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词典释义:
sorcellerie
时间: 2023-07-29 14:20:57
[sɔrsεlri]

巫术,魔法

词典释义
n.f.
巫术, 妖术, 魔法
Cela tient de la sorcellerie .〈转义〉这好像有魔法似
近义、反义、派生词
近义词:
divination,  magie,  maléfice,  diablerie,  satanisme,  envoûtement,  sortilège,  prodige
联想词
magie 戏法,魔术; superstition 迷信; sorcier 魔法师; divination 占卜; surnaturel 超自然; paranormal ; démoniaque 恶棍; maléfique 恶意; malédiction 诅咒,咒骂; occulte 神秘; ésotérisme 秘传学说;
短语搭配

Cela tient de la sorcellerie.〈转义〉这好像有魔法似的。

Il y a de la sorcellerie là-dessous.这个问题有些方面无法解释。

Il estime la sorcellerie relativement moins déraisonnable que la religion et la médecine (Vailland).他认为巫术比宗教和医术更为合理一些。 (瓦扬)

原声例句

C'est grâce à Stevie, le héros de la confédération de sorcellerie.

这多亏了魔法联合会的英雄Stevie。

[基础法语小知识]

Tout ce que ta sorcellerie m'a procuré enrube!

全拜你的法力所赐让我感冒了!

[《王子与公主》电影节选]

Nombre d'entre eux avaient également été élevés dans des familles de Moldus et, tout comme lui, ne s'étaient jamais doutés qu'ils appartenaient au monde de la sorcellerie.

这里许多人像他一样,来自麻瓜家庭,根本没有想到自己会是男女巫师

[哈利·波特与魔法石 Harry Potter à l'école des sorciers]

On m'a dit que c'était la meilleure école de sorcellerie.

因为,我的意思是说,据我所知,这是一所最优秀的魔法学校。

[哈利·波特与魔法石 Harry Potter à l'école des sorciers]

Il va étudier dans la meilleure école de sorcellerie du monde. Sept ans là-bas et il sera transformé.

他要进的是世界上最优秀的魔法学校。七年之后,他会面貌一新。

[哈利·波特与魔法石 Harry Potter à l'école des sorciers]

Harry était encore un sorcier de premier cycle et les lois en usage dans le monde de la sorcellerie lui interdisaient de faire usage de la magie en dehors du collège.

哈利还是未成年的男巫,魔法界的法律禁止他在学校以外的地方施展魔法。

[哈利·波特与阿兹卡班的囚徒 Harry Potter et le Prisonnier d'Azkaban]

Au Moyen Age, les personnes dépourvues de pouvoirs magiques (appelées communément « Moldus» ) ressentaient une terreur particulière à l'égard de la sorcellerie, mais étaient souvent incapables de reconnaître ceux qui la pratiquaient vraiment.

在中世纪的时候,非魔法界人士(更普遍的叫法是“麻瓜”)是特别害怕魔法的,但是他们并不善于识别魔法。

[哈利·波特与阿兹卡班的囚徒 Harry Potter et le Prisonnier d'Azkaban]

A leur grande fureur, leurs efforts s'étaient révélés vains et ils vivaient à présent dans la hantise qu'un jour, quelqu'un finisse par découvrir que, depuis deux ans, Harry suivait ses études au collège Poudlard, l'école de sorcellerie.

令他们极其愤怒的是,他们一直没有成功。现在他们天天担惊受怕,怕的是有谁发现哈利过去两年来的大部分时间一直在培养法师的霍格沃茨学校就读。

[哈利·波特与阿兹卡班的囚徒 Harry Potter et le Prisonnier d'Azkaban]

Mr Weasley ne cessait de serrer la main de gens qui occupaient à l'évidence de hautes fonctions dans le monde de la sorcellerie.

韦斯莱先生不停地与人握手,那些人一看就是很有身分的大巫师

[哈利·波特与火焰杯 Harry Potter et la Coupe de Feu]

La malle était remplie de livres de sorcellerie.

里面是一堆咒语书。

[哈利·波特与火焰杯 Harry Potter et la Coupe de Feu]

例句库

Cela tient de la sorcellerie.

〈转义〉这好像有魔法似的。

Par exemple, 27 personnes soupçonnées de «sorcellerie» ou de viol auraient été lynchées, plusieurs à mort, dans les régions de Muyinga, Ngozi, Kayanza, Gitega, Cibitoke et dans le Bujumbura Rural.

例如,在穆因加、恩戈齐、卡扬扎、基特加、锡比托克和布琼布拉,有27名被怀疑为“巫师”或犯有强奸罪的人据称受到聚众攻击,有些人被杀。

Les femmes âgées sont parfois victimes de violence en raison des préjugés sur la « sorcellerie » et les « mauvais esprits » et elles sont parfois accusées de maux tels que l'infertilité, mais ces préjugés trouvent souvent leurs racines dans la pauvreté et peuvent être combattus en luttant contre la pauvreté.

由于人们对“巫术”或“幽灵”抱有偏见,老年妇女有时成为受害者,人们认为老年妇女是“不育”等弊端的罪魁祸首,但是,这些偏见通常植根于贫穷,可以通过抗击贫穷来对付。

Il s'inquiète notamment de la situation sociale des femmes âgées que lèsent la pauvreté, l'isolement, le manque de carte d'identité, et les croyances culturelles sur les femmes âgées et les accusations de sorcellerie dont elles sont l'objet.

