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词典释义:
banane
时间: 2023-08-10 16:11:16
TEF/TCF常用常用词TEF/TCF
[banan]

香蕉

词典释义
n.f.
1. 香蕉
glisser une peau de banane à qn〈转义〉叫某人栽个跟斗

2. 〈口语〉军功章, 勋章

3. (保险杠的)挡块

4. (男子)往上梳的一束额发

5. chignon banane (女人后脑勺上)卷筒形发式

6. (fiche-)banane 香蕉插头

7. 腰包

8. 一种纵式双旋翼直升飞机

常见用法
régime de bananes一串香蕉
des bananes flambées烧酒火烧香蕉

近义、反义、派生词
联想:
  • pomme   n.f. 苹果;苹果形物体

联想词
mangue 芒果; poire 梨; pomme 苹果; ananas 菠萝,凤梨; patate 甘薯,白薯; carotte 胡萝卜; compote 果泥; kiwi 猕猴桃; tomate ,西柿; fraise 草莓; coco 椰子;
当代法汉科技词典

banane f. 香蕉; 香蕉插[头、座]

banane volante 双旋翼纵直升机

fiche banane 香蕉插[头、座]

短语搭配

banane volante双旋翼纵列直升机

fiche banane香蕉插[头、座]

La maturation fait graduellement jaunir les bananes.香蕉在成熟过程中逐步变黄。

peau de banane香蕉皮

crème de banane香蕉酒

bananes frit, ees炸香蕉

régime de bananes一串香蕉

des bananes flambées烧酒火烧香蕉

taches d'une banane香蕉上的斑点

un régime de bananes一簇香蕉

原声例句

Elle a pris un peu de tout, pomme, orange, banane...tout cela pour faire plaisir à Catherine.

她每样买了一点,苹果,橘子,香蕉......都是Catherine喜欢的。

[循序渐进法语听写初级]

Celui-ci aussi est trop génial, j'adore. La petite banane à paillettes pour le soir.

这个也很棒,我喜欢。晚上会发光的小香蕉

[Une Fille, Un Style]

Ça, c'est un des plus récents, mais vraiment une nouvelle petite passion pour les bananes en blanc.

这是最近的一个,但确实是对白色香蕉的新爱好。

[Une Fille, Un Style]

Alors, pour ma salade de fruits, j'ai des pommes, des oranges, des bananes. Des poires assez mûres, vous en avez ?

那么… … 要做水果色拉,我有了苹果,橘子,香蕉。你有些足够熟的梨吗?

[Alter Ego+1 (A1)]

Je voudrais six bananes, s’il vous plaît. Pas trop mûres.

我想要六个香蕉,谢谢。不要太熟的。

[Alter Ego+1 (A1)]

A base de noix de coco fraîche, de bananes et de riz gluant, ces desserts sont très populaires dans les marchés de rue.

以新鲜椰子、香蕉和糯米为原料,这款甜品在街头市场很受欢迎。

[旅行的意义]

Très répandus dans le Kerala, les ethakka upperi sont des chips de banane plantain, assaisonnés de curcuma et de sel.

在喀拉拉广为流传,ethakka upperi是,用姜黄和盐调味的香蕉片。

[旅行的意义]

Je voudrais six bananes, s'il vous plaît. Pas trop mûres.

我想要6个香蕉,不要熟大的。

[Alter Ego 1 (A1)]

Je vais dessiner quelqu’un qui aime les bananes et qui ira les chercher pour nous.

我将画一个爱吃香蕉并且愿意帮我们寻找香蕉的人。

[可爱法语动画DIDOU]

Oh, mais tu as le choix, car tout le monde aime les bananes.

哦,你有很多选择呀,因为所有人都爱吃香蕉

[可爱法语动画DIDOU]

例句库

Les Minions aiment les bananes.

小黄人喜欢香蕉

Dans cette société, plusieurs personnes lui ont mis des peaux de banane .

在这个公司里,好几个人给他下绊儿。

Je n'aime pas la banane.

我不喜欢香蕉

Les bananes se tachent de points noirs en mûrissant.

成熟的香蕉上有黑斑点。

Il faut une banane et deux pommes de terre pour faire le dîner.

做晚饭需要一个香蕉和两个土豆。

A la banane et au chocolat: ajoutez au mélange 100 g de chocolat noir à forte teneur en cacao, fondu.

第四步混合物中加入100克融化的黑巧克力(可可含量高的)。

Ajoutez les œufs puis les bananes. Ajoutez les ingrédients secs.

加入鸡蛋和香蕉。加入干配料。

Celui-ci plus âgé accepte volontiers des bananes que nous avons achetées.

这只大一点的大象对我们买来的香蕉, 则是欣然接受.

Donnes-moi une banane.

给我根香蕉

Entreprise à vendre à long terme des fruits frais aussi longtemps que 12 ans, la réputation est la première raison d'être du service, les clients. Principaux produits: melon d'eau. Bananes, oranges.

本公司长期代销新鲜水果长达12年之久,本公司的服务宗旨是信誉第一,顾客至上。主营产品:西瓜.香蕉,柑桔。

Banane ! Ces statues ont été faites pour le tombeau d'un pape à Rome, vers 1515, et il devait y en avoir beaucoup plus que deux.

蠢货!这些雕像是用来装饰一个罗马教皇的陵墓的,大概在1515年左右,一定不止他们两个雕像。

Je gousse d'adjoint de la Thaïlande poissons, mangue séchée, durian sec, sec jackfruit, tranches de banane, et autres sauvages Pueraria.

我公司代理泰国的丁香鱼、芒果干、榴莲干、菠萝蜜干、香蕉片、野葛根等。

Nous sommes désormais la principale importation des produits de base sont des produits agricoles tels que le secteur de la banane.

我们公司现在主要的进口商品是香蕉等农产品。

Tels que: banane, mangue, litchi, melon d'eau, et ainsi de suite.

香蕉、芒果、荔枝、西瓜等。

Société spécialisée dans la production de divers types de fiches banane, sockets, le poste.

本公司专业生产各类香蕉插头,插座,接线柱.测试导线等。

Ecraser les bananes dans une assiette creuse, y ajouter le fromage blanc et mélanger.

在一个较深的盘子里把香蕉弄碎,加入白奶酪,搅拌。

Le diné. je prends un croissant et une banane.

晚餐.我吃一个牛角面包.一只香蕉.

Je leur donne des bananes et nous parlons.

我给她们香蕉吃。

Et les melons , les pastèques , les pommes , et même ce fruit si nourrissant que c’est presque un légume: banane !

甜瓜、西瓜、苹果, 还有一种营养价值几乎和蔬菜一样的水果: 香蕉!

La banane est un produit saisonnier .

香蕉是季节性的农产品。

法语百科
Des bananes mûres.
Des bananes mûres.

La banane est le fruit ou la baie dérivant de l’inflorescence du bananier. Les bananes sont des fruits très généralement stériles issus de variétés domestiquées. Les fruits des bananiers sauvages et de quelques cultivars domestiques contiennent des graines. Les bananes sont généralement jaunes lorsqu'elles sont mûres et vertes quand elles ne le sont pas.

Les bananes constituent un élément essentiel du régime alimentaire de certaines régions.

Histoire

Origine

La forme sauvage Musa balbisiana dans son milieu naturel.

Les formes sauvages Musa acuminata et Musa balbisiana se rencontrent encore aujourd’hui dans une grande partie du Sud Est Asiatique, de l’Inde à la Papouasie-Nouvelle-Guinée. On retrouve encore dans ces régions des bananiers sauvages riches en graines et pauvres en pulpe dans les milieux ouverts (clairières, lisières des forêts).

Le centre de domestication primaire semble être les hautes terres de Papouasie-Nouvelle-Guinée, il y a 6 950 à 6 440 ans avec M. Acuminata. Des traces de production bananière pour une consommation humaine datant d'environ de cette époque en Nouvelle-Guinée. Leur diffusion s'est rapidement étendue dans une zone qui va de l'Inde au sud de la Chine via la Birmanie, de Taïwan jusqu'au nord de l'Australie et la Polynésie via les Philippines, l'Indonésie et la Nouvelle-Guinée. Des preuves archéologiques de la culture du bananier se trouvent en Malaisie 3 000 avant notre ère, au Pakistan daté de 2 500 ans avant notre ère, dans le centre de l’Inde 600 ans avant notre ère et 500 ans au Laos. La diffusion en Afrique des plantains AAB daterait de 4 500 ans avant notre ère en Ouganda et de 2 750 à 2 300 au Cameroun, 1 200 de notre ère à l'Île de Pâques. La première apparition au Moyen-Orient date de 300 de notre ère.

