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词典释义:
judaïque
时间: 2024-03-04 23:04:19
[ʒydaik]

a.犹的, 犹人的, 犹教的

词典释义
a.
的, 犹人的, 犹教的
loi judaïque 律法
la bible judaïque 旧约全书
近义、反义、派生词
近义词:
hébreu,  hébraïque,  israélite,  juif
联想词
judaïsme 教; hébraïque 希伯来的; juif 人; biblique 《圣经》的,有关《圣经》的; christianisme 信奉基督的各教派; antisémite 反犹分子; sioniste 复国主义; orthodoxe 正统派的; religion 教义; païen 异教的,异教徒的; hébreu 希伯来语;
短语搭配

loi judaïque犹太律法

la bible judaïque旧约全书

la loi judaïque犹太法

les observances judaïques犹太教教规

la culture judaïque犹太文化

例句库

Les cultes arménien, judaïque et luthérien, bien que restreints, sont dispensés de la procédure de reconnaissance en raison de leur longue présence en Roumanie et du nombre de membres qu'ils avaient lorsqu'ils ont été reconnus comme cultes religieux.

亚美尼亚、摩西和路德教派尽管属于次要教派,但是由于它们在罗马尼亚拥有悠久的传统,加之在它们被承认为宗教派别之日,它们所拥有的成员人数,因此它们不需要经过承认程序即可得到承认。

法语百科

Judaica (dans le sens horaire depuis le haut) : chandeliers de Chabbat, cruche pour le lavage des mains, Houmash et Tanakh, pointeur de lecture de la Torah, shofar, et boîte à etrog.

Pour l'Encyclopædia Britannica, le mot judaïsme recouvre la religion des Juifs, ainsi que la théologie, la loi et les traditions culturelles du peuple juif, constitué des descendants des Israélites provenant de l'antique terre d'Israël et des quelques minorités les ayant rejoints par la conversion et s'étant mélangées à eux au fil de leur diaspora de deux millénaires.

Pour un juif orthodoxe comme Daniel Boyarin, le judaïsme est « l'ensemble des rituels et des autres pratiques, des croyances et des valeurs, des loyautés historiques et politiques qui constituent l'allégeance au peuple d'Israël », mais le judaïsme n’est ni une religion ni une foi, selon Boyarin. Ainsi Bernard-Henri Lévy affirme que « la tâche des Juifs comme tels est d’être irréligieux », dans la mesure où la religion, telle qu'on la conçoit en théologie, édifiée par une croyance, par des dogmes, par une instance suprême, centrale et doctrinale, n’appartient pas à l’esprit du judaïsme, selon lui.

Le judaïsme comporte des éléments religieux, mais ne s'y limite pas puisqu'il contient des coutumes non spécifiquement religieuses – outre des codes de conduite, des lois, des rites – et qu’il fonde plus largement encore une « culture juive ». Néanmoins, par convention, on parle habituellement du judaïsme comme d’une « religion », mais il ne faut pas l’entendre au sens strict, selon des historiens des religions comme Simon Claude Mimouni ou Daniel Boyarin, ou des philosophes comme Léo Strauss ou Bernard-Henri Lévy.

Selon ses textes fondateurs, en particulier le Tanakh, la foi des anciens Israélites et de leurs descendants les Juifs, est fondée sur une alliance contractée entre Dieu et Abraham, qui a ensuite été renouvelée entre Dieu et Moïse.

Les juifs fondent le judaïsme sur la religion abrahamique qui fleurira ensuite dans la Loi mosaïque (la Torah, les Nevi'im et les Ketouvim), collectivement désignés par l'acronyme Tanakh, dont le texte constitue la Miqra ou Bible hébraïque.

Cette religion se fonde sur le culte du Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob, au Nom ineffable, qu'elle conçoit comme une Essence éternelle (YHWH), qui détient tous les pouvoirs (Elohim), transcendant le Seigneur des Seigneurs (Adonaï) qu'elle considère Un et Unique et qu'elle qualifie ainsi : omnipotent, omniscient, omniprésent, juste et miséricordieux. Cette religion professe aussi que le rassemblement de toutes les puissances (Elohim) manifesta le créateur du monde qui continue de s'impliquer dans sa destinée en faisant irruption dans l'Histoire dont il révèle la dimension d'Histoire Sainte, comme lorsqu'il fit sortir d'Égypte les enfants d'Israël. Les cohanim, ou prêtres, du Temple de Jérusalem, par deux fois détruit, assuraient son culte. Certains groupes juifs, comme les Ésséniens, s'opposaient à la centralité du culte à Jérusalem. La seconde destruction du Temple de Jérusalem et la dispersion des juifs dans le monde donna naissance à plusieurs traditions religieuses juives. Si la majorité des juifs se regroupèrent autour de l'élaboration du Talmud par les rabbanim, un mouvement strictement scripturaliste, dit Karaïsme, s'opposa à la codification de la tradition orale, tandis que d'autres groupes éloignés, comme les Beta d'Israël en Éthiopie, ignorèrent cette évolution et se développèrent en vase clos.

Le judaïsme est l'une des plus anciennes traditions religieuses du monothéisme exclusif encore pratiquées aujourd'hui. Les valeurs et l'histoire du peuple juif sont à la source des deux autres religions abrahamiques, le christianisme et l'islam. Il n'est toutefois pas à la base du samaritanisme, qui est une tradition israélite très tôt distincte du judaïsme de Jérusalem, ni du zoroastrisme, lui-même issu du mazdéisme.

Histoire

Judaïsme antique

Des historiens des religions comme Shaye J.D. Cohen, Steve Mason, Simon Claude Mimouni, préfèrent utiliser le terme « Judéen » référé à l'ancienne Judée, plutôt que « Juif », en ce qui concerne la période antique.

