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词典释义:
thermes
时间: 2023-10-02 08:31:38
[tεrm]

n. m 复数 1(的)公共浴池2矿疗养所; 温浴室

词典释义
n. m
复数 1(的)公共浴池
2矿疗养所; 温浴室
近义、反义、派生词
词:
eau
联想词
thermal 的; casino 娱乐场,赌场; hammam 土耳其浴室; bains 澡堂, 浴室; romain 的,帝国的; lacs 捕猎用的套索; thalasso 表示“海”的意思; aqueduc 引水渠,引水道,渡槽; amphithéâtre 圆形露天竞技场; romaine 的;
当代法汉科技词典

thermes m. pl. 温治疗所

原声例句

Vous y vivrez une expérience unique inspirée de la tradition des thermes des anciennes civilisations.

这里生活,您还会有一场独一无二的体验,这份体验源于来自古罗马浴场文明的传统。

[旅行的意义]

Se ressourcer aux thermes de Spa, c’est arrêter le temps sur la Belle Époque du XIXe siècle lorsque bien des têtes couronnées ont fait de la ville le café de l’Europe.

在水疗温泉浴场恢复活力是19世纪美丽时代消磨时间的方式。在那一时代,国王把城市变成了欧洲的咖啡馆。

[Ça bouge en France]

Cette ancienne ville romaine regorge de trésors architecturaux, comme un capitole, un arc de triomphe, des thermes, une basilique et de multiples villas aux précieuses mosaïques.

这座古罗马城充满了建筑珍品,比如都城、凯旋门。温泉浴场,一座大教堂和许多带有珍贵马赛克的别墅。

[Vraiment Top]

Tout client régional, local, qui souhaite juste passer un moment, une heure pour lui, prendre un petit déjeuner, prendre un café, ou bien faire des soins bien entendu, est bienvenu aux thermes marins.

任何区域性的当地顾客,只要想花一点时间,一个小时给他,吃早餐,喝咖啡,或者做治疗,当然,在海水浴场都受到欢迎。

[法语纪录片]

S'étalant sur près de 6600 mètres carrés sur quatre niveaux, les thermes marins sont en réalité le spa et le centre de bien-être de santé préventive de l'Hôtel de Paris et de l'Hôtel Hermitage.

海洋浴场分布在近6600平方米的四个楼层,实际上是巴黎酒店和冬宫酒店的水疗和预防健康健康中心。

[法语纪录片]

Nous rebroussons chemin afin de s'octroyer un moment de pure détente aux thermes marins de Monte Carlo.

我们回头在蒙特卡洛的海水浴场给自己一个纯粹的放松时刻。

[法语纪录片]

Près des thermes, on aperçoit le théâtre. Mais c’est en dehors de la ville que se tiennent les plus grands spectacles.

在温泉浴场附近,您可以看到剧院。但最大的演出是在城外举行的。

[TV5每周精选 2014年4月合集]

例句库

13) Musée du Moyen-Age - Thermes et Hôtel de Cluny.

克吕尼公馆与古罗马温泉浴室–中世纪博物馆.

Auprès de ces thermes un lac. Je vais m’y balader.

温泉旁是一个湖,我也去瞧了下。

Ces prothèses devraient normalement être ôtées lorsque les statues retrouveront leur domicile habituel du musée romain des thermes de Dioclétien.

这些义肢应该会在雕像重返原来所在的戴克里先罗马博物馆后被移除。

Il comprend des conférences spécialisées sur la recherche spatiale, notamment sur l'origine et l'évolution de l'univers et du système solaire, et des cours élémentaires sur la médecine spatiale, la télédétection, les télécommunications par satellite, le GPS, la propulsion spatiale et la conception de vaisseaux spatiaux, de fusées et d'instruments embarqués, entre autres thermes.

在这门课程中,详细的空间研究方面的讲座包括宇宙和太阳系的起源与形成方面的讲座、宇宙医学基础课程、遥感、卫星通信、全球定位系统、空间发动机、宇宙飞船设计、火箭及基于空间的仪器等。

Lors de ces fouilles, un certain nombre de structures historiques importantes ont été découvertes, telles que la façade nord de l'Agora romaine et les thermes romains, détruits à la suite d'un tremblement de terre.

在此过程中,发掘了许多重要的历史建筑物,例如在地震中被毁的罗马大会场和罗马浴厅的东面部分。

法语百科

Femmes aux thermes, peinture de Lawrence Alma-Tadema.

Reconstitution historique virtuelle des thermes romains de Weissenburg, Allemagne.

Les témoignages de Théophraste dans son traité Du feu et celui des Caractères parlent de bains, des bains collectifs chauffés, qui impliquent sans doute une forte consommation en bois et des esclaves pour entretenir les chaudières. Dans un fragment du traité Sur le feu, Théophraste fait remarquer que, tout comme les chambres sudatoires, les établissements de bains sont plus chauds au nord qu’au sud, et en hiver qu’en été. Quant au mot βαλανευς, qui désigne plus tard le gérant d’un bain, il paraît exercer à Athènes la fonction d'asperger les clients à l’aide d’une patère, comme le παραχύτης des sources de la civilisation grecque hellénistique. : la grossièreté de l’impudent consiste à priver le « βαλανεύς » de son dû en s’aspergeant lui-même. L'esclave du cupide des Caractères est réprimandé pour avoir acheté une huile rance, et il prend, utilise celle d'un autre (se servir d'une huile rance est le propre du rustre) .

