Lavandula
Lavandula Lavandula angustifolia Classification Règne Plantae Sous-règne Tracheobionta Division Magnoliophyta Classe Magnoliopsida Sous-classe Asteridae Ordre Lamiales Famille Lamiaceae Genre Lavandula L., 1753 Classification phylogénétique Classification phylogénétique Ordre Lamiales Famille Lamiaceae Espèces de rang inférieur Lavandula angustifolia Lavandula latifolia Lavandula intermedia Lavandula stoechas etc.
Les lavandes (Lavandula) sont un genre de plantes de la famille des Lamiaceae.
Ce sont des arbrisseaux dicotylédones, à fleurs le plus souvent mauves ou violettes disposées en épis, dont la plupart des espèces, très odorantes, sont largement utilisées dans toutes les branches de la parfumerie. Elles poussent surtout sur les sols calcaires secs et ensoleillés, à l'exception de Lavandula stoechas, qui préfère les sols siliceux.
Toutes les lavandes sont des plantes mellifères, très recherchées par les abeilles.
Historique
Venue de l'ouest du bassin méditerranéen, la lavande était déjà utilisée par les Romains pour conserver le linge et parfumer les bains. En Provence, la lavande fut utilisée au Moyen Âge, pour la composition de parfums et de médicaments, mais c'est à partir du XIX siècle que sa culture se développa.
Ce genre botanique a été décrit pour la première fois en 1753 par le naturaliste suédois Carl von Linné (1707-1778).
L'essor de la production française d'huile essentielle de lavande fine est lié à l'implantation de parfumeries dans la région de Grasse. La mise en culture organisée systématique du lavandin, dans les années 1950, prit ensuite le relais.
La culture de la lavande du Quercy apparut également sur les derniers versants du sud-ouest du Massif central avant 1936 à Roquecor en Tarn-et-Garonne. Celle-ci atteignit son apogée dans les années 1950 et 1960, et seuls quelques cultivateurs perpétuent encore cette tradition.
Après plusieurs crises qui entraînèrent la chute de la production et une régression des cultures, les plantations furent relancées par la stabilisation des surfaces à cultiver et le développement des moyens de distillation.
De nos jours, la plus grande fête consacrée à la lavande en France est célébrée depuis près de 70 ans à l'occasion du « Corso de la Lavande » à Digne-les-Bains et s'achève par un défilé de chars décorés de lavande.
Le phytoplasme du Stolbur a détruit 50% de la récolte française d'huile essentielle de lavande entre 2005 et 2010 la réduisant à entre 25 et 30 tonnes en 2011. La Bulgarie avec une production de 45 tonnes en 2010 et entre 55 à 60 tonnes en 2011 est devenue le premier producteur mondial de lavande avec 45 tonnes devant la France produisant de 25 à 30 tonnes à cette date. Les deux pays fournissent les trois quarts de la production internationale et entre 80% et 90% de l'huile essentielle de lavande bulgare est vendue en France.
Répartition géographique
Champ de lavande en Provence.
Anciennement, les lavandes poussaient en Provence et dans quelques pays du bassin méditerranéen, puis la culture s’est répandue en Europe de l’Est (Bulgarie, Russie, Ukraine…) et même en Tasmanie ou encore au Canada où des plants mutés peuvent maintenant résister au gel.
Les lavandes "vraies" poussent à une altitude de 500 à 1 700 m. sur les versants ensoleillés des montagnes. La qualité des lavandes est réputée augmenter avec l’altitude. Elle est produite notamment à Sault, et elle est la principale activité agricole de cette zone du Vaucluse, mais on la retrouve également en Drôme provençale où elle est très bien représentée.
Des expériences ont été également menées en Quercy en 1936, où la culture de la lavande de population s'est implantée et développée dans le Lot et le Tarn-et-Garonne. L'ouvrage "les petites industries d'un département agricole" rédigé par André Pueyo (éditions Forestié à Montauban) reprit en 1946 l'historique de son développement pour relancer l'économie départementale de l'après-guerre. Ainsi des agriculteurs et des distillateurs produisirent la lavande du Quercy jusque dans les années 1970.