« Jusqu’au IVe-Ve siècle, les Judéens sont compris comme un groupe ethnique comparable à d’autres groupes ethniques avec le dieu, leur loi et leur temple, et non pas comme les fidèles d’une “religion” », note S. Mason. « Le terme “Judéen” présente l’avantage de ne pas être anachronique et de rendre plus fidèlement les réalités antiques », admet S.C Mimouni, qui repousse la naissance d’une « religion juive », structurée théologiquement par des dogmes, jusqu’au XVIIe-XVIIIe siècle, avec la modernité. Baruch Spinoza, signale S.C. Mimouni, apparaît encore au XVII siècle « comme le pur produit d’une “judéité biologique”, et non d’une “judéité religieuse”. »

Une des fresques de la synagogue de Doura Europos (Syrie, milieu du IIIe siècle de l’ère commune) : la fille du pharaon, entourée de ses suivantes, recueille l’enfant Moïse.

Solomon W. Baron estime que la population judéenne, peu avant la première révolte juive contre Rome en 70 de notre ère, atteignait huit millions de personnes (deux millions en Palestine, six en diaspora, dont un million en Perse). C'était une population considérable constituant 10 % de celle de l’Empire romain. Elle était concentrée principalement en Orient. La majorité des Judéens ne se classait ni parmi les Judéens rabbiniques, ni parmi les Judéens chrétiens, au I siècle de notre ère, selon S. C. Mimouni. Le mouvement rabbinique et le mouvement chrétien constituaient encore des groupes minoritaires, parmi bien d’autres mouvements, tout aussi minoritaires : sadducéens, baptistes, esséniens, thérapeutes, etc. La majorité des Judéens adhéraient au « mouvement synagogal » selon S. C. Mimouni, qui se réfère notamment aux recherches d’Erwin Ramsdell Goodenough sur l’iconographie juive retrouvée dans des synagogues antiques comme celle de Doura Europos.

« Entre le rabbinisme et le christianisme a existé une autre entité – sans doute ayant plus de légimité à cause de son ancienneté et du fait qu’elle repose sur des fondements relevant plus de l’ethnicité que de la croyance – qu’on peut appeler le judaïsme synagogal, qui a été pris entre les feux des identités, rabbinique et chrétienne, en formation entre le IIe et le IVe siècle : ce dernier a progressivement disparu en rejoignant, soit le mouvement des rabbins, soit le mouvement des chrétiens, même si sa réalité s’est maintenue en certaines régions durant tout le Moyen Âge en Occident comme en Orient », note S. C. Mimouni.

Israël Jacob Yuval estime que le judaïsme n’est « nullement la matrice du christianisme » : l’un et l’autre sont à considérer plutôt comme « des jumeaux liés par la hanche ». Apparus à la même époque (au I siècle), les rabbins et les chrétiens adoptent une attitude assez proche, selon S. C. Mimouni : « ils vont se considérer comme un peuple, renvoyant dos à dos la manière d’être judéen et d’être grec », pour se proclamer les représentants du « véritable Israël », en s’opposant radicalement l’un à l’autre.

Pour Daniel Boyarin, la différence entre la rabbinisme et le christianisme antiques n’est pas « une différence de religion, mais une différence entre une religion et une entité qui refuse d’être une religion, au sens moderne du terme. »

La nature de l’opposition entre le christianisme et le rabbinisme antiques tient au fait « qu’ils appartiennent l’un et l’autre à des catégories complètement différentes », note S. C. Mimouni, qui précise : « Si l’on part du point de vue des chrétiens, le rabbinisme et le christianisme relèvent de la catégorie des religions […]. Si l’on part du point de vue des rabbins, le christianisme est une religion, le judaïsme n’en est pas une, du moins jusqu’à la tentative de Maïmonide et surtout jusqu’au temps de la Modernité pour voir émerger la notion de “foi juive”. »

Judaïsme médiéval

Maïmonide, dans son commentaire de la Michna au XII siècle, a établi les treize professions de foi qui devaient, selon lui, structurer le judaïsme. Maïmonide s’appuie sur la tradition rabbinique, sur le Talmud notamment, mais aussi sur l’œuvre de Philon d’Alexandrie, le plus célèbre représentant de l’école judéo-platonicienne d’Alexandrie au I siècle de l’ère commune, et en particulier sur la théologie négative conçue par Philon.

Dans son ouvrage De Somnis (Des rêves), Philon affirme que Dieu n’est pas connaissable par l’intelligence, ni saisissable par la sensibilité. Dieu reste à jamais indicible (arrêtos) et incompréhensible (akatalêptos), selon Philon. Maïmonide reprend les mêmes bases. « L’existence [de Dieu] et l’existence de ce qui est hors de lui, ne s’appellent l’une et l’autre “existence” que par homonymie», selon Maïmonide. Dieu n’est qu’une « manière de parler ». Dieu n’est qu’une métaphore ou qu’une allégorie, pour Maïmonide, qui précise : « Cela doit suffire aux enfants et au vulgaire pour établir dans leur esprit qu’il existe un être parfait, qui n’est point un corps, ni une faculté dans un corps. »

Maimonide enseignant. Enluminure dans un manuscrit hébraïque du XIVe siècle.

Dans ces conditions, il est difficile de concevoir une véritable théologie juive, une théologie « positive », comparable à la théologie chrétienne classique. Dans le judaïsme, l’allégorie à la source de l’interprétation du langage « suppose tout à la fois l’existence de la vérité et l’épreuve de son absence : c’est parce qu’il est exilé du vrai que l’homme se fait allégoriste. Pour le christianisme, au contraire, c’est l’incarnation de Dieu qui fait l’allégorèse ; c’est parce que le divin est devenu visible, en la personne de Jésus-Christ, qu’elle apparaît possible et nécessaire », souligne Yves Hersant.

