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词典释义:
abbaye
时间: 2023-08-10 20:44:56
TEF/TCF
[abei]

修道院

词典释义

n. f
1修道
2修道的建筑
近义、反义、派生词
  • cellule   n.f.(修道)单人小室;单人牢房;细胞

名词变化:
abbé, abbesse
近义词:
couvent,  monastère,  cloître
abbatiale ; prieuré , 隐修; monastère 修道; église 教会,教堂; cistercienne 西多会; bénédictine 本笃会; abbesse 女修道长; cloître 回廊,游廊; abbé 修道长; monastique 修道士的,侣的; chartreuse 黄绿色;
当代法汉科技词典

abbaye f. 修道, 隐修

短语搭配

L'abbé de Rancé introduisait la réforme dans son abbaye.兰塞修道院院长在他的修道院恢复了旧规。

doyenne d'une abbaye女修道院院长

Il y avait autrefois une abbaye, on en voit encore des vestiges.从前这儿是一座修道院,现在还看得到遗迹。

C'est un sacrilège d'avoir démoli cette abbaye et d'en avoir vendu les pierres.拆毁这座道修院并变卖它的砖石是一种亵渎行为。

L'abbaye de Port-Royal avait longtemps dépendu immédiatement de lui (Racine).皇家港修道院在长时间内直接依靠他支撑。(拉辛)

Comme les textes en font foi, cette abbaye a été fondée en 1231.这些文献证实,该修道院建于1231年。

Il a les yeux ouverts sur tout ce qui vaque, poste, abbaye, pour le demander (La Bruyère).他睁大眼睛盯着所有空着的职位,不管是政府职位还是神职,他都想弄到手。(拉布吕耶尔)

原声例句

Voguons un instant sur la Meuse jusqu'à Dinant dans son cadre unique s'épanouit l'abbaye Notre-Dame de Leffe que les amoureux de bière connaissent bien.

让我们在默兹河上游行一会儿,直到我们到达有独特风景的迪南,然后突然看见啤酒爱好者们非常熟悉的莱福圣母修道院

[Ça bouge en France]

L'abbaye d'Aubazine où Gabrielle passe presque sept années.

嘉柏丽尔在这里生活了将近七年。

[Inside CHANEL]

La reine Elizabeth II quitte enfin l'abbaye, tenant dans sa main droite le Sceptre et l'Orbe dans la gauche.

伊丽莎白女王二世终于来到了大教堂,右手拿着权杖,左手拿着王权宝珠。

[精彩视频短片合集]

Elisabeth fait son entrée à 11 heures 15 dans l'abbaye.

伊丽莎白于上午11点15分进入教堂

[精彩视频短片合集]

Le 20 novembre 1997, dans cette même abbaye de Westminster, la souveraine et le duc d'Edimbourg célèbrent leurs noces d'or, cinquante ans de mariage.

1997年11月20日,在威斯敏斯特教堂,女王和爱丁堡公爵庆祝了他们结婚50周年的金婚纪念日。

[精彩视频短片合集]

C’était un château, ce n’est plus qu’une ferme. Hougomont, pour l’antiquaire, c’est Hugomons. Ce manoir fut bâti par Hugo, sire de Somerel, le même qui dota la sixième chapellenie de l’abbaye de Villiers.

它原是一个古堡,现在只是一个农家的庄屋了。乌古蒙对好古者来说,应当是雨果蒙。那宅子是贵人索墨雷·雨果,供奉维莱修道院第六祭坛的那位雨果起造的。

[悲惨世界 Les Misérables 第二部]

Vers six heures du soir on était à Chelles. Le cocher s’arrêta pour laisser souffler ses chevaux, devant l’auberge à rouliers installée dans les vieux bâtiments de l’abbaye royale.

将近六点时,车子到了谢尔。走到设在王家修道院老屋里那家客马店门前时车夫便停了车,让马休息。

[悲惨世界 Les Misérables 第二部]

Transfert millimétré vers l'abbaye de Westminster.

定时转移到威斯敏斯特教堂。

[法国TV2台晚间电视新闻 2022年9月合集]

500 chefs d'Etat et de gouvernement étaient présents dans l'abbaye de Westminster.

500 位国家元首和政府首脑出席了威斯敏斯特教堂。

[法国TV2台晚间电视新闻 2022年9月合集]

A la sortie de l'abbaye, long parcours funéraire dans les rues de Londres, bondées.

- 离开修道院后,漫长的葬礼之旅穿过伦敦拥挤的街道。

[法国TV2台晚间电视新闻 2022年9月合集]

例句库

L'Abbaye de Sénanques est bien connue parce que les photos des lavendes sur la carte de post qui sont pris devant cette abbaye.

赛南克修道院出名在那些明信片上的薰衣草照片,就是在它的门前拍摄的。

Le mariage du prince William et de Kate Middleton aura lieu le 29 avril à l'abbaye de Westminster.

威廉王子与凯特·米德尔顿的婚礼将与4月29日在威斯敏斯特大教堂举行。

法语百科
Abbaye de Graville (Le Havre, Seine-Maritime)
Abbaye de Graville (Le Havre, Seine-Maritime)

Une abbaye (du latin Abbatia) est un monastère ou un couvent catholique placé sous la direction d'un abbé — Père en araméen — ou d'une abbesse, l'abbé étant le père spirituel de la communauté religieuse.

Terminologie

Le terme n'apparaît qu'au XI siècle au sein du cénobitisme : on ne le rencontre pas dans la Règle de saint Benoît, où figure le mot monastère. C'est l'Ordre de Cluny qui est à l'origine de l'évolution des dénominations et qui définit l'organisation d'une abbaye, notion principalement rattachée au catholicisme.