Le mot thermes vient du grec thermos (chaud). Pour désigner les bains, les Grecs utilisaient le mot « balnéion » qui devient « balnea » en latin. Le mot thermes est employé pour la première fois pour désigner les Thermes d'Agrippa à Rome (26-29 ap. J.-C.). Ensuite ce terme ne s'appliquera qu'aux complexes les plus développés, c'est-à-dire comprenant bains, annexes, sport et culture.

Ainsi le mot thermes désigne un établissement de bains ayant plusieurs fonctions qui mêlent le soin du corps (présence par exemple d'une palestre, élément particulier du gymnase destiné à l'entraînement), mais aussi le soin de l'esprit, rôle qui dépasse très largement la simple propreté corporelle. Il existait de grandes catégories de thermes : les thermes publics, les thermes privés, les thermes d'été (thermae aestivales) et les thermes d'hiver (thermae hiernales).

Principe architectural et critères pratiques

Les Salles

Dans le principe, la structure type d'un thermes comporte, à l'intention des usagers, un certain nombre de salles aux fonctions bien précises. Les thermes de Stabies à Pompéi en sont un bon exemple (thermes construits au II siècle av. J.-C. et réaménagés plusieurs fois jusqu'en 62 ap. J.-C.).

Plan des Thermes de Stabies d'après Jean-Pierre Adam
Plan des Thermes de Stabies d'après Jean-Pierre Adam

L'édifice thermal est séparé en deux parties, l'une masculine, l'autre féminine. La section féminine est plus modeste et l'entrée se fait généralement dans une rue latérale, par une porte discrète. L'entrée principale donne accès aux bains masculins distribués autour d'une palestre (n°1 sur le plan), espace bordé de portiques, réservé aux exercices physiques. Cet espace central donnait accès à l'apodyterium (vestiaire n°2) de la piscine froide (natatio n°4). L'apodyterium était garni de meubles ou de petites cases pour recevoir les vêtements des baigneurs.

De là, l'usager pouvait se rendre à l'étuve sèche, le laconicum, petite salle circulaire et voûtée, fortement chauffée. Cette chaleur sèche plus élevée que dans le caldarium est un moyen efficace pour nettoyer la peau en profondeur. Parfois ce type de salle était remplacé par le sudatio, à chaleur humide. Le frigidarium dit aussi « cella frigidaria » (n°6) était une salle pour le bain froid, avec divers aménagements hydrauliques : vasque, baignoire, bassin, piscine.

Les deux grandes salles majeures, accessibles de l'une à l'autre, étaient dévolues au bain tiède, tepidarium (n°7) et au bain chaud, le caldarium (n°8). Dans ces pièces on trouvait plusieurs piscines munies de degrés ou d'une banquette permettant d'y demeurer assis. Le tepidarium est une pièce tiède dont l'hypocauste ne disposait pas d'un foyer propre, mais était chauffé par communication avec celui des salles chaudes voisines (circulation de l'air chaud dans les murs faits de tuyaux en terre cuite). Cette pièce avait un rôle de « tampon thermique » entre les zones froides et les zones chaudes du bâtiment. Elle pouvait également servir pour les massages. Le caldarium est une pièce très chaude avec sous le sol un chauffage par hypocauste muni d'un foyer propre. L'eau de la piscine y était chaude.

L'établissement thermal comportait également des galeries de service pour le stockage du mobilier et du combustible, le bureau du responsable de l'établissement (comme aux thermes de Stabies à Pompéi) ainsi que des latrines. Parfois ces galeries distribuaient sur de petits bains individuels.

L' apodyterium

Le frigidarium

Le tepidarium

Le caldarium

Installation hydraulique et chauffage

Le Caldarium avec tous les éléments du système de chauffage. D'après J.-P. Adam
Le Caldarium avec tous les éléments du système de chauffage. D'après J.-P. Adam
Coupe du système d'hypocauste des thermes d'une villa de Vieux-la-Romaine, Calvados, France.
Coupe du système d'hypocauste des thermes d'une villa de Vieux-la-Romaine, Calvados, France.

Pour le stockage de l'eau, des réservoirs sont en principe installés dans la partie la plus élevée du bâtiment. Leur alimentation est assurée par une dérivation d'aqueduc. Ils présentaient des aménagements d'arrivée d'eau, d'étanchéité, de vidange et de trop-plein. À partir de ces réservoirs, la distribution de l'eau se faisait par des canalisations en terre cuite ou en bois avec des frettes (armature métallique renforçant une pièce) en fer ou en plomb, passant dans les murs. Ces canalisations alimentaient les piscines et les vasques, les cuves et les chaudières pour le chauffage de l'eau. L'évacuation des eaux usées se faisait vers un réseau d’égouts, à partir des dispositifs d'évacuation ou de trop-plein, ou par des ouvertures aménagées dans le sol des salles, protégées éventuellement par une plaque de marbre percée d'orifices selon un schéma géométrique.