C’est ce qui a conduit des commentateurs modernes de Maïmonide comme Léo Strauss ou Shlomo Pinès à supposer que Maïmonide destinait ses professions de foi à des lecteurs respectables, mais peu instruits.

L’ésotérisme occupe une place fondamentale chez Maïmonide, notamment dans son ouvrage Le Guide des égarés, selon Léo Strauss, d’autant que Maïmonide se situait à une époque où la liberté d’expression n’était nullement acquise. Ce caractère « ésotérique » chez Maïmonide intègre pleinement la tradition juive, dans la mesure même où elle postule que le texte saint réclame toujours une interprétation, pour Strauss. L’ésotérisme de Maïmonide fonde une « maïeutique », un questionnement appuyé, non sur la nécessité de la foi, mais sur celle de la loi et de sa rationalité, un questionnement destiné à « déterminer la vocation philosophique des hommes supérieurs que l'esprit du siècle fait tomber dans le désarroi », selon Pinès. La maïeutique maïmonidienne, inscrite implicitement au cœur du Guide des égarés, ne se confond pas avec une « religion », pour Pinès.

Le discours de Maïmonide prend un aspect explicitement religieux pour répondre à des exigences d'ordre social, mais sans incorporer une croyance qui s’impose à soi d’elle-même. « Maïmonide parle de véracité, pas de croyance. Il dit ou, plutôt, sous-entend que la connaissance, et la connaissance seulement, de cet étant premier est le premier des commandements », en affirmant que « l’édifice des mondes repose sur un savoir premier, une pensée, un da’at, jamais sur une foi initiale », selon Bernard-Henri Lévy.

La Kabbale, qui apparaît dans les é***** rabbinques du Languedoc au XII siècle, s’oppose à la doctrine rationaliste développée par les disciples de Maïmonide. Entre maïmonidiens et kabbalistes, les controverses empêchent, de fait, la formation d’une religion juive. Les kabbalistes ne sont pas pour autant anti-rationalistes. Mais ils s'appuient sur une mystique qui se refuse à confondre le Dieu d'Israël et la Raison.

Abraham Aboulafia, un kabbaliste judéo-espagnol du XIII siècle.Enluminure dans un manuscrit hébraïque du XIIIe siècle.

Dieu est perfectible : Une faille a atteint Dieu tel que le conçoit Isaac l'Aveugle, le premier maître de la Kabbale. « Les malheurs de l’histoire, les désastres, les catastrophes collectives et individuelles ont pour origine cette sorte de brèche, de pgam (de dommage), à l’intérieur de la divinité », remarque Charles Mopsik. Il va donc s’agir, pour les kabbalistes, d’influencer Dieu afin de réparer, autant que possible, la faille et le dysfonctionnement qu'elle cause, « comme des ingénieurs manient une machine sophistiquée », selon Mopsik. Le principe qui détermine la Kabbale n'est pas le Logos (la Raison), mais le langage lui-même, pour Isaac l'Aveugle. Un principe qui requiert une méthode de pensée, attentive au langage et à tout ce qui émane du langage : les rêves, les songes éveillés, les extases, des transports mystiques, etc.

Des conceptions très différentes cohabitent à l’interieur du judaïsme médiéval. Néanmoins elles se rejoignent sur un point fondamental : l’importance des pratiques juives, notamment la circoncision, la célébration du shabbat et le respect de la cacherout. Le Zohar attache la plus grande importance aux mitzvot (les commandements divins émanés du texte biblique). Cependant, selon l’auteur du Zohar, les rites dictés par les commandements divins perdent leur signification quand on les accomplit sans éprouver intimement, intellectuellement et corporellement, ce qu’ils recouvrent, remarque Mopsik, qui souligne que, selon l’auteur du Zohar, il s’agit d’abord « de voir les choses les plus courantes, les plus habituelles, comme si on les regardait pour la première fois».

Durant la vague de persécutions anti-juives qui débute en Espagne en 1391, le Zohar apparaît comme l’arme essentielle de la résistance juive face à la persécution, selon Charles Mopsik. L’étude de la Kabbale se répand largement dans la diaspora juive à partir du XV siècle. Elle y excerce une influence majeure. Elle n’interdit pas, pour autant, à l’école de pensée issue de Maïmonide de se développer. Les rabbins continuent toujours entretenir des controverses, selon la tradition qui remonte au judaïsme antique. Un dicton juif dit : « Réunissez deux rabbins, vous obtiendrez trois opinions. »

Judaïsme moderne

Baruch Spinoza publie le Traité théologico-politique en 1670, où il se dit convaincu que « si l’esprit de la religion n’efféminait pas leur âme », les Juifs « pourraient reconstituer leur Etat ». Ainsi naït le judaïsme laïc, de la manière la plus radicale. Spinoza opère la « révolution laïque » dans la culture juive en premier lieu, à partir d’une étude critique de la Bible. Une révolution dont l’influence est considérable sur le judaïsme moderne, mais sans interdire, pour autant, là encore, aux autres courants issus de la tradition juive, maïmonidiens ou kabbalistiques, de se développer, avec des thèses parfois très différentes les unes des autres ; sans interdire, non plus, les résonances d'un mouvement à l'autre.

