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syllabe
时间: 2023-09-15 12:38:52
TEF/TCF
[silab]

n.f.【语言】节

词典释义

n.f.
【语言】
syllabe fermée [ouverte]闭 [开]
syllabe muette
ne pas prononcer une syllabe 一言不
近义、反义、派生词
联想:

近义词:
pied
联想词
voyelle ,母; consonne ; phrase 句子,语句; prononciation 宣布,宣告; phonétique 学; strophe 节,段; ponctuation 标点; mélodie 旋律,曲调; graphie 拼写法,书写法,书写符号; terminaison 神经梢; sonorité 响亮;
当代法汉科技词典

syllabe f. 节, 字段

短语搭配

peser toutes ses syllabes字字推敲

détacher nettement les syllabes每个音节都分得很清楚

redoubler une syllabe使音节重叠

appuyer sur une syllabe强调一个音节

mot de plusieurs syllabes多音节词

écouter sans perdre une syllabe一字不漏地听着

insister sur les syllabes finales最后音节发重音

des vers de douze syllabes十二音节诗

ne pas prononcer une syllabe一言不发

syllabe inaccentuée非重读音节

原声例句

On va rétablir toutes les syllabes qui devraient être là normalement.

我们来恢复所有本应存在的音节

[French mornings with Elisa]

Et donc proéminence pénultième, ça veut dire que les Suisses ont tendance à mettre l'accent sur l'avant-dernière syllabe des mots ou des groupes de mots.

所以proéminence pénultième,意为瑞士人倾向于强调单词或单词组的倒数第二个音节。

[法国人眼中的瑞士]

Je peux pas reproduire son accent mais il met l'accentuation sur l'avant-dernière syllabe.

我无法重现他的口音,但他把重音放在倒数第二个音节上。

[Madame à Paname]

Très souvent en français de France, de métropole, on met l'accent sur la dernière syllabe du mot.

在法国法语中,法国本土法语中,重音经常放在单词的最后一个音节上。

[Madame à Paname]

Alors le E final des mots d'une syllabe disparaît si le mot suivant commence par une consonne.

因此,如果下一个单词以辅音开头,单音节单词的最后一个 E 就会消失。

[Madame à Paname]

C'est un mot qui termine par un E, une syllabe, le mot suivant commence par une consonne.

它是一个以E结尾的单词,一个音节,下一个单词以辅音开头。

[Madame à Paname]

Et pendant longtemps, Le vers le plus cool utilisé par les poètes, c'était l'alexandrin, c'est-à-dire un vers de 12 syllabes avec une pause au milieu.

长期以来,诗人使用的最酷的诗体是亚历山大诗体,即中间有停顿的 12 个音节的诗句。

[Depuis quand]

Et puis surtout le roman d'Alexandre, d'Alexandre de Bernay, le premier livre important écrit entièrement envers de 12 syllabes à la fin du 12e siècle et qui a donné son nom à l'Alexandre.

尤其是亚历山大·德·伯奈(Alexandre de Bernay)的“亚历山大小说”,这是12世纪末第一本完全针对12个音节写的重要书籍,并以亚历山大的名字命名。

[Depuis quand]

A cause des syllabes " crr" et " k" au début, c'est très important de les dire au début de ta phrase. Sinon, ça fait trop agressif.

因为句首有 " crr " 和 " k " 两个音节,所以句首发音非常重要。否则,听起来太咄咄逼人了。

[魁北克法语]

C'est très important même plus que la prononciation de bien faire chaque syllabe, ce fait qu’il y ait du rythme, de la musique, de la tonalité, c'est très important d'accord ?

这一点甚至比发音更重要,处理好每一个音节,把握好节奏、韵律、语调,这些都很重要。

[Pierre 口语训练教室(试听)]

例句库

Il lisait lentement en épelant les syllabes, les murmurant à mi-voix comme s’il les dégustait et, quand il avait maîtrisé le mot entier, il le répétait d’un trait.

他认字的时候很慢,得一个音节一个音节地拼出来,然后再在嘴里轻声念叨几乎就像是他在咀嚼它们,最后,当整个字的全部音节都拼出来后,他会再将这个字的整体发音很快地重复一遍。

Chaque hémistiche de l'alexandrin a six syllabes.

亚历山大体诗的每半句诗有六个音节

Éviter de couper les mots en fin de ligne.Si c'est indispensable ne couper qu'entre deux syllabes, et au début du mot seulement.

尽量避免换行,如果不能避免, 尽量不要在两个音节之间换行或者仅仅在一个单词开始换行。

221- Obligatoires pour que les syllabes en e ne viennent pas troubler le ballet, selon qu'elles se trouveraient en fin ou en milieu de vers, dans les trois rythmes différents.

必须为了所有的以E音节不要搅乱芭蕾舞,之所以它在每一句诗末和诗中,在三个不同的节奏中。

法语百科

La syllabe (lat. syllaba, du grec συλλαβή « ensemble, rassemblement ») est une unité ininterrompue du langage oral. Son noyau, autour duquel elle se construit, est généralement une voyelle. Une syllabe peut également avoir des extrémités précédant ou suivant la voyelle, qui, lorsqu'elles existent, sont toujours constituées de consonnes.

En linguistique, la syllabe est considérée comme une unité abstraite de la langue. Elle existe en tant qu'élément du système d'une langue donnée, et est par conséquent étudiée par la phonologie, qui s'intéresse aux sons en tant qu'éléments d'un système linguistique. On constate cependant que cette existence abstraite dans la langue est liée à de nombreux faits concrets et matériels de la parole, tant lorsque la syllabe est articulée que lorsqu'elle est perçue à l'oral. Des faits directement liés à la syllabe peuvent ainsi être mesurés et quantifiés empiriquement : cela conduit la syllabe à être également l'objet d'étude de la phonétique, étudiant les sons de la langue dans leur matérialité.

