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词典释义:
multinationale
时间: 2023-09-28 16:19:39
[myltinasjɔnal]

(复数~aux) a. (f) 多民族; 多家 n. f 多, 跨常见用法

词典释义
(复数~aux) a. (f)
多民族; 多

n. f
, 跨

常见用法
un accord multinational一个多协定
une société multinationale一家跨
firme multinationale跨

当代法汉科技词典

multinationale f. [跨、多]

compagnie multinationale [跨、多]

société multinationale [跨、多]

短语搭配

manoeuvres conjointes multinationales联合演习

entreprises industrielles multinationales多国工业企业

équipe interarmées multinationale de coopération civilo-militaire盟军联合军民合作工作队

forces multinationales多国部队

société multinationale多国公司, 跨国公司;[跨、多]国公司

compagnie multinationale[跨、多]国公司

firme multinationale跨国公司

division multinationale (centrale)多国师(中部)

force armée multinationale多国武装部队

société (transnationale, multinationale)跨国公司

原声例句

Multinationale féroce, elle défend ses intérêts par tous les moyens et monte des expéditions navales qui importent des étoffes de coton et de soie, des épices, et tout ce qui a de la valeur.

这家跨国公司采取一切手段捍卫自己的利益,派遣海军远征,进口棉绸、丝绸、香料和其他有价值的商品。

[硬核历史冷知识]

D'ailleurs, elle existe toujours aujourd'hui sous le nom de Saint-Gobain mais c'est devenu une entreprise privée multinationale qui produit des matériaux industriels et des matériaux de construction donc rien de très luxueux.

而且这家制造厂如今还存在,名称是Saint-Gobain,但是它变成了一家跨国私人公司,它生产一些工业材料和建筑材料,所以和奢侈品完全没有关系了。

[innerFrench]

Et puis, si vous pouvez aussi tout simplement de ne pas vouloir monter les échelons d'une grande multinationale.

接着,如果你们也可以简单地不想爬上大型跨国公司的阶梯。

[MBTI解析法语版]

Donc j'essaye par plein d'aspects de ma vie quotidienne, j’essaye de me cantonner, d’éviter au maximum de dépenser mon argent dans les biens et les services offerts par les multinationales.

所以我尽力使其充满我日常生活的方方面面,我力图蛰居,最大限度避免花钱在物质财富上和跨国公司的服务。

[Alter Ego 4 (B2)]

Une aberration qui pousse des communautés et des ONG à se révolter contre l’appropriation des ressources locales par les multinationales qui mettent l’eau en bouteille.

这种荒唐的现象促使一些社团和非政府组织反对跨国公司挪用本地资源,将水装进瓶子里。

[Décod'Actu]

Une manière pour ces multinationales de se dédouaner de leurs responsabilités, rejetant la faute sur leurs prestataires.

这是一些跨国公司逃避责任的一种方式,把责任推给他们的供应商。

[Décod'Actu]

Je possède 4,5 milliards de dollars et une entreprise multinationale de pétrole.

我有四十五亿美元和一家跨国石油公司。

[《三体》法语版]

Mon père est milliardaire, il dirige une compagnie multinationale spécialisée dans le pétrole.

我父亲是亿万富翁,他是一个跨国石油公司的总裁。

[《三体》法语版]

Et comme pour le recyclage des plastiques, ce sont des multinationales qui payent pour planter ces centaines de milliers d'arbres.

与塑料回收一样,跨国公司为种植这些数十万棵树付费。

[法国TV2台晚间电视新闻 2022年8月合集]

Et quand t'auras ton diplôme, tu vas travailler dans une multinationale?

当你毕业时,你将在一家跨国公司工作吗?

[你会怎么做?]

例句库

À la fois la nouvelle entreprise, privé, privé ou des sociétés multinationales, la clé de la réussite plutôt que la taille actuelle, mais novatrice et efficace.

无论是新兴企业, 民营,私营企业,或跨国公司,成功的关键不是目前的规模,而是创新和有效率的合作.

En tant que multinationale, SSCP en Corée plus de 30 ans de plastique écran encres d'imprimerie et de la peinture de production et de vente expérience.

作为一家跨国公司,SSCP在韩国拥有30多年的塑胶涂料和丝网油墨生产及销售经验。

Et nous sommes les grandes sociétés multinationales ont des liens étroits, nous avons à leur fournir le personnel nécessaire situation.