委员会对老年妇女的社会境况尤其感到关切,其中包括她们的贫困、孤立无援、没有身份证以及关于老年妇女的文化观念和对她们提出的行使巫术的指责。

Enfin, le Comité invite l'État partie à réfuter les idées traditionnelles sur les femmes âgées, notamment les accusations de sorcellerie, et à fournir à ces femmes une carte d'identité gratuite pour garantir leur accès complet aux services sociaux et à la protection sociale.

委员会还敦促该缔约国对有关老年妇女的传统观念,尤其是有关行使巫术的指责提出挑战,免费提供身份证,以便保证她们全面获得社会服务和社会保护。

Par ailleurs, quatre personnes accusées de sorcellerie ont été lynchées dans la commune de Mugina, dans la province de Cibitoké, au mois d'octobre.

此外,四名被控施展巫术的人,10月份在锡比托克省Mugina乡被处以私刑。

Si certaines de ces agressions avaient un caractère spontané, d'autres étaient des actes de représailles prémédités motivés par des vols, des différends familiaux, les méfaits de bandes organisées ou des accusations de sorcellerie.

尽管这些攻击中有许多是自发的,而其他攻击是为对付抢劫、家庭争端、帮派活动或巫术指控而采取的有预谋的行动。

Les principales victimes sont les filles, les femmes accusées de sorcellerie et les veuves.

主要的受害者是女童、被指责搞巫术的妇女和寡妇。

Il est en particulier très inquiet de la situation sociale de ces dernières, qui sont victimes de la pauvreté, de l'intimidation, de l'isolement, voire qui se font maltraiter ou tuer parce qu'accusées de sorcellerie.

委员会尤其对那些妇女的社会状况,包括贫困以及特别是由于巫术指控而导致的恐吓、孤立、虐待和谋杀报道深表担忧。

Il engage l'État partie à réfuter les idées traditionnelles sur les femmes âgées, notamment les accusations de sorcellerie, et à protéger les femmes et les filles albinos contre les meurtres rituels.

委员会还促请缔约国挑战对老年妇女的传统认识,特别是巫术指控,并制止在活人祭仪上杀害阿尔比诺妇女和女童。

Le débat constructif qui s'est engagé à ce sujet - auquel a participé une délégation gouvernementale de haut niveau - et les recommandations qui en sont issues ont porté sur une grande diversité de questions préoccupantes, notamment le respect des droits des femmes et des enfants, y compris la nécessité de mettre fin au recrutement d'enfants soldats et à la pratique de la mutilation génitale féminine ainsi que de dépénaliser la sorcellerie.

一个高级别政府代表团参加了这一建设性的对话,会上根据审查结果提出了建议,对话内容涵盖了人们所关切的广泛的问题,包括尊重妇女和儿童的权利,这包括停止招募儿童兵和切割女性生殖器官的做法,以及将巫术非刑罪化。

L'individu qui a été à l'origine de l'incident ci-dessus exposé a été arrêté pour sorcellerie interdite par les lois en vigueur en Arabie saoudite.

还有,伊斯玛仪教派的公民同其他公民一样,可以自由祈祷和举行宗教崇拜,并且他们有自己的清真寺。

Lors de ses rencontres avec des responsables de la société civile et des représentants du Gouvernement, la mission d'information a été informée que les cas de viols, y compris de viols collectifs, de femmes, de fillettes et de jeunes garçons étaient en augmentation et que des individus accusés de sorcellerie avaient été tués par la foule (20 cas dans la seule province de Ruyigi).

评估团在与民间社会人士和政府官员的会谈中了解到,强奸(包括轮奸)妇女、女童和男童的事件呈上升趋势,还有被指从事巫术的人被暴民杀死,仅仅在鲁伊吉省就有20起。

Certaines avaient été tuées après avoir été accusées de pratiquer la sorcellerie.

她们曾因被指控施行魔法而被处死。

La France a estimé que, même si la peine de mort n'avait pas été appliquée depuis bien des années, toute référence à celle-ci devrait être supprimée dans le Code pénal, de même que devrait être supprimé le crime de sorcellerie.

法国建议,即使多年来一直没有实行过死刑,也应该从刑法中删除任何死刑的提法,就如取消巫术罪一样。

D'après le Secrétaire général, le phénomène de la justice de la rue s'était répandu, notamment dans le cas de personnes accusées de sorcellerie.

根据秘书长的报告,暴民私刑的现象很普遍,包括处决被控施行巫术的人。

Il a recommandé de mener une action éducative et d'abolir l'incrimination de la sorcellerie.

他建议在教育方面展开努力,并使巫术非罪行化。

Sur la base des conclusions de cette étude, il a été mis sur pied des campagnes tendant à mettre fin à l'assassinat de femmes âgées soupçonnées de sorcellerie.

根据研究结果,政府和非政府组织发起了防止杀害被怀疑是女巫的老年妇女的运动。

Le Comité exhorte l'État partie à agir immédiatement pour mettre fin aux mauvais traitements dont sont victimes les enfants accusés de sorcellerie, notamment en poursuivant les auteurs de ces actes et en menant des campagnes d'éducation intensives auxquelles sont associés les responsables locaux.

委员会促请缔约国立即采取行动,消除对被称有巫术的儿童的虐待,其方式可以包括法办实行这种虐待的人,并开展由地方领袖参加的教育运动。

Les victimes étaient généralement accusées de sorcellerie, de vol ou d'empoisonnement.

