Le dispositif d'alerte ne tarda pas à en déduire que ce phénomène était lié à la décélération de l'objet.
预警系统很快发现,这是发射体减速造成的。
[《三体3:死神永生》法语版]
Il pivota de cent quatre-vingts degrés, et le moteur de propulsion par courbure s'enclencha pour amorcer la décélération.
它的船身旋转了一百八十度,曲率引擎对着前进方向开始减速。
[《三体3:死神永生》法语版]
La décélération ne se poursuivit que pendant une dizaine de minutes, puis le moteur s'arrêta et l'apesanteur revint.
减速仅仅持续了十几分钟,然后发动机停止,失重再次出现。
[《三体3:死神永生》法语版]
Vous allez ressentir une décélération de 4 g. Veuillez rejoindre vos sièges. Je procéderai à l'atterrissage une fois que vous serez prêtes.
“将出现4G超重,请进入加速位置,准备好后指令执行。”A.I.说。
[《三体3:死神永生》法语版]
L'engin était minuscule et on ne put le repérer dans l'espace que grâce à la lumière émise par ses propulseurs lors de sa décélération.
它体积很小,从远处只能看到推进器减速发出的光亮,驶得很近才看清艇身。
[《三体3:死神永生》法语版]
Cette décélération de la production mondiale provoque une baisse des stocks mondiaux et ravive le spectre d'une famine dans les pays pauvres.
全球生产的这种减速导致全球库存下降,并加剧了贫穷国家的饥荒幽灵。
[RFI简易法语听力 2022年5月合集]
Même si l'atmosphère sera très fine à cet endroit, la décélération que provoquera sa friction finira par plonger les deux planètes et tous leurs satellites dans le Soleil.
即使大气层的顶端很稀薄,磨擦产生的减速最终也会把剩下的这两颗大行星和它们的所有卫星一起拉向太阳。
[《三体2:黑暗森林》法语版]
Puis, une fois qu'elle aura achevé les deux tiers du périple, les propulseurs seront orientés dans la direction opposée, et débutera alors une période de décélération de cinq cents ans.
之后地球就走完了三分之二的航程,它将掉转发动机的方向,开始长达500年的减速。
[《流浪地球》法语版]
Après le début de la décélération, l'amas bleu et l'amas rouge se dissipèrent peu à peu et, comme deux feux d'artifice, les étoiles se dispersèrent très vite dans le ciel.
Le Fonds monétaire international (FMI) a appelé les autorités à réagir de manière plus énergique pour contrer les effets qui provoque une décélération de la croissance économique en Afrique.
国际货币基金组织(货币基金组织)呼吁当局作出更积极的反应,以应对导致非洲经济增长减速的影响。
[CRI法语听力 2016年合集]
例句库
Ces évolutions combinées entraîneraient une décélération du taux d'accroissement des concentrations dans l'atmosphère.
这些趋势加在一起将减缓大气中温室气体浓度的增长率。
Une décélération est attendue dans presque tous les pays, mais la croissance restera élevée.
预计几乎所有经济体的增长都将减速,但仍将维持较高的增长率。
Les décideurs et les observateurs espéraient que cette décélération de la croissance pourrait être stabilisée à un rythme viable.
决策者和观察家希望经济增长的减慢能够稳定在一个可持续的速率。
Toutefois, aux États-Unis, la décélération de l'investissement des entreprises a été plus accentuée que celle que prévoyaient les simulations.
不过,美国商业投资减少的幅度比先前模拟的还要大。
Le rôle des femmes comme « filet de sécurité de dernier recours » dans les situation de décélération économique a été souligné.
在经济衰退时期,妇女作为“可依赖的最后一张安全网”的作用也得到凸显。
En outre, à mesure que la croissance économique poursuit sa décélération, la diminution des recettes fiscales menace de réduire encore la marge budgétaire dont les gouvernants disposent.
此外,由于经济增长继续减速,不断下降的税收收入将大大压缩政府的财政空间。
En outre, à mesure que la croissance économique poursuit sa décélération, la diminution des recettes fiscales menace de réduire encore la marge budgétaire dont les gouvernements disposent.
此外,由于经济增长继续减速,不断下降的税收收入将大大压缩政府的财政空间。
Nombreux étaient ceux qui craignaient alors que ces tensions, si elles n'étaient pas contrecarrées, aboutissent à une accélération de l'inflation, suivie d'une décélération rapide de la croissance.