我们与世界各大跨国公司均有密切联系,我们为他们提供所需人才的资讯情况。

Dans l'importation et l'exportation du commerce ont une bonne réputation, et en coopération avec la multinationale accumulé beaucoup d'expérience.

在贸易进出口中有良好的信誉,并在与多国的合作中积累了许多的经验。

En tant que professionnel mondial des sociétés multinationales, AONA dans le monde dans divers pays et régions ont créé plus de 80 filiales.

作为专业的全球性跨国公司,AONA在世界上各个国家和地区建立了80多家子公司。

France famille Bali Groupe international de l'éclairage est très populaire en Europe et en Amérique, une importante société multinationale éclairage intégré du marché.

法国芭黎世家国际照明集团是一家风行欧美,主导照明市场的综合跨国企业。

Dans le monde d’aujourd’hui, la concurrence est intense et les entreprises multinationales font face à des paramètres différents, sur le plan juridique, social et réglementaire.

目前的竞争是激烈的而且跨国企业面对着各种各样的法律、社会和规章制度环境。

La société, dont le siège est aux États-Unis-IGP international dans la ville portuaire du sud du Texas - Houston, a été fondée en 1941, est une machine à base de sociétés multinationales.

该公司总部—PGI International位于美国南部德克萨斯州港口城市--休斯敦,成立于1941年,是一家以机加工为主的跨国公司。

Jiu Zi costumes Development Co., Ltée est une société multinationale diversifiée de sociétés, forte et large domaines de l'investissement (comme le cuir, la mode, etc), a une bonne réputation.

玖姿服饰发展有限公司是一个多元化的跨国公司,实力雄厚,投资领域广(如皮革、时装等),享有良好的声誉。

Avec la mondialisation ,il y a de plus en plus de firmes multinationales.

随着全球化发展,出现了越来越多的跨国公司。

De nombreuses entreprises multinationales ont démontré que le respect de normes strictes de conduite peut améliorer la croissance.

很多跨国企业已经证明遵守经营行为上的高标准能够促进企业发展。

Il instaure une société multinationale.

他创立了一家跨国公司。

Féroé vigueur (FERROLI) est un groupe de sociétés multinationales de l'Italie.

法罗力(FERROLI)集团是一家来自意大利的跨国公司。

Et de nourrir les nombreux bien connu des institutions de recherche et les entreprises multinationales ont entretenu d'étroites relations de coopération.

并与众多著名的饲料研究机构和跨国企业保持着密切的合作关系。

Entre-temps, un cadre juridique de coopération a été mis sur pied et Andesat, une entreprise multinationale andine comprenant 44 entreprises de la région, a été créée.

在过渡时间内已拟订了开展合作的法律框架,并设立了安第斯多国企业-安第斯卫星,这个企业是由该地区的44间公司组成的。

Il représente, entre autres, un cadre pour la mesure des activités des multinationales et des filiales étrangères en matière de commerce, de biens et de services.

除其他以外,手册还制定了计量跨国公司的活动及外国附属机构的货物和服务贸易的框架。

Ma délégation serait encore plus satisfaite si ce type de contribution de solidarité pouvait également être étendu aux investissements que réalisent les grandes entreprises multinationales, en contrepartie des bénéfices qu'elles obtiennent dans les pays plus pauvres.

如果这种团结税能够扩大到主要跨国公司的投资,我国代表团将感到更加高兴,因为这些公司从最贫穷的国家获益。

Ils comprennent «les organisations internationales, les sociétés multinationales, les mouvements religieux et ethnopolitiques et les groupes terroristes qui contestent la suprématie des États soit en transcendant soit en tentant de renverser la maîtrise souveraine des États sur leur destinée».

“挑战国家至高无上地位的国际组织、跨国公司、宗教和民族政治运动及恐怖主义集团,它们要么超越、要么颠覆国家对其命运的主权控制。”

S'agissant de l'investissement, plusieurs participants ont indiqué que, si la communauté internationale devait bien honorer les engagements qu'elle avait pris, il n'en fallait pas moins que des efforts soient faits pour exploiter des sources de financement non traditionnelles telles que sociétés multinationales n'appartenant pas au secteur de l'eau, sources de financement nationales et secteur privé local (y compris les associations de consommateurs).