La lavande aspic, par contre, est récoltée dans le bassin méditerranéen entre 0 et 600 m d’altitude.
Les lavandes du groupe stoechas se développent sur tout son pourtour, notamment en Andalousie et dans la partie sud du Portugal.
Les lavandins sont les lavandes les plus cultivés (de 800 à 1 000 tonnes d’essence par an) et les plus répandus, car ils sont les plus résistants. Ils se développent spontanément dans le sud de la France. Cependant, on observe un dépérissement des lavandins abrial et sumian qui sont en voie de disparition.
Récolte de la lavande
récolte de la lavande, sur le plateau d'Albion
La récolte de la lavande se fait avant l'ouverture de la fleur de fin juillet à fin août, pour les lavandes "vraies". À part l’aspic qui est sauvage, les plantes sont généralement cultivées. Il existe cependant quelques distillations de lavandes sauvages de montagne destinées à l’aromathérapie et les quantités en sont très limitées. La récolte a lieu en été, car les fortes chaleurs favorisent la montée de l’essence dans les cellules et les glandes sécrétrices de la fleur. Les brins sont plus odoriférants s'ils sont cueillis juste avant l'ouverture des fleurs. Après, l'essentiel de l'arôme se perd.
Les lavandes du groupe stoechas sont plus précoces : elles sont récoltées de mars à mai à l’état sauvage, mais elles sont plus rarement exploitées. Pour les cultures, la récolte s’effectue mécaniquement, sauf pour les bouquets qui sont coupés manuellement à la faucille.
Les lavandes clonales (issues d’un individu et multipliées par bouturage) arrivent à maturité en même temps, contrairement aux lavandes de population (non clonales) qui ne mûrissent pas de façon homogène, car chaque plante est un individu différent de son voisin. Les lavandes clonées sont plus susceptibles d'être massivement attaquées par des insectes ravageurs. Hormis quelques espèces, dont le chrysomèle de la lavande (ou du romarin) ; Chrysolina americana, la lavande a peu de prédateurs, en raison de sa teneur en substances répulsives.
L’huile essentielle serait de meilleure qualité en altitude, mais le rendement y est plus faible, et l’altitude augmente la teneur en esters.
Production de l’huile essentielle
Distillerie traditionnelle.
Distillerie en action, dans les Alpes-de-Haute-Provence.
Il existe deux procédés principaux de production d’huile essentielle de lavande :
La distillation traditionnelle : la récolte doit subir un temps de séchage, avant distillation, afin de perdre l’excès d’eau. Un préfanage d’environ un ou deux jours est indispensable pour la lavande fine, il évite de modifier la qualité des huiles essentielles qui sont obtenues par entraînement à la vapeur d’eau des sommités fleuries. On fait circuler un courant de vapeur d’eau dans la lavande coupée et bien tassée (temps de distillation relativement court, 30 à 45 min).
La distillation en « vert broyé » : qui depuis 1990 s’est développée pour améliorer la productivité de la récolte (de lavandin surtout). Sitôt cueilli, le végétal est haché à l’aide d’une ensileuse et il est placé au fur et à mesure, sans séchage préalable, dans une benne ou caisson mobile de distillation qui sera directement monté sur chaudière. Le fait de distiller broyé modifiant la qualité, cette technique n’est pas adaptée pour obtenir une huile essentielle de lavande aux normes AOC. De façon générale, les qualités ensilées auront des teneurs en alcools qui augmentent alors que celles en esters diminuent (phénomènes d’hydrolyse), elles ont une odeur plus verte, peu appréciée des parfumeurs. Des études sont faites pour améliorer les qualités ensilées et aider les producteurs dans ce sens.
Les rendements en huile essentielle de lavande sont très variables selon les régions, le climat, l’année, l’âge de la plantation et la variété : ils sont d’environ 15 kilos par hectare, 25 à 50 kilos pour les lavandes clonales, 80 kilos pour le lavandin en zone de montagne sèche, près du double en plaine (jusqu’à 180 kilos).