人们普遍担心,如果这些压力不消除,它们将造成通货膨胀加快,接着经济增长猛降。
Si la possibilité d'éviter une récession mondiale est discutable, l'économie se trouve à n'en pas douter dans une situation dangereuse et une action coordonnée s'impose pour éviter une décélération plus grave encore.
Une nette reprise dans l'agriculture et la vigueur de la consommation intérieure et de l'investissement devraient compenser une décélération de la croissance des exportations découlant du ralentissement de la conjoncture dans les pays développés.
农业的反弹以及强劲的国内消费和投资预计将抵消由于发达国家增长减速而造成的出口增长下滑的影响。
Qui plus est, les importants déséquilibres internes et externes qui caractérisent celle-ci ne pourront être corrigés qu'au prix d'une décélération plus ou moins prononcée de l'expansion de la demande et de la production intérieures.
Cette décélération est remarquable si on la compare à la tendance des dernières années et reflète les difficultés auxquelles se sont heurtés les pays de la région pour obtenir des fonds étrangers, en particulier de sources privées.
Cette fois-ci, le ralentissement est caractérisé essentiellement par le choc extérieur au niveau de la demande réelle, résultant d'une décélération brutale des échanges internationaux entraînée, pour une grande part, par la contraction de la demande d'importations aux États-Unis.
En revanche, une certaine amélioration, encore lente, de l'emploi, l'abaissement des coûts financiers, la forte position financière des entreprises et la dépréciation du dollar devraient continuer à favoriser l'investissement des entreprises et les exportations, prévenant ainsi une décélération excessive de l'économie.
Ce rapport mettait l'accent sur la tendance de plus en plus marquée à l'interdépendance mondiale et attribuait le récent ralentissement de la croissance mondiale à la décélération constatée dans les grands pays développés, malgré les taux de croissance élevés obtenus par les pays en développement.
Mais des taux d'intérêt supérieurs, conjugués au resserrement progressif de la politique monétaire, semblent avoir eu pour effet de ralentir la progression du marché de l'immobilier, comme le donne à penser la décélération des augmentations de prix dans ce secteur au second semestre de l'année.
La décélération de la croissance du PIB devrait varier considérablement d'un pays à l'autre, de sorte que la tendance à la convergence des taux de croissance et de plusieurs autres indicateurs macroéconomiques observée au cours des dernières années dans la zone euro risque de s'inverser.
Plusieurs facteurs expliquent ce ralentissement : l'alourdissement des déséquilibres extérieur et intérieur, le renchérissement du pétrole, l'orientation plus restrictive donnée à la politique monétaire et moins stimulante donnée à la politique budgétaire, une décélération de la croissance de la productivité et la conjugaison d'une faiblesse de l'épargne des ménages et d'un endettement grandissant de ceux-ci.
L'accélération est une grandeur physique vectorielle, appelée de façon plus précise « vecteur accélération », utilisée en cinématique pour représenter la modification affectant la vitesse d'un mouvement en fonction du temps. La norme (l'intensité) de ce vecteur est appelée simplement « accélération » sans autre qualificatif.
Dans le langage courant, l'accélération s'oppose à la décélération et indique l'augmentation de la vitesse ou de la fréquence d'évolution d'un processus quelconque, par exemple l'accélération de la fréquence cardiaque ou celle d'une suite d'évènements.
Approche intuitive
Illustrations de la notion d'accélération:
1) Le mouvement ne subit pas d'accélération.
2) La vitesse augmente régulièrement.
3) La vitesse diminue régulièrement.
4) L'accélération décrit une courbure de la trajectoire.
De même que la vitesse décrit la modification de la position d'un objet au cours du temps, l'accélération décrit la « modification de la vitesse au cours du temps » (ce que les mathématiques formalisent par la notion de dérivée). Dans la vie courante, on distingue trois événements que le physicien regroupe sous le seul concept d'accélération :
aller plus vite (accélérer au sens commun plus restrictif) : dans une automobile, l'indicateur de vitesse montre que la vitesse augmente ; du point de vue mathématique, l'accélération est positive, c'est-à-dire que le vecteur accélération possède une composante dans le sens de la vitesse ;
aller moins vite (freiner, décélérer ou ralentir dans le langage commun) : l'indication du compteur de vitesse diminue ; l'accélération est négative, ou le vecteur accélération possède une composante opposée au sens de la vitesse ;
changer de direction (tourner ou virer dans le langage commun) : même si l'indication du compteur de vitesse ne change pas, le changement de direction implique une accélération ; le vecteur accélération comporte une composante perpendiculaire à la vitesse ; on s'intéresse ici à la variation de la direction du vecteur vitesse, pas à la variation de sa norme.
