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词典释义:
guépard
时间: 2023-08-21 23:30:17
[gepar]

猎豹

词典释义
m.


常见用法
la rapidité du guépard豹的敏捷

当代法汉科技词典
n. m. 【动

guépard m. 

短语搭配

la rapidité du guépard猎豹的敏捷

原声例句

Par exemple, j'ai joué dans mon propre film avec Jean-Marc Barr, et je l'ai dirigé, et c'était très beau parce que je trouve que Jean-Marc Barr a une face comme ça, très guépard, très félin.

例如,我和让-马克·巴尔一起演了电影,这部电影是由我导演的,非常棒,因为我觉得让-马克·巴尔有一张这样的脸,充满野性和魅惑。

[Iconic]

Quelques rugissements de guépards et de panthères troublèrent parfois le silence, mêlés à des ricanements aigus de singes.

只是偶尔有几声山豹的呼啸和野猿的哀啼冲破这黑夜的寂静。

[八十天环游地球 Le Tour du monde en quatre-vingts jours]

Regardez ça. C'est un guépard ? Oh non.

看看这个。这是一只猎豹吗?哦不。

[法语生存手册]

Etape 3 restez hors de l’eau Sur terre, un paresseux peut ne pas être aussi rapide qu'un guépard.

远离水在陆地上,树懒可能没有猎豹那么快。

[法语生存手册]

Nous partons à présent en Namibie, l'un des rares pays où vivent encore des guépards.

我们现在要前往纳米比亚,这是为数不多的猎豹仍然生活的国家之一。

[法国TV2台晚间电视新闻 2022年6月合集]

Quand Lea Petersen entre dans l'enclos, tous les guépards savent qu'il est l'heure de manger et de faire un peu de sport.

当 Lea Petersen 进入围栏时,所有猎豹都知道该吃饭和锻炼了。

[法国TV2台晚间电视新闻 2022年6月合集]

En un siècle, la population de guépards a diminué de 90 %.

一个世纪以来,猎豹的数量减少了 90%。

[法国TV2台晚间电视新闻 2022年6月合集]

Les guépards sont vraiment en très grand danger, je pense.

- 我认为猎豹确实处于非常危险的境地。

[法国TV2台晚间电视新闻 2022年6月合集]

Pour éviter les confrontations entre fermiers et guépards, le sanctuaire a mis en place un programme unique.

- 为了避免农民和猎豹之间的冲突,保护区实施了一项独特的计划。

[法国TV2台晚间电视新闻 2022年6月合集]

Ils vont protéger les troupeaux de chèvres et de moutons des attaques de guépards.

他们将保护成群的山羊和绵羊免受猎豹袭击。

[法国TV2台晚间电视新闻 2022年6月合集]

例句库

Nul incident ne signala cette nuit.Quelques rugissements de guépards et de panthères troublèrent parfois le silence, mêlés à des ricanement aigus de singes.

一夜平安无事,只是偶尔有几声山豹的呼啸和野猿的哀啼冲破这黑夜的寂静。

Les cerfs ont peur de la rapidité du guépard.

鹿对猎豹的敏捷感到害怕。

法语百科

Acinonyx jubatus

Acinonyx jubatus Classification Règne Animalia Sous-embr. Vertebrata Super-classe Tetrapoda Classe Mammalia Cohorte Placentalia Ordre Carnivora Sous-ordre Feliformia Famille Felidae Sous-famille Felinae Genre Acinonyx Nom binominal Acinonyx jubatus (Schreber, 1775) Répartition géographique / présence historique / présence faible / présence moyenne / présence élevée Statut CITES Annexe I , Rév. du 01/07/1975 Statut de conservation UICN VU A2acd; C1 : Vulnérable

Le guépard (Acinonyx jubatus) est un grand mammifère carnassier de la famille des félidés vivant en Afrique et dans quelques rares régions du Moyen-Orient. Taillé pour la course, le guépard a une allure svelte et fine, avec de longues pattes élancées aux griffes non rétractiles, et une face au museau court marquée par deux traces noires partant des yeux. Son pelage est entièrement tacheté de noir sur un fond fauve à beige très clair ; les petits sont pourvus d'une courte crinière qui disparaît à l'âge adulte.

Classé vulnérable par l'Union internationale pour la conservation de la nature, le guépard fait actuellement l'objet de diverses tentatives de protection, incluant des procédés de clonage. Il est considéré comme l'animal terrestre le plus rapide au monde, sa vitesse à la course pouvant atteindre 110 km/h.

Description

Morphologie

Le corps, musculeux, est très aérodynamique et ressemble à celui d'un lévrier : svelte, presque maigre, avec de longues pattes fines. Sa poitrine est profonde et sa taille étroite. Les os sont légers et la colonne vertébrale, extrêmement flexible, lui permet de projeter ses membres postérieurs très loin et, ainsi, de courir très vite.

Sa queue agit comme un balancier et un gouvernail lorsqu'il prend des virages brusques en poursuivant sa proie. Les griffes du guépard ne sont pas rétractiles ni crochues, contrairement à celles des autres félins (d'où le nom latin du genre « acinonyx », cf. infra). Cette particularité lui permet d'avoir une très bonne adhérence au sol pour courir très vite, mais a aussi pour effet qu'elles s'usent rapidement, ce qui l'empêche de grimper aux arbres pour y cacher ses proies par exemple, ou de s'en servir pour se battre. Seuls les petits peuvent grimper aux arbres, et ils n'y semblent pas très habiles.

Guépard de profil, montrant la « larme » caractéristique sous l'œil.
Guépard de profil, montrant la « larme » caractéristique sous l'œil.

Un gros cœur et des poumons développés favorisent les échanges gazeux. Le guépard a de larges fosses nasales, lui assurant une bonne oxygénation pendant sa course.

Il a une petite tête et un museau court, des yeux placés haut et bien déterminés, soulignés par une ligne noire ressemblant à une larme qui chemine du canthus interne des paupières jusqu'à la commissure des lèvres, et qui permet de différencier à coup sûr le guépard des autres grands félins tachetés, tel que le léopard. Ces traînées amélioreraient sa vision en minimisant les reflets de la lumière du soleil.

Illustration présentant une comparaison entre la morphologie du guépard (à droite) et celle du léopard.

Les oreilles sont petites et rondes. Comparativement aux autres grands félins, son crâne est de plus petite dimension, et la structure de sa mâchoire supérieure permet un bon passage de l'air, grâce aux canines peu développées, mais réduit la puissance de la morsure. Le faible développement de ses crocs et de leurs racines favorise les voies respiratoires : c'est un atout indéniable pour la course, mais un handicap pour le combat.

Biométrie

Le guépard fait preuve d'un léger dimorphisme sexuel, les mâles étant plus grands que les femelles. Les guépards adultes mesurent de 66 à 81 cm au garrot pour les femelles contre 79 à 94 cm de hauteur au garrot pour les mâles, et de 1,10 à 1,30 m de longueur pour les femelles contre 1,30 à 1,50 m de long pour les mâles auxquels s'ajoutent 65 à 85 cm de queue. Les animaux adultes pèsent de 21 à 42 kg pour les femelles contre 36 à 72 kg pour les mâles avec une moyenne pour les mâles de 48 kg et de 38 kg pour les femelles.

Fourrure

La couleur de base des parties supérieures d'un adulte s'étend du fauve au beige pâle ou au blanc grisâtre, les parties inférieures de la robe étant plus pâles, souvent blanches. La fourrure est parsemée de taches noires, rondes ou ovales, mesurant de deux à quatre centimètres de diamètre. Seul le blanc de la gorge et de l'abdomen est exempt de taches. La fourrure est épaisse avec des poils légèrement plus longs sur la nuque qu'ailleurs. Le dernier tiers de la queue est couronné de quatre à six anneaux noirs et possède à son extrémité une épaisse touffe blanche. Les anneaux de la queue sont caractéristiques de chaque guépard et permettent une identification individuelle.

Le guépard royal

Guépard royal
Guépard royal

Le guépard royal (Acinonyx jubatus f. rex) est parfois considéré comme une sous-espèce, mais il s'agit d'une simple forme qui résulterait d'une mutation récessive. En effet, il peut apparaître dans une portée de guépards normaux.