La bibliothèque de Baruch Spinoza, fin du XVIIe siècle

Spinoza prend personnellement des positions hostiles à la religion. Il ne condamne pas pour autant la religion, en tant que telle, puisqu’il prône, en laïc, la liberté de pensée et la liberté de culte. Toutefois les convergences entre la philosophie spinozienne et la Kabbale sont mises en jeu par Johann Georg Wachter (1673-1757) dans son traité, Der Spinocismus im Judenthum (Le spinozisme dans le judaïsme). Il soulève un débat entre philosophes auquel Gottfried Wilhelm Leibniz (1646-1716) a participé. Spinoza « pousse à l’extrême » la Kabbale des Hébreux, selon Leibniz. Dans la même perspective, Marc Halévy suppose que « Spinoza traduit, dans les termes de la métaphysique moderne, la vieille intuition secrète de la Kabbale ancienne ». Ainsi, selon ces auteurs, Spinoza se situe dans la tradition culturelle juive, mais évidemment pas dans sa tradition religieuse.

Vladimir Jankélévitch estime qu’Henri Bergson (1859-1941) doit à « l’impulsion du judaïsme» le concept fondamental de « dynamique » dans sa philosophie. Bergson intègre une culture qui dépend du judaïsme, selon Jankélévitch, sans impliquer pour autant des dogmes religieux.

David Bakan (1921-2004), un psychanalyste américain, publie Freud et la tradition mystique juive en 1955, où il affirme que « Freud, consciemment ou inconsciemment, a laïcisé le mysticisme juif » et que « la psychanalyse peut être valablement considérée comme cette laïcisation». Bakan expose des similitudes abondantes entre les textes freudiens sur le rêve, l’association libre, la bisexualité, et les textes du même sujet tirés de la Kabbale, notamment du Zohar. Cette thèse sur Freud est corroborée par Albert Memmi, par Francis Pasche, par Éliane Amado Levy-Valensi, etc. Les concepts de la kabbale, en ce qui concerne la sexualité, ont eu « une répercussion importante dans la psychanalyse moderne à travers la conception freudienne de la libido », remarque Moshé Idel. Mais, là encore, Freud se situe dans une perspective résolument laïque.

Le postulat de Jacques Derrida – « il n’est rien en dehors du texte » – doit beaucoup à Ménahem Recanati, un kabbaliste italien du XIII siècle, et à son propre postulat – « il n’est rien en dehors de la Torah ». Cependant, il ne s’agit pas chez Derrida « d’un acte de foi », note Moshé Idel, « mais d’une source d’inspiration ». Derrida ne retient que « la textualité et la plurivocalité » de la Kabbale, selon Idel. La culture juive intègre un grand nombre d’auteurs laïcs juifs ; des auteurs très différents les uns des autres. Des plus laïcs jusqu’aux plus traditionnels, les courants de pensée sont au moins aussi variés dans le judaïsme contemporain, qu’ils ne l’étaient dans le judaïsme antique.

La relation de Dieu à l’homme « ne s’entend dans le judaïsme que sur le mode de la séparation », selon Shmuel Trigano. Il ne s’agit pas de « fusionner avec le divin ». Il ne s’agit pas, non plus, de fusionner « avec la nature ». Elle doit être entendue, cette relation, comme injonction pour l’homme à devenir « responsable » de lui-même, à devenir « l’autre de Dieu », « à être là pour l’autre».

Emmanuel Levinas

« Rien n’est plus étrange ni plus étranger que l’autre homme et c’est dans la clarté de l’utopie que se montre l’homme. Hors de tout enracinement et de toute domiciliation ; apatridie comme authencité », écrit Emmanuel Levinas(1906-1995) dont l’influence est considérable sur le judaïsme contemporain, sans impliquer nécessairement une doctrine religieuse, ni même une doctrine nationale. « Levinas fut un ami d’Israël, remarque Bernard-Henri Lévy. Il n’a cessé, sa vie durant, de dire son émerveillement face à la “noble aventure”, au “risque de chaque jour”, que fut la construction de l’État juif. Mais il ne fut pas pour autant, à proprement parler, “sioniste”. Il ne crut jamais que l’enracinement dans une terre, et dans la forme canonique d’un État, fût la seule façon, pour le judaïsme, d’accomplir son destin au XX siècle. Il n’accepta jamais l’idée, autrement dit, qu’un retour en Terre sainte puisse et doive effacer l’autre tradition liée, dans la mémoire juive, à l’expérience millénaire de l’exil».

Un nombre important de Juifs, au début du XXI siècle, ne se définissent pas d’une manière « religieuse », tant en Israël que dans la diaspora, y compris des Juifs qui respectent les pratiques traditionnelles comme Daniel Boyarin. C'est un point de vue chrétien de dire que le judaïsme est une religion, rappelle Boyarin, « et cela a eu des effets complexes, et encore sensibles, sur la manière dont les Juifs se définissent eux-mêmes, et ce, de l'Antiquité tardive à la modernité».

« La tâche des Juifs comme tels est d’être irréligieux », selon Bernard-Henri Lévy, qui précise : « Pas blasphématoires, bien sûr. Surtout pas indifférents. Même pas athéologues, ce qui est une autre façon de se dire théologues, c’est-à-dire en général, théologiens du rien. Non, irréligieux. Refusant simplement, et jusqu’au bout, les facilités de l’effusion, de l’expansion, de la fuite dans le sentiment».

Littérature juive

Jeu complet des rouleaux du Tanakh

Plus encore que les pratiques traditionnelles, c'est l'étude des textes du judaïsme, des textes saints en particulier, et leur interprétation, qui joue le rôle le plus important dans la culture juive.