Lorsque l'on est soi-même soumis à une accélération, on ressent un effort : effort qui nous plaque contre le siège lorsque la voiture accélère (va plus vite), effort qui nous tire vers le pare-brise lorsque la voiture freine, effort qui nous tire sur le côté lorsque la voiture tourne (force centrifuge). Nous ressentons cet effort de manière similaire au poids. Le rapport entre l'accélération et l'effort est le domaine de la dynamique ; mais l'accélération est une notion de cinématique, c'est-à-dire qu'elle se définit uniquement à partir du mouvement, sans faire intervenir les efforts.
Dans les unités internationales, la vitesse s'exprime en mètres par seconde (m/s). L'accélération est donc la « variation, par seconde, des mètres par seconde », soit des « (mètres par seconde) par seconde », (m/s)/s ; que l'on appelle « mètres par seconde au carré » (m/s). On exprime ainsi souvent cette grandeur en « nombre de g », par analogie avec la pesanteur. Par rapport à l'unité internationale d'accélération, le « mètre par seconde au carré » (m/s), on a 1 g ≃ 10 m/s.
Pour avoir une image plus intuitive en tête de l'accélération linéique, il peut être efficace de penser en termes de « + x km/h par seconde », sachant que, par rapport aux unités internationales,
+ 1m/s = + 3,6(km/h)/s,
+ 1(km/h)/s = + 1 000/3 600m/s = + 0,278m/s.
Par exemple, si une voiture passe de 0 à 100km/h en 5s, elle a une accélération de (100km/h)/(5s) = 20(km/h)/s = 5,6m/s ≃ 0,56g.
À l'inverse, lors d'un choc frontal, une voiture roulant à 30km/h s'arrête en environ 0,1s, ce qui représente une variation de vitesse de (-30km/h)/(0,1s) = -300(km/h)/s = -83m/s ≃ -8,3g.
On parle souvent de l'accélération due à un changement de direction dans le cas des manèges à sensation, comme les montagnes russes. C'est ainsi que l'on peut lire que dans certains manèges, on subit une accélération allant jusqu'à 6,5 g.
Historique
La notion d'accélération est formalisée par Pierre Varignon le 20 janvier 1700, comme un écart infiniment petit de vitesse dv pendant un temps infiniment petit dt mis pour modifier cette vitesse. Réitérant l'approche qu'il avait utilisée deux ans plus tôt pour définir la notion de vitesse, il utilise le formalisme du calcul différentiel mis au point quelques années plus tôt par Gottfried Wilhelm Leibniz (Isaac Newton ayant développé le formalisme du calcul des fluxions).
Définition
Accélération moyenne
L'accélération moyenne est déterminée à partir de la variation du vecteur vitesse .
On se place dans un référentiel (R) donné. Considérons un point matériel M de vecteur position et de vecteur vitesse . L'accélération moyenne entre les instants t1 et t2 est le vecteur défini par :
.
La norme de l'accélération s'exprime en mètre par seconde au carré (m⋅s, m/s).
Si le référentiel et le point matériel sont définis sans ambiguïté, on allège couramment la notation
.
Accélération instantanée
Avec les mêmes notations, on définit l'accélération instantanée comme étant la dérivée du vecteur vitesse:
.
Comme le vecteur vitesse est lui-même la dérivée du vecteur position du point matériel M, il en résulte que est la dérivée seconde de :
Physiquement, le vecteur accélération décrit la variation du vecteur vitesse. Ce dernier pouvant à la fois varier en valeur et en direction, la notion physique d'accélération est plus large que celle employé dans le langage courant, où celle-ci désigne uniquement une variation de la valeur de la vitesse. Du point de vue cinématique, un véhicule effectuant un virage à vitesse constante (en valeur) possède bien une accélération. Il est possible de montrer que celle-ci est normale au vecteur vitesse et dirigée vers le centre de courbure du virage (cf. expression intrinsèque de ).
