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tue
时间: 2023-12-29 04:11:49

短语搭配

crier à tue-tête拚命叫喊

tue vent风障

tue chien(俗)秋水仙

tue mouche毒蝇菌

‘fumer tue’吸烟有害健康

chanter à tue-tête扯着嗓子唱歌

rayon de la mort, rayon mortel, rayon qui tue死光

Ils mériteraient qu'on les tue! Ils sont à tuer.这些人真是该杀!

Son métier le tue.他干的工作要累垮他的身体。

Ces allées-venues nous tuent.这些来来往往令我非常厌烦。

原声例句

Une vampe vorace tue au fond d'un couloir !

一个贪婪的吸血鬼在走廊尽头杀人

[爆笑短剧Le Réseau]

Le ridicule tue plus sûrement que les épées.

荒谬比剑更致命。

[Depuis quand]

Le soleil tue. Ça vous donne le cancer. Voilà!

阳光会杀人,会让你得癌症。就是这样!

[魁北克法语]

Le lignite tue donc 12 fois plus que le gaz, qui lui-même tue 140 fois plus que le solaire.

褐煤因此杀了比天然气还要多12倍,比太阳能杀的多了140倍。

[« Le Monde » 生态环境科普]

On estime qu'ils tuent 500 personnes par an en Afrique.

它们在非洲每年估计要杀死500人。

[法语生存手册]

Voici quelques comportements habituels qui tuent les relations.

以下是一些破坏人际关系的常见行为。

[心理健康知识科普]

Ils tuent des Hutus et les Hutus nous tuent.

他们把胡图族杀了,胡图族要把我们杀了。

[法语电影预告片]

Moi j'ai pas envie qu'on les tue.

我不想他们嘛。

[Golden Moustache]

Tu sors que si tu jouis je te tue!

你出去,如果你暨我会杀了你!

[法国百吉饼 Studio Bagel]

Œdipe, qui a le sang vif le tue sur le champs.

血气方刚的Œdipe当场了他。

[神话传说]

例句库

La douceur qui fascine et le plaisir qui tue.

啜饮迷人的温情,销魂的快乐.

Ce qui ne me tue pas,me rend plus fort.

这次我没被杀死,使我变得更加强壮。

C'est pour lancer des lasers. ça lui fait un regard qui tue.

这么画是为了显示她的眼睛能发射激光。杀人的目光。

Je suis emprisonné dans une routine qui tue ma joie de vivre peu à peu.

我渐渐地被监禁在一种磨灭我幸福生活的常规中。

Il y a deux soldats de tues.

有两名士兵被

Non, tue ne peux pas arreter maintenant!

你是想说 不能现在就停下吗?

Cet amour me tue et si ca continue.

这样的爱情再继续会让我死掉.

Je me tue à vous le répéter.

了很大劲一遍又一遍同您说。

L'alcool tue des dizaines de milliers de gens chaque année.

饮酒每年致使成千上万的人死亡

Je ne le tue pas !… J’en profite, il passe… trop vite.

我没打发!... 我会利用,时间过得……太快了。

Oui, mon cher genereux monsieur, c'est tue depuis deux jours.

"好吃着呢,亲爱的好老爷,两天前打到的。"

Il tue des gens pour l'argent comme les autres assassins professionnels.

如同其他职业杀手一样,他拿钱杀人。

Les musulmans tuent des chrétiens, les chrétiens tuent des musulmans.

穆斯林在杀基督徒,基督徒在杀穆斯林。

C'est un pays qui tue chaque jour des enfants.

这是一个每天都在杀害儿童的国家。

Mon pere s'est tue, sa fortune et la mienne sont entierement perdues.

家父自寻短见,他的财产以及我的财产完全败尽。

Cela est donc bien vrai. Je serai depouille, trahi, tue, devore par ma fille.

"那倒是真的。我要给亲生女儿掠夺一空,给她卖掉、杀掉、吃掉。"

En d'autres termes, il s'agit d'une pauvreté qui tue.

换言之,这种贫穷能置人于死地。

Quel genre de révolutionnaire est-ce que celui qui tue de telles gens?

杀害这些人算是什么革命者?

Mais l’armée tire sur la foule et tue près d’un millier de manifestants.