在投资方面,有些发言者认为,尽管国际社会的承诺需要兑现,但还应把工作集中在筹措非传统的资金来源,例如与水无关的跨国公司、国内资金来源和当地的私有部门(包括用户协会)。

Les participants ont également reconnu que, pour ce qui est de l'eau, le secteur privé ne s'entend pas uniquement des sociétés multinationales mais qu'il englobe aussi les sociétés nationales locales, les petits marchands, les associations d'utilisateurs et les organisations communautaires.

与会者还承认,私有供水部门不单单包括多国公司,而且包括当地的国内公司、小型售水商、用户协会以及社区组织。

法语百科

Une multinationale ou transnationale est une entreprise implantée dans plusieurs pays grâce aux filiales dont elle détient tout ou une partie du capital.

Définition

Une FTN (firme transnationale) est une entreprise qui a son siège social dans un pays d'origine et qui a créé des filiales dans un pays étranger.

Une société multinationale est une société qui produit des effets économiques dans plusieurs pays. C'est-à-dire que les actionnaires ne viennent pas du même pays ou qu'elle implante ses sièges dans deux ou plusieurs pays. Selon Charles-Albert Michalet, la multinationalisation d'une entreprise répond à cinq déterminants principaux :

La recherche d'un accès direct aux matières premières, notamment durant la colonisation.

Le besoin de contourner certaines entraves à l'échange. Il s'agit par exemple de produire sur le marché où le produit sera consommé afin de ne pas être affecté par les tarifs douaniers à l'importation.

La recherche de débouchés extérieurs à la suite de l’intensification de la concurrence sur le marché intérieur. De plus, dès lors qu’une firme adoptera cette stratégie elle sera probablement imitée par les firmes concurrentes.

La perte d’un avantage technologique sur le marché national peut contraindre les entreprises à le produire à l’étranger, à moindre coût, afin de pouvoir continuer à le produire de façon rentable.

La recherche de coûts du travail plus faibles.

Il définit une multinationale comme une entreprise « le plus souvent de grande taille, qui, à partir d'une base nationale, a implanté à l'étranger plusieurs filiales dans plusieurs pays, avec une stratégie et une organisation conçue à l'échelle mondiale ». Cathal J. Nolan, professeur d'histoire à l'université de Boston, insiste sur les « capitaux, biens et technologies extrêmement flexibles » de ces entreprises qui « pensent globalement », qui n'ont « pas de loyauté spécifique » et qui prennent leurs « décisions selon des questions d'économie d'échelle, de politique fiscale et de rapatriement des profits ».

Le Cetim insiste sur une certaine centralisation, en définissant une multinationale comme une « entité légale de droit privé, agissant dans plusieurs États, mais avec un seul centre ou un centre principal de décision ». Dans le même sens, René Sandretto la définit comme une « firme généralement de grande taille, dont l'organisation et la gestion sont le plus souvent centralisées, développant leur activité productive grâce à des filiales implantées dans plusieurs pays ». On estime leur nombre à 80 000, pour 840 000 filiales et 75 000 000 de salariés. Elles représentent les 2/3 du commerce mondial. Leur nombre a considérablement augmenté depuis 1990 qui était alors de 37 000.

Causes

Protectionnisme

Dans un article de 1957, Robert Mundell démontre que l’investissement des entreprises à l’étranger constitue une réponse aux pratiques protectionnistes.

En effet, la politique protectionniste vise le plus souvent à protéger les entreprises nationales non performantes de leurs concurrentes étrangères. Suivant les lois de l’offre et de la demande, l’entrave créée à l’importation, combinée à l’incapacité des entreprises nationales à répondre à la demande, contribuent à créer une situation de rareté encline à provoquer une hausse importante des prix des produits concernés. Il devient alors intéressant pour les entreprises étrangères de s’installer sur le territoire afin de profiter de ses prix élevés.

Cycle de vie des produits

Selon Raymond Vernon (International Investment and International Trade in the Product Cycle, 1966) la stratégie mondiale des firmes est à mettre en parallèle avec le cycle de vie des produits qu’elles proposent.

Dans un premier temps, le produit tout juste conçu doit être testé : le marché national est alors le plus indiqué. Ce dernier doit suffire à tirer profit d’une nouveauté du fait de l’absence de concurrents. De plus le prix élevé de ce produit inédit correspond justement au niveau de vie du marché national (on considère que les entreprises innovantes sont celles des pays riches).