Expression dans les différents systèmes de coordonnées
Tout comme le vecteur position et le vecteur vitesse, le vecteur accélération par rapport à un référentiel donné peut s'exprimer dans les différents systèmes de coordonnées: cartésiennes, cylindro-polaires, et sphériques. Il est important de souligner que le choix du système de coordonnées est indépendant de celui du référentiel: le même vecteur accélération pourra donc s'exprimer différemment selon le système de coordonnées choisi.
Coordonnées cartésiennes : le repère a pour base , le vecteur position s'exprime par , ce qui donne pour le vecteur accélération .
Coordonnées cylindro-polaires : le repère a pour base , le vecteur position s'exprime par , ce qui donne pour le vecteur accélération .
Expression dans un repère de Frenet
Dans un repère de Frenet il est possible de décomposer l'accélération en deux composantes :
l'accélération tangentielle, dans le sens du mouvement, selon le vecteur : cette composante décrit physiquement la variation de vitesse absolue, sans modification de la courbure de la trajectoire ;
l'accélération normale ou centripète, perpendiculaire au mouvement, selon le vecteur : cette composante décrit physiquement la « courbure » de la trajectoire causée par l'accélération, sans variation de vitesse absolue.
Il est possible de démontrer l'expression suivante:
où s(t) est l'abscisse curviligne du point matériel et R est le rayon de courbure de la trajectoire au point considéré : c'est le rayon du cercle dit osculateur en ce point. Ce cercle osculateur est le cercle tangent à la trajectoire en ce point qui se rapproche le plus de cette trajectoire autour de ce point.
Dans le cas du mouvement rectiligne, le rayon de courbure R tend vers l'infini, et donc l'accélération normale est évidemment nulle.
Dans le cas d'un mouvement circulaire le rayon de courbure R est constant et correspond au rayon de la trajectoire. Si le mouvement est en plus uniforme, la composante tangentielle est nulle, et l'accélération est purement normale.
Champ d'accélération d'un solide et torseur dynamique
Un solide, indéformable ou déformable, peut être décrit comme un ensemble de points ; on note Σ le domaine spatial (volume) occupé par le solide, et la fonction de masse volumique en un point M. On peut définir un vecteur accélération en chaque point, et ainsi un champ de vecteurs accélération .
Dans le cas d'un solide indéformable, si l'on connaît l'accélération en un point A et le vecteur vitesse angulaire du solide, on peut déterminer l'accélération en tout point B par la « loi de distribution des accélérations dans un solide indéformable », ou formule de Rivals :
Ceci montre que le champ des accélérations n'est pas un torseur.
Toutefois, à partir de ce champ, on peut définir le moment dynamique par rapport à un point A du solide
Ce moment dynamique est un champ équiprojectif (dans tous les cas, même si le solide est déformable), c'est donc un torseur, appelé « torseur dynamique ». Sa résultante est la quantité d'accélération :
Cas particuliers et lois de mouvement
Lois de mouvement
les lois de mouvement d'un corps sont la détermination de la position en fonction du temps , de la vitesse instantanée en fonction du temps et de l'accélération instantanée en fonction du temps , les trois grandeurs étant des grandeurs vectorielles. Comme nous l'avons vu précédemment, le passage d'une grandeur à l'autre se fait par dérivation ou bien résolution d'une équation différentielle (ou, dans les cas simples, intégration). Ceci est le domaine de la cinématique.
Mouvement rectiligne uniforme
Si alors et le mouvement du point matériel est rectiligne et uniforme dans (R).
On peut simplifier l'étude en posant l'axe x comme étant l'axe du vecteur vitesse, si celui-ci est non nul.
Le mouvement du point matériel est alors complètement décrit par la seule donnée de x(t), et l'on a les équations de mouvement:
où x0 est l'abscisse initiale: x0=x(t=0). Notons que si , alors le point est immobile dans le référentiel.
Mouvement uniformément accéléré
Si la direction et la valeur de sont constantes, le mouvement est dit uniformément accéléré. On note
(constante).
Mouvement rectiligne uniformément accéléré
MRUA: chute libre d'une balle sans vitesse initiale (unité arbitraire).
Si et sont colinéaires, alors le mouvement est rectiligne (MRUA: mouvement rectiligne uniformément accéléré). On peut simplifier l'étude en posant l'axe x comme étant l'axe commun de l'accélération et du vecteur vitesse. Le mouvement du point matériel est alors complètement décrit par la seule donnée de x(t), et l'on peut exprimer l'accélération comme étant un scalaire:
On établit facilement que
où
est l'abscisse initiale : ;
est la vitesse initiale : .