Deux types de modèles expliquent le fonctionnement interne de la syllabe. Les modèles dits linéaires postulent que l'agencement des sons linguistiques dans la syllabe s'opère directement d'après leurs propriétés respectives. Les modèles dits non-linéaires montrent au contraire qu'il existe un certain nombre de sous-constituants, tels que l'attaque, la coda, le noyau ou encore la rime, qui génèrent des règles au sein de la syllabe et sont perçus par les usagers de la langue.

La syllabe est la première entité non porteuse de sens de l'oral à avoir été transcrite à l'écrit. De fait, l'écriture syllabique a précédé de plusieurs centaines d'années les premières lettres, en naissant vers 2800 av. J.-C. dans la cité sumérienne d'Ur. Ce passage des pictogrammes aux lettres a été qualifié de « plus importante étape dans l'histoire de l'écriture ». Dans les développements récents de l'écriture des langues transcrites dans l'alphabet latin, une syllabe écrite a développé ses propres fonctionnements et joue un rôle en termes de règles orthographiques.

Une définition classique de la syllabe

Guilhem Molinier, membre de l'académie poétique des Consistori del Gay (ou Gai) Saber, qui fut l'un des premiers théoriciens de la littérature au Moyen Âge, a donné une définition de la syllabe dans ses Leys d'Amour, un manuscrit dans lequel il tente de structurer par des règles la poésie occitane alors en plein essor.

Sillaba votz es literals.
Segon los ditz gramaticals.
En un accen pronunciada.
Et en un trag: d'una alenada.

« Une syllabe est le [son] de plusieurs lettres,
Selon ceux que l'on dit grammairiens,
Prononcée en un [accent]
En un trait : d'une respiration. »

Définition dans la phonologie moderne

Le principe de sonorité

Conformément à l'intuition Guilhem Molinier, la syllabe est constituée d'un flux d'air continu. La définition de la syllabe comme une entité phonétique régie par le principe de sonorité est la définition la plus ancienne qu'on en a faite. Elle se retrouve déjà en linguistique historique chez Eduard Sievers (1881). Il est avéré, grâce à la phonotactique (discipline étudiant les agencements et combinaisons possibles entre les phonèmes) que la syllabe, loin d'être un agencement arbitraire de phonèmes, respecte dans sa structure un principe régulier de sonorité. Cette sonorité se définit comme une valeur qualitative attribuée aux phonèmes, modélisée d'après plusieurs critères mesurables, tels que la quantité d'air extrait des poumons ou l'ouverture du canal lors de son articulation. Au sein de la syllabe, elle est croissante jusqu'à un pic de sonorité, généralement représenté par une voyelle, avant de décroître jusqu'à la fin de la syllabe.

Ainsi, l'on considère un flux parlé comme une courbe d'intensités diverses, de creux et de bosses. Le sommet des bosses correspond aux sommets de syllabes et possède une hauteur donnée : à chaque pic d'intensité, on trouve un sommet de syllabe, qui est la plupart du temps représenté par une voyelle, mais qui peut l'être par d'autres phonèmes, qui sont alors dits « vocalisés », c'est-à-dire qu'ils jouent le rôle du sommet de syllabe. Les autres sons, s'apparentant aux bruits, sont donc souvent moins intenses et, surtout, n'ont pas de hauteur clairement définissable.

Pour s'en rendre compte, il suffit de chanter : si l'on veut suivre une mélodie, il est nécessaire d'émettre des sons qui ne sont pas forcément des voyelles (si l'on chante bouche fermée, ce seront des nasales vocalisées, on peut aussi chanter sur [zzzz]) mais des sommets de syllabes. Ne chanter qu'avec des consonnes momentanées (comme [p], [d], [k]) ou sourdes (comme [f], [t]) n'est pas possible (sauf dans le cas des consonnes vocalisées). Ainsi, l'air de Au clair de la lune peut être chanté normalement, dans une suite de sons et de bruits, ou bien seulement avec des voyelles ou encore bouche fermée. Il n'est cependant pas possible de chanter correctement cette mélodie au moyen de bruits comme [f] ou [k].

Courbe de sonorité de la syllabe [aʁbʁ].

Les chercheurs s'accordent généralement à hiérarchiser les phonèmes suivant trois catégories minimales et universelles, dans un ordre décroissant de sonorité :

Voyelles > sonantes > constrictives

En français comme dans toutes les langues contenant des diphtongues, la catégorie des semi-voyelles (ou semi-consonnes) est également pertinente au sein de la syllabe (en français, pour les sons [j], [w] et [ɥ]). Parmi les constrictives, certains chercheurs distinguent les fricatives ([s] et [z], [ʃ] et [ʒ]), considérées comme plus sonores que les occlusives ([t] et [d], [k] et [g]). Une autre distinction est faite entre les consonnes voisées, entraînant la vibration des cordes vocales, et les consonnes sourdes considérées comme moins sonores. Ces distinctions ne font pas l'unanimité, car la régularité de leur ordonnancement dans la syllabe est peu systématique et souffre de nombreuses exceptions.

Le principe de sonorité est universel : il s'applique à toutes les syllabes de toutes les langues du monde. Il constitue le schéma canonique de la syllabe, mais rares sont les langues qui ne le violent pas dans certains contextes. Ainsi, en français, de nombreuses syllabes mal formées résultent de la chute du schwa ([ə] e caduc), comme par exemple dans le mot arbre [aʁbʁ] (voir schéma ci-contre), dont le dernier [ʁ] viole la courbe standard de sonorité. Il s'agit d'un cas que certains chercheurs analysent comme une consonne extrasyllabique.

