Pantin est une commune française située dans la banlieue nord-est de Paris dont elle est limitrophe, dans le département de la Seine-Saint-Denis en région Île-de-France. elle est limitrophe de Aubervilliers, 19 arrondissement de Paris, La Courneuve, Bobigny, Noisy-le-Sec, Romainville, Les Lilas, Le Pré-Saint-Gervais.
Géographie
Aubervilliers La Courneuve Paris N Bobigny O Pantin E S Le Pré Saint-Gervais Les Lilas Romainville
Localisation
La ville est située en bordure de Paris et est principalement constituée par une plaine traversée par les routes nationales 2 et 3, la ligne de chemin de fer Paris - Strasbourg et le canal de l'Ourcq.
Une petite rivière, le ru de Montfort, qui prend sa source à Bobigny et se jette dans la Seine à Saint-Denis, passe à Pantin, mais cette rivière est busée (rechercher) de longue date et n'est plus visible.
Quartiers
Mairie-Ourcq
Quatre-Chemins
Petit-Pantin
Haut-Pantin
Les Courtillières
Communes limitrophes
Localisation de Pantin dans la petite couronne.
La ville est limitrophe des communes de :
Aubervilliers au nord-ouest
Bobigny au nord-est
Romainville et Noisy-le-Sec à l'est
Les Lilas au sud
Le Pré-Saint-Gervais au sud-ouest
Paris à l'ouest
La Courneuve au nord
Pantin est situé administrativement dans
l'unité urbaine (1999) de Paris
l'aire urbaine (1999) de Paris
Les limites entre Pantin et les villes voisines ont évolué à plusieurs reprises :
la limite entre les communes de Pantin et du Pré-Saint-Gervais est fixée en 1792.
en 1859, Pantin cède à Aubervilliers une partie du territoire du fort d'Aubervilliers et à Romainville pour le fort de cette ville.
la loi du 16 juin 1859 annexa à Paris plusieurs communes et parties de communes voisines, étendant ainsi les limites de la commune jusqu'à la ligne de fortifications qui entourait la ville et ses faubourgs. Pantin céda alors une partie de son territoire, et une modification de limites avec la capitale eut également lieu en 1930.
en 1867 avec Les Lilas, lors de la création de cette commune.
en 1928 avec Bobigny,
en 1938 avec Le Pré-Saint-Gervais
en 1949 avec Les Lilas.
Logement
Grands ensembles :
Les Courtillières
La cité Bleu-Diderot à Quatre-Chemins
La cité des pommiers au Haut-Pantin
Transports
La ligne de tramway T3B tangente le territoire de la commune.
Autrefois
Aujourd'hui
La Ville de Pantin est desservie par :
Rail
le à la Gare de Pantin. Le trafic de la gare a beaucoup augmenté ces dernières années, de 3 500 voyageurs par jour en 1990 ils sont 7 500 voyageurs en 2007, puis 10 000 en 2010, en raison notamment de l’arrivée des salariés de BNP-Paribas aux Grands Moulins de Pantin, mais l'infrastructure est désormais saturée, avec des quais trop étroits pour accueillir les voyageurs en une seule entrée. La mairie a toutefois demandé la construction d'une passerelle supplémentaire dans l'urgence afin de faciliter le transit. Une rénovation est prévue à l'horizon 2013, d'autant plus que la gare a fait l'objet de critiques en raison de sa difficulté d'accès pour les personnes handicapées.
le avec les stations Hoche, église de Pantin, station qui a servi de terminus depuis son ouverture en 1942 jusqu'en 1985 lors du prolongement de la ligne à Bobigny et l'ouverture d'une nouvelle station à Pantin : Raymond Queneau.
le avec les stations Aubervilliers-Pantin-4 chemins et Fort d'Aubervilliers. Bien que desservant un quartier excentré de Pantin (Les Courtillières) la station Fort d'Aubervilliers n'est pas sur le territoire de la commune.
le inauguré le 15 décembre 2012 aux stations Ella Fitzgerald-Grands Moulins de Pantin (où un nouveau pont a été construit pour l'occasion) faisant la correspondance avec le à la Gare de Pantin; Delphine Seyrig et Porte de Pantin.
Route
Plusieurs lignes de bus desservent Pantin : RATP61134145147150151152170173249318330. Ainsi que 5 lignes Noctilien N13 N41 N42 N45 N140
Cinq stations Autolib depuis la création du système de location de voitures électriques en Île-de-France.
