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词典释义:
racaille
时间: 2023-09-14 21:54:16
[rakaj]

n.f. 1. 贱民,痞子 2. 社会渣滓,败类,氓 3. 〈俗〉废物,渣滓

词典释义
n.f.
1. 贱民,痞子
Des parents défendent à leurs enfants de fréquenter la racaille du quartier.家长们禁止自己的孩子与居民区的痞子交往。
2. 社会渣滓,败类,
《Emmenez-moi toute cette racaille au poste!》cria le brigadier.“把败类都给我带到局里去!”队长大声叫
Ce n'est plus le peuple, mais la racaille (Gide).家伙都不是老实的平民百姓,而是一群渣滓。(纪德)
Si l'on mettait toute cette racaille en prison ...les honnêtes gens pourraient respirer (Camus).如果把败类都投入监狱…善良的人们就可以松口气了。(加缪)
3. 〈俗〉废物,渣滓

近义、反义、派生词
近义词:
canaille,  lie,  pègre,  bas-fonds,  crapule,  filou,  fripouille,  gredin,  lie (littéraire),  plèbe (littéraire),  populace,  tourbe (littéraire),  vermine (littéraire),  raclure,  rebut,  vermine,  plèbe
voyou 氓,二子; pute 妓女; raciste 种族主义的; merde 粪,大便; délinquant 犯轻罪的; meuf 女人; mafia 黑手党,秘密匪帮; flic <俗>警察; connard 蠢货,笨蛋; insulte 侮辱,凌辱,辱骂; mentalité 精神状态,精神面貌;
短语搭配

《Emmenez-moi toute cette racaille au poste!》cria le brigadier.“把这些败类都给我带到局里去!”队长大声叫道。

Des parents défendent à leurs enfants de fréquenter la racaille du quartier.家长们禁止自己的孩子与居民区的痞子交往。

Si l'on mettait toute cette racaille en prison ...les honnêtes gens pourraient respirer (Camus).如果把这些败类都投入监狱…那些善良的人们就可以松口气了。(加缪)

Ce n'est plus le peuple, mais la racaille (Gide).这些家伙都不是老实的平民百姓,而是一群渣滓。(纪德)

原声例句

– Bon, bah en fait, un « pelé » , autrefois ça voulait dire « une canaille » , c’est-à-dire un voyou, un bandit, une racaille. – Ah ! Oui.

其实,以前“pelé”的意思是流氓,也就是说二痞子,强盗,社会败类。啊!是的。

[Français avec Pierre - 词汇表达篇]

Avant on disait les délinquants et maintenant on dit les racailles. C'est assez péjoratif, d'accord, mais ça s'est mis à la mode et puis donc en verlan, ça fait caillera.

以前我们说délinquants,现在我们说racailles。带有贬义成分,但它开始流行,然后成为了反语caillera。

[Français avec Pierre - 词汇表达篇]

Non. Alors caillera, en fait, c'est le verlan de racaille, et alors racaille c'est un mot qui est assez à la mode maintenant, bon depuis une dizaine d'années.

caillera其实是racaille的反语,这个单词十几年来挺流行的。

[Français avec Pierre - 词汇表达篇]

Si l'on mettait toute cette racaille en prison, avait dit la marchande, les honnêtes gens pourraient respirer.

" 如果把这些败类都关进监狱," 女商贩说," 老实人都会松一口气。"

[鼠疫 La Peste]

Si tu trames avec de la racaille comme les Weasley ou ce Hagrid, ils finiront par déteindre sur toi.

你如果跟像韦斯莱家或海格这样不三不四的混在一起,你会受到影响的。”

[哈利·波特与魔法石 Harry Potter à l'école des sorciers]

Je t'avais dit de ne pas traîner avec ce genre de racaille !

我告诉过你不要跟这些下三滥的人泡在一起!”

[哈利·波特与火焰杯 Harry Potter et la Coupe de Feu]

Vous savez ce qu'il pense de Dumbledore – ce type adore les Sang-de-Bourbe – et Durmstrang ne laisse pas entrer ce genre de racaille.

唉,你们知道他对邓布利多的看法——那人太喜欢泥巴种了——德姆斯特朗根本不允许那些下三滥的人入学。

[哈利·波特与火焰杯 Harry Potter et la Coupe de Feu]

Encore un coup de cette racaille!

这个败类的又一打击!

[经典电影选段]

Sarkozy : Vous en avez assez de cette bande de racailles ?

萨科齐:你厌倦了这帮败类吗?

[Le Rire Jaune]

Il dit qu'il faut débarrasser l'école de la racaille des Sang-de-Bourbe, mais que je ne dois pas m'en mêler.

