employée par les auteurs) au regard de la circulation des coléoptères.

Une représentation graphique des relations entre les points de captures/recaptures (Non-metric Multidimensional Scaling) a montré que les zones de bucheronnage et de forêt dense étaient les deux variables expliquant le mieux les variations dans la composition en espèce.

Pressions et menaces

Les coléoptères, comme de nombreux autres invertébrés sont soumis à la pression croissante des pesticides (insecticides). Certaines espèces sont également menacées ou rares et recherchées par les collectionneurs. On a récemment montré que des espèces montrant de bonnes aptitudes à voler se refusent néanmoins à traverser des espaces très artificialisés (tels que les routes). Ainsi, indépendamment du risque d'écrasement, les infrastructures routières exposent ces espèces à un phénomène de fragmentation écologique de leur habitat (même quand les routes sont fermées ou peu fréquentées). Enfin le manque de bois-mort et sénescent dans les forêts cultivées est aussi une cause de régression ou disparition d'espèces qui peut être en partie limitée par une gestion durable des forêts exploitées améliorant artificiellement, via la réintroduction de chronoxyles, bois sénescents, brûlés (feux contrôlés), etc. ou naturellement (par arrêt localement des coupes ou de l'exportation) l'offre en bois mort et en arbres sénescents.

中文百科

鞘翅目(学名:Coleoptera)是昆虫纲中最大的目,包括各种甲虫。目前全世界的甲虫,约182科,约有35万种,超过全动物界其他所有目的总合。除了在海洋和极地之外,任何环境都可以发现甲虫。

甲虫一般都有外骨骼,前翅为硬壳,通常可以覆盖身体的一部分以及保护后翅;前翅不能拿来飞行。一些种类已经有部分的种类丧失飞行能力,如步行虫和象鼻虫。

甲虫为完全变态的生物(卵、幼虫、蛹、成虫)。

分类

Cupedoidea 澳洲长扁虫科 Ommatidae Crowsoniellidae 沟胸长扁虫科 Tetraphaleridae 长扁甲科 Cupedidae 微长扁虫科 Micromalthidae Sikhotaeliinidae

澳洲长扁虫科 Ommatidae

Crowsoniellidae

沟胸长扁虫科 Tetraphaleridae

长扁甲科 Cupedidae

微长扁虫科 Micromalthidae

Sikhotaeliinidae

球甲总科 Sphaeriusoidea 单跗虫科 Lepiceridae 旱微虫科 Torridincolidae 球微虫科 Microsporidae 出尾水虫科 Hydroscaphidae

单跗虫科 Lepiceridae

旱微虫科 Torridincolidae

球微虫科 Microsporidae

出尾水虫科 Hydroscaphidae

步行虫总科 Caraboidea 背条虫科 Rhysodidae 步甲科 Carabidae 虎甲亚科 Cicindelinae 粗水虫科 Trachypachidae 小头水虫科 Haliplidae 两栖龙虱科 Amphizoidae 水步行虫科 Hygrobiidae 方胸龙虱科 Noteridae 龙虱科 Dytiscidae 豉甲科 Gyrinidae

背条虫科 Rhysodidae

步甲科 Carabidae 虎甲亚科 Cicindelinae

虎甲亚科 Cicindelinae

粗水虫科 Trachypachidae

小头水虫科 Haliplidae

两栖龙虱科 Amphizoidae

水步行虫科 Hygrobiidae

方胸龙虱科 Noteridae

龙虱科 Dytiscidae

豉甲科 Gyrinidae

牙虫总科 Hydrophiloidea 牙虫科 Hydrophilidae

牙虫科 Hydrophilidae

阎魔虫总科 Histeroidea 球阎魔虫科 Sphaeritidae Synteliidae 阎魔虫科 Histeridae

球阎魔虫科 Sphaeritidae

Synteliidae

阎魔虫科 Histeridae

隐翅虫总科 Staphylinoidea 樱毛蕈虫科 Ptiliidae 细牙虫科(苔水龟科)Hydraenidae 长翅埋葬虫科 Agyrtidae 球蕈甲科 Leiodidae 藓苔虫科 Scydmaenidae 埋葬虫科 Silphidae 隐翅虫科 Staphylinidae

樱毛蕈虫科 Ptiliidae

细牙虫科(苔水龟科)Hydraenidae

长翅埋葬虫科 Agyrtidae

球蕈甲科 Leiodidae

藓苔虫科 Scydmaenidae

埋葬虫科 Silphidae

隐翅虫科 Staphylinidae

Scirtoidea 拳蕈虫科 Clambidae Decliinidae 伪圆花蚤科 Eucinetidae 圆花蚤科 Scirtidae

拳蕈虫科 Clambidae

Decliinidae

伪圆花蚤科 Eucinetidae

圆花蚤科 Scirtidae

金龟子总科 Scarabaeoidea 锹形虫科 Lucanidae 爬行金龟科 Diphyllostomatidae 皮金龟科 Trogidae 球金龟科 Ceratocanthidae 黑艳虫科(黑蜣科)Passalidae Glaresidae Pleocomidae 粪金龟科 Geotrupidae 红金龟科 Ochodaeidae Belohinidae 驼金龟科 Hybosoridae Glaphyridae 金龟子科 Scarabaeidae