Le chauffage pouvait être obtenu, dans certaines salles des thermes, par de simples dispositifs portatifs (braseros) ou par le soleil. On pouvait trouver aussi, soutenu par un renfort en barre de fer, un système de chaudières ou chauffe-eau (récipient en métal dans lequel l'eau était chauffée). Mais le procédé le plus couramment utilisé était le chauffage par hypocauste. Le foyer ou praefurnium est aménagé en sous-sol dans une pièce de service ventilée et conçue pour recevoir une réserve de carburant (charbon de bois). Dans les grands thermes, ces pièces de service sont installées sur une façade latérale du bâtiment et desservies par une galerie ouvrant sur l'extérieur pour faciliter l'approvisionnement. L'hypocauste n'était pas voûté à la manière d'un four, mais était un espace couvert d'un sol « suspendu » appelé la suspensura, reposant sur un grand nombre de pilettes, presque toujours construites de briques carrées. Ce système est caractéristique des constructions romaines (voir les thermes de Stabies à Pompéi, les thermes du Forum à Ostie, etc.). Afin que l'air circule mieux dans les salles, des tubuli étaient aménagés dans les murs. Ce sont des canalisations de céramique de section rectangulaire. Généralement, le dosage de la chaleur se faisait par la proximité ou le nombre de foyers communiquant avec les hypocaustes. Dans le schéma le plus simple ; le praefurnium s'ouvrait sous le caldarium, l'air chaud circulait sous celui-ci puis, déjà refroidie, passait par des ouvertures dans l'hypocauste du tepidarium. L'évacuation des gaz chauds se faisait le plus souvent par des cheminées.

Plan d'aménagement et itinéraire

Selon les plans des établissements, on peut différencier deux types de thermes :

Les thermes simples : accessibles aux hommes et aux femmes à des heures différentes

Les thermes doubles : deux séries de pièces pour accueillir hommes et femmes en même temps, mais séparément.

Le corps central des thermes était toujours constitué des mêmes pièces fonctionnelles, seul le nombre peut varier. Dans les thermes impériaux romains, de nouvelles pièces apparaissent consacrées à la culture du corps et de l'esprit tels que : salle de gymnastique, auditorium, bibliothèque, musée et parfois des nymphées, citernes, magasins, voire des lieux de culte (voir les thermes de Caracalla à Rome). Dans l'ensemble, la séquence des pièces indique que l'on passait d'une salle à l'autre dans un ordre bien précis. Les itinéraires proposés aux usagers participent à la compréhension du bâtiment et à son rôle dans la société d'alors. Souvent on retrouve l'ordre suivant : apodyterium - frigidarium - tepidarium - caldarium puis retour à l'apodyterium.

Les thermes naturelles

Ces thermes sont installées sur le lieu de vaporium, des grottes ayant des sources de vapeur.Ces grottes ont été amenagés en gigansteque spa ou hammam. Le vaporium de luchon est le plus grand d'europe avec 150 mètres de galeries utilisés par les thermistes.

Les thermes : origine et évolution

L'histoire des thermes est tributaire de l'histoire des techniques, des mœurs, des modes d'hygiène et d'hydrothérapie. Les thermes ne peuvent pas être étudiés uniquement d'un point de vue formel. Souvent le plan des établissements thermaux s'adapte en fonction de paramètres économiques, topographiques et/ou climatiques. Ces paramètres conditionnent l'extension et la forme des bâtiments. Par exemple dans les provinces africaines de l'Empire romain, on n’emploie pas ou très peu le système de l'hypocauste, car le climat y est très chaud et l'usager y recherche plutôt la fraîcheur. On distingue généralement deux « foyers » dans lesquels les thermes de Rome trouvent leurs origines : le monde hellénistique et le monde étrusque (plus précisément campanien). Les plus anciens thermes connus sont ceux de Fontaines Salées, qui remontent au moins à -600 av. J.C.. Les instruments indispensables aux baigneurs et aux athlètes est le racloir, qui fait office de Gant de toilette.

Bains hellénistiques de Sicile

Reconstitution d'une baignoire individuelle en terre cuite. Olynthe, Grèce.
Reconstitution d'une baignoire individuelle en terre cuite. Olynthe, Grèce.
Les bains hellénistiques de Megara Hyblaea, Sicile, Italie.
Les bains hellénistiques de Megara Hyblaea, Sicile, Italie.

Les « bains grecs » peuvent être illustrés par les établissements des colonies grecques du sud de l’Italie et notamment de la Sicile comme les balnea de Megara Hyblaea. Il existe, semble-t-il, des balneion dès le IV siècle à Athènes par exemple, mais cet établissement sicilien du III siècle av. J.-C., bien conservé et documenté, constitue une sorte de prototype des formules grecques transportées en Occident . Les bains de comportent une formule assez simple en plan, avec pour la salle chaude un plan circulaire en tholos ou rotonde avec des baignoires individuelles. Le système de chauffage est utilisé tant pour les salles sèches que pour les baignoires. La notion d'hypocauste n'est pas attestée dans les textes avant le I apr. J.-C., mais il semble que le principe soit antérieur (voir les thermes de Syracuse) bien qu'il ne s'agisse pas encore « d'hypocaustes continus ». Les bains de Megara sont mixtes.

Les bains campaniens

En suivant l'évolution des balnea italiques, apparaissent les bains campaniens. Ces bains témoignent, par leur disposition et technique, du niveau très élevé des concepteurs et bâtisseurs campaniens. La construction de ces bains résulte de la confrontation entre les traditions grecques et les traditions et nécessitées locales . La caractéristique de ces bains est bien illustrée par les thermes de Stabies à Pompéi dont les différentes phases d'évolution s'échelonnent du Vème au I av. J.-C. Tout au long de ces phases apparaissent de nouveaux éléments qui revêtiront un caractère structurel canonique souvent repris dans les établissements ultérieurs.

