词序
更多
查询
词典释义:
argot
时间: 2023-06-25 08:21:54
TEF/TCF专四
[argo]

切口,隐语,理语

词典释义

n.m.
1. 切, 黑话, 隐语
2. 【语】行话
argot militaire 军中行话
argot scolaire 学生用语
argot sportif 体育界行话


常见用法
des mots d'argot 民间黑话
parler (l')argot 说暗语

近义、反义、派生词
联想:
  • langue   n.f. ;语形物

近义词:
jargon,  parler,  langage,  langue verte
联想词
jargon 不规范的语; vocabulaire 词汇,语汇; locution 短语; patois ,土话; dictionnaire 词典,字典; lexique 词汇; anglais 英格兰的; péjoratif 含贬义的,轻蔑意义的; néologisme 新词; adjectif 形容词; abréviation 省略,缩写;
当代法汉科技词典

argot (de métier) 行话

短语搭配

argot scolaire学生用语

argot militaire军中行话

argot sportif体育界行话

argot typographique印刷工人的行话

argot du milieu黑社会的行话, 切口

argot (de métier)行话

un argot poissard, e粗俗的行话

原声例句

Quoi ! comment ! l’argot ? Mais l’argot est affreux !

“什么!怎么!黑话!黑话终究是太丑了!

[悲惨世界 Les Misérables 第四部]

Rien n’est plus lugubre que de contempler ainsi à nu, à la lumière de la pensée, le fourmillement effroyable de l’argot.

在思想的光辉下正视着公然大说特说着的骇人的大量的黑话,再没有什么比这更凄惨的了。

[悲惨世界 Les Misérables 第四部]

Ah oui, « vénère » , c’est un mot d’argot pour dire « énervé » .

对了, vénère是个黑话,意思是“生气的”。

[innerFrench]

Si vous voulez apprendre plus d'expressions de ce style et notamment des expressions d'argot, slang, j'ai fait un guide gratuit que vous pouvez télécharger sur mon livre [site].

如果你们要学习更多此类表达,尤其是行话,词组,我写了一本免费的指导书,你们可以去我的网站上下载。

[innerFrench]

En plus, il utilise tant de mots d'argot que j'ai parfois des difficultés à le comprendre.

此外,他用了那么多行话,有时我都理解不了。

[循序渐进法语听写提高级]

– Alors, aujourd’hui on va voir 30 mots de l’argot français, qu’il faut absolument connaître parce qu’ils sont très, très courants pour comprendre les Français.

今天我们要看法语行话中必须知道的30个单词,因为为了理解法国人说的话,这些单词是很常见的。

[Français avec Pierre - 词汇表达篇]

– C’est argot un peu plus fort.

这是程度更加深的行话

[Français avec Pierre - 词汇表达篇]

Alors, évidemment, la reine des véhicules c’est la voiture, et elle a plein de noms d’argot.

车辆的最常用词自然是“voiture”,它有很多行话名词。

[Français avec Pierre - 词汇表达篇]

C'est quoi ça ? - Ça c'est déjà un peu plus de l'argot, ça veut dire je suis dégoûté.

这是什么意思?这更加像是行话,意思是我感到厌烦。

[Français avec Pierre - 词汇表达篇]

Sixième expression, c’est encore de l’argot, vénère.

第六个表达还是行话,vénère。

[Français avec Pierre - 词汇表达篇]

例句库

Alors maintenant, un peu d'argot.

现在我解释一些口语

Après, ô joie ! On entre dans le domaine de l'argot, et du langage des mauvais garçons.

挺好, 我们终于会用俚语,强盗的语言, 江湖的语言!

L’argot est aussi un casse-tête.Des conversations entre les jeunes sont difficiles à comprendre pour moi, j’ai souvent besoin d’un (e) interprète.

俚语对我来说也是个很大的问题,在看一些电影的时候,或者是有时在听猪和朋友的对话的时候,我经常基本上都听不懂,像个聋子一样。

Donc l'argot que je connais, il a 40 ans... il n'est plus à la mode... et l'argot que parlent mes enfants, je ne m'en souviens jamais !

不过现在我是一个又老又礼貌的人,我不说俚语了, 再加上我知道的俚语已经是40年以前的,它可能不太流行了. 我的孩子们当然说一个很有意思的俚语但是我从来不记得他们的词.