Arrivant à un stade de maturité, l’entreprise sur le point de perdre l’exclusivité sur le produit est incitée à le vendre sur les marchés étrangers avant l’arrivée de ses futurs concurrents. Le produit, s’il connaît un important succès est produit en des quantités plus importantes ce qui provoque une baisse de son prix. Il devient donc accessible aux consommateurs de pays moins aisés.

Lorsque le produit atteint un stade de standardisation et se banalise, l’entreprise se doit d’en délocaliser la production dans les pays à bas salaires pour le réexporter par la suite dans les pays riches. Elle peut éventuellement aussi en délocaliser la production dans d’autres pays riches qui profiteraient d’avantages technologiques, le tout étant de réduire le plus possible les coûts de production dans un contexte de concurrence sur les prix.

Plus tard, Raymond Vernon rajoutera que les entreprises produisant un même produit voient leur part du marché domestique se stabiliser et sont réduites à en grignoter des parts insignifiantes. Elles se doivent donc de conquérir les marchés étrangers afin de poursuivre leur croissance, l’acquisition et l’implantation de filiales (de production ou de distribution locale) implantées sur le marché visé permettent d’accroître l’efficacité de cette nouvelle stratégie.

Classement

La plupart des multinationales sont originaires des pays développés. Il y a par exemple Hilton (États-Unis), Bombardier (Canada), Schlumberger (France), Virgin (Royaume-Uni), Santander (Espagne), Fiat (Italie), Nestlé (Suisse), Ikea (Suède), ArcelorMittal (LuxX), Siemens (Allemagne), Red Bull (Autriche) et Honda (Japon).

Cependant, depuis le début du XXI siècle, les multinationales des pays émergents gagnent des places dans la hiérarchie mondiale ; ainsi, on pouvait en recenser 47 dans le classement Fortune Global 500 en 2006, contre 19 en 1990. Les plus importantes sont Hutchison Whampoa (Hong Kong), Petronas (Malaisie), Singtel (Singapour) ou Samsung (Corée du Sud). Les pays du Sud ont représenté en 2005 13 % des fusions-acquisitions.

Historique

Origines

Les multinationales existent depuis des centaines d'années. Ainsi la compagnie Orientale des Indes, fondée en 1602, peut-être considérée comme une multinationale. C'est cependant vers la fin des années 1970 que ces sociétés sont montées en puissance et en nombre.

L'organisation de l'Église catholique est multinationale depuis plus longtemps encore, mais celle-ci n'est pas considérée comme à but lucratif, ne distribuant pas de dividendes.

Montée en puissance

Au début des années 1980, selon la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED), on comptait 7 000 multinationales. En 2002 elles étaient ** 000 contrôlant 870 000 filiales employant 54 millions de personnes et représentant 70 % des flux commerciaux mondiaux. De même, les IDE, investissements directs à l'étranger, sont passés de 1 600 milliards de dollars en 1990 à 6 600 milliards en 2001.

Certaines firmes sont désormais considérées comme étant comparables à des États. Selon le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), en 1999, financièrement, la société américaine Ford équivalait à la Norvège, et les japonaises Mitsui et Mitsubishi respectivement à l'Arabie saoudite et à la Pologne. À cette époque, sur les 100 premiers acteurs économiques mondiaux, 55 étaient des multinationales.

Ces analogies ne sont pas forcément très pertinentes. Johan Norberg, économiste suédois, les remet en cause en faisant remarquer qu'une comparaison entre le produit intérieur brut (PIB) et le chiffre d'affaires (CA) n'est pas significative. En effet, le PIB prend uniquement en compte la valeur finale, alors que le CA ne rend pas compte de ce qui a été produit en dehors de l'entreprise.

Les multinationales jouissent d'un poids très important comparées aux États dans certains domaines. Ainsi, en 2000, 208 milliards USD ont été envoyés vers les pays en développement par ces entreprises contre seulement 53 par les États.

De plus, la tendance de ces firmes est à la concentration, par le moyen de fusions ou d'acquisitions. Ainsi l'importance des plus grandes multinationales comparée à toutes les autres s'accroît, augmentant leur influence individuelle.