Les conditions pour élever un monastère au rang d'abbaye varient suivant la règle de chaque ordre. Par exemple, chez les moines Trappistes, une maison nouvellement fondée est d'abord :

une fondation, partie de la maison-mère ;

un prieuré (simple ou majeur) quand elle atteint un nombre de moines (ou moniales) et une autonomie financière suffisants ;

puis une abbaye, quand elle est pleinement autonome, que ce soit en nombre de moines (ou moniales), en bâtiments et en ressources.

Les ordres monastiques, les chapitres canoniaux (de chanoinesses surtout), les communautés de chanoines réguliers ont vocation à fonder des abbayes.

Le prieuré, le couvent connaissent le même genre d'organisation que les abbayes, mais n'ont généralement pas d'abbé ou d'abbesse à leur tête; ils dépendent d'une abbaye « mère » ou directement du supérieur de l'ordre monastique.

Cloître de l'abbaye de Fontevraud (Anjou, France)

Histoire du monachisme chrétien

Le monachisme latin se distingue du monachisme oriental dès l'apparition des règles de l'Irlandais saint Colomban et de saint Benoît. Chaque abbaye, selon sa règle, est porteuse d'une architecture, d'un coutumier, et d'une filiation qui la relie à l'abbaye dont sont issus les moines qui l'ont fondée, et aux abbayes fondées par les moines qu'elle a formés.

Sur ce schéma cependant, peu de variétés viennent se greffer jusqu'au IV concile du Latran. Désormais, les ordres religieux se distinguent en deux : les ordres monastiques, avec à leur tête un abbé, qui vivent dans un monastère, devenu synonyme d'abbaye; les autres ordres religieux, qui résident en des couvents. Pour toute l'histoire du monachisme et des abbayes en Europe occidentale, la date de 1215 est capitale : elle fige les modèles juridiques, architecturaux, théologiques et sociologiques.

Lorsqu'ils s'agit de chanoines, (prémontrés, victorins), un couvent peut porter le nom de monastère. Dans les ordres mendiants (dominicains, franciscains, minimes), ou apostoliques (Jésuites), les lieux de résidence se nomment couvent, car ces ordres n'ont pas d'abbé. Le symbole de la mitre et de la crosse qui est parfois porté par des membres de ces ordres est dans ce cas le symbole de leur élévation à l'épiscopat (cf supra). Le nom de monastère donné à leurs lieux de résidence indique une occupation monastique précédente, reprise par ces ordres mendiants et apostoliques, en conservant le nom d'usage.

Site et éléments

Choix du site

La première question qui se pose est celle du site de la nouvelle fondation : pourquoi les moines allaient-ils se perdre si loin, dans des lieux inhospitaliers, souvent dans des conditions climatiques posant de redoutables problèmes ?

La réponse est simple : ils recherchent avant tout la solitude. Mais encore faut-il trouver le moyen de survivre; il leur faut des terres, des pâturages, de l'eau et une forêt.

des terres rendues cultivables par assèchement, irrigation, essartage, défrichage et écobuage;

des pâtures pour les bêtes;

de l'eau pour la cuisine, le nettoyage des locaux et l'assainissement des lieux d'aisance, les soins du corps, l'arrosage des jardins, les viviers, la fabrication de la bière, la force motrice des moulins;

une forêt de petits chênes, de bouleaux et de charmes - c'est le cas de l'immense forêt d'Ardenne - fournit le bois de charpente, un grand nombre d'ustensiles et d'outils, des aliments pour hommes et animaux (miel, baies, glands, etc.), le combustible pour la cuisine et pour la métallurgie (les 30 ouvriers des forges d'Orval sont ravitaillés par plus de 460 bûcherons).

Éléments de base

Le cœur de l'abbaye est l'église.Tout autour se dressent les bâtiments nécessaires à la vie conventuelle : cloître, salle capitulaire, bibliothèque, parloir, chauffoir, dortoir, latrines, salle d'ablutions, réfectoire, cuisine, infirmerie, potager, brasserie, fromagerie, pressoir à vin, caves, magasins à provisions, boulangerie, buanderie, étables, écuries, soues, granges, locaux d'hébergement, viviers, ruchers, vergers, carrés d'herbes médicinales. Les particularités architecturales propres à quelques ordres religieux figurent à la section "Architecture".

Architecture

Ancêtre : le monastère oriental

La nécessité de se défendre contre les attaques, l'économie d'espace et les besoins de circulation au sein de la communauté ont dicté peu à peu une disposition spécifique des pièces dans un monastère. De larges piliers de construction étaient érigés, avec de puissants murs extérieurs capables de résister à l'assaut de l'ennemi. À l'intérieur, tous les édifices nécessaires étaient disposés autour d'une ou plusieurs cours ouvertes, généralement entourées de cloîtres. L'exemple typique d'un agencement oriental peut être trouvé dans le monastère de la Grande laure (Sainte Laure, « Lavra » en copte) du Mont Athos en Grèce, plus précisément en Macédoine de l'Est, et qui a été édifié en 961-963. (laure de saint Athanase)

Monastère de la Grande Laure (Lenoir)
A. Entrée
B. Chapelles
C. Hôtellerie
D. Église
E. Cloître
F. Fontaine
G. Réfectoire
H. Cuisine
I. Cellules
K. Entrepôts
L. Poterne
M. Tour
Le Nord est situé à gauche du plan