法语百科

Le mot argot désigne un « langage ou vocabulaire particulier qui se crée à l'intérieur de groupes sociaux ou socio-professionnels déterminés et par lequel l'individu affiche son appartenance au groupe et se distingue de la masse des sujets parlants ». C'est un sociolecte qu'il faut distinguer du jargon, qui est propre aux représentants d'une profession ou d'une activité commune se caractérisant par un lexique spécialisé.

Selon certains, la fonction première de tout argot serait de chiffrer la communication, afin qu'un non-initié ne la comprenne pas. Des spécialistes du domaine comme Albert Dauzat ou Gaston Esnault se sont prononcés contre cette thèse. Pour G. Esnault, « Un argot est l'ensemble oral des mots non techniques qui plaisent à un groupe social » (définition du Dictionnaire historique des argots français de 1965). Autrement dit, s'il arrive qu'un locuteur emploie des mots d'argot pour éviter d'être compris par les non-initiés, cela ne signifie pas pour autant que le recours à des mots argotiques soit essentiellement motivé par une volonté de cryptage.

L'histoire des dictionnaires de jargon et d'argot depuis les livrets populaires facétieux de Pechon de Ruby et d'Ollivier Chereau indique au contraire qu'il faut plutôt voir dans l'argot un désir d'expressivité, qu'il soit commun à un groupe social particulier ou qu'il déborde largement cette notion de groupe (quand le mot argot est synonyme de langue verte) : en quoi les expressions abbaye de mont(e)-à-regret « potence » et huistres de Varanes (= varennes ou garennes) « fèves », recensées par Chereau (édition lyonnaise de 1630 la plus ancienne conservée), seraient-elles cryptiques ? et en quoi seraient-elles propres à un groupe particulier déterminé ?

Pour les argots de groupes, il faut intégrer dans l'expressivité de ces mots la marque de rattachement des énonciateurs à la vie et aux activités des groupes.

En anglais et en américain, l'argot est appelé slang (cant plus anciennement quand il s'agissait de malfaiteurs). Selon le Chambers Dictionary le terme désigne « les mots et usages n'appartenant pas au langage standard, uniquement utilisés très informellement, spécialement à l'oral, à l'origine le sociolecte des voleurs et de la pègre, aujourd'hui le jargon de n'importe quelle classe, profession ou groupe ». Mais cette définition ainsi traduite ne fait pas de distinction claire entre ce qui relève de l'argot et ce qui relève du jargon au sens moderne du terme en linguistique française (termes technolectaux jugés difficiles à comprendre pour les non-spécialistes) ; quant à la notion de « sociolecte des voleurs et de la pègre », est-elle admise par les sociologues et sociolinguistes ?

Fonction et origines de l'argot

L'utilisation de l'argot est une façon de contourner les tabous instaurés par la société. Le langage courant témoigne d'une certaine retenue à évoquer certaines réalités explicitement. L'argot, mais aussi le langage familier, permet alors de désigner ces réalités par un langage détourné, dénué des connotations immédiates liées aux mots du registre habituel. Cela explique que le lexique argotique soit particulièrement riche dans certains domaines comme la sexualité, mais aussi la violence, les crimes et la drogue. Cette fonction de contournement des tabous est utilisée par l'argot commun dans le premier cas, par la pègre dans le second.

Il n'existe pas un, mais des argots (ou des parlures argotiques, pour reprendre l'expression de Denise François-Geiger et Jean-Pierre Goudaillier). Différents groupes sociaux ont développé, à des époques différentes, leur propre parler. L'importance des fonctions cryptique et identitaire varie entre les argots. On remarque que la tendance actuelle privilégie l'identitaire sur le cryptique : le français contemporain des cités en particulier a moins besoin de masquer son message que de marquer l'appartenance à son groupe et, par opposition, son rejet de la société préétablie. Mais l'usage de la langue corse, qui n'est pas un argot, reste pratiqué dans le milieu organisé insulaire à Paris, Marseille etc de façon à ne pas être compris des non corses tout en resserrant le lien d'intimité entre les locuteurs sans que la société extérieure soit particulièrement rejetée. Les fonctions de l'argot peuvent donc être polymorphes.