但军队向人群开了枪,并打死近千名游行者。

L'absence ne tue l'amour que s'il est malade au départ.

分别并不会扼杀爱情,除非爱情在一开始就病了。

法语百科

Le traité sur l'Union européenne (TUE), aussi appelé traité de Maastricht, est un des traités constitutifs de l'Union européenne, l'autre étant le traité sur le fonctionnement de l'Union européenne. Dans sa version d'origine, le traité affirmait les objectifs de l'Union, définissait les trois « piliers » de son action et donnait un cadre institutionnel au Conseil européen ainsi qu'à la procédure de coopération renforcée. Avec le traité de Lisbonne, le traité a été profondément remanié et certains éléments, dont la structure en piliers, ont disparu.

Le traité de Maastricht a été signé par l'ensemble des États membres de la Communauté économique européenne (Allemagne, Belgique, France, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, Danemark, Irlande, Royaume-Uni, Grèce, Espagne, Portugal) à Maastricht (Pays-Bas), le 7 février 1992, après un accord conclu lors du Conseil européen de Maastricht, en décembre 1991, et est entré en vigueur le 1 novembre 1993. Il a été modifié ultérieurement par les traités d'Amsterdam et de Nice, qui ont introduit des dispositions nouvelles et ont modifié les numéros de l'ensemble des articles. Enfin le traité UE a de nouveau été modifié en profondeur par le traité de Lisbonne, entré en vigueur le 1 décembre 2009.

Historique

Origine et adoption du traité

Palais du gouvernement provincial du Limbourg en bord de Meuse à Maastricht, où fut signé le traité.

Contexte et signature

Le traité sur l'Union européenne fait écho au projet de traité instituant l'Union européenne de 1984 qui a conduit à l'adoption de l'Acte unique européen. Ce dernier traité ouvre la voie à la mise en place du marché unique.

Les conclusions du Conseil européen de Hanovre de juin 1988, a confirmé l'objectif de la réalisation progressive de l’union économique et monétaire, et a chargé un comité, le comité Delors (Jacques Delors étant alors président de la Commission européenne) d'étudier les étapes concrètes devant mener à cette union. Ce comité a rendu son rapport en avril 1989. Il pose l’objectif de l’union économique et monétaire caractérisée par la fixité définitive des taux de change puis la création d’une monnaie unique. Le plan Delors – issu du rapport Delors, et divisé en trois phases – fut approuvé par les États lors du Conseil européen de Madrid de juin 1989.

Lors de cette même réunion, les chefs d’État et de gouvernement décidèrent que la première phase de l'union économique et monétaire commencerait le 1 juillet 1990 (abolition de toutes les restrictions aux mouvements de capitaux entre les États membres). Cependant, pour réaliser les étapes suivantes, il était nécessaire de modifier le traité instituant la Communauté européenne (le « Traité de Rome »). À cette fin, une conférence intergouvernementale sur l'UEM a été convoquée. Elle s'est tenue en 1991, en même temps que la conférence intergouvernementale sur l'union politique. Les négociations ont abouti au traité sur l'Union européenne qui a été approuvé en décembre 1991 et signé à Maastricht le 7 février 1992.

Memorial commémorant la signature du traité devant le bâtiment de la province de Limbourg à Maastricht au Pays Bas
Memorial commémorant la signature du traité devant le bâtiment de la province de Limbourg à Maastricht au Pays Bas

Processus de ratification

En France, le 9 avril 1992, le Conseil constitutionnel indique qu'une révision de la Constitution est nécessaire pour permettre la ratification du traité. Le Parlement réuni en congrès adopte alors, le 23 juin 1992, une loi constitutionnelle qui crée un titre XV intitulé « Des communautés européennes et de l'Union européenne ». Le Conseil constitutionnel reconnaît dans une décision du 2 septembre la compatibilité de la Constitution ainsi révisée avec le traité. Un référendum autorise la ratification du traité le 20 septembre 1992. Avec une participation de 69,70 %, le « oui » l'emporte avec 51,05 % des suffrages exprimés. Enfin le Conseil constitutionnel, dans une troisième décision rendue le 23 septembre 1992, déclare qu'il ne peut, dans le cadre des attributions que lui confère la Constitution, contrôler l'autorisation de ratification, car celle-ci a été adoptée par référendum.