Une hypothèse récente est que la domestication des bananiers Eumusa s'est produite, il y a environ 10 000 ans, dans les hautes terres de Nouvelle-Guinée. La variété Musa acuminata banksii, à l’origine de la plupart de celles qui sont cultivées aujourd’hui, y serait née et se serait ensuite répandue en Asie du Sud-Est où elle se serait hybridée avec les variétés locales.

Un centre secondaire de biodiversité se trouve en Afrique de l'est avec le groupe des bananiers triploïdes des hautes-terres de l'est africain dit Groupe Mutika/Lujugira (AAA-EA).

Une légende indienne rapporte que la banane Musa × paradisiaca était originaire de l'île de Ceylan, paradis terrestre duquel furent chassés Adam et Ève, leurs corps couverts de feuilles de bananier. Linné a d'ailleurs donné le nom de Musa paradisiaca au « Bananier du Paradis » (banane plantain) et celui de Musa sapientum au « Bananier des sages » (banane dessert), nommé aussi « figuier du Paradis » ou « figuier d'Adam ». Cette légende est en fait issue d'une tradition syrienne qui fait de la banane un fruit du paradis d'autant plus symbolique que lorsqu'elle est coupée, les fibres de sa tranche semblent dessiner une croix.

« On retrouve la trace de la banane pour la première fois dans un texte bouddhiste datant de 600 ans avant Jésus-Christ. Selon certains auteurs, Alexandre le Grand l'aurait découverte lors d'une expédition dans la vallée de l'Indus, en 327 avant Jésus-Christ. Pour d'autres, le bénéfice revient à Marco Polo, lors de son voyage en Chine. »

Diffusion mondiale

Le bananier fut introduit en Afrique de l’Est, en Chine, en Mélanésie, dans le Pacifique Sud à partir du commencement de l’ère chrétienne. Sa culture commence à Madagascar vers 500 de notre ère. Il fut amené en Méditerranée (Afrique du nord et Espagne) par les Arabes à partir de 650. Début XVI siècle les Portugais l’implantent dans les Canaries et de là en 1516 le frère Tomas de Berlanga prélève des rejets dans le cloitre des franciscains près de Las Palmas et les transporte à Hispaniola.

Période moderne

À la fin du XIX siècle la culture du bananier devint un enjeu économique important influant même des choix politiques internationaux.

1870 voit les premières importations de bananes (variété Gros Michel) aux États-Unis depuis l’Amérique centrale, notamment la Jamaïque. La rentabilité du marché amène des entrepreneurs américains à investir dans le marché et à ouvrir des plantations industrielles de bananiers. Dès 1871, Minor Cooper Keith fait établir une liaison par chemin de fer avec le Costa Rica et y implante les premières plantations à grande échelle. En 1899, il créa la United Fruit Company qui devint une puissance néocoloniale au pouvoir politique énorme pendant 70 ans. En 1911, un soulèvement populaire contre le gouvernement du Honduras voit l'intervention de l'armée des États-Unis. La raison officielle invoquée pour cette intervention est la protection des « travailleurs américains » de la United Fruit Company, qui a fait de ce pays son principal fournisseur de bananes. Entre 1930 et 1940, la United Fruit Company inclut la Colombie et l’Équateur dans ces exportateurs. Des coups d’État, dont celui au Guatemala en 1954, sont télécommandés par les États-Unis pour défendre les intérêts de la compagnie.

Cette puissance économique combinée à la menace militaire américaine transforme les fragiles États d'Amérique centrale en « républiques bananières » (l'expression vient de là), dont l'indépendance n'est plus qu'un simulacre. Cette hégémonie américaine a par ailleurs suscité la naissance du syndicalisme d'Amérique du Sud et l'engagement des premiers groupes tiers-mondistes.

Les exportations (essentiellement la variété « Gros Michel ») au début du XX siècle sont assurées par les navires à vapeur produisant du froid dans les cales. Le mode de transport par navire reefer s'impose dans les années 1950 alors que la demande des marchés développés s'accroît au nord.

L'année 1974 est marquée par les « guerres de la banane ». L'Union des pays exportateurs de bananes (en) veut prendre le contrôle du commerce bananier mais doit céder face aux grandes compagnies qui conservent leur position oligopolistique.

Les années 1970 à 1990 voient les armateurs accumuler d'importantes capacités de transport en ligne pour s'adapter au mieux à la massification et à la conteneurisation des exportations bananières en défiant la concurrence. Le mode de transport bascule dans les années 1990 du navire reefer vers le conteneur à 55 %.

Le commerce international de la banane a triplé entre les années 1970 et 2010 et est caractérisé par une forte concentration de ses acteurs : en 2010, cinq pays (l'Équateur, la Colombie, le Costa Rica, le Guatemala et les Philippines) représentent 83% des exportations alors que le commerce mondial est dominé par cinq grands groupes (Chiquita Brands International, Dole Fruit Company, Del Monte Foods, Fyffes et Noboa détenue par Álvaro Noboa)

Botanique

Description

Banane de type sauvage avec des graines.

La banane est un long fruit légèrement incurvé, souvent regroupé sur le bananier en grappes nommées « régimes ». La banane possède une peau de couleur jaune, verte ou rouge, selon les espèces, facile à détacher. La partie intérieure est une pulpe amylacée au goût sucré et à la consistance généralement fondante.

La banane sauvage est une baie polycarpique, c'est-à-dire contenant de nombreux pépins anguleux durs. Les variétés commerciales sont souvent triploïdes stériles produisant ainsi des baies parthénocarpiques formées sans fécondation ne contenant donc pas de graines (si on fend cette « banane domestique » dans le sens de la longueur, on observe une série longitudinale de petits points noirs qui sont des ovules non fécondés).

La chair du fruit est généralement blanc crème, mais certaines rares variétés ont une pulpe colorée (Isla du Pérou à chair bleue).

Les bananes mûres sont riches en potassium et en sucres. Elles sont très nourrissantes (90 kcal/100 g) et très digestes en raison de leur faible teneur en graisses.

Étant un fruit climactérique, les bananes sont cueillies vertes dans les plantations, aussi appelées bananeraies. Moins fragiles que les bananes mûres, elles supportent mieux le transport. Elles sont immédiatement acheminées vers les centres de distribution (marchés d’exportation), où le processus de maturation est parfois activé en ajoutant aux fruits de l’éthylène qui est fabriqué par la plante elle-même en conditions naturelles.

L’arôme principal de banane est l’acétate d’isoamyle.

Le mot banane ou fausse banane désigne également les fruits des plantes du genre Ensete.

La plante

Musa paradisiaca
Musa paradisiaca

Bien que le bananier puisse atteindre une taille relativement grande (9 mètres), ce n’est pas un arbre. En effet, il ne forme pas un tronc ligneux. Le pseudo-tronc est en réalité formé par les pétioles des feuilles. Ceux-ci se recouvrent partiellement et constituent une structure portante, un « faux tronc ». Les pétioles portent à leur extrémité un grand limbe allongé avec au centre une nervure médiane. Les feuilles peuvent atteindre 4 m de long et 1 m de large. La tige du bananier est très courte et entièrement souterraine. Elle apparaît sur un rhizome, qui produit régulièrement de nouvelles tiges. Le rhizome porte une masse importante de racines longues et fines, situées juste sous la surface du sol.

La floraison

Fleur de banane plantain.

La floraison se produit au bout de sept mois et les fruits sont mûrs quatre mois plus tard. Après la floraison, la tige ayant porté l'inflorescence se dessèche mais en même temps, la tige souterraine forme des rejets latéraux. Ce sont ceux-ci qui donneront de nouvelles tiges capables de fleurir.