[哈利·波特与密室 Harry Potter et la Chambre des Secrets]

例句库

PS : racaille et canaille , ce sont des noms féminins !

( 法语 流氓 这个字是女性的 !

Raporters sans frontières? non Racailles sans Frontières!

无疆界记者?不,无疆界人渣!

法语百科

Le mot racaille est un terme péjoratif servant à désigner une personne ou bien une catégorie de personnes, souvent considérée comme méprisable.

Définition

Ce terme désigne :

Les individus dont le rôle social se limite à la petite délinquance. La racaille est ainsi un terme utilisé pour souligner la non-adhésion aux normes en vigueur dans la société. On parle de « la racaille de la société » pour désigner une frange non intégrée, dont les valeurs sociales ne s'accordent pas avec celle de la majorité, ou à laquelle la société refuse d'accorder un statut plein et entier de « partie du tout ».

Un groupe méprisable, souvent faisant partie des plus pauvres de la population . Ayant pour certains un sens socio-économique, pour d'autres un sens plus socio-culturel, cette définition se référant à « une masse méprisable » ne reconnaît pas de distinction individuelle, son utilisation est donc invariable au singulier féminin : « La racaille » ; parfois couplée à un partitif : « de la racaille ». La racaille désignant en général les franges médiatisées de la société, à l'intelligence, aux motifs et aux privilèges nombreux pour les castes les désignant ainsi.

Dans la « langue des cités », le terme désigne les voyous et membres des bandes criminelles, mais sans connotation d'exclusion ou de mépris. Au contraire, il désigne plutôt ceux dont la réputation inspire la crainte ou le respect. Ainsi, dans Les Céfrans parlent aux Français. Chronique de la langue des cités, de Boris Seguin et Frédéric Teillard, la citation illustrant son usage dans les cités mêmes est « Tu t'prends pour d'la racaille? ». Cependant cet usage ne peut s'appliquer qu'entre personnes issues de ces quartiers, et les mêmes qui en feraient un titre honorifique dans ces quartiers peuvent se sentir insultés s'ils sont qualifiés ainsi par des personnes extérieures.

Ce terme peut être utilisé de manière étendue, pour définir une partie qui ne se conforme pas aux règles et usages standards, par exemple « la racaille de la finance » désignerait une partie des individus travaillant dans ce domaine et adoptant un comportement déviant, assimilable dans ce cas à de la délinquance financière.

Une étymologie ambiguë

L’étymologie du terme racaille n’est pas clairement définie.

Pour Auguste Brachet, dans son dictionnaire étymologique, la terminologie s’appuie sur le diminutif du radical rac qui est d’origine germanique (racker en allemand pour désigner un "équarrisseur") et dont on trouve une trace dans le vieil anglais rack utilisé pour désigner un "chien". Racaille serait un mot formé sur le même principe que canaille qui dérive indirectement du latin canis ("chien") et que l’on propose souvent en synonyme.

Pour Albert Dauzat, dans dictionnaire étymologique, ce serait une forme normano-picarde qui aurait la même racine que l’ancien français rasche ou rache (« teigne ») du latin vulgarisé rasicare (« gratter »). Ainsi trouverait-on une trace de ce terme dans le provençal rascar (« racler ») ou raca (« rosse », « chien »), et même dans la Bible sous la forme raca (Mathieu, 5, 22 : « Mais moi, je vous dis que quiconque se met en colère contre son frère mérite d'être puni par les juges ; que celui qui dira à son frère : Raca ! mérite d'être puni par le sanhédrin ») où il tient lieu d’insulte. En provençal (où de plus l'utilisation du suffixe -alha, prononcé « aille », est très courant pour désigner un amas informe), on peut aussi remarquer l'existence du verbe racar (« vomir »).

Racaille n’a donc pas une étymologie basée sur l’italien Razza, qui a donné « race » en français, bien que certaines utilisations de ce terme entretiennent volontairement ou accidentellement une confusion sur l’identité du groupe qu’il stigmatise. Si on fait abstraction de la similitude phonétique entre race et racaille, le problème de la portée reste entier car les définitions que l’on donne du mot racaille nous renseignent peu, voire pas du tout, sur les groupes d'individus ou les individus qu’il entend qualifier.

L'utilisation du terme pour désigner des individus et non plus des groupes (se caractérisant dans son utilisation par la pluralité du terme) semble avoir suivi un cheminement populaire récent : "Ils ont mis une machine derrière le mur, ces racailles!" (L'Assommoir de Zola, 1877).