Les rendements massiques de production d’huile essentielle (rapport de la masse d’essence obtenue par la masse de plante distillée) sont les suivants :
Lavandes fines = 0,5 %
Lavande Aspic = 0,8 à 1,0 %
Lavandins = 1,0 à 1,8 %
Lavandula stoechas L. = 0,3 à 0,8 %
Lavandula pedunculata L. = 0,15 %
Lavandula luisieri (Riv) Mart. = 0,2 %
Les lavandins ont un meilleur rendement, car leurs fleurs sont plus développées, et plus productrices en huile essentielle. Leur essence, de bonne qualité olfactive (notamment celle obtenue par distillation traditionnelle), est plus camphrée que celle de la lavande.
Utilisations de la lavande
Champ de lavande en Provence.
Navettes de lavandes (usage dans les armoires de vêtements)
Parfumerie
Le mot lavande est un dérivé du verbe laver, peut-être issu de l'italien lavando (action de laver), et qui remonte au latin lavandaria : linge à laver, sans doute à l'origine de l'anglais lavender (lavendre vers 1265). Cette étymologie laisse penser que très tôt on a utilisé la lavande pour parfumer le linge fraîchement lavé. Des sachets de fleurs séchées sont traditionnellement placés dans les armoires, pour éloigner les mites et parfumer la garde-robe.
Les fleurs de lavande, séchées, sont très résistantes et conservent leurs arômes très longtemps. Un autre usage très ancien est celui de mettre de la lavande dans l'eau du bain pour son parfum et ses propriétés antiseptiques et calmantes.
L'essence de lavande contient des composants différents selon les espèces (voir ci-dessous). On l'obtient traditionnellement par distillation des sommités florales. Au XIX siècle et au début du XX siècle, la Provence était parsemée de petites distilleries familiales, qui ont peu à peu toutes disparu, victimes de crises de mévente et de l'industrialisation de la production.
C'est bien sûr la parfumerie qui fait le plus gros usage de la lavande. On peut tout parfumer avec elle, depuis les savonnettes jusqu'aux détergents et au papier hygiénique. Dans les parfums proprement dits, la lavande est surtout réservée aux hommes, soit en soliflore dans les eaux de toilette, soit en note de cœur dans les eaux de Cologne.
Propriétés médicinales
Molécule de lavandulol.
L'essence de lavande contient des composants différents selon les espèces, et on y trouve le plus souvent de l'acétate de linalyle et du linalol, du géraniol, du pinène, du cinéol, de la coumarine, du béta-caryophyllène et de l'éthylamylcétone, à l'origine de son odeur rafraîchissante.
La lavande a des propriétés antispasmodiques, sédatives et diurétiques. L'huile essentielle de lavande est recommandée pour la décontraction musculaire et pour favoriser la concentration.
Depuis très longtemps aussi, on prête des vertus cicatrisantes et antiseptiques à la lavande et sainte Hildegarde la conseillait comme cicatrisant. On lui trouvait aussi des propriétés antivenimeuses et en cas de morsure de vipère, on frottait la plaie avec une poignée de lavande (ceci pourrait expliquer le nom de la lavande aspic). La plante a aussi été très utilisée, et l'est toujours, pour combattre les mites et les poux.
En phytothérapie, on la recommande pour combattre l'anxiété, la nervosité et les insomnies, ainsi que pour soulager les rhumatismes et soigner les infections des voies respiratoires. Elle peut être prise en infusion, en poudre (gélules), sous forme d'huile essentielle ou d'alcoolat, pour les frictions.
L'huile essentielle de lavande est antiseptique et bactéricide. Appliquée pure sur la peau elle soulagerait les brûlures et les piqûres d'insectes. Appliquée sur les tempes, elle soulagerait les douleurs migraineuses. On attribue à la variété latifolia un effet apaisant lors de crises de dermatite atopique (eczéma).
Il existe également un hydrolat de lavande réputée pour ses propriétés purifiantes, anti-inflammatoire, bactéricide et antalgique.