En raison de la lenteur du processus de ratification, le traité (qui a modifié le traité instituant la Communauté économique européenne - lequel s'appelle désormais traité instituant la Communauté européenne - et auquel étaient annexés le protocole sur les statuts du Système européen de banques centrales et de la Banque centrale européenne et le protocole sur les statuts de l'Institut monétaire européen) n'est entré en vigueur que le 1 novembre 1993.

Traité de Maastricht de 1992

Structure

Le traité de Maastricht contient huit titres : un sur les institutions de l'Union européenne (titre I) ; les modifications du traité de Rome de 1957 qui institue la CEE, renommée en Communauté européenne (titre II) ; les modifications des traités instituant la CECA (titre III) et Euratom (titre IV) ; les dispositions relatives à la politique étrangère et de sécurité commune (titre V) ; les dispositions relatives à la coopération policière et judiciaire en matière pénale (titre VI) ; les dispositions relatives aux coopérations renforcées (titre VII, introduit par le traité d'Amsterdam) et les dispositions finales (titre VIII).

Contenu

Le traité de Maastricht d'origine marque la fondation de l'Union européenne qu'il définit comme reposant sur trois piliers : les Communautés européennes, la politique étrangère et de sécurité commune (PESC) et la coopération policière et judiciaire en matière pénale.

Il lance également l'Union économique et monétaire (UEM) devant conduire à la création de l'euro. Il modifie pour cela le traité instituant la Communauté économique européenne, qui devient alors le traité instituant la Communauté européenne. Sur ce point, le traité précise aussi les conditions du futur passage à la monnaie unique. Afin de permettre une certaine harmonie nécessaire à l’union monétaire, les Européens décident de critères de convergence, alors non-contraignant, conditionnant pour chaque État membre la possibilité d’intégrer l’union monétaire : le taux d’inflation ne doit pas excéder de plus de 1,5 % celui des trois pays membres ayant les plus faibles taux d’inflation ; le déficit budgétaire doit être inférieur à 3 % du PIB ; un endettement public inférieur à 60 % du PIB ; les taux d’intérêts réels à long terme ne doivent pas excéder de 2 % celui des trois pays membres ayant les plus faibles ; et pas de dévaluation monétaire dans les deux années précédant l’intégration à l’union monétaire.

La CEE en 1957-1958.

Enfin, le traité apporte des modifications au traité de Rome de 1957. Celles-ci sont présentes dans l'article 3. Ainsi, dans un premier temps, le traité établi une politique commerciale commune alors que la version de 1957 établissait un tarif douanier commun et une politique commerciale commune envers les États tiers. Le traité crée un marché intérieur caractérisé par l'abolition, entre les États membres, des obstacles à la libre circulation des marchandises, des personnes, des services et des capitaux (ajout des marchandises, qui n'apparaissait pas sur le traité de 1957). Le traité de Maastricht ajoute aussi des mesures relatives à l'entrée et à la circulation des personnes dans le marché intérieur conformément à l'article 100 C. Le traité étend la politique commune à la pêche, alors que seule l'agriculture faisait l'objet du traité de 1957. L'alinéa g) sur l'application de procédures permettant de coordonner les politiques économiques des États membres et de parer aux déséquilibres dans leurs balances des paiements est supprimé. Enfin, une politique dans le domaine social comprenant un Fonds social européen est établie là où le traité de 1957 dispose la création d'un Fonds social européen, en vue d'améliorer les possibilités d'emploi des travailleurs et de contribuer au relèvement de leur niveau de vie.

Les nouveaux domaines de compétence apparus dans le traité sur l'Union européenne sont l'environnement, l'industrie, la recherche et le développement technologique, le développement de réseaux transeuropéens, un niveau élevé de protection de la santé, l'éducation et formation de qualité, la culture, la politique dans le domaine de la coopération au développement, l'association des pays et territoires d'outremer, la protection des consommateurs et les mesures dans les domaines de l'énergie, de la protection civile, et du tourisme.