Démonstration
On a:
a(t) = a0 (constante)
v0 étant la vitesse initiale
x0 étant la position initiale.
De ceci, on peut également déduire la formule suivante:
Démonstration
On extrait t en fonction de v
et on le substitue dans l'expression de x:
Ce qui nous donne la formule.
Par exemple, afin de déterminer la hauteur d'un pont, on lâche une pierre depuis le haut du pont. Si celle-ci met secondes pour atteindre le sol, quelle est la hauteur du pont ?
Sachant que l'accélération vaut et (lâcher sans vitesse initiale), la réponse est:
.
On a choisi arbitrairement .
Autre exemple: une voiture a un mouvement rectiligne uniformément accéléré, l'accélération valant 5,6m/s. Quelle distance a-t-elle parcouru lorsqu'elle atteint la vitesse de 100km/h, départ arrêté ?
On a:
(départ arrêté) ;
;
donc, la distance parcourue vaut:
.
Chute libre
Dans le cas le plus général, la trajectoire d'un point matériel en mouvement uniformément accéléré est plane et correspond à un arc de parabole.
Le cas typique est celui de la chute libre d'un corps dans le champ de pesanteur, lorsque l'on néglige le frottement de l'air. Il est important de souligner que la constance de ne préjuge en rien de la forme de la trajectoire, qui dépend en fait des conditions initiales.
Chute libre.
Si nous considérons que:
l'accélération est orientée selon l'axe des z ;
que le vecteur vitesse initial fait un angle α avec l'axe des x ;
les coordonnées initiales du point sont (x0 ; y0 ; z0) ;
alors les lois de mouvement sont:
voir la démonstration sur l'article Trajectoire parabolique. On en déduit que
qui est l'équation d'une parabole si α ≠ π/2 + kπ. Si α ≡ π/2 mod(π), on se retrouve dans le cas précédent du MRUA d'axe z.
Mouvement à accélération centrale
Lorsque la droite portant le vecteur accélération passe toujours par un même point, on parle de mouvement à accélération centrale. Un cas particulier important de ce type de mouvement, où la force causant l'accélération est de type newtonien, est donné par le mouvement képlérien, qui décrit le mouvement des planètes autour du Soleil.
Un cas particulier simple est celui du mouvement circulaire uniforme : le point matériel est soumis à une accélération centripète valant (voir la section Expression dans un repère de Frenet ci-dessus) :
où R est le rayon de la trajectoire et ω est la vitesse angulaire.
Par exemple, une voiture roulant à une vitesse uniforme de 30km/h (8,33m/s) sur un rond-point de diamètre de 30m (R = 15m) subit une accélération valant
aN = 8,33/15 = 4,63m/s = 0,43g.
Changement de référentiel
Le vecteur accélération dépend du référentiel choisi pour l'étude du mouvement. Le mouvement par rapport à un référentiel donné (R), il est possible de déterminer sa nature par rapport à un autre référentiel (R'), en mouvement par rapport à (R), et donc la relation entre le vecteur accélération d'un point matériel M par rapport à (R), noté , et celui du même point par rapport à (R'), noté .
Cette relation est parfois nommée la loi de composition des accélérations, et il est possible de montrer qu'elle se met sous la forme suivante:
avec:
, accélération d'entraînement, et
, accélération de Coriolis ou accélération complémentaire,
étant le vecteur rotation instantané du référentiel (R') par rapport au référentiel (R), et le vecteur position du point M dans le repère d'origine O' associé au référentiel (R').
du mouvement de son origine O' par rapport à (R);
de la variation de l'orientation des axes du repère d'espace associé, décrite par le vecteur rotation instantanée , qui est tel que (et les formules correspondantes pour et ).
Le référentiel terrestre étant non-galiléen, l'accélération de Coriolis joue un rôle important dans l'interprétation de beaucoup de phénomènes à la surface de la Terre. Par exemple le mouvement des masses d'air et des cyclones, la déviation de la trajectoire des projectiles à grande portée, le changement du plan de mouvement d'un pendule tel que montré par Foucault dans son expérience de 1851 au Panthéon de Paris, ainsi que la légère déviation vers l'est lors de la chute libre.
Causes de l'accélération
L'étude des causes de l'accélération s'appelle la dynamique.