Le monastère, comme la grande majorité des monastères orientaux, est entouré d'un solide mur blanc entourant une zone de 10 000 à 16 000m². Le côté le plus long fait près de 150 mètres. Il y a seulement une entrée principale sur la face nord (A), défendue par trois portes d'acier séparées. Près de l'entrée se trouve une grande tour (M), ce qui est une constante des monastères du Levant. Une petite poterne se trouve en (L). L'enceinte comprend deux grandes cours ouvertes, entourées de bâtiments qui communiquent avec les galeries du cloître en bois ou en pierre. La cour extérieure, plus grande, contient les entrepôts, les granges (K) et la cuisine (H), ainsi que d'autres pièces communiquant avec le réfectoire (G). Près de la porte d'entrée, on trouve une hôtellerie s'ouvrant sur un cloître. La cour intérieure est entourée d'un cloître (E) sur lequel s'ouvrent les cellules monacales (I). Au centre de cette cour se trouve l'église, un bâtiment carré avec une abside en croix de type byzantin et un narthex surmonté d'une coupole. Devant l'église se trouve une fontaine de marbre (F) couverte d'un dôme reposant sur des colonnes. S'ouvrant sur la partie ouest du cloître, mais se trouvant en fait dans la cour extérieure, se trouve le réfectoire (G), un vaste bâtiment en croix large de 30 mètres et long d'autant, décoré de fresques de saints. À son extrémité, on note un petit recoin circulaire qui rappelle le triclinium du palais du Latran à Rome, et dans lequel est placé le siège de l'abbé. Cette pièce est également utilisée comme lieu de réunion, les moines orientaux prenant habituellement leur repas dans des cellules séparées.

Plan d'un monastère copte
A. Narthex
B. Église
C. Couloir bordé de cellules
D. Escalier

Ce plan d'un monastère copte, de Lenoir, montre une église avec trois allées, des absides disposées en cellules et deux rangées de cellules de chaque côté d'une longue galerie.


Architecture des abbayes bénédictines

Abbaye de Tourtoirac (Dordogne)

Abbaye de Jumièges (Normandie)

La Règle bénédictine, à partir de la fondation du Mont Cassin, percole très rapidement dans toute l'Europe occidentale. Partout, on assiste à l'érection de monastères qui excèdent, par leur taille et leur splendeur, tout ce qui avait pu être vu jusque-là . Rares sont les grandes villes d'Italie à ne pas posséder leur couvent bénédictin, tout comme les grands centres d'Angleterre, de France ou d'Espagne. Le nombre de monastères fondés entre 520 et 700 est étonnant. L'empereur Louis le Pieux ordonne à toutes les abbayes de son empire de se soumettre à la règle bénédictine. Les abbayes bénédictines n'ont jamais formé un ordre : elles n'avaient pas de liens entre elles. Avant le concile de Constance en 1415, ce ne sont pas moins de 15 070 abbayes respectant cette règle qui ont été fondées. Le plan de construction d'une abbaye bénédictine est éventuellement modifié pour s'adapter aux particularités locales (à Durham ou à Worcester par exemple, où les monastères sont situés sur les rives d'une rivière).


Le plan de Saint-Gall

Nous ne disposons d'aucun exemple subsistant des premiers monastères bénédictins.Nous possédons cependant un plan élaboré du grand monastère suisse de Saint-Gall, construit en 820, qui nous permet de connaître un peu mieux la disposition d'un monastère de premier plan au IX siècle. Il semble cependant que ce plan soit plus un dessin relativement abstrait, représentant l'abbaye bénédictine idéale telle que définie aux conciles d'Aix-la-Chapelle en 816 et 817, qu'un plan topographique précis de l'abbaye de Saint-Gall, dont les fouilles archéologiques ont d'ailleurs démontré que la disposition médiévale ne correspond pas.

L'abbaye de Westminster

C'est un autre exemple de grande abbaye bénédictine, identique dans ses grandes lignes à l'abbaye décrite ci-dessus. Le cloître et les bâtiments monastiques se trouvent au sud de l'église. En parallèle à la nef, contre la face sud du cloître se trouvent le réfectoire et ses salles de bains, près de la porte. Du côté est, on peut trouver les restes d'un dortoir bâti avec une structure voûtée et communiquant avec le transept sud. La maison du chapitre s'ouvre sur la même allée du cloître. Le petit cloître se trouve au sud-est d'un cloître plus grand, et plus à l'est on trouve les restes de l'infirmerie avec son couloir, et le réfectoire pour ceux qui ne pouvaient quitter leurs chambres. La maison de l'abbé forme une petite cour à l'entrée ouest, près de la porte intérieure. Il reste des vestiges assez importants de cette abbaye, comme le parloir de l'abbaye, la Chambre de Jérusalem, désormais utilisée pour les Disciples du Roi de Westminster, mais aussi les cuisines et les crèmeries.

L'abbaye d'York

L'abbaye d'York, dont ne subsistent que des ruines, montre la disposition bénédictine habituelle. Il reste assez de traces des bâtiments pour nous permettre d'identifier la grande église en croix, la cour du cloître avec la maison du chapitre, le réfectoire, la cour des cuisines et les bureaux attenants et les principaux appartements. L'infirmerie a complètement disparu. L'enceinte est entourée par un solide mur fortifié sur trois de ses côtés, la rivière Ouse donnant une protection suffisante sur le quatrième.

L'entrée se fait par une solide porte au nord. Une chapelle s'élevait près de la porte d'entrée - à l'endroit occupé maintenant par l'église Saint-Olaf - dans laquelle les nouveaux venus payaient leurs dévotions avant d'entrer. Près de la porte au Sud se trouvait l'hospice.

