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词典释义:
viande
时间: 2023-07-26 16:06:11
常用词TEF/TCF专四
[vjɑ̃d]

肉,肉类

词典释义


n. f
1.<旧>食物, 食品
2.(家禽、牲
~ blanche 白
3. <俗>人


常见用法
manger de la viande吃
viande hachée
viande de porc猪

近义、反义、派生词
助记:
vi生命+ande名词后缀

词根:
vi(v), vit, bi(o), zoo 生命,生活

近义词:
chair
联想词
volaille 家禽; porc 猪; bœuf 牛,公牛; dinde 雌吐绶鸡,雌火鸡; charcuterie 食品; poulet 小鸡; steak 牛排; saucisse 红肠,香肠,腊肠; nourriture 食物; boucherie 业; carcasse 骨骼,骨架;
当代法汉科技词典

viande f. 

viande de culture 

hache viande m. 绞

presse viande m.  inv榨汁机

suc de viande 

短语搭配

conserve de viande罐头肉;肉罐头

extrait de viande固体牛肉汁;肉类抽提物

glacer des viandes给肉覆上肉冻

succédané de viande肉替代品

Amène ta viande!你过来!

saisir une viande把一块肉很快地炸一下

rationner la viande定量供应肉类, 配给肉类

carboniser une viande把肉烤焦

race à viande肉用品种

dégraisser une viande切去肉上的肥肉

原声例句

M. et Mme Richaud viennent chez le boucher acheter de la viande pour le repas du week-end.

里肖先生和太大为周末这顿饭来肉店买肉。

[北外法语 Le français 第二册]

Je préférerais cuisiner de la viande humaine.

我宁愿拿人肉煮菜。

[《天使爱美丽》电影节选]

Marc : Excellente. Le menu varie chaque jour. Au repas de midi et du soir, il y a toujours de la viande, soit des côtelettes frites, soit une tranche de porc à la sauce de soja.

Marc : 非常好。菜单每天都会变。中午和晚上总是会有,或是油炸排骨,或是红烧肉。

[法语综合教程1]

Je prends la viande hachée dans ma main et je presse pour faire sortir une boulette entre mon pouce et mon index. Si la boulette n’est pas assez lisse et ronde, je renouvelle l’opération.

我把碎肉拿在手上,然后我在食指和拇指间挤出一个肉球形状。如果肉丸不够光滑和圆润,我重复这个操作。

[Cooking With Morgane(泰国菜)]

Tu veux de la viande pour déjeuner ?

你中饭想吃吗?

[Reflets 走遍法国 第一册(下)]

Durant cette période, les bouchers et supermarchés font de la publicité afin de vendre la viande d'agneau.

在这期间,肉店和超市会做广告来卖羊羔肉。

[中法节日介绍]

Et comme boisson? Un petit rouge léger pour aller avec la viande et le poisson?

要什么样的酒呢?一小杯浅红色的用来伴肉和鱼?

[法语交际口语渐进中级]

Et voilà 180 kilos de viande hachée.

这里是180公斤的肉沫

[Food Story]

Et je le cogne très violemment dans le poussoir pour que la viande soit bien tassée.

用力地拍打它,这样味道会更好。

[Food Story]

J'ai envie d'un bon hamburger spaghetti boulettes de viande ketchup et cornichons.

我想吃一个漂亮的意大利面汉堡,肉丸子,番茄酱和泡菜。

[Vraiment Top]

例句库

Je préfère la viande rôtie.

我喜欢烤肉

Le vin rouge se sert souvent avec de la viande.

红酒要配红一起吃。

Le foin a aussi été utilisé pour la conservation de la viande.

干草也被用来储藏肉类

J'aime manger de la viande.

我喜欢吃

Il ne mange jamais de viande de porc.

他从不吃猪肉。

Le chien happe un morceau de viande.

狗叼着一块

Elle fait cuire de la viande.

她在烹饪肉类

La viande est crue.

是生的。

Elle a acheté du riz, de la viande et des légumes.

用在具体名词前面,表示是这个系列中的一部分或一个不定的量。

Mettez alors les dés de viande et remuez doucement la poêle jusqu'à ce que la viande prenne une teinte dorée avant de verser le tout dans la passoire.

加入肉丁,轻微晃动油锅直到肉丁呈金黄色,之后把肉倒入滤勺。

La vache est élevée pour sa viande, sa peau qu'on utilise pour faire du cuir, et surtout son lait.

饲养奶牛是为了获取它的、用于制皮的牛皮,更重要的是牛奶。

La viande ne sentait pas très bon…!

这里的似乎并不新鲜.

Je est un professionnel de production et la vente de la viande congelée de grandes entreprises.

我公司是一家专业生产、销售冷冻肉食品的大型企业。

Cette viande demande une cuisson prolongée.

这块需要多烧些时候。

Jeunes, ils accompagnent les viandes grillées, plus agés ils s'accordent avec viandes en sauce, fromages ou chocolat.

此款酒适合与烤肉,各种酱料,奶酪或巧克力一起食用。

Servir d'abord le bouillon dégraissé, puis la viande entourée de légumes.

上桌时,先上去脂的鸡汤,然后是四周放上蔬菜的鸡肉

Accompagnement : Viandes rouge et blanche, volaille, fromage.

适合与红白肉类、家禽类和奶酪食品搭配。

Tu acheteras de la viande, s''il te plaît.

请买些吧。

Vous pouvez aussi emporter un peu de viande.Ayez aussi un peu de sucre ou de chocolat.

你们也可以带一点,一些糖或一些巧克力。

Elle tire son nom de la couleur rouge foncé que la sauce donne à la viande, presque toujours du porc- et en particulier du jarret.

酱油用来给猪肉上色,也有时给小牛腿肉上色。

法语百科
Différents types de viandes.
Différents types de viandes.