Utilisation culinaire
On peut faire infuser des fleurs de lavande dans du lait, utilisé ensuite pour la préparation de glace ou de crème à la lavande. Dans certaines régions du Maghreb (Algérie), la Lavandula stoechas est utilisée dans quelques préparations culinaires, dont le couscous.
Les brins sont aussi utilisés dans les vallées (notamment celle de l'Estéron, près de Nice), afin de confectionner une liqueur particulièrement forte en bouche, dont on dit qu'elle a des vertus antiseptiques, digestives et calmantes.
Ennemis
Chrysomèle de la lavande
Rares sont les espèces d'insectes qui attaquent les plantes aussi protégées par leurs huiles essentielles que la lavande ; la chrysomèle de la lavande (ou du romarin), Chrysolina americana, en fait partie.
Actuellement (2013), le principal ennemi de la lavande est le phytoplasme du stolbur, dont le vecteur est Hyalesthes obsoletus (Cixiidae). Cette maladie est appelée communément « dépérissement de la lavande ». L'autre ravageur important de la lavande est la cécidomyie (Resseliella lavandulae), dont les larves se développant sous l'écorce provoquent également des symptômes de dépérissement.
D'autres ravageurs peuvent provoquer des dégâts importants (Arima marginata, crachat de coucou, punaise de la lavande, noctuelles, tordeuses, chenilles arpenteuses, pucerons).
Classification
Liste des espèces
Selon GRIN(6 juillet 2015) :
Lavandula ×allardii Hy
Lavandula angustifolia Mill. - la Lavande officinale ou Lavande vraie
Lavandula antineae Maire
Lavandula aristibracteata A. G. Mill.
Lavandula atriplicifolia Benth.
Lavandula bipinnata (Roth) Kuntze
Lavandula bramwellii Upson & S. Andrews
Lavandula buchii Webb & Berthel.
Lavandula ×cadevallii Sennen
Lavandula canariensis Mill.
Lavandula ×chaytoriae Upson & S. Andrews
Lavandula citriodora A. G. Mill.
Lavandula coronopifolia Poir.
Lavandula dentata L.
Lavandula dhofarensis A. G. Mill.
Lavandula erythraeae (Chiov.) Cufod.
Lavandula galgalloensis A. G. Mill.
Lavandula gibsonii J. Graham
Lavandula hasikensis A. G. Mill.
Lavandula ×intermedia Emeric ex Loisel. - le Lavandin
Lavandula lanata Boiss.
Lavandula latifolia Medik. - la Lavande à larges feuilles ou Lavande aspic
Lavandula ×limae Rozeira
Lavandula macra Baker
Lavandula mairei Humbert
Lavandula maroccana Murb.
Lavandula minutolii Bolle
Lavandula multifida L.
Lavandula nimmoi Benth.
Lavandula pedunculata (Mill.) Cav.
Lavandula pinnata L. f.
Lavandula pubescens Decne.
Lavandula qishnensis Upson & S. Andrews
Lavandula rejdalii Upson & Jury
Lavandula rotundifolia Benth.
Lavandula saharica Upson & Jury
Lavandula samhanensis Upson & S. Andrews
Lavandula setifera T. Anderson
Lavandula somaliensis Chaytor
Lavandula stoechas L. - la Lavande papillon ou Lavande stéchade
Lavandula sublepidota Rech. f.
Lavandula subnuda Benth.
Lavandula tenuisecta Coss. ex Ball
Lavandula viridis L’Hér.
