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communaux
时间: 2024-01-02 09:41:20
[kɔmyno]

n. m. pl. 市镇财产, 市镇地产常见用法

词典释义
n. m. pl.
市镇财产, 市镇地产

常见用法
école communale市立学校

原声例句

Dans les prochains jours, la mesure pourrait être élargie aux terrains privés ou communaux.

- 在未来几天,该措施可能会扩展到私人或市政土地。

[法国TV2台晚间电视新闻 2022年5月合集]

2 agents communaux épauleront les usagers dans leurs démarches, de la CAF aux cartes grises.

- 2 个市政代理将支持用户的程序,从 CAF 到灰卡。

[法国TV2台晚间电视新闻 2022年6月合集]

Dans les registres communaux de la ville de Douai, on peut trouver des dépenses à partir de 1530 pour l’entretien d’un géant.

在杜埃市的城市登记簿中,可以找到1530年以来用于维护巨人的费用。

[神话传说]

Ils allèrent jusqu’à parler d’une pension votée sur les fonds communaux, pour le mettre à même de continuer ses études à Paris.

他们甚至谈到从公共积金中拨出一笔津贴,让他去巴黎深造。

[红与黑 Le rouge et le noir 第一部]

Le roi devrait être un modèle de vertu. Il faut se garantir des faiblesses, communaux restent des hommes, d'autant que dans son cas, elle ne resteront pas secrète.

国王应该是美德的典范。有必要保证弱点,社区仍然是男人,特别是因为在他的情况下,他们不会保密。

[Secrets d'Histoire]

例句库

Les Assemblées locales sont composées des membres appelés conseillers communaux ou municipaux.

地方议会由被称为市镇议员或市议员的成员组成。

Certains des anciens conseils d'administration de section communaux (CASEC) sont encore opérationnels dans tout le pays.

全国各地仍有一些前乡行政委员会在开展活动。

Les collèges communaux wallons (organes exécutifs au niveau communal) doivent être composés de membres de sexe différent.

瓦隆大区的各市府(市镇级行政机关)应该由不同性别的成员组成。

Chaque fois que possible, la décentralisation devrait s'appuyer sur les systèmes de gestion forestière communaux traditionnels, qui remplissent de multiples fonctions.

尽可能将提供多种功能的乡镇传统森林管理制度作为分散管理的基础。

Le Cambodge, par exemple, a communiqué des informations concernant la représentation des femmes aux comités communaux de la planification et du budget.

例如,柬埔寨报告了妇女代表参加乡镇规划和预算编制委员会的情况。

Au quatrième rang des revenus les plus bas viennent ceux de la branche des services communaux et sociaux et des emplois domestiques.

社区劳务、社会劳务和个人劳务是收入第四低的职业类别。

Enfin, des femmes ont fait une entrée remarquable dans l'administration territoriale où plusieurs postes de gouverneurs et d'administrateurs communaux leur sont dévolus.

最后,妇女在地方行政方面也颇有斩获,几个省长和地方社区行政长官职位都给了妇女。

En moyenne, 20 à 30 personnes se rendent chaque jour dans chacun de ces centres communaux pour lire des livres et des journaux.

每天平均有20到30人到社区邮政和文化站去读书看报。

On s'efforce par des feuilletons télévisés, dans le cadre des théâtres communaux et par d'autres moyens, de sensibiliser le public en la matière.

因此正在通过一些肥皂剧、社区戏剧及其他宣传手段努力提升公众在这方面的认识。

Plus de 50 % des travailleurs dans le secteur des finances, 49 % des employés communaux et 47 % des employés du commerce sont des femmes.

以上的金融工作者、49%的公用事业机构工作人员、47%的商业工作者是妇女。

Des élections sénatoriales ont ensuite eu lieu le 29 juillet au suffrage indirect, les sénateurs étant élus par les 3 225 conseillers communaux nouvellement élus.

之后,7月29日举行了间接参议院选举,由3 225名新当选的乡一级议员投票。

Les populations autochtones estiment que la plupart de ces abus visent à décourager les efforts qu'elles déploient pour que leurs titres fonciers communaux soient reconnus.