Une dizaine de stations de vélib' depuis Mai 2009
La RN 3
La RD 115 (Route des Petits-Ponts vers Aulnay-sous-Bois)
2 Portes du Périphérique : Porte de Pantin et Porte de la Villette
Histoire
Les origines
Des traces archéologiques attestent de l'occupation du territoire de Pantin par des populations celtes à l'âge du bronze.
Les Romains ayant aménagé une voie entre Lutèce et Trèves (ancêtre de la nationale 3), une occupation permanente du site est attestée au II siècle.
La paroisse fut créée à la suite de la visite de l'évêque d'Auxerre, le futur Saint-Germain, à qui elle est dédiée.
Le premier acte connu où le nom de Penthinum apparaît est un acte du XI siècle, accordant le domaine de Pantin au prieuré de Saint-Martin des Champs.
En 1197-1198, le prieur de Saint-Martin-des-Champs Robert accorde aux villageois une charte de franchise, en exemptant de toute imposition les terres précédemment données à champart.
En 1240, on parla de Pierre, curé de Pantin.
En 1411, le village est mis à sac par les Armagnacs, lors de la guerre de Cent Ans et, en 1499, le fief de Pantin est loué par le prieuré au contrôleur du grenier à sel de Melun.
L’abbaye de Saint-Denis possède un péage sur le chemin de Pantin qu’elle afferme à partir du XVII siècle.
La fin de l’Ancien Régime et la Révolution
Circonscriptions administratives d'Ancien Régime
Source
Circonscriptions religieuses : Paroisse : Pantin ; Doyenné : Chelles ; Archidiaconné : Paris ; Diocèse : Paris.
Paroisse : Pantin ;
Doyenné : Chelles ;
Archidiaconné : Paris ;
Diocèse : Paris.
Circonscriptions administratives : Intendance : Paris ; Élections : Paris ; Subdélégation : Saint-Denis ; Grenier à sel : Paris ; Coutume : Paris ; Parlement : Paris ; Bailliage : Prévôté de Paris ; Gouvernement : Île-de-France.
Intendance : Paris ;
Élections : Paris ;
Subdélégation : Saint-Denis ;
Grenier à sel : Paris ;
Coutume : Paris ;
Parlement : Paris ;
Bailliage : Prévôté de Paris ;
Gouvernement : Île-de-France.
Hôtes de marque de Pantin au XVIII siècle
Sources
À cette époque, le village de Pantin attire de nombreuses personnalités, séduites par son « bon air ».
Pantin fut l'un des sites de la Bataille de Paris des 30 et 31 mars 1814, qui vit les alliés (armées autrichienne, prussienne et russe) envahir Paris, ce qui entraîna la première abdication de Napoléon I On distingue à l'arrière-plan l'église Saint-Germain
On connaît la présence de la société de Morville qui possédait un théâtre à Pantin dans les années 1730 : « Nous avions loué une maison et un théâtre à Pantin… M. de Caylus le dirigeait, M. d'Armenonville y jouait les premiers rôles. Nous y avons joué plusieurs comédies de M. de Coypel, qui n'ont pas vu le jour ».
Si aucun document ne permet pour le moment d’établir la présence de la danseuse Camargo, celle de Beaumarchais est en revanche bien attestée. Son mariage en 1768 avec une riche veuve lui procure des biens considérables sur Pantin : une douzaine de maisons louées aux villageois, de nombreux terrains ainsi qu’une splendide résidence de campagne revendue en mars 1774, située à la hauteur du 123 avenue Jean-Lolive.
Mais la plus célèbre de ces « stars » reste bien évidemment la danseuse Guimard, dont la maison occupait l’actuelle école Charles-Auray. La ville de Pantin vient d’ailleurs de donner son nom à une petite rue près du canal. À proximité, son éternelle rivale Anne Victoire Dervieux achète aussi une maison en 1776, d’ailleurs vite revendue et qui échoira ensuite à la femme du célèbre danseur Maximilien Gardel.
Le rôle de taille de 1783 dévoile la présence dans le village du musicien Rodolphe, l’ami de Mozart.
Quant à Étienne Méhul, il avait acheté en 1809 - sous le nom de sa tante - une petite propriété située près de l’église où il se livre à sa grande passion des fleurs (en particulier les tulipes).
En 1790, la commune perd la paroisse du Pré-Saint-Gervais qui obtient son autonomie. De 1790 à 1795 Pantin était un canton du district de Franciade.
Le temps des transformations : le XIX siècle
En 1806, la garde impériale de Napoléon, à son retour d'Austerlitz, campa dans la plaine de Pantin.
En 1808, le canal de l'Ourcq rompit une des berges et inonda la plaine.