L'accélération étant une variation du vecteur vitesse par rapport à un référentiel (R) au cours du temps, les causes de l'accélération sont les phénomènes faisant varier le vecteur vitesse. Ces phénomènes sont appelés des forces, et sont définies, en mécanique newtonienne, par le principe fondamental de la dynamique (2 loi de Newton) :
où m est la masse du corps.
Il faut distinguer deux types de forces:
les interactions : force électromagnétique, pression, gravitation ; ces phénomènes rompent le principe d'inertie (1 loi de Newton) lorsque le référentiel est galiléen ;
les effets d'inertie lorsque le référentiel n'est pas galiléen : force d'entraînement et force de Coriolis.
Les forces d'inertie sont simplement un artefact de calcul provenant des lois de composition des mouvements.
Conséquences de l'accélération
L'accélération, en tant que vecteur, n'est qu'un descriptif du mouvement. L'accélération, en tant que phénomène, est simplement un état dynamique (état dans lequel le vecteur vitesse varie). D'un point de vue causal, on ne peut donc pas à proprement parler de conséquences de l'accélération, mais plutôt de conséquences des interactions provoquant cet état accéléré.
Déformation d'un solide accéléré sous l'effet d'une action de contact.
Considérons le cas d'un solide suivant un mouvement de translation linéique uniformément accélérée, sous l'effet d'une action de contact ou sous l'effet d'une action volumique, à l'équilibre (l'accélération est la même pour toutes les parties). Prenons un modèle simple de solide déformable: il est composé de deux solides indéformables de masse respective m1 et m2, reliées par un ressort de masse négligeable.
Dans le cas d'une action de contact, le solide est poussé par une force , ce qui crée une accélération d'intensité F/(m1 + m2) (figure du haut). Si l'on isole le solide 2 (figure du milieu), il a également une accélération d'intensité a ; cela signifie qu'il subit de la part du ressort une force d'intensité F2 = m2a, soit
.
Isolons le ressort (figure du bas) ; il subit une force de la part du solide 2 (principe des actions réciproques). Sa masse étant négligeable, la résultante des forces qui s'exercent sur lui est nulle, il est donc en compression sous l'effet d'un couple de forces .
Cette accélération produit donc, par effet d'inertie, une déformation du solide, ici une compression. Si à l'inverse était une force de traction s'exerçant sur le solide 2, le ressort serait en traction.
Si l'on se place dans un modèle de solide continu, défini par une fonction de masse volumique ρ(M) sur un domaine spatial Σ. L'accélération au point M vaut ; soit un petit volume dV autour de M, ce volume est donc soumis à des forces dont la résultante vaut
.
Si le champ d'accélération est uniforme, on retrouve une forme similaire à l'action du poids. Cela explique qu'une accélération est ressentie de la même manière que la gravité.
L'étude de cette déformation et de ses conséquences est similaire à la statique.
Déformation d'un solide accéléré sous l'effet d'une action volumique.
Considérons maintenant que ce solide est accéléré par une action volumique. L'ensemble est soumis à une force globale , et chaque partie est soumise à une force volumique propre et . Supposons que la force soit proportionnelle à la masse, ce qui est par exemple le cas du poids. Si l'on isole l'ensemble {solide 1, ressort, solide 2}, il est soumis à la seule force volumique :
PFD:
(résultat classique de la chute libre sans résistance de l'air). Si maintenant on isole le solide 2 seul, il est soumis à l'action de sa force volumique propre, , et à l'action du ressort, , on a :
PFD: .
Donc, le ressort n'est pas comprimé ni étiré, le solide n'est pas déformé.
Si la force volumique n'est pas proportionnelle à la masse (cas d'une force électromagnétique par exemple), il va y avoir une déformation.
Détermination de l'accélération en mécanique
Comme énoncé plus haut, l'accélération est une grandeur cinématique, c'est-à-dire qu'elle décrit le mouvement. On a deux situations:
soit on connaît le mouvement, par exemple, on a un enregistrement de ce mouvement (film, relevé de position en fonction du temps), ou bien on veut imposer un déplacement précis (simulation d'un événement, conception d'une machine) ; on détermine alors l'accélération par dérivations successives du vecteur position ;
soit on veut déterminer le mouvement à partir des efforts auxquels est soumis le corps ; on utilise pour cela les lois de Newton, c'est le domaine de la dynamique.
L'accélération peut enfin être mesurée par des accéléromètres.