土著居民称,这类侵害很多是为了阻止他们确保获取承认社区土地权的努力。

Le Gouvernement a également créé des fonds communaux visant l'autopromotion et l'entreprenariat féminin grâce, notamment, à l'octroi de microcrédits aux femmes qui opèrent dans le milieu rural.

政府除其它措施以外还通过给农村妇女发放微额信贷设立了旨在增强妇女能力和帮助妇女办企业的共同基金。

Cela a été aggravé par des catastrophes naturelles et anthropiques, comme les inondations, les tremblements de terre, la sécheresse, les incendies de forêts et les conflits communaux locaux.

这场危机因洪水、地震、旱灾、森林大火和当地种族冲突而进一步恶化。

Diverses recommandations relatives à la nature, aux pouvoirs et au fonctionnement des conseils communaux et au processus électoral ont été transmises au Gouvernement à l'issue de ces réunions.

这些会议已经向政府提出了一系列有关社区委员会的性质、权利和职责以及选举程序的建议。

En effet, sur les 339 centres communaux de santé, seuls 218 sont conformes, c'est-à-dire qu'ils disposent, au chef-lieu de la commune, d'un dispensaire, d'une maternité et d'une pharmacie.

在339个社区卫生中心内,仅只有218个卫生中心符合要求,也就是说,在社区的主要城镇设有诊疗所、产科和药店。

Le Représentant spécial note avec satisfaction que le Premier Ministre Hun Sen est favorable, en qui concerne les terrains communaux, à l'attribution de titres de propriété aux populations autochtones.

特别代表满意地注意到,总理洪森支持承认土著居民对社区土地拥有所有权。

Dans la ville de Kinshasa, chaque commune dispose des ressources propres qui proviennent des taxes sur les marchés communaux ou autres activités lucratives des opérateurs économiques et des subsides centraux.

在金沙萨城,每一个区都拥有来自于地方贸易税收或其它盈利性业务活动和中央补贴的资源。

Cela étant, une action suivie est menée pour assurer la gestion des terres au niveau communautaire dans le cadre des conseils communaux qui comprennent un nombre spécifique de femmes élues.

然而,现在正在努力通过乡镇委员会确保以社区为基础的土地管理,而委员会中有一些选举产生的妇女成员。

Le Comité a demandé que l'administration chargée de la réforme agraire continue d'agir pour que les assemblées municipales attribuent aux femmes les parcelles de terrains communaux auxquelles elles ont droit.

委员会还要求土地改革局继续进行体制干预,说服村社土地代表大会将妇女应得的小块土地分配给妇女。

法语百科

Les biens communaux, terrains communaux, prés communaux, bois communaux, ou communaux tout court, sont les biens fonciers, le plus souvent forêts et pâturages, que les habitants d'une localité exploitent en commun. C'est une forme de copropriété.

Ils étaient les vestiges des anciennes communautés paysannes qui remontaient depuis la révolution néolithique et ont subsisté jusqu'à la chute de la Monarchie française en 1789.

Divers droits y sont attachés, par exemple le droit d'affouage.

Historique

Chacun selon un droit coutumier variant selon les lieux et les époques pouvait y chercher du bois, couper l'ajonc ou le genêt et mener au pacage, en vaine pâture son bétail. Comme en témoignent certains registres, parfois les gros animaux (vaches, chevaux) en étaient exclus, au profit des ânes, mulets et baudets ou chèvres, moutons qui grâce à un poids plus léger endommagent moins les milieux fragiles.

Le développement en Angleterre dès le XII siècle mais surtout à partir de la fin du XV siècle, puis en Europe au XVI siècle de l'enclôture (renclôture ou enclosure), c’est-à-dire de l'appropriation du bien commun par la propriété privée, puis de la loi du 10 février 1793, et la Loi du partage du 5 juin 1793 ont fait reculer les bois et prés communaux, même s'il en existe encore de nombreux en Europe.

Le pacage sur des terres communautaires se pratique encore sous d'autres noms et modalités en Afrique et dans de nombreuses sociétés traditionnelles.