Selon Kew GardenWorld Checklist(6 juillet 2015) :
Lavandula × alportelensis P.Silva, Fontes & Myre (1951)
Lavandula angustifolia Mill. (1768)
Lavandula antineae Maire (1929)
Lavandula aristibracteata A.G.Mill. (1985)
Lavandula atriplicifolia Benth. (1848)
Lavandula bipinnata (Roth) Kuntze (1891)
Lavandula bramwellii Upson & S.Andrews (2003 publ. 2004)
Lavandula buchii Webb & Berthel. (1844)
Lavandula × cadevallii Sennen (1912)
Lavandula canariensis (L.) Mill. (1768)
Lavandula × cavanillesii D.Guillot & Rosselló (2004)
Lavandula citriodora A.G.Mill. (1985)
Lavandula coronopifolia Poir. (1789)
Lavandula dentata L. (1753)
Lavandula dhofarensis A.G.Mill. (1985)
Lavandula erythraeae (Chiov.) Cufod. (1969)
Lavandula galgalloensis A.G.Mill. (1985)
Lavandula gibsonii J.Graham (1839)
Lavandula × ginginsii Upson & S.Andrews (2004)
Lavandula hasikensis A.G.Mill. (1985)
Lavandula × heterophylla Viv. (1802)
Lavandula × intermedia Emeric ex Loisel., Fl. Gall., ed. 2 (1828)
Lavandula × intermedia nothosubsp. aurigerana (Mailho)
Lavandula × intermedia nothosubsp. intermedia
Lavandula lanata Boiss. (1838)
Lavandula latifolia Medik. (1784)
Lavandula × limae Rozeira, Brotéria (1949)
Lavandula × losae Sánchez-Gómez, Alcaraz & García Vall. (1991 publ. 1992)
Lavandula macra Baker (1894)
Lavandula mairei Humbert (1927)
Lavandula maroccana Murb. (1922)
Lavandula minutolii Bolle (1860)
Lavandula multifida L. (1753)
Lavandula nimmoi Benth. (1848)
Lavandula pedunculata (Mill.) Cav. (1801)
Lavandula pinnata Lundmark (1780)
Lavandula pubescens Decne., Ann. Sci. Nat., Bot., sér. 2 (1834)
Lavandula qishnensis Upson & S.Andrews (2004)
Lavandula rejdalii Upson & Jury (2002)
Lavandula rotundifolia Benth. (1833)
Lavandula saharica Upson & Jury (2003 publ. 2004)
Lavandula samhanensis Upson & S.Andrews (2004)
Lavandula setifera T.Anderson, J. Proc. Linn. Soc. (1860)
Lavandula somaliensis Chaytor, J. Linn. Soc. (1937)
Lavandula stoechas L. (1753)
Lavandula sublepidota Rech.f. (1979)
Lavandula subnuda Benth. (1848)
Lavandula tenuisecta Coss. ex Ball, J. Linn. Soc. (1878)
Lavandula viridis L'Hér. (1789)
Lavandula abrotanoides Lam.
Lavandula angustifolia Mill.
Lavandula antiatlantica Maire
Lavandula antineae Maire
Lavandula approximata Gand.
Lavandula aristibracteata A.G. Mill.
Lavandula atlantica (Braun-Blanq.) Braun-Blanq. & Maire
Lavandula atriplicifolia Benth.
Lavandula bipinnata Kuntze
Lavandula bramwellii Upson & S. Andrews
Lavandula brevidens (Humbert) Maire
Lavandula buchii Webb & Berthel.
Lavandula canariensis Mill.
Lavandula canescens Deflers
Lavandula cariensis Boiss.
Lavandula carnosa L. f.
Lavandula citriodora A.G. Mill.
Lavandula cladophora Gand.
Lavandula coronopifolia Poir.
Lavandula corsica Gand.
Lavandula debeauxii Gand.
Lavandula decipiens Gand.
Lavandula delphinensis Jord. ex Billot
Lavandula dentata L.
Lavandula dhofarensis A.G. Mill.
Lavandula dipimata Kuntze
Lavandula elegans Desf.
Lavandula eliasii Sennen
Lavandula elongata (Merino) Merino
Lavandula erigens Jord. & Fourr.
Lavandula erythraeae (Chiov.) Cufod.
Lavandula fascicularis Gand.
Lavandula foliosa Christ
Lavandula formosa F. Dietr. ex Link
Lavandula fragrans Salisb.
Lavandula galgalloensis A.G. Mill.