Dans les premières phases, on retrouve quelques points communs avec les bains grecs contemporains comme la salle à baignoires individuelles en terre cuite et la palestre. Cependant l'ordonnance du plan est déjà beaucoup plus rigoureuse.

Caldarium de la villa de Poppée à Oplontis (Campanie, Italie)
Caldarium de la villa de Poppée à Oplontis (Campanie, Italie)

C'est au II siècle av. J.-C. qu'apparaissent les nouveautés propres à ces bains campaniens. On met en place des sections homme / femme séparées. De plus, seuls les bains masculins ont accès à la palestre. Chaque section comporte déjà la séquence canonique des salles : apodyterium-tepidarium-caldarium, module de base que l'on retrouvera dans tous les thermes postérieurs.

Au I siècle av. J.-C. les premières suspensurae sont installées dans les caldariums masculin et féminin. On aménage également un praefurnium (foyer) pour maintenir une chaleur élevée dans les salles chaudes. Ce système entraîne le remplacement des baignoires individuelles par des bassins d'immersion à caractère collectif : les alvei.

Ces aménagements sont d'une importance majeure, car ils modifient pour toujours la pratique thermale qui devient collective et qui à donc une influence certaine sur les mœurs. Enfin on renforce les installations liées aux exercices gymnastiques, la palestre devenant le centre monumental de l'ensemble balnéaire. On installe également la salle ronde qui sert pour les bains de vapeur.

L'ultime phase de construction se situe au I siècle av. J.-C. Les bâtisseurs dotent le caldarium d'une abside qui deviendra caractéristique de cette salle. On installe également un frigidarium, mais la pièce reste modeste et n'a pas encore l'importance que lui donneront les thermes impériaux romains. Les Bains campaniens semblent d'abord conçus comme des lieux où l'on bénéficie de bains chauds et tièdes.

Durant ces périodes, hors des régions hellénisées, ce modèle de balnea ne s'est imposé que lentement. Il semble donc que ce module soit lié à la culture hellénistique. Le plan d'aménagement des thermes de Stabies se diffuse cependant très bien dans le monde campanien comme l'illustre les thermes centraux de Calès.

Les premiers bains romains

Plan des Thermes d'Agrippa à Rome, Italie.
Plan des Thermes d'Agrippa à Rome, Italie.

Si on lit le chapitre sur les thermes du De Architectura de Vitruve , on voit que le modèle campanien s'est imposé assez vite à Rome et on y retrouve les principales composantes. Néanmoins, on note rapidement que le bâtit s'adapte aux pratiques romaines. La palestre par exemple est réduite à une simple cour dépourvue de ses annexes gymniques caractéristiques de la tradition grecque. Ainsi de nombreux thermes de Rome se développent sous influence hellénistique et campanienne tout en améliorant les techniques et en cultivant leurs caractères propres. À Rome, c'est l'empereur lui-même ou des personnes influentes qui financent la construction des thermes, ce qui prouve leur importance. Pour suivre l'évolution des thermes à Rome, il faut commencer à l'époque augustéenne (empereur Auguste) qui est une période décisive en ce domaine, car on élabore un premier schéma « normalisé » qui se diffuse dans les provinces de l'Empire.

Reconstitution des thermes d'Agrippa, Rome, Italie.
Reconstitution des thermes d'Agrippa, Rome, Italie.

Les premiers grands thermes romains sont les thermes d'Agrippa, construits à l'instigation d'Agrippa, général et gendre d'Auguste à l’extrême fin du I siècle av. J.-C.. C'est le premier établissement thermal qui occupe une place aussi importante au sein même de l'Urbs, sur le champ de Mars. D'autre part, à l'occasion de la fondation de ces thermes, on utilise dans les textes le mot « thermes » pour la première fois. Les bâtiments sont organisés selon un plan de type campanien. On parle même de l'apogée des « thermes en ligne » (déroulement des salles sur une ligne droite) même si s'y développent des circuits latéraux ou obliques. On note la présence de jardins, d'une palestre et d'une énorme piscine ou stagnum qui deviendra une caractéristique majeure des thermes romains. Le centre du complexe est marqué par une vaste salle circulaire à absidioles rayonnantes. On suppose qu'il s'agissait du frigidarium, autre caractéristique des futurs thermes romains. Le caractère mixte ou séparé des salles homme / femme n'est pas attesté. Ce modèle architectural va se diffuser jusque dans les provinces romaines comme le montre le plan des thermes de Glanum en Gaule ou celui des thermes de Baetulo (Badalona) en Espagne.

Les thermes impériaux

Plan restitué des thermes de Néron à Rome, Italie.
Plan restitué des thermes de Néron à Rome, Italie.

Le premier therme impérial au sens typologique du terme apparaît dans la seconde moitié du I siècle ap. J.-C., ce sont les thermes de Néron. On assiste alors à la création d'un nouveau type d'architecture thermale. L'établissement, inauguré en 64, se déployait sur plus de 16 000 m² (pour donner un ordre d'idée, le stade de France fait 7 000 m²).