Pour que les tiers soient maintenus dans l'incompréhension de la communication, l'argot doit constamment renouveler ses procédés d'expression, spécifiquement son lexique. L'existence de dictionnaires d'argot annule bien sûr toute l'efficacité des mots définis. De nombreux termes originaires de l'argot sont d'ailleurs passés dans le registre familier, voire dans le langage courant (par exemple, cambrioler et ses dérivés sont issus de l'argot cambriole « chambre »). Ainsi, certains mots ou expressions possèdent une foule de traductions argotiques, la palme revenant à des termes comme « argent », « femme » ou « faire l'amour » qui possèdent plus d'un millier d'équivalents en argot.

À l'origine (peu avant 1630), le mot argot a désigné le monde des mendiants, puis vers 1700, le « jargon » des gueux, puis le parler des voleurs. Des argots se sont également développés dans d'autres groupes sociaux, et chaque quartier possède son propre « argot ».

En France, le concept apparaît au XIII siècle et est identifié en provençal sous le nom de « jargon ». L'un des premiers textes connus concernant un jargon de bandits est le dossier judiciaire du procès des Coquillards à Dijon en 1455. Le premier livre imprimé (Levet, 1489) des poèmes de François Villon utilise au XV siècle l'expression « jargon et jobelin », puis au siècle suivant apparaissent « baragouin », « narquois » ou « blesquien », notamment. Le premier texte français entièrement centré sur la vie et le jargon des petits merciers et des gueux est publié à Lyon en 1596 chez Jean Jullieron. Il s'agit de La vie généreuse des Mercelots, Gueux et Boesmiens signé par Pechon de Ruby. Ce texte connaîtra cinq rééditions jusqu'en 1627 et sera à l'origine du développement de la littérature argotique. Il contient finalement un lexique de 150 mots de jargon blesquien qui évoluera d'une édition à l'autre. Ce n'est que vers 1630 que le mot argot apparaît, mais seulement avec le sens de « monde des mendiants » dans l'ouvrage publié par Ollivier Chereau, Le Jargon ou Langage de l'Argot reformé.

Définition du terme morpion dans le Dictionnaire de la langue verte d'Alfred Delvau
Définition du terme morpion dans le Dictionnaire de la langue verte d'Alfred Delvau

En plus d'une abondante production lexicographique, la littérature a contribué à diffuser « la langue verte » . On peut citer : Essai sur l'argot (texte philosophique, linguistique et littéraire sur l’argot, les filles et les voleurs), 1834, d’Honoré de Balzac, les Mémoires de l'ex-bagnard Vidocq, Les Mystères de Paris d'Eugène Sue, Victor Hugo, (« L'argot, c'est le verbe devenu forçat! »), Les Mohicans de Paris de Dumas, et sous la Troisième République Émile Zola, Jean Richepin et sa Chanson des Gueux, Francis Carco, Céline, Édouard Bourdet et Jacques Perret. À travers ces ouvrages, c'est plutôt l'argot parisien qui est mis en lumière.

L'argot, qui renaît et se renouvelle sans cesse, a continué à évoluer dans les romans comme ceux d'Albert Simonin ou de Frédéric Dard dans la série San-Antonio, dans les dialogues de films avec Michel Audiard ou Alphonse Boudard, dans les chansons avec Pierre Perret, de Renaud ou dans les sketches comiques de Coluche. Souvent associé à l'argot, Michel Audiard n'en appréciait pas la notion, préférant parler de « langage populaire » et trouvant le vocabulaire généralement qualifié d'argot « complètement inventé, complètement littéraire (...), je ne l'emploie jamais, j'emploie des expressions populaires, mais pas d'argot. Oui, dans Le Cave se rebiffe, il y avait de l'argot, mais un argot complètement inventé. Si les gens du milieu parlaient comme j'écris, ils ne se comprendraient pas entre eux ».

Le verlan est un procédé argotique ancien qui s'est développé dans l'argot parisien des années cinquante et a pris un nouvel essor et de nouvelles formes dans les années 1970, notamment avec le langage contemporain des cités.