En France

Les communaux commencent à être remis en question au XVIII siècle. On juge alors que de nombreuses terres, plus ou moins laissées à l'abandon, seraient exploitées plus efficacement entre les mains de propriétaires ou de fermiers individuels.

En France, un arrêté royal autorise le partage des communaux dans les généralités d'Auch et de Pau. Des tentatives de réformes sont faites par Turgot. Une enquête sur le partage des communaux est réalisée en 1768. Un édit de juin 1769 encourage le partage des « pâtis accordés aux habitants » par une exemption d'impôt et de dîme. Des partages ont lieu sous la forme de mises en fermage, maintenant ainsi la propriété collective. Mais le partage étant très défavorable aux ruraux les plus pauvres, de nombreuses oppositions empêchent le mouvement de prendre une grande ampleur.

Pour sauvegarder les droits des communautés et ceux des seigneurs qui réclamaient la propriété absolue des communaux, une Ordonnance Royale : "Ordonnance sur le fait des Eaux et Forêts", promulguée en août 1669, stipulait dans son article 4, titre XXV, que "le tiers des bois, prés, marais, landes, pâtures, etc., étant de la concession gratuite des seigneurs et sans charge de cens, redevance, prestation ou servitude, pourra être distrait et séparé au profit desdits seigneurs en cas qu'ils le demandent et que les deux autres tiers suffisent au besoin de la communauté". Cette Ordonnance ne tenant pas compte des cas où les biens étaient communs à plusieurs communautés et à plusieurs seigneuries, provoqua l'ouverture de longues procédures d'appropriation (voir exemple de Querrieu, Somme)

Après la révolution, les biens de l’Église rejoindront les biens nationaux mis en vente dans le cadre du (décret du 2 novembre 1789. La loi du 10 juin 1793 organise ensuite le partage des biens communaux en autorisant la vente de ces biens communs à des propriétaires individuels (Voir par exemple le cas de Lalandelle dans l'Oise). La bourgeoisie rachète à cette occasion une grande partie de biens, (dont bâtiments, étangs, prairies, bois et forêts) auparavant détenus par des institutions ecclésiastiques, la noblesse (dont nobles émigrés) ou des ennemis de la république.

Ces transferts de propriété auront d'importantes conséquences sociales, mais aussi environnementales.

Conséquences écologiques et économiques du partage des biens communaux

Elles sont d'abord mais vainement dénoncées par le député (et membre du comité d'agriculture) Jean-Baptiste Rougier de La Bergerie et jusqu'au début du XIX siècle par presque tous les préfets de France.

Ainsi, en 1804, Jean Louis Rieul de Viefville des Essarts (ancien Auditeur au Conseil d'État), alors préfet du département du Mont-Blanc écrivait au gouvernement : « Les forêts formaient, avant la révolution, une des principales richesses du Mont-Blanc ; mais, après avoir été décimées par les agents de la marine, elles ont été longtemps abandonnées à la plus entière dévastation; la cognée a frappé partout, l'armée des Alpes et les incendies ont dépeuplé des forêts immenses; on a détruit jusqu'aux moyens de reproduction. (...) La loi du 10 février 1793, sur le partage des biens communaux, a fait dépeupler les forêts; les affouages n'ont lieu qu'au préjudice des forêts voisines; de là vient la fréquence des avalanches, des torrents et des éboulements des terres ».

À la même époque, son collègue M. Jerphanion, ancien syndic du Velay, puis inspecteur des contributions au Puy-en-Velay et alors préfet de Lozère ajoute que « Les défrichements en général sont funestes; la dégradation du sol des pays montueux et la destruction des arbres qui en sont les suites doivent faire frémir les amis de la patrie et de l'humanité ; le cultivateur qui détruit les bois sur les pentes perd à jamais son pays pour la jouissance du moment; il ne reste plus qu'un rocher stérile; alors plus de paissance pour les bestiaux, plus d'arbres, plus de récoltes... J'ai pris des arrêtés pour l'empêcher (...) Le partage des biens communaux a été très-nuisible à l'agriculture ; on ressent les vices de la loi du 1o juin 1793 (...) D'ailleurs, les défrichements des biens communaux sur les pentes font entraîner la terre par des pluies (...) Le défrichement des bois doit être sévèrement défendu; il est même urgent d'exciter la reproduction de ces grands végétaux, dont la destruction porterait une atteinte funeste aux arts libéraux et mécaniques, et influerait sur la salubrité du climat ».