锹形虫科 Lucanidae

爬行金龟科 Diphyllostomatidae

皮金龟科 Trogidae

球金龟科 Ceratocanthidae

黑艳虫科(黑蜣科)Passalidae

Glaresidae

Pleocomidae

粪金龟科 Geotrupidae

红金龟科 Ochodaeidae

Belohinidae

驼金龟科 Hybosoridae

Glaphyridae

金龟子科 Scarabaeidae

Dascilloidea 花甲科 Dascillidae 细栉角虫科 Rhipiceridae

花甲科 Dascillidae

细栉角虫科 Rhipiceridae

圆刺虫总科 Byrrhoidea 丸甲科 Byrrhidae

丸甲科 Byrrhidae

吉丁虫总科 Buprestoidea 吉丁虫科 Buprestidae

吉丁虫科 Buprestidae

泥虫总科 Dryopoidea 角胸泥虫科 Eulichadidae 长花蚤科 Ptilodactylidae Podabrocephalidae 缩头花蚤科 Chelonariidae 四节泥虫科 Heteroceridae 微泥虫科 Limnichidae Lutrochidae 泥虫科 Dryopidae 长角泥虫科 Elmidae 扁泥虫科 Psephenidae Cneoglossidae 伪长花蚤科 Artematopidae 细栉角虫科 Callirhipidae Brachypsectridae Rhinorhipidae

角胸泥虫科 Eulichadidae

长花蚤科 Ptilodactylidae

Podabrocephalidae

缩头花蚤科 Chelonariidae

四节泥虫科 Heteroceridae

微泥虫科 Limnichidae

Lutrochidae

泥虫科 Dryopidae

长角泥虫科 Elmidae

扁泥虫科 Psephenidae

Cneoglossidae

伪长花蚤科 Artematopidae

细栉角虫科 Callirhipidae

Brachypsectridae

Rhinorhipidae

叩头虫总科 Elateroidea 栉角虫科 Cebrionidae 叩头虫科 Elateridae Anischiidae 大角叩头虫科 Throscidae 隐唇叩头虫科 Eucnemidae Cerophytidae

栉角虫科 Cebrionidae

叩头虫科 Elateridae

Anischiidae

大角叩头虫科 Throscidae

隐唇叩头虫科 Eucnemidae

Cerophytidae

菊虎总科 Cantharoidea Cneoglossidae Plastoceridae Omalisidae 拟萤科 Drilidae 红萤科 Lycidae 北美筒蚕虫科 Telegeusidae 捕蜈萤科 Phenogodidae 雌光萤科 Rhagophthalmidae 萤科 Lampyridae Omethidae 菊虎科 Cantharidae

Cneoglossidae

Plastoceridae

Omalisidae

拟萤科 Drilidae

红萤科 Lycidae

北美筒蚕虫科 Telegeusidae

捕蜈萤科 Phenogodidae

雌光萤科 Rhagophthalmidae

萤科 Lampyridae

Omethidae

菊虎科 Cantharidae

Derodontoidea Derodontidae

Derodontidae

鲣栉虫总科 Dermestoidea Nosodendridae 鲣节虫科 Dermestidae 蚁刺虫科 Thorictidae Jacobsoniidae

Nosodendridae

鲣节虫科 Dermestidae

蚁刺虫科 Thorictidae

Jacobsoniidae

Bostrichoidea 长蠹虫科 Bostrichidae Endecatomidae 食骸虫科(窃蠹科)Anobiidae 蛛蠹科(标本虫科、蛛甲科)Ptinidae

长蠹虫科 Bostrichidae

Endecatomidae

食骸虫科(窃蠹科)Anobiidae

蛛蠹科(标本虫科、蛛甲科)Ptinidae

Lymexyloidea 筒蠹虫科 Lymexylidae

筒蠹虫科 Lymexylidae

郭公虫总科 Cleroidea Phloiophilidae Peltidae Lophocateridae 谷盗虫科 Trogossitidae Chaetosomatidae 郭公虫科 Cleridae Phycosecidae 澳州花萤科 Acanthocnemidae Mauroniscidae 耀夜萤科 Melyridae 细花萤科 Prionoceridae