Il se rencontre dans les zones les plus boisées d'un petit secteur de l’Afrique du Sud et au Zimbabwe.

Son aspect est différent de celui des autres guépards : ses taches sont nettement plus grandes et forment des lignes par endroits, avec une bande noire sur le dos se prolongeant de la tête à la queue. Ce pelage, marbré plutôt que moucheté, semble lui assurer un excellent camouflage dans le miombo du Botswana et du Zimbabwe.

Performances physiques

Guépard du Ree Park – Ebeltoft Safari, Danemark, en train de courir pour attraper une proie.
Guépard du Ree Park – Ebeltoft Safari, Danemark, en train de courir pour attraper une proie.

Le guépard parcourt quelque sept ou huit mètres en une seule foulée et accomplit quatre foulées à la seconde. Cela en fait un des mammifères quadrupèdes les plus rapides. Un sprint l'amène à 70 km/h en deux secondes puis 90 km/h une seconde plus tard. Une étude publiée en 2013 dans la revue Nature portant sur l'analyse statistique de 367 courses de chasse réalisées par cinq guépards en liberté dans la nature, munis de colliers d'enregistrement couplés à des GPS, a montré que si une vitesse maximum unique de 93 km/h a pu être enregistrée, la moyenne des courses des animaux se situe à 49,89 km/h et que très peu d'entre elles dépassent les 72 km/h. En revanche, les données ont montré des accélérations et décélérations latérales les plus importantes jamais enregistrées pour un animal terrestre démontrant que le succès de la chasse pour le guépard repose plus sur la puissance musculaire, son adhérence au sol et la manœuvrabilité de son corps que sur sa vitesse linéaire maximale.

Par ailleurs, un guépard en captivité a atteint la vitesse record de 112 km/h, mais on estime cependant qu'il ne peut maintenir sa vitesse que sur 300 à 400 mètres. Sur une distance plus longue, il serait largement dépassé par une antilope. En 2009, Sarah, un guépard femelle du zoo de Cincinnati a parcouru le 100 mètres en six secondes et 13 centièmes, soit une vitesse moyenne de presque 60 km/h. Le 20 juin 2012, Sarah, a battu son propre record du monde du 100 mètres, en 5,95 secondes, terminant à plus de 98 km/h.

Lorsque le guépard arrive suffisamment près de sa proie, il lui arrive souvent de lui faire un simple croc-en-jambe et, ainsi, de la déséquilibrer afin qu'elle fasse une chute fatale du fait de la vitesse.

Les pattes des guépards sont moins arrondies et plus solides que celles de la plupart des félins ; cela les aide à prendre des virages serrés. Les griffes, non rétractiles, fournissent traction et adhérence lors d'une course et contribuent ainsi à maintenir les accélérations. Enfin, sa petite tête est plus aérodynamique.

Consanguinité

Selon Marco Polo, il y a 700 ans, Kubilai Khan possédait dans sa résidence d'été dans l'Himalaya, 1 000 guépards dressés pour la chasse. Le grand Akbar en aurait à lui seul, durant son règne, fait domestiquer 9 000.

L'utilisation de ce félin, le plus rapide du monde, comme auxiliaire des chasses royales, daterait au moins des sumériens (il y a environ 5 000 ans) et des pharaons égyptiens, mais, des rois de France, des princes indiens et des empereurs autrichiens en ont également possédé.

La chasse que les hommes ont faite aux guépards est peut-être une des raisons de leur actuelle variabilité génétique anormalement basse et d'une incidence élevée de semence anormale.

Selon certains chercheurs, ils auraient été victimes de la dernière ère glaciaire, celle-ci ayant éliminé la majorité des individus il y a environ 10 000 ans. On pense dans ces deux cas qu'ils ont subi une période prolongée de consanguinité. D'après certains biologistes, les guépards ont même atteint un degré de consanguinité trop élevé pour prospérer. Alors que des milliers d'animaux ont été capturés et élevés en captivité, il n'y a eu jusqu'en 1956 aucun cas connu de reproduction de guépard en captivité. Depuis 1970, malgré les techniques de reproduction assistée, seuls 10 à 15 % des couples captifs mettent bas, et le taux de mortalité est élevé (29,1 %).

En Europe, les guépards ont maintenant disparu à l'état sauvage : il n'en reste que quelques dizaines d'individus en Afrique du Nord (guépard du Sahara) et en Asie (Iran). On ne les trouve à l'état sauvage en Afrique australe et orientale que dans des territoires de plus en plus écologiquement fragmentés.

Taxinomie

Le guépard est le seul représentant actuel du genre Acinonyx, mais, avant la fin du Pléistocène supérieur, ce genre comprenait plusieurs espèces dont la plus connue est Acinonyx pardinensis, ou le guépard géant d'Eurasie.

Phylogenèse

Arbre phylogénétique des félins
Arbre phylogénétique des félins

La phylogenèse est l'étude de l'apparition et de la formation d'une espèce grâce à des fossiles. Avec l'étude de phylogénie moléculaire, on sait que la famille des félidés a pour dernier ancêtre commun un félin préhistorique apparu il y a environ 20 millions d'années, Pseudaelurus. La première lignée de félins à diverger est celle des Panthérinés, il y a environ 10,8 millions d'années. Le guépard résulte d'une divergence bien plus récente, il y a environ 6,7 millions d'années, de la lignée du Puma, qui est en effet le félin actuel le plus proche du guépard. À la suite de l'apparition de la lignée du Puma, celle-ci divergea pour donner d'un côté le genre Puma et d'un autre le genre Acinonyx. Le genre Acinonyx est apparu durant le Pliocène : on retrouve des fossiles du guépard en Afrique du Sud qui datent de la fin de cette période. L'apparition du guépard semble donc dater d'il y a trois millions d'années.

Sous-espèces

On distingue 5 sous-espèces de guépards :

Acinonyx jubatus jubatus (Schreber, 1775) : dans l'esssentiel du sud de l'Afrique.

Acinonyx jubatus raineyi (Edmund Heller, 1913) : Kenya, Ouganda, Somalie.

Acinonyx jubatus soemmerringi (Fitzinger, 1855) : Éthiopie, Tchad, Soudan, Cameroun, sud du Niger.

Acinonyx jubatus hecki (Hilzheimer, 1913) : Afrique occidentale, Sahara. Voir guépard du Sahara.

Acinonyx jubatus venaticus (Griffith, 1821) : désormais limité à l'Iran. Voir guépard d'Asie.

La forme Acinonyx jubatus f. rex, le guépard royal semble par certains anciens auteurs considéré à tort comme une sous-espèce supplémentaire. Si certains secteurs géographiques présentent plus d'individus de ladite forme, comme au Zimbabwe, celle-ci peut aussi apparaître « spontanément » dans une portée par le jeu de la génétique.

Le guépard du Sahara

Acinonyx jubatus subsp. hecki a été découvert par Hilzeimer en 1913. Exceptionnellement pâle, on le trouve exclusivement dans le désert du Sahara. Il a des taches mais plus espacées que celles des guépards des savanes. C'est une sous-espèce, appelée communément « guépard du Sahara ». Elle a été photographiée pour la première fois en 2002, au Niger.

Le guépard d'Asie

Acinonyx jubatus subsp. venaticus a été découvert par Griffith en 1821. Le guépard asiatique (Acinonyx jubatus venaticus) est maintenant également connu sous le nom le « guépard iranien », les derrniers spécimens du monde sont connus pour vivre principalement en Iran. Bien que récemment présumée éteinte en Inde, cette sous-espèce est aussi connue sous le nom « guépard Indien ».

Le guépard asiatique est rare et gravement menacé d'extinction et cette sous-espèce du guépard n'est rencontrée aujourd'hui qu'en Iran, avec quelques observations occasionnelles dans le Balouchistan au Pakistan. Il vit dans un vaste désert central en fragmentations de morceaux d'habitats favorables restants. Il ne resterait plus que 70 à 100 guépards asiatique dans le monde. Le guépard asiatique, le Lynx d'Eurasie et la Panthère de Perse sont les seules espèces subsistant de gros félins en Iran aujourd'hui.