Argot commun

L'argot commun, parfois appelé jargot, est un parler familier dérivé de l'argot mais qui en a perdu les fonctions cryptiques et identitaires. Il n'est plus spécifique à un groupe, et est essentiellement utilisé dans une visée ludique : les locuteurs « jouent » à reproduire un parler largement connoté. Il reprend en général du vocabulaire argotique « dépassé », abandonné par le groupe social qui en est l'origine dès qu'il a été compris par des tiers. Le « français branché » des années 1980 est un exemple typique d'argot commun.

Procédés d'élaboration de l'argot

Pour élaborer un parler qui lui est propre, un groupe social a recours à différents moyens. Le plus important est lexical : on associe d'ailleurs généralement l'argot uniquement à un vocabulaire particulier. Cependant, il peut y avoir également une modification de la syntaxe, même si elle est d'une bien moindre importance.

En fait, l'argot est toujours connu pour son vocabulaire, mais cela ne signifie pas qu'il suit les règles syntaxiques, grammaticales, phonétiques, pragmatiques... de la langue standard. La formation des phrases, la prononciation, l'intonation, la gestuelle... sont très différentes de la norme officielle et participent donc à la distinction du groupe. Néanmoins, les procédés autres que lexicaux utilisés par l'argot ne lui sont en général pas propres : il s'agit généralement de caractères du langage familier ou populaire.

Quant aux procédés d'élaboration lexicale, ils sont de deux types : soit sémantiques (modification et jeu sur les sens des mots), soit formels (création ou modification de mots). Lorsque l'élaboration lexicale est formelle, on assiste souvent à une déconstruction du langage courant : l'argot déforme, mélange, déstructure, découpe... les mots et enfreint les règles. Cette déconstruction laisse transparaître la volonté du groupe social de se démarquer en rejetant la société établie.

Les procédés décrits ici concernent l'argot français actuel, et plus particulièrement le français contemporain des cités.

Procédé syntaxique Changement de classe lexicale des mots : en général, il s'agit de l'utilisation d'un adjectif à la place d'un adverbe. Exemple : il assure grave pour « il est vraiment très bon ».

Changement de classe lexicale des mots : en général, il s'agit de l'utilisation d'un adjectif à la place d'un adverbe. Exemple : il assure grave pour « il est vraiment très bon ».

Procédés lexicaux Sémantiques Métaphore : expression imagée qui désigne une chose. Métonymie (y compris synecdoque) : désignation d'une chose par un de ses composants. Polysémie et synonymie : jeux sur les multiples sens des mots. Formels Composition lexicale. Dérivation ou resuffixation de mots existants au moyen de suffixes populaires (-ard, -asse, -oque, -ax, -ouille...). Exemples : connard et connasse dérivés de con, pourrave dérivé de pourri, matos dérivé de matériel. Apocope : troncation d'une ou plusieurs syllabes finales d'un mot. Exemples : pèt pour pétard (joint), tox pour toxicomane. Aphérèse: troncation d'une ou plusieurs syllabes initiales d'un mot. L'aphérèse, très rare jusqu'à présent en français, est particulièrement présente en français contemporain des cités. Exemples : blème pour problème, zik pour musique (après un passage par le verlan zikmu). Redoublement, éventuellement après troncation, d'une syllabe. Exemple: zonzon pour prison. Systèmes de codage. Parmi ceux-là citons : le verlan, procédé très utilisé depuis 1980. Exemples : keuf verlan de flic (via le passage par un stade disyllabique hypothétique keufli) le javanais, consistant à rajouter le son av (ou tout autre son) entre les consonnes et les voyelles. Par exemple Marcel → Mavarçavel. le louchébem (ou largonji), consistant à remplacer la consonne initiale par un L, et la reporter à la fin du mot avec une terminaison (initialement créé par les louchébems de Laripette). Boucher → loucherbem ; À poil → à loilpé . Le mot loufoque est entré dans le vocabulaire courant. Fou → loufoque'' Siglaison : dénomination d'une réalité par un sigle, et éventuellement création de dérivés à partir de ce sigle. Exemples : LBV pour Libreville, TDC pour tombé du camion (volé). Emprunts à d'autres langues. Exemples : maboul de l'arabe mahbûl « fou », bédo (joint) du tzigane, go (fille) du wolof.

Sémantiques Métaphore : expression imagée qui désigne une chose. Métonymie (y compris synecdoque) : désignation d'une chose par un de ses composants. Polysémie et synonymie : jeux sur les multiples sens des mots.