Structure de la syllabe

Éléments constitutifs

Représentation non-linéaire de la structure syllabique
Représentation non-linéaire de la structure syllabique

Dans la tradition occidentale, une syllabe (σ) comprend essentiellement deux constituants :

une attaque (ω).

une rime (ρ), qui dans certaines syllabes se divise en : un noyau (ν) une coda (κ). On dit d'une syllabe possédant une coda qu'elle est fermée, sans coda qu'elle est ouverte.

un noyau (ν)

une coda (κ). On dit d'une syllabe possédant une coda qu'elle est fermée, sans coda qu'elle est ouverte.

La syllabe française dextre [dɛkstʁ̥] s'analyse donc ainsi :

Attaque Rime noyau coda d ɛ kstʁ̥

Dans la tradition d'analyse d'Extrême-Orient (également représentée dans le schéma ci-contre), particulièrement adaptée à l'analyse des syllabes du chinois mandarin, on distingue plus généralement dans la syllabe

son initial (ι), entièrement consonantique

un son final (φ) comprenant : la rime complète (ρ), qui porte le ton (τ) l'éventuelle semi-voyelle précédant la voyelle centrale, qui est le son médial (μ).

la rime complète (ρ), qui porte le ton (τ)

l'éventuelle semi-voyelle précédant la voyelle centrale, qui est le son médial (μ).

Dans les langues possédant des syllabes brèves opposées à des syllabes longues (voir : Quantité syllabique), on distingue également un élément inférieur à la syllabe, la more. Une syllabe ouverte est composée d'une more, tandis qu'une syllabe fermée, du fait qu'elle est chargée d'une coda, est composée de deux mores.

Attaque

Elle se retrouve dans toutes les syllabes de toutes les langues du monde. L'attaque peut être simple ou ramifiée. La plupart des langues autorisent également les attaques vides de syllabes, mais on parle dans ce cas d'un trait structurel marqué, autrement dit, même vide, l'attaque de syllabe tend à être comblée par un son consonantique lié au contexte (ce fait est notamment à l'origine du phénomène de liaison en français).

Rime

La rime est l'ensemble comprenant le noyau (généralement vocalique) de la syllabe, qui peut être seul (dans le cas d'une syllabe ouverte) ou bien associé à une coda formé de consonnes. Toute syllabe comporte au moins une rime, qui est nécessairement occupée par au moins 1 phonème. La rime linguistique ne couvre pas la même notion que la rime en poésie. Alors qu'en linguistique, la rime est toujours une fraction de la syllabe, en poésie, certaines rimes (les rimes riches) sont constituées de plusieurs syllabes adjacentes, attaque comprise (ex. : la formule hocus pocus). Les règles grammaticales touchant la rime de la syllabe sont dans la plupart des langues beaucoup plus nombreuses que celles qui touchent l'attaque de la syllabe. Ainsi, dans certaines variantes du français de Belgique, les voyelles s'allongent et les consonnes sont systématiquement assourdies en position de rime syllabique (rouge se prononce [ru:ʃ] et non [ruʒ]).

Noyau syllabique

Le noyau syllabique (aussi nommé noyau de syllabe, sommet de syllabe, cœur de syllabe) est constitué du segment possédant le plus haut degré de sonorité de la syllabe. En français standard, il s'agit systématiquement d'un élément vocalique (le plus souvent une voyelle brève, une voyelle longue ou une diphtongue). Dans d'autres langues toutefois, une consonne nasale ou liquide peut également jouer le rôle de noyau syllabique, soit dans certains contextes d'élision de voyelles non-accentuées (anglais apple [a.pl̩], allemand singen [siŋn̩]). D'autres langues autorisent les syllabes à noyau consonantique de manière régulière, sans qu'il y ait élision d'une voyelle : c'est le cas du tchèque, par exemple dans l'énoncé Strč prst skrz krk ([str̩tʃ pr̩st skr̩s kr̩k], ), qui signifie « enfonce le doigt dans la gorge » ne comporte de voyelle dans aucune de ses syllabes.

Coda

La coda (ital. coda « queue ») est un élément facultatif de la syllabe, constitué d'une ou de plusieurs consonnes. Sa sonorité, à l'inverse de l'attaque de syllabe, est descendante. Une syllabe qui possède une coda (VC, CVC, CVCC, CVV...) est nommée syllabe fermée.

Contraintes structurelles de la syllabe

La segmentation en syllabes d'un énoncé ne peut être correcte que si l'on connaît les contraintes de formation syllabique de la langue à analyser. Leur étude constitue la phonotactique.

Contraintes de quantité

Établir la liste des contraintes syllabiques d'une langue revient à indiquer le nombre et l'identité des phonèmes par rapport aux éléments de la syllabe. Ainsi, en français, l'attaque peut être nulle et la coda absente ; y [i] (pronom adverbial) vaut :

attaque : vide ;

noyau : [i] ;

coda : inexistante.

Ce n'est pas le cas en arabe, où l'attaque est obligatoirement présente : cela revient à dire que toute syllabe doit commencer par une consonne ; اللّٰه ʾAllāh [ʔallaːh] s'analyse :

syllabe 1 ʾal : attaque : [ʔ], noyau : [a], coda : [l],

attaque : [ʔ],

noyau : [a],

coda : [l],

syllabe 2 lāh : attaque : [l], noyau : [aː], coda : [h].

attaque : [l],

noyau : [aː],

coda : [h].

En japonais, la coda doit être une nasale ou bien nulle (si l'on fait abstraction d'une prononciation plus rapide dans laquelle certaines voyelles atones, en l'occurrence u et i, peuvent s'amuïr) : le mot です [dɥ.su], « c'est », est possible, mais non *desut. D'ailleurs, です est un exemple où existe l'amuïssement du u, donnant des’.