Les multinationales sont les vecteurs incontournables de la globalisation économique et financière. Leur rôle est devenu si important que l'on parle au début du XXI siècle de « diplomatie triangulaire » (Susan Strange), c'est-à-dire de relations entre gouvernements, entreprises et entreprises-gouvernements. Pour Robert Cox, la puissance n'est pas simplement une question de souveraineté, d'armée ou de territoires, mais une combinaison complexe d'ordres économiques et sociaux basés sur les modes spécifiques de productions.

Tendances et perspectives

Au début du XXI siècle, deux tendances sont à considérer. Tout d'abord, la transnationalisation n'est plus le monopole des grandes firmes, puisque de plus en plus de PME pensent directement à s'implanter sur un marché multinational. Ensuite, des multinationales venant de pays émergent commencent à peser sur l'économie mondiale. Il y a par exemple, le cas de Mittal et Arcelor en 2005-2006.

Rapports entre les multinationales et les États

En 1957, Robert Mundell définit les multinationales comme une réponse aux pratiques protectionnistes des États. Il s'agissait de créer des filiales au sein de pays étrangers afin de contourner leurs politiques douanières restrictives. On peut aller plus loin en considérant le phénomène de transnationalisation comme un moyen pour les firmes de fuir, ou plutôt d'éviter, les risques liés aux États, espace national de production unique et de dépendance juridique, économique, sociale et politique.

Facteur de puissance

Si on se réfère à la première définition, qui insistait sur le caractère centralisé des multinationales, c'est-à-dire stipulant que ces dernières possèdent le plus souvent un centre principal de décision, l'État peut avoir une influence sur celles-ci et les utiliser comme instruments. Ainsi, dans Rival States, Rival Firms, Susan Strange et J. M. Stopford affirment que « quel que soit l'internationalisation de ses opérations, » une société « appartient, psychologiquement et sociologiquement, à sa région d'origine. Dans le pire des cas, ses directeurs accepteront toujours les souhaits et ordres des gouvernements qui ont édité leurs passeports et ceux de leurs familles. »

Dans le même registre, Estrella Tolentino pense que « la nation d'origine influence la capacité de ses firmes à réussir dans certaines industries. » Il existe des cas où cette mainmise de l'État est plus évidente, notamment en France, où de grandes entreprises publiques sont des multinationales, comme EDF, ou Renault avant sa privatisation.

Menaces

Si maintenant on insiste plutôt sur le côté flexible de ces firmes, car elles peuvent être considérées comme des menaces pour les États. En effet, les multinationales créent leur propre espace économique, indépendamment des États, et leur flexibilité leur permet d'exploiter les disparités de législations sociales ou environnementales, de mettre ces derniers en concurrence. La souveraineté des États est alors soumise aux stratégies globales des plus grandes multinationales. Concrètement, l'aménagement d'un port dépend désormais, au XXI siècle, moins des plans décidés par le gouvernement que ceux des chargeurs, armateurs ou opérateurs des multinationales.

Ces sociétés peuvent alors exploiter massivement les ressources naturelles d'un pays, ou relocaliser leurs activités les plus polluantes vers les États les moins regardants. En cas de fraudes, il est difficile de les réprimer, car leurs activités illicites sont souvent installées entre deux ordres juridiques peu capables de les sanctionner. Le droit international sur le commerce n'ayant pas quant à lui la possibilité (ou même la volonté) de les atteindre, et les ordres juridiques internes étant limités par des frontières internationales imperméables aux enquêtes et aux poursuites.

En plus d'influencer les États par un lobbying dont aucun autre acteur n'a les moyens, elles peuvent avoir recours à de la corruption. Cela peut aller de la corruption d'agents publics en vue de l'obtention d'un marché, à de la capture d'État. Dans cette dernière, la corruption a lieu le plus en amont possible de la décision, au niveau de la législation.

Mohammed Bedjaoui va même jusqu'à parler de « puissance faustienne » des multinationales, dont les pouvoirs vont jusqu'au contrôle de gouvernements (républiques de bananes) ou même jusqu'à renverser un régime qui leur est défavorable. La chute du régime de Salvador Allende au Chili en 1973 est ainsi due en grande partie à la participation d'International Telephone and Telegraph (ITT).

Pour Bertrand Badie, ces multinationales privent les États des moyens d’intervenir dans leur évolution économique, dans le niveau de l’emploi, le niveau de vie ou la protection sociale de leur population.