Pantin fut un des villages qui, dans la campagne de 1814, se signala pour défendre Paris. Le corps d'armée française commandé par le général Compans, s'arrêta et se fortifia à Pantin contre le général russe Ragefski et le prince de Wurtemberg, qu'il combattit avec tant d'opiniâtreté et de succès, que Ragefski fut obligé de renouveler ses tirailleurs détruits par l'artillerie française. Le 30 mars 1814, une lutte sanglante s'engagea, et après plus de deux heures d'une horrible mêlée, Pantin, pris et repris plusieurs fois, resta au pouvoir des troupes françaises.
De son côté, le maréchal Marmont avait également repoussé de Belleville les troupes russes, mais ce succès fût de courte durée : de nouvelles troupes Russes, Prussiennes et Wurtembergeoises se préparant à contre-attaquer. Barclay de Tolly, général en chef, s'avança avec 180 000 hommes contre pas plus de 25 000 français. Le général Compans soutint courageusement l’attaque et après une forte résistance, désespérant de triompher du nombre toujours croissant d'ennemis, fit sonner la retraite et laissa à l'ennemi le village de Pantin.
Retiré avec les débris de ses soldats sur les hauteurs de Pantin, il soutint encore avec intrépidité le feu de l'ennemi, lorsque la nouvelle de l'arrêt des combats stoppa le carnage. La capitulation fut signée le 31 mars. Pantin fut occupé pendant trois mois par les troupes anglo-écossaises, qui la pillèrent et la dévastèrent.
La gare de Pantin fut construite en **, favorisant les déplacements des habitants et le développement économique de la commune. La ville connaît fin 1869 une notoriété passagère à l'occasion d'un sinistre fait divers, l'Affaire Troppmann.
La porte de Pantin au tout début du XX siècle, avec ses fortifications et un tramway à impériale
Pantin au début du XX siècle
Le Canal de l'Ourcq a contribué fortement à l'industrialisation de Pantin
Le canal de l'Ourcq, au pont de la Mairie, avec les Grands Moulins de Pantin
Comme de nombreuses autres entreprises, Félix Potin disposait au début du XX siècle d'importants entrepôts à Pantin, embranchés sur le chemin de fer
La station des tramways au début du XX siècle, sur la rue Jean Lolive (RN3)
Tramway Aubervilliers - Église de Pantin de la TPDS
La Gare de Pantin, au début du XX siècle
L'église Saint-Germain
En 1875, le canal de l'Ourcq et la ligne de chemin de fer divisent la ville en deux quartiers: le Village et les Quatre-Chemins. Ce dernier quartier est excentré, et les Pantinois de la Petite Prusse (nom que l'on donnait au quartier neuf, car il abritait une population majoritairement originaire d'Alsace-Lorraine) demandent la sécession. La demande d'érection en commune indépendante est refusée. Mais le maire écoute les demandes et tient ses engagements : un lieu de culte est construit au bord de la route de Flandre et un hôtel de ville est bâti près du canal, inauguré en 1886.
C'est dans l'ancienne usine d'allumettes que fut découverte la pâte inoffensive au sesquisulfure de phosphore qui remplaça le dangereux phosphore blanc.
De la Première à la Seconde Guerre mondiale
Le canal de l'Ourcq et la guinguette de la rue Hippolyte Boyer au lieu dit "le Petit-Pantin" en 1920
Le 5 septembre 1914, des taxis parisiens réquisitionnés prennent en charge les unités d'infanterie à la gare de Pantin au fur et à mesure de leur débarquement des trains pour les transporter sur le front lors de la première bataille de la Marne.
La Coupe de France de football 1917-1918 est la première édition de la Coupe de France de football. La finale a opposé le 6 mai 1918 l'équipe du FC Lyon à celle de l'Olympique de Pantin au stade Olivier De Serres à Paris. Le match fut remporté par Pantin avec un score de trois buts à zéro.
La commune subit de graves destructions au cours de bombardements pendant la Seconde Guerre mondiale. Le 15 août 1944 est parti du quai aux bestiaux de la gare de Pantin le dernier convoi de déportés de la région parisienne, composé de 2 500 hommes et femmes sortis des prisons parisiennes et du Fort de Romainville. Les hommes seront immatriculés dans la série des 77 000 à Buchenwald, 80 % seront transférés au camp de Dora. Les femmes seront envoyées à Ravensbrück. 903 déportés de ce convoi décéderont dans les camps. La particularité de ce convoi est que 168 aviateurs alliés y sont intégrés : ils ne sont pas considérés comme prisonniers de guerre. Le 16 août, les déportés seront obligés d'évacuer leurs wagons à la hauteur de Nanteuil - Saacy. Le pont a été bombardé. Ils vont à pied jusqu’à la gare de Nanteuil. Il y eut des évasions qui se sont soldées par des exécutions.