Littérature biblique

Le Tanakh (la Bible hébraïque) est le livre le plus saint pour le peuple juif, et la Torah est la partie la plus sainte du Tanakh. Elle a été dictée, selon la tradition, à Moïse par Dieu. La fixation du canon biblique a été réalisée à l'époque de la Grande Assemblée, c'est-à-dire à la fin du I siècle de notre ère : y figurent les livres inspirés par Dieu, en sont exclus ceux qui ne proviennent que de la sagesse humaine. La Torah n'a fait l'objet d'aucune discussion quant à son caractère divin, lorsque fut fixé le canon biblique, alors que les livres des Prophètes ainsi que les Autres Écrits faisaient l'objet de débats intenses. La cantillation de la Torah a été fixée par les Massorètes.

La Mishna et ses commentaires. La Tosefta et les traités mineurs. Le Talmud : Le Talmud de Jérusalem, et ses commentaires. Le Talmud de Babylone, et ses commentaires.

La Mishna et ses commentaires.

La Tosefta et les traités mineurs.

Le Talmud : Le Talmud de Jérusalem, et ses commentaires. Le Talmud de Babylone, et ses commentaires.

Le Talmud de Jérusalem, et ses commentaires.

Le Talmud de Babylone, et ses commentaires.

Littérature midrashique : Midrash Halakha Midrash Aggada

Midrash Halakha

Midrash Aggada

Tradition et pratiques du judaïsme

Ils se souviennent de l'Alliance contractée avec Abraham, Isaac et Jacob, et tiennent que Dieu se révéla à Moïse comme l'Essence Éternelle (YHWH). Ils se rappellent qu'il fit sortir d'Égypte le peuple d'Israël après quatre siècles vécus en esclavage.

Ils affirment que les enfants d'Israël furent élus par YHWH pour être son peuple et qu'il attend d'eux qu'ils marchent dans ses voies (halakha). Cette volonté de marcher dans les voies de YHWH, cette halakha qui permet d'accorder sa vie aux préceptes de la Torah dans des conditions d'existence perpétuellement changeantes selon les lieux et les époques, est l'origine des différents courants d'interprétation de la Loi juive.

La Brith milah, circoncision, c'est-à-dire ablation du prépuce des garçons au huitième jour de leur naissance, en référence à l’Alliance d'Abraham (Genèse 17, 11). Ce rite célèbre l'entrée des mâles dans l'Alliance, et peut se faire au cours d'une cérémonie en famille ou à la synagogue, mais aussi dans un hôpital sous anesthésie, en présence d'un spécialiste, le mohel.

Zeved habat - Accueil des petites filles dans l'Alliance au cours d'une cérémonie de nomination. Cette coutume est très en vogue chez les Sépharades.

Upsherin - Coupe des cheveux chez les garçons, réalisée à 3 ans, accompagnant le don du Talit Katan et de la première kippa, symbolisant donc le passage de yonek (nourrisson, un peu l'équivalent du toddler anglo-saxon) à yeled (enfant).

Bar et Bat mitzva - Passage à la majorité religieuse, de na'ar (na'ara) à mevougar (mevouguerette) à l'âge de 13 ans pour les garçons, 12 ans chez les filles, correspondant à la majorité juive. Le (garçon) Bar Mitzva est honoré en conduisant l'office et en lisant la section hebdomadaire de la Torah. La préparation peut prendre entre quelques mois et deux ans.

Mariage - Le mariage est un moment d'une grande importance dans la vie du pratiquant. Les deux cérémonies qui le composent, les kiddoushin (consécrations) et les nissouïn (noces), étaient originellement célébrées à un an d'intervalle au cours duquel la jeune femme (kala), interdite à son époux tant que les nissouïn n'avaient pas été prononcés, vivait chez ses parents pour se préparer à la vie de couple. Actuellement, elles sont célébrées au cours de la même journée, en présence d'un miniane, sous un dais nuptial, la houppa, qui symbolise une maison heureuse. À la fin de la cérémonie, le marié ('hatan) brise un verre avec son pied, une coutume (minhag) visant à remémorer que la joie ne peut être complète tant que le Temple n'aura pas été reconstruit.

Décès et deuil - Le deuil tient une place excessivement importante dans le judaïsme, et suit un rite très hiérarchisé. Au moment même du décès, les parents au premier degré, conjoint inclus, reçoivent le statut d’onène. Les lois du deuil ne s'appliquent pas encore à eux, mais toutes leurs activités doivent tendre à inhumer le plus rapidement et le plus saintement le défunt, si la situation s'applique (cf. disparition en mer). Lors de l'enterrement, les parents au premier degré, conjoint inclus, déchirent leur chemise (qéri'a). Les parents masculins au premier degré et le conjoint lisent le Kaddish des endeuillés. Pendant les sept jours suivant l'enterrement, la Shiv'ah, les endeuillés restent assis à même le sol ou sur des chaises basses. Ils ne se lavent plus (sauf raison de santé), ne coupent pas leurs ongles, ne portent pas de chaussures, et ne préparent pas à manger (c'est le rôle de la communauté d'assurer leur subsistance) : toutes leurs pensées convergent vers la personne décédée, qu'ils pleurent pendant trois jours, et dont ils rappellent les mérites pendant quatre. Chaque soir se tient un service qu'ils dirigent, et qui se conclut par le Kaddish des endeuillés. Le mois suivant l'enterrement est la période des shloshim (trente), où l'agrément comme la musique, le mariage (avec fête)… sont prohibés. La période d'un an, avelut youd bet 'hodesh (deuil de douze mois), est observé pendant onze mois supplémentaires par ceux qui ont perdu leur parent. Passée cette période, le deuil s'achève par une visite au cimetière, et la récitation du Kaddish des endeuillés sur la tombe de la personne défunte.