Architecture d'une abbaye augustinienne

Les communautés de chanoines augustiniens (dits chanoines noirs à cause de la couleur de leur habit) possèdent quelques particularités qui les distinguent. L'ordre a son siège à Colchester, comté d'Essex, Grande-Bretagne, où une maison des augustiniens a été fondée autour de 1105 avant que l'ordre ne se diffuse très rapidement. Ordre régulier du clergé occupant une position intermédiaire entre les moines et le clergé séculier, et communauté ressemblant à une communauté de prêtres de paroisse vivant sous une règle commune, les Augustiniens ont adopté des nefs de grande taille afin de pouvoir héberger de grandes congrégations. Le chœur est généralement long, et parfois, comme à Llanthony et Christchurch (Twynham), il est entrecoupé d'allées, ce qui n'est pas le cas à Bolton, Kirkham ou ailleurs. Chez les communautés les plus septentrionales, la nef n'a souvent qu'une aile nord, comme à Bolton, Brinkburn ou au prieuré de Lanercost. La disposition des bâtiments réservés à la vie monastique suit le plan classique. La maison du prieur est invariablement rattachée à l'angle sud-ouest de la nef.

Abbaye Saint Augustin, Bristol
A. Église abbatiale et sacristie
B. Grand cloître
C. Petit cloître
D. Salle capitulaire ou du chapitre
E. Chauffoir et scriptorium
F. Réfectoire
G. Parloir
H. Cuisine
I. Cour de la cuisine
K. Cellules des moines
L. Salle de l'abbé
P. Porte d'entrée de l'abbé
R. Infirmerie
S. Bâtiment des convers
T. Salle du roi
V. Hôtellerie
W. Porte d'entrée de l'abbaye
X. Écuries et autres dépendances
Y. Bains

Ci-dessus, le plan de l'abbaye Saint-Augustin à Bristol (aujourd'hui cathédrale de la ville) montre la disposition des bâtiments, qui se démarque par quelques aspects du modèle bénédictin classique. La maison des chanoines augustiniens à Thornton, dans le Lincolnshire, est remarquable par la taille et la magnificence de son entrée, les étages supérieurs formant l'hôtellerie de l'établissement, ainsi que par sa maison du chapitre octogonale.

Fonctions et habitants d'une abbaye bénédictine

Fonctions

L'Abbé : les abbayes en règle sont dirigées par des abbés réguliers qui participent pleinement à la communauté de l'abbaye et qui sont garants de sa fonction religieuse. La règle de saint Benoît regorge de mots tels que arbitrium (pouvoir), judicium (décision, jugement), praeceptum (règle), voluntas (bon vouloir), permissio (permission), qui soulignent fortement combien le gouvernement du monastère est personnel et tout entier dans les mains (in arbitrio) de l'abbé à qui il est recommandé au §27,17 de ne pas exercer un pouvoir tyrannique. Dérive de la fonction : fréquemment, l'autorité royale a modifié le statut des monastères en abbayes en commende. Ainsi elle nommait à leur tête un clerc non moine appelé abbé commendataire, qui pouvait vivre en dehors de l'abbaye - voire ne jamais s'y rendre - et bénéficiait de revenus liés à l'entretien de sa charge. La commende, abus fréquent, a entraîné le déclin de nombreuses abbayes, avec la paupérisation de la communauté et l'abandon progressif de sa vocation initiale religieuse, conséquence des frustrations et colères qu'elle a engendrées chez les moines. Certaines villes furent dirigées par les supérieurs d'une de leurs abbayes, on parle alors de prince-abbé : ce fut le cas de Saint-Riquier, Quedlinbourg, Gandersheim ou Fritzlar.

Le Prieur : l'abbé se choisit un prieur pour le seconder durant son abbatiat. Il est au premier rang des officiers (obaedentiarii) qui sont chargés d'aider l'abbé à gouverner les hommes et à administrer les choses. Dire que ce fonctionnaire a les faveurs de Benoît de Nursie serait excessif, le partage des pouvoirs n'a pas ses faveurs. Il précise aussitôt : ce prieur exécutera « avec respect tout ce qui lui sera ordonné par l'abbé, il ne fera rien contre la volonté ou les ordres de l'abbé, il observera d'autant plus soigneusement les préceptes de la Règle qu'il a été placé au-dessus des autres. » Le chapitre 65, qui décrit l'institution des prieurs, débute par les mots scandala (mauvais exemple, scandale), superbia (orgueil), tyrannides (tyrannie), dissensiones (discorde), invidiae (envie, jalousie), rixae (querelle), detractationes (contestation), etc.

Les Doyens : Dès le chapitre 21 de sa Règle, Benoît parle des doyens ou dizeniers, c'est-à-dire des « frères de bonne réputation et de sainte vie, choisis non d'après le rang, mais selon leur mérite de vie et la sagesse de leur doctrine, afin qu'en toute sûreté, l'abbé puisse, en partie, se décharger sur eux. » Mais même dans le cas de ces hommes d'élite, la Règle prévoit (§ 21, 11-12) que l'un ou l'autre pourrait se gonfler d'orgueil et se montrer répréhensible. Saint Benoît ne nourrit guère d'illusions sur ses ouailles.