Lavandula gibsonii J. Graham
Lavandula guinardii Gand.
Lavandula hasikensis A.G. Mill.
Lavandula humbertii Maire & Wilczek
Lavandula hybrida E. Rev. ex Briq.
Lavandula incana Salisb.
Lavandula inclinans Jord. & Fourr.
Lavandula interrupta Jord. & Fourr.
Lavandula lanata Boiss.
Lavandula latifolia Medik.
Lavandula lawii Wight
Lavandula luisieri (Rozeira) Rivas Mart.
Lavandula macra Baker
Lavandula mairei Humbert
Lavandula maroccana Murb.
Lavandula massonii Cels ex Ging.
Lavandula minutolii Bolle
Lavandula multifida L.
Lavandula multipartita Christm.
Lavandula myrei P. Silva
Lavandula nimmoi Benth.
Lavandula officinalis Chaix
Lavandula olbiensis Gand.
Lavandula ovata Steud.
Lavandula pannosa Gand.
Lavandula pedunculata Cav.
Lavandula perrottetii Benth.
Lavandula pinnata Lundmark
Lavandula pinnatifida Salisb.
Lavandula pubescens Decne.
Lavandula pyrenaica DC.
Lavandula qishnensis Upson & S. Andrews
Lavandula rejdalii Upson & Jury
Lavandula rotundifolia Benth.
Lavandula saharica Upson & Jury
Lavandula samhanensis Upson & S. Andrews
Lavandula sampaioana (Rozeira) Rivas Mart., T.E. Díaz & Fern. Gonz.
Lavandula santolinifolia Spach
Lavandula setifera T. Anderson
Lavandula somaliensis Chaytor
Lavandula spectabilis K. Koch
Lavandula stoechas L.
Lavandula stricta Delile
Lavandula sublepidota Rech. f.
Lavandula subnuda Benth.
Lavandula subtropica Gand.
Lavandula tenuisecta Coss. ex Ball
Lavandula tomentosa (Lundmark) Pau
Lavandula vera DC.
Lavandula viridis L'Hér.
Lavandula vulgaris Lam.
Lavandula × allardii Hy
Lavandula × alportelensis P. Silva, Fontes & Myre
Lavandula × aurigerana Mailho - la Lavande de l'Ariège
Lavandula × burnatii Briq.
Lavandula × cadevallii Sennen
Lavandula × cavanillesii D.Guillot & Rosselló
Lavandula × chaytoriae Upson & S. Andrews
Lavandula × christiana Gattef. & Maire
Lavandula × feraudii Hy
Lavandula × ginginsii Upson & S. Andrews
Lavandula × guillonii Hy
Lavandula × heterophylla Viv.
Lavandula × hortensis Hy
Lavandula × hybrida Balb. ex Ging.
Lavandula × intermedia Emeric ex Loisel.
Lavandula × leptostachya Pau
Lavandula × limae Rozeira
Lavandula × losae Rivas Goday ex P. Sanchez Gomez, F. Alcaraz Ariza & I. Garcia Vallejo
Lavandula × sennenii Font Quer
Lavandula × spica-latifolia Albert
Principales espèces, sous-espèces et hybrides
Plusieurs espèces de lavande cultivées dans un champ près de Snowshill, un village des Cotswolds, en Angleterre.
Selon Tim Upson, 2002 :
Section Lavandula (= section Spica Ging.)
Lavandula angustifolia Mill. C'est la meilleure des lavandes pour la qualité de son huile essentielle. À l'état sauvage, elle pousse naturellement surtout en haute Provence au-dessus de 700 à 800 mètres d’altitude. Robuste, elle résiste aux contraintes climatiques des montagnes sèches de la haute Provence, mais elle peut être cultivée dans des régions plus septentrionales, d'autant qu'il en existe de nombreux cultivars. C'est un arbrisseau buissonnant pouvant atteindre 0,50 m de haut. Les feuilles, linéaires et de couleur gris-vert, ont une longueur variant entre 3 et 5 cm. Lors de la floraison (juillet-août), la plante développe de longs pédoncules non ramifiés terminés par des épis dont la couleur varie du mauve pâle au violet. Seule l’huile essentielle issue de cette production sur une zone déterminée bénéficie de l’Appellation d'origine contrôlée (AOC), huile essentielle de lavande de Haute-Provence. On recense environ 4 000 hectares cultivés dans les 4 départements producteurs. subsp. angustifolia subsp. pyrenaica (DC) Guinea
subsp. angustifolia
subsp. pyrenaica (DC) Guinea
Lavandula lanata Boiss. Lavande laineuse (sud de l'Espagne).