Plus généralement, l'organisation et l'importance de ces sociétés créent une « interdépendance globale », ce qui entraîne forcément une perte d'autonomie des États.

Conflits

Face à cette menace, une résistance unilatérale des États s'est mise en place, par des mesures financières ou en allant parfois jusqu'aux nationalisations. En se basant sur une déclaration onusienne de 1952 reconnaissant « aux pays insuffisamment développés le droit de disposer de leurs richesses naturelles », 1 639 procédures de nationalisations ont été lancées entre 1960 et 1975.

En plus de ces mesures unilatérales, des réponses multilatérales ont été données. Cependant, leur caractère souvent facultatif les a rendues peu efficaces. Dans cette optique plus globale, en 1974 est créée une commission des multinationales, qui deviendra en 1994 la « commission de l'investissement international et des sociétés transnationales ». En 1976, l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) lance un « code de bonne conduite à l'intention des entreprises multinationales ».

L'Organisation internationale du travail (OIT) adopte une « déclaration tripartite sur les principes concernant les entreprises multinationales et la politique sociale » ; celle-ci pose les principes de respect de la souveraineté du pays d'accueil, du respect des droits de l'homme et du respect de l'investissement. Plus récemment, en 1999, Kofi Annan a proposé un pacte mondial (Global Pact) aux firmes ajoutant, en plus de la précédente déclaration, un volet environnemental. Mais ces mesures voulant réguler l'activité des multinationales ne sont que des souhaits, et rien n'obligera ces firmes à les respecter.

Cependant, certaines mesures prises à des niveaux régionaux peuvent s'avérer contraignantes pour les multinationales. L'Union européenne interdit les ententes concertées ou les abus de position dominante. En 2008 et en 2009, Microsoft a été contrainte de changer sa politique en raison de fortes amendes européennes.

Mais de façon générale, mis à part dans quelques endroits comme le Venezuela de Hugo Chávez, la tendance n'est plus à la confrontation États – multinationales, mais plutôt à la coopération.

Coopérations

Finalement, la législation des États s'est adaptée aux multinationales. Alec Stone Sweet montre comment les quarante dernières années ont vu la mise en place d'un système privé de gouvernance transnationale, ce qu'il appelle la nouvelle Lex mercatoria. Selon lui, les acteurs du système, c'est-à-dire les multinationales, leurs avocats, les arbitres internationaux et les legal academics (« intellectuels du milieu juridique »), ont évolué vers l'utilisation de principes « a-nationaux » de contrats et d'un système de cours de justice privée pour organiser et réguler les échanges commerciaux transfrontaliers. Les États sont vus ici comme des freins, des coûts supplémentaires pour les entreprises, et sont alors utilisés uniquement si nécessaires. Les États ont alors adapté leurs lois à cette nouvelle Lex Mercatoria en augmentant l'autonomie des firmes.

Les États ont désormais la volonté d'aider les multinationales. Concernant leurs activités à l'étranger, leurs gouvernements d'origine les soutiennent dans l'obtention de nouveaux marchés : par exemple, au début du XXI siècle, le président français tient régulièrement le rôle de « super VRP » lors de ses déplacements. En cas de crise, l'État d'origine va protéger les investissements de ses multinationales comme il aura tendance à protéger ses ressortissants. Le cas de la Côte d'Ivoire, en 2004, en est un exemple.

De même, les États vont désormais tout faire pour attirer les investissements de ces multinationales sur leurs territoires. C'est dans ce sens que sont créées des zones franches, ou des sociétés mixtes ouvertes aux capitaux étrangers. Des infrastructures, comme des autoroutes ou des aéroports, sont construits pour faciliter l'implantation de filiales de ces entreprises. C'est une diplomatie de persuasion à leur intention qui est mise en place.

Dans un autre sens, il y a une augmentation de la redevance financière versée à l'État d'accueil pour la vente des matières premières. L'heure du conflit semble s'éloigner. Ainsi entre 1975 et 1985, seules 47 procédures de nationalisations ont été mises en place, contre 1 639 durant les quinze années précédentes.

Selon S. Strange et J. Stopford, c'est une interdépendance mutuelle qui s'est créée entre les multinationales et les États. Ces derniers cherchent alors la coopération des dirigeants de ces multinationales, même si cela se fait toujours dans les contraintes (économiques, sociales, historiques…) de chaque pays.