Accélération et pesanteur
Dans la figure du bas, l'accélération normale due à la courbure de la trajectoire de l'avion crée une sensation similaire à une augmentation de la pesanteur.
Au voisinage de la Terre, tout corps doté d'une masse subit dans le référentiel terrestre une force appelée poids. Pour l'essentiel, celle-ci correspond à la force de gravitation exercée par la Terre sur le corps, ce qui fait que le poids et la force de gravitation sont souvent confondus. À ceci s'ajoutent deux effets, celui de la rotation sur lui-même de la Terre, dépendant donc de la latitude du lieu, et dans une bien moins grande mesure l'influence des forces de gravitation exercées par les autres astres (termes de marée). Cette notion se généralise sans difficulté à un astre quelconque, au voisinage de celui-ci et dans un référentiel qui lui est lié.
Le poids s'exprime sous la forme du produit de la masse du corps par une accélération , appelée pesanteur, soit
.
La valeur de dépend du lieu considéré : la pesanteur constitue donc un champ d'accélération, qui peut être considéré comme uniforme au voisinage d'un lieu donné, pour de faibles variations d'altitude.
La direction de en un lieu donné de la surface de la Terre correspond par définition à la verticale de ce lieu. Cette propriété est utilisée par le fil à plomb. Le sens de est par définition, le bas. À la surface de la Terre la valeur de moyenne de g est :
g = 9,806 65m/s
Dans le cas d'une masse qui n'est soumise qu'à cette seule force, lors du mouvement qui par définition est appelé la chute libre, et du fait de l'identité de la masse grave et de la masse inerte, tous les corps en chute libre, quelles que soient leurs masses, subissent (en un lieu donné) la même accélération. Par suite, si deux corps de masses différentes, par exemple une plume et une masselotte de plomb, sont lâchés au même moment de la même hauteur, ils arriveront à terre au même moment, à condition de s'abstraire de la résistance de l'air. En pratique cette expérience devra être faite dans un tube où le vide a été fait, ou sur un astre pratiquement dépourvu d'atmosphère comme la Lune.
Par suite, et bien qu'en toute rigueur la pesanteur en tant que champ d'accélération corresponde à une notion cinématique, elle possède un lien direct avec la notion dynamique de poids, et tout se passe « comme si » un corps laissé « libre » dans ce champ de pesanteur « acquiert » l'accélération .
À partir du constat que masse grave et masse inerte ne peuvent être distinguées fonctionnellement, la relativité générale postule, sous le nom de principe d'équivalence, que la force de gravitation ne se distingue pas localement (c'est-à-dire si l'on considère uniquement un point) d'une accélération. Il est important sur le plan conceptuel de connaître cette équivalence, beaucoup de physiciens utilisant pour cette raison, en abrégé, le terme accélération pour désigner indifféremment une modification de vitesse ou la présence dans un champ de gravité, même en l'absence apparente (dans l'espace 3D) de mouvement.
Variations d'accélération
Tout comme le vecteur accélération est la dérivée du vecteur vitesse par rapport au temps, on peut définir la dérivée de l'accélération par rapport au temps. Il s'agit du vecteur d'à-coup, parfois désigné sous le terme anglais de jerk, qui permet ainsi de quantifier les variations d'accélération et qui est utilisé dans un certain nombre de domaines.
L'à-coup en jerks est donc la dérivée seconde de la vitesse et dérivée troisième de la distance parcourue.
Exemples d'accélérations
Ceux-ci sont décrits notamment sur l'article décrivant l'accélération de la pesanteur terrestre, de 9,81 m/s², utilisée aussi en tant qu'unité de mesure d'accélération:
Importance de l'accélération en génie mécanique
Le génie mécanique consiste à concevoir et fabriquer des machines, c'est-à-dire des systèmes effectuant des mouvements. Une partie importante est le dimensionnement, c'est-à-dire le choix des actionneurs (vérins, moteurs) et des pièces supportant les efforts. Si les masses mises en mouvement et/ou les accélérations sont importantes, les effets dynamiques — les efforts nécessaires pour créer les accélérations, ou bien les efforts résultant des accélérations — ne sont pas négligeables. La détermination de l'accélération instantanée au cours d'un mouvement est donc capitale pour que les pièces résistent, et pour déterminer la consommation d'énergie du système.