受害人往往被控施巫术、偷窃或下毒。

法语百科

Le sabbat des sorcières (Francisco Goya, 1797-1798).

La sorcellerie désigne souvent la pratique d'une certaine forme de magie, dans laquelle le sorcier ou la sorcière travaille avec les énergies globales, que ce soit celles des plantes, des cycles lunaires, des saisons ou même des entités. Selon les cultures, la sorcellerie fut considérée avec des degrés variables de soupçon voire d'hostilité, parfois avec ambivalence. Certaines doctrines religieuses considèrent toute forme de magie comme de la sorcellerie, la proscrivent ou la placent au rang de la superstition. Elles opposent le caractère sacré de leurs propres rituels aux pratiques de la sorcellerie.

La sorcellerie est un terme controversé et son histoire est complexe. Selon le contexte et le milieu culturel dans lequel ce mot est employé, il désigne des idées différentes, voire opposées. Chaque société possède ses propres conceptions en matière de tradition, de croyance, de religion, de rites, de rapport à l'au-delà et à la mort et d'esprits bons ou mauvais ; il est parfois impossible de trouver un équivalent d’une culture à l’autre.

Ce terme est également employé de façon péjorative en référence à la pratique de la magie. La sorcellerie est alors, dans cette acception, l'accusation portée à l'encontre de ceux qui utilisent des moyens surnaturels pour un usage réprouvé par une majorité de la société. Les croyances en ce type de praticiens de la magie se sont rencontrées dans la plupart des sociétés humaines. De telles accusations ont parfois mené à des chasses aux sorcières. Dans d'autres sociétés, les chamans ou les griots étaient non seulement bien acceptés en tant que praticiens des rituels traditionnels et d'intercesseurs avec les forces et les énergies de l'invisible, mais respectées, parfois craints, et souvent placés en positions socialement dominantes.

Pour les religions monothéistes (principalement le judaïsme, le christianisme et l'islam), la sorcellerie fut souvent condamnée et considérée comme une hérésie. La notion de sorcellerie prit une grande importance pour les catholiques et les protestants à la fin du Moyen Âge. À cette époque la sorcellerie a progressivement été assimilée à une forme de culte du Diable. Des accusations de sorcellerie ont alors été fréquemment combinées à d'autres charges d'hérésie contre des groupes tels que les Cathares et les Vaudois. Certains groupes anciens ou modernes se sont parfois plus ou moins ouvertement réclamés d'un culte "sataniste" dédié au mal.

Étymologie

Sorcier et sorcellerie dérivent du mot sort, maléfice lancé par un « jeteur de sorts », sortiarus en latin.

Les Trois Sorciers, par Johann Heinrich Füssli, Suisse.

Selon une acception générale du terme le sorcier est « Celui, celle qui passe pour avoir fait un pacte avec le diable, à l'effet d'opérer des maléfices, et pour aller à des assemblées nocturnes dites sabbat », le sorcier est un jeteur de sort, recourant à la magie. Il peut être "spécialiste" d'un domaine, telle la communication avec les esprits, généralement de défunts (on parle alors plus volontiers de mage ou de voyant), ou l'animation d'êtres morts (nécromancien). Du point de vue anthropologique, le mot sorcier peut recouvrir différentes fonctions comme chaman ou homme-médecine. C'est aussi un personnage maléfique présent dans les contes et les légendes. Il figure désormais dans l'univers du jeu de rôles, dans l'univers de Terry Pratchett et autres, plus fantastiques, tels qu'Harry Potter.

La sorcellerie désigne tout ce qui est considéré comme surnaturel sans appartenir à la religion officielle ou tout ce qui est relatif au mal dans ces mêmes religions. Il apparaît que dans les mythologies des premières sociétés humaines (société matriarcale), la femme avait un rôle important. La religion ancienne devenant le diable de la nouvelle, le christianisme associa souvent les femmes à des rôles maléfiques telles les parques de la mythologie gréco-romaine ou encore Ève dans le mythe d'Adam et Ève, qui s'allie au serpent (agent du mal), pour plonger l'homme dans sa triste condition. Ceci explique partiellement le rôle prépondérant des sorcières à celui des sorciers dans les mythes populaires européens.

Volant dans les airs à califourchon sur son manche à balai, ainsi est représentée la sorcière dans l'iconographie populaire occidentale. Antithèse de la fée, elle a les mêmes fonctions que le sorcier, tant en anthropologie que dans les contes et légendes.

Pratiques considérées comme de la sorcellerie

Cahier de jeteur de sorts, 2e moitié 19e siècle - 1er quart 20e siècle, Haute-Saône, Collection Musées départementaux de la Haute-Saône

Le terme sorcellerie est communément appliqué aux pratiques visant à influencer les énergies d'une personne, d'un lieu, d'un objet, etc.