La population de cette sous-espèce a divergé des variétés africaines il y a 30 000 ans.

Le guépard d'Asie ou guépard d'Iran a la fourrure bien plus claire que son cousin d'Afrique. Il présente par ailleurs une crinière plus visible au niveau de la nuque. Seule une soixantaine de guépards d'Asie survivrait en Iran, en bordure du désert de Kavir dont une moitié d'immatures. La survie de cette sous-espèce placée sur la liste rouge de l'Union Internationale pour la conservation de la nature (UICN) est menacée.

Comportement

Espérance de vie

Dans la nature, un guépard vit en moyenne durant treize ans. En captivité, il peut vivre pendant vingt-et-un ans voire davantage.

Cri

Le cri du guépard peut parfois s'apparenter à un cri d'oiseau, mais aussi au miaulement d'un chat. Lorsque le guépard manifeste sa colère, il feule. Le guépard ne peut pas rugir, car il a une ossification complète de l'os hyoïde comme les animaux du genre Felis. Les félins du genre Panthera à l'inverse possèdent une ossification incomplète de l'os hyoïde ce qui leur permet de rugir.

Reproduction et vie sociale

Petit guépard
Petit guépard

Les femelles mettent bas de trois à cinq petits et même parfois jusqu'à huit. Mais cela est très rare, et souvent uniquement trois ou quatre petits arrivent à survivre. La période de gestation dure de 90 à 95 jours. Les petits pèsent de 300 à 500 grammes à la naissance, mesurent environ 30 cm et sont aveugles.

Les femelles adultes sans petits vivent souvent seules. Les mâles forment parfois de petits groupes, surtout lorsqu'ils sont issus de la même portée.

Les femelles sont polyœstrales, avec un cycle menstruel moyen de 12 jours. La période de fertilité s'étale sur une à trois journées. La reproduction a lieu pendant toute l'année. Un pic des naissances a toutefois été constaté de mars à juin.

Jeunes guépards (Afrique du sud).
Jeunes guépards (Afrique du sud).

Les jeunes guépards possèdent un manteau de poils ressemblant à une crinière le long de leur dos. On suppose que ce manteau permet un meilleur camouflage des petits dans l'herbe. Ce pelage, qui les fait ressembler à un ratel, un féroce blaireau, serait une manière d'éloigner les prédateurs. Le manteau commence à disparaître à trois mois, mais peut encore être vu à l'âge de deux ans. Pendant leurs toutes premières semaines de vie, les petits sont déplacés presque tous les jours par leur mère pour éviter les prédateurs.

Le taux de mortalité infantile est très élevé. Durant les premières semaines après la naissance, jusqu'à 70 % des jeunes sont tués par d'autres prédateurs. Les petits commencent à suivre leur mère à l'âge de 6 semaines. Ils sont sevrés à trois ou six mois. Ils restent en général avec leur mère pendant 13 à 20 mois, période pendant laquelle elle leur apprend à chasser. Les membres d'une fratrie peuvent parfois demeurer plusieurs mois ensemble.

La maturité sexuelle est atteinte vers l'âge de 15 mois.

Aucun cas avéré d'infanticide par des guépards mâles n'a été rapporté.

Alimentation

Un guépard se nourrissant d'un impala.

La silhouette élancée du guépard est le fruit d'une adaptation extrême à la course.
La silhouette élancée du guépard est le fruit d'une adaptation extrême à la course.

Son régime alimentaire est carnivore, essentiellement constitué de mammifères de moins de 50 kg, dont plusieurs variétés d'antilopes, tels des gazelles, springboks, reeboks, impalas, petits koudous, cobes, jeunes des gnous et des topis, steenboks, ourébis, mais aussi jeunes des phacochères et des autruches, lièvres, lapins, et parfois des pintades.

En Afrique de l'Est, les petites gazelles de Thomson et leurs faons constituent 80 % de son alimentation. Ce taux est élevé en comparaison des autres espèces de gazelles qui vivent dans la même région. En effet, la gazelle de Thomson est plus abondante dans cette région.

En Inde, il chasse la gazelle chinkara, l'antilope cervicapre et le cerf axis.

La technique de chasse du guépard se distingue de la chasse à l’affût adoptée par la plupart des grands félins : pour attraper sa proie, il s'approche du troupeau après avoir scruté le terrain depuis une branche d’arbre, le sommet d’une termitière ou même depuis les toits des voitures. Une fois qu’il a repéré un animal qui s’est éloigné de son groupe, le guépard s’en approche patiemment à moins de 50 mètres. Il accélère alors subitement, durant quelques dizaines de secondes jusqu'à atteindre son exceptionnelle vitesse, qui lui permet d’attraper des animaux rapides.

Le guépard chasse surtout pendant le jour (dans le début de la matinée et dans la fin de l'après-midi), lorsque les autres prédateurs dorment, probablement parce qu’il se laisse facilement intimider par tous ceux qui veulent lui voler sa proie ; même les vautours peuvent forcer un guépard à abandonner une carcasse. C’est pourquoi le guépard tire sa proie à l’abri pour pouvoir la dévorer en paix. Lorsqu’il est repu, il abandonne les restes aux charognards. Les guépards des montagnes du Sahara constituent une exception puisque ce sont des chasseurs nocturnes.

Lorsque le guépard arrive suffisamment près de sa proie, il se sert de sa patte, pourvue de grosses griffes solides. Il lui fait ainsi un croc-en-jambe et la déséquilibre afin qu'elle tombe. La vitesse lors du choc suffit souvent à tuer les gazelles, sinon le guépard s'empresse de la plaquer au sol et enserre la gorge de la victime. Il exécute ses proies par strangulation. Une fois sa victime achevée, le guépard doit toutefois attendre pour manger. Il est épuisé par l'effort qu'il a fourni. Pendant la course, son corps s'est dangereusement échauffé, sa température corporelle monte alors jusqu’à 41 °C. Par ailleurs, il est essoufflé. Il se repose donc pendant de longues minutes, toujours aux aguets, avant de pouvoir enfin dévorer sa proie. Cette explication est contestée par une étude récente.

Le guépard est un chasseur efficace, bien que son taux de réussite varie fortement selon le type de proie, l'expérience et le sexe du chasseur. La chasse aux faons de gazelles est couronnée de succès dans 76 à 100 % des cas selon les études, tandis que sur les sujets adultes le taux de réussite descend de 37 à 53,5 %. Une fratrie de jeunes guépards tue dans 75 % des poursuites lorsque les membres chassent ensemble, tandis qu'individuellement, ce taux tombe à 15 %. L'association de mâles adultes n'est cependant pas plus efficace lorsque la chasse est réalisée seul, en paire ou en trio ; les félins tendent juste à chasser de plus grosses proies. En comparaison, le taux de réussite du lion varie de 15 à 52 %.

À la fois patient et véloce, il a mérité son nom arabe « targui ». Après sa course, épuisé, le guépard est à la merci des prédateurs plus puissants que lui, tels que le lion ou la hyène qui n'hésitent pas à voler la nourriture des autres. Mais le guépard est meilleur pour la course que pour les combats. Il est bien trop léger et trop fragile pour se battre ainsi. Risquer une blessure l'empêcherait de chasser et le condamnerait à mourir de faim… Aussi, lorsqu'un carnivore plus fort que lui veut lui voler sa proie, le guépard n'a guère d'autre choix que de fuir.

Écologie et conservation

Habitat

Un guépard dans le Parc national du Serengeti, en Tanzanie

Il existe plusieurs populations isolées de guépard, en Afrique comme dans la dépression de Qattara en Égypte, et en Asie du Sud-Ouest. Environ 50 individus vivent en Iran, dans le Khorassan, où ils sont l'objet d'une campagne de préservation. La présence du guépard asiatique a été plusieurs fois signalée au Pakistan dans le Baloutchistan, sans que cela n'ait pu être confirmé.

Conservation

Statuts

Les guépards sont inscrits sur la liste UICN comme espèce vulnérable (sous-espèce africaine menacée, sous-espèce asiatique en situation critique) ainsi que sur celle de l'US ESA comme espèce menacée au titre de l'appendice I de la CITES (Convention on International Trade in Endangered Species). Statut mondial : Catégorie 3 (A), statut régional : Catégorie 1 (A).