Le Cellérier : le cellararius est l'économe, l'intendant, l'administrateur général. Il veille au ravitaillement de la communauté, achète et vend les terrains et les bois, surveille les "granges" et les ateliers. Il est demandé à ce personnage important d'avoir au moins les qualités suivantes : l'obligeance, la mesure, la courtoisie, la bonne humeur, la politesse. Il a sous ses ordres : le chevecier (de capicerius, étymologiquement "celui qui a la garde du chevet de l'église"), aussi appelé luminier (il est chargé du luminaire de l'église), sorte de trésorier qui règle les émoluments des chanteurs, du maréchal-ferrant et du vétérinaire, et s'occupe des ornements d'autel et des vêtements des religieux; le réfectoriste; le grainetier, spécialement chargé de veiller au bon ensemencement des terres, et qui avait le boulanger (pistor) sous ses ordres; le jardinier (hortulanus); les gardiens des viviers, des vignes et des grains; le pitancier (pistancerius); le connétable ou gardien des écuries; un organisateur de la cuisine et des repas, aux côtés duquel œuvrent le cellerarius coquinae (de la cuisine) et le cellerarius vini (des vins).

le chevecier (de capicerius, étymologiquement "celui qui a la garde du chevet de l'église"), aussi appelé luminier (il est chargé du luminaire de l'église), sorte de trésorier qui règle les émoluments des chanteurs, du maréchal-ferrant et du vétérinaire, et s'occupe des ornements d'autel et des vêtements des religieux;

le réfectoriste;

le grainetier, spécialement chargé de veiller au bon ensemencement des terres, et qui avait le boulanger (pistor) sous ses ordres;

le jardinier (hortulanus);

les gardiens des viviers, des vignes et des grains;

le pitancier (pistancerius);

le connétable ou gardien des écuries;

un organisateur de la cuisine et des repas, aux côtés duquel œuvrent le cellerarius coquinae (de la cuisine) et le cellerarius vini (des vins).

Le Camérier, dit aussi "chambrier", "chambellan" ("chamberlain" en anglais), reçoit les revenus du monastère, gère et ordonne les fonds, tient sous clé l'argent, les reliques, les archives, les titres de propriété, les contrats d'affaires. Il doit veiller au confort des frères et leur fournir notamment les essuie-mains, l'eau chaude pour le rasage, le savon, le cirage, aidé en cela par un vestiarius. Le sous-chambrier allume les lampes au crépuscule et les éteint à l'aurore.

Le Préchantre, praecantor, donne le ton à l'église, règle les rythmes des offices, enseigne le chant aux moines et aux enfants, a la charge de la bibliothèque, a la responsabilité du scriptorium. Son adjoint, le succentor, a pour mission, durant les offices de nuit, de rappeler à l'ordre les frères quelque peu somnolents.

L'Hôtelier, (hostiliarius, hospitalerius), est chargé d'accueillir les hôtes de passage, spécialement les "frères dans la foi" et pèlerins. Il doit être au moins affable, souriant, diligent, d'allure respectable, de conversation agréable, disert, de contact facile, en un mot "extraverti". Il veille à la parfaite propreté des locaux, du linge, de la vaisselle, des couvertures, des nappes et des couverts, et, en hiver, fait préparer du feu et des chandelles. Il veille à ce que le cérémonial qui est prévu pour accueillir les hôtes soit en tous points respecté. Il s'entretient avec les hôtes et leur propose, si besoin il y a, de se laver les mains, manger, boire, se reposer. Le jour du départ, il procède à une tournée d'inspection pour vérifier que les hôtes n'oublient rien ou n'emportent rien.

Le Maître des novices : dans la Règle, il n'est cité qu'en passant, sous le nom de senior (§58, 11-12) « apte à scruter les âmes et à surveiller les novices attentivement ». « Où que ce soit, on les gardera en surveillance jusqu'à ce qu'ils aient atteint l'âge de raison » (quinze ans à l'époque de la Règle).

Le Chancelier : les abbayes ont, très tôt, une chancellerie, dont les officiers portent le nom de scriptor, notarius, cancelarius. On appelle marguillier (matricularius), le religieux qui tient les registres, la matricule.

Le Sacristain : le sacrorum custos a la responsabilité des vases sacrés et du trésor de l'église. Il veille à la propreté et au bon ordre de l'église, assure l'éclairage de l'église, du réfectoire, des appartements de l'abbé, du cellier, des locaux occupés par les hôtes. Il fournit les charbons ardents qui permettent à l'officiant de se réchauffer les mains, procure, en été, le foin et les plantes aromatiques nécessaires pour couvrir la terre des salles où il n'y a ni plancher, ni pavement.

L'Infirmier a la charge des malades. Il doit être au moins « craignant Dieu, dévoué et soigneux ». Il doit s'occuper du jardin aux plantes médicinales, donner les soins nécessaires, assurer l'entretien du feu dans l'infirmerie et son éclairage, la nuit, et célébrer la messe chaque jour. L'infirmerie n'accueille pas que les malades : les vieillards, les infirmes, les déprimés y ont aussi leur place. On peut y parler, on y joue de la musique à l'intention des frères mélancoliques. On est dispensé de l'office et du travail, toutes bonnes raisons de se porter malade plus souvent qu'il n'est nécessaire.

L'Aumônier : l'elemosynarius est chargé de distribuer les aumônes aux pauvres, aux mendiants, aux pèlerins, aux veuves, aux orphelins, aux clercs démunis, aux voyageurs, aux lépreux, etc...Il doit au moins se montrer bon, modéré, rempli de compassion et de charité, supporter sans impatience les plaintes et les récriminations de ceux qui l'assaillent sans cesse...

Les Visiteurs : de tous les "officiers", les plus importants sont les visitatores, ces missi dominici du pouvoir central, chargés de vérifier, sur place, si la vie quotidienne des couvents se déroule comme il convient, conformément aux préceptes de la Règle et aux décisions du chapitre général. Leurs pouvoirs sont grands : ce sont ceux que leur ont délégués le pouvoir central lui-même. Ils vont jusqu'à leur permettre de déposer un abbé ou de déplacer un religieux d'une abbaye dans une autre.