Certains, comme les néo-païens, considèrent la nature maléfique de la sorcellerie comme étant une projection chrétienne. Cependant, le concept de "praticien de la magie" influençant le corps ou l'esprit d'autrui contre son gré était présent au sein de nombreuses cultures avant même l'introduction du monothéisme. En effet, de vieilles traditions de "magie blanche" ou religieuses avaient déjà pour but d'identifier ou de contrer ces praticiens. Beaucoup d'exemples de ce type peuvent être trouvés dans les textes anciens provenant d'Égypte et de Babylone. Dans les cultures où l'on croit que le sorcier a le pouvoir d'influencer le corps ou l'esprit d'autrui, il apparaît une cause crédible de maladie (chez l'homme ou l'animal), de malchance, de mort soudaine, d'impuissance ou maux divers dont l'origine paraît inexplicable. Une magie folklorique bénigne et socialement plus acceptable peut alors être utilisée pour remédier au sortilège, ou identifier le sorcier à l'origine du mal afin de s'en défendre ou d'en défaire l'enchantement.

Plusieurs pratiques magiques sont assimilées à la sorcellerie, de telle sorte que les personnes qui les utilisent ont été considérées comme des sorciers par les occidentaux, indépendamment de la culture dans laquelle ces pratiques sont en usage. Une des pratiques les plus connues consiste à fabriquer une poupée en argile, en cire ou en chiffons à l'effigie de personnes réelles et les actions qui sont effectuées sur ces poupées sont censées être transférées aux sujets qu'elles représentent ('poupée vaudou' dans le vocabulaire courant, dénommée dagyde en occultisme).

La nécromancie, consistant à demander à l'âme d'un mort de révéler l'avenir, est également considérée comme une pratique typique de la sorcellerie. La sorcière biblique d'Endor est censée l'avoir pratiquée en faisant apparaître le spectre de Samuel (ou du diable métamorphosé en Samuel) à Saül.

Les croyances traditionnelles et populaires attribuent aux sorciers divers types de pouvoirs (acquis par contrat démoniaque dans la tradition chrétienne et monothéiste plus généralement) : voler dans les airs, tourmenter l'esprit de leurs victimes. Les lutins, dans l'univers des contes, peuvent leur servir d'auxiliaires. Certaines pratiques considérées comme subversives ou abusives et parfois criminelles tombent sous le coup de la loi.

Définition de la sorcellerie selon René Guénon

Pour René Guénon, la magie est une technique par laquelle sont manipulées certaines lois naturelles délaissées ou inaccessibles aux savants modernes mais faisant l'objet d'anciennes sciences traditionnelles maintenant oubliées. La sorcellerie agit sur des influences du même ordre que la magie, à cela prêt qu'

« ils [les sorciers] ne connaissent que les branches les plus basses de la magie, et les forces qu’ils mettent en jeu, [sont] les plus inférieures de toutes. »

L'auteur insiste sur le caractère naturel des phénomènes en cause et dénonce le qualificatif de « surnaturel » qui leur est souvent fautivement attribué. Il s’agit, pour le sorcier, d’exploiter des courants ou des entités psychiques et de les faire agir sur l'élément corporel. Il différencie ce domaine de celui de la théurgie qui bien qu'ayant parfois des effets semblables utilise, elle, des influences spirituelles, divines ou surnaturelles.

« Si de nombreux cas de « lévitation » ou de « bilocation », par exemple, peuvent être relevés dans l’histoire des saints, il s’en trouve certainement tout autant dans celle des sorciers ; les apparences (c’est-à-dire précisément les « phénomènes » comme tels, au sens propre et étymologique du mot) sont bien exactement les mêmes dans les uns et dans les autres, mais personne n’en conclura que les causes soient aussi les mêmes. »

Cette différence de nature entre les forces mises en cause par la magie et la sorcellerie d'un côté et la théurgie de l'autre est illustrée par l'épisode biblique et coranique de la victoire de Moïse sur les magiciens de Pharaon.

En tant que descendantes, très éloignées, d'anciennes sciences traditionnelles, les techniques de magie et de sorcellerie nécessitent une transmission directe de maître à élève sous peine de rester théoriques et incapables de fournir les effets recherchés. Si cette transmission est respectée, les effets désirés peuvent être obtenus par le sorcier, alors même que celui-ci ne comprend généralement pas les rites et formules qu'il utilise. Les caractères propres de la sorcellerie résident notamment dans l'emploi de formules énonçant souvent à l'envers des paroles de livres sacrés des traditions au sein desquels évolue le sorcier. Les symboles utilisés ont souvent aussi ce caractère d'inversion. Ces traits sont liés à l'emploi de forces inférieures, infernales et parfois sataniques, ces mêmes forces que R. Guénon dénonça aussi dans le spiritisme et la psychanalyse.

La sorcellerie et le Pape Jean XXII

Jusqu'au XIV siècle, l'Église s'était montrée conciliante vis-à-vis des sorciers et des sorcières ; elle ne croyait pas à la réalité des phénomènes magiques. Ce fut Jean XXII qui publia, en août 1326, la bulle super illius specula, assimilant pratiquement la sorcellerie à l'hérésie. Une voie que suivirent ses successeurs de Benoît XII à Alexandre V en pérennisant la chasse aux sorcières.

Sorcellerie européenne

La caractérisation européenne de la sorcière ne provient pas d'une source unique. Certaines croyances païennes suggèrent que les sorcières étaient simplement des femmes chaman qui ont été progressivement transformées en figures malveillantes par la propagande chrétienne. Cette vision est simpliste dans la mesure où elle suppose que l'image folklorique de la sorcière provient d'une seule source, ce qui n'est pas le cas. En effet, la caractérisation de la sorcellerie ne peut se résumer à une caricature de la prêtresse païenne ; elle a évolué au cours du temps et est une combinaison de nombreuses influences.