Il est donc possible d'indiquer la structure quantitative des syllabes, c'est-à-dire le nombre maximal de phonèmes à l'attaque et à la coda : en français, la syllabe théorique la plus lourde est de la forme CCCVCCCC (CCCV... dans strict, ...VCCCC dans dextre ; aucun mot, cependant, ne forme une syllabe CCCVCCCC). En polonais, la syllabe la plus lourde peut être encore plus importante : CCCCCVCCCCC (CCCCCV... dans źdźbło [ʑḏʑbwɔ] « lame », ...VCCCCC dans la deuxième syllabe de przestępstw [pʃɛstɛmpstʍ] « transgression » (génitif pluriel)). En japonais, cependant, la syllabe la plus lourde ne peut dépasser CVN (où N est une nasale). Le tahitien est encore plus limité, puisque toutes les syllabes doivent être ouvertes ; la syllabe lourde y vaut CV.

Il faut aussi considérer la place de la syllabe par rapport au mot : en turc, par exemple, CCV... est impossible en début de mot ; aucune syllabe initiale ne peut donc commencer par deux consonnes, ce qui explique les nombreux cas de prosthèse : station [stasjɔ̃] devient istasyon, pour éviter que la première syllabe ne soit à deux consonnes initiales. Des langues romanes comme le castillan suivent ce principe : spécial s'y dit especial. Le français, dans des états antérieurs, possédait la même contrainte, ce qui explique que le latin stella ait donné étoile.

Contraintes de qualité

En arabe et en français, chaque phonème de la langue peut intervenir dans n'importe quel élément. Dans d'autres, les phonèmes se répartissent selon la place qu'ils occupent : en mandarin, la coda ne peut être réalisée que comme une nasale [n] ou [ŋ]. Le même phonème [ŋ] ne peut cependant pas occuper la place de l'attaque. Cela revient à dire qu'aucun mot ne peut commencer dans cette langue par un [ŋ] et qu'aucun mot ne peut finir par un [t]. Dans ce cas, le nombre total de syllabes que la langue peut produire est limité et dénombrable.

Les langues à tendance monosyllabique telles que les dialectes chinois mais aussi le birman, le vietnamien et de nombreuses langues de l'Asie du Sud-Est, fonctionnent selon ce principe.

Études de contraintes syllabiques

la syllabe castillane ;

la syllabe en mandarin ;

la rime syllabique en mandarin.

Définition acoustique : le sommet de syllabe

Il a été montré par des études en psycholinguistique que la syllabe n'aurait pas le même rôle dans la perception de la parole suivant les langues testées . Lorsque nous percevons de la parole, il nous faut la segmenter en différentes unités afin de l'analyser et la comprendre: ce processus est nommé la « segmentation de la parole ». Or, on sait depuis les études de Cutler, Mehler, Norris & Segui (1983, 1986) que si la syllabe est une unité utilisée par les francophones lorsqu'ils écoutent leur langue maternelle (mais également de façon inappropriée lorsqu'ils écoutent une langue étrangère peu maîtrisée comme l'anglais), ce n'est pas le cas pour les anglophones pour qui la syllabe ne formerait pas une unité des plus pertinentes pour la procédure de segmentation de la parole.

En phonétique acoustique, on analyse les sons émis par le gosier avec des appareils donnant des informations techniques (intensité, durée, fréquence, formants etc.). Tous les phonèmes n'ont pas la même intensité, les phonèmes les moins intenses étant les consonnes sourdes occlusives ([p], [t], [k], [q], [c] etc.), les plus intenses les voyelles ouvertes ([a], [ɑ], [ɶ] et [ɒ]).

H. A. Gleason, dans son Introduction à la linguistique, définit la syllabe comme étant liée à l'activité des muscles intercostaux, ceux qui permettent la respiration en rapprochant puis éloignant les parois de la cavité thoracique. Selon l'intensité naturelle des phonèmes émis, les déplacements sont plus ou moins importants. L'émission de la parole est donc constituée d'une alternance de déplacements plus ou moins importants d'air. Là où, dans le flux, l'intensité connaît un pic, l'on est en présence d'un sommet de syllabe. Il est aussi possible de définir le sommet de syllabe comme un son (dont on peut donner la hauteur) tandis que les autres phonèmes sont des bruits.

Or, les sons susceptibles d'être les plus intenses sont, dans l'ordre croissant (selon le principe de sonorité) :

les nasales et latérales : [n], [m], [ŋ], [r], [s], [t] etc. ;

les vibrantes : [ʙ], [r], [ʀ] etc. ;

les voyelles fermées : [i], [y], [h], [ʉ], [ɯ] et [u] ;

les voyelles mi-fermées : [ɥ], [ø], [ɘ], [u], [d] et [ɯ] ;

les voyelles mi-ouvertes : [ɛ], [œ], [ɜ], [ɞ], [ʌ] et [ɔ] ;

les voyelles ouvertes : [a], [ɑ], [ɶ] et [ɒ].

Tous ces sons possèdent un point commun : ils sont continus (on peut en maintenir la production tant qu'il reste du souffle) et ils sont voisés (les cordes vocales vibrent en les produisant). Semblent donc exclus les phonèmes momentanés (comme les occlusives) et les phonèmes sourds.

strict, et dextre :

[stʁ̥ikt] : une voyelle, [i], donc une syllabe ; [dɛkstʁ̥] : idem, avec [ɛ] comme sommet.

Les consonnes finales de ces mots sont parmi les plus faibles en sonorité ; elles ne peuvent pas jouer le rôle de sommet.