Métaphore : expression imagée qui désigne une chose.

Métonymie (y compris synecdoque) : désignation d'une chose par un de ses composants.

Polysémie et synonymie : jeux sur les multiples sens des mots.

Formels Composition lexicale. Dérivation ou resuffixation de mots existants au moyen de suffixes populaires (-ard, -asse, -oque, -ax, -ouille...). Exemples : connard et connasse dérivés de con, pourrave dérivé de pourri, matos dérivé de matériel. Apocope : troncation d'une ou plusieurs syllabes finales d'un mot. Exemples : pèt pour pétard (joint), tox pour toxicomane. Aphérèse: troncation d'une ou plusieurs syllabes initiales d'un mot. L'aphérèse, très rare jusqu'à présent en français, est particulièrement présente en français contemporain des cités. Exemples : blème pour problème, zik pour musique (après un passage par le verlan zikmu). Redoublement, éventuellement après troncation, d'une syllabe. Exemple: zonzon pour prison. Systèmes de codage. Parmi ceux-là citons : le verlan, procédé très utilisé depuis 1980. Exemples : keuf verlan de flic (via le passage par un stade disyllabique hypothétique keufli) le javanais, consistant à rajouter le son av (ou tout autre son) entre les consonnes et les voyelles. Par exemple Marcel → Mavarçavel. le louchébem (ou largonji), consistant à remplacer la consonne initiale par un L, et la reporter à la fin du mot avec une terminaison (initialement créé par les louchébems de Laripette). Boucher → loucherbem ; À poil → à loilpé . Le mot loufoque est entré dans le vocabulaire courant. Fou → loufoque'' Siglaison : dénomination d'une réalité par un sigle, et éventuellement création de dérivés à partir de ce sigle. Exemples : LBV pour Libreville, TDC pour tombé du camion (volé). Emprunts à d'autres langues. Exemples : maboul de l'arabe mahbûl « fou », bédo (joint) du tzigane, go (fille) du wolof.

Composition lexicale.

Dérivation ou resuffixation de mots existants au moyen de suffixes populaires (-ard, -asse, -oque, -ax, -ouille...). Exemples : connard et connasse dérivés de con, pourrave dérivé de pourri, matos dérivé de matériel.

Apocope : troncation d'une ou plusieurs syllabes finales d'un mot. Exemples : pèt pour pétard (joint), tox pour toxicomane.

Aphérèse: troncation d'une ou plusieurs syllabes initiales d'un mot. L'aphérèse, très rare jusqu'à présent en français, est particulièrement présente en français contemporain des cités. Exemples : blème pour problème, zik pour musique (après un passage par le verlan zikmu).

Redoublement, éventuellement après troncation, d'une syllabe. Exemple: zonzon pour prison.

Systèmes de codage. Parmi ceux-là citons : le verlan, procédé très utilisé depuis 1980. Exemples : keuf verlan de flic (via le passage par un stade disyllabique hypothétique keufli) le javanais, consistant à rajouter le son av (ou tout autre son) entre les consonnes et les voyelles. Par exemple Marcel → Mavarçavel. le louchébem (ou largonji), consistant à remplacer la consonne initiale par un L, et la reporter à la fin du mot avec une terminaison (initialement créé par les louchébems de Laripette). Boucher → loucherbem ; À poil → à loilpé . Le mot loufoque est entré dans le vocabulaire courant. Fou → loufoque''

le verlan, procédé très utilisé depuis 1980. Exemples : keuf verlan de flic (via le passage par un stade disyllabique hypothétique keufli)

le javanais, consistant à rajouter le son av (ou tout autre son) entre les consonnes et les voyelles. Par exemple Marcel → Mavarçavel.

le louchébem (ou largonji), consistant à remplacer la consonne initiale par un L, et la reporter à la fin du mot avec une terminaison (initialement créé par les louchébems de Laripette). Boucher → loucherbem ; À poil → à loilpé . Le mot loufoque est entré dans le vocabulaire courant. Fou → loufoque''

Siglaison : dénomination d'une réalité par un sigle, et éventuellement création de dérivés à partir de ce sigle. Exemples : LBV pour Libreville, TDC pour tombé du camion (volé).