Au moment même du décès, les parents au premier degré, conjoint inclus, reçoivent le statut d’onène. Les lois du deuil ne s'appliquent pas encore à eux, mais toutes leurs activités doivent tendre à inhumer le plus rapidement et le plus saintement le défunt, si la situation s'applique (cf. disparition en mer).

Lors de l'enterrement, les parents au premier degré, conjoint inclus, déchirent leur chemise (qéri'a). Les parents masculins au premier degré et le conjoint lisent le Kaddish des endeuillés.

Pendant les sept jours suivant l'enterrement, la Shiv'ah, les endeuillés restent assis à même le sol ou sur des chaises basses. Ils ne se lavent plus (sauf raison de santé), ne coupent pas leurs ongles, ne portent pas de chaussures, et ne préparent pas à manger (c'est le rôle de la communauté d'assurer leur subsistance) : toutes leurs pensées convergent vers la personne décédée, qu'ils pleurent pendant trois jours, et dont ils rappellent les mérites pendant quatre. Chaque soir se tient un service qu'ils dirigent, et qui se conclut par le Kaddish des endeuillés.

Le mois suivant l'enterrement est la période des shloshim (trente), où l'agrément comme la musique, le mariage (avec fête)… sont prohibés.

La période d'un an, avelut youd bet 'hodesh (deuil de douze mois), est observé pendant onze mois supplémentaires par ceux qui ont perdu leur parent. Passée cette période, le deuil s'achève par une visite au cimetière, et la récitation du Kaddish des endeuillés sur la tombe de la personne défunte.

un passage du Deutéronome (7:3-4) sur les dangers des mariages mixtes : « ne t'allie avec aucun d'eux : ta fille ne la donne pas à son fils et sa fille n'en fais pas l'épouse du tien ! car il détacherait ton (petit) fils de Moi et ils adoreraient des divinités étrangères… »

un passage d'Ezra (10:3-5), où le scribe prescrit de répudier les femmes cananéennes « et les enfants nés d'elles ». Pourquoi les enfants ?

Symboles du judaïsme

Depuis le XIII siècle à peu près, le symbole du judaïsme est l'Étoile de David (Magen David dont la traduction littérale est bouclier de David). Cette étoile à 6 branches représente le symbole que le roi David avait apposé sur son bouclier et qui l'a protégé durant ses combats. Elle symbolise donc pour les Juifs une protection. Le plus ancien symbole du judaïsme est la Ménorah, chandelier à sept branches, qui se trouvait dans le Temple de Jérusalem. La Mézouza petit rouleau de parchemin écrit à la main contenant le texte du Chema Israel et apposé au linteau de chaque porte de la maison, est également un symbole.

Lieux de culte

une arche, l’Aron haKodesh pour les Ashkénazes, l’eikhal pour les Sépharades, où l'on garde les rouleaux de la Torah ; l'arche est souvent fermée par un rideau orné (parokhet) à l'intérieur ou à l'extérieur des portes de l'Arche ;

une plate-forme de lecture surélevée, la bimah pour les Ashkénazes, la tébah pour les Sépharades, où la Torah est lue. Dans les synagogues sépharades, c'est également de là qu'on dirige l'office. Tout le monde se trouve donc à égale distance de l'officiant. Les synagogues ashkénazes ressemblent davantage à un oratoire, et l'officiant se place derrière un pupitre, "amoud" (Hébreu, pilier) faisant face à l'Arche, au-devant des fidèles. Ceci crée une "hiérarchisation" des rangs, les premiers, les plus proches de l'officiant, revenant aux plus riches ;

une Chandelle Éternelle (ner tamid), une lampe, lanterne ou chandelier, maintenue allumée en permanence, en souvenir de la Menorah qui brûlait continuellement dans le Temple à Jérusalem.

Fonctions religieuses dans le judaïsme

L'officiant (shalia'h tsibbour ou sha"ts) est souvent un rabbin. Toutefois, ce rôle peut échoir à n'importe quel membre de la communauté que l'on souhaite honorer, pour autant qu'il ait atteint la majorité religieuse. La connaissance des prières est hautement souhaitée mais non impérative : lors des offices suivant le décès d'un proche, c'est souvent un endeuillé lui-même (ou un proche masculin de l'endeuillée) qui dirige l'office, qu'il le connaisse ou non. Le rôle de l'officiant n'est pas d'être un « intermédiaire » entre la communauté et Dieu, mais de faciliter la prière collective, en permettant par exemple à ceux qui ne savent pas prier de répondre en public, ce qui leur est compté comme s'ils avaient fait toute la prière. Les Réformés autorisent les femmes à diriger la prière, ce rôle étant exclusivement dévolu aux hommes chez les Orthodoxes et Massortim "plus traditionnels".

Le hazzan (chantre) est un vocaliste tenant le rôle d'officiant de ba'al korè (lecteur de la Torah), ou, plus rarement, de "choriste". Choisi pour sa belle voix, sa connaissance de la liturgie et de la cantillation, ainsi que sa connaissance du sens de la prière et la sincérité de son interprétation, il s'agit parfois d'un virtuose du chant choral, voire de l'opéra. Toute communauté n'a pas son hazzan attitré.

Le Baal korè (maître de la Lecture) est la personne lisant la section hebdomadaire de la Torah, rôle que tout homme (ou femme dans les formes modernistes du judaïsme) ayant atteint sa majorité religieuse et capable de lire la section hebdomadaire peut remplir.

Le Dayan est un juge rabbinique, c'est-à-dire un rabbin expert en législation juive ; il dirige un beth din (tribunal rabbinique), tranchant dans les litiges financiers, matrimoniaux, ou des conversions au judaïsme, chargé de la remise du guett (acte de divorce').