Après environ un an et demi, le bananier est capable de fleurir. La tige souterraine forme alors une inflorescence qui se développe au travers du « faux-tronc » creux pour apparaître au centre des feuilles. Au début, l’inflorescence est dressée mais, sous l’effet du poids, elle va rapidement devenir pendante. Les fleurs qui apparaissent à l’extrémité de l’inflorescence (donc en dessous) sont mâles, celles situées plus vers le début de l’axe (donc au-dessus) sont femelles. Ces dernières vont donner naissance aux bananes. Entre les fleurs mâles et les femelles, il peut encore y avoir des fleurs stériles. Sur l’axe de l’inflorescence, les fleurs sont implantées en plusieurs rangées doubles transversales. Chaque rangée double est protégée par une bractée pourpre. Chaque jour, une bractée va s’enrouler et tomber, libérant ainsi les fleurs qui pourront être pollinisées. Les fleurs fécondées donneront naissance aux fruits. Dans la nature, ce sont les chauves-souris qui assurent la pollinisation. Chaque régime peut comporter jusqu’à 200 fruits. Les bananes sont généralement vendues sous forme de « mains », correspondant chacune à une double rangée de fleurs femelles.

Dans les variétés cultivées, la fructification est très généralement parthénocarpique, il n'y a donc pas de pollinisation et les ovaires se transforment en fruits ne contenant pas de pépins.

Typologie

Banane dessert : Ce sont les plus cultivées et qui font l'objet de courants commerciaux importants entre les zones de productions et les zones d'importation (Europe et Amérique du Nord). Alors qu'il existe de nombreuses variétés, la majorité des bananes commercialisées aujourd'hui est de type Cavendish après avoir été la variété Gros Michel, décimée par la maladie de Panama (appelée aussi « jaunisse fusarienne » causée par le champignon Fusarium oxysporum) dans les années 1940. La peau des fruits est généralement jaune ou rose et la chair est composée d'amidon hydrolysé et de sucres non cristallisables. Plusieurs centaines de variétés existent mais moins de dix sont utilisées en culture industrielle. Le génome donnant le caractère sucré des fruits est issu de M. acuminata ssp malaccensis ou zebrina.

Banane à cuire : dans ce groupe, les principales sont les Banane plantain. Ce sont des bananes plus grosses que les bananes desserts. Bien que tout aussi savoureuses crues que les premières, leur chair est plus ferme et il est plutôt d'usage de les consommer après cuisson car elles restent entières. Elles sont préférées un peu vertes pour cet usage et leur texture est alors assez proche des tubercules farineux. Leur commerce international est peu important. La peau des fruits est généralement vert-jaune ou mauve et la chair est composée d'une forte proportion d'amidon non hydrolysé et contient moins de sucre que les bananes dessert. Plusieurs centaines de variétés existent toutes cultivée localement. Le génome donnant le caractère farineux des fruits est issu de M. a. banskii, errans ou microcarpa.

Banane à bière : Elles se caractérisent par une pulpe amère. Elles ne sont que rarement consommées directement. Le critère déterminant ce type sont les nombreuses gouttelettes brunes émises par la pulpe coupée fraiche lors que les plantains ont des gouttes beaucoup moins nombreuses ou absentes et que les bananes desserts ont des gouttelettes toutes petites. Elles sont fermentées, produisant ainsi un « vin de banane », particulièrement apprécié dans la région des Grands Lacs en Afrique. La frontière entre banane à bière et banane à cuire est assez flexible, et des bananes à cuire ou même des bananes dessert peuvent entrer dans la fabrication du vin, tout comme des bananes à bière seront consommées cuites en cas de disette. Elles ne sont produites que dans l'est de l'Afrique et ne font l'objet d'aucun commerce international. Ce sont des hybrides triploïdes AAA M. a. banksii ou zebrina.

Sélection

La sélection par l’homme a permis au fil des siècles de créer les variétés consommées de nos jours. Plusieurs équipes de recherche développent actuellement des programmes d’amélioration variétale du bananier à travers le monde, comme l'Université catholique de Louvain (Belgique), le Cirad aux Antilles françaises, l’Embrapa au Brésil, la FHIA au Honduras, le CARBAP au Cameroun et de nombreux autres organismes en Inde, au Viêt Nam, en Afrique… Selon les écoles, les stratégies d’amélioration sont variées, mais reposent toutes plus ou moins sur des biotechnologies modernes. Elles permettent de créer de nouvelles variétés plus résistantes aux parasites et ravageurs de cette culture. La recherche internationale sur le bananier est fédérée par l’INIBAP, une organisation internationale membre du CGIAR. L’INIBAP gère entre autres une banque de gènes du bananier, stockée in vitro à Louvain (Belgique) ainsi qu’une base de données sur les ressources génétiques du bananier appelée Musa Germplasm Information System (MGIS). Le système d’information sur les ressources génétiques de Musa contient une information détaillée et standardisée sur les accessions détenues par de nombreuses banques de gènes autour du monde.

Génétique

Bananes rouges
Bananes rouges

Avant 2002 le genre Musa était divisé en cinq sections : Eumusa, Rhodochlamys, Callimusa, Australimusa, Ingentimusa. En 2002 des études génétiques ont ramené à seulement trois sections selon la numération chromosomique : section Eumusa regroupant Rhodochlamys x = 11, section Callimusa regroupant Australimusa x = 10, section Ingentimusa x = 7 pour la seule espèce M. ingens.

La section Eumusa principalement avec M. acuminata et M. balbisiana est à l’origine de la majorité des bananiers cultivés pour leurs fruits dans le monde. On y retrouve des variétés sauvages, diploïdes et fertiles, des variétés ancestrales, également diploïdes mais assez fortement stériles pour que leurs fruits soient consommables (très peu de graines dans les fruits), et de nombreuses variétés cultivées, triploïdes et stériles.

Dans la même section Eumusa, il existe aussi quelques hybrides de distribution restreinte issus de M. schizocarpa participant à quelques cultivars alimentaires parthénocarpiques en Papouasie-Nouvelle-Guinée.

La section Callimusa a donné des variétés cultivées localement comme le "Groupe Fe'i" peut-être issu de M. maclayi, lolodensis, peekelii ou troglodytarum connu seulement en Polynésie aux fruits à chair orange avec un taux élevé de bêta-carotène ou comme quelques hybrides d'autres espèces (par exemple M. jackeyi) de la même section ainsi que M. textilis, cultivée aux Philippines pour la production de fibres.

Le type sauvage diploïde de M. acuminata (AAs) pousse dans les régions tropicales humides de Nouvelle-Guinée, Bornéo, Indonésie, Indochine, Golfe du Bengale. Ses fruits sont comestibles quoique peu charnus et contenant beaucoup de graines. Il était probablement plus recherché comme aliment pour ses cormes, fleurs et jeunes pousses que pour ses fruits par les habitants des régions côtières de Malaisie. C'est probablement les sous-espèces banksii ou errans qui furent d'abord domestiquées pour leurs fruits d'une part parce que ce sont les seules présentant une parthénocarpie naturelle motivant leur multiplication en culture d'autre part parce que leurs génomes ont été identifiés chez pratiquement tous les bananiers di- et triploïdes. Leurs diffusions entraînèrent une hybridation avec d'autres sous-espèces particulièrement malaccensis et zebrina ce qui produisit des plants dioïques à stérilité femelle plus ou moins prononcée dû aux anomalies d'appariements des différentes formules chromosomiques ou des plants triploïdes AAA (3n = 33), dont les fruits étaient encore plus développés, plus charnus et plus sucrés. Ces formes triploïdes ont évidemment été cultivées préférentiellement et ont donné les variétés modernes de bananes dessert. Vers 1920, des programmes d'amélioration ont abouti à la création de tétraploïdes AAAA (4n = 44).

M. balbisiana type sauvage diploïde (BBs) est originaire de régions subtropicales à période sèche marquée de Nouvelle-Guinée, Philippines, sud de la Chine, Golfe du Bengale. Ce type sauvage donne des fruits non comestibles à nombreuses graines et n'est jamais parthénocarpique. Des formes cultivées de M. acuminata diploïdes et parthénocarpiques furent accidentellement pollinisées par M. balbisiana donnant des hybrides naturelles diploïdes AB (2n = 22) à stérilité femelle encore plus marquée et donc plus de fruits apyrènes. Un processus de polyploïdisation donna des formes triploïdes AAB (3n = 33). Depuis le début du XX siècle, l'hybridation contrôlée permit l'obtention de triploïdes ABB et de tétraploïdes AABB (4n = 44).