Si l'on ajoute un e caduc (lors de la lecture de vers, par exemple, devant consonne), on ajoute une voyelle, donc une syllabe :

[dɛkstʁ̥ǝ] : deux voyelles = deux syllabes [dɛk.stʁ̥ǝ]

Autres exemples (les sommets sont soulignés ; /C/ représente « toute consonne », /V/ « toute voyelle ») :

poésie [pɔɥzi] : trois voyelles = trois syllabes [pɔ.ɥ.zi] = /CV.V.CV/ ;

néon [nɥɔ̃] : deux voyelles = deux syllabes [nɥ.ɔ̃] = /CV.V/ ;

peuple [pœpl̥] : une voyelle = une syllabe [pœpl̥] = /CVCC/ ;

strophe [stʁ̥ɔf] : une voyelle = une syllabe [stʁ̥ɔf] = /CCCVC/

Dans d'autres langues, il est possible de placer autre chose qu'une voyelle comme sommet de syllabe ; ce sont alors des consonnes vocalisées, « utilisées comme voyelle », mais la plupart du temps des sonantes (ici représentées par /S/) :

sanskrit vr̥kas [ɶr̩.kɐs] : deux sommets = deux syllabes = /CS.CVC/ ;

anglais little [lj.tl̩] : deux sommets = deux syllabes = /CV.CS/ ;

anglais written [yj.tn‌̩] : idem : /CV.CS/ ;

anglais day [dɥ] : une voyelle complexe (ici une diphtongue) = une syllabe = /CV/ ; dans le cas des diphtongues, un seul des timbres constituants, dit « timbre cible », reçoit le maximum d'intensité et forme le sommet syllabique.

Si toutes les voyelles d'une diphtongues reçoivent la même intensité, ce n'est plus une diphtongue mais une suite de voyelles ; il n'y a pas de diphtongues en français mais bien des suites de voyelles :

abeille [a.bɛj] : deux voyelles = deux syllabes = /V.CVC/ ;

abbaye [a.bɛ.i] : trois voyelles = trois syllabes : /V.CV.V/.

Dans de rares langues (certaines langues du Caucase, berbères ou amérindiennes), une syllabe peut ne posséder aucune voyelle et aucune consonne vocalisée et être une seule suite monosyllabique de consonnes sourdes momentanées . L'une de ces consonnes, cependant, reçoit un pic d'intensité qui permet de repérer le sommet. La plupart du temps, une voyelle épenthétique est insérée pour faciliter la prononciation. En sorte, les syllabes sans phonème continu n'existent presque pas.

Segmentation sur un critère perceptif

Reste ensuite à déterminer ce qui entre ou non dans la syllabe en question ; en effet, si l'on peut acoustiquement savoir où sont les sommets des syllabes, c'est-à-dire compter le nombre de syllabes d'un énoncé, il faut ensuite répartir les phonèmes situés avant et après : appartiennent-ils à la syllabe en question, à celle d'avant ou celle d'après ? Pour cela, la structure phonologique de la langue que l'on analyse compte : si les sommets sont visibles avec un appareil, il faut se référer au système phonologique de la langue pour savoir ce qui appartient à une syllabe, c'est-à-dire pour répartir convenablement ce qui se trouve de part et d'autre des sommets.

Ainsi, en peul, chien se dit rawaandu ; pour un francophone ne connaissant pas la phonologie du peul, le découpage se fait ainsi : [ra.waːn.du]. Pour un Peul, cependant, c'est [ra.waː.ⁿdu] (notez le [ⁿ]). Dans le système phonologique du peul, en effet, il existe des consonnes dites « prénasalisées », c'est-à-dire qu'elles commencent comme des nasales mais finissent comme des consonnes (de la même manière, en mandarin, l'initiale de 几 jǐ [ʨi] n'est qu'une seule consonne, dite affriquée, qui commence comme une occlusive et finit comme une fricative et non une suite de deux consonnes).

Il existe donc en peul une consonne [n], une consonne [ⁿd] et des rencontres de consonnes [n]+[d], qui ne sont pas entendues de la même manière par un natif : [ⁿd] dure moins longtemps que [n]+[d]. L'explication en est simple : [n]+[d] forment deux consonnes de durée normale, [ⁿd] une seule, de durée normale. Dans un terme qui serait de forme [a.ⁿda], on trouve une consonne, dans [an.da] deux. Le mot est plus long quand il est prononcé [an.da] que lorsque c'est [a.ⁿda] ; un francophone ne fera sans doute pas la différence, un Peul si.

En conclusion, seule la connaissance des phonèmes d'une langue ainsi que celle des contraintes de construction de ces phonèmes en syllabes permettent de savoir comment couper les mots.

Typologies de la syllabe

La syllabe, en tant que structure inhérente aux flux de la parole, se retrouve dans toutes les langues du monde et est réglée par un certain nombre de principes universels -l'universalité de la syllabe n'étant contredite que de façon très marginale par le groupe typologique discuté des langues asyllabiques (Kwak'wala, Nuxálk, ...). La notion de syllabe en tant que telle est toutefois difficile à cerner, pour une bonne raison : elle varie selon la langue à analyser. Plusieurs approches sont possibles pour tenter de la définir. On peut, pour l'instant, se contenter de dire qu'un locuteur lambda est capable de découper un mot en syllabes dans sa langue, sans forcément savoir comment il procède. Une syllabe est composée d’un ou de plusieurs phonèmes et un mot est formé d’une ou plusieurs syllabes (mot alors appelé monosyllabique ou polysyllabique).

Découpage syllabique

Le découpage syllabique (ou syllabation) est la séparation d'un groupe accentuel oral (ou d'un mot écrit) en une ou plusieurs syllabes qui le composent. La plupart des langues peuvent être découpées en syllabes tant à l'oral qu'à l'écrit, mais la syllabe écrite doit toujours être bien différenciée de la syllabe orale. Ainsi, en français, la règle de base de la syllabation écrite est que toute voyelle (y compris les e muets) est considérée comme un noyau syllabique.