La viande est un aliment constitué des tissus musculaires de certains animaux, notamment les mammifères, les oiseaux, les reptiles, mais aussi certains poissons comme les requins. Le terme peut inclure le gras, les nerfs, et le sang associés à ces tissus, et dans une acception plus générale la triperie, les abats, et les os (moelles, cartilages servant aussi pour réaliser les préparations en gelées, etc.).

Jusqu'au début du XX siècle, le mot viande était utilisé dans un sens plus général qui incluait le poisson ou même toutes sortes de nourriture.

Définitions

Définitions anciennes

En ancien français, « viande » signifiait plutôt « nourriture », vivenda signifiant en latin « ce qui sert à la vie » ; la viande en tant que « chair animale » était désignée par un mot de la même famille, la carne.

Selon le Trésor de la Langue Française :

Viande, Esca, Cibus, Cibaria. Il vient de Viuo Latin, ce que l'Itaþlien represente mieux, disant, Vivanda. et parce viande, c'est ce dont l'homme se paist pour vivre. L'Espagnol conformément à ce dit, Yo biþve con el Duque, pour dire, Je suis au service et desfray du Duc: Mais en la Cour il semble qu'on ait restreint ce mot viande à la chair qui est servie à table, car on n'appelle pas viande le dessert. et si à un jour de poisson quelqu'un mange de la chair, on dit qu'il mange de la viande.".

Selon les 4 et 8 éditions du dictionnaire de l’Académie : Chair des animaux et des oiseaux dont on se nourrit.

Définitions légales

Dans le pavillon des viandes de boucherie du marché international de Rungis.

Selon la réglementation européenne, la viande désigne les parties comestibles de certains animaux terrestres, y compris le sang. La classification utilisée pour le commerce international des marchandises inclut les mammifères marins mais exclut les abats.

La fiscalité française distingue également la viande des abats. Au terme de cette différentiation, l'onglet est un abat, donc pas de la viande. Le cœur est un muscle et pourtant cela a longtemps été un abat et non de la viande. « Abat : ensemble des parties comestibles du cinquième quartier des animaux de boucherie. On désigne sous le nom d'abats blancs : la tête, les pieds, l'estomac. Les abats rouges comprennent : le cœur, le foie, la langue, la cervelle, la rate, le poumons, le ris ».

Typologie

Viande de chien sur un marché vietnamien vers Hanoï.

Les viandes sont également classées en :

viandes rouges (ou viande de boucherie) : bœuf, veau (bovin de moins de 6 mois d'âge), cheval, porc, mouton, agneau, chèvre, etc. ;

viandes blanches : volailles ;

viandes noires : gibier ;

viande séchée ;

viande de brousse.

La définition de la viande rouge ci-dessus correspond à celle retenue par les scientifiques et les agences de santé comme le Centre international de recherche sur le cancer. Toutefois, dans le langage courant, le porc et certains morceaux du veau sont généralement considérés comme des viandes blanches, tandis que le magret de canard pourra être considéré comme une viande rouge, la couleur de la viande étant alors le critère prépondérant.

En dehors de ces catégories, on trouve dans d'autres cultures nombre d'animaux consommés pour leur chair : chiens (dans plusieurs pays d'Asie), chats (dans le sud de la Chine), cochons d'Inde (dans les Andes), dauphins et baleines (en Norvège, au Japon et aux Îles Féroé entre autres).

D'autres animaux sont également consommés et constituent une source de protéines dans l'alimentation humaine (poissons, crustacés, mollusques, insectes, etc.), mais leur chair n'est pas considérée comme de la viande.

Couleur de la viande

La couleur est avec la flaveur, la jutosité et la tendreté, une des qualités organoleptiques de la viande.

Origine

Viande rouge, du bœuf.
Viande rouge, du bœuf.

La myoglobine est le principal pigment qui colore la viande puisque l’hémoglobine résiduelle ne représente qu’environ 5 à 10 % des pigments totaux dans des conditions correctes de saignée de l’animal. La myoglobine possède un groupement héminique, responsable de la fixation de l’oxygène, et la globine (considérée comme le support de la spécificité du pigment musculaire) qui est une protéine globulaire monomérique d’un poids moléculaire voisin de 17 000.

La couleur de la viande fraîche est définie par la quantité relative des 3 formes de pigment héminique : la myoglobine réduite, la myoglobine oxygénée ou oxymyoglobine, et la myoglobine oxydée ou metmyoglobine. La myoglobine réduite (Mb-Fe) est le pigment pourpre de la viande en profondeur et de la viande emballée sous vide. Exposée à l’air, la myoglobine se combine à l’oxygène pour former l’oxymyoglobine de couleur rouge vif (MbO2-Fe) qui est synonyme de fraîcheur et attractive pour le consommateur de viande.

Au-delà d’un certain délai, influencée par les propriétés intrinsèques de la viande et les conditions de conservation de celle-ci, la couche d’oxymyoglobine en surface disparaît progressivement au profit de la couche de myoglobine oxydée ou metmyoglobine (MetMb-Fe), de couleur brune et souvent liée à une microbiologie indésirable. Quand le pigment en surface contient environ 20 % de metmyoglobine, un consommateur sur deux n’achète plus cette viande.

La viande se colore en présence de fer car l'hémoglobine et la myoglobine sont soutenues par une ou plusieurs molécules de fer qui portent les molécules d'oxygène. Dans certain cas, il faut diminuer au maximum les apports en fer pour obtenir une viande blanche.

Facteurs qui influent sur la couleur

Morceau de viande représentée dans le tableau Nature morte de Claude Monet (18**).

Si la couleur de la viande et des produits carnés dépend de la concentration en myoglobine et de son état physico-chimique, elle dépend aussi des caractéristiques physiques de la surface de la viande qui vont interférer sur les propriétés de réflexion et de diffusion de la lumière incidente). Depuis l’abattage de l’animal jusqu’au stockage de la viande, le taux d’accumulation de metmyoglobine à la surface de la viande est fonction de nombreux facteurs intrinsèques, comme le pH (valeur du pH ultime et/ou vitesse de chute du pH), le type métabolique musculaire, l’animal (et/ou la génétique), l’âge, la race, le sexe, le mode alimentaire (surtout chez le veau), etc., et extrinsèques comme le mode d’élevage, le logement de l’animal (cas du veau), le traitement ante mortem (manipulations par l’éleveur, les conditions de transport jusqu’à l’abattoir, etc.), la stimulation électrique et le mode de réfrigération des carcasses, le mode de désossage.