Première révision : traité d'Amsterdam

Le traité sur l'Union européenne a toujours été conçu comme la première étape d'un processus qui se poursuit encore. Ainsi l'article N du traité d'origine annonce qu'« une conférence des représentants des gouvernements des États membres sera convoquée en 1996 pour examiner, conformément aux objectifs énoncés aux articles A et B des dispositions communes, les dispositions du présent traité pour lesquelles une révision est prévue ».

Cette conférence intergouvernementale, ouverte à Turin le 29 mars 1996, a produit le traité d'Amsterdam, signé le 2 octobre 1997 et entré en vigueur le 1 mai 1999. Ce traité procède à une renumérotation des articles du traité sur l'Union européenne. Pour faire face à l'agrandissement de l'Union, il invente la procédure de la « coopération renforcée », par laquelle certains États peuvent aller de l'avant dans la construction communautaire sans attendre les autres pays. Il programme également la mise en place d'un espace de liberté, de sécurité et de justice dans le cadre du troisième pilier.

Seconde révision : traité de Nice

L'élargissement de l'Europe des Quinze à dix nouveaux pays demandait toutefois une réforme des institutions que le traité d'Amsterdam n'avait pas réalisée. C'est pourquoi une nouvelle conférence intergouvernementale, ouverte le 14 février 2000, a produit par le traité de Nice une nouvelle révision des traités européens.

Ce traité étend le champ de la décision à la majorité et modifie la pondération des votes au sein du Conseil de l'Union européenne en instituant une double majorité : en voix et en population représentée. Sont insérés les articles 27 A à 27 E sur les coopérations renforcées en matière de politique étrangère et de sécurité commune.

Évolution entre le projet initial de Constitution pour l'Europe (à gauche) et la nouvelle structure institutionnelle européenne adoptée par le Traité de Lisbonne (à droite). Traité sur l'Union européenne Traité instituant la Communauté européenne Charte des droits fondamentaux Traité établissant une Constitution pour l'Europe Traité sur l'Union européenne Traité instituant la Communauté européenne Traité de Lisbonne Traité sur l'Union européenne Traité sur le fonctionnement de l'Union européenne Charte des droits fondamentaux Charte des droits fondamentaux

Échec du traité établissant une Constitution pour l'Europe

Encore une fois, le traité de Nice prévoit lui-même, dans une « déclaration relative à l'avenir de l'Union », que le Conseil européen devra poursuivre la réforme des institutions. Cette fois-ci, ce ne sera pas une conférence intergouvernementale mais une Convention sur l'avenir de l'Europe qui remet le 18 juillet 2003 un projet de traité établissant une Constitution pour l'Europe. Cette Constitution remplacerait le traité sur l'Union européenne et le traité instituant la Communauté européenne. Signé par les États membres de l'Union, le traité a vu toutefois son processus de ratification interrompu après son rejet par référendum en France et aux Pays-Bas au printemps 2005.

Révision majeure par le traité de Lisbonne

Une partie des dispositions institutionnelles du traité constitutionnel ont été reprises dans le traité de Lisbonne, signé le 13 décembre 2007. Celui-ci est entré en vigueur le 1 décembre 2009.

Ce traité est la première modification majeure apportée au traité sur l'Union européenne. Avec le traité de Lisbonne, le traité de Maastricht devient pleinement un traité constitutif et non plus un traité modificatif avec la suppression du titre II sur les dispositions portant modification du traité CEE. Avec le traité de Lisbonne, les articles concernant les principes démocratiques et institutionnels sont étendus, les éléments concernant la coopération renforcée sont regroupés, les articles concernant l'action extérieure et la politique étrangère et de sécurité commune sont étendus.

Chronologie de l'Union européenne

Signature Entrée en vigueur Nom du traité 1948 1948 Traité de Bruxelles 1951 1952 Traité CECA 1954 1955 Accords de Paris 1957 1958 TICE Traité Euratom 1965 1967 Traité de fusion 1975 1976 institution officieuse 1986 1987 Acte unique européen 1992 1993 Traité de Maastricht (TUE et TCE) 1997 1999 Traité d'Amsterdam (TUE et TCE) 2001 2003 Traité de Nice (TUE et TCE) 2007 2009 Traité de Lisbonne Les trois piliers de l'Union européenne Communautés européennes Communauté européenne de l'énergie atomique (Euratom) Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) dissoute en 2002 Union européenne (UE) Communauté économique européenne (CEE) Communauté européenne (CE) TREVI Justice et affaires intérieures (JAI) Coopération policière et judiciaire en matière pénale (CPJMP) Coopération politique européenne (CPE) Politique étrangère et de sécurité commune (PESC) D'abord inactive Union de l'Europe occidentale (UEO) Dissoute en 2011