L'industrie à Pantin au XX siècle
Après avoir remporté la course de la côte d'Argenteuil sur une bicyclette à moteur SICAM, firme dont il était un des chefs de fabrication et un des pilotes en avril 1921, Charles Benoît crée en 1923, avec Abel Bardin, qui avait été directeur commercial de la même SICAM, les ateliers de la Motobécane, qui créent leur usine rue Beaurepaire. Leur premier modèle, la « 175 », atteint 50 km/h et son succès est tel qu'on imagine une version « dames et ecclésiastiques », à cadre ouvert pour faciliter l'utilisation de l'engin aux personnes portant jupes, robes ou autres soutanes. Leur gamme s'étoffera avec la commercialisation de la Motoconfort MC1 de 308 cm.
En 1923 également, Eugène Haug reconstruit les Grands Moulins de Pantin, une minoterie industrielle bâtie dans un style alsacien sur le même modèle que les Grands moulins de Paris et ceux de Corbeil.
L’après-guerre
La ligne 5 du métro a été prolongée de la gare du Nord à l'église de Pantin en 1942. Cette station resta le terminus de la ligne jusqu'en 1985. De ce fait, une importante gare routière était installée devant l'église, où de nombreux bus de la banlieue avaient et ont encore leur terminus.
En 1959 commence la construction des Courtillières, conçues par Émile Aillaud. Composé de 1500 logements répartis en un long immeuble et en deux plus petits qui « serpentent » autour d'un parc de 4 ha, c'est l'un des premiers « grands ensembles » de la région parisienne. Au moment de sa construction, il était considéré comme le plus long bâtiment d'Europe.
Des édifices publics sont venus compléter ce qui n'était au début qu'une cité d'habitation : mairie annexe, crèches, établissements d'enseignement, gymnases, maison de quartier, bibliothèque, centre de santé ont été construits.
Quarante ans après son inauguration, la cité est très dégradée, longtemps laissée à l'abandon par son gestionnaire et propriétaire, la SEMIDEP, société d'économie mixte propriété de la ville de Paris.
Après que l'OPHLM de Pantin fut devenue propriétaire de la cité, la municipalité put lancer en 2001 un grand projet de réhabilitation du quartier. D'un montant estimé à 200 millions d'euros (en partie financés par l'Agence nationale pour la rénovation urbaine), le projet consiste principalement en une requalification urbaine du quartier, requalification qui prévoit la destruction d'une partie des bâtiments et la rénovation des parties restantes.
Le chantier, déjà engagé, a été gelé en mai 2006 par le ministère de la Culture et le ministère du Logement et de la Ville du fait d'une demande de classement aux monuments historiques. Les inspecteurs des Monuments historiques ayant préconisé en avril 2007 la sauvegarde des bâtiments ; le projet est actuellement bloqué et reste dans l'attente d'une décision définitive sur la nature du classement, décision rendue difficile de par l'état d'avancement des travaux et l'opposition de la municipalité soutenue par la population.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Jusqu’à la loi du 10 juillet 19**, la commune faisait partie du département de la Seine. Le redécoupage des anciens départements de la Seine et de Seine-et-Oise fait que la commune appartient désormais à la Seine-Saint-Denis à la suite d'un transfert administratif effectif le 1 janvier 1968.
La ville était divisée en deux cantons depuis 1976 : - le canton de Pantin-Est ; - le canton de Pantin-Ouest . Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du canton de Pantin.
Intercommunalité
À la suite des élections municipales de 2008, les villes de Bagnolet, Bobigny, Bondy, Les Lilas, Montreuil, Noisy-le-Sec, Le Pré-Saint-Gervais, Pantin et Romainville ont entamé des réflexions en vue de la création d'une communauté d'agglomération. Celle-ci, dénommée communauté d'agglomération Est Ensemble a été créée au 1 janvier 2010.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le 1 janvier 2016, la métropole du Grand Paris (MGP), à laquelle la commune a été intégrée.
La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015 (Loi NOTRe) prévoit également la création le 1 janvier 2016 d'établissements publics territoriaux (EPT), qui regroupent l'ensemble des communes de la métropole à l'exception de Paris, et assurent des fonctions de proximité en matière de politique de la ville, d'équipements culturels, socioculturels, socio-éducatifs et sportifs, d'eau et assainissement, de gestion des déchets ménagers et d'action sociale, et exerçant également les compétences que les communes avaient transférées aux intercommunalités supprimées
La commune fait donc partie depuis le 1 janvier 2016 de l'établissement public territorial Est Ensemble, créé par un décret du 11 décembre 2016 et qui regroupe l'ensemble des communes qui faisaient partie de l'ancienne communauté d'agglomération..