Joseph, Victor, Alexandre La Magdelaine, préfet de l'Orne, écrit de son côté au gouvernement : « Les acquéreurs des biens nationaux, peu confiants ou pressés de jouir, ont spéculé sur le produit du moment et épuisé les fonds; un très-grand nombre ont détruit toutes les plantations, les clôtures et jusqu'aux arbres fruitiers (...) Dans les plus mauvaises années, il y avait toujours des cantons favorisés; il existait des pépinières précieuses, on les a détruites (...) »..

Le préfet Fauchet, Ministre plénipotentiaire auprès de George Washington, ancien député de la Chambre des Cent-Jours et 1er Préfet du Var (département sensible aux sécheresses) se montre inquiet pour la ressource en eau : Selon lui « L'abatis des forêts n'a pas diminué la quantité annuelle « des pluies » mais « Quant à la diminution des sources, elle est considérable depuis les défrichements; il est hors de doute que la chute des forêts a fait tarir presque toutes les petites sources et atténué considérablement les plus importantes (...) Depuis le déboisement du Var, l'air atmosphérique est d'une constitution vive et sèche : l'humidité que les forêts entretenaient en tempéraient l'excès; aujourd'hui, les défrichements les ont fait disparaître, et cette propriété nuisible a repris toute son intensité... Depuis le déboisement, les plaines d'Hyères, Fréjus, la Napoule, Saint-Tropez, etc., sont devenues malsaines et leur état empire tous les jours ».

En 1804 toujours, Pierre-François Brun, Préfet de l'Ariège n'est pas moins explicite : « À Mirepoix, on a divisé en quatre cents lots un communal en pente sur la rivière de Lers. Un exemple a déjà prouvé que la terre défrichée est bientôt entraînée (...) Le département autrefois était en grande partie couvert de bois; aujourd'hui, plusieurs communes en manquent, et ce sont celles qui en avaient le plus et qui sont situées dans les montagnes. Ces causes sont : les coupes extraordinaires dans presque toutes les forêts et surtout dans les bois nationaux qui ont été vendus. Ce sont les pillages que la licence a introduits, et qu'il n'a pas été possible de réprimer par les lois qui existent (...) Le pillage va en augmentant. Les déprédateurs abattent indistinctement toute espèce d'arbres... Ils arrachent les jeunes plants, et ils effrayent tellement les propriétaires, que, si l'on n'y met pas ordre, tous les arbres disparaîtront dans peu et ne seront plus remplacés » alors qu'en aval précise le préfet « Les rivières et les ruisseaux, par leur exondation, forment « des marais ».

Plus au nord, au même moment l'ancien colonel et Maréchal de camp Louis-Marie Auvray, devenu préfet de la Sarthe se désole : « Les forêts et les bois, tant nationaux que particuliers, ont souffert des déprédations considérables. Il faut être sur les lieux pour s'en faire une juste idée (...) Plus on est révolté, moins on conçoit qu'il se soit commis de tels délits, sous les yeux de tant d'autorités surveillantes ».

Jean-Baptiste Collin de Sussy, préfet de la Drôme demande (en 1804 toujours) au gouvernement de rapidement réformer l'administration forestière : « Enfin, on ne trouve plus que des landes où des habitants se rappellent avoir vu de belles forêts; il est donc instant de recourir à une entière réorganisation de l'administration forestière ».

Le rapport de Zacharie Henri des Gouttes (brièvement Préfet de la Drôme) va dans le même sens : « Les renseignements fournis par l'administration forestière sur les forêts les présentent en général... comme marchant rapidement à leur ruine (...) De promptes mesures appellent toute l'attention du gouvernement (...) Abroutissement, anticipation dans les délivrances, coupes dénudées de futaie, la terre qu'on allume pour faire des cendres, tels sont les fléaux. ».