Découpe en syllabes à l'écrit

Nous noterons que les mots qui suivent, bien que constitués de deux syllabes écrites, se prononcent en une seule syllabe orale :

huî/treas/tre — sui/te — trui/te — spec/tre — stro/phe

Il y a là contradiction entre la forme orale et la forme écrite d’un même mot. Cette situation est habituelle et régulière en français pour les mots se terminant selon la forme consonne(s) + e caduc (à savoir un e qui peut se prononcer ou non) :

lu/ne — ba/lle — mon/tre

Cette situation apparaît aussi parfois quand la forme (consonne + e caduc) est en début ou en corps de mot :

ve/nez — re/mon/ter — len/ te /ment — bi/be/ron

Ce phénomène, dû à l’évolution de la langue parlée, conduit à prendre en considération au niveau de l’enseignement de la lecture et de l’orthographe ce double aspect phonie/graphie ; il entraîne la nécessité de bien faire distinguer entre la segmentation syllabique écrite et la segmentation syllabique orale.

Découpe en syllabes à l'oral

La syllabation orale ne suit pas les mêmes principes que la syllabation écrite. Premièrement, elle ne repose pas sur le critère visuel du nombre de voyelles, mais nécessite une connaissance de l'accentuation et de la nature des sons du segment analysé. En outre, en français, la syllabation d'un mot seul se révèle peu pertinente, en ceci que l'accent en français n'est pas un accent lexical (touchant au mot) mais un accent de groupe. Par ce fait, de nombreux mots forment des syllabes avec les mots voisins, principalement via le phénomène de liaison.

La découpe d'un segment oral en syllabe se déroule comme suit, en partant toujours de la transcription phonétique :

1 étape : identification des noyaux syllabiques, par repérage des pics de sonorité

2 étape : maximisation des attaques : une consonne se situant à la frontière de deux syllabes n'appartient à la syllabe précédente que dans le cas ou sa sonorité est supérieure à celle de la syllabe qui suit (dans le cas contraire, elle en violerait la courbe de sonorité). Dans tous les autres cas, c'est l'attaque de la syllabe suivante qui l'emporte sur la coda de la syllabe précédente.

Étape finale : ajout des codas : les consonnes restantes sont enfin ajoutées à la coda de la syllabe précédente, en respectant une sonorité décroissante, et dans le respect des contraintes phonétiques de la syllabe en question.

Notation : les frontières de syllabes pertinentes se notent par un point (.)

Ainsi, l'énoncé La petite fille dort se découpe en syllabes de la manière suivante : [la.pə.ti.tfij.dɔʁ]

Coupures syllabiques particulières

Cas des consonnes extrasyllabiques

Le principe de sonorité est rarement violé au sein de la syllabe. La plupart des violations de ce principe sont le fait d'un regroupement de constrictives tantôt fricatives, tantôt occlusives, dotées du même degré de sonorité. Des violations plus importantes au principe de sonorité se produisent lorsqu'une consonne a une sonorité plus grande que la consonne plus proche du noyau qui lui est contiguë. C'est le cas de la consonne [ʁ] dans la syllabe [aʁbʁ] (voir schéma plus haut). Pour de nombreux phonéticiens, le principe de sonorité ne peut rencontrer d'exceptions. Certains chercheurs ont dès lors développé le concept de consonnes extrasyllabiques, lorsqu'elles font partie du même morphème que la syllabe précédente ; elles sont considérées comme des isolats phonétiques, à l'extérieur de toute syllabe, mais toutefois présentes dans la représentation mentale du locuteur .

Cas des consonnes ambisyllabiques

Les consonnes ambisyllabiques (du lat. ambo « les deux ») sont des consonnes courtes (à la différence des consonnes géminées) situées entre deux voyelles (ex. : aider [ɥdɥ] ~ [ɛdɥ]). La consonne joue un rôle déterminant de séparateur articulatoire entre les deux voyelles qui, sans elle, pourraient se rencontrer et former une diphtongue ou une voyelle longue. Dans ce cas précis, on considère que la consonne, en plus de former l'attaque de la seconde syllabe, est également comprise dans la coda de la première.

Cas des voyelles contiguës (synérèse et diérèse)

Voir aussi pour les mêmes notions, en poésie : synérèse et diérèse

La rencontre de deux voyelles pose problème dans la découpe en syllabes d'un segment oral. Deux voyelles placées ensemble forment en effet un double pic de sonorité, qui ne peut être séparé en deux par un élément de sonorité plus faible, i.e. une consonne.

Lors de la rencontre de deux voyelles, trois solutions de syllabation se présentent (dépendant des règles propres à la langue analysée) :

1. L'amuïssement (chute) de l'une des deux voyelles si l'une des deux voyelles représente une énergie articulatoire trop faible par rapport à la voyelle qui lui est contiguë. En français, le schwa [ə] (e caduc) est très fréquemment amuï devant une autre voyelle; ainsi, dans Une grande émotion, la syllabation de [ə] et de [ɥ] occasionne un amuïssement du schwa [ə]. L'expression se découpe alors en syllabes comme suit : [grã.dɥ.mɯ.sjɔ̃] 2. La prononciation en synérèse les deux voyelles sont considérées comme faisant partie d'une seule et même syllabe. Pour produire ce résultat, une des deux voyelles est reléguée au rang de semi-voyelle, et est ainsi légèrement moins sonore que la syllabe précédente. L'union d'une voyelle et d'une semi-voyelle forme ce que l'on nomme en phonétique une diphtongue. En français, les diphtongues sont toujours descendantes, ce qui signifie que c'est toujours la première voyelle de la paire qui devient une semi-voyelle.