Le plan présente une nouvelle ordonnance à la fois axiale et symétrique, caractéristique du type impérial. La répartition rigoureusement symétrie des installations n'est pas due à la séparation homme / femme, mais participe d'un effet de monumentalité et démontre la recherche d'une harmonie esthétique. La structure symétrique compense la poussée des voûtes et découle également d'un souci technique. L'espace intérieur prend de l'ampleur et est animé par des décors ainsi que des colonnades libres qui soulignent l'architecture. La grande maîtrise technique à l’œuvre ici permet l'ouverture de très vastes salles avec de grandes fenêtres munies de panneaux de verre. L'architecture thermale impériale dépasse les contraintes traditionnelles qui entraînaient souvent la création d'espaces humide et obscur. Tout s'ordonne de part et d'autre d'un axe médian dont le frigidarium est le centre. Pour la première fois, le frigidarium devient une sorte de hall de distribution, lieu de convergence et de dispersion. Cette nouvelle convivialité aura une incidence sur le développement de l'architecture thermale. Ces thermes impériaux et notamment les thermes de Néron témoignent d'un sens de l'espace et des volumes. Cette architecture nouvelle allie exigences fonctionnelles et techniques à une organisation quasi palatiale. Tout comme les thermes d'Agrippa, le modèle des thermes de Néron contribuât à diffuser la « pratique romaine » du bain, le prestige du mode de vie et de la culture romaine dans les provinces. Le plan impérial ce diffuse à Rome même comme le montre l'exemple des thermes de Titus (années 80) qui répondent au même principe. Néanmoins, le schéma impérial n'est pas adaptable à tous les contextes. Ce modèle n'est efficace que dans la dilatation des volumes et des espaces ce qui le rend d'un maniement difficile. Ainsi avant la fin du I siècle ap. J.-C., peu d'établissements en Italie adoptent ce schéma. Les thermes centraux à Pompéi sont bâtis sur le type linéaire campanien, type qui se maintient jusqu'au II siècle, comme aux thermes de Neptune à Ostie (financées par les empereurs Hadrien et Antonin le Pieux).

Plan des thermes de Trajan d'après I.Nielsen in P. Gros
Plan des thermes de Trajan d'après I.Nielsen in P. Gros

La deuxième étape fondamentale dans les grandes fondations thermales romaines sont les thermes de Trajan (104-109), partiellement établis sur les ruines de la Domus Aurea de Néron, c'est-à-dire en plein cœur de Rome. Cet établissement aurait été bâtit sous l'égide d'Apollodore de Damas. De manière générale, on constate une reprise du plan axial-symétrique et de la séquence caldarium-tepidarium-frigidarium. On note la position centrale du frigidarium dont le caractère cruciforme s’accentue.

La grande nouveauté des thermes de Trajan est, outre la taille immense du bloc thermal (plus de 25 570 m²), l'apparition d'un vaste enclos à l'intérieur duquel les bâtiments forment une unité architecturale. L'enclos devient un espace très important consacré à la promenade et ponctué de jardins, d'une salle de sport formant un vaste exèdre. On ajoute également de nouvelles pièces d'agrément comme des salles de lecture, des bibliothèques et des salles de déclamation et de conférences publiques. Ces éléments, beaucoup reprit dans les thermes ultérieurs, sont caractéristiques.

Thermes de Caracalla (Rome, Italie).
Thermes de Caracalla (Rome, Italie).

Avant de conclure l'évolution des thermes impériaux par les immenses thermes de Caracalla, il est important de signaler les expériences faites dans la Villa d'Hadrien. Il ne s'agit pas de bains publics, mais d'expériences architecturales qui entraînent des acquis formels et techniques d'importance. Dans sa Villa, l'empereur féru d'architecture élabore le système de l'hypocauste, y ajoutant notamment le principe du voûtement. Il revient également à quelques pratiques thermales grecques en réintroduisant les étuves par exemple. On note une multiplication des absides et rotondes, témoignant d'un goût renouvelé pour les structures curvilignes. Ce modèle se diffuse à Rome et dans les milieux hellénisés d'Asie Mineure.

Au II siècle ap. J.-C. à Rome, les thermes de Caracalla constituent l'aboutissement des diverses recherches, une sorte de somme de toutes les influences, apports formels et techniques. L'établissement est gigantesque, il est bâti pour marquer le prestige de Rome et de l'empereur. L'ensemble balnéaire, enclos compris, fait plus de Modèle:Unoté (le centre Georges Pompidou fait 19 800 m²).

On retrouve le schéma des thermes de Trajan, le bloc balnéaire forme un bloc architectural unitaire dans un vaste enclos. Il y a également de grands progrès techniques. On conçoit un aqueduc qui sera uniquement dévolu à approvisionner le complexe, le réservoir étant au contact immédiat des thermes (il était avant isolé). Autre changement, les structures de service sont mieux intégrées au bâtiment. Le système est rationalisé, conçu pour proposer une meilleure prestation sans gêner les usagers, ainsi on bâtit trois niveaux de souterrains. On note un vrai souci de l'ordonnance dans la droite ligne des schémas impériaux. La symétrie est parfaite dans la distribution des salles. Parallèlement les surfaces curvilignes se multiplient dans un agencement harmonieux. Le système de couverture est optimal, l'élaboration technique permettant d'ériger des murs beaucoup plus légers. On élabore également le système d'évacuation, car la masse liquide à gérer est énorme.

En Orient : Influences et particularités locales

Palestre (Pompéi, Italie).