« Le ballet des robots autour d'une caisse automobile en cours d'assemblage, c'est impressionnant. Une usine d'automobiles consomme autant qu'une ville moyenne, et les robots y contribuent largement. C'est pourquoi Siemens et Volkswagen se sont attelés au problème, en visant les causes de surconsommation: les nombreuses accélérations et décélérations des bras robots, à chaque changement de direction. Les partenaires ont donc développé un logiciel de simulation qui crée des trajectoires moins abruptes pour la même tâche à réaliser. Et montré en laboratoire que l'on pouvait gagner jusqu'à 50 % d'énergie ! »
—Thierry Lucas, « Automobile: des robots qui ménagent leur énergie », L'Usine nouvelle, n3382, , p.22
Dans de nombreux cas, le cahier de charges se résume à « amener un objet d'un point A à un point B en une durée t », la durée t étant parfois exprimée comme une cadence (effectuer le mouvement n fois par heure). La conception consiste à:
Choisir une solution technologique pour guider le mouvement, soit dans les cas simples : translation rectiligne guidé par une liaison glissière ou équivalent (système rail/galet), le plus simple à imaginer, mais potentiellement soumis à de l'arc-boutement ; mouvement de translation circulaire (si l'objet doit garder la même orientation, typiquement avec un parallélogramme déformable) ou de rotation, simples à imaginer, et en général plus intéressants (les liaisons pivot sont en général moins chères et plus robustes que les liaisons glissières), mais avec une trajectoire plus grande (donc nécessite une vitesse plus importante, et plus d'espace libre) ; pseudo-translation rectiligne, par exemple avec parallélogramme de Watt, alliant l'avantage des deux (liaisons pivot robustes et économiques, trajectoire courte et compacte) ; trajectoire plus complexe, selon les besoins (guidage par rail ou came, bras robot).
translation rectiligne guidé par une liaison glissière ou équivalent (système rail/galet), le plus simple à imaginer, mais potentiellement soumis à de l'arc-boutement ;
mouvement de translation circulaire (si l'objet doit garder la même orientation, typiquement avec un parallélogramme déformable) ou de rotation, simples à imaginer, et en général plus intéressants (les liaisons pivot sont en général moins chères et plus robustes que les liaisons glissières), mais avec une trajectoire plus grande (donc nécessite une vitesse plus importante, et plus d'espace libre) ;
pseudo-translation rectiligne, par exemple avec parallélogramme de Watt, alliant l'avantage des deux (liaisons pivot robustes et économiques, trajectoire courte et compacte) ;
trajectoire plus complexe, selon les besoins (guidage par rail ou came, bras robot).
Choisir une solution technologique pour créer le mouvement (actionneur), le piloter (automatisme, came) et le transmettre (transmission).
En fonction de la trajectoire (donc de la solution technologique de guidage), déterminer les lois de mouvement pour répondre au cahier des charges (durée de mouvement admissible) tout en ménageant les pièces (limitation des efforts donc de l'accélération) et la consommation d'énergie (limitation des accélérations et de la vitesse, voir les articles Travail d'une force et Frottement).
En fonction des lois de mouvement, déterminer la puissance nécessaire, et les efforts auxquels sont soumises les pièces.
Dimensionner le système : choisir les pièces dans les catalogues de fournisseur, ou bien les concevoir (choisir les matériaux, les dimensions, les dessiner).
L'accélération joue donc un rôle capital:
elle dérive du cahier des charges (déplacement et cadence) et du choix technologique adopté (trajectoire) ;
elle détermine les efforts dynamiques, et donc : le choix des pièces, le dimensionnement, la consommation de la machine.
le choix des pièces, le dimensionnement,
la consommation de la machine.
Accélération de la convergence en mathématiques
Le terme est aussi utilisé en mathématiques, par exemple l'accélération de la convergence d'une suite (par des procédés comme le Delta-2 d'Aitken) signifie que l'écart entre la valeur des éléments de la suite et sa limite est plus petit que pour la suite initiale à un rang n donné.
Sources
Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « Accélération instantanée » (voir la liste des auteurs).
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Bibliographie
Michel Combarnous, Didier Desjardins et Christophe Bacon, Mécanique des solides et des systèmes de solides, Dunod, coll. « Sciences sup », 2004, 3 éd. (ISBN 978-2-10-048501-7), p. 25, 35-37, 38-40, 99-103
Jean-Louis Fanchon, Guide de mécanique, Nathan, 2001 (ISBN 978-2-09-178965-1), p. 134-135, 143-145, 153-154, 166-168, 180-181, 193-194