Habitants du monastère

Au Moyen Âge, l'abbaye grouille de personnes qui ne sont pas des religieux : frères lais; artisans; serfs qui, en échange de leur travail, participent aux prières et aux bonnes œuvres du monastère et ont, de ce fait, quelques garanties pour leur salut personnel; serfs volontaires, hommes libres engagés vis-à-vis de l'abbaye par un lien de servage personnel et la prestation d'un cens annuel; affranchis et colons, tenanciers d'un lopin de terre monastique; prébendiers - vieux ménages, accidentés du travail, serviteurs vieillis, vétérans plus ou moins valides - qui, en échange de la donation de leurs biens, des menus services qu'ils peuvent encore rendre ou parce qu'ils jouissent d'un bénéfice appelé "pain de l'oblat", reçoivent une pension alimentaire; travailleurs salariés; apprentis; écoliers; enfants "offerts" par leurs parents à l'abbaye; oblats aussi appelés "offerts", "donnés", "voués", "rendus", laïques qui ont offert leur personne, leur travail et leurs biens au monastère, qui promettent obéissance à l'abbé, mais gardent leur liberté juridique, etc. L'économie intérieure de l'abbaye suppose la présence active de moines profès, c'est-à-dire de moines ayant prononcé leurs Vœux religieux au cours d'une cérémonie solennelle. Les profès sont assimilés aux clercs : à l'origine, les prêtres étaient assez rares parmi eux. Mais assez vite, et en tous cas dès le X siècle, une grosse partie des moines a accédé aux ordres sacrés. On trouve aussi des novices, des convers, ou familiers, moines entrés adultes au monastère et le plus souvent illettrés. Au début, ils ne sont pas des religieux à part entière, on leur confie surtout des travaux manuels et leurs prières sont plus courtes; mais à la fin du XI siècle, ils sont admis à prononcer des vœux, sans devenir des moines au sens plein du terme .

Logement du candidat aux vœux (§ 58 de la Règle) : le candidat aux vœux est mal reçu, on le fait attendre à la porte pendant « quatre ou cinq jours »; s'il persiste dans sa demande, on le loge pendant quelques jours dans le logis des hôtes. De là, il passe dans le logement des moines où il est pris en charge par un Doyen (Cf supra). S'il persiste après deux mois, on lui lit la Règle intégralement, s'il tient bon, on le conduit à la maison des novices où, durant six mois, il étudie, médite, mange et dort. On lui relit la Règle, s'il tient bon, son stage est prolongé de quatre mois et on lui relit la Règle une fois de plus. S'il promet de garder toutes choses et d'observer tout ce qui lui sera commandé, alors il est reçu et logé dans la communauté .

Prêtres et moines « étrangers » : Pour être admis dans le monastère, le prêtre doit insister, lui aussi, s'engager à respecter la discipline de la Règle et garder le rang où il est entré dans la communauté. Le moine « étranger, survenant de contrées lointaines » est admis à la condition qu'il ne vienne pas « troubler le monastère par ses vaines exigences », qu'il ne soit « ni prétentieux ni vicieux ». S'il ne répond pas à ces critères, il est « poliment » invité à s'en aller .

Pour être admis dans le monastère, le prêtre doit insister, lui aussi, s'engager à respecter la discipline de la Règle et garder le rang où il est entré dans la communauté.

Le moine « étranger, survenant de contrées lointaines » est admis à la condition qu'il ne vienne pas « troubler le monastère par ses vaines exigences », qu'il ne soit « ni prétentieux ni vicieux ». S'il ne répond pas à ces critères, il est « poliment » invité à s'en aller .

Évolution de l'abbaye bénédictine

Renouveau clunisien au X siècle

L'abbaye de Cluny
L'abbaye de Cluny

Avant son démantèlement, l'abbaye de Cluny est l'un des établissements les plus grands et magnifiques de France. On peut se faire une bonne idée de ses dimensions au milieu du XIII siècle grâce au pape Innocent IV qui l'a visitée, accompagné de douze cardinaux, d'un patriarche, de trois archevêques, des deux généraux des Cartusiens et des Cisterciens, du Roi Saint-Louis et de trois de ses fils, de la reine-mère, du comte de Flandre, de l'empereur de Constantinople, du duc de Bourgogne et de six lords. Tous logent au sein du monastère avec leurs suites, sans causer le moindre dérangement aux moines.

À Cluny, l'église et le plan général de l'ensemble ressemblent de manière frappante à la cathédrale de Lincoln. L'église Cluny III est très vaste : plus de 141 m de long sur 65 m de large. Le chœur se termine par une abside semi-circulaire entourée de 5 chapelles également semi-circulaires. L'entrée ouest est constituée du narthex flanqué de deux tours. Au sud de l'église se trouve la cour du cloître immense, placée beaucoup plus à l'ouest qu'à l'accoutumée. Au sud du cloître se trouve le réfectoire, un bâtiment imposant d'environ 20*30 mètres, rempli de six rangées de tables en longueur et de trois en travers. Il est orné des portraits des bienfaiteurs de l'abbaye et d'objets scripturaux. Sur le mur du fond est peinte une scène du Jugement Dernier.

La première maison clunisienne en Angleterre est fondée à Lewes par le comte Guillaume I de Warenne en 1077. Il ne reste que quelques fragments des bâtiments de service.

Les abbayes clunisiennes les mieux conservées d'Angleterre sont Castle Acre, dans le Norfolk, et Wenlock dans le Shropshire. Les plans sont présentés dans les Antiquités architecturales de John Britton. Ils nous montrent des différences notables avec la disposition bénédictine. Dans chacune d'elles, la maison du prieur est d'une remarquable perfection.

Renouveau cistercien aux XIetXII siècles

L'abbaye Notre-Dame de Sénanque

L'abbaye de Neuberg

Le renouveau monastique suivant a été celui des cisterciens. L'ordre va bénéficier d'une diffusion plus étendue et d'une existence plus durable, dues en grande partie à la piété enthousiaste de saint Bernard, abbé de la première communauté cistercienne établie à l'abbaye de Clairvaux en 1115.