De plus, durant le stockage de la viande, de nombreux facteurs physico-chimiques comme la température, la disponibilité de l’oxygène, la croissance microbienne, le mode de stockage (à l’air, sous atmosphère modifiée, sous vide, etc.), le type d’éclairage, etc., vont interférer sur le déterminisme de la couleur de la viande. Dans la viande fraîche, les mécanismes principaux qui conditionnent la stabilité de la couleur sont :

la vitesse d’autoxydation de la myoglobine (MbO2 MetMb), en relation avec l’oxydation des lipides ;

la capacité réductrice du muscle de nature enzymatique (MetMb MbO2) ;

la disponibilité de l’oxygène présent (fonction de la pression d’oxygène, de la diffusion de l’oxygène dans la viande et enfin de la consommation d’oxygène par les mitochondries et les microorganismes).

Aspects nutritionnels et santé

Propriétés nutritionnelles

La viande est un aliment riche en protéines (de 20 à 30 % selon les types de viande) : elle contient notamment des acides aminés essentiels (que l'organisme humain est incapable de synthétiser) en quantité significative. La viande rouge est également une source importante de fer et de vitamines du groupe B, notamment la vitamine B12.

La viande contient également des quantités notables de lipides (en moyenne 10,7 g/100 g). Les acides gras de la viande sont essentiellement des acides gras saturés, dont il est généralement recommandé de réduire les apports.

Les apports nutritionnels de la viande peuvent varier selon l'espèce, l'alimentation de l'animal et la pièce considérée. Le Ciqual propose une table de composition nutritionnelles des aliments, et notamment des différentes viandes, régulièrement mise à jour.

Pour une meilleure estimation des apports nutritionnels, il faut également prendre en compte l'assimilation de ces nutriments par le système digestif : celle-ci peut être plus ou moins importante selon la nature de l'aliment et sa préparation.

Consommation de viande et santé

La viande contient certains oligoéléments, vitamines et nutriments en plus grande quantité que les plantes (vitamines du groupe B notamment) ou plus facilement assimilables (par exemple le fer), si bien que sa consommation permet de couvrir facilement les besoins journaliers de ces nutriments. Toutefois, sa consommation peut aussi présenter des effets indésirables. Comme sa consommation a fortement augmenté dans le monde depuis la Seconde Guerre mondiale et comme les effets de l'alimentation sur le risque de développer certaines maladies comme le cancer et les maladies circulatoires et cardiaques peuvent n'être visibles qu'après plusieurs décennies, mieux connaitre les effets de cette consommation accrue de viande sur la santé et la mortalité est un enjeu important de santé publique et de prospective sanitaire.

À titre d'exemple, le fer apporté par la viande est reconnu comme pouvant prévenir l'anémie, mais un apport excessif de fer (surtout de fer hémique) se montre également pathogène car source endogène de composés mutagènes « N-nitroso » (ou mutagenic nitroso compounds dits « NOC ») par « nitrosation » dans le tractus gastro-intestinal est alors facteur avéré de risque de certains cancers (colorectal notamment), effet qui serait lié à une altération de l'ADN et dose-dépendant et qui apparaitrait moins ou pas avec la consommation de viande blanche.

De nouveaux risques sont apparus avec l'industrialisation de la production de viande : la composition de l'alimentation animale a évolué ; l'élevage est de plus en plus « hors sol » et des animaux qui ne consommaient que de l'herbe sont nourris avec une alimentation pouvant contenir des farines de viande et d'os — pratique interdite depuis 1990 en France et depuis 2000 en Europe —, de farines de poisson, de céréales et de soja, avec utilisation d'antibiotiques, d'hormones de croissance et de divers additifs, selon les pays. Par ailleurs, la viande peut bio-accumuler les polluants émis par d'autres activités agricoles ou industrielles (pesticides, dioxines, etc.).

Dans les années 1990–2013, par comparaison avec le régime méditerranéen (pauvre en viande) ou avec des groupes strictement végétariens dont les facteurs de mortalité ont été étudiés ou consommant plus de poisson, des études à large échelle sur la consommation de viande et notamment de charcuterie ont montré un risque accru de mortalité chez les consommateurs de viande rouge, notamment par cancer du côlon, du poumon, de l’œsophage et du foie. Cet effet, observé au niveau de l'ensemble de la population, a également été identifié au sein de groupes plus restreints comme les femmes ménopausées ou des personnes très âgées.

Parmi les causes possibles de ces liens, les chercheurs citent la présence de graisses saturées et de fer dans la viande rouge et la charcuterie, associés à la carcinogénèse et au risque coronarien pour les graisses saturées. Sont également mentionnés les composants mutagènes tels que les hydrocarbures aromatiques ou les hétérocycles engendrés par une cuisson importante ou à haute température.

Après diverses études surtout menées aux États-Unis, une étude épidémiologique à grande échelle (échantillon de 448 568 personnes de 35 à 69 ans) a en Europe récemment (2013) confirmé un risque augmenté de maladies cardiovasculaires, mais aussi de cancers. Ce double risque (cardiovasculaire et cancers) est encore plus marqué pour les consommateurs de « viande transformée ». Un lien avec l'obésité est également soupçonné.