Lavandula latifolia Medik. Par rapport à l'angustifolia, ses feuilles sont plus larges (elliptiques) et très odorantes. La floraison est plus précoce (juin-août), et les fleurs ont une odeur très camphrée. Elles poussent à l'extrémité de tiges ramifiées, ce qui est le moyen le plus sûr de la différencier de la lavande vraie. Elle est beaucoup moins appréciée en parfumerie.
Hybrides Lavandula × intermedia Emeric. ex. Loisel. Également appelé lavandin, est un hybride naturel entre L. angustifolia et L. latifolia. C'est la troisième des lavandes provençales. Découvert un peu par hasard, il a été cultivé à partir des années 1930. Le lavandin est aujourd'hui l'espèce la plus cultivée, car sa fleur est plus productive en huile essentielle que la lavande vraie. Son essence de bonne qualité olfactive est plus camphrée que celle de la lavande, elle est très utilisée dans la parfumerie industrielle. Au cours des années, plusieurs variétés de cet hybride ont été sélectionnées et reproduites par bouturage. Les surfaces cultivées en lavandins sont estimées à 17 000 hectares. Les variétés les plus cultivées actuellement sont : Lavandin Grosso 80 % des surfaces en lavandins, Lavandin Abrial 10 % et Lavandin Super 10 %. Lavandula lanata Boiss. × Lavandula angustifolia Mill.
Lavandula × intermedia Emeric. ex. Loisel. Également appelé lavandin, est un hybride naturel entre L. angustifolia et L. latifolia. C'est la troisième des lavandes provençales. Découvert un peu par hasard, il a été cultivé à partir des années 1930. Le lavandin est aujourd'hui l'espèce la plus cultivée, car sa fleur est plus productive en huile essentielle que la lavande vraie. Son essence de bonne qualité olfactive est plus camphrée que celle de la lavande, elle est très utilisée dans la parfumerie industrielle. Au cours des années, plusieurs variétés de cet hybride ont été sélectionnées et reproduites par bouturage. Les surfaces cultivées en lavandins sont estimées à 17 000 hectares. Les variétés les plus cultivées actuellement sont : Lavandin Grosso 80 % des surfaces en lavandins, Lavandin Abrial 10 % et Lavandin Super 10 %.
Lavandula lanata Boiss. × Lavandula angustifolia Mill.
Section Dentatae Suarez-Cerv. & Seoane-Camba
Lavandula dentata L. var. dentata (forme rosea Maire, forme albiflora Maire). Lavande dentée, appelée parfois « lavande anglaise », caractérisée par ses feuilles très découpées.
Lavandula dentata L. var. candicans Batt.
Section Stoechas Ging.
Lavandula stoechas L. ou lavande stéchas, lavande papillon, cantueso (nom surtout donné à la sous-espèce L. stoechas pedunculata). À l'état sauvage, c'est certainement la lavande dont le territoire géographique est le plus vaste (tout le pourtour méditerranéen). Mais elle n'est d'aucune utilité en parfumerie : elle sent un peu le camphre, et rien d'autre. Elle se distingue des espèces précédentes par deux caractéristiques : d'une part elle apprécie surtout les terrains siliceux, notamment le schiste; de l'autre elle possède à l'extrémité de ses épis de grandes bractées violettes, souvent plus foncées que les fleurs proprement dites. Floraison : avril-juillet. subsp. Stoechas (forme leucantha Ging., forme rosea Maire) subsp. pedunculata (Mill.) Samp. ex Rozeira subsp. sampaiana Rozeira subsp. lusitanica (Chaytor) Rozeira subsp. luisieri (Rozeira) Rozeira subsp. atlantica Braun-Blanq. subsp. maderensis (Benth.) Rozeira subsp. cariensis (Boiss.) Rozeira
subsp. Stoechas (forme leucantha Ging., forme rosea Maire)
subsp. pedunculata (Mill.) Samp. ex Rozeira
subsp. sampaiana Rozeira
subsp. lusitanica (Chaytor) Rozeira
subsp. luisieri (Rozeira) Rozeira
subsp. atlantica Braun-Blanq.