Les deux caractéristiques centrales des abbayes cisterciennes sont donc leur simplicité poussée à l'extrême et leur sobriété très étudiée. Une tour centrale unique est permise et doit être aussi basse que possible. Les artifices superflus, les tourelles, le triforium sont également interdits. Les fenêtres doivent être claires et non divisées, les vitraux sont interdits. Les croix doivent être en bois, les chandeliers en fer. Tout ornement inutile se voit ainsi proscrit, la renonciation au monde devient une évidence visible.

Le même souci s'observe dans l'implantation géographique des monastères, même de nos jours : plus un lieu est sauvage, isolé et éloigné de toute civilisation, meilleures sont ses chances d'accueillir une communauté cistercienne.

Néanmoins, il ne faut pas considérer les cisterciens comme des ascètes, mais comme les précurseurs de certains progrès. Les monastères cisterciens sont en effet construits dans des vallées profondes et bien irriguées, généralement au bord d'un cours d'eau, parfois plus en hauteur. Ces vallées, à présent si riches et si florissantes, présentaient un aspect bien différent quand les frères les avaient choisies comme lieu de retraite. La "claire vallée" de Clairvaux était réputée comme une vallée recouverte de forêts infestées de brigands. « C'était une solitude si morne et si sauvage, une terre si stérile qu'au début, Bernard et ses compagnons en furent réduits à vivre sur des feuilles de hêtres. » .

Un ordre très proche des cisterciens fut l'ordre des Chalaisiens. On lui doit une dizaine d'abbayes de style roman "Bernardin" encore plus dépouillé que, par exemple, l'abbaye de Silvacane. De cet ordre, disparu assez rapidement en raison de l'absorption par les Chartreux de l'abbaye-mère, il reste quelques abbayes dont les principales sont Valbonne, près de Nice, et surtout Boscodon, dans les Hautes-Alpes (près d'Embrun).

Les abbayes des Prémontrés

L’église des Prémontrées dessinée par François d'Orbay.

En Europe continentale

En Angleterre

Les membres de l’ordre de Prémontré ont essaimé en Angleterre à partir de 1140 et se sont installés à Newhouse, dans le Lincolnshire, près de Humber. Le plan de l’abbaye d’Easby est irrégulier à cause de sa situation et du tracé irrégulier de la rivière sur les bords de laquelle elle est installée. Le cloître est placé au sud de l’église, elle-même entourée des bâtiments principaux. L’église est érigée conformément au plan adopté par les chanoines augustiniens dans leurs abbayes du nord et ne possède qu’une seule allée dans la nef, le chœur étant long, étroit et dépourvu d’allée. Les chanoines réguliers de Prémontré (aussi appelés chanoines blancs) disposaient de près de trente-cinq établissements en Angleterre, dont les représentants les plus emblématiques se trouvent à Easby (en) dans le Yorkshire et à Bayham dans le Kent. La maison principale de l’ordre en Angleterre se situe à Welbeck. L’ordre s’est largement répandu, alors que son fondateur était encore en vie, l’ordre possédait déjà des maisons en Syrie et en Terre sainte. Répondant bien aux besoins pastoraux et spirituels de l’époque, la discipline de l’Ordre se relâche par la suite - comme tous les ordres monastiques en Europe - après le concile de Trente, il connaît un nouvel âge d’or au XVIII siècle.

L’église de Bayham est dépourvue d’allée dans la nef comme dans le chœur, ce dernier se terminant dans une abside à trois côtés. Cette église est remarquable en raison de son excessive étroitesse en comparaison de sa longueur : pour une longueur de 78 mètres, sa largeur ne dépasse pas 8 mètres. Les sévères membres de l’Ordre ne voulaient pas de grands rassemblements et ne caressaient aucun rêve de prospérité : ils ont donc construit leur église comme une longue pièce.

Architecture des monastères des Chartreux

L'ordre des Chartreux n'investit aucun abbé puisque chaque monastère est gouverné par un prieur, aussi aucune de leurs maisons ne porte le titre d'abbaye.

L'ordre des Chartreux a développé une forme originale du monachisme occidental, associant vie communautaire ou cénobitisme et vie en solitaire ou érémitisme. Ce postulat implique une organisation nouvelle des bâtiments et donne naissance à une architecture propre.

La réforme de Saint-Maur en France

L'abbaye de Cerisy-la-Forêt.

C'est une nouvelle conception de la vie monastique et de son architecture aux XVIIetXVIII siècles. Elle a été supprimée en 1790 par l'Assemblée constituante.

Les abbayes et la Révolution française

Le décret de l'Assemblée constituante du 2 novembre 1789 déclare que les biens du clergé sont mis à la disposition de la Nation, entre autres ceux des ordres monastiques et des communautés religieuses.

Destructions, réutilisations et survivances.

La vie et l'architecture monastiques depuis 1905

Loi française de séparation des Églises et de l'État

L'abbaye aujourd'hui

Le rôle et la vie des moines et moniales face à la société contemporaine

Nouvelles traductions et tendances architecturales : depuis Le Corbusier et son couvent de La Tourette

Liste d'abbayes françaises

(* indique qu'une communauté monastique réside à l'abbaye)