Population

Les estimations de sa population varient de 10 000 à 15 000 en Afrique. En Asie, il n'en resterait environ que soixante à l'état sauvage. L'effectif restant est rarement observable et, de fait, rarement observé.

Au cours du XX siècle, l'aire de distribution des guépards a connu une spectaculaire régression. En Asie, on ne les trouve plus qu'en Iran ; ils ont disparu de l'Inde en 1947, au cours de la seconde moitié du XX siècle de Syrie, d'Irak (1950), d'Israël (1956), de Jordanie (années 1960), de l'Arabie, du Pakistan, du Turkménistan et de l'Ouzbékistan dans les années 1970. Ils sont probablement éteints aussi en Afghanistan. Ils ont déserté l'Afrique du Nord, sont devenus très rares dans l'ouest de l'Afrique mais subsistent au Sahara (confirmé en 2009). Les principales populations habitent désormais la Namibie, le Botswana, le Kenya et la Tanzanie.

Depuis la fin du XIX siècle, la population des guépards ne cessent de baisser, en effet en 1900, on comptait 100 000 guépards qui vivaient à travers l’Afrique et l’Asie. Aujourd’hui, il n'en resterait que 10 000. 9/10 de la population a donc disparu en 100 ans. L’homme a chassé le guépard pendant plus d’un siècle, sa fourrure étant très prisé pour fabriquer des manteaux, écharpe etc. Sa fourrure est aussi utilisée pour fabriquer des tapis de prière. De plus, les os et les dents du guépard sont utilisés dans la médecine traditionnelle chinoise. En effet les dents du guépard sont utilisées en Chine pour soigner les maux de tête et d’estomac.

Sa chasse est interdite dans tous les pays d’Afrique depuis la fin des années 1990. Cependant, le braconnage est encore aujourd’hui très actif.

Dans certain pays (Tanzanie notamment), il existe des quotas permettant de chasser un certain nombre de guépard durant l’année (une vingtaine par an).

De plus, les guépards ont longtemps été capturés  par les nobles de l’Occident et l’Orient pour en faire des bêtes de chasses. Il n’est d’ailleurs pas rare de voir dans les fresques des anciens temples Egyptiens, des guépards apprivoisés à côté du Pharaon ; le guépard était en effet à l’époque symbole de noblesse.

Il est aussi important de signaler que les zones agricoles en Afrique ne cessent d’augmenter, au détriment de nombreuses espèces sauvages, dont le guépard qui a vu disparaitre ses niches écologiques. De plus, le guépard est considéré comme une nuisance selon les fermiers africains. En effet, les guépards chassent les troupeaux de chèvres et de bœufs  des fermiers. Avec la disparition de l’habitat du guépard, le nombre d’attaques ne cesse d’augmenter. Les fermiers n’hésitent donc pas à installer des pièges comme des appâts empoisonnés pour tuer les guépards qui rodent autour des troupeaux. En Namibie, les fermiers comptent annuellement des pertes de 10 à 15 % de leurs moutons et leurs chèvres et 3 à 5% de leurs veaux de bétail (Morsbach 1984-6).

Enfin, bien que les réserves protégées ne cessent d’augmenter en Afrique, seul 10% des guépards restant se trouvent dans ces dernières, les autres ne sont donc pas protéger par des lois empêchant la chasse.

La surprédation :

Le nombre de prédateurs en Afrique est incroyablement élevé. En effet, parmi les grands prédateurs principaux, il y a : le lion, la hyène, la panthère, le guépard…

De nombreux observateurs ont remarqué la vulnérabilité du guépard dans la compétition avec les autres grands carnivores et c’est actuellement le centre principal de l’étude à long terme du guépard dans le Serengeti en Tanzanie(S. Durant pers. comm. 1993).  Le guépard est aussi victime de la prédation des lions, des hyènes et des léopards. En effet, les jeunes guépards sont souvent la proie de ces derniers limitant ainsi le développement de l’espèce.

De plus, là où d’autres grands carnivores ont en grande partie été éliminés comme dans les pâturages de Namibie mais aussi au Kenya et en Somalie, les guépards semble exister en plus grande densité (McVittie 1979, Burney 1980, Hamilton 1986a, Morsbach 1987, A. Simonetta dans litt. 1993). Cependant, ne compter que sur ces zones n’est pas une stratégie viable pour assurer la conservation des sous-populations viables.

Enfin, nous pouvons ensuite signaler que, leur constitution légère et souple destinée à la course est aussi un inconvénient par rapport aux autres grands prédateurs. En effet, l’effort de la poursuite les épuisent, nécessitant ainsi jusqu’à 20 minutes de repos après avoir tué leur proie. Cette phase de récupération augmente ainsi les risques de vol de leur proie par les lions, léopards et hyènes, contre lesquels ils ne peuvent pas lutter, car leurs mâchoires peu puissantes et ses petites dents ne lui permettent pas de se défendre contre les grands prédateurs (lions et hyènes) réputés pour avoir les mâchoires les plus puissantes du règne animal.

Un probleme génétique :

Diverses recherches concernant le guépard a montré que ce dernier, aussi bien en captivité qu’en liberté, présente un haut niveau d’homogénéité dans le codage de l’ADN. En effet, le guépard a probablement subi ce qu’on appelle des goulots d’étranglements de populations au cours de son histoire. La plus grosse perte d’individus a eu lieu vraisemblablement au pléistocène il y a 10 000 ans pendant les dernières grandes extinctions. Les raisons de cette première vague de disparitions sont aujourd’hui encore inconnues.

Un des principaux facteurs du manque de diversité génétique du guépard est la consanguinité. En effet, après que la mère a fini d’élever ses jeunes, la mère retombe immédiatement en chaleur, et il n’est pas rare de voir les jeunes mâles s’accoupler avec leur propre mère. Mais ce n’est pas la seule raison qui explique le manque de diversité génétique sur le guépard.

Sur ce point, il existe 2 thèses qui s’opposent sur le monomorphisme du guépard :

D’une part, certains chercheurs soutiennent que le manque de diversité génétique peut mettre en grand péril le guépard. En effet, La variation génétique est considérée comme indispensable pour une adaptation à long terme et la survie de l’effectif. En effet les facteurs environnementaux exercent des pressions sur le guépard et sur le monde animal. Il y a donc une sélection. Les individus adaptés survivront et permettront la survie de leur espèce. On comprend ainsi que la diversité génétique des individus doit être la plus grande possible pour assurer la pérennité  d’une espèce à long terme. Ces conclusions ont été tirées en constatant une augmentation de sensibilité aux maladies infectieuses et une mortalité de plus en plus importante chez les guépards en captivité (parcs animaliers notamment). Cette évolution alarmante est considérée aujourd’hui comme liée avec le monomorphisme génétique chez Acinonyx jubatus (O’Brien and Evermann 1988). Dans les parcs animaliers, on remarque de grandes difficultés pour accoupler les guépards. Les femelles captives conçoivent rarement et lorsqu’elles le font, le taux de mortalité infantile est particulièrement élevé (28 à 38%) (Marker et O’Brien 1989; Marker-Kraus et Grisham 1993).Mais il est important de signaler qu’on observe aussi cela sur d’autres grands félins comme le lion.  Cependant, il est inquiétant de constater que le sperme des guépards qu’ils soient libres ou captifs présente des taux particulièrement élevés de sperme anormal ou stérile (71-76%) (Wildt, 1987a). De plus, les taux de réussite de fécondation in-vitro sont relativement bas par rapport à d’autres espèces de félins. Enfin, Les études menées sur les deux sous-espèces de guépards montrent largement que le guépard d’Afrique orientale (Acinonyx jubatus raineyi) et le guépard africain du Sud (Acinonyx jubatus jubatus) sont 10 à 100 fois moins séparés génétiquement que les groupes raciaux humains. Cette découverte met en doute la validité des classifications en sous-espèces existantes et pourrait être significative dans la gestion des populations de guépards, comme l’hybridation qui pourrait aider à améliorer la santé de ces populations distinctes.