Tendances politiques et résultats
Les maires
Liste des maires successifs de Pantin Période Identité Étiquette Qualité Les données manquantes sont à compléter. 1790 1791 Charles François Tiphaine 1792 1793 Cozette 1793 1794 Nicolas André Deroy 1794 ? François Rouiller 1800 1806 Nicolas André (?) Deroy 1806 1812 François Rouiller 1812 1825 François Joseph Gorneau 1826 1830 Ferdinand Lefevre 1830 1831 Duchesne 1831 1835 Benoit Antoine Bonnefons De La Vialle 1835 1836 Ferdinand Lefevre Décédé le 14 août 1836 1836 1850 Jean Claude Henri Narjot 1850 1850 Intérim (Maire-Adjoint) Ourselle 1852 1859 Charles Étienne Auger 1859 1870 Charles Étienne Courtois 1870 1875 Simon Clovis Delizy 1876 1881 Eugène Jean-Baptiste Varenne 1881 1885 Ovide Appolinaire Pétigny 1885 1896 Joseph Albert Pellat 1896 1919 Charles Marie Victorien David Radical Industriel fabriquant de wagons 1919 1938 Charles Auray SFIO Comptable, puis permanent du GODF Conseiller général de Pantin (1935 → 1938) Député de la Seine (1924 → 1927) Sénateur de la Seine (1927 → 1938) Décédé en fonction 1938 1944 Henri Labeyrie SFIO 1944 1944 Charles Bertrand PCF 1944 1947 Paulin Jean Prosper Cornet Front national de la Résistance 1947 1949 André Jean Faizas SFIO 1949 1953 Marcel Eugène Leclerc RPF 1953 1959 Ezio Louis Collaveri SFIO Journalier puis employé d'octroi Conseiller général de Pantin (1929 → 1935) 1959 1968 Jean Lolive PCF Député de la Seine puis de la Seine-Saint-Denis (1958 → 1968) 1968 1977 Fernand Lainat PCF 1977 2001 Jacques Isabet PCF Conseiller général de Pantin-Ouest (1976 → 1985) 2001 en cours (au 14 février 2016) Bertrand Kern PS Salarié de banque Conseiller général de Pantin-Ouest (1998 → 2015) Conseiller départemental de Pantin (2015 → ) Député de la Seine-Saint-Denis (1998 → 2002) Président de la CA Est Ensemble (2010 → 2012) Réélu pour le mandat 2014-2020
Jumelages
Scandicci (Italie) depuis 1969
District Mechtchanski, Moscou (Russie) depuis le 23 mai 1966
Population et société
Démographie
En 2013, la commune comptait 53 471 habitants. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du XXI siècle, les recensements des communes de plus de 10 000 habitants ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans.
Évolution de la population [modifier] 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1 172 926 1 154 1 020 1 871 1 906 2 323 3 047 2 657 Évolution de la population [modifier], suite (1) 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 3 909 4 842 8 563 12 337 13 665 17 857 19 170 21 847 25 586 Évolution de la population [modifier], suite (2) 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 29 716 32 696 36 359 38 975 39 189 37 260 37 716 36 242 36 963 Évolution de la population [modifier], suite (3) 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2011 46 292 47 607 42 739 43 553 47 303 49 919 53 577 52 698 53 797 Évolution de la population [modifier], suite (4) 2013 - - - - - - - - 53 471 - - - - - - - - De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale. (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999 puis Insee à partir de 2004.)
Histogramme de l'évolution démographique
Selon les Chiffres clés de Pantin publiés par l'INSEE en juin 2006, la ville comptait en 2004 24 636 (soit 1,3 % de plus qu'en 1999) logements, dont 22 475 occupés comme résidence principale. 32 % des logements étaient occupés par leurs propriétaires (contre 27 % en 1999). Le parc immobilier de la commune est principalement constitué d'immeubles, puisque 95 % des logements sont des appartements en 2004.
Le taux de motorisation augmente légèrement, puisque 52 % des ménages avaient une voiture (ou plus d'une voiture) en 1999, alors qu'ils sont 53 % dans cette situation en 2004.