La très grande majorité des bananes consommées de nos jours sont issues de ces deux espèces sauvages M. acuminata et M. balbisiana seuls ou hybridées. D'une façon générale le génome chloroplastique est d'hérédité maternelle et le génome mitochondrial d'hérédité paternelle. Plusieurs systèmes sont proposés pour la dénomination correcte des espèces cultivées :

Musa paradisiaca pour toutes les variétés.

Musa paradisiaca pour les hybrides et M. acuminata ou M. balbisiana pour les variétés non hybridées.

Musa acuminata balbisiana pour les hybrides et M. acuminata ou M. balbisiana pour les variétés non hybridées.

Musa (Groupe de Ploïdie-Sous-groupe Éventuel) 'Nom de variétés' pour toutes les espèces cultivées quelle que soit leurs degrés de ploïdie. Exemple Musa (Groupe AAA-Cavendish) 'Grande Naine'.

La phylogénie des bananiers cultivés est complexe les clones d'un même sous-groupe descendant les uns des autres par dérives génétiques progressives car ils sont sujets à des mutations somatiques relativement fréquentes ce qui rend d'ailleurs aussi sa multiplication in vitro assez délicate. Sur le terrain, l'observation de 15 descripteurs morphologiques en rapport avec les 2 espèces M. acuminata et M. balbisiana permet de préjuger la structuration génomique des variétés mais cette identification reste partielle car l'analyse génétique est parfois en contradiction avec l'observation in vivo. Elles sont ainsi classées en groupes selon leur constitution génétique et leur niveau de ploïdie, parfois en divisions ou sous-divisions, puis en sous-groupes rassemblant les variétés dérivant les unes des autres et enfin en types. Par exemple, dans le groupe AABB on trouve le sous-groupe Pisang awak dans lequel se trouve le type Isla comprenant les variétés 'Isla Del Alto Huallaga', 'Isla Guayaquil', 'Isla Maleño', 'Isla Nacional', 'Isla De Tingo María', 'Isla Vaporino', 'Isleño'

Les plantes issues de M. acuminata et M. balbisiana et leurs hybrides sont désignés par deux à quatre lettres permettant de connaître leur ascendance et leur degré de ploïdies :

type sauvage M. acuminata

'Agutay' - sp errans

'Borneo' - sp microcarpa

'Calcutta 4' - sp burmannicoides

'Chingan'

'DH Pahang (Cirad 950) - sp malaccensis

'Khae' ('Phrae') - sp siamea

'Long Tavoy' - sp burmannica

'Maiaoa' - type sauvage originire d'Hawaï

'Paliama' - sp banksii

'Pisang Jari Buaya' - résistant aux nématodes

'Señorita ('Arnibal', 'Cuarenta Dias', 'Cariñosa', 'Monkoy', 'Pisang Empat Puluh Hari', 'Pisang Lampung')

'Sinwobogi'

'Tuu Ghia' - Résistant au sigatoka

sous-groupe Inarnibal 'Inarnibal'

'Inarnibal'

sous-groupe Lakatan 'Lakatan'

'Lakatan'

sous-groupe Pisang Lilin 'Pisang Lilin'

'Pisang Lilin'

sous-groupe Sucrier - Fruits petits et très sucrés ("Lady's Finger") 'Pisang Mas' 'Sucrier' ('Caramelo', 'Kluay Khai', 'Surya Kadali') - Très réputé pour sa saveur

'Pisang Mas'

'Sucrier' ('Caramelo', 'Kluay Khai', 'Surya Kadali') - Très réputé pour sa saveur

type sauvage M. acuminata

sous-groupe Cavendish - le plus utilisé en production industrielle. Résistant à plusieurs maladies 'Grande Naine' ('Chiquita') - la plus productive du groupe 'Lacatán' - (ne pas confondre avec 'Lakatan') plus de 4 m de haut 'Petit Nain' 'Pisang Masak Hijau' ('Bungulan') - peut-être la source primitive du sous-groupe Cavendish type Dwarf - le plus cultivé des Cavendish 'Dwarf Cavendish' 'Double' - deux à sept axes floraux par plantes type Extra Dwarf - 132-168 cm de haut, fruit trop petit pour être consommable type Giant - résistant à la maladie de Panama 'Amoa' 'Poyo' 'Robusta' 'Valery' 'Williams'

'Grande Naine' ('Chiquita') - la plus productive du groupe

'Lacatán' - (ne pas confondre avec 'Lakatan') plus de 4 m de haut

'Petit Nain'

'Pisang Masak Hijau' ('Bungulan') - peut-être la source primitive du sous-groupe Cavendish

type Dwarf - le plus cultivé des Cavendish 'Dwarf Cavendish' 'Double' - deux à sept axes floraux par plantes

'Dwarf Cavendish'

'Double' - deux à sept axes floraux par plantes

type Extra Dwarf - 132-168 cm de haut, fruit trop petit pour être consommable

type Giant - résistant à la maladie de Panama 'Amoa' 'Poyo' 'Robusta' 'Valery' 'Williams'

'Amoa'

'Poyo'

'Robusta'

'Valery'

'Williams'

sous-groupe Gros Michel 'Ambon' ('Pisang Ambon', 'Pisang Embun') 'Bluefields' 'Guayaquil' 'Guineo' 'Highgate' - résistant au Fusarium oxysporium 'Lowgate'

'Ambon' ('Pisang Ambon', 'Pisang Embun')

'Bluefields'

'Guayaquil'

'Guineo'

'Highgate' - résistant au Fusarium oxysporium

'Lowgate'

sous-groupe Ibota 'Yangambi Km 5'

'Yangambi Km 5'

sous-groupe Red type Red 'Figue Rose' ('Red Banana', 'Red Dacca') type Green Red 'Figue Rose Blanche' ('Green Dacca')

type Red 'Figue Rose' ('Red Banana', 'Red Dacca')

'Figue Rose' ('Red Banana', 'Red Dacca')

type Green Red 'Figue Rose Blanche' ('Green Dacca')

'Figue Rose Blanche' ('Green Dacca')

sous-groupe Rio 'Leite'

'Leite'

sous-groupe Mutika/Lujugira des hautes-terres de l'est africain - AAA-EA, sp. zebrina en parent mâle. Toutes sont des bananes à cuire sauf le type Mbidde qui sont des bananes à bière. type Mbidde (bananes à bière) type Musakala type Nakabulu type Nakitembe type Nfuuka

type Mbidde (bananes à bière)

type Musakala

type Nakabulu

type Nakitembe

type Nfuuka

M. acuminata type sauvage

'Bodles Altafort'

'Mona Lisa' ('FHIA-02')

'Golden Beauty' (I.C. 2) - issu d'un croisement 'Gros Michel' avec M. acuminata type sauvage. Résistant à la maladie de Panama et au sigatoka

'Pisang Ustrali' - un des rares tétraploïdes naturels

'Atan' - un des rares tétraploïdes naturels

'Goldfinger' ('FHIA-01')

'Kudu Kudu' - un des rares tétraploïdes naturels

'FHIA-03' - (bananes à double usage crues ou cuites)

'Kalamagol'

'Laknao Der' - un des rares tétraploïdes naturels

'Balonkawe' - un des rares tétraploïdes naturels

'Pli Hai'

'Thipparot'

(Aucun clones connu)

M. balbisiana type sauvage

'Lep Chang Kut'

'Hak Muk Khao'

'Hak Muk Khiao'

'Hin'

'Moe Nang’

'Pisang Abuperak'

'Pisang Gajih Merah'

sous-groupe Bluggoe - résistant a la maladie de Panama et au sigatoka 'Bluggoe' ('Largo') 'Dole' 'Dwarf Bluggoe' 'Silver Bluggoe' type Felipita 'Felipita'

'Bluggoe' ('Largo')

'Dole'

'Dwarf Bluggoe'

'Silver Bluggoe'

type Felipita 'Felipita'

'Felipita'

sous-goupre Klue Teparot 'Kluai Tiparot'

'Kluai Tiparot'

sous-groupe Monthan 'Monthan' 'Nalla Bontha Bathees'

'Monthan'

'Nalla Bontha Bathees'

sous-groupe Namwa 'Namwa Dum’ 'Namwa Khao' 'Namwa Khom' (type nain) 'Namwa Mali-Ong' 'Namwa Nuan' 'Namwa Sai Daeng' 'Namwa Sai Dum' 'Namwa Sai Lueang