La 2 thèse est quant à elle plus modérée. En effet, cette thèse affirme qu’on ne possède pas la preuve que la reproduction du Guépard soit aussi compromise dans la nature (Caro, Laurenson 1994). Il est vrai que le faible taux de reproduction des guépards dans les parcs animalier est du aux méthodes utilisées dans ces derniers. En effet certains zoos ont obtenu un franc succès dans la reproduction du guépard en captivité, car ils ont respectés les conditions, bien particulières, comme par exemple de vastes enclos permettent aux guépards d’observer sur de longues distances ; ou encore en respctant la séparation des males et des femelles avant l’accouplement, ainsi que la mise en place d’un « nid » pour la mère et ses petits. (Lee 1992, Laurenson 1993). Ensuite, on a certes observé que la santé général des guépards captifs était faible, mais on n’a pas observé d’épidémies particulières dans les populations sauvages même si on a rapporté des cas de rage plutôt nombreux dans certains parcs en Afrique (Caro et al. 1987, Bowland 1993, R. Kock in litt. 1993).  Enfin, pour ce qui est du sperme du male guépard, il est important de nuancer les études réalisés ces dernières années : en effet parmi des mâles ayant une qualité de sperme également basse, certains sont très infertiles mais d’autres sont très fertiles malgré la basse qualité de leur sperme (Donoghue et al. 1992, Lindburg et al. 1993, Wildt et al. 1993a).  

Une part notable du déclin de l'espèce en Asie, est liée aux activités de chasse alliées à des guépards apprivoisés. En effet, seuls des individus pris dans la nature permettaient le maintien de cette tradition.

Perspective de réintroduction du guépard

Des propositions diverses ont été avancées pour réintroduire le guépard dans des réserves sub-sahariennes, par exemple en Israël, Inde, Turkménistan et Ouzbékistan.

La conservation des populations reste toutefois la priorité. De plus, la réintroduction ne doit pas être sérieusement considérée avant que des comparaisons génétiques et des évaluations d'impact environnementales n'aient été effectuées. Enfin, l’accord du conseil de l'UICN/SSC (l’organisme mondial spécialiste de la réintroduction) doit être obtenu.

Perspective de résurrection du guépard indien

Il est aujourd’hui question de ressusciter le « cheetah », le guépard indien. Des généticiens indiens veulent s’appuyer sur des méthodes de pointe de clonage au Lacones (Laboratoire pour la conservation des espèces menacées) : « Si tout se passe bien, nous pourrons cloner le guépard indien d'ici cinq ans », affirme Laji Singh, directeur du Centre de biologie cellulaire et moléculaire d'Hyderabad et principal instigateur du projet. Une banque de gènes, de sperme et d’ovules a d’ores et déjà été collectée.

Cependant, les chercheurs rencontrent de nombreux obstacles : ils doivent s’approprier du tissu de guépard iranien qui figure parmi les espèces les plus menacées de la planète. Conformément à la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES), il est illégal d'échanger du matériel génétique d'espèces menacées à l'état naturel. « Mais si les animaux sont élevés en captivité, nous avons légalement une bonne chance de les obtenir », affirme M. Sinha. Le guépard africain semble moins proche mais pourrait convenir en second recours : les analyses de protéines sanguines n'ont mis en évidence que des différences minimes entre les diverses populations de guépards. Les taux d'avortement des embryons clonés étant très élevés, les biologistes devront disposer d'un nombre suffisant d'ovules.

Au-delà du clonage, les détracteurs du projet s'interrogent sur l'avenir du guépard : « Supposons que l'on parvienne à cloner le guépard. Très bien, mais où sont passées les savanes dans lesquelles ils rôdaient autrefois ? Où trouvera-t-il suffisamment de proies pour survivre ? » demande Divyabhanu Sinh, auteur de The End of the Trail. Les détracteurs soulignent également la difficulté à réintroduire des animaux captifs en milieu naturel. D’autres protestent contre le coût de l’opération : l’argent devrait d’abord servir à protéger les animaux menacés. Ainsi, l’idée excitante de revoir le guépard indien entre dans le cadre d’une grande réflexion sur la réintroduction des espèces disparues.

En 2009, un comité d'experts doit se réunir afin de trouver une solution de réintroduction du guépard en Inde. Les négociations avec l'Iran pour obtenir des spécimens ayant abouti à un échec, l'Inde se tourne vers l'Afrique pour réintroduire l'espèce. Trois peaux de guépards indiens sont analysées par l'université de San Diego : des premières analyses ont montré, selon Divyabhanusinh Chavda, que les guépards indiens étaient très similaires aux guépards africains. Considéré comme un « patrimoine de l'Inde » en raison de son utilisation pour la chasse par les maharadjahs, le guépard a disparu de l'Inde depuis 1968. De nombreux écologistes sont sceptiques sur une telle réintroduction et déclarent qu'il serait plus appréciable de sauver le tigre avant d'essayer de réintroduire une nouvelle espèce.

Le guépard en captivité

Au 31 décembre 2010, selon l'International Cheetah Studbooks, la population de guépards captifs s’élève à 1 578 individus, répartis dans 240 établissements de 44 pays. Sur cet effectif de guépards, 79,5 % sont nés en captivité. Seuls 323 de ces guépards sont nés dans la nature. En France, il y a 79 guépard répartis dans 18 établissements. L'un des plus notables concernant cette espèce est le Safari de Peaugres en Ardèche, dans lequel sont nés plus de 60 guépards en 23 ans, un chiffre unique en France et rare en Europe.

La population de guépards captifs a considérablement augmenté durant les dernières décennies, cela est dû à plusieurs organisation de programme d’élevage des espèces en voie de disparition tel que l'EEP mis en place par l'European Association of Zoos and Aquaria (EAZA). Dans le cas des guépards, les objectifs principaux sont de limiter la consanguinité, ainsi que l’étude de l'espèce. Mais plusieurs problèmes viennent freiner ces projets. En effet, la population de guépards captifs se révèlent bien plus encline à de nombreuses maladies que la population sauvage contracte rarement, tel que la glomérulosclérose, la myélolipomes et la gastrite bactérienne à helicobacter.

L'espèce et l'homme

Étymologie

Le mot guépard est attesté en Français depuis le XVII siècle, importé de la langue franque d'Afrique du Nord sous la forme « gapar[d] » (parfois latinisé en gapardus), lui-même emprunté à l'Italien « gattopardo », formé de gatto : « chat », et pardo : « léopard ». Cette forme ancienne doit sa notoriété moderne à un roman de Giuseppe Tomasi di Lampedusa, Il Gattopardo (1958), porté à l'écran ensuite par Luchino Visconti.

De sa particularité, exceptionnelle chez les félidés, d'avoir des griffes non rétractiles, vient le nom latin de son genre, dont il est le seul représentant : Acinonyx, formé lui-même sur le grec ancien ἀ, préfixe privatif, κινέω/kinéô, « mouvoir », et ὄνυξ/ónyx, « griffe, ongle ». Le nom binominal complet de l'espèce est Acinonyx jubatus (du latin jubatus, qui signifie « qui a une crinière »).

L'étymologie romane a été conservée dans la plupart des langues Européennes :

« guepardo » – sa forme espagnole,

« guepard » – sa forme allemande,

« gepardi » – sa forme finnoise,

« gepardo » – sa forme en espéranto.

Il existe néanmoins d'autres formes pour ce nom en Europe, par exemple :

« lobotigre » – sa forme portugaise, qui signifie « loup-tigre »,

« cheetah » – sa forme anglaise, un emprunt au hindî chita, qui peut signifier « panthère » ou « tacheté ».

Mythologie

Selon une ancienne légende san, le créateur organisa une course pour savoir quel était l'animal le plus rapide sur terre. Cette course opposa le guépard et le tsessebe (une antilope très rapide). Rapidement le guépard pris du retard et la victoire semblait proche pour l'antilope, mais tout à coup celle-ci tomba à terre, contre toute attente le guépard l'aida à se relever plutôt que de continuer. Pour le récompenser de son attitude généreuse le créateur en fit l'animal le plus rapide sur terre.

Domestication

Un guépard domestiqué offert comme tribut au roi de Thèbes en -1700.