La consommation de viande rouge (ou viande de boucherie : bœuf, veau, cheval, mouton, agneau, porc, etc.) est associée à un risque augmenté de survenue de maladies cardio-vasculaires, qu'on ne retrouve pas chez les consommateurs de viande blanche (volaille). La cause en a d'abord été directement attribuée aux graisses saturées et au cholestérol, mais les graisses saturées ne semblent finalement pas être seules en cause. Selon une étude de 2013, le microbiome (la communauté d'environ 100 milliards de bactéries qui vivent dans l'intestin humain et participent activement à la digestion) serait aussi en cause : certaines bactéries de l'intestin des mangeurs de viande métabolisent une protéine de la viande rouge, la carnitine (qui contribue normalement au transport des acides gras à l'intérieur des cellules et qui est présente en quantité dans la viande rouge) et cette métabolisation serait le prélude d'une chaine de réaction conduisant à l'athérosclérose (durcissement des artères). Le Dr Hazen, coauteur de l'étude, avait déjà démontré en 2011 que certaines bactéries du microbiome pouvaient favoriser l'athérosclérose via la métabolisation de la choline et de la phosphatidylcholine (protéines présente dans les œufs et la viande) qu'elles transforment en triméthylamine ensuite métabolisée dans le foie pour devenir de l'oxyde de triméthylamine ou TMAO, qui favorise l'athérosclérose et la crise cardiaque. La « L-carnitine » est une triméthylamine (proche de la choline), mais densément présente dans la viande rouge et présente dans les produits laitiers. Chez la souris et chez des volontaires humaines, l'ingestion d'un repas de steak de viande rouge est suivie d'une augmentation de la teneur sanguine en carnitine et en TMAO, sauf si un traitement antibiotiques tuant les microbes intestinaux leur a été préalablement administré (dans ce cas, le taux sanguin de carnitine s'élève, mais le repas de steak n'induit plus la forte augmentation du taux de TMAO). Ce TMAO semble donc bien être produit par les bactéries ou nécessiter leur présence, et n'est trouvé que dans les selles de consommateurs de viande rouge qui ont des taux élevés de TMAO ; la flore intestinale des végétariens ne contient pas de bactéries spécialisées dans la digestion de la viande. Des végétariens volontaires n'ont pas produit de TMAO après avoir mangé un repas de steack (ou des pilules de carnitine), ce qui suggère que leurs bactéries ne digèrent pas la carnitine. Un lien a été recherché et trouvé entre la survenue d'une affection cardiaque et le niveau de carnitine et de TMAO sur un échantillon de plus de 2 500 personnes, mais uniquement chez les personnes ayant un niveau de TMAO élevé, ce qui est corroboré par les expériences faites sur des souris. Le lien de cause à effet n'est pas encore clairement expliqué, mais il semble que le TMAO interfère négativement avec les enzymes hépatiques qui produisent certaines substances bilaires acides destinées à aider à éliminer l'excès de mauvais cholestérol. Deux groupes de bactéries semblent impliquées dans ces effets aggravant les effets du cholestérol : Clostridium et Fusobacterium.

Pour limiter les risques tout en maintenant des apports nutritionnels suffisants, le Ministère de la Santé et des Sports de la France dans le cadre du PNNS, recommande de consommer de la viande, du poisson ou des œufs une à deux fois par jour, toujours en quantités inférieures à l'accompagnement et en privilégiant les morceaux les moins gras. Il conseille de consommer du poisson au moins deux fois par semaine.

Le Fonds mondial de recherche contre le cancer (FMRC) recommande aux consommateurs de viande rouge (bœuf, veau, cheval, porc, agneau, etc.) de ne pas dépasser une consommation de 500 g par semaine, et d'éviter complètement la viande transformée (fumée, salée, ou contenant des additifs ou conservateurs). La population adulte française consommait en moyenne 370 g de viande de boucherie par semaine en 2013, et 220 g de charcuterie. Cette consommation, en baisse de plus de 10 % par rapport à 2010, reste au total supérieure à la recommandation du FMRC. Compte tenu des disparités au sein de la population en matière de consommation de viande, le FMRC fixe par ailleurs comme objectif de santé publique de ne pas dépasser une moyenne de 300 g de viande de boucherie pas semaine et par habitant pour la population dans son ensemble.

Par ailleurs, l'American Dietetic Association indique que la consommation de viande n'est jamais indispensable à un régime alimentaire sain et équilibré, si celui-ci est bien conçu. Selon cette organisation, un régime végétarien peut être bénéfique au traitement et à la prévention de certaines maladies.

Le 26 octobre 2015, le Centre international de recherche sur le cancer (organisme dépendant de l'Organisation mondiale de la santé), a classé la viande transformée dans la catégorie des cancérogènes certains (groupe 1), et la viande rouge dans celle des cancérogènes probables (groupe 2A).

Élevage et qualités sensorielles

Les facteurs d'élevage des animaux ont une forte répercussion sur les qualités sensorielles de la viande comme la couleur, la tendreté, la flaveur et la jutosité. Les deux paramètres essentiels sont le niveau de la ration alimentaire et la nature de la composition de cette même ration. Si toute restriction de la ration alimentaire a un effet plutôt négatif sur la tendreté et la flaveur, au contraire la conduite au pâturage a une incidence bénéfique pour la couleur et la flaveur.

Aspects environnementaux

Quand il est pratiqué de façon intensive, l'élevage peut être particulièrement gourmand en eau, en énergie et nécessite également de grandes étendues de territoires pour la production de la nourriture de ce type de bétail, participant ainsi à la déforestation et à la réduction de la biodiversité. Il s'agit également de la principale source de gaz à effet de serre dans le monde, notamment via le méthane dégagé par les bovins, et d'un facteur important de pollution des eaux (via les lisiers, les fumiers ou les résidus de médicaments vétérinaires).

Les empreintes écologiques des principaux types de viande sont :

viande de bœuf : 121,8 m²/kg ;

viande de porc : 42,6 m²/kg ;

volailles : 21,7 m²/kg ;

à comparer avec 4,6 m²/kg pour les fruits et 4,2 m²/kg pour les légumes.

Culture, religion, éthique

La consommation de viande est soumise à un certain nombre de tabous et interdits culturels et religieux. Ainsi, la consommation du porc est prohibée dans l'islam et le judaïsme. Des règles d'abattage existent pour deux religions, halal pour les musulmans et cacher pour les juifs mais des discussions théologiques existent concernant la vie des animaux avant l'abattage.