Antoine César Becquerel rapporte que Dans l'« annuaire de l'an II » du département de la Meuse, on lit « Le partage des communaux (...) diminue les engrais, les récoltes, et augmente le prix de la viande. Par la même cause, les forêts sont exposées aux abroutissements des bestiaux. ».

Le préfet de l'Yonne, M. Jean-Baptiste Rougier de la Bergerie, sort presque de son devoir de réserve en critiquant la privatisation du bien public et le libéralisme économique : « Ce département (L'Yonne) est peut-être celui qui offre les plus tristes effets de la destruction des bois, et contre lequel viennent s'évanouir les fatales assurances données, que l'intérêt privé suffit pour la conservation des bois; le centre très montueux, ou mamelonné (du département), est entièrement dégarni de bois et même d'arbres; il ne possède plus que des bois taillis à ses extrémités; il n'y a plus de futaie, même dans la Puissaie, qui en était si riche autrefois. Cependant les vignobles de l'Yonne sont immenses, et le mode de leur culture exige une grande consommation de bois pour les échalas et pour les tonneaux (...) Dans la partie du sud, les sécheresses sont extrêmes, des villages considérables en sont réduits à faire des trajets de deux à trois lieues pour aller chercher de l'eau. A Courson, à sept lieues du chef-lieu, des vieillards ont vu deux moulins sur le ruisseau d'une fontaine qui ne coule plus qu'en hiver, tous les bois circonvoisins ayant été défrichés. Les belles fontaines de Bruges, qui autrefois ravivaient constamment la rivière de l'Yonne, donnent à peine des eaux par trois bouches, sur onze qu'elles avaient il y a moins d'un siècle. Sur d'autres points, les ruisseaux ne sont que des torrents. »

Les Assemblées législatives, jusqu'en 1859 vont réglementer le défrichement, mais c'est surtout la diffusion du charbon comme combustible qui va fortement diminuer la pression sur la forêt.

Pendant le Second Empire, le partage des biens communaux est également organisé en Corse, comme le confirme un document provenant des archives de la mairie du village de Cristinacce.

Aujourd'hui

Les biens communaux de l'Ancien Régime subsistent parfois dans certaines régions sous la forme de sections de commune que l'article L. 2411-1 du code général des collectivités territoriales définit comme étant « toute partie d'une commune possédant à titre permanent et exclusif des biens ou des droits distincts de ceux de la commune ». On parle alors de bien sectionnal.

L'article 542 du code civil français dispose que les biens communaux sont « ceux à la propriété ou au produit desquels les habitants d'une ou plusieurs communes ont un droit acquis ».

Les pâturages et forêts relevant de l'autorité municipale constituent le plus souvent une partie du domaine privé communal.

Les biens communaux « occupent encore aujourd'hui 10 % du territoire ».

Intérêt écologique

Ces milieux gratuitement exploitables étaient généralement parmi les terres les moins riches de la commune (naturellement oligotrophes), avec quelques mares, fossés ou étangs pour abreuver les animaux. Or les sols pauvres sont aussi les plus riches en biodiversité. Ces sols naturellement fragiles ont parfois fait l'objet d'une utilisation extensive et raisonnable, mais ils ont souvent été surexploités (Cf. Tragédie des biens communs), se transformant en friches d'une grande pauvreté évoluant vers des landes pauvres, mais conservant souvent un fort potentiel de biodiversité, abritant les reliques d'espèces ailleurs repoussées par l'agriculture moderne, justifiant dans certains cas un classement en Réserve naturelle volontaire, devenues en France RNR (Réserve naturelle régionale)

Ex : Pré communal d'Ambleteuse ou Landes du Plateau d'Helfaut dans le Pas-de-Calais.

Cette surexploitation tragique (au sens d'inévitable) a été remise en cause par des travaux récents comme ceux de l'économiste Elinor Ostrom ou de l'historien Peter Linebaugh (en) qui montrent au contraire que la gestion traditionnelle des communaux est en général prudente et efficiente.

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