Le mohel est un expert en matière de circoncision, appliquant la prescription de la brith milah dans le respect des rites.

Le shohet est un abatteur rituel, chargé d'abattre les bêtes de façon à ce qu'elles soient cachères. Expert en lois et prières d'abattage, il doit avoir été formé par un autre shohet, être en contact régulier avec un rabbin, afin de se tenir informé des normes actuelles, et abattre la bête avec l'intention de le faire selon les rites prescrits dans la Torah.

Le Mashgia'h (superviseur) en cacherouth doit surveiller la fabrication de marchandises et aliments afin d'établir leur cacheroute et la certifier. Il doit également superviser le sho'het. Il peut s'agir d'un expert en ces lois, ou d'une personne sous la supervision d'un rabbin expert en ces lois.

Le sofer est un scribe, écrivant les rouleaux de la Torah, des téfiline (phylactères) et des mezouzot (parchemins appliqués aux linteaux des portes), les ketoubot et les guittin (actes de mariage et de divorce, respectivement) selon la calligraphie traditionnelle en suivant un schéma très précis.

Le Rosh yeshiva ou "Gaon" - est un directeur d'académie talmudique, versé dans le Talmud, et titulaire des années supérieures de la yeshiva.

Le Mashgia'h dans une yeshiva est un expert du Moussar (éthique juive), et professeur des cours en cette matière, veillant au bien-être spirituel et émotionnel des étudiants de la Yeshiva.

Conversion au judaïsme

la conversion des Jébuséens, sous David,

celle de la tribu iduméenne des Hérode, sous les Hasmonéens,

celle de peuples ouralo-altaïques comme les Khazars de Russie.

après la fin de l'Empire romain, celle d'une partie des Francs ripuaires et des Souabes,

celle de Berbères (Djerawa de l'Aurès et Nefzaouas de Tripolitaine),

celle des Falashas d'Éthiopie…

celle des Khazars en 838 d'où les Juifs est-européens seraient issus.

中文百科

犹太教(希伯来语:יהדות‎ Yahadut),中文曾俗称挑筋教或一赐乐业教,是在公元前西亚地区的游牧民族希伯来人中产生的,是希伯来人的宗教、价值观和生活方式。犹太教是单一主神论的宗教,其主要经典是包括妥拉(摩西五经)在内的塔纳赫(即希伯来圣经,基督教及天主教称为旧约圣经),以及包括口传律法(密西拿)、口传律法注释(革马拉)以及圣经注释(米德拉什)在内的塔木德,对信奉犹太教的犹太人而言,犹太教是上帝和以色列人立约的关系。

犹太教是一种族教群体 ,包括生来就是犹太人,或是改信犹太教的人。在2012年时,各世界的犹太人人口估计共1400万,约占世界总人口的0.2%。其中42%住在以色列,其余42%住在美国和加拿大,剩下的大部份住在欧洲,其余的住在南美、亚洲、非洲及澳洲 。

概述

犹太教崇拜单一的上帝(一神信仰,希伯来语:יהוה‎),是希伯来人内部的民族宗教。犹太教认为《塔木德》是仅次于《圣经》的经籍。当亚历山大大帝征服希伯来人的犹太原居地后,希伯来人也易名为犹太人并散落到希腊帝国各处,公元前3世纪,希腊化的埃及托勒密王朝君主托勒密二世,召集70多位懂希腊语的犹太人,集中整理犹太教文献并译成希腊语,即目前基督教使用的希腊语圣经中的旧约全书部份,所谓七十士译本。后来犹太国被罗马帝国彻底摧毁,犹太教位于耶路撒冷的圣殿被拆毁,只留下一段残破的西墙(俗称哭墙),犹太人散落到欧亚各地。 历史上,犹太人曾面对多次毁灭性的灾难和逼害。犹太人由于两千多年一直分散在世界各地,语言、文本已经分化,只是靠着统一的宗教维系其单一的民族性。基督宗教方面天主教教宗若望·保禄二世在近年,已承认曾对抗犹太教徒,造成了他们承受苦难的历史。 他们向往自己民族的辉煌历史。19世纪,犹太复国主义(锡安主义)思潮兴起,各地犹太人以买地等手段陆续回到巴勒斯坦,创建以色列国家。由于在遵守方式和程度的差异,现今的犹太教主要有三大派系,分别是正统派、保守派及改革派。在三大派系之外,卡拉派也是犹太教的组成部分,可萨人信奉的就是卡拉派,目前卡拉派在以色列约有40000名信徒。 一些宗教学者将犹太教、基督教和伊斯兰教通称为亚伯拉罕诸教,因为三者均奉旧约中的亚伯拉罕为他们的先知。

基本教义

严守十诫和律法。

古代教派

法利赛(Pharisees)为「分别出来、分离」的意思。声称以斯拉是第一个法利赛人。宗教上,是犹太教的保守派,前身即马加比家族时代的哈西点人。今日犹太教均原于此派。

撒都该(Sadducess)是一个深受希腊罗马文化影响的犹太教派,乃是为新主义的党派。在宗教上,他们趋向怀疑派,只接受律法书为正典,否认先知或古人的遗传有什么权威,对摩西律法,有保有自由解释的权柄。

艾赛尼派(Essenes)是一种修道性质的隐士会社,偏向神秘哲学,也为弥赛亚观念推进教义,在新约中未提及。此首见于马加比朝约拿坦年间,可能于亚兰文「圣洁」而来,。