Contenu du traité post-Lisbonne

Préambule

Le préambule rappelle les origines et les objectifs de l’Union. Il aborde notamment des éléments tels que l’approfondissement de l’intégration et de la solidarité entre les États membres et ses ressortissants (citoyenneté européenne). Il rappelle aussi l'importance de la diversité culturelle, ainsi que le respect des droits fondamentaux et le caractère démocratique des institutions de l’Union.

Le préambule rappelle aussi les débuts économiques de l’Union en rappelant que l’Union a aussi pour objectif de renforcer l’économie de ses membres et d’en assurer la convergence, et de promouvoir le progrès économique.

Cependant le préambule prend aussi en compte les données sociales et environnementales de l'économie

Le préambule énonce aussi que l'Union vise à mettre en œuvre une politique étrangère et de sécurité commune notamment avec l’établissement progressif d’une politique de défense commune devant à terme mener à la mise en place d'une défense commune.

Titre premier : dispositions communes

Le titre premier (articles premier à 8) précise les principes fondamentaux qui fondent l'Union européenne :

fondement juridique de l'Union (article premier) ;

droits individuels (articles 2 et 3) ;

principes de développement et de cohésion de l'Union (article 3) ;

respect des prérogatives des États membres (articles 4 et 5), notamment les principes de subsidiarité et de proportionnalité ;

reconnaissance des droits fondamentaux et notamment de la Charte des droits fondamentaux, adhésion de l'Union à la Convention européenne des droits de l'homme (article 6) ;

procédure de sanction à l'égard d'un État membre (article 7) ;

relations entre l'Union et les pays voisins (article 8).

Titre II : principes démocratiques

Le titre II définit des principes de gouvernement reconnus par l'Union pour son fonctionnement :

égalité des citoyens, citoyenneté européenne (article 9) ;

représentation des citoyens (Parlement européen) et des États (Conseil européen et Conseil de l'Union européenne), partis politiques européens (article 10) ;

participation des citoyens aux prises de décision, notamment par l'attribution du droit pour un million de citoyens de saisir la Commission européenne d'une question (article 11) ;

rôle des parlements nationaux dans le fonctionnement de l'Union (article 12).

Titre III : institutions

Le titre III définit les sept institutions de l'Union européenne et décrit les grandes lignes de leur fonctionnement :

la liste des institutions : Parlement européen, Conseil européen, Conseil de l'Union européenne (appelé simplement « Conseil » dans le traité), Commission européenne, Cour de justice de l'Union européenne, Banque centrale européenne, Cour des comptes qui possèdent une compétence d'attribution, auxquelles sont ajoutées deux organismes consultatifs : le Comité économique et social européen et le Comité des régions (article 13) ;

le Parlement européen, composé de représentants des citoyens (article 14) ;

le Conseil européen, réunion des dirigeants des États (article 15) ;

le Conseil de l'Union européenne, qui rassemble des représentants des États au niveau ministériel (article 16) ;

la Commission européenne (article 17) ;

le haut représentant de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité (article 18) ;

la Cour de justice de l'Union européenne (article 19).

Les modalités de fonctionnement de ces institutions sont précisées dans le traité sur le fonctionnement de l'Union européenne.

Titre IV : coopération renforcée

Le titre IV comprend seulement l'article 20 consacré à la procédure de coopération renforcée, qui permet à un nombre limité d'États membres de l'Union d'approfondir leur intégration, dans le cadre des compétences non exclusives de l'Union.

Titre V : action extérieure, PESC

Le titre V représente à peu près la moitié du traité en longueur. Il précise en effet en détail les dispositions relatives :

à l'action extérieure de l'Union : principes et rôle du Conseil européen (articles 21 et 22) ;

à la politique étrangère et de sécurité commune (PESC) : principes, rôle et coordination des institutions, coordination entre les États sur la scène mondiale, coopération structurée permanente définition progressive d'une politique de défense commune, Agence européenne de défense (articles 23 à 46).