Utilisation du terme

L'utilisation du terme « racaille » est assez ambiguë et dénote une certaine subjectivité dans le discours concerné. En effet, on utilise souvent ce terme pour désigner un groupe, une catégorie de personnes ne se prêtant pas aux us en vigueur dans la société. Ainsi, ce terme implique un rejet, une non acception, un constat sévère, un jugement négatif sur les personnes désignées.

Dans les quartiers difficiles, le terme désigne généralement les voyous ou membres des bandes. Il s'agit alors plutôt de personnes craintes que méprisées. De nombreuses variantes existent, « caille » en aphérèse, « caillera » en verlan.

Littérature

L'utilisation du terme racaille dans la littérature permet de rendre compte de l'évolution de sa signification au fil du temps.

Guy Patin dans ses lettres (Lettres, tome II, p. 93)

Jean de La Fontaine dans ses fables (Fables, IV, 6 et VIII, 21)

Voltaire dans ses épigrammes (Epigrammes, 95)

Ces auteurs utilisent le terme pour désigner une grande diversité d’individus (respectivement un « laquais », des « rats », un « chapon » et la « bourgeoisie »). Plus tard, le mot caricature la bourgeoisie à travers la plume de divers auteurs :

les frères Goncourt (Journal, 1887, p. 641)

René Benjamin (Gaspard, 1915, p. 94)

Gustave Flaubert (Par les champs et par les grèves, 1910, p. 18)

Ce n’est qu’au milieu du XIX siècle que le vocable semble se radicaliser dans les dictionnaires :

le « rebut de la société, ce qu’il y a de plus vil » (Larousse du XIX siècle)

la « populace méprisable, un ensemble de fripouilles » (Le Petit Robert)

la « partie la plus vile de la populace » (Littré)

La fin du XIX siècle et le début du XX siècle s’inscrivent dans cette continuité. Des auteurs tels que Émile Zola (L'Assommoir, 1877, p. 788) avec « Ils ont mis une machine derrière le mur, ces racailles ! », Alphonse Daudet (Tartarin de Tarascon, 1902, p. 145), François Coppée (Œuvres complètes, 1909, p. 133) ou Saint-Exupéry (Citadelle, 1944, p. 537) utilisent ce vocable.

En 1944, Elsa Triolet l'emploie dans son recueil de nouvelles sur la Résistance. La « racaille » est aux côtés du « ramassis de vauriens » et des « bandits ». Le terme est utilisé pour montrer la déshumanisation d'un ennemi contre lequel son personnage recourt à la violence. Une fois l’ennemi déshumanisé, le poids de la culpabilité se fait moins lourd :

« Il leur fallait quelqu'un à qui s'en prendre, quelqu'un qu'on pourrait haïr sans danger (...) ceux qu'on appelait les dissidents, les réfractaires, les patriotes ou simplement les jeunes... la résistance, ce ramassis de vauriens, cette racaille, ces bandits, la résistance, que le diable l'emporte ! »

Albert Camus dans La peste (1947, pp. 56-57) utilise le terme pour qualifier un agresseur qu'on ne peut nommer soit par peur de représailles, soit parce que la ou les personnes n’ont pas été reconnues. Dans ce cas, le mot est utilisé comme exutoire de ses propres peurs dont la cause reste indéterminée :

« Grand avait même assisté à une scène curieuse chez la marchande de tabac. Au milieu d'une conversation animée, celle-ci avait parlé d'une arrestation récente qui avait fait du bruit à Alger. Il s'agissait d'un employé de commerce qui avait tué un Arabe sur une plage. "« Si l'on mettait toute cette racaille en prison, avait dit la marchande, les honnêtes gens pourraient respirer. » Mais elle avait dû s'interrompre devant l'agitation subite de Cottard qui s'était jeté hors de la boutique sans un mot d'excuse. »

Une signification en évolution

Soit parce que sa signification relève d'un flou endogène et étymologique, soit parce qu'il est volontairement banalisé, le terme opère un glissement sémantique à partir de la seconde moitié du XX siècle qui fait que le mot « racaille » prend figure d’« auberge espagnole » : on y met ce qu’on entend y trouver. C'est à cette période que l'utilisation populaire utilise indistinctement le terme « racaille » pour désigner des groupes, mais surtout de plus en plus des individus, faisant apparaître la pluralité du terme (« les racailles » devient plus utilisé que « la racaille »).

Son emploi gagne en popularité dès les années 1990, période pendant laquelle le terme envahit les cours des établissements scolaires et plus généralement la culture jeune. Les groupes de rap notamment utilisent alors le mot « racaille » indistinctement avec son équivalent verlan « caille-ra » ou « kaille-ra » . Suivant une mode inspirée du gangsta rap américain, certains jeunes majoritairement issus de l'immigration s'autoproclameront « racaille » dans une optique d'héroïsation par des connotations viriles en marge de la délinquance ou pour revendiquer leur appartenance à un méta-gang ou encore pour valoriser leur marginalisation par la dérision ou la provocation.