'Namwa Dum’

'Namwa Khao'

'Namwa Khom' (type nain)

'Namwa Mali-Ong'

'Namwa Nuan'

'Namwa Sai Daeng'

'Namwa Sai Dum'

'Namwa Sai Lueang

sous-groupe Ney Mannan (bananes à double usage crues ou cuites) - chair du fruit très crémeuse 'Ney Mannan' ('Blue Java', 'Ice Cream', 'Cenizo')

'Ney Mannan' ('Blue Java', 'Ice Cream', 'Cenizo')

sous-groupe Pelipita 'Pelipia' - tolérant au moko

'Pelipia' - tolérant au moko

sous-groupe Peyan 'Simili Radjah'

'Simili Radjah'

sous-groupe Pisang Awak (bananes à double usage crues ou cuites) 'Ducasse' type Isla 'Isla Del Alto Huallaga' 'Isla Guayaquil' 'Isla Maleño' 'Isla Nacional' 'Isla De Tingo María' 'Isla Vaporino' 'Isleño' type Pisang Awak 'Kluai Namwa Khom' 'Pisang Awak'

'Ducasse'

type Isla 'Isla Del Alto Huallaga' 'Isla Guayaquil' 'Isla Maleño' 'Isla Nacional' 'Isla De Tingo María' 'Isla Vaporino' 'Isleño'

'Isla Del Alto Huallaga'

'Isla Guayaquil'

'Isla Maleño'

'Isla Nacional'

'Isla De Tingo María'

'Isla Vaporino'

'Isleño'

type Pisang Awak 'Kluai Namwa Khom' 'Pisang Awak'

'Kluai Namwa Khom'

'Pisang Awak'

sous-groupe Saba 'Benedetta' 'Cardaba' ('Saba Sauvage') 'Saba'

'Benedetta'

'Cardaba' ('Saba Sauvage')

'Saba'

'Bareli Chinia'

'Bungaoisan'

'Celat'

'Kofi'

'Malbhog'

'Nga Chang'

'Pisang Kelat' - riche en bêta carotène

'Pisang Seribu' ('Thousand Fingers')

'Raja Vazhai'

sous-groupe Iholena (bananes à double usage crues ou cuites) - inféodés au Pacifique. Fruit à peau très mince et pulpe orange ou rose. En voie de disparition 'Fa'i Mamae' ('Mama'e Ulu') 'Iholena Iholena' 'Iholena Kāpua' ('Puapuanui') 'Iholena Lele' 'Luba' 'Ōre'a'

'Fa'i Mamae' ('Mama'e Ulu')

'Iholena Iholena'

'Iholena Kāpua' ('Puapuanui')

'Iholena Lele'

'Luba'

'Ōre'a'

sous-groupe Laknao (bananes à cuire)

sous-groupe Maia Maoli-Pōpō'ulu (bananes à double usage crues ou cuites) - inféodés aux Pacifique. En voie de disparition sous-division Maia Maoli type Ele'ele (Ere'ere) - tige noire et fruits tachés de noir type Fa'i Samoa type Hai (Haikea) - tige rouge, fleurs roses type Maia - plantain du pacifique, sp. banksii en parent femelle type Manini (Hawaiian Variegated) - Feuilles et fruits striés de blanc type Maoli - sp. banksii en parent femelle type Mao'i (Ma'ohi) type Mangaro sous-division Pōpō'ulu - sp. banksii en parent mâle et femelle 'Huamene' 'Huamoa' 'Ka'io' 'Lahi' 'Mangaro Akamou' 'Pōpō'ulu Pōpō'ulu' 'Putalinga'

sous-division Maia Maoli type Ele'ele (Ere'ere) - tige noire et fruits tachés de noir type Fa'i Samoa type Hai (Haikea) - tige rouge, fleurs roses type Maia - plantain du pacifique, sp. banksii en parent femelle type Manini (Hawaiian Variegated) - Feuilles et fruits striés de blanc type Maoli - sp. banksii en parent femelle type Mao'i (Ma'ohi) type Mangaro

type Ele'ele (Ere'ere) - tige noire et fruits tachés de noir

type Fa'i Samoa

type Hai (Haikea) - tige rouge, fleurs roses

type Maia - plantain du pacifique, sp. banksii en parent femelle

type Manini (Hawaiian Variegated) - Feuilles et fruits striés de blanc

type Maoli - sp. banksii en parent femelle

type Mao'i (Ma'ohi)

type Mangaro

sous-division Pōpō'ulu - sp. banksii en parent mâle et femelle 'Huamene' 'Huamoa' 'Ka'io' 'Lahi' 'Mangaro Akamou' 'Pōpō'ulu Pōpō'ulu' 'Putalinga'

'Huamene'

'Huamoa'

'Ka'io'

'Lahi'

'Mangaro Akamou'

'Pōpō'ulu Pōpō'ulu'

'Putalinga'

sous-groupe Mysore (bananes à cuire) - résistant à la maladie de Panama et au sigatoka, tolérant à la sécheresse 'Mysore' ('Champa', 'Pisang Keling, 'Poovan')

'Mysore' ('Champa', 'Pisang Keling, 'Poovan')

sous-groupe Pisang Raja (bananes à cuire) 'Pisang Raja' ('Grindy') 'Pisang Raja Bulu'

'Pisang Raja' ('Grindy')

'Pisang Raja Bulu'

sous-groupe Plantain (bananes à cuire) - résistant à la maladie de Panama et au sigatoka, sp. banksii en parent mâle et femelle division Corne (seulement des fleurs femelles) 'African Rhino Horn' 'Ishitim' 'Liberal' 'Pisang Tandok' division Faux Corne (pas de fleurs mâles, quelques fleurs neutres) 'Agbagba' 'Batard' 'Big Ebanga' 'Mbouroukou 1' 'Orishele' type Hartón 'Horse' - chair rose-orange type Dominico Hartón 'Cincuenta' division French Corne (pas de fleurs mâles) '3 Vert' 'Mbang Okon' division French (axe floral complet) 'Black French' 'Dominico' 'Dwarf French' 'French Plantain' 'Giant' 'Green French' 'Maqueño' 'Moto Mo Liko' 'Nendran' 'Njock Kon' 'Obina L'Ewai' 'Pink French' 'Red' 'Tiger' 'Wine'

division Corne (seulement des fleurs femelles) 'African Rhino Horn' 'Ishitim' 'Liberal' 'Pisang Tandok'

'African Rhino Horn'

'Ishitim'

'Liberal'

'Pisang Tandok'

division Faux Corne (pas de fleurs mâles, quelques fleurs neutres) 'Agbagba' 'Batard' 'Big Ebanga' 'Mbouroukou 1' 'Orishele' type Hartón 'Horse' - chair rose-orange type Dominico Hartón 'Cincuenta'

'Agbagba'

'Batard'

'Big Ebanga'

'Mbouroukou 1'

'Orishele'

type Hartón 'Horse' - chair rose-orange

'Horse' - chair rose-orange

type Dominico Hartón 'Cincuenta'

'Cincuenta'

division French Corne (pas de fleurs mâles) '3 Vert' 'Mbang Okon'

'3 Vert'

'Mbang Okon'

division French (axe floral complet) 'Black French' 'Dominico' 'Dwarf French' 'French Plantain' 'Giant' 'Green French' 'Maqueño' 'Moto Mo Liko' 'Nendran' 'Njock Kon'

'Black French'

'Dominico'

'Dwarf French'

'French Plantain'

'Giant'

'Green French'

'Maqueño'

'Moto Mo Liko'

'Nendran'

'Njock Kon'

'Obina L'Ewai' 'Pink French' 'Red'

'Pink French'

'Red'

'Tiger' 'Wine'

'Wine'

sous-groupe Pome - fruit à saveur sub-acide ("Apple") 'Pacovan' ('Pachanadan')- résiste bien à la sécheresse et au vent 'Pome' ('Brazilian', 'Pime', 'Rio') 'Prata Anã' ('Dwarf Apple', 'Dwarf Brazilian, 'Dwarf Prata')

'Pacovan' ('Pachanadan')- résiste bien à la sécheresse et au vent

'Pome' ('Brazilian', 'Pime', 'Rio')