Enseignement
lycée général et technologique Marcelin Berthelot
lycée professionnel Simone Weil
lycée technologique et professionnel Lucie Aubrac
collège Jean-Jaurès
collège Jean-Lolive
collège Irène-et-Frédéric-Joliot-Curie
collège Lavoisier
collège privé Saint-Joseph
école élémentaire Joséphine-Baker
école élémentaire Charles-Auray
école élémentaire Édouard-Vaillant
école élémentaire Henri-Wallon
école élémentaire Jean-Jaurès
école élémentaire Jean-Lolive
école élémentaire Joliot-Curie
école élémentaire Saint-Joseph
école élémentaire Louis-Aragon
école élémentaire Marcel-Cachin
école élémentaire Paul-Langevin
école élémentaire Sadi-Carnot
école élémentaire Plein-Air (école spécialisée)
école élémentaire Antoine de Saint-Exupéry (septembre 2010)
école maternelle Georges Brassens
école maternelle Jean Lolive
école maternelle Jacqueline Quatremaire
école maternelle Jean Jaurès
école maternelle Diderot
école maternelle La Marine
école maternelle Liberté
école maternelle Eugénie Cotton
école maternelle Joliot Curie
école maternelle Hélène Cochennec
école maternelle Méhul
école maternelle Saint-Exupéry
Cultes
Église Saint-Germain de Pantin, paroisse catholique.
Paroisse réformée, paroisse de l'Église réformée de France, appartenant à la Fédération protestante de France.
Paroisse orthodoxe macédonienne, paroisse de l'Église orthodoxe macédonienne.
Grande mosquée de Pantin Al Islâh, mosquée musulmane.
Mosquée Hamza, mosquée musulmane.
Mosquée Comorienne, mosquée musulmane.
Économie
Les grands Moulins de Pantin accueillent BNP Paribas.
Pantin compte près de 2 000 entreprises, dont 21 de plus de 100 salariés. De grands groupes sont implantés sur la commune, comme Hermès (580 emplois - sellerie et bagages de luxe), Sergent-Major, Elis (500 emplois - location de linge), Forclum, UTB (400 emplois - travaux publics), Photovista, Legrand, Boiron, Alliance Healthcare, Vetura Fabio Lucci… mais aussi des éditeurs informatique comme Arkeia Software et MT Software.
La SNCF exploite à Pantin et Bobigny le Technicentre Est Européen, soit 400 emplois, qui entretient notamment le TGV Est Européen.
Les 3 000 salariés de BNP Paribas Securities Services se sont installés en 2009 dans le bâtiment historique des Grands Moulins de Pantin rénové par les architectes Reichen et Robert et qui fait maintenant face au-delà du périphérique à la Philharmonie de Paris. En 2016, c'est l'agence de publicité BETC et 700 salariés qui s'installent le long du canal de l'Ourcq dans les anciens bâtiments des Magasins généraux.
Implanté dans la ville depuis 1992, Hermès y regroupe de nombreuses activités de maroquinerie et autres métiers d'art et a été rejoint sur la commune par d'autres entreprises du luxe comme la maison Revel, Bourjois-Chanel, Gucci, Agnès b....
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Saint-Germain-l'Auxerrois
L'église Saint-Germain-l'Auxerrois, dont la construction fut commencée vers **, à l'emplacement d'une église datant probablement du XII siècle. Elle a été fréquemment remaniée, notamment avec la construction du clocher par Joachim Beausire en 1736-37. En 1826, à l'occasion de travaux de consolidation, est rajouté un porche surmonté d'un fronton triangulaire. L'église contient des fonts baptismaux du XVIII siècle, une tapisserie représentant la crucifixion de 1959 de Plasse Le Gisne sur un carton de Léon Zack, et une peinture du XVII siècle attribuée à Franck le Vieux (décédé en 1616), représentant le Christ et Sainte-Madeleine. L'église est classée au titre des monuments historiques par arrêté du 29 décembre 1978
L'église Sainte-Marthe des Quatre-Chemins, construite en 1876.
La Folie de Pantin, maison de plaisance construite vraisemblablement par l'architecte néo-classique Perrard de Montreuil. Située à l'emplacement d'une exploitation de gypse, elle date du Directoire et fut transformée en maison de rapport au XIX siècle. Devant la maison, on voit aussi la margelle d'un puits de 1782, ovale, qui abrite un amandier, inventorié comme arbre remarquable. La façade et la toiture de la maison sont inscrites au titre des monuments historiques par arrêté du 21 décembre 1984. La maison, très ruinée, devait être restaurée dans le cadre de la future base de loisirs de la Corniche des Forts, mais le projet risque fort de ne pas aboutir.
L'école de Plein-Air, conçue en 1935 par Florent Nanquette, est construite dans le parc de la Seigneurie. Elle était destinée aux enfants souffrant de maladies respiratoires. Depuis la rentrée 2001, elle accueille une classe-relais « hors les murs » et constitue l'une des actions du Contrat local de sécurité de Pantin de 2000. Elle est inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du 18 novembre 1997.