Emprunts à d'autres langues. Exemples : maboul de l'arabe mahbûl « fou », bédo (joint) du tzigane, go (fille) du wolof.

Cette liste est inspirée de la classification de Marc Sourdot (opus cité ci-dessous).

L'ensemble de ces procédés relèvent de la relexification.

Exemples de termes d'argot en langue française

Argent artiche, as, aspine, aubert, avoine, balles, beurre, biftons, blanquette, blé, boules, braise, bulle, caire, carbure, carme, chels, chou, caillasse, claude, craisbi, douille, fafs, fafiots, fifrelins, flèche (un ou pas un), flouze, fourrage, fraîche, fric, galette, galtouse, ganot, genhar (verlan), gibe, graisse, grisbi, japonais, lard, love, maille, monaille, mornifle, némo, os, oseille, osier, pion, sac, barre, brique, patate, pâte, pélauds, pépètes, pèse, picaillons, pimpions, plaque, plâtre, pognon, radis, rafia, ronds, pascal, louis d'or, ecusson, sauce, soudure, sous, talbins, trêfle, thune, oseille, etc. Manger bâfrer, becqueter, bouffer, boulotter, briffer, cartoucher, casser la croûte, casser la dalle, casser la graine, claper, croûter, damer, galimafrer, gamelle, grailler, jaffer, mastéguer, morfiler, tortorer, morganer, rayaver, etc. Policier archer, bœuf, bignolon, bleu, bourdille, cochon, cogne, condé, coyotte, flic, keuf, matuche, pandore, perdreau (→ drauper), popo, poulet (→ poulagas, poulardin, pouleman), royco, dek (→ dekiz, kizdé), chtar, roussin, schmidt, marchand de lacets (policier en civil), ripou (pourri), etc. Siège de la PJ grande volière, maison parapluie, maison de poulagas, maison poulemane, KFC (en lien avec les poulets), MIB (pour Men In Blue), etc. Saoul beurré (var: comme un p'tit Lu), bitu (bituré), bourré, plein, rond (comme une queue de pelle), déchiré, défoncé, arraché, chaud, pacté, pompette, fracasse/é, schlass, à la rue, gris/noir, schtrac, froid, pété, torché, fait, fini, attaqué, chargé la mule, parti en sky, mort, kervé, à l'mine, à l'luche, à l'équerre, avoir le coup de bambou, avoir un coup dans l'aile, leuzois, etc. Se faire avoir se faire patchaquer (la patchaque), se faire niquer, se faire baiser, se faire bénène, se faire bebar, se faire carotte, se faire mettre (profond), se faire beh, se faire passer un sapin, se faire douiller, se faire reluire la turbine à chocolat, se faire fouetter le chou-fleur, se faire empapaouter, se faire couillonner, se faire entuber, se faire sodomiser verbalement, se faire fourrer, se faire pénétrer, se faire doigter, se faire pogner, se faire buster, se faire sucer, se faire prendre (jusqu'à l'os), se faire crosser, se faire repasser, se faire repasseman , etc. Tomber, chuter se gaufrer, se croûter, se vautrer, se ramasser, se viander, se scratcher, se bananer, se tauler, se prendre une boîte, se mettre au tas, se casser la gueule, s'étaler, se péter la tronche, se gameller, se prendre une gamelle, se prendre une pelle, manger le bitume, se bêcher, etc. Pénis bite, teub, paf, braquemard, chibre, chibraque, braque, popaul, balayette infernale, poireau, queue, quéquette, zizi, zigounette, zguègue, zob, zboub, bistouquette, biroute, gourdin, bijou de famille, vier, etc. Vulve ou Vagin abricot, barbu, berlingot, bijou, boîte à gants, bonne sœur, chatte, chagatte, choune, cramouille, craquette, con, dinette, étoile du berger, fendu, figue, friandise, frifri, foufoune, foune, gourmandise, hérisson, indomptable, jeu interdit, kiwi, loutre, minou, minet, mont velu, moule, motte, mottelette, mouflette, moutse, nonne, ornithorynque, pantoufle, paradis, rigondin, sucette, tablier de sapeur, unique, velu, wassingue, X, yaourt nature, zézette, etc. Relation sexuelle baiser, niquer, emmener le petit au cirque, beurrer le mille-feuille, farcir la mottelette, planter le mont-velu, sucer la friandise, reluire le berlingot, chatouiller le bijou, gonfler la mouflette, gauler la miniardise, gâter le minou, essorer la wassingue, tremper le biscuit, etc.