'Prata Anã' ('Dwarf Apple', 'Dwarf Brazilian, 'Dwarf Prata')

sous-groupe Silk - fruit à saveur sub-acide ("Apple"), résistant au sigatoka, sp. malaccensis en parent mâle 'Figue Pomme Géante' 'Latundan' 'Manzana' 'Rasthali'

'Figue Pomme Géante'

'Latundan'

'Manzana'

'Rasthali'

'Auko'

sous-groupe Kamarangasenge 'Sukari Ndizi' ('Kamarangasenge', 'Sukalindizi')

'Sukari Ndizi' ('Kamarangasenge', 'Sukalindizi')

sous-groupe Ney Poovan - Fruits petits et très sucrés ("Lady's Finger") 'Ney Poovan' ('Chini Champa', 'Kisubi') - Fruit petit mais très réputé pour sa saveur

'Ney Poovan' ('Chini Champa', 'Kisubi') - Fruit petit mais très réputé pour sa saveur

M. balbisiana type sauvage

'Cameroon'

'ITC626'

'Montpellier'

'Pa'

'Pang La Nuan'

'Phalo'

'Phong La'

'Tani'

type 1 'Honduras'

'Honduras'

type 3 'Lal Velchi'

'Lal Velchi'

type 4 'Pisang Klutuk Wulung' 'Pisang Batu'

'Pisang Klutuk Wulung'

'Pisang Batu'

issu du type sauvage M. sikkimensis hybrides M. sikkimensis + AB 'Ney Poovan' 'Helen's Hybrid' - contient des graines mais comestible

hybrides M. sikkimensis + AB 'Ney Poovan' 'Helen's Hybrid' - contient des graines mais comestible

'Helen's Hybrid' - contient des graines mais comestible

issu du type sauvage M. schizocarpa (SS) hybrides AS (bananes à double usage crues ou cuites) - Exclusivement présent en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Des marqueurs génétiques sont communs à schizocarpa et à certains acuminata et inversement certains marqueurs se trouvant chez balbisiana et ces hybrides ne se trouvent ni chez schizocarpa ni chez acuminata. La sp banksii est vraisemblablement le parent acuminata de ces hybrides 'Ato' 'Japaraka' 'Ungota' 'Vunamami' 'Kokor' 'Wompa' hybrides AAS

hybrides AS (bananes à double usage crues ou cuites) - Exclusivement présent en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Des marqueurs génétiques sont communs à schizocarpa et à certains acuminata et inversement certains marqueurs se trouvant chez balbisiana et ces hybrides ne se trouvent ni chez schizocarpa ni chez acuminata. La sp banksii est vraisemblablement le parent acuminata de ces hybrides 'Ato' 'Japaraka' 'Ungota' 'Vunamami' 'Kokor' 'Wompa'

'Ato'

'Japaraka'

'Ungota'

'Vunamami'

'Kokor'

'Wompa'

hybrides AAS

hybride Eumusa + Australimusa indéterminé M. acuminata + Australimusa 'Tati’a' M. acuminata + M. balbisiana + Australimusa

M. acuminata + Australimusa 'Tati’a'

'Tati’a'

M. acuminata + M. balbisiana + Australimusa

issu peut-être des types sauvages M. maclayi, lolodensis, peekelii ou hybrides multiples de ceux-ci ou encore d'autres Australimusa. Appellation binomiale controversée : M. fehi Bertero ex Vieill. ou M. troglodytarum L. Fruits à peau très fine, parfois avec des graines, souvent encore moins sucrés que les plantains. Groupe Fe'i (bananes à cuire ou à double usage crues ou cuites) - fruit à chair orange ou jaune très riche en bêta-carotène. Généralement résistant aux maladies 'Aata' 'Borabora' - Originare d'Hawaï, Totalement stérile et parthénocarpique 'Daak' 'Soaqa' 'Tongkat Langit' 'Utafun' 'Utin Iap' type 'Karat' (double usage) 'Karat Pwehu' - fruits d’un poids de 200 g 'Karat Pako' - fruits d'un poids de 400 g

Groupe Fe'i (bananes à cuire ou à double usage crues ou cuites) - fruit à chair orange ou jaune très riche en bêta-carotène. Généralement résistant aux maladies 'Aata' 'Borabora' - Originare d'Hawaï, Totalement stérile et parthénocarpique 'Daak' 'Soaqa' 'Tongkat Langit' 'Utafun' 'Utin Iap' type 'Karat' (double usage) 'Karat Pwehu' - fruits d’un poids de 200 g 'Karat Pako' - fruits d'un poids de 400 g

'Aata'

'Borabora' - Originare d'Hawaï, Totalement stérile et parthénocarpique

'Daak'

'Soaqa'

'Tongkat Langit'

'Utafun'

'Utin Iap'

type 'Karat' (double usage) 'Karat Pwehu' - fruits d’un poids de 200 g 'Karat Pako' - fruits d'un poids de 400 g

'Karat Pwehu' - fruits d’un poids de 200 g

'Karat Pako' - fruits d'un poids de 400 g

issu du type sauvage M. textilis (TT) hybride AT (bananes à cuire) 'Umbubu' hybride AAT (bananes à cuire) 'Karoina' 'Mayalopa' 'Sar' hybride ABBT (bananes à triple usage crues, cuites, bière) 'Giant Kalapua' 'Yawa 2'

hybride AT (bananes à cuire) 'Umbubu'

'Umbubu'

hybride AAT (bananes à cuire) 'Karoina' 'Mayalopa' 'Sar'

'Karoina'

'Mayalopa'

'Sar'

hybride ABBT (bananes à triple usage crues, cuites, bière) 'Giant Kalapua' 'Yawa 2'

'Giant Kalapua'

'Yawa 2'

Culture

Bananeraie à Sainte-Lucie, aux Antilles.

Le bananier cultivé en plantations traditionnelles demande un sol bien drainé, profond et légèrement acide. La culture est exigeante en éléments minéraux. Une pluviométrie annuelle d'environ 1 200 mm et des températures supérieures à 15 °C sont nécessaires. Le bananier est une plante pérenne, le cycle végétatif dure environ un an. Après la récolte du régime, la pousse principale périclite, c'est à partir d'un rejet latéral qu'un nouveau cycle de culture redémarre grâce à la technique de bouturage. La plantation préexistante est détruite, les plantes lacérées sur place et la parcelle replantée plus loin. En cours de cycle, des rejets, qu'il faut supprimer, apparaissent continuellement. On en garde cependant un tous les trois mois de manière à pouvoir récolter régulièrement un nouveau régime (tous les trois mois). Les souches produisent pendant cinq ans. Au-delà, il faut replanter à partir d'un rejet latéral prélevé sur un plan sain.

Cette méthode de reproduction par multiplication végétative a deux inconvénients majeurs : une faible diversité des variétés cultivées, d'où des risques accrus de parasitose, et la propagation par les rejets de parasites (notamment les nématodes). Les plantations industrielles ont donc tendance à utiliser une autre technique : le vitroplant (plant obtenu in vitro en laboratoire aseptisé à partir d'un « plant-mère » désinfecté et cultivé sur un milieu nutritif stérile). Ainsi le bananier, planté sur un sol préalablement assaini par des techniques de rotation culturale ou de jachère est indemne de parasites. Cela permet une meilleure productivité (l'homogénéité variétale favorise l'augmentation du nombre de cycles réalisés entre deux replantations) et l'épandage de nématicide est réduit de 50 %. Par contre, cette technique de clonage menace la diversité génétique et fait dire à certains scientifiques que le bananier cultivé tel qu'on le connaît risque de disparaître.

En zone tempérée

Musa acuminata au Conservatoire botanique national de Brest.

Parmi les bananiers comestibles, seul le bananier nain, Musa acuminata 'Dwarf Cavendish', se prête facilement à être cultivé en pots. Cette variété reste relativement petite, 2 m au maximum. La plante demande beaucoup d’eau, beaucoup de nourriture, une forte humidité atmosphérique et beaucoup de lumière. Le bananier nain n’est pas trop sensible aux basses températures et supporte jusqu’à un minimum de 10 °C durant l’hiver. D’autres bananiers sauvages peuvent être cultivés de la même manière. Musa textilis (qui fournit des fibres textiles) et Musa basjoo conviennent à une serre de petite dimension mais leurs fruits ne sont pas comestibles.