La piscine municipale, construite en 1937 par l'architecte Charles Auray, fils de Charles Auray, maire de la ville depuis 1919 (en l'honneur duquel une rue, un stade et une école de la ville portent le nom), est édifiée en liaison avec la mairie et le groupe scolaire. Elle fut l'une des premières construites en région parisienne. Le captage qui alimente cet édifice se fait dans la nappe phréatique profonde, ce qui est remarquable pour l'époque. De par son architecture particulière, elle est inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du 21 janvier 1997.
La Tour Essor 93 immeuble de bureaux situé à proximité de la Porte de Pantin
Ensemble Emille Aillaud aux Courtillières.
Le Centre national de la danse dans un des plus beaux exemples de l'architecture fer et béton bordant le canal, et son café panoramique.
Les exemples d'architecture faubourg et ses multiples recoins autour du quartier Hoche.
Le dernier tronçon du canal de l'Ourcq qui rejoint le bassin de la Villette en entrant dans Paris.
Patrimoine industriel
L'usine élévatrice des eaux, dessinée par Charles Auray, est inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du 21 janvier 1997.
Les Grands Moulins de Pantin
La Manufacture des tabacs fut l'une des plus importantes usines de Pantin. Implantée en 1876 à l'emplacement de l'ancienne tannerie Courtois, les bâtiments de production de la manufacture ont été reconstruits par l'État en 1978, et 721 ouvriers (dont **4 femmes) y étaient employés en 1898. En 1980, le gouvernement décide de fermer la manufacture, trop exposée à la concurrence. Malgré une très forte mobilisation avec une occupation de l'usine pendant 19 mois et une proposition de plan de remise en route, son histoire s'achève en 1983 avec la fabrication d'un dernier paquet de cigarettes les Gauloises « rouges », vendues notamment à la fête de l'Humanité ou lors de galas de soutien. Les locaux abandonnés revivent parfois à l'occasion de tournages de films, comme La Lectrice de Michel Deville ou Delicatessen de Marc Caro et Jean-Pierre Jeunet. Paul Chemetov a construit à l'intérieur de la parcelle trois immeubles de bureaux en béton, verre et parement à base d'aluminium (structure poteaux-poutres et murs-rideaux), parallèles à la rue Courtois et un quatrième vaisseau similaire placé perpendiculairement aux autres, donnant sur la rue Nicot. Cet ensemble abrite aujourd'hui plusieurs importantes directions nationales de la DGFiP. L'ancienne maison de l'ingénieur de la Manufacture des Tabacs est aujourd'hui occupée par le Comité départemental du Tourisme de la Seine-Saint-Denis.
Projet de base de loisirs
Les falaises de Pantin seront réaménagées pour devenir la Corniche des Forts
La Corniche des forts : cette base de loisirs régionale, prévoit l'aménagement d'un parc urbain de 62 hectares située sur les communes de Pantin, Les Lilas, Noisy-le-Sec et principalement de Romainville, notamment sur d'anciennes carrières de gypse. Ce projet proposera à la population des activités de loisirs culturels et sportifs, un cheminement de 2,8 km destiné aux piétons et aux vélos, reliant Pantin à Noisy-le-Sec, un belvédère offrant un panorama sur Paris.... Les travaux de la Corniche des Forts ont débuté en 2008. Les abords du château de Romainville réaménagés et les jardins familiaux seront livrés au public fin 2009, dans un second temps, la Folie de Pantin serait restaurée. Cette base de loisirs est gérée par un syndicat mixte regroupant le Département et les villes concernées.
La Folie de Pantin
Amandier en fleur
L'ancienne "Seigneurie" de Pantin
L'école de plein-air
La piscine de Pantin, construite en 1937 par Charles Auray, fils du maire Charles Auray
La restructuration des Grands Moulins de Pantin
Pavillon Pouchard ex-Caillat, 14 rue J. Aufrey
La station de métro Église de Pantin
5 rue Jacquart (architecture de briques)
Rue Davoust, ancienne maison de maître des moulins Pietrement.
Associations
Association Quatre Chemins Évolution - Accompagne et aide les jeunes à s’insérer socialement et professionnellement. À travers la citoyenneté, le soutien scolaire et l'orientation, le coaching professionnel et l’organisation d’activités sportives et artistiques.
Association de Quartier Tipeu Tinpan - Ateliers artistiques : arts plastiques, marionnettes, peintures, dessin. Ateliers thématiques : rencontres d'habitants, travail sur la mémoire et la découverte du quartier et de la ville, jeux de société.