Dans les premiers temps du christianisme en Europe, la population, habituée à l'usage de la magie dans la vie quotidienne, attendait du clergé une forme supérieure de magie par rapport à l'ancienne magie païenne. Alors que la chrétienté concurrençait le paganisme, ce problème était d'une importance cruciale pour le clergé, qui peu à peu substitua aux pratiques ancestrales le culte des reliques des saints et du Christ, reprenant ainsi l'usage populaire d'amulettes et de talismans.

La vision européenne traditionnelle de la sorcellerie veut généralement que le sorcier, tel Faust, signe un pacte avec le diable, par lequel il lui vend son âme en échange de pouvoirs surnaturels. Les sorciers et sorcières furent accusés de renier Jésus et les sacrements, de se rendre au sabbat - assemblée nocturne où ils étaient supposés exécuter des rites diaboliques, parodies de messes ou d'offices de l'Église, d'y vénérer le « prince des ténèbres », afin d'obtenir un certain pouvoir.

Suivant l'universitaire Max Dashu, de nombreux éléments de la figure de la sorcière médiévale trouvent leur source avant l'émergence du christianisme. Ceux-ci peuvent être trouvés dans les bacchanales, notamment du temps où ces pratiques étaient menées par la prêtresse Paculla Annia (de 188 av. J.-C. jusqu'en 186 av. J.-C.).

Exemple de l'Angleterre

The Lancashire Witches, de William Harrison Ainsworth (1848 - 1849)
The Lancashire Witches, de William Harrison Ainsworth (1848 - 1849)

En Angleterre, l’exercice de la « magie curative » revenait au guérisseur (witch doctor), aussi connu sous les termes de White Witch (Sorcière Blanche), Cunning Man (le Rusé) ou encore Wise Woman (la Sage Femme). Le terme de « guérisseur » était déjà utilisé en Angleterre avant d’être directement associé au continent africain. Le guérisseur crapuleux (Toad doctor) était crédité du pouvoir de neutraliser l’action des guérisseurs (d’autres magiciens populaires avaient leurs propres compétences ; le Girdle-measurer était ainsi spécialiste pour déceler les maux lancés par les fées, tandis que le Charmeur (charmers) pouvaient guérir de problèmes plus communs, tels que les brûlures ou les rages de dent.

« Dans le nord de l’Angleterre, les superstitions se sont enracinées dans les mœurs avec une force incroyable. Le Lancashire est plein de guérisseurs, toute une ribambelle de charlatans qui prétend soigner des maladies et des maux lancés par le Malin… Ils se font appeler cunning men ; ils sont fort influents dans les comtés de Lincoln et de Nottingham. »

Ces « Rusés » ne se prétendaient que rarement sorciers, et rejetaient ce genre d’accusation. Certains écrits datant du Moyen Âge, pourtant, suggèrent que les différences entre les sorciers et les guérisseurs, à propos de ces « praticiens », n’étaient pas très claires aux yeux de la population. Ainsi, il apparaît qu’une partie de la population entendait également contacter les sorciers pour des requêtes de guérison comme de divination, bien que ces derniers étaient surtout reconnus pour être consultés par les gens désireux de faire maudire leurs ennemis. De fait, la majeure distinction était que les sorciers étaient bien plus souvent dénoncés aux autorités que les guérisseurs ; lorsque ces derniers étaient poursuivis, c’était généralement pour avoir soustrait de l'argent à leurs clients.

Une des conséquences de cet amalgame entre les différents praticiens de la magie de l’époque est la confusion actuelle à propos de ce qu’ont réellement été les sorciers, en Angleterre. Visaient-ils à blesser ou soigner leurs contemporains ? Quel rôle (éventuellement) tenaient-ils dans leur communauté ? Ces sorciers/guérisseurs peuvent-ils être assimilés aux sorciers et sorcières dont on trouve les traces dans les autres cultures ? Ou même, leur rôle et leur présence n’est-il pas tout simplement né de l’imaginaire des gens ? Dans les certitudes occidentales contemporaines, peu de différences se discernent ainsi entre guérisseurs, charmeurs, cunning men et wise women, astrologues et devins ; ils se retrouvent tous, plus ou moins, affublés des attributs du/de la sorcier(e).

Les sorciers et sorcières européens furent généralement supposés empoisonner les puits, les sources, le bétail et la nourriture, ou de la rendre immangeable, voler dans les airs à l’aide d’un balai, jeter des sorts maléfiques et répandre la peur et le chaos dans les communautés locales.

Explication rationnelle

L'ergot de seigle contient de l'ergotamine, dont un des dérivés est l'acide lysergique (principe actif du LSD). Dans certains cas, la consommation de pain pouvait donner lieu à des hallucinations, qui étaient, au Moyen Âge, attribuées à la sorcellerie. De même, la connaissance des plantes et de diverses pratiques permettait aux "praticiens" de provoquer des états de conscience modifiée chez des personnes en quête d'initiation, d'où des visions, apparitions, etc. dénoncées comme de la sorcellerie. Le pouvoir de la pharmacopée et de certaines pratiques ancestrales peuvent en effet sembler irrationnels.

Monde occidental contemporain

Une cérémonie à Avebury (Beltane 2005).