Dans le judaïsme, selon la Torah, il est permis de manger de la viande mais il est également interdit d'infliger de la douleur à toute créature vivante. Au contraire, il est un devoir de soulager la douleur de toute créature. Selon certains spécialistes de la Torah, Dieu n'aurait donné la permission aux hommes de manger de la viande, à la suite du Déluge, qu'en raison de leur faiblesse, mais l'idéal serait qu'ils soient végétariens. Concernant l'abbatage rituel, le rabbin David Rosen pense que « le traitement infligé aux animaux par les méthodes de production commerciales modernes est si cruel que la viande produite dans ces conditions ne peut être considérée comme cacheroute ».

Dans l'islam, pour qu'une viande soit halal, il ne suffit pas qu'elle soit issue d'un processus obéissant à certaines règles strictement alimentaires : il faut aussi que le traitement de l'animal vivant suive les principes musulmans. Ainsi, il n'est pas halal d'élever un animal comme une machine (en élevage intensif par exemple), les animaux aussi méritant compassion, puisqu'ils sont, comme les hommes, des créatures de Dieu.

Dans l'hindouisme, tous les animaux sont sacrés, et dans le panthéon des animaux sacrés, la vache dépasse d'une tête tous les autres. Dénommée Gau Mata, la Mère Vache, ce bovin occupe une place spéciale dans la psyché indienne. En Inde, on s'abstient donc d'en consommer. De façon générale, la consommation de viande en Inde est très faible (35 % de végétariens), la moyenne s'établissant à 5 kilogramme par habitant et par an. Les jaïns sont tous strictement végétariens par respect pour le premier credo de leur foi : l'ahimsa (non-nuisance).

Dans le catholicisme, il n'existe plus de contrainte relative à la nourriture : « Le royaume de Dieu ne consiste pas en des questions de nourriture ou de boisson ; il est justice, paix et joie dans l’Esprit Saint » (Romains, 14, 17). L'approche ritualiste ou rubriciste fait place à la « liberté des enfants de Dieu » (Romains 8, 21). L'Église voit dans les prescriptions antérieures ou bien une annonce prophétique du véritable Agneau offert en sacrifice, ou bien des pratiques ayant une utilité pédagogique pour faire progresser le Peuple de Dieu.

La vision rapportée par Saint Pierre (Actes 10, 9-16) confirme cette levée de toutes les interdictions alimentaires et des règles d'abattage : « Pierre monta sur la terrasse vers la sixième heure, pour prier. […] Il lui survint une extase : il voit le ciel ouvert, et quelque chose (en) descendre comme une grande nappe, tenu par quatre bouts, et s'abaissant vers la terre ; au dedans se trouvaient tous les quadrupèdes et les reptiles de la terre, et les oiseaux du ciel. Et il vint une voix vers lui : « Debout, Pierre ! Tue et mange. » Mais Pierre dit : « Oh ! Non, Seigneur, car jamais je n'ai rien mangé de souillé ni d'impur. » Et une voix de nouveau, pour la seconde fois, (vint) vers lui : « Ce que Dieu a déclaré pur, toi, ne l'appelle pas souillé. » Et cela se fit par trois fois, et aussitôt la chose fut enlevée dans le ciel. » La suite du texte montre que cette vision correspond aussi au fait que les hommes de tous les peuples sont admis à entrer dans le Peuple de Dieu sans être soumis aux règles de la Loi de Moïse.

Saint Paul va dans le même sens dans ses diverses épîtres. Ainsi, il prophétise que certains interdiront « l’usage des viandes, que Dieu a créées pour être reçues avec action de grâce par les fidèles, eux qui connaissent la vérité. Car, tout ce que Dieu a créé est bon, et on ne doit rien rejeter de ce qui se mange avec action de grâces, parce qu’il est sanctifié par la parole de Dieu et par la prière » (I Timothée 4, 3-5). Pour lui, le fidèle mange ce qu'il veut, ce qui convient au corps, dans la liberté ; l'important étant de « rendre grâce », de remercier Dieu.

La décision qu'aurait prise le pape Grégoire III d'interdire en 732 – sans aucune explication – l'hippophagie sauf en période de guerre (ou de famine) fait figure de contre-exemple : c'est la seule décision en ce sens, elle a été peu suivie (ou du moins pas partout), elle admet qu'on mange de cette viande en cas de besoin, et elle est tombée en désuétude sans controverse. Au surplus, il s'agissait soit de préserver les chevaux en tant que nécessaires pour la défense militaire de l'Europe, soit d'éradiquer des pratiques païennes en Germanie : ces deux motifs n'ont donc pas pour fondement une spécificité de la viande de cheval par rapport à la religion chrétienne.

En dehors des religions, de nombreuses personnes à travers le monde sont végétariennes ou végétaliennes pour des raisons éthiques, de santé ou pour protéger l'environnement. Il existe aussi un « mouvement pour l'abolition de la viande ».

Économie

Production

La production de viande dans le monde est estimée à 310 millions de tonnes (année 2013, source FAO), dont 36,4 % de viande porcine, 35,0 % de viande de volailles et 20,6 % de viande bovine. Les principaux pays producteurs sont la Chine (26,9 %), les États-Unis (13,7 %), le Brésil (8,4 %), la Russie (2,8 %), l'Allemagne (2,6 %), l'Inde (2,0 %), le Mexique (2,0 %) et la France (1,8 %).

Les données de la FAO disponibles sur la production de viande permettent de suivre son évolution de 1961 à nos jours. D'environ 20 millions de tonnes dans les années 1960, la production mondiale de viande porcine est ainsi passée à plus de 100 millions de tonnes à la fin des années 2000 ; la production de volaille, qui était à moins de 10 millions de tonnes, atteint désormais presque 90 millions de tonnes, la Chine en produisant une très grande partie ; la production de viande bovine est passée d'environ 30 millions à 60 millions de tonnes, le Brésil en étant le premier producteur et exportateur mondial.