Bruitparif, Observatoire régional du bruit en Ile-de-France.
Cercle Pierre Mendes France - Réflexion et action politique Radical de Gauche.
Événement-Ciel - Diffusion du savoir scientifique et technique au travers de la pratique de l'astronomie. Organiser des manifestations publiques de sensibilisation et de découverte à vocation scientifique et culturelle.
Maison des Arts et des Sciences informatiques - Apprendre l'informatique en s'amusant : origami, travaux manuels, jeux et magie, mythologie. Aide à tout projet multimédia : diaporama photos, montage vidéo, développement de logiciels, interface de navigation, site web, etc.
Orchestre Divertimento, orchestre composé de jeunes musiciens.
Orchestre d'harmonie de Pantin Orchestre d'harmonie classé en division d'honneur de la CMF, fondé en 1881.
Équipements culturels
Ciné 104, cinéma municipal récemment agrandi à 3 salles et qui reçoit notamment le Festival Côté court.
Centre national de la dansedans un des plus beaux exemples de l'architecture fer et béton bordant le canal.
École nationale de musique.
Le Centre international de l'automobile dans l'ancienne manufacture Motobécane en 1989 est aujourd'hui fermé.
Théâtre du Fil de l'eau
Salle Jacques Brel
Bibliothèques Elsa-Triolet, Jules-Verne, Romain-Rolland
Ludothèque municipale (situéeau cœur de "l'îlot 27")
La Dynamo de Banlieues Bleues (salle de jazz)
Festival des arbres de Noël (direction artistique Jean-Luc François)
CERFAV Centre européen de recherches et de formation aux arts verriers installé à Pantin depuis 2010 aujourd'hui fermé.
Maison Revel - Pôle Pantin Métiers d'art.
CRD - Conservatoire à rayonnement départemental.
Personnalités liées à la commune
Beaumarchais, écrivain, possédait des terres à Pantin.
Le comte de Sanois (1723-1799), dernier seigneur de Pantin, a fait imprimer le cahier de doléances de Pantin avec ses commentaires.
La Guimard (1743-1816), danseuse de l'Opéra.
Étienne Nicolas Méhul (1763-1817), compositeur notamment du Chant du départ, qui pratiqua à Pantin son passe-temps, l'horticulture.
François Richard de Montholon (1856-1940), peintre né à Pantin.
Léon Jouhaux (1879-1954), syndicaliste et prix Nobel de la paix.
Hélène Brion (1882-1962), féministe et pacifiste, institutrice à l'école de la rue Candale à Pantin.
Maurice Foulon (1886- 1968), homme politique français, né à Pantin.
Fréhel (1891-1951), chanteuse et comédienne, est inhumée au cimetière de Pantin.
Renée Falconetti (1892-1946), comédienne,
André Breton (1896-1966), écrivain, a passé son enfance à Pantin.
Robert Lazurick (1896-1968), homme politique et journaliste.
Julien Torma (1902-1933), écrivain poète surréaliste et pataphysicien a passé son enfance à Pantin
Jean-Pierre Melville (1917-1973), réalisateur, est inhumé au cimetière de Pantin.
Freddy Bario (1922-1988), clown.
Sergio Ortega (1938-2003), compositeur, pianiste.
Pierre Desproges (1939-1988), humoriste.
Jacques Higelin (né en 1940) habite Pantin.
Mouhammadou Jaiteh (né en 1994) y est né.
Gaël Mocaër, documentariste, y réside.
Philippe Delorme (né en 1960), historien et journaliste.
Jean-Marc Mormeck (né en 1972), champion de boxe.
Faïza Guène (née en 1985), romancière.
Gabriel Obertan (né en 1989), footballeur
Fabrice Fernandes a vécu à Pantin (Ilot 27).
François Berléand, comédien, y réside.
Patrice Focone, guitariste de Superbus y est né.
Valérie Karsenti, comédienne, y est née également.
Dominique Lacout (né en 1949), philosophe et écrivain.
Kev Adams (Kevin Smadja) (né en 1991), humoriste et acteur, y a passé une partie de son enfance.
Calixthe Beyala, née en 1961, écrivain, y réside.
Colonel Reyel, chanteur, y réside.
Zahia Ziouani, Chef d'Orchestre, y réside.
Jean-Luc François, styliste, élève de monsieur Yves Saint Laurent, y réside.
Raymond Mulinghausen, Gloire du sport français Plongeon, Directeur de la Piscine de Pantin (1958-1988), Les courtilières (1954-2004).
Héraldique
Les armes de la commune de Pantin se blasonnent ainsi : D'argent à la croix de gueules cantonnée de quatre molettes du même