Depuis le milieu du XX siècle, la sorcellerie s'est développée en partie grâce à ceux qui pratiquent certaines religions païennes ou néo-païennes. Si ces formes de religion païenne apparaissaient auparavant, dans les cultes de la nature, elles ont pris une dimension nouvelle après les travaux de Margaret Murray, égyptologue anglaise du XX siècle, qui a écrit sur la possible existence d'une religion païenne prenant sa source en des temps reculés et ayant survécu jusqu'à nos jours, et dont les sorcières regroupées en covens auraient de tout temps été les dépositaires. Si cette hypothèse n'a pas été prouvée, elle a eu une influence sur certains de ses contemporains et a favorisé la mise en place d'une nouvelle religion néo-païenne basée sur d'autres croyances païennes et axé sur la sorcellerie : la Wicca, dont Gérald Gardner est le promoteur. La Wicca est surtout représentée aux États-Unis, au Royaume-Uni et au Canada. Il n'existe pas encore de statistiques officielles sur le nombre de Wiccans dans le monde.

Actuellement, certaines superstitions anciennes n'ont plus cours dans le monde moderne. Pourtant, depuis les années 1940, avec le retour des religions païennes et l'arrivée de la Wicca, des personnes en nombre croissant se sont autoproclamées sorciers ou sorcières. Alors que la perception occidentale de la sorcellerie reste encore très négative, les Wiccans et les sorciers dans les autres religion n’y attachent pas de sens particulier, et n’assimilent pas non plus leurs pratiques au satanisme. En fait, la plupart des sorciers souhaitent simplement que leurs contemporains cessent d’assimiler la sorcellerie à des pratiques maléfiques, confinant le terme à une connotation négative. Tout sorcier ou sorcière n'est pas forcément wiccan. Certains sont simplement païens d'influence nordique ou celtique, d'autres n'ont pas de religion en particulier.

En 1968, un groupe politique radical composé de femmes s’est fait connaître dans la ville de New York sous le nom de W.I.T.C.H., pour « Women’s International Terrorist Conspiracy From Hell » (la ‘conspiration internationale terroriste des femmes venues de l’enfer’). Ce groupe éphémère n’a pas eu d’impact particulier sur le développement de la sorcellerie, mais a marqué les esprits grâce à sa dénomination originale. Le tout dernier symbole des sorcières est bien sûr Halloween, le 31 octobre, bien que l'origine soit païenne et se nomme Samhain, qui a lieu le 1 novembre. Ce n’est pas une coïncidence si les deux fêtes ont souvent tendance à être associées ; l’association des sorcières à Halloween pourrait provenir d’une tentative de dénigrement, de la part de l’Église, de cette ancienne fête celtique célébrant la dernière récolte.

Poussé par l’alliance de la consommation au marketing, en recherche perpétuelle d’idées, de modes à lancer, le phénomène des sorcières s’est une nouvelle fois répandu, durant les dernières décennies, mais cette fois comme icônes plus ou moins sympathiques d’une culture populaire globalisée. Les films comme Dangereuse alliance (The Craft), Les Ensorceleuses (Practical Magic) et Le Projet Blair Witch 2 (la suite de Le Projet Blair Witch) ainsi que les séries télévisées Ma sorcière bien-aimée (Bewitched) ; Charmed ; Sabrina, l'apprentie sorcière (Sabrina the Teenage Witch) et parfois Buffy contre les vampires (Buffy the Vampire Slayer) et X-Files : Aux frontières du réel (The X-Files) ont porté à l’écran et popularisé des enfants et jeunes sorcier(e)s. Tous ces stéréotypes ‘grand public’ n’ont cependant que peu de liens avec la vrai sorcellerie ni avec la perception chrétienne de la sorcellerie. La plupart de ces sorcières du petit et grand écran sont, de nos jours et depuis le film de René Clair Ma femme est une sorcière, des jeunes femmes attrayantes dotées de pouvoirs surnaturels.

Une œuvre littéraire décrivant bien, de par sa puissance évocatrice et poétique, l'univers magique de la sorcellerie moderne dans le monde occidental contemporain, en reprenant la légende de Faust, est Le Maître et Marguerite de Mikhaïl Boulgakov.

Revalorisation de la pensée magique au XX siècle

Le psychanalyste Carl Gustav Jung a proposé le concept d'archétypes dans l'inconscient humain, figures ancestrales de l'inconscient collectif, qui émergent notamment au contacts de personnes ayant un profil psychique particulier; la figure du sorcier, ou du génie malfaisant, est complémentaire du professeur/génie bienfaisant, et met en lumière non pas la personnalité propre de l'individu identifié, mais celle du sujet en proie aux figures archétypales de son inconscient, invoquées par le biais de rituels.

Le mode de connaissance magique, en concurrence avec la pensée véhiculée par les religions monothéistes en Occident, a été par elles largement dévalorisée. Ainsi Hegel, qui ne voyait dans ce type de rapport au monde qu'un ensemble de superstitions. L'anthropologue Claude Lévi-Strauss a mis en lumière la richesse et la finesse des sociétés dont la culture est essentiellement magico-religieuse, par exemple dans leurs connaissances en botanique, et leur connaissance du vivant en général.

Dans les années 1960, Carlos Castaneda, étudiant en anthropologie dans une université californienne, partit étudier les plantes médicinales au Mexique. Son expérience, relatée dans de nombreux ouvrages, est un témoignage sur la confrontation entre ces deux modes de pensée, celle, analytique, de l'Occident et ses corpus universitaires, et celle, discursive, d'un type de pensée magique. Échappant par définition aux taxonomies occidentales, cette pensée implique une participation active, voire ascétique, de l'initié, qui ne donne ses fruits qu'après de longues années.