Plus concrètement, des États ont désormais passé des contrats avec des firmes étrangères pour que ces dernières s'occupent du développement de nombreuses activités. Les gouvernements font appel à ces sociétés afin de réduire leurs coûts d'infrastructures et de recherche. C'est particulièrement le cas dans les domaines de l'agroalimentaire, de la chimie, ou de l'informatique. Cela va même jusqu'au domaine militaire, où l'exemple de l'A400M est un cas de coopération entre les États européens pour soutenir la multinationale EADS.

Au début du XXI siècle, les États s'affrontent pour s'attirer les bonnes grâces de ces multinationales. Pour J. Stopford et S. Strange, « les États sont désormais en compétition plus pour des moyens de créer de la richesse sur leur territoire que pour de la puissance sur un plus grand territoire. Là où ils avaient l'habitude de se concurrencer pour de la puissance comme un moyen d'obtenir des richesses, ils se concurrencent désormais plus pour des richesses comme un moyen de puissance ». Et ces multinationales sont le secteur principal des transferts de capitaux, et donc de richesses.

Impact

L’école néo-réaliste

Pour Robert Gilpin, « les entreprises multinationales sont effectivement l'expression de l'expansionnisme américain et ne peuvent être séparées des objectifs plus larges de la politique extérieure américaine; les liens de sécurité entre les États-Unis et l'Europe occidentale facilite l'expansion outre-Atlantique des entreprises américaines; la Pax Americana fournit le cadre politique à l'intérieur duquel ces activités économiques et transnationales ont lieu ».

Dans l'école néo-réaliste, les multinationales n'existent que grâce et pour les États, et ne serait donc pas des acteurs autonomes. Ce sont des légions au service des États.

L'inégalité entre le Nord et le Sud va alors en grandissant, puisque les grands États, comme les États-Unis, ont la possibilité de peser sur les multinationales, tandis que les États faibles se retrouvent démunis. Susan Strange parle d'une « asymétrie grandissante entre les États forts dotés d'un pouvoir structurel et les États faibles qui en sont démunis ».

L’école de la dépendance

Les multinationales sont un objet privilégié de l'approche dépendantiste. Celles-ci participent activement à l'exploitation de la périphérie de la périphérie (main-d’œuvre des pays du tiers monde, matières premières, sols…) par le centre du centre (décideurs des firmes, gouvernements des pays occidentaux) avec l'aide du centre de la périphérie (dirigeants des filiales, gouvernements corrompus) et de la périphérie du centre (consommateurs).

Les multinationales peuvent être vues comme les tentacules de la domination capitaliste, comme une promotion du pouvoir privé contre le pouvoir public. Ainsi peut-on observer un phénomène de dénationalisation des économies de la périphérie, tandis qu'en 1999, 90 % des sièges des multinationales étaient présents dans la triade États-Unis, Europe et Japon.

Ces multinationales permettent aussi la diffusion d'un mode de consommation parfois inadapté. L'exemple du lait en poudre en Afrique subsaharienne est représentatif dans ce domaine. Cette diffusion culturelle pourra ensuite auto-entretenir cette domination par la création de besoins nouveaux au sein des populations de la périphérie.

Les multinationales semblent le plus souvent agir dans l'intérêt du centre. Ainsi l'industrie pharmaceutique consacre 0,2 % de sa recherche à la tuberculose, alors que cette dernière représente 18 % des maladies à l'échelle mondiale. Pourtant, une grande partie de la fabrication de médicaments provient des ressources minérales et génétiques des pays du Sud.

Débat

Pour Bertrand Badie, la mondialisation est la mise en œuvre de quatre processus : la globalisation financière, l'organisation mondiale de la production, la libre circulation des marchandises et l'instantanéité de l'information. À cette vue, les multinationales ont sans doute un rôle majeur dans cette transformation récente du monde.

Elles sont souvent l'objet de débats passionnés. Certains y voient une source de richesses, et se réjouissent de l'homogénéisation politique et de l'interdépendance économique mondiale qu'elles entraînent, y voyant un facteur de croissance et de paix. D'autres y voient les vecteurs d'une exploitation grandissante des pays du Sud au profit d'une classe mondiale privilégiée, responsables de l'inégalité grandissante entre les riches et les pauvres. Noam Chomsky qualifie les multinationales de « tyrannies privées » et d'« institutions totalitaires » dans la mesure où elles exercent un pouvoir de plus en plus important en dehors de tout contrôle démocratique.