Dès le IV millénaire avant Jésus-Christ, les chasseurs de l'Euphrate ont domestiqué le guépard afin d'en faire un auxiliaire de chasse, tout comme les Égyptiens le firent deux mille ans plus tard. En Europe, au X siècle, Guillaume le Conquérant appréciait les chasses à courre originales où le guépard tenait le rôle du lévrier. L'amateur le plus cité reste cependant le Grand Moghol Akbar qui, au XVI siècle aurait possédé près de mille guépards et traité son favori avec les égards dus à un prince. À la manière des fauconniers, les dresseurs « aveuglaient » le guépard à l'aide d'un capuchon, ne le libérant qu'à l'approche du gibier. Recouvrant la vue, celui-ci se ruait instantanément sur cette cible soudaine. Seuls des animaux sauvages capturés adultes pouvaient être dressés. Des populations entières furent ainsi décimées pour le renouvellement des meutes, ce qui fut l'une des causes principales de la raréfaction des guépards, attestée dès la fin du XIX siècle de la péninsule arabique jusqu'aux Indes, d'où les guépards ont aujourd'hui disparu. Les rares survivants sur le continent asiatique hantent une petite zone de l'Iran occidental, vraisemblablement le seul pays où l'espèce n'a pas été exterminée.

Importance économique

La peau du guépard était autrefois perçue comme symbole de richesse. Aujourd'hui, le guépard a une importance économique croissante dans l'écotourisme. On le trouve également dans les zoos. Des bénéfices sont également tirés de la commercialisation illégale des petits des guépards comme animaux de compagnie, le prix d'un guépard de six semaines va de 3 000 à 5 000 dollars américain. Les Émirats arabes unis sont une destination fréquente pour les importations illicites de guépards. Les jeunes guépards sont achetés illégalement car les lois interdisent la propriété individuelle d'animaux sauvages et/ou menacés d'extinction.

Les guépards étaient auparavant chassés car de nombreux agriculteurs estimaient qu'ils constituaient une menace pour le bétail. L'espèce étant menacée, de nombreuses campagnes ont été lancées pour tenter de concilier l'approche des fermiers et le souhait de protection des guépards.

Les gouvernements des pays où le guépard vit en liberté essayent de modifier l’opinion publique quant au guépard : il n’est pas nuisible si on apprend à vivre avec lui, sa conservation est nécessaire pour l’équilibre écologique.

En outre, le gouvernement namibien est épaulé par la Cheetah Conservation Fund (CCF), qui travaille à prévenir les populations et à aider les fermiers à mieux vivre avec le guépard et ainsi à minimiser leur perte de bétail.

中文百科

猎豹(学名:Acinonyx jubatus),又称印度豹,是猫科动物的一种,也是猎豹属下唯一的存活物种,现在主要分布在非洲与西亚。同其它猫科动物不同,猎豹依靠速度来捕猎,而非偷袭或群体攻击。猎豹是陆上奔跑最快的动物,全速奔驰的猎豹,时速可以达113km。

体态

虽然猎豹在大猫中体型较小,但不失其大猫的基本特质,健壮、胸膛壮阔但腰部纤细。拥有看来较小的头脑,短嘴,也有对高视力的眼睛,宽鼻,小巧的圆耳。超大号的鼻孔确保了猎豹能在高速奔跑时获得足够的氧气。 野生成年猎豹平均体重为30至55千克,最大野生个体重65千克(超过65千克的野生个体全部都是卫星数据或重量单位计算错误),雄性比雌性略大,体长为112至135公分,尾巴可长至84公分。野生猎豹平均寿命为8到10年,超过12年的极为罕见。 猎豹的黄色毛皮上的黑色斑点是实心圆,而花豹的斑点则是如花朵状的空心圆,美洲豹则是空心圆内还有个小圆点。 猎豹胸腹部为白色,尾巴则越靠近尾部条纹越明显,而尾端则为全白色。 此外,猎豹脸上的斑点没有其他豹密集,并在口鼻两侧有明显的黑色泪线。 猎豹也有少数发生毛皮突变,有着更大、更密集的斑点,被称为“帝王猎豹”。过去曾经有被列为亚种的打算,但它们只是猎豹的突变体而已。野生的“帝王猎豹”目前只发现6次。 猎豹常被误认为花豹,但除了体型比花豹小很多以外,最明显的区别是猎豹从眼角开始,长长泪滴型的线条通过鼻子两侧直到嘴部。猎豹皮毛的颜色是浅褐色与约为0.78到1.85英寸的黑斑所构成,腹部是白色的,没有斑点。它尾部末端有斑点彼此连接,形成4-6个暗色的环,尾部的末端的毛通常颜色较白。雄猎豹的体型比雌豹略大,头部也稍大,但仅从外观,很难分辨其性别。 刚出生的猎豹皮毛颜色很深,因此很不容易分辨混杂在其中的斑点。几周后,沿背上开始长出灰黄色的厚毛,称为鬃毛。深色的毛,有助于猎豹宝宝隐藏在阴影里。一般动物学家认为鬃毛有几个目的,除了抵挡太阳和大雨外,也是保护色,让它们看来像是干枯的野草。此外,也是种防御性的伪装,幼豹看来像是蜜獾,是种凶悍的小型猎食动物,大多数猎食者不愿意招惹。约从第3个月开始,鬃毛会逐渐消退,但消退时间可能持续很长,有些鬣豹在两岁后仍有带有鬃毛。猎豹幼崽的鬃毛(鬣毛)也是猎豹名字的由来。 猎豹的种种生理特征使它能适应高速,强有力的心脏、超大的肝、大而有力的动脉。它有小尺寸的头,面部平坦、较短的面部肌肉,使一双大眼睛的位置能提供最好的视力,较大的鼻孔和鼻腔。它的身体瘦长、有着轻而细长的脚掌和腿、高度进化的肌肉能为了加速,彼此同时运作,让四肢有较大的伸展幅度。奔跑时四肢交替地集中和展开,它的臀和肩部环绕着高低起伏,很有伸缩性的脊椎旋转。猎豹长而充满肌肉的尾部是身体的稳定器或是舵,可以平衡体重,防止翻滚,使它在快速追逐中能迅速转弯。猫科动物中,猎豹的爪短而钝,而且不能收缩,这帮助它在奔跑时扣住地面。它的脚掌没有其它猫科动物的圆,较硬的肉掌如同胎纹,帮助它们在高速中能快速地急转弯。

速度

猎豹全速奔跑时速可以超过120公里,相当于百米世界冠军的三倍快,据动物星球节目数据指出观察过的野生猎豹100公尺直线,最快曾达5.13秒,这种速度是世界百米纪录保持人乌塞恩·博尔特9.58秒的1.86倍快,美国辛辛那提动物园,人工饲养猎豹莎拉在2012年试验中创下一百公尺5.95秒佳绩,成为人工饲养猎豹最快纪录保持者。 猎豹不仅是陆地上速度最快的动物,也是猫科动物成员中历史最久,最独特和特异化的品种。与其它猫科动物不同,猎豹体型纤瘦,腿细而长,被称为猫科中的灰狗。猎豹侵略性不强,生存依赖速度,而非打斗。牠的爪较小、牙齿短,这是为了提高速度所付出的代价。同时,猎豹无法通过与体型较大的猎食动物争鬪来保护自己猎得的食物,或小猎豹。 经过几百万年的演化,猎豹是名副其实的速度机器,它可以在3步之内,从静止加速到时速65英里(105 公里),依据动物星球节目数据,最快的猎豹可以在3.4秒钟内加速到100公里,这相当于动物界的法拉利。猎豹奔跑时每次只有一个脚掌着地,由于它的身体能高度地伸展和收缩,所以在6到7.5公尺的步幅距离中,仅有两个着地点。接近全速时,猎豹每秒钟大约跑3步,这时它的呼吸频率从平时约每分钟65次窜升到150次,比速度最快的人类短跑选手呼吸速率高了三倍;其体内巨大心脏,每分钟更输送高达16公升的血液,不到20秒就能将血液送到全身。猎豹以超过100公里时速奔驰时只能维持3到5分钟,也并非狩猎全程皆在一百公里以上速度,否则将会体温过高热衰竭死亡,猎豹奔跑的距离大约仅为350到550公尺,这是它最容易遭受其它猎食动物袭击的时刻,有时这种袭击不仅是为了抢夺食物,也攻击猎豹本身。