Titre VI : dispositions finales

Le titre VI attribue à l'Union la personnalité juridique (article 47).

Il décrit la procédure de révision ordinaire et les procédures de révision simplifiées (article 48). Il prévoit également l'adhésion de nouveaux membres à l'Union (article 49), mais également la possibilité pour un membre de se retirer (article 50). Il donne aux protocoles et annexes des traités la même valeur qu'à ceux-ci (article 51).

Il précise enfin le champ d'application du traité dans l'espace (52) pour une durée illimitée (article 53), ainsi que la procédure de ratification (article 54) et la traduction du traité (article 55).

Protocoles, annexes et déclarations

Des protocoles, annexes et déclarations complètent le traité UE et le traité sur le fonctionnement de l'Union européenne. Les protocoles et annexes ont la même valeur juridique que le traité lui-même.

Sources

Références

↑ Piliers de l'Union - Europa

↑ Projet de traité d'Union européenne - 1984

↑ Brunn 2002, p. 262

↑ Conclusions du Conseil européen de juin 1988

↑ Rapport Delors - Fiche

↑ UEM - BCE

1 2 3 Conclusions du Conseil européen de juin 1989

↑ http://www.cvce.eu/obj/la_conference_intergouvernementale_cig_sur_l_union_politique-fr-183c7651-32ef-470a-85ac-8103435f4c58.html

↑ http://www.cvce.eu/collections/unit-content/-/unit/02bb76df-d066-4c08-a58a-d4686a3e68ff/410**ebf-f33a-4a01-9f09-b8aabc156811/Resources#5e2b4039-cb13-4b58-8cf9-2a2eb2f09ffe_fr&overlay

↑ Décision n° 92-308 DC du 09 avril 1992.

↑ Décision n° 92-312 DC du 02 septembre 1992.

↑ Décision n° 92-313 DC du 23 septembre 1992.

↑ Traité sur l'Union européenne, version d'origine publiée au Journal officiel du 29 juillet 1992.

↑ Traité d'Amsterdam, version publiée au Journal officiel n° C 340 du 10 novembre 1997.

↑ Traité sur l'Union européenne, articles 43 à 45. Voir aussi une présentation de la coopération renforcée sur SCADPlus.

↑ Traité sur l'Union européenne, version actuellement en vigueur (Journal officiel du 24 décembre 2002).

Bibliographie

Ouvrages et articles

(de) Gerhard Brunn, Die Europäische Einigung von 1945 bis heute, Stuttgart,‎ 2002, 427 p. (ISBN 3-15-017038-9)

Sources officiels

Conclusions du Conseil européen de Madrid,‎ juin 1989 (lire en ligne)

Conclusions du Conseil européen de Hanovre,‎ juin 1988 (lire en ligne)

Projet de traité instituant l'Union européenne, Luxembourg, CVCE, Bulletin des Communautés européennes,‎ février 1984 (lire en ligne)

« L'Union économique et monétaire », sur le Site officiel de la BCE

« Piliers de l'Union européenne », sur Europa

Autres sites

« Le Rapport Delors », sur CVCE (consulté le 31 mai 2014)

Compléments

Articles connexes

Correspondance entre les articles des différentes versions du traité sur l'Union européenne

Traité instituant la Communauté européenne

Référendum sur le traité de Maastricht

Traité de Lisbonne

Union européenne

Retrait de l'Union européenne

Liens externes

Le texte du traité sur l'Union européenne :

Version du traité intégrant les modifications apportées par le traité de Lisbonne (portail de l'Union européenne).