Dans la partie grecque de l'empire, la tradition balnéaire est très ancienne. Deux grands facteurs y marquent la conception architecturale et l'évolution des formes : la constante vitalité de la pratique et culture grecque du gymnase. On y entretien donc un type d'établissement où la palestre à une place proéminente. Le deuxième facteur est le rôle accordé très tôt à la manifestation du culte impérial et dynastique, culte qui aura une incidence sur le développement des thermes. En Orient, ces thermes-gymnases ont une place très importante, car ils contribuent à la transformation du paysage urbain. Ce sont de hauts lieux de convivialité publique, mais c'est également une époque où l'évergétisme se consacre au financement de ces monuments qui contribuent, plus que d'autres, à mettre en valeur le prestige de la ville.

Plan des thermes de Capito à Milet, Grèce.
Plan des thermes de Capito à Milet, Grèce.

Les établissements les plus anciens montrent déjà l'importance de la palestre. On le voit très bien aux Thermes de Capito à Milet, fondés entre 47 et 52 par le procureur en Asie Mineure de l'empereur Claude. On note parfaitement sur le plan la place majeure de la palestre par rapport au bloc thermal. Il s'agit d'une palestre quadriportique, élément caractéristique de ces régions (palestre flanquée de portiques sur les quatre côtés). Outre que l'on rencontre la même séquence de salle et le même système de chauffage, la natatio n'a pas l'importance que les Romains lui accorderont.

Plans comparés des principaux thermes d'Éphèse, Izmir, Turquie.
Plans comparés des principaux thermes d'Éphèse, Izmir, Turquie.

Le premier des thermes-gymnases proprement dits, sont les thermes du port à Éphèse. On y voit bien l'importance de la palestre, d'abord parce qu’il n'y a pas une, mais deux palestres, ensuite car elles sont parfaitement intégrées à l'ensemble. La plus grande des palestres quadriportiques fait 11 910 m² et est entourée de 352 colonnes. Cette seule palestre est plus grande que toutes les autres composantes réunies.

Enfin, apparaissent pour la première fois à Éphèse, les modules les plus caractéristiques de ces thermes-gymnases : la basilique et la salle impériale.

La Basilique est aussi parfaitement intégrée à l'ensemble. On le voit bien aux thermes de Vedius, toujours à Éphèse, établissement bâti entre 138 et 161 ap. J.-C. Le rôle de la basilique est encore mal définit, il semble plutôt polyvalent : salle de lecture, de rencontre, de conférence et toutes activités intellectuelles et culturelles. On peut également parler de « plaque tournante », la basilique joue un peu le même rôle que le frigidarium dans les thermes impériaux. Les thermes de Vedius sont bâtis selon l'ancien schéma linéaire avec un bloc unitaire qui se développe sur un axe médian. Ces thermes d'Éphèse montrent bien l'ancrage de la tradition grecque, les particularités locales propres à chaque région qui se teintent d'influences romaines. Au cours du II siècle ap. J.-C., le schéma se diffuse et d'autres villes se dotent d'établissements analogues comme à Aizanoï, Aphrodisias, Hiérapolis ou Sardes. On retrouve la même triple influence dans chacune de ces villes.

La salle impériale peut être présentée à travers l'exemple des thermes de l'Est à Éphèse. Dans cet établissement, la palestre est moins importante, mais bien présente et la salle impériale dite « marmoréenne » (marbre) est toujours liée à celle-ci. Il s'agit d'une ample exèdre quadrangulaire parfois animée de niches. Sur le mur du fond, une abside s'ouvre dans laquelle trônait une effigie de l'empereur. La salle donc est dévolue au culte impérial et devient une des clefs de la composition thermale. Elles peuvent être de très grandes dimensions comme à Sardes. Elles présentent le plus souvent une architecture théâtrale et un programme iconographique dédié à l'empereur. Cette composante architecturale montre comme le culte impérial s'investit dans tous les lieux de convergence populaire, c'est une mise en représentation du pouvoir sacralisé. Dans les villes animées d'Orient, ces établissements thermaux sont un véritable substitue aux agoras traditionnelles.

La construction des thermes a été une cause, mais aussi une conséquence des modifications de la vie collective en milieu urbain. En effet, outre l'architecture, il y a un aspect social non négligeable dans ce lieu de culture et de rencontre. Pour les Grecs, le sport était considéré comme un loisir pratiqué pour lui-même, le bain n'étant que l’accessoire. À la différence des Romains pour lesquels l'accessoire va devenir essentiel et le sport ne sera rien de plus qu'un complément facultatif des plaisirs du bain. Les thermes sont le type d'édifice qui ont joué un rôle capital dans la propagation du modèle romain que ce soit vers l'ouest (Gaules) ou vers l'est (Orient). Par la suite se développent également des stations thermales directement sur des sources chaudes pour profiter de leurs vertus médicinales.

Les bains publics sont des lieux d'hygiène corporelle accessibles à des personnes ne demeurant pas dans le même bâtiment. Les premiers remonteraient à la civilisation de l'Indus (« grand bain » de Mohenjo-daro). Ces lieux ont été créés lorsque l'hygiène est apparue essentielle au maintien de la santé des populations urbaines (par exemple, certains thermes romains).