Pierre Verger partit s'initier au Brésil, à Bahia, aux rites d'origine yoruba du candomble, poursuivit par des voyages en Afrique cette expérience initiatique. Ce type d'initiation a été perçu comme une "renaissance" par Verger ainsi que par d'autres occidentaux, initiés par la suite aux rites chamaniques et magiques de ces cultures, souvent caractérisées par l'absence de culture écrite, et résistant aux concepts occidentaux de "civilisation".

On peut ainsi conjecturer que la connotation négative du mot "sorcier" prend ses racines dans une défiguration archétypale - caricaturale - d'un mode de pensée et d'action différent de la doxa officielle. L'arbitraire des "chasses aux sorcières" en est une illustration éclairante.

Croyances anciennes du Proche- et Moyen-Orient

Comme le montrent certains textes antiques, la sorcellerie a joué un rôle aussi bien dans l’Égypte ancienne qu'en Mésopotamie, comme à Babylone. Cet extrait du Code d'Hammourabi (environ 2000 av. J.-C.) : "si un homme en accuse un autre de sorcellerie, sans justification, celui qui est accusé doit aller à la Rivière Sainte ; Il doit plonger dedans, et si la Rivière Sainte le vainc, l’accusateur pourra prendre la maison du sorcier pour sienne" en témoigne.

Tanakh

Dans le Tanakh, c'est-à-dire la bible hébraïque (Ancien Testament), les références à la sorcellerie sont nombreuses ; les fermes condamnation de la pratique n’y sont pas tant basées sur la suspicion de supercherie, mais bien sur la notion que la magie en elle-même est une pratique abominable. (cf. Deutéronome 18:10–11 « Qu'on ne trouve chez toi personne (…) qui exerce le métier de devin, d'astrologue, d'augure, de magicien, d'enchanteur, personne qui consulte ceux qui évoquent les esprits ou disent la bonne aventure, personne qui interroge les morts. », Exode 22:17, « Tu ne laisseras point vivre la magicienne. »).

Le récit de Saul rendant visite au sorcier de En Dor (I Samuel 28) nous montre qu’il croit fermement en l’évocation, par le sorcier, de l’ombre de Samuel. Enfin, d’après le Lévitique 20:27, « Si un homme ou une femme ont en eux l'esprit d'un mort ou un esprit de divination, ils seront punis de mort ; on les lapidera : leur sang retombera sur eux. »

Nouveau Testament

L’interdiction de la sorcellerie dans le Nouveau Testament semble similaire (Épître aux Galates 5:20, comparé à Apocalypse 21:8, 22:15 et Actes des Apôtres 8:9, 13:6).

À supposer que la croyance en la sorcellerie relevait de la superstition populaire, il est étrange de ne rien trouver suggérant que l’aspect maléfique de ces pratiques ne reposait que sur le fait de prétendre être en possession de pouvoirs qui n’existent pas.

Quelques interrogations s’élèvent de nos jours, quant à savoir si le mot pharmakeia, utilisé dans l'Épître aux Galates, trouve une traduction juste avec le terme « sorcellerie ». En effet, ce terme était communément utilisé pour parler de l'usage maléfique de drogues comme les poisons, les contraceptifs ou les substances permettant d'interrompre les grossesses.

Judaïsme

Les juifs ont souvent été perçus comme sorciers dans l'Europe du Moyen Âge, et persécutés à ce titre durant les siècles de chasse aux sorcières. Mais la grande majorité d'entre eux, perçoivent la pratique de la sorcellerie comme une forme d'idolâtrie, et donc une offense au judaïsme et à son Dieu. Cependant, un petit groupe de juifs orthodoxes, qui étudient la Kabbale, croit en la magie. Dans la pratique, les rituels sont très différents de la sorcellerie « traditionnelle », mais le fondement (utiliser des forces surnaturelles pour influer sur le monde physique) reste identique. Depuis le siècle des Lumières, la plupart des juifs ont cessé de croire en la Kabbale, et considèrent ces pratiques comme ridicules.

Certains néopaïens pratiquent une forme de magie, syncrétisme du mysticisme juif classique et de sorcellerie moderne. Une référence notable de ce sujet est le livre d'Ellen Cannon Reed : The Witches Qabala: The Pagan Pat hand the Tree of Life. Ce livre ainsi que le Zohar ont été une source d'inspiration pour plusieurs sectes, par exemple le centre de la Kabbale.

Islam

L’islam reconnaît la réalité de la magie ou sorcellerie (Sihr ), de la voyance, de la divination et de l’astrologie qu’il interdit formellement (Coran, 2 : 102). Il les juge maléfiques. Les sorciers et les devins sont accusés de renier Dieu, nier son unicité (tawhid ) et ses attributs, ces pratiques sont considérées comme des pêchés majeurs relevant de l’associationnisme (shirk ) et de la mécréance (kûfr ).