Version consolidée du traité sur l'Union européenne (2009, iPhone / iPod Touch) (non officielle)

Anciennes versions :

[PDF] Version consolidée du traité sur l'Union européenne avant l'entrée en vigueur du traité de Lisbonne, publiée au Journal officiel du 29 décembre 2006 (portail de l'Union européenne)

Traité de Maastricht (version d'origine, Journal officiel du 29 juillet 1992)

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中文百科

《马斯特里赫特条约》(英语:Maastricht Treaty),即《欧洲联盟条约》,于1991年12月9日至10日在荷兰的马斯特里赫特举行的第46届欧洲共同体首脑会议上签订。当时经过两天的辩论,最终通过并草签了《欧洲经济与货币联盟条约》和《政治联盟条约》,合称《欧洲联盟条约》。这一条约是对《罗马条约》的修订,它为欧共体创建政治联盟和经济与货币联盟确立了目标与步骤,是《罗马条约》成立的基础。

签署国家

比利时

丹麦

德国(原西德)

希腊

西班牙

法国

爱尔兰

意大利

卢森堡

荷兰

葡萄牙

英国

芬兰

奥地利

瑞典

斯洛伐克

拉脱维亚

爱沙尼亚

立陶宛

捷克

斯洛文尼亚

塞浦路斯

马耳他

匈牙利

波兰

罗马尼亚

保加利亚

克罗地亚

土耳其(1987年7月3日)

马其顿(2004年3月22日)

冰岛(2009年)

塞尔维亚

蒙特内哥罗

货币联盟条约

《货币联盟条约》是1992年2月7日由欧共体12国外长和财政部长所正式签订的。 该条约规定,在欧盟内部要求实现资本的自由流通,真正实现统一市场,并使经济政策完美地协调起来。条约规定:最迟于1999年1月18日在欧共体内发行统一货币,实行共同的对外与防务政策,扩大欧洲议会的权力。 目标 要在密切协调成员国经济政策和实现欧洲内部统一市场的基础上,形成共同的经济政策。具体内容是:统一货币,制定统一的货币兑换率,创建一个制定和执行欧共体政策的欧洲中央银行体系。 2002年1月1日,15个成员国采纳了欧元,为德国、法国、意大利、荷兰、比利时、卢森堡、爱尔兰、希腊、西班牙、葡萄牙、奥地利、芬兰、斯洛文尼亚、马耳他和塞浦路斯15国。瑞典、丹麦和英国目前为止都决定暂时不加入欧元区。欧元的硬币和纸币于2002年1月1日开始流通,欧元区国家各自的硬币和纸币于2002年的前两个月退出流通。

政治联盟条约

创建共同外交与安全政策,在欧盟最重要的领域内采取的“共同行动”仍需一致通过,但也采用特定多数投票(实施共同行动)的原则。欧洲联盟的武装机构——西欧联盟“将执行欧洲联盟在防务方面作出的议定”。条约最终规定制定共同防务政策。

欧洲公民身分:欧洲公民身分的主要内容是,联盟侨民无论居住在欧共体的哪个成员国,在欧洲选举和市政选举中都有选举权和被选举权。承认任何公民有在欧洲议会请愿的权利。

补充性:采取补充性是为了解决欧共体与其成员国分权的微妙问题。欧共体仅在专属自己的领域内,“在成员国无法令人满意地实现考虑采取的行动的目标时”进行干预。

欧洲议会:在制度方面,欧洲议会通过投票任命欧共体执委会,任命接受公民诉状的调停者,并可能成立调查委员会。在立法方面,扩大合作进程。在欧洲议会与欧洲理事会发生分歧时,通过调解进程共同决策。

执委员:欧共体执委会职能不变,但是由于任命方式改变,它的合法地位增强 。

司法与内政:需要一致通过的政府问合作今后将涉及与“共同利益”有关的问题(避难:移民,签证、警察)。

协调基金:设立该基金是为了在环境和基础设施方面援助最贫困的地区。

新领域:欧共体在恪守补充性原则的同时,可以在一些新领域(教育、公共卫生:职业培训等)进行干预:欧洲理事会可以建议成员国通过一些公约。

社会政策:由于英国反对,条约附件中有两项特别议案涉及此事,签字国保证推动社会欧洲发展,促进就业,1992年以来,丹麦对《马斯特里赫特条约》否决;法国以微弱多数勉强通过,英国推迟全民公决。

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malodorant a. (m) 恶臭的, 难闻的

tribun n.m.1. (古罗马的)军官;行政长官 2. 平民演说;辩护士;民权保卫者3. 【史】(法拿破仑时期的)法案评委员会委员

immigrant immigrant, ea. 入境移居的n. 入境移

milliardaire a. 拥有十亿资财; 巨富, 豪富n. 亿万巨富, 大富豪

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