中文百科

位于英格兰萨默塞特郡巴斯的罗马浴场,石柱基座以上的建筑部分是后来重建的。

使用了激光扫描技术所得的数据制作的位于德国魏森堡的古罗马浴场的模拟复原图。

在古罗马,公共浴场(拉丁语:thermae,源自古希腊语的“thermos”,意为“热”;或balnea,古希腊语为“βαλανείον”)是常见的建筑,为市民提供洗浴的去处。“thermae”更偏指大型的皇家公共洗浴设施,而“balnea”则一般指数量众多的规模小一些的公共或私人浴场。

大多数的古罗马城市里都有至少一个公共浴场,有时不止一个。公共浴场不仅是大众洗浴的地方,也是主要的社交场所之一。同时在豪华的私人住宅中也会建有浴室。浴场的用水通常来自附近的河流,或者专门挖凿的水道。浴场用水流到热水浴室之前会在专门的空间中被柴火加热。古罗马的建筑师和工程师维特鲁威在他的建筑学论着《建筑十书》(De Architectura)中提到了古罗马浴场的设计。

词源

古罗马帝国阿非利加(今利比亚)的塞卜拉泰地区发现的浴场镶嵌标志,上面有一双拖鞋,三件刮身板,以及一句标语“SALVOM LAVISSE”,意为“洗浴有益” “公共浴场”在拉丁语中有若干种表示方法:Thermae, balneae, balineae以及balneum。这几个词原意有所不同,但在古代文献中经常被串用,以致词义变得相同了。 “Balneum”或“balineum”源自古希腊语的“βαλανείον”,原义是浴盆或洗浴用的器皿,是古罗马人家中常备的用具。后来延伸为放置浴盆的房间。其小词形式“balneolum”曾被塞内卡用来指老西庇阿在利特隆(Liternum)的别墅中的浴室,并用来形容共和国时期的浴室相比于当其时代豪奢样式的简朴。然而,当私人的浴室也逐渐变得豪华,从单个房间变为数个房间连通之后,复数形式的“balnea”或“balinea”的表达也出现了。但这两个词也仅用于描述私人的浴室。西塞罗在描述其兄昆图斯的别墅时将其中的浴室称为“balnearia”。而“Balneae”以及“balineae”,根据马尔库斯·特雷恩蒂乌斯·瓦罗的说法,只用于复数,才是指公共的浴场。然而,这些微小的差别在后来很多的作家作品中被忽略了,特别是在诗作中。由于“balneae”无法出现在六步格的诗中,“balnea”常常被用作复数,来表示公共浴场之意。小普林尼也将“balnea”作为公共浴场,而用“balneum”表示私人浴室。 至于“Thermae”一词,它来自古希腊语的形容词“thermos”,意为“热”。它确切的意思是“温泉”或温水浴,但后来被用来指帝国时期兴建的,包含了古希腊体育馆中各类设施场所以及专门的洗浴用建筑的大型洗浴场所,而区别于共和国时期的浴场。然而,在后来的作者笔下,“Thermae”与“balneae”已经不再有区别。因此,克劳狄一世时期兴建的公共浴场被斯塔提乌斯称为“balnea”,而马提雅尔则称其为“Etrusci Thermulae”。