En français, trois phonèmes vocaliques sont susceptibles de devenir semi-vocaliques :

Voyelle Semi-voyelle correspondante [i] [j] [u] [w] [y] [ɥ]

3. La prononciation en diérèse les deux voyelles font partie de deux syllabes distinctes. Dans ce cas, trois stratégies se présentent :

La deuxième voyelle conserve une attaque nulle et est donc prononcée en hiatus. Chaos est ainsi syllabé [ka.ɔ]. Cette stratégie, du fait qu'elle rend malaisé le geste articulatoire, est souvent proscrite dans le cadre de la diction. Prothèse (ajout en attaque de syllabe) d'une semi-consonne correspondant à la première voyelle, à l'attaque de la seconde voyelle. Cette pratique est courante, notamment en français de Belgique : lion est alors syllabé [li.jɔ̃] Prothèse d'un coup de glotte [ʔ] à la seconde voyelle, dans les cas où la première voyelle n'a pas de semi-voyelle correspondante : chaos est alors syllabé [ka.ʔɔ].

La deuxième voyelle conserve une attaque nulle et est donc prononcée en hiatus. Chaos est ainsi syllabé [ka.ɔ]. Cette stratégie, du fait qu'elle rend malaisé le geste articulatoire, est souvent proscrite dans le cadre de la diction.

Prothèse (ajout en attaque de syllabe) d'une semi-consonne correspondant à la première voyelle, à l'attaque de la seconde voyelle. Cette pratique est courante, notamment en français de Belgique : lion est alors syllabé [li.jɔ̃]

Prothèse d'un coup de glotte [ʔ] à la seconde voyelle, dans les cas où la première voyelle n'a pas de semi-voyelle correspondante : chaos est alors syllabé [ka.ʔɔ].

Articles connexes

Linguistique :

Phonologie ;

Phonétique ;

Phonotactique ;

Mot ;

Morphème ;

Phonème ;

more ;

Unité suprasegmentale ;

Quantité syllabique / Débit syllabique;

échelle de sonorité ;

typologie rythmique des langues ;

Langue syllabique

Langue à tons ;

accent tonique ;

中文百科

音节(英语:Syllable)是构成语音串行的单位,也是语音中最自然的语音结构单位。例如:英语单词“water”(/ˈwôtər/)就是由“wa”(/wô/)和“ter”(/tər/)两个音节构成的。一个音节通常都包含一个音节核(syllable nucleus,通常由元音充当),此外还可能有音节起首和结尾的界音(margin,通常由辅音充当)。

音节通常被认为是词语在音系学层面上的“建筑材料”,它会对所属语言的节奏、韵律、诗律以及语言的轻重音模式产生影响。

音节文本早在第一个字母产生之前数百年就已经出现,有记录的最早音节出土于苏美尔文明时期的乌尔市,这些音节书写在一批粘土版上,时间是约公元前29世纪。由象形文本向音节文本的转变被称作是“文本发展史上最重要的进步”。

只由一个音节构成的词(如英语单词dog)称为单音节词(monosyllable)。类似地,由两个音节构成的词称为双音节词(disyllable),而由三个音节构成的词称为三音节词(trisyllable)。另外,多音节词(polysyllable)这一术语既可以指由三个以上音节构成的词,也可以指由一个以上音节构成的词。

结构

an: κ = /n/, ν = /æ/(强读式)/ə/(弱读式)

cup: κ = /p/, ν = /ʌ/

tall: κ = /l/, ν = /ɔː/

milk: κ = /lk/, ν = /ɪ/

tints: κ = /nts/, ν = /ɪ/

fifths: κ = /fθs/, ν = /ɪ/

sixths: κ = /ksθs/, ν = /ɪ/

twelfths: κ = /lfθs/, ν = /ɛ/

strengths: κ = /ŋθs/, ν = /ɛ/

glue, ν = /uː/

pie, ν = /aɪ/

though, ν = /əʊ/(英式)或/oʊ/(美式)

boy, ν = /ɔɪ/

超音段成分

超音段(suprasegmental)特征的适用域是整个音节,而非某个特定的语音,这就是说,超音段特征会影响一个音节的所有音段。超音段成分主要包括:重音、语调、Stød(丹麦语)。 有时音节长度(syllable length)也可算作是一种超音段特征:例如在一些日耳曼语族语言(Germanic language)中,长元音只能与短辅音同现,反之亦然。然而,尽管这些语言的音节成分可分析为长短两类音素的组合,但其中的辅音双音化和元音音长实际上是相互独立的,例如芬兰语和日语等一些语言便有此种现象。

音位配列的限制

音位配列(phonotactic)规则决定了音节的每一部分允许哪些语音出现,不允许哪些语音的出现。英语允许相当复杂的音节结构的出现:其音节开头部分最多可有三个辅音(如string和splash),结尾部分最多时也偶尔会出现四个辅音的情况(如prompts)。不少其他的语言对音位配列的要求比英语严格。例如日语中只允许辅音音位/ɴ/和时位(chroneme)充当音节尾。同时,日语在理论上是根本不存在辅音群(consonant cluster)的,因为日语音节的音节首最多只允许一个辅音充当。 在希伯来语、阿拉伯语等一些语言中,是不允许空音节首(empty onset)存在的。例如Israel(以色列)、Abraham(亚伯拉罕)、Omar(奥马尔)、Ali(阿里)和Abdullah(阿卜杜拉)等一些名字在内的一部分词,虽然在英文转写时没有音节首,但在原语言中,它们事实上是由半辅音性质(semiconsonantic)的滑音或声门辅音(glottal consonant)、咽辅音(pharyngeal consonant)充当音节首的。相反的情况也存在,澳大利亚中部的阿伦达语(Aranda language)的某些音位分析认为,该语言不允许任何音节首的存在,因此所有音节的底层形式都是“元辅(辅)”(VC(C))式的。