Abbaye de Cerisy-la-Forêt

Abbaye de la Grâce-Dieu*

Abbaye de Sept-Fons*

Abbaye Notre-Dame d'Abondance

Abbaye Notre-Dame d'Ambronay

Abbaye Notre-Dame du Bec*

Abbaye Notre-Dame de Bonneval*

Abbaye Notre-Dame de Boscodon*

Abbaye Notre-Dame de Cîteaux*

Abbaye Notre-Dame de Ganagobie*

Abbaye Notre-Dame de Cadouin

Abbaye Notre-Dame de Corneville-sur-Risle

Abbaye Notre-Dame de la Réau

Abbaye Notre-Dame de La Trappe*

Abbaye Notre-Dame de Mortemer

Abbaye Notre-Dame d'Oelenberg*

Abbaye Notre-Dame de Sénanque*

Abbaye Notre-Dame de Sylvanès

Abbaye Notre-Dame de Timadeuc*

Abbaye Notre-Dame de Venière*

Abbaye Saint-Benoît d'En-Calcat*

Abbaye Saint-Corentin-lès-Mantes

Abbaye Saint-Benoît-sur-Loire

Abbaye Saint-Michel de Bois-Aubry

Abbaye Saint-Georges de Boscherville

Abbaye Saint-Joseph de Clairval*

Abbaye Saint-Michel du Mont*

Abbaye Saint-Martial de Limoges

Abbaye Saint-Martin de Ligugé*

Abbaye Saint-Martin-de-Mondaye*

Abbaye Saint-Michel de Frigolet*

Abbaye Saint-Pierre de Solesmes*

Abbaye Saint-Pierre de Neauphle-le-Vieux

Abbaye Saint-Pierre et Saint-Paul de Cluny

Abbaye Saint-Victor de Marseille

Abbaye Saint-Wandrille de Fontenelle*

Abbaye Sainte-Anne de Kergonan*

Abbaye Sainte-Marie de Boulaur*

Abbaye Sainte-Marie de Fontfroide

Abbaye Sainte-Marie de la Pierre-qui-Vire*

Abbaye Sainte-Marie du Mont des Cats*

Abbaye Sainte-Marie de Souillac

Abbaye de Royaumont

Abbaye du Thoronet*

中文百科
修道院
修道院

修道院是一类基督教修道场所,由修道院长(abbot)主持;「abbot」这个词来自亚拉姆语,其意义是“父亲”。他在团体是耶稣基督的代表,由团体中发永愿的会士所推选出来的。基本上,他有责任照顾整个团体和其成员在物质和精神上的需要。他必须要明智的安排每一个人在团体中特别的职责。除了日常事务的安排,院长也是整个团体神修上的指导者和父亲。

这就是隐修的起源:埃及的圣安多尼为首,他们抛弃世上的荣华富贵,离开自己的家庭,到沙漠中专务祈祷。教会史上不少圣人都是来自隐修传统,像圣额我略那齐盎、圣巴西略、圣金口若望、大马士革圣若望、圣伯尔纳、圣十字架若望、圣大德兰、圣小德兰等等。简单的说,隐修的目的,就是舍弃世界的种种享受,而把自己完全奉献给天主,专务祈祷,并靠着体力劳动养活自己。可以看作是不流血的殉道。

隐修院的核心:感恩祭典—弥撒圣祭,弥撒圣祭是任何一种天主教隐修院生活中最重要的部分,隐修院自然不例外。天主为人奉献自己,并临在于圣言、圣体及圣血中。而修士将自己的生命奉献给天主,并借着分享教会的神圣祭献,达到默观与补赎的成果。弥撒时间则每座修院稍有不同。

隐修院的修士们在礼仪、默观颂读,个人祈祷和劳动中求得平衡。修士全心寻找天主,度简朴澹泊、勤劳克苦、静默的隐修生活,以恒常祈祷,为世界和教会转求天主。隐修士不出外从事使徒工作,但在隐修院外围,视修院的人手多寡而定,备有客房提供给静修的男女使用。隐修院的使命简单来说就是成为隐修士,完成在基督奥体内的职责,在隐修院内专心致意寻找天主,实行福音的劝谕,并为教会内所有的兄弟姊妹祈祷。基本上,度隐修生活是天主圣神的召叫,全心侍主、爱主,万事以基督为圭臬,正如圣本笃在其会规上所说:「爱基督在万有之上」(七十二章)。

劳动也是隐修士们重要的职责,圣本笃会规提及「每座修院要自食其力……几时他们靠双手操作度日,才算是真正的隐修士。」因此,每座修院视所处地区的情况及资源,发展出修院特有的事业。例如美国中部的革责玛尼(Gethsemani)隐修院生产水果蛋糕及奶酪,加州新明谷(New Clairvaux)修院种植核桃及加州李,比利时的隐修院则大多出产啤酒等。

天主教的隐修概念源自于中古世纪,希望透过更专注的隐修,为世人祈祷。一般修士可以在外传教、行善,但隐修士除了祈祷、默观、劳动外,不得外出;即使家人见面,也必须事先申请会客时间,看病时才能由他人陪同外出。但大多数隐修院的修士们欢迎来访的客人一起至圣堂,参与弥撒、祈祷及经课。

不过各隐修院的规范仍有差异,某些隐修院,发过愿的修士,几乎终身不外出。

LCCN: sh85000065

NDL: 00572354

法法词典

abbaye nom commun - féminin ( abbayes )

  • 1. bâtiment abritant une communauté chrétienne placée sous l'autorité d'un abbé ou d'une abbesse

    les moines de l'abbaye

  • 2. religion : dans le catholicisme communauté chrétienne placée sous l'autorité d'un abbé ou d'une abbesse

    l'abbaye vit de ses produits

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malodorant a. (m) 恶臭的, 难闻的

tribun n.m.1. (古罗马的)军官;行政长官 2. 平民演说;辩护士;民权保卫者3. 【史】(法拿破仑时期的)法案评委员会委员

immigrant immigrant, ea. 入境移居的n. 入境移

milliardaire a. 拥有十亿资财; 巨富, 豪富n. 亿万巨富, 大富豪

ciboule n. f 葱

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