分类

猎豹在猫科中,属于猫亚科,有单独的属、种。不像归类上花豹和美洲豹等之间有密切关系,它们与猎豹仅同为猫科。而花豹、虎、狮、美洲豹等均归类为豹亚科,豹属。 有关猎豹的学名,“属”的Acinonyx源自希腊语,作“不能动的爪”解,猎豹不能缩入脚爪,也是猫科动物唯一无法伸缩爪子的物种,可增加猎捕时的攻击力,脚底粗糙的肉垫,可增加在奔跑时的抓地力,较普通猫科较长的尾巴可以保持于奔跑时的平衡。“种”的 jubatus则衍生自拉丁语的iuba,即“马的鬃毛”,指小猎豹的长毛。 主要欧洲语言中的猎豹一词,源自拉丁语的gattus pardus,解作“像猫的豹”,如法语的guépard、意大利语的ghepardo、西班牙语的guepardo、葡萄牙语的guepardo(和chita)、德语的Gepard。英语的cheetah则来自印地语的chita,也可能来自梵文中的chitraka,意指“有斑点的”。 不同于其他猫科动物,成年母猎豹并没有主要的地盘,而想要避开其他的猎豹。公猎豹有时会组成小团体,通常是从同一家庭来的。 在赛伦盖地大草原上,三只猎豹正在美餐捕获的猎物。 过去对于猎豹的研究低估了它们的社会行为,它们会独居、也可能以小量的族群一起生活。雌猎豹在20到24个月时发育到性成熟,交配期可能从一天长达一周。雌猎豹的怀孕期是90到95天,之后可以生下最多6只猎豹宝宝。它会找一处僻静、隐秘的地点、多在草长的矮树下或岩石堆间。幼豹出生时体重从9盎司到15盎司不等。 虽然幼豹出生时是完全无助,看不见的,但它们发育得很快、4-10天时、就可以睁开眼睛、开始在窝附近爬行,三周时开始长牙,由于多种猎食动物的威胁、母豹每隔几天就会带着幼豹更换地点。出生后前六周的大多数时间里,母豹必须离开幼豹独自猎食,因为寻找食物,它可能必须离开很远。在这段时间,野生幼豹遭受猎食动物袭击的夭折率高达90%。幼豹约在六周时开始跟随妈妈,从母豹的捕猎中获得肉类,从此开始,母亲与幼豹不会分开,直到离巢期。 幼豹生长得很快,六个月时就长到成年体型的一半,八个月时换牙完毕。大约此时,它们开始学习潜行和捕猎技巧,大部分学习过程是以玩乐的形式进行。幼豹们会潜伏、彼此追逐、扑击,甚至追逐它们知道无法捕获的猎物,或是猎物体型太大。幼豹学习捕捉不同种类的猎物,珠鸡、鹧鸪、野兔、小羚羊。它们在与母亲分开时仍不很擅长捕猎。 母猎豹约在16-18个月时离开子女,另外繁殖,重新开始整个过程。幼豹会彼此一起生活几个月,通常等到雌豹长到性成熟。此时,**雄豹会被所在地最有势力的雄豹驱离,**雄豹会从此一同生活,形成小族群,雄豹族群的彼此协助,对于争取和保护地盘不受其它雄豹侵夺很有帮助。雄猎豹约在2-3岁间,发展到性成熟。 捕食 猎豹 猎豹为食肉动物,以各种羚羊为主要食物,如瞪羚、黑斑羚、有时也捕食幼牛羚、疣猪以及野兔等。偷偷接近到与猎物10至30米的距离,然后猎捕猎物,猎捕时速度最高可达到时速120千米,且仅一脚着地,但最多只能跑3分钟,超过时生理构造使猎豹必须减速,否则它们会因身体过热而死。通常在1分钟内即可猎捕到猎物,如果猎豹猎捕失败,那将是浪费体力。大致上6次捕猎中仅有1次会成功。猎豹刚捕捉到猎物后,能用嘴持续咬住猎物颈部直到断气而期间鼻部大量进行呼吸,但全力奔跑后的猎豹体能状况孱弱,需要数十分钟复原,因此更无法迎敌非洲豺犬,只能放弃到手猎物;但曾有极端的案例是一头猎豹捕猎后还赌命将一头非洲豺犬驱走。 栖息地 一只在赛伦盖地大草原上行走的猎豹。 在远古时期猎豹的栖息地已延伸到非洲与亚洲、中国、印度,在冰河时期时更到达了欧洲与北美洲,今日则大多在非洲撒哈拉大沙漠以南,少部份的猎豹在亚洲,但也已在绝种边缘。 猎豹的演化史可以追溯到约四百万年前,已发现最古老的化石在现今美国德州、内华达、和怀俄明州境内。它曾经遍布亚洲、非洲、北美洲、和欧洲,直到约10,000年前的上个冰河期。剧烈的气候变化导致大量的哺乳动物灭绝,北美、欧洲以及大部分亚洲和非洲的猎豹就此消失。 牠们喜欢较高的地方,如行至小山丘顶或树上可以观看猎物。牠们不适合生活于树木或灌木丛较多的地方,否则他们无法使用独特的奔驰猎捕。 猎豹常被认为是生活在开阔环境和草地的动物,这种印象可能来自在草短的环境中很容易发现猎豹。然而猎豹的栖息地差异很大,特别是植物生长茂盛的地区,甚至崎岖的山地。 猎豹是日行性的动物,它们依赖视力来捕猎维生,所以牠们在白天活动多于夜晚。在温暖的地区,牠们大多在气温比较凉爽的清晨和黄昏活动。 亚种特别活跃,现今都处在易危状态(或已绝灭)。

猎豹亚种

亚种列表 简介 图片 南非猎豹(A. j. jubatus),或称纳米比亚猎豹 生存于南非,纳米比亚,津巴布韦和博茨瓦纳,同时也是最常见的猎豹亚种。在2007年的统计,在博茨瓦纳有1800个个体,在南非有550-850个个体,在津巴布韦有400个个体,在赞比亚有100个个体,在莫桑比克有50-90个个体以及在马拉维有25-50个个体。在今日的纳米比亚,猎豹的数量从2,500头提升到3.500头。南非猎豹通常生活在草原、热带草原、干旱的环境以及开阔的田野和山区.。 分布: 南部非洲:(安哥拉,博茨瓦纳,**,, Malawi,纳米比亚,南非,坦尚尼亚,赞比亚与津巴布韦) 坦桑尼亚猎豹 (A. j. raineyii),或称东非猎豹 发现于肯亚,索马利亚,坦桑尼亚和乌干达。2007年的种群分布统计为大约2,572头成年和亚成年个体。坦桑尼亚猎豹是仅次于南非猎豹第二常见的猎豹亚种。坦桑尼亚猎豹也是最大的猎豹亚种。 分布: 东部非洲:(肯亚,索马利亚,坦桑尼亚和乌干达) 苏丹猎豹 (A. j. soemmeringii)或称中非猎豹和东北非洲猎豹 及非洲之角,此亚种在2011年证明其遗传分析表明显着差异前,此亚种一直被归类为南非猎豹 苏丹猎豹是第二大的猎豹亚种,于2002年的种群统计,大约有2000个个体在野外。 分布: 非洲东北部:(吉布提,埃及,厄立特里亚, 衣索比亚,利比亚,索马利亚,南苏苏丹) 中部非洲:(喀麦隆,乍得,中非共和国,奈及利亚和尼日尔尔) 西北非洲猎豹 (A. j. hecki),或称 撒哈拉猎豹 生存于非洲西北部。目前的种群统计仅有250头成熟个体,此亚种目前被列为极危。此亚种是非洲内最小的猎豹亚种。 分布: 非洲西北部:(阿尔及利亚,马里,毛里塔尼亚,摩洛哥,尼日尔尔,图尼西亚) 西部非洲:(贝宁,布吉纳法索,加纳,马里,毛里塔尼亚,奈及利亚和塞内加尔) 亚洲猎豹 (A. j. venaticus), 或称伊朗猎豹和印度猎豹 只发现于伊朗的沙漠,因而是亚洲里唯一的幸存猎豹亚种。此亚种是最极危的猎豹亚种,也是世界上最极危的动物。截止2013年,总共在野外发现了大约40-70个个体,多数发现与伊朗的国家公园。亚洲猎豹是最小的猎豹,有着比非洲猎豹纤细是的身、颈背上有较多的毛发、较长而有力的颈部,以及有着较细的泪沟和较小的头。 此亚种是唯一有着冬天毛发的猎豹。 分布: 阿富汗,孟加拉国,缅甸,印度,伊朗,伊拉克, 以色列,约旦,阿曼,巴基斯坦,沙地阿拉伯,叙利亚,俄罗斯。在其他国家已灭绝,目前只存在于伊朗。