La pratique en elle-même est semblable à celle en usage dans d’autres cultures. Elle s’apparente à des rites occultes et sataniques, elle consiste en des offrandes et des sacrifices d’animaux destinés au démon, à l’utilisation d’amulettes protectrices, de pentagrammes et d’incantations inintelligibles. Le sorcier se mettant sous l’égide du diable et des démons, fait appel à des forces du monde de l‘invisible (Alam al ghayb ) tels que les mauvais génies afin de lancer ses sortilèges jusqu'à semer la désunion entre l'homme et son épouse.

« Or, il y avait des mâles parmi les humains qui cherchaient protection auprès des mâles parmi les djinns mais cela ne fit qu’accroître leur détresse. » (Coran, 72 : 6)

Ces sorts qui sont accusés de causer de graves troubles d’ordre psychologique, psychique, physique, relationnel et émotionnel ne peuvent être annulés qu'à l'aide d'une ruqya (lecture du Coran) tel que le recommandent la sunna et le Coran.

« Nous faisons descendre du Coran, ce qui est une guérison et une miséricorde pour les croyants. Cependant, cela ne fait qu’accroître la perdition des injustes. » (Coran, 17 : 82).

De nos jours, ces pratiques subsistent encore principalement en raison de rituels antéislamiques qui imprègnent encore certaines croyances.

Il existe des pratiques islamiques d'exorcisme par le biais de la Ruqiya

Sorcellerie africaine

Le continent africain connaît un large éventail de pratiques et de représentations sorcellaires. Le terme de guérisseur, souvent proposé pour traduire différents termes vernaculaires tels que inyanga, nganga, "tradi-praticien", etc., fait souvent l'objet de surinterprétation pour devenir « celui qui soigne en ayant recours à la magie », loin de son sens strict de « celui qui diagnostique et soigne les maux causés par la magie ». Les combinaisons de représentations et de pratiques diffusées par l’Église catholique romaine et des traditions et pratiques religieuses ouest-africaines ont directement contribué à l’émergence de certaines formes de syncrétisme religieux que l’on remarque en Amérique latine, avec des pratiques, entre autres, comme le Vaudou, l’Obeah, le Candomblé ou la Santeria.

Dans les traditions sud-africaines, il y a trois différents types de personne qui pratiquent la magie. La thakatha est habituellement traduit comme la « sorcière », et est considérée comme un personnage malveillant qui pratique secrètement afin de nuire à autrui. Le sangoma est un devin, parfois un diseur de bonne aventure, dont les services sont requis pour détecter la maladie, prédire l'avenir, voire identifier le coupable d’un méfait. Il a également quelques notions de médecine. Enfin, le inyanga est souvent traduit par le terme guérisseur (bien que de nombreux Sud-Africains remettent en cause cette traduction, puisqu’elle perpétue l'idée erronée d’un guérisseur recourant à la magie). La tâche du inyanga est de conjurer le mauvais sort et de fournir à ses clients les gris-gris nécessaires. Parmi ces trois personnages, la thakatha et le sangoma sont habituellement une femme, tandis que le inyanga est presque toujours un homme.

Répression

De nombreux pays, notamment en Afrique et au Moyen-Orient, punissent de nos jours les pratiques de sorcelleries notamment pour certains par la peine de mort.

Par exemple, au Cameroun, l'article 251 du Code Pénal réprime les pratiques de sorcellerie en ces termes :

« Est puni d'un emprisonnement de deux à dix ans et d'une amende de 5 000 à 100 000 francs celui qui se livre à des pratiques de sorcellerie, magie ou divination susceptibles de troubler l'ordre ou la tranquillité publique, ou de porter atteinte aux personnes, aux biens ou à la fortune d'autrui même sous forme de rétribution. »

Médias

Ma sorcière bien-aimée (19**-1972) (série)

Rosemary's Baby (1968) (film de Roman Polanski)

Suspiria (1977) (film de Dario Argento)

Les Sorcières d'Eastwick (1987) (film)

Hocus Pocus (1994)

Dangereuse Alliance (1996) (film)

Un amour de sorcière (1997) (film)

Les Ensorceleuses (1998) (film)

Charmed (1998-2006) (série)

Magical Doremi (1999) (dessin animé)

Bibi Blocksberg; L'apprentie sorcière (2002) (film)

Ma sorcière bien-aimée (2005) (film)

Witch Hunter Robin (2002) (dessin animé)

Buffy contre les vampires (1997) (série)

Projet Blair Witch (film)

Supernatural (2005-2015) (série)

Les Sorciers de Waverly Place (2009) (série)

Vampire Diaries (2009) (série)

L'Apprenti sorcier (2010) film

The Secret Circle (2011) (série)

Je suis une sorcière (2011) (court métrage de Dominique Ferrat)

Saison 3 d'American Horror Story: Coven (2013-2014) (série)

Hansel et Gretel : Witch Hunters.

Witches of East End (2013) (série)

Les Sorcières de Zugarramurdi (2013) (film)

The Witch (2015) (film)

中文百科

巫术、法术(英语:witchcraft)是一种企图以超自然、神秘方式影响世界的方法。

法法词典

sorcellerie nom commun - féminin ( sorcelleries )

  • 1. ensemble de pratiques surnaturelles, courantes dans les sociétés primitives, qui sont censées notamment produire des maléfices

    être accusé de sorcellerie

  • 2. charme inexplicable et irrésistible (soutenu)

    la sorcellerie d'un regard de femme

c'est de la sorcellerie! locution interjective

  • 1. on est ébahi par ce phénomène inexplicable

    ma parole, c'est de la sorcellerie!

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