Une nouvelle hybride de hasard Helen's Hybrid issu de M. sikkimensis et M. (AB) 'Ney Poovan' découvert récemment produit des fruits comestibles bien qu'avec des graines et sa souche résiste à des températures inférieurs à -12 °C. Il est originaire d'un petit village près de Kalimpong à 1 500 m d'altitude en Inde. L'horticulteur Ganesh Mani Pradhan remarqua ce bananier dans le jardin de leur cuisinière, Hélène. Comme pour sikkimensis, il a une nervure centrale rouge foncé et le revers des feuilles rougeâtre. Les pétioles sont glauques recouverts plus ou moins d'une pruine blanchâtre.

Économie

Des bananes sur un étal.
Des bananes sur un étal.

Les bananes figurent incontestablement parmi les fruits tropicaux les plus importants. En 1992, la production totale s’élevait à 66 millions de tonnes (bananes et bananes plantains) ; elle n’était dépassée que par la production d’agrumes. En 2013, la production atteint 130 millions de tonnes (dont 66 millions en circulation), le commerce international de ce fruit tropical s’élevant à 7 milliards de dollars par an, ce qui fait de la banane la huitième culture alimentaire mondiale et la quatrième dans les pays les moins avancés selon la FAO.

Le marché oligopolistique (oligopole à frange) de la banane est libéralisé depuis 2006. Les exportations connaissent en conséquence des mutations rapides et récentes. Trois grandes destinations d'exportations de bananes par transport reefer subsistent :

les États-Unis depuis l'Amérique centrale (zone historique de la banane dollar)

le Japon depuis les Philippines

l'Europe depuis l'Afrique et l'Amérique latine.

Pour donner un aperçu succinct en 2008 des dépendances économiques engendrées par l'économie bananière libéralisée, l'Amérique latine exporte 10,3 millions de tonnes de bananes, alors que l'Asie exporte 1,9 million.

Le marché mondial de la banane est dominé à 60 % par trois multinationales américaines :

Chiquita Brands International

Dole Fruit Company

Del Monte Foods

En 2005, 87 % du marché mondial est concentré dans quatre multinationales (Chiquita, Dole, Del Monte, Fyffes) et une entreprise internationale (Noboa détenue par Álvaro Noboa) qui ont adopté des stratégies de processus (intégration verticale à l'exception de la phase productive), d'expansion (participation, fusion-acquisition, alliance, diversification, localisation) et de positionnement (de coût et de marché par produit, selon son prix et sa qualité).

Au niveau macroéconomique, la part du prix final - payé par le consommateur - qui revient dans le pays producteur est de 10 à 20 %. La part des hommes et des femmes qui travaillent dans les plantations est de 1,5 à 3 %. Au Guatemala par exemple, la plupart des salariés de l'industrie de la banane ne gagnent pas le salaire minimum légal de 5 dollars par jour.

Bien que l'économie bananière soit dominée par des plantations de moyenne et grande taille, il existe une dizaine de milliers de petits producteurs qui continuent de fournir le marché international.

Marché mondial de la banane

Production

En termes de valeur de production, les bananes desserts et plantains se situent au quatrième rang des plantes alimentaires d’importance au niveau mondial. 90 % de la production est consommée localement principalement avec les bananes à cuire représentant 25 % de la production mondiale de bananes. Les bananes exportées sont placées au quatrième rang des produits de base au niveau mondial et au troisième rang en tant que fruit (derrière l’orange et le raisin).

La production est assurée à 50 % par un seul sous-groupe de bananes cultivées appelé Cavendish qui est victime dans certains pays asiatiques de la « maladie de Panama ». La maladie qui frappe la Cavendish constitue un avertissement et il serait bon de songer à lui trouver une remplaçante au cas où elle devrait subir le même sort que la variété « Gros Michel », elle aussi attaquée par un champignon, et disparue des étals depuis 1960.

Production en tonnes (2008) Données de FAOSTAT (FAO) Inde 23 204 800 25,6 % Philippines 8 687 624 9,6 % Chine 8 042 702 8,9 % Brésil 7 116 808 7,8 % Équateur 6 701 146 7,4 % Indonésie 5 741 352 6,3 % Tanzanie 3 500 000 3,9 % Mexique 2 159 280 2,4 % Thaïlande 2 000 000 2,2 % Costa Rica 1 881 783 2,1 % Burundi 1 850 000 2,0 % Colombie 1 819 874 2,0 % Guatemala 1 569 460 1,7 % Viêt Nam 1 355 000 1,5 % Égypte 1 062 453 1,2 % Autres pays 14 013 **0 15,4 % Total 90 705 922 100 %

Exportations mondiales

En milliers de tonnes (2004) Données de FAOSTAT (FAO) et L'Express Équateur 4 444 Philippines 2 383 Costa Rica 2 008 Colombie 1 468 Guatemala 9** Cameroun 262 Côte d'Ivoire 229

Plus de 400 millions de personnes de 120 pays en développement dépendent de la banane, à la fois comme aliment de base et comme produit important pour le commerce local et international. De plus, les exportations de la banane sont une source de devises essentielle à l'économie de pays africains et américains, au point qu'elle y est qualifiée d'« or vert ».

Accès au marché de l'Union européenne

En 1993, des quotas ont été fixés par région de production pour l’accès au marché de l’Union européenne mais, depuis, celle des Caraïbes a diminué au profit de l’Afrique, en particulier le Cameroun. En février 2006, une révision pour réduire le commerce des licences n'a pas porté ses fruits.

La France dans les échanges

La France est nette importatrice de bananes, d'après les Douanes françaises.

En 2014 ont été exportées mensuellement en moyenne 25 000 tonnes et importées 48 000 tonnes, avec un prix moyen observé à la frontière de 650€/t.

Consommation

Épluchage de banane (Cameroun)

Dans les pays producteurs, les bananes dessert et bananes plantain constituent une ressource alimentaire importante pour plus de 400 millions d'habitants des pays tropicaux de la planète. Au niveau mondial, les bananes et les bananes plantain sont la quatrième denrée alimentaire de base, derrière le riz, le blé, et le maïs. Deux autres atouts majeurs font de la banane un élément alimentaire vital dans de nombreuses zones rurales pauvres : sa haute valeur nutritionnelle (riches en vitamines A, C et B6, par exemple), et sa production sans interruption pendant toute l'année.

Dans les pays importateurs, même si la sécurité alimentaire des consommateurs ne dépend pas de la disponibilité de la banane, le fruit se trouve sur les étals toute l'année. En 2003, selon la FAO, les Suédois en consommaient 19 kg par habitant et par an, les Danois, 14 kg, et les Norvégiens, 13 kg.

La pomme est le premier fruit consommé en France (part de marché en 2010 : 22,6 %) devant l'orange (12,3 %) et la banane (12,2 %).

Valeur nutritive

Banane crue Valeur nutritionnelle moyenne pour 100 g Apport énergétique Joules 373 kJ (Calories) (89 kcal) Principaux composants Glucides 22,84 g - Amidon ? g - Sucres 12,23 g - Fibres alimentaires 2,6 g Protéines 1,09 g Lipides 0,33 g Eau 74,91 g Cendres totales 0,82 g Minéraux & Oligo-éléments Calcium 5 mg Cuivre 0,078 mg Fer 0,26 mg Magnésium 27 mg Phosphore 22 mg Potassium 358 mg Sodium 1 mg Zinc 0,015 mg Vitamines Vitamine B1 0,031 mg Vitamine B2 0,073 mg Vitamine B3 (ou PP) 0,665 mg Vitamine B5 0,334 mg Vitamine B6 0,367 mg Vitamine B9 0 mg Vitamine B12 0 mg Vitamine C 8,7 mg Vitamine E 0,0001 mg Vitamine K 0,0005 mg Acides aminés Acides gras Source : USDA Nutrient data for 09040, Bananas, raw modifier

Il existe trois grands types de banane d’un point de vue alimentaire : les bananes dessert, les bananes à cuire (parmi lesquelles les bananes plantains occupent une place prépondérante) et les bananes à bière (en Afrique la bière de banane (kasiksi) de productions artisanale ou industrielle).