subsp. maderensis (Benth.) Rozeira
subsp. cariensis (Boiss.) Rozeira
Lavandula viridis L’Hér. De forme similaire à L. stoechas, portant également des bractées. Feuillage plus vert, fleurs le plus souvent blanches. Pousse en Espagne et au Portugal.
Hybrides Lavandula stoechas L. × Lavandula viridis L’Hér.
Lavandula stoechas L. × Lavandula viridis L’Hér.
Section Pterostoechas Ging.
Lavandula multifida L.
Lavandula canariensis] Mill.
Lavandula pinnata L. f. Originaire des îles Canaries.
Lavandula buchii Webb & Berthel.(var. buchii, var. gracile M.C. León, var. tolpidifolia (Svent.) M.C. León)
Lavandula minutolii Bolle (var. minutolii, var. tenuipinna Svent.)
Lavandula maroccana Murb.
Lavandula tenuisecta Coss. ex. Ball
Lavandula mairei Humbert (var. mairei, var. antiatlantica Maire)
Lavandula antineaeMaire
Lavandula coronopifolia Poir.
Lavandula pubescens Decne.
Lavandula citriodora A.G. Miller
Hybrides Lavandula × christiana Gattef. & Maire Lavandula × murbeckiana Emb. & Maire Lavandula canariensis Mill. × Lavandula buchii Webb & Berthol. var. buchii
Lavandula × christiana Gattef. & Maire
Lavandula × murbeckiana Emb. & Maire
Lavandula canariensis Mill. × Lavandula buchii Webb & Berthol. var. buchii
Section Subnudae Chaytor
Lavandula subnuda Benth.
Lavandula macra Baker
Lavandula dhofarensis A.G. Miller subsp. Dhofarensis subsp. ayunensis A.G. Miller
subsp. Dhofarensis
subsp. ayunensis A.G. Miller
Lavandula setifera T. Anderson
Lavandula nimmoi Benth.
Lavandula galgalloensis A.G. Miller
Lavandula aristibracteata A.G. Miller
Lavandula somaliensis Chaytor
Section Chaetostachys Benth.
Lavandula gibsonii Grah.
Lavandula bipinnata (Roth) Kuntze
Non classés
Lavandula hasikensis A.G. Miller
Lavandula atriplicifolia Benth.
Lavandula erythreae (Chiov.) Cufud.
Hybrides inter-sections
Lavandula × allardii Hy
Lavandula × heterophylla Poir.
Lavandula dentata L. × Lavandula lanata Boiss.
Symbolique
Dans le langage des fleurs la lavande signifie « Répondez-moi », dans un sens d'impatience méfiante, de questionnement amoureux. Dans une relation plus établie ou une relation amicale, c'est un symbole de « tendresse » : en relation avec sa couleur mauve bleutée, son parfum, ainsi que ses propriétés apaisantes et antiseptiques.
Les noces de lavande symbolisent les 46 ans de mariage dans le folklore français.
Calendrier
Dans le calendrier républicain français, le 14 jour du mois de Messidor, est officiellement dénommé jour de la Lavande.
Galerie de photos
Épis de Lavandula angustifolia.
Schéma de la Lavandula angustifolia.
Feuille de Lavandula dentata.
Épis de Lavandula stoechas.
Schéma de la Lavandula latifolia.
Lavandula intermedia.
Lavandula stoechas.