Le sens du mot racaille dépend donc du contexte dans lequel il est utilisé. Selon François Rastier, le terme « racaille » utilisé régulièrement dans les discours de Jean-Marie Le Pen, le président du Front national, notamment dans des associations directes (« racaille black », « racaille allogène », etc.) donnerait au terme « racaille » un caractère racial par association. Le terme est aussi utilisé par des sites d'extrême-droite.

Nicolas Sarkozy à Argenteuil : polémique

En France, le terme a connu un regain d’intérêt après les déclarations de Nicolas Sarkozy, le mardi 25 octobre 2005, alors qu’il s’exprimait comme ministre de l'intérieur à Argenteuil (Val-d'Oise). Ce n'est que le 6 novembre 2005 qu'on précisa qu'il s'agissait d'une réponse à une habitante de la cité qui avait employé la première ce vocable. Interrogé par différents journalistes, Nicolas Sarkozy s'est lui-même justifié à plusieurs reprises en confirmant la version du témoin, tout en dénonçant la récupération politique de l'anecdote, notamment lors d'un entretien avec Loïc Le Meur à l'Hôtel de Beauvau le 22 décembre 2005.

« Vous en avez assez de cette « bande de racailles » ? Eh bien on va vous en débarrasser ! »

La « petite phrase » fut diffusée sur les grandes chaînes (le ministre ayant été filmé la prononçant). Elle a immédiatement soulevé une vive polémique en France.

Une équipe de journalistes de l'émission Arrêt sur images du 6 novembre 2005 est partie enquêter à Argenteuil, une semaine après l'incident, afin de déterminer le contexte exact de la « petite phrase ». Daniel Schneidermann, le présentateur a cherché à mettre en évidence le parti pris médiatique que constitue à ses yeux le flou laissé sur le contexte exact, la reprise du terme, et l'accent sur la phrase et l'accueil hostile et spectaculaire du ministre sans que soient diffusées les images complémentaires : « toutes les caméras ont filmé ces discussions mais aucune ne les a montrées ».

Certains observateurs considèrent même que la phrase aurait participé (avec l’utilisation concomitante de l’expression « nettoyer les cités au Kärcher » et l’électrocution de deux jeunes) à provoquer les émeutes des banlieues françaises du 1 au 14 novembre 2005. Le ministre délégué à la Promotion de l'égalité des chances, Azouz Begag, dénonça cette phrase du ministre de l'Intérieur dans le journal Libération le 1 novembre. Il répond :

« Je conteste cette méthode de se laisser déborder par une sémantique guerrière, imprécise. »

Même après les précisions apportées, l'utilisation que le ministre avait fait de mots comme « racaille » en public reste perçue par certains comme une attaque envers tous les jeunes des quartiers sensibles, et pas seulement des délinquants. Le journal L'Humanité considéra même l'emploi de l'expression comme une provocation délibérée. De manière plus générale, les analystes du discours de Nicolas Sarkozy, tel le politologue Damon Mayaffre, estimeront que l'arrivée de Sarkozy à l'Elysée constitue une rupture discursive avec le passé, avec l'apparition d'un vocabulaire polémique, d'une syntaxe relâchée voire a-grammaticale et du "dissensus" social.

Enfin, le 12 décembre 2005, le Président de la République, Jacques Chirac, fait connaître par voie de presse son sentiment sur la terminologie en politique et clôt le débat de manière péremptoire :

« En politique, le choix des mots est évidemment essentiel. Je l'ai dit, en France, tous les citoyens sont les filles et les fils de la République. Il n'y a pas de catégorie de Français. Il n'y a que des citoyens libres et égaux en droit. Et quand une personne commet un délit ou un crime, c'est un délinquant ou c'est un criminel. C'est la loi qui le dit. Ce sont ces termes qu'il faut employer. C'est cela la République. »
法法词典

racaille nom commun - féminin ( racailles )

  • 1. voyou ou crapule (péjoratif) [Remarque d'usage: emploi injurieux fréquent]

    c'est un sale type, une racaille

  • 2. ensemble de personnes dignes de mépris (péjoratif) [Remarque d'usage: emploi injurieux fréquent]

    lutter contre les méfaits de la racaille

  • 3. vile populace (péjoratif et vieilli) [Remarque d'usage: emploi injurieux fréquent]

    la racaille des bas-fonds se révolta

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