Phloiophilidae

Peltidae

Lophocateridae

谷盗虫科 Trogossitidae

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郭公虫科 Cleridae

Phycosecidae

澳州花萤科 Acanthocnemidae

Mauroniscidae

耀夜萤科 Melyridae

细花萤科 Prionoceridae

扁虫总科 Cucujoidea Protocucujidae Sphindidae 出尾虫科 Nitidulidae Smicripidae Brachypteridae 出尾扁甲科 Monotomidae 澳洲蕈虫科 Boganiidae 纽澳朽木虫科 Phloeostichidae 大吸木甲科 Helotidae Hobartiidae Propalticidae Cyclaxyridae 姬花萤科 Phalacridae 姬扁甲科 Laemophloeidae 扁甲科 Cucujidae 捕蠹虫科 Passandridae 细扁甲科 Silvanidae 洞颚朽木虫科 Cavognathidae 吸木虫科 Cryptophagidae Lamingtoniidae 拟叩头虫科 Languriidae 大蕈虫科 Erotylidae Cryptophilidae 毛蕈虫科 Biphyllidae 小花甲科 Byturidae 长蕈虫科 Bothrideridae 朽叶虫科 Cerylonidae 琐微虫科 Corylophidae 盘甲科 Discolomatidae 瓢虫科 Coccinellidae Alexiidae 拟瓢甲科 Endomychidae 扁薪甲科 Merophysiidae 姬薪虫科 Lathridiidae

Protocucujidae

Sphindidae

出尾虫科 Nitidulidae

Smicripidae

Brachypteridae

出尾扁甲科 Monotomidae

澳洲蕈虫科 Boganiidae

纽澳朽木虫科 Phloeostichidae

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Hobartiidae

Propalticidae

Cyclaxyridae

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姬扁甲科 Laemophloeidae

扁甲科 Cucujidae

捕蠹虫科 Passandridae

细扁甲科 Silvanidae

洞颚朽木虫科 Cavognathidae

吸木虫科 Cryptophagidae

Lamingtoniidae

拟叩头虫科 Languriidae

大蕈虫科 Erotylidae

Cryptophilidae

毛蕈虫科 Biphyllidae

小花甲科 Byturidae

长蕈虫科 Bothrideridae

朽叶虫科 Cerylonidae

琐微虫科 Corylophidae

盘甲科 Discolomatidae

瓢虫科 Coccinellidae

Alexiidae

拟瓢甲科 Endomychidae

扁薪甲科 Merophysiidae

姬薪虫科 Lathridiidae

拟步行虫总科 Tenebrionoidea 小蕈虫科 Mycetophagidae 筒蕈虫科 Ciidae 球角长朽木虫科 Archeocrypticidae Pterogeniidae 伪蕈甲科 Tetratomidae 长朽木虫科 Melandryidae 花蚤科 Mordellidae 大花蚤科 Rhipiphoridae 细坚虫科 Colydiidae 瘤拟步行虫科 Zopheridae Ulodidae Perimylopidae Chalcodryidae Trachelostenidae 拟步行虫科 Tenebrionidae Stenotrachilidae 地胆科(芫菁)Meloidae 拟天牛科 Oedemeridae 尖颚扁虫科 Prostomidae Synchroidae Mycteridae Boridae 拟锹甲科 Trictenotomidae Pythidae 微树皮虫科 Salpingidae Othniidae Inopeplidae 赤翅萤科 Pyrochroidae 蚁形虫科 Anthicidae 伪细颈虫科 Aderidae 拟花蚤科 Scraptiidae

小蕈虫科 Mycetophagidae

筒蕈虫科 Ciidae

球角长朽木虫科 Archeocrypticidae

Pterogeniidae

伪蕈甲科 Tetratomidae

长朽木虫科 Melandryidae

花蚤科 Mordellidae

大花蚤科 Rhipiphoridae

细坚虫科 Colydiidae

瘤拟步行虫科 Zopheridae

Ulodidae

Perimylopidae

Chalcodryidae

Trachelostenidae

拟步行虫科 Tenebrionidae

Stenotrachilidae

地胆科(芫菁)Meloidae

拟天牛科 Oedemeridae

尖颚扁虫科 Prostomidae

Synchroidae

Mycteridae

Boridae

拟锹甲科 Trictenotomidae

Pythidae

微树皮虫科 Salpingidae

Othniidae

Inopeplidae

赤翅萤科 Pyrochroidae

蚁形虫科 Anthicidae

伪细颈虫科 Aderidae

拟花蚤科 Scraptiidae

金花虫总科 Chrysomeloidea 天牛科 Cerambycidae Orsodacnidae 金花虫科 Chrysomelidae 豆象科 Bruchidae

天牛科 Cerambycidae

Orsodacnidae

金花虫科 Chrysomelidae

豆象科 Bruchidae

象鼻虫总科 Curculionoidea Nemonychidae Urodontidae 长角象鼻虫科 Anthribidae Belidae 球杆象鼻虫科 Oxycorynidae Caridae 方胸象鼻虫科 Aglycyderidae 墨西哥象鼻虫科 Allocorynidae 卷叶象鼻虫科 Attelabidae Ithyceridae 针嘴象鼻虫科 Apionidae 三锥象鼻虫科 Brentidae 象鼻虫科 Curculionidae 小蠹虫科 Scolytidae

Nemonychidae

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Belidae

球杆象鼻虫科 Oxycorynidae

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针嘴象鼻虫科 Apionidae

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象鼻虫科 Curculionidae

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蜂蟊科 Stylopidae

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