Au niveau mondial, la production progresse régulièrement, de 1 à 6 % par an. Le taux moyen de croissance annuel est proche de 3 % (2,4 % pour la période 1998–2008). La Chine est le principal moteur de cette croissance. Sixième producteur mondial en 1961, ce pays est passé premier en 1990 ; sa production a augmenté en moyenne de 7,5 % sur la période 1961–2008, et a fourni en 2008 le quart de la production mondiale.

Sur le territoire de l'Union européenne, la production a progressé régulièrement d'environ 2 % par an jusqu'à atteindre un plateau en 1999. Depuis cette date, le taux de croissance est à peu près nul. La production française, quant à elle, a augmenté en moyenne de 1,7 % par an jusqu'en 1999. Depuis cette date, elle connaît une baisse irrégulière, en moyenne de 2 % par an ; seule l'année 2007 contredit cette tendance.

Production de viande en France en 2012 Porcins Viande bovine Volaille Ovins Caprins Équidés Lapins Gallus Dindes Pintades Canards Oies Gros bovins Veaux Poulets et coqs Poules millier de tonnes équivalent-carcasse 2 232 1 512 231 1 091 63 415 37 240 2 102,3 - 8,1 446 millions de têtes (sur l'année) 24,12 3,45 1,49 891,8 53,8 29,9 79,2 - 4,36 0.82 0,02 - Cheptel en millier de têtes (instantané) 13 428 19 052 156 842 35 538 577 7 453 1 306 446 36,6

↑ Animal vivant de plus de 300 kg

↑ Prévision 2013

↑ Recensement 2013

↑ Effectif de 2013, l'effectif se différencie d’un cheptel car il comptabilise sur l'ensemble de l’année et non à une date donnée les lapins produits par les élevages professionnels ou non professionnels.

En France, le marché de la viande est un marché sensible qui a connu des interventions de l'État au XX siècle. Une loi du 16 avril 1935 constitue une première grande tentative d'intervention de l'État sur le marché intérieur de la viande : achats de bovins tuberculeux pour les détruire et soutenir les cours, subventions pour la création d'abattoirs régionaux (développer le commerce des carcasses), revaloriser le cinquième quartier, affichage des prix de détail, etc. En 1953, dans un contexte de surproduction de bétail, a été créée la SIBEV (Société interprofessionnelle du bétail et des viandes). La SIBEV était chargée d'acheter des carcasses de viande pour soutenir les cours (en cas de surproduction).

Consommation

En termes de consommation, les Américains figurent parmi les plus gros consommateurs de viande, avec plus de 126 kilogrammes par habitant et par an en 2005 (contre 117 en 1995) ; les Brésiliens en consomment 80,8 kilogrammes par habitant et par an ; les Chinois près de 60 (contre 38 en 2000). La consommation annuelle moyenne est de 13 kg par habitant en Afrique subsaharienne et de 5 en Inde.

En France, la consommation de viande se situe autour de 90 kg/an/personne. Elle baisse légèrement mais régulièrement depuis 2002. L'année 2007 contredit cette tendance avec un pic à 96,5 kg/hab, poussé par une hausse régulière de la consommation de volaille. Calculée à partir de quantités en tonnes équivalent-carcasse, elle correspondait en pratique à une consommation d'environ 74 kg de viande crue désossée par habitant et par an.

Consommation de viande en France en 2012 Porcins Viande bovine Volaille Ovins Caprins Équidés Lapins Gallus Dindes Pintades Canards Oies Gros bovins Veaux Poulets et coqs Poules millier de tonnes équivalent-carcasse 2 115 1 628 1 093,1 346,6 30,1 203,9 - 203 - 16,7 - kg par habitant, non désossé 32,4 26 16,75 5,31 0,46 3,12 - 3,1 - 0,3 -

↑ Animal vivant de plus de 300 kg

1 2 3 4 Calculée depuis la consommation en milliers de tonnes-équivalent-carcasse avec le même nombre d'habitants que dans le rapport « GraphAgri France 2014 » à savoir 65,27 millions

Les premiers consommateurs de viande (2003) Rang Pays Consommation par habitant (en kg, non désossé) 1 États-Unis 123 2 Espagne 121 3 Australie 118 4 Autriche 112 5 Danemark 111 6 Nouvelle-Zélande 109 7 Chypre 108 8 Irlande 102 9 Canada 98 10 France 98

Substituts de viande

Escalopes végétariennes.

Un substitut de viande, désigné également « succédané de viande », « viande d'imitation » (appellations proches : simili-viande ou simili-carné) ou « viande végétale », est un produit alimentaire dont les qualités esthétiques (principalement la texture, la flaveur et l'apparence) et chimiques sont similaires à un certain type de viande.

L'utilisation de ces substituts est populaire notamment chez les végétariens, véganes, non végétariens qui veulent réduire leur consommation de viande pour des raisons de santé ou d'éthique, ainsi que chez les personnes qui suivent des règles alimentaires religieuses, comme le casher, l'halal ou dans la cuisine bouddhiste.

中文百科

猪肉、牛肉、鸡肉等肉类食用肉。

牛肉。
牛肉。
墨西哥的一座市场所贩卖的生鸡肉。
墨西哥的一座市场所贩卖的生鸡肉。

肉类食物,或者简称肉类或荤菜,是从各种动物身上可供食用的肉及一些其他组织,经过不同程度及方法的加工,成为不同种类的肉类食物。常见的肉类包括猪肉、牛肉、羊肉以及鸡肉、鸭肉、鹅肉。肉类食物主要的营养价值是提供蛋白质,同时还提供脂肪及一些矿物质和维生素。

人类是杂食动物,自史前时代就开始猎杀动物,以其肉类为食物 但是在一些宗教观念例如汉传佛教中,是禁止食用肉类食物的。同时亦有素食主义者出于保护动物或其他原因,不食用肉类食物。