中文百科

黑话,本指旧小说中,江湖人物的暗语、暗号,后流行于帮会或某一特殊行业中,非局外人所能了解的语言。说白了就是流氓等下流人士所立的语言,通常都有恶、放逸的元素在词里。

常见黑话

胡子:土匪,东北黑话

佛爷:窃贼,京津黑话

一方:一万,赌博用语

居米:银币,赌博用语

米米:钱,长沙隐语

打鹧鸪:打劫,三点会。

并肩子:朋友。

一块:古玩行隐语,可指一百、一千、一万等,各地不相同。古玩店老板收东西的时候往往会问价格,以此问价试探卖家是否懂行。

踩盘子、踩点子:指事先侦察要劫的对象。

台湾眷村黑话:挂:死去、倒下、坏掉;条子:警察;马子:女性、女友;性子:男性、男友等。

青帮黑话:强盗为扑风;抢为爬;偷为寻;贩私盐称为走沙子;贩女人称为开条子;贩小孩为搬石头;杀人称作劈党。

江相派黑话:

一称流、二称月、三称汪、四称则、五称中、六称神、七称心、八称张、九称爱、十称足、百称百、千称干、万称方、元称皮锦、毫称星。

「天」喻「父」、「追」喻「子」、「比」喻「兄弟姊妹」、「七」喻「男性」、「八」喻「女性」、「生孙」喻「商人」、「一哥」喻「迷信而愚昧的人」、「火底」喻有「曾加入帮派的人」、「畜生」喻「混吉人士」、「工水」喻「劳工工资」、「花底」喻「妓女」、「照子」喻「眼睛」、「帝寿」喻「愚人」。

进入普通话的黑话

下海:原指去做舞女、妓女,在大陆改革开放之后,下海一词的意思转变为:离开国家机关或者国有企业而自己经商的人。

号,班房:监狱拘留所之类。

土豆,花生:子弹

法法词典

argot nom commun - masculin ( argots )

  • 1. linguistique langage parlé au quotidien émaillé de termes très familiers et parfois vulgaires

    les étudiants se font un plaisir d'employer des mots d'argot

  • 2. linguistique : en sociolinguistique langage fermé non normatif utilisé comme signe de reconnaissance par certains groupes socioprofessionnels Synonyme: jargon

    l'argot des jeunes

  • 3. linguistique : en sociolinguistique langue cryptée utilisée par les malfaiteurs et incompréhensible pour les non-initiés

    l'argot des prisons

相关推荐

biais biais, eadj. 斜的, 歪的[仅用于建筑]n. m. 1. 斜, 倾斜, 歪斜; 2. <转>迂回的方法, 转弯抹角的办法, 花招, 借口, 遁词; 3. <转>方面, 角度; 斜向4. 斜裁的布条5.【统计学】,性en/ de biaisloc.adv1. 斜向地;歪斜地2. <转>迂回地,转弯抹角地,间接地par le biais de loc.prép.…;用…的(间接)办法常见用法

malodorant a. (m) 恶臭的, 难闻的

tribun n.m.1. (古罗马的)军官;行政长官 2. 平民演说;辩护士;民权保卫者3. 【史】(法拿破仑时期的)法案评委员会委员

immigrant immigrant, ea. 入境移居的n. 入境移

milliardaire a. 拥有十亿资财; 巨富, 豪富n. 亿万巨富, 大富豪

ciboule n. f 葱

incertain incertain, ea.1. 知, 可靠;未 2. 分明, 清晰;朦 3. (在未来)变化, 无法肯 4. 犹豫决 — n.m.【财政金融】(外汇)直接标价常见用法

automate n. m.木偶, 玩具, 木头, 惟命是从者; gestes d'automate 机械作 机, 装置, 机器, 售货售票机

apprivoiser 驯服

quitter v. t. 1. [古]免(债务); 让给2. 弃约; 放弃, 脱离; 中断, 丢下: 3. 离开, 走出:4. 放开, 放松: 5. 脱掉, 去(帽等): se quitter v. pr. 分离, 分别常见用法