La banane est un fruit très énergétique (90 kilo calories/100 g) et très riche en potassium, dont elle peut couvrir les besoins quotidiens. Nutritive, facile à digérer, elle est riche en hydrates de carbone, phosphore, calcium, vitamines A, B et C. Son apport en fer est faible (moins de 5% de l'apport quotidien pour un homme adulte) et il s'agit de fer non héminique qui est mal absorbé. Son goût est dû à l’acétate d’isoamyle. Elle est aussi vendue sous forme de nectar.

La fleur de banane (babafigue) est également consommée par exemple à La Réunion en accompagnement du carry.

Autre utilisation

Milena Rodrigues Boniolo a testé la poudre de pelure de banane comme support de filtration des métaux lourds ou radionucléides de l’industrie nucléaire dans l’eau, et les usines d’engrais (cadmium contaminant naturel des phosphates). Cette poudre ajoutée à l’eau fortement mélangée durant 40 minutes en extrait environ 65 % des métaux lourds, l’opération pouvant être répétée. Sa charge négative lui permet de fixer les ions métalliques positifs.

Étymologie

Le mot « banane » est dérivé du portugais, lui-même probablement emprunté au bantou de Guinée ou à l’arabe « banan » (بنان) (qui signifie « doigts »), dans l’expression en portugais rapportée en 1602 « Figuera Banana » (« figuier portant bananes »). Elle est appelée « figue », en créole, à la Réunion et aux Antilles.

En Français, le mot banane est aussi employé dans le langage populaire pour désigner une personne naïve, candide, simple d'esprit.

中文百科

香蕉(学名:Musa × paradisiaca),又称甘蕉、芎蕉、芽蕉,弓蕉(闽南语:king-tsio/kin-tsio/kim-tsio;客家语:Khiûng-tsiâu),为芭蕉科芭蕉属小果野蕉(M. acuminata)及野蕉(M. balbisiana)的人工栽培杂交种,为多年生草本植物。果实长有棱;果皮黄色,果肉白色,味道香甜。主要生长在热带、**地区。原产于亚洲东南部热带、**带地区。

香蕉原产于热带的马来群岛及澳洲北部地区,最早可能是在巴布亚新几内亚驯化 。至少有107个国家生产香蕉。种植香蕉主要是为其果实,偶尔会用作纤维、香蕉酒、香蕉啤酒或园艺植物。2013年香蕉是产值第四大的食用植物,仅次于米、麦及玉米。

现代培植的香蕉会因感染黄叶病而引发细胞进程性死亡。

历史

香蕉的原产地有许多不同的说法,一般相信,东南亚的农民最早种植小果野蕉(M. acuminata),并将其传播到东南亚西北部,与原生于印度东部到华南一带的野蕉(M. balbisiana)发生杂交,形成香蕉这一杂交种,再被人们引种到世界各地,形成现代多种人工栽培品系。 考古学家曾于今日巴布亚新畿内亚境内发现香蕉种植遗址,距今有逾五千年历史;而又于西非喀麦隆发现有逾千年历史之香蕉种植遗址。因此巴布亚新畿内亚、东南亚及西非沿岸是目前已知早期的香蕉原产地,但也可能有其他的原产地。在大航海时代,葡萄牙人于西非把香蕉带到美洲一带种植,时为十六世纪。在二十世纪很长时间,中美洲和南美洲一带,是世界最主要香蕉种植国,出口至欧洲以及北美。 几乎所有种植的香蕉(包括大蕉)均是本杂交种的三倍体栽培品种。可以确认最早是东南亚人民开始杂交并种植香蕉。

营养

单位

μg = 微克 · mg = 毫克

IU = 药学国际单位

功效

可防便秘:香蕉富含膳食纤维中的果胶,可促进肠蠕动,使排便顺畅。

防癌:香蕉具有提高免疫力、预防癌症的效果。

预防心血管疾病:一根香蕉含钾400亳克,钾可保持正常心肌收缩的协调作用,能使神经肌肉兴奋性维持常态,使心肌收缩与舒张功能协调,从而起到维持血压稳定和预防心血管疾病之功效。

预防痛风:香蕉含钾,有助于减少尿酸结晶沉淀在关节中,帮助人体排泄尿酸。

缓解眼睛不适:钾可帮助人体排出这些多余的盐分,让钾钠平衡,缓解眼睛的不适症状。香蕉中的胡萝卜素,可在一定程度上缓解眼睛疲劳,避免眼睛过早衰老。

防治胃及十二指肠溃疡:香蕉中含有一种5-羟色胺的化学物质,可舒缓胃酸对胃黏膜的刺激,促进黏膜细胞的生长繁殖,从而修复各种溃疡病损,预防胃溃疡。

防治低血钾症,防痴呆

防治抑郁症:香蕉含有一定量5-羟色胺及合成5-羟色胺的物质,能使人心境变得舒畅

消除瘙痒:香蕉皮中含有抑制细菌生长繁殖的蕉皮素,脚汗、手足癣等引起的皮肤瘙痒症都可用香蕉皮贴敷患处,消除瘙痒。

熟成

由于香蕉在香蕉树上完全成熟时,果皮易裂,不利于搬运及贮藏。故采收大多于7至8分熟时,果皮仍为青绿色状态就开始采收,故通常不是能够马上食用的水果。刚采收的香蕉,通常青涩难以入口。所以需要在采收后,置于阴凉的通风处,静待其果皮变黄的自然熟成,或使用乙烯等化学催熟剂控制熟成时间,也有利用俗称「乙烯利」的2-氯乙基膦酸来催熟。 **早期有俗谚说:“失恋爱食弓蕉皮。”,根据专家研究,香蕉皮含有丰富的色胺酸(Tryptophan),色胺酸能转换成血清素(Serotonin),有助于缓和情绪。吃法是将整根香蕉连皮洗净后切块,放入果汁机中,加入少许蜂蜜和一杯牛奶,制成香蕉牛奶。

生产及出口

2011年各国生产及出口的香蕉及大蕉排名 国家 百万吨 占全球的百分比 表一:生产量 印度 29.7 20% 乌干达 11.1 8% 中国 10.7 7% 菲律宾 9.2 6% 厄瓜多尔尔 8.0 6% 巴西 7.3 5% 印尼 6.1 4% 哥伦比亚 5.1 4% 喀麦隆 4.8 3% 坦桑尼亚 3.9 3% 其他国家 49.6 34% 全世界 145.4 100% 表二:出口 厄瓜多尔尔 5.2 29% 哥斯达黎加 1.8 10% 哥伦比亚 1.8 10% 菲律宾 1.6 9% 危地马拉 1.5 8% 其他国家 6.0 34% 全世界 17.9 100% 联合国粮食及农业组织有世界各国生产及出口香蕉及大蕉的数据,有些国家会将香蕉和大蕉分开统计,但生产量前四大的国家中,就有三个(印度、中国及菲律宾)是将香蕉及大蕉一并统计,因此也只能以香蕉及大蕉的总量来比较各国的数据。根据2011年的生产量统计数据(表一),印度是生产最多香蕉的国家,约占1.45亿公吨总产量的20%,乌干达排名第二,生产量占8%,其国内的数据中将香蕉和大蕉分开统计,后者占全国生产量的95%,前十名的国家的总生产量占了全球的三分之二。 出口量统计数据(表二)呈现的现象和表一不同,各国香蕉和大蕉的总出口量是0.18亿吨,只占总生产量的12%,出口量排名的前五个国家约占总出口量的三分之二,生产量前三大的国家都没有在出口量前五名的列表中出现,而在出口量排名中,哥斯达黎加和危地马拉的生产量也不在全球前十名内,只有菲律宾的生产量及出口量排名大致相近。出口量最多的厄瓜多尔,约占各国总出口量的29%,厄瓜多尔的国内统计数据有将香蕉和大蕉分开统计,其中93%是香蕉。

品种

大米七香蕉

香芽蕉

北蕉

台蕉一号

台蕉二号

台蕉三号

宝岛蕉

仙人蕉

吕宋蕉

红皮蕉

粉蕉(又称米蕉)

李林蕉(又称树蕉)

南投芭蕉

蜜蕉

玫瑰蕉

旦蕉

苹果蕉

图片

绿色未熟香蕉

剥出一半的香蕉、未剥皮的香蕉和纵切一半的香蕉。

熟透的香蕉,黄色表皮上出现黑色的「梅花点」。

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