建筑结构

庞贝古城的公共浴场的平面图 古罗马的公共浴场一般有三个主要部分:热水浴室(caldarium)、温水浴室(tepidarium)和冷水浴室(frigidarium)。有些公共浴场还有蒸汽浴室:湿蒸气浴(sudatorium)和干蒸气浴(laconicum,类似于现在的桑拿)。 以下文章中以庞贝古城广场旁边的“老浴场”为例。“老浴场”是古罗马浴场中保存最为完整的浴场之一。右图是浴场地面首层的平面图。 浴场的整个建筑由两套浴池组成,一组为男浴池,另一组为女浴池。居民可以由六个入口进入浴场,其中一个入口(入口b)只能进入女浴池,而另外五个入口则只能进入男浴池的部分。五个进入男浴池的入口中,有两个入口(c 和c2)直通烧火房,而另外三个入口(a、a2 和a3)则通向浴池。 中庭 主要的入口a 位于平面图的右上角处。从入口a 走入浴室,沿台阶往下,首先见到的是左侧用作厕所的一个小隔间(x)。继续向前,就来到封顶(不露天)的门廊。门廊呈“C”型三面环绕着露天的中庭A。中庭和门廊共同构成了浴场的前厅,也是侍者等待的地方。 中庭是前来洗浴的**男子锻炼的地方,也可能是供来浴场游玩的人散步之处。此外,中庭也是浴场的管理人员向洗浴的人收取一昆德仑(Quadrans,古罗马硬币,铜质)的洗浴费用的地方。从门g 向里面走就来到房间f。房间f 有可能也是门廊的一部分,但更可能是为了方便富裕阶层等待他们的朋友或同伴出来而设立的谈话室。房间入口一侧有座椅,墙上则贴有剧场的广告或与公共话题有关的布告。在遗址中找到了仍遗留在墙上的一个角斗士表演的广告。 更衣室与冷水浴室 更衣室 冷水浴室 从门廊经由走道e可以到达所谓的更衣室(Apodyterium,房间B)。更衣室其实是给前来洗浴的人脱衣的房间。所有的人来洗浴前都要在更衣室里见面,脱去衣物,而脱去的衣服自有专门的奴隶负责看管照料。更衣室内空间很大,两侧靠墙的地方各有石制的座位。墙上有若干个洞孔,原来的用途应该是放置挂衣服用的木桩。房间的采光使用的是玻璃窗户和六扇通向不同地方的房门。房门之一是通向温水浴室(Tepidarium,房间D),另一个通向冷水浴室(Frigidarium,房间C)。冷水浴室中有冷水浸浴池,以白色大理石砌成,与地面用两级台阶相连。有些冷水浴池同时也作为游泳池使用。 温水浴室 温水浴室 温水浴室(D)并不像其字面上的解释,是提供温水沐浴的浴室。温水浴室中只是充满了温热的空气,以使洗完冷水浴的沐浴者在进入热水浴室之前可以适应水汽的温度,同时,也使得沐浴者从热水浴室出来后不会马上进入寒冷的室外空气之中。在庞贝古城的浴场中,这个房间也是洗热水浴的人的更衣室。温水浴室四周的靠墙的地方都有长凳,而墙上都有一排内凹的格子,是用来盛放沐浴者随身的衣物或其他对象的。这些格子之间是用一种很特别的立柱(atlas)隔开的。这种立柱的形状是一个赤裸的男子上半身的雕塑,以头部顶着绘有丰富图案和装饰图形的檐口。 在庞贝古城浴场的温水浴室里,墙边的长凳是以青铜制成,靠着隔壁的房间里的供暖热坑(古罗马的供暖装置,在地板和地面之间以多条立柱隔开,让热空气从间隔中流过,从而对地板加热同时不会让脏空气流入室内)和火盆让这些长凳也可以保持适合的温度。 温水浴室通常是整个浴场中装饰最为华美的房间。沐浴者一般在温水浴室中坐等进入另一个浴室,又或者往身上涂抹膏油。膏油中一般掺有各种香料。涂抹膏油的工作一般由专职的奴隶来完成,有时候是在进入热水浴室前涂抹,后时候是从冷水浴室出来,准备穿衣时涂抹。有些浴场中设了专门的房间给涂抹膏油的人。 热水浴室 热水浴室 穿过温水浴室就来到热水浴室(E)。热水浴室中镶嵌着各式图案的地板是直接位于热水炉或供暖热坑之上。四周的墙壁也是空心的,里面充满了热空气,这样热空气就围绕着热水浴室成为一个循环。浴室的一头是一个圆形的浴盆,而在另一头的则是以石台阶通往中央平台的四边形浴池。浴盆中放的是冷水,是当沐浴者要离开浴室的时候用来泼向沐浴者头部的。由于室内长期充满湿热的空气,墙壁和穹顶的装饰都比较简单。 蒸汽浴室 庞贝城的浴场中并没有蒸汽浴室。蒸汽浴室中的温度比热水浴室还要高,里面没有浴池,只是充满了热水蒸汽。蒸汽浴室的主要功能是焗汗。据认为蒸汽浴室是由阿格里帕引入罗马的。此外也有仅有热空气的干式蒸气室。 女浴池 女浴池 女浴池在男浴池的旁边,规模比较小。女浴池只有一个入口(b),进入后是一个狭长的横向前厅(房间m)。从前厅再往前走就是更衣室(H)。与男更衣室一样,女更衣室的两侧墙边也有座位。女更衣室有门通向女子冷水浴室(J),进门后下四节台阶就进入室内。相对于男子冷水浴室如游泳池一般,女子的冷水浴室就小了很多。 更衣室入口的正对面就是通向温水浴室(G)的门道。这个门道也是直通热水浴室(F)的。热水浴室的尽头也是一个圆形的盛冷水的浴盆,另一侧是热水浴池。热水浴室和温水浴室的地板和地面是隔开的,墙壁上也是如同男子的热水浴室墙壁一样,是钻空的,以便热空气流动。女子的温水浴室中没有火盆,但地板和地面隔开,这与男温水浴室不同。 供水与供热系统 烧水炉 男更衣室(B)的隔壁就是烧火炉口(房间r)。两者之间有一条狭长的信道(q),从男更衣室沿着这条信道可以走到房间M。另一方面,房间M通过入口c直通外面。这里是由烧火的奴隶负责的地方。房间M 有两个楼梯,一个向上通往浴场的屋顶,另一个则通向烧水的炉子。 烧水的炉子一共有三个。一个是负责向热水浴室供水的,烧的水最热。另一个里面烧的水是温热的。还有一个负责提供冷水。热水炉子里的水经由设在墙壁内部的管道,流向热水浴室(见平面图中男热水浴室右侧的管道)。热水浴室的地板底下是循环火炉设备(d)。循环火炉的直径超过两米,负责将水烧热,同时鼓动热空气,将其导入地板与地面之间的空间。热空气从热水炉底下进入,再从冷水炉底下出来,形成一个回路(见平面图)。热水炉位置在最下面,离炉子最近,当烧好的热水从热水炉里出来后,温水炉子里的水就进到热水炉里。温水炉就在热水炉的上方,因此有火炉和供暖热坑为其提供热量,流入热水炉的水只需稍微加热。温水炉中的流出的水则由冷水炉的水来填补。冷水炉的水则是由旁边的一个长方形储水池里凝结的水蒸气直接补充。这样就形成一个循环。庞贝城老浴场的烧水炉子已经无法找到,但它们埋在砂浆里造成的印子清晰地反映了它们的形状,三个炉子由上至下叠在火炉上,形状如同一个里程碑。

法法词典

thermes nom commun - masculin ; pluriel

  • 1. ensemble des installations qui permettent de suivre une cure thermale

    l'eau qui alimente les thermes

  • 2. Antiquité : dans l'Antiquité romaine établissement public de bains de la civilisation romaine

    des thermes en ruine

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