音节的标记

国际音标中的点号(.)是用以标记音节的界限的符号。然而在实际操作中,国际音标的标写方式通常是用空格分词然后按词标写的,此时,这些空格也常被认为是音节的界限。当词的界限出现在音节中间(即音节跨越词界)时,可用一个连接线表示联诵。

音节划分

音节划分,也称音节组构(syllabification),指的是把一个词(不论是在口语中还是在书面上)划分若干音节。在大多数语言中,用于言语中的真正的音节是书面音节划分的基础。比方说,由于在现代英语拼写法中语音和字母的对应关系很微弱。因此,书面形式英语单词的音节划分不得不主要依据其词源(etymological)(即形态(morphological)),而非根据其发音规则来进行。因此,英语“书面上”的音节和真实言语中的口语音节并非一一对应。 “音节划分”这个术语也可用以指辅音音素充当音节核的过程。

音节区分和音节两栖性

通常情况下,处于元音之间的单辅音常归入后一音节(即:/CV.CV/,例如coco/ˈkǝʊ.kǝʊ/),而元音之间若有两个辅音,则一般分别归入前后两音节(即:/CVC.CV/,例如actor/ˈæk.tər/)。但在古教会斯拉夫语(Old Church Slavonic)等一些语言中,凡是能够出现在词首的辅音群都归入后一音节,因此,例如pazdva一词可分析为/pa.zdva/(这一分析方法也说明,该语言对音位配列规则的要求是使每个音节都为开音节)。相反的情况也存在,在某些语言中,归入后一音节的都是那些能够出现在词尾的辅音。

在英语中,对于出现在元音之间的辅音(特别是出现在重读音节之后、非重读音节之前的辅音)应当归入前一音节还是后一音节,是存有争议的。例如单词better,有时分析为/ˈbɛt.ər/,有时则分析为/ˈbɛ.tər/。一些语言学家就此提出了一个概念,称这样的词语为“音节两栖(ambisyllabic)”的词语。然而,威尔斯(2002)认为这不是一种有效的分析方法,他认为英语的音节区分仅仅存在一种情况,即/ˈCVC(C).V/

在英语中,辅音可同时被分析为一个音节的音节尾和下一个音节的音节首,正如bellow可分析为bel-low一样,这称作“音节两栖现象”(ambisyllabicity)。这一理论认为,类似arrow({{IPA|/ˈæroʊ/})这样的单词无法分成两个彼此分离而又可单独发音的单词,即无论是/æ/还是/ær/都不可能是一个真正独立存在的音节,而其他含有短元音/ɛ/、/ɪ/、/ɒ/、/ʌ/、/ʊ/的音节也一样。但是威尔斯(Wells,1990)却不赞同“英语中有‘音节两栖’现象”这一观点,他认为,如果辅音或辅音群处于重读音节之后、非重读音节之前,或是处于完整元音(full vowel)之后、弱化音节(reduced syllable)之前,那幺这个辅音或辅音群就是音节尾,而在其他的语音环境下则是音节首。

重音

音节核部分含有一个长元音

音节核部分含有一个双元音

音节中含有一个或以上的音节尾

元音的松紧

在日耳曼语族的多数语言中,松元音(lax vowel)只出现在闭音节中。因此,松元音也称作急煞元音(checked vowel)。与之相对的是紧元音(tense vowel),又称自由元音(free vowel),因为这些元音也可以出现在开音节中。

无音节核的音节

一些语言在中间不插入任何元音或响音的情况下,允许一长串辅音出现,因此“音节”这一概念也受到了挑战。即便在英语中也存在着少数几个不含元音的副言语(para-verbal)话段,例如shh(意为“保持安静”)以及psst(为引起注意而发出的声音)。 北美洲西北海岸地区的语言即闻名于此,例如萨利希语系和瓦卡希语系(Wakashan languages)。 努哈尔克语族(也称贝拉库拉语族) [ɬχʷtɬtsxʷ] “你朝我吐口水了” [tsʼktskʷtsʼ] “他到达了” [xɬpʼχʷɬtɬpɬɬs] “他拥有了一株御膳橘(bunchberry)” [sxs] “密封鲸油(blubber)” 布鲁斯·巴哲米尔(Bruce Bagemihl)在之前的分析中发现,[tsʼktskʷtsʼ]这个词可以解析为0个、2个、3个、5个或是6个音节,这取决于所使用的不同分析方法。其中的一种分析方法可能会将所有的原因和辅音音段都当作是音节核,而另一种分析方法可能会只将其中的一部分音段(包括擦音(fricative)和咝音(sibilant))当作是可以充当音节核的成分,而第三种分析方法可能仅仅只是全然否认音节的存在。 据报道,这类情形也同样出现在了柏柏尔语族(例如印德劳恩-塔施尔希特柏柏尔语(Indlawn Tashlhiyt Berber))、摩洛哥阿拉伯语(显然是受到了柏柏尔语的影响)、孟高棉语族(例如塞迈语(Semai)、特米亚语(Temiar)、科姆语(Kammu))和大神语(Ōgami)(琉球语宫古方言(Miyako Ryukyuan language)中的一种)当中 举例: 印德劳恩-塔施尔希特柏柏尔语 [tftktst tfktstt] “你把它扭伤了” [rkkm] “腐烂”(未完成式) 塞迈语 [kckmrʔɛːc] “粗短的手臂”

法法词典

syllabe nom commun - féminin ( syllabes )

  • 1. linguistique unité phonétique transcrite en une ou en plusieurs lettres, mais prononcée d'une seule émission de voix

    une syllabe fermée

  • 2. parole ou élément prononcé

    écouter un discours sans en perdre une syllabe

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malodorant a. (m) 恶臭的, 难闻的

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