经济价值

在以前,拥有猎豹的毛皮被视为地位象征。而现今,则将复育猎豹列为重要的生态保育计划,如动物园在内。因猎豹的侵略性较其他大型猫科动物小,甚至有时幼豹还被当成宠物贩售。这是个非法的交易行为,因国际会议上已禁止个人饲养野生动物,或濒临绝种的动物。 在以前,农人常会认为猎豹会猎食他们的牲畜而将它们猎杀。而在现代的许多战役后,已试图让农人们去保护猎豹。 古埃及以及古印度常饲养猎豹来当作宠物,但饲养的猎豹繁殖能力却远不如野生的。 猎豹与人类悠久的交互历史,可以追溯到西元前3000年的苏玛利亚人(Sumerians)时代。官方的封印上,有牵着系项圈猎豹的图案。在早期的埃及,猎豹是著名的MAFDET,也就是猫女神,是皇权的象征,而且驯养的猎豹与法老接近,象征对王座的保护。在皇室陵墓中,发现很多猎豹雕像及绘画,古埃及人相信猎豹可以很快地将法老的灵魂带到来生。在18、19皇朝之前的绘画说明猎豹胜过了狗,是当时最常见的狩猎伙伴。 关于猎豹最好的纪录,从欧洲到亚洲,来自14、15、16世纪皇室的保存数据。与猎豹狩猎并非为了食物,皇室无须如此,而是为了运动竞赛。这个运动是有名的Coursing,捕捉成年野生猎豹,因为它们的捕猎技巧比较成熟。驯养训练几周后,猎豹戴上眼罩,让它们看不见要进行的捕猎游戏,然后牵着,或用小车、或系在马后,带到猎物旁边坐在骑士身后的枕头上。然后拿掉眼罩,猎豹会冲出去抓住猎物,之后,训练师会奖赏它一块肉,然后把它带回到养它的地方。 许多皇帝都养过数以百计的猎豹,但即使数量如此庞大的猎豹曾被捕捉,却仅有一个豢养猎豹的繁殖记录,Jahanger皇帝,Akabar大帝的儿子,在16世纪蒙古人统治印度时,有一窝幼豹诞生。在Akabar 49年的统治期中,他曾拥有超过9000头猎豹,称作Khasa,意思是皇帝的猎豹。他保存有这些猎豹的详细记录。 所有以“狩猎的花豹”被豢养的猎豹,都捕获自野外。由于从自然界如此不断地流失,猎豹在整个亚洲数目不断减少。在1900年初期,为了打猎,印度和伊朗已经开始从非洲进口猎豹。 对能自由迁徙、和豢养的猎豹进行的分子基因研究显示,其品种基因库缺乏变化。可能是现有的族群衍生自经历冰河期残存极少量猎豹的后代,也可能是过去历时数千年不良的繁殖所造成的,这种基因变化贫乏的后果已经导致繁殖失常、幼豹夭折率过高、对疾病过于敏感。导致品种缺乏适应力,更容易受到自然界和环境变动的伤害。 很不幸,捕捉繁殖的种种努力还无法证明对猎豹的生存希望有帮助。全球各地动物园类似的经验一再证实了传统养育猎豹繁殖的困难。即便捕捉、培养、展示猎豹的历史已经几千年,在Akabar大帝的儿子于16世纪有过一次饲养猎豹的繁殖记录后,只有在1956年在费城动物园发生过一次。 不像其它大型猫科动物在饲养后容易繁殖,捕获的猎豹无法自我持续,因此维持数量的方法是不断捕捉野生的猎豹。这种做法违反现今动物园的基本原则。虽然全球很多机构都有猎豹交配记录,但仅有很小比例的幼豹能繁殖成功,而且夭折率很高。在无法进一步捕捉野生猎豹的情况下,现有的豢养数量可以预见必然会递减。伴随着野外族群的不断衰退,使猎豹的绝种问题极度严重。

威胁

小猎豹很易受到狮子和鬣狗的袭击,而母豹并没有能力保护小豹。假若带着几头小豹的母豹几天都找不到食物,在生死关头时母豹亦可能会放弃小豹。 因猎豹个体数目少,近亲繁殖十分常见,所以猎豹的基因都极为相似,实验室中连续几代亲生老鼠兄妹交配后的基因差别甚至大于相隔数千里的野生猎豹的基因差别。基因相近令猎豹很容易集体受到病毒感染,猎豹的生殖能力亦受影响,精子的活力都很差,数量较少。

保育现况

虽然西元1900年时有过统计,从非洲到亚洲,至少在44个国家发现超过100,000头猎豹。但如今数量锐减,仅约20多个国家,总数剩下约9,000到12,000头。其中大部分生活在非洲的24-26个国家,数量稀少。在伊朗大约200多头。猎豹已经被CITES列在濒临绝种的动物,是受最大威胁的物种之一。 20世纪前,猎豹从非洲到亚洲分布广泛。在所有适合的栖息地都可以看到,从好望角到地中海,从以色列经过前苏联南方的省份直到印度。今天由于栖息地丧失和滥捕,亚洲猎豹几乎绝种,1952年在印度宣布绝种、最后的报导是1956年在以色列。如今亚洲唯一证实的猎豹仅存于伊朗,大约200多头,不仅稀少而且是孤立的族群。 能自由迁徙的猎豹仍栖息在非洲广大土地上,包括北非、撒哈拉、东非和南非。如今在仍有猎豹生存的国家中,找到能适合繁衍的族群已经不到一半。数量的衰退显示这些还存活的猎豹,来自范围小而变化有限的基因库。由于栖息地仍不断丧失、猎物种类的衰减、以及与人类畜牧利益的冲突,猎豹数量仍在不断减少。在整个非洲,由于来自其它大型猎食动物如狮子、鬣狗的竞争日趋严厉,猎豹无法保卫自己赖以维生的保护区,而大部分的保护区不足以供给猎豹生存所需。因此现存猎豹仍有很大比例生活在保护区之外,面对来自人类残酷的巨大冲突。现今只有两个比较好的保护区,在南非的纳米比亚/博茨瓦纳和东非的肯尼亚/坦桑尼亚。猎豹最大的希望来自相对自然的纳米比亚,但即使在此,在过去十年中,猎豹的数量仍锐减一半,估计残存数量不到2500头。 博茨瓦纳的猎豹。 由于幼猎豹的基因因素,以及食肉动物的猎捕,如狮子与鬣狗,它们的死亡率相当高。且生物学家也证明现今猎豹的近亲交配是相当严重的,且此现象已至少持续了1万年,两只相隔几千里远的猎豹,它们的基因可说是毫无变化,这在动物界是非常不利于生存的。 猎豹在世界自然保护联盟的保护现状表中是属于易危的 (在非洲的状况是易危,而在亚洲已在极危)。记录于美国生态学学会——CITES(濒临绝种野生动植物国际贸易公约,Convention on International Trade in Endangered Species)附录一的归类为濒危。 目前印度有复制猎豹的计划。

法法词典

guépard nom commun - masculin ( guépards )

  • 1. zoologie mammifère carnivore très rapide, de la famille des félins, à fourrure d'un brun-jaune tacheté de noir, aux griffes non rétractiles, qui vit en Afrique et en Asie

    le départ du guépard pour la chasse

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