中文百科

跨国公司、多国公司(英语:Multinational Corporation,MNC),经常被称为跨国企业(英语:Multinational Enterprise,MNE),是在多个国家或地区有业务,通常规模很大的公司。这些公司在不同的国家或地区设有办事处、工厂或分公司,通常还有一个总部用来协调全球的管理工作。亦有超国家公司(transnational corporation,TNC)、国际化公司(international corporation)、「世界公司」 等称呼。跨国公司通常利用承包商来制造特殊的商品,外包的经营手法也经常被使用。

大型的跨国公司其预算甚至超过许多国家的政府预算。它们对全球政治具有很大的外交影响力,这不仅是因为它们直接影响到许多政治人物选区的经济以外,也是因为它们在公关与政治游说上提供了资金来源。一个国家中的地区之间以及国家与国家之间都会彼此竞争以争取跨国公司来到它们的地方设点(以及随之而来的税收、工作机会和经济提升)。国家与地区政府通常会提供优惠条件来吸引跨国公司,比如财税优惠、承诺给予政府协助或较低的环境标准。也因此,类似的国际投资虽然多少带着社会意识,其短期内能获得巨大利益且四处流动的特性,经常给世人一种"是否逐步「剥夺各国在经济与社会方面的权力」;甚至「一步步掌控全球」"的担忧与批评。第33任美国副总统亨利·阿加德·华莱士评论法西斯主义时说,与主权国家的政府比起来,真正掌控全球权力的是跨国公司,而且以美国的跨国公司为主:「如果将法西斯的内涵定义在一种『以金钱与权力最大化为终极目标,并不惜利用各种手段达到它』,那美国已有成千上万个法西斯主义者了。(If we define an American fascist as one who in case of conflict puts money and power ahead of human beings, then there are undoubtedly several million fascists in the United States.)」

世界上最早的跨国公司是1600年成立的英国东印度公司和1602年成立的荷兰东印度公司。

举例

美国卡特彼勒公司

日本小松制作所

日本日立公司

德国利勃海尔公司

中国中联重科

中国三一重工

韩国斗山集团

美国辉瑞公司

瑞士诺华公司

瑞士罗氏公司

法国赛诺菲公司

英国葛兰素史克公司

美国强生制药

美国强生

美国通用电气

美国美敦力

德国西门子

荷兰飞利浦

瑞士诺华

韩国三星

韩国LG

中国TCL

日本索尼

中国海信

中国创维

日本夏普

韩国LG

韩国三星

**群创

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**宏碁

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美国苹果

韩国三星

中国联想

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韩国三星

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中国华为

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中国东风

德国大众

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日本铃木

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日本佳能

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日本东芝

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德国蒂森克虏伯

日本三菱

法法词典

multinationale nom commun - féminin ( multinationales )

  • 1. économie entreprise ou société qui exercent leurs activités dans plusieurs pays

    les filiales étrangères d'une puissante multinationale

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biais biais, eadj. 斜的, 歪的[仅用于建筑]n. m. 1. 斜, 倾斜, 歪斜; 2. <转>迂回的方法, 转弯抹角的办法, 花招, 借口, 遁词; 3. <转>方面, 角度; 斜向4. 斜裁的布条5.【统计学】,性en/ de biaisloc.adv1. 斜向地;歪斜地2. <转>迂回地,转弯抹角地,间接地par le biais de loc.prép.…;用…的(间接)办法常见用法

malodorant a. (m) 恶臭的, 难闻的

tribun n.m.1. (古罗马的)军官;行政长官 2. 平民演说;辩护士;民权保卫者3. 【史】(法拿破仑时期的)法案评委员会委员

immigrant immigrant, ea. 入境移居的n. 入境移

milliardaire a. 拥有十亿资财; 巨富, 豪富n. 亿万巨富, 大富豪

ciboule n. f 葱

incertain incertain, ea.1. 知, 可靠;未 2. 分明, 清晰;朦 3. (在未来)变化, 无法肯 4. 犹豫决 — n.m.【财政金融】(外汇)直接标价常见用法

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