食用肉种类

肉类食物中,人食用得最多的,是畜肉和禽肉这两种。提供畜肉的家畜主要是猪、牛以及羊;提供禽肉的家禽主要是鸡、鸭以及鹅。一般来说,人食用畜肉的量远大于禽肉,这应该是由于兽类的体型远大于禽类的缘故,故而能产生更多的肉。 某些肉类如狗肉或蛇肉则是相对较少被食用的肉类。近年发现食肉对身体会造成较多负担。 发达地区肉类消费情况 发展中地区肉类消费情况(由左到右:牛肉、猪肉、禽肉、羊肉)

成分与营养

肉中的蛋白质含量在10%至20%之间,俗称瘦肉或精肉是脂肪含量较少的肌肉,而肥肉是脂肪含量较多的肉,瘦肉的蛋白质含量比肥肉多。新鲜肉的平均含水量是60%至70%,脂肪含量与水含量成反比。肉中的脂肪含量,与动物的种类、年龄、身体的部位、育肥状况均有关系。100克肉的平均能量为880千焦耳(210大卡)。 常见的畜肉和禽肉每100克的营养成分含量表 蛋白质 (g) 脂肪 (g) 水 (g) 热量 (kJ) 胆固醇 (mg) 鸡肉(胸脯) 23.6 00.7 74.6 427 66 猪肉(火腿) 18.3 04.4 69.5 1080 51 牛肉(肥) 27.9 02.7 67 636 74 马肉 29.8 03.5 65,3 **5 65 牛肉(里脊) 29.6 03.6 65.7 636 73 牛肉(肉馅) 27.6 12.2 58.4 975 61 猪肉 28.7 09.6 60.7 841 86 猪肉(肚皮) 16 28.9 54.4 1340 60 牛肉(罐头) 23.5 03.4 69.8 527 44 猪肉(猪蹄) 28.9 10.3 59.7 875 77 鹿肉 28.1 04 66.7 625 63 鹅(整只) 23.4 20.8 54.3 1170 77 鸡肉(鸡腿) 28.2 11.3 59.4 895 85 牛肉(牛腿) 28 06.8 **.1 725 73 兔肉(整只) 26.9 08.9 63.3 785 87 羊肉(瘦) 27 07.9 ** 755 87 羊肉(肥) 23.3 19.9 56 1130 91 火鸡(整只) 27 16.2 55.6 1060 85 火鸡(胸脯) 21 01 73.7 450 60 牛肉(牛排) 28.9 12.1 57.6 940 82 蛋白质 肉类食物在墨西哥超市 肉类食物在澳大利亚超市 肉类提供的蛋白质对人体有重要的生物学意义。构成蛋白质的氨基酸,共有20多种,其中有8种(必需氨基酸)是人体不能自身合成的,必须靠摄取含有这8种氨基酸的食物来获得;而肉类食物的蛋白质是完全蛋白质,可以提供人体所需的全部种类的氨基酸。当肉类蛋白质在人体内被消化时,分解出来的氨基酸即可被吸收。与肉类蛋白质相比较,植物类食物所提供的蛋白质有时则不如肉类蛋白质的氨基酸成分那幺全面,有的会缺乏8种人体的必需氨基酸或者是包括8种必需氨基酸在内的20种基本氨基酸中的一种或几种,譬如谷类普遍缺少赖氨酸这种必需氨基酸。肉类蛋白质与植物性蛋白质混合食用,便可以互相补充,更具营养。 一般的瘦猪肉的蛋白质含量约为10%至17%,肥猪肉则只有2.2%;瘦牛肉为20%左右,肥牛肉为15.1%;瘦羊肉17.3%,肥羊肉9.3%;兔肉21.2%;鸡肉23.3%;鸭肉16.5%;鹅肉10.8%。其中,兔肉高蛋白,低脂肪(0.4%),且胆固醇含量低,非常适合患高血压、心脏病以及动脉粥样硬化这些病症的人食用。除肉外,动物的内脏作为肉类食物的另一部分,亦能提供蛋白质。猪、羊、牛的肝脏,蛋白质含量约为21%,鸡、鸭、鹅的肝,蛋白质含量为16%到18%。 肉类的蛋白质经过烹调,有一部分会散在肉汤中,也有一部分水解成氨基酸,溶于肉汤里,故烹调好的肉汤味道鲜美而富于营养。不同的烹饪方式,可能保持也可能破坏氨基酸的完整性。罐头食品、冷冻和速冻肉,这些现代技术的储存手段不会像曾经主要使用的腌制、晒干方法那样破坏食物成分氨基酸。 脂肪 肉中的脂肪,可供给人体热量和必需的脂肪酸。脂肪的主要成分包括甘油三酯、脂肪酸以及少量的卵磷脂、胆固醇、游离脂肪酸、脂溶性色素等。含大量脂肪的100克肥猪肉,可提供830千卡的热量。 脂肪是肉的所有成分中,所占比例变化范围最大的,平均含量是10~30%。常见的肉类的脂肪含量平均值为:猪肉20%至35%,牛肉10%至20%,牛犊肉5%至10%,绵羊肉10%至20%。畜类脂肪中饱和脂肪酸高于禽类脂肪,如猪油含42%,牛油53%,羊油57%,而鸡油只含26%,鸭油含29%。 动物脂肪的熔点因相对较高,故不易被人体消化和吸收。脂肪及脑、肝、肾等内脏,都有高含量的胆固醇,这对高血脂或动脉粥样硬化这样的患者是有害的,容易导致心脏病。 碳水化合物 肉类的碳水化合物含量比较低,一般约为1~5%。动物肌肉中含有肌糖原,当动物死亡时,肌糖元会转化成乳酸。乳酸的产生使肉中的酸性增强,pH值下降,使得组织蛋白酶的活性增强,因为动物存活时,pH值较高,抑制了这种酶的活性。组织蛋白酶让肉中的蛋白质部分地水解,从而使肉逐渐变软,恢复保水能力,进而肉味变得鲜嫩,更合人的胃口。动物被宰杀后,其胴体的肉的这一变化过程,为肉的存熟期。但要使这一过程完美地进行,则需要在一定的条件下保存生肉;包括控制并保持冷藏温度,存贮时间不能过长或过短。 无机盐 肉类含铁、磷、钾、钠、铜、锌、镁等许多种矿物质,其中含磷较丰富,约130~170毫克/100克;钙含量颇少,约7~10毫克/100克。肉类食物无机盐的总含量约为0.6~1.1%,瘦肉的无机盐含量高于肥肉,内脏的含量高于瘦肉。动物的肝脏、肾脏含铁较丰,且利用率高。 维生素 肉类含维生素B,而含极少的脂溶性维生素A、D以及溶于水的维生素C。一些动物的肝脏也是常见的肉类食物,其含有丰富的维生素B12和维生素A。猪肉的维生素B1含量高于牛肉。