影响

犹太教只是一个民族性的宗教,信仰人口并不多。但在宗教界有很大的影响,犹太教是另外两个世界性宗教——伊斯兰教和基督教的源头。 犹太人国家在公元79年被罗马帝国摧毁后,一部分犹太人流落到阿拉伯半岛,和阿拉伯人混居,他们的宗教与阿拉伯人宗教类似,两族都有一位共同祖先亚伯拉罕,阿拉伯人则称呼为(易卜拉欣),是犹太教的教义都认同的。在古兰经中,也有很多和犹太教内容近似的地方。最大相异点为:犹太人的祖先是亚伯拉罕的幼子以撒(新约马太福音一章2节:亚伯拉罕生以撒),而阿拉伯人的祖先是长子以实玛利(旧约创世记16:15后来夏甲给亚伯拉罕生了一个儿子;亚伯兰给他起名叫以实玛利18:20至于以实玛利,我也应允你:我必赐福给他,使他昌盛,极其繁多。他必生十二个族长;我也要使他成为大国。 上帝当初这么做是有原因的,因为祂已在创17:6应许亚伯拉罕“我必使你的后裔极其繁多;国度从你而立,君王从你而出。”创世纪 22:17 也说了“我必叫你的子孙多起来,如同天上的星,海边的沙。” 现在全世界信仰犹太教的人很少,只局限在犹太人内部,信众也少于同为特定民族信仰的锡克教、神道教。但每一部介绍宗教的书籍都少不了要提到犹太教,主要是因为其影响巨大。

其他

传教犹太教不主动到外族人中传教,犹太教不愿意外族人皈依犹太教,但外族人坚持要皈依则要通过考验才接受。它们“传教”的对象是已经不遵守犹太教规的犹太人。这些人可能是因为居住在没有其他犹太人的地方而入乡随俗,或与外教的人结婚。传教者鼓励他们重新遵守犹太习性。

会堂在犹太人宗教生活中相当重要。犹太人被掳没有圣殿的时候,就创建会堂。会堂的功用有:信徒聚会崇拜的地方、圣经学校、用于读经和讲解律法、祷告的地方、福利机构、平民学校、祭司和教师在此教导。

圣殿在犹太人的国家生活和宗教生活占了最重要的地位,圣城耶路撒冷是国家的首都,敬拜上帝的圣殿是国家总部。即七十年为罗马提多将军夷为平地。

犹太历节期共有七个:逾越节/无酵节、七七节、新年、赎罪日、住棚节、光明节、普珥节。前五个为摩西律法规定,后两个源自被掳回国以后。

犹太公会 罗马人允许犹太人掌理许多他们自己的宗教和本国的事务,因此存在很多的地方法庭。犹太最高的法庭就是大犹太议庭,甚至拥有警察权,大祭司率领超过七十位由法利赛人、撒都该人组成的法庭成员。这个议庭除了安息日和圣日之外,是每天开会的,新约的记载是以「公会」、「祭司长和民间的长老」、「众祭司长和长老并文士」、「大祭司及官长」,或「众首领」来称呼,就是这个犹太的议会决定将耶稣处以死刑。

散居的犹太人 古代历史上散居犹太人分为希伯来派、希腊派的犹太人。希伯来派:就是保存犹太教的宗教信仰,且使用希伯来或亚兰语言。希腊派:吸收希腊及罗马文化,除信仰上帝外,已完全不是犹太人,他们说希腊话,或居留地语言,随邻居习俗,分辨不出是犹太人。

犹太的宗教教育 犹太孩童所接受最初的宗教教育就是从父母学习希伯来历史及宗教,旧约摩西的律法和箴言都要求父母要负起这个责任。犹太男孩大约六岁时就进入地方性的会堂,以旧约为教科书来学习阅读和写作,由拉比来担任教职,也被教导包括圣经外的犹太传统和复杂的宗教仪式等。

犹太教和其他宗教的关系

和基督教的关系 犹太教与基督教最著名的差异就是对于旧约预言弥赛亚的看法。犹太教仍在期待弥赛亚的到来,而基督教认为耶稣就是旧约预言的弥赛亚。两个宗教认知的不同常会带来一些紧张,偶尔甚至会因此造成暴力事件。 犹太教与基督教的经典也有所不同,犹太教的塔纳赫和基督教的旧约圣经内容相同,但编排顺序不同。犹太教的经典除了塔纳赫外,还有记载犹太教律法、条例和传统的塔木德,而基督教圣经除了旧约圣经外,还有记录耶稣及他的门徒言行的新约圣经。 和伊斯兰教的关系 犹太教和伊斯兰教有特殊和密切的关系,两个宗教均自认是源自亚伯拉罕的宗教,因此也都属于亚伯拉罕诸教。两个宗教都是一神论的宗教,伊斯兰教称犹太人为有经者,这是犹太人描述自身和妥拉和其他犹太教经典之间关系的词语。而许多犹太人也认为 伊斯兰教遵守挪亚七律,因此也是属上帝的义人 。当第七世纪伊斯兰教兴起,并且在阿拉伯半岛扩展时,犹太人和伊斯兰开始交互,伊斯兰教的一些核心价值、结构及理论是源自犹太教 。伊斯兰文化和哲学也大幅影响在伊斯兰世界的犹太人。 在很多方面上伊斯兰教比基督教更接近犹太教,例如反对把先知神化,彻底地禁绝偶像崇拜,也官式没有任对于供奉天使或圣人的仪式,并且禁酒或食用猪肉。

中文称呼

**促进和平基金会认为犹太中的“犹”字带贬义,提出以“尤”字取代之,以示尊重。以色列外馆对此举表示感谢,同时也表示并不反对现通行的译名。

法法词典

judaïque adjectif ( même forme au masculin et au féminin, pluriel judaïques )

  • 1. religion du judaïsme

    la loi judaïque

  • 2. religion des anciens juifs

    le calendrier judaïque

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