禁忌

习俗 对肉类的态度,是各种风俗习惯中重要的组成部分。长期放弃食用肉类及其他以动物身体为原料的食物,这种习惯被称作“素食”、“吃素”乃至“素食主义”,实践这种饮食方式的人,被称作“素食主义者”。 宗教 印度教徒忌食牛肉,伊斯兰教徒(即穆斯林)忌食猪肉及一切诵非真主之名宰杀的动物以及自死的动物,汉传佛教徒忌食各种肉类,另外忌食五种带辛味的蔬菜也称为五荤。

肉类食物的加工和肉制品

因为肉含有供给生物生存的各种营养,又含有大量的水分,故肉十分容易变质。有足够空气时,未经适当处理或保存的肉上面会滋生细菌,肉会变得发霉、发黏;缺少空气时,如果没有保护或处理,也会变酸、腐败。因此,以合适的方法保藏肉类是十分必要的。肉保藏得好坏与否,是肉类食物生产、加工经济中的关键因素。不同的保藏方法,将提供不同的保藏质量、保藏期限。冷冻是现今,以及近几十年来最主要的保藏鲜肉的方法,而过去在机械冷冻发明前,腌制曾是保存肉类的主要办法。 加工的肉类主要为猪肉、羊肉、牛肉、鸭肉、鹅肉、鸡肉等。

汉字文化

肉,甲骨文在“刀”的刀刃和刀背之间加一短横指事符号,表示要用刀来切割的东西。有的甲骨文隐去“刀”形。造字本义:屠夫用刀切成块的禽兽软组织,主要由骨骼肌和脂肪构成的可食用的软组织。金文在甲骨文本形的基础上加一点指事符号,表示纹理。篆文将金文本形中表示纹理的一点指事符号写成平行的曲形,表示肌腱纹路。隶书将篆文本形中的写成两个“人”的“仌”形,强化肌腱的纹路形象。古人称剔除了皮肤、油脂动物的纤维组织为“肌”* ,称皮、肤、肌、脂合一的动物纤维组织为“肉”。在篆文本形中“月”* 与“肉”几乎相同;在合体字中的“月字旁”通常表示的是“肉”而不是“月”。

法法词典

viande nom commun - féminin ( viandes )

  • 1. cuisine chair (du bétail, de la volaille, du lapin et du gibier) consommée par l'homme et certains animaux [Remarque d'usage: souvent employé avec l'article partitif "de la"]

    cuire de la viande

  • 2. corps (d'une personne) (très familier)

    remuer sa viande

viande blanche locution nominale - féminin ( (viandes blanches) )

  • 1. cuisine viande du veau, de l'agneau, du lapin et de la volaille que l'homme utilise pour se nourrir

    préférer la viande blanche à la viande rouge

viande creuse locution nominale - féminin ( (viandes creuses) )

  • 1. pensée ou idée vagues et irréalisables (soutenu; péjoratif et vieilli)

    se repaître de viande creuse

viande froide locution nominale - féminin ( (viandes froides) )

  • 1. cuisine viande que l'on consomme après l'avoir fait refroidir

    une assiette de viandes froides

  • 2. cadavre humain (très familier)

    il va en faire de la viande froide!

viande des Grisons locution nominale - féminin ( (viandes des Grisons) )

  • 1. cuisine viande de bœuf séchée et découpée en tranches très fines selon un procédé suisse

    manger de la viande des Grisons

viande rouge locution nominale - féminin ( (viandes rouges) )

  • 1. cuisine viande du bœuf, du mouton et du cheval que l'homme utilise pour se nourrir

    une viande rouge arrosée d'un bon vin

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biais biais, eadj. 斜的, 歪的[仅用于建筑]n. m. 1. 斜, 倾斜, 歪斜; 2. <转>迂回的方法, 转弯抹角的办法, 花招, 借口, 遁词; 3. <转>方面, 角度; 斜向4. 斜裁的布条5.【统计学】,性en/ de biaisloc.adv1. 斜向地;歪斜地2. <转>迂回地,转弯抹角地,间接地par le biais de loc.prép.…;用…的(间接)办法常见用法

malodorant a. (m) 恶臭的, 难闻的

tribun n.m.1. (古罗马的)军官;行政长官 2. 平民演说;辩护士;民权保卫者3. 【史】(法拿破仑时期的)法案评委员会委员

immigrant immigrant, ea. 入境移居的n. 入境移

milliardaire a. 拥有十亿资财; 巨富, 豪富n. 亿万巨富, 大富豪

ciboule n. f 葱

incertain incertain, ea.1. 知, 可靠;未 2. 分明, 清晰;朦 3. (在未来)变化, 无法肯 4. 犹豫决 — n.m.【财政金融】(外汇)直接标价常见用法

automate n. m.木偶, 玩具, 木头, 惟命是从者; gestes d'automate 机械作 机, 装置, 机器, 售货售票机

apprivoiser 驯服

quitter v. t. 1. [古]免(债务); 让给2. 弃约; 放弃, 脱离; 中断, 丢下: 3. 离开, 走出:4. 放开, 放松: 5. 脱掉, 去(帽等): se quitter v. pr. 分离, 分别常见用法