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词典释义:
terroriste
时间: 2023-09-14 23:18:25
[tεrɔrist]

a.1. 恐怖2. 采取恐怖行动 3. 恐吓, 威胁;企图使用恐吓或威胁手段 — n.恐怖者, 恐怖分子— n.m.张恐怖政策者 [指法大革命时期]常见用法

词典释义
a.
1. 恐怖

2. 采取恐怖行动
attentat terroriste 恐怖谋杀

3. 恐吓, 威胁;企图使用恐吓或威胁手段
article terroriste 恐吓文章

— n.
恐怖者, 恐怖分子

— n.m.
张恐怖政策者 [指法大革命时期]

常见用法
un attentat terroriste一起恐怖事件
les terroristes ont revendiqué l'attentat恐怖分子宣称对这起恐怖事件负责

近义、反义、派生词
词:
agitateur
词:
pacificateur,  non-violent
联想词
islamiste 伊斯兰; terrorisme 恐怖行动,恐怖活动; attentat 谋杀,行凶,恐怖暴力活动; extrémiste 极端,走极端,过激,偏激; kamikaze 神风; criminel 罪恶,有罪; islamique 伊斯兰教; antiterroriste 反恐怖; sioniste 犹太复; meurtrier 杀人者,凶手; antisémite 反犹分子;
短语搭配

groupe terroriste恐怖集团

attentat terroriste恐怖的谋杀

article terroriste恐吓文章

extrader un terroriste vers le pays requérant向要求国引渡一名恐怖分子

activité terroriste criminelle恐怖主义犯罪活动

commando de terroristes恐怖分子突击队

terroristes et contre-terroristes恐怖主义者和反恐怖主义者

combattant terroriste étranger外国恐怖主义战斗人员

un attentat terroriste一起恐怖事件

attentat terroriste à l'explosif恐怖主义爆炸(事件)

原声例句

Daesh se projette aussi à travers le monde en revendiquant des actions terroristes, notamment en France et en Belgique.

达依什还频繁出现在世界各地,声称有恐怖行动,特别是在法国和比利时。

[Le Dessous des Cartes]

Ce matin, nous avons décidé d'augmenter la posture de vigilance partout en France pour nous adapter à la menace terroriste.

今天早上,我们已经决定提高整个法国的警力,以应对恐怖威胁。

[法国总统马克龙演讲]

Pourquoi la Tunisie a-t-elle été attaquée par les terroristes?

为什么突尼斯被恐怖分子袭击?

[un jour une question 每日一问]

Par exemple, ils gardent l'entrée d'une ville pour empêcher les terroristes d'y entrer ou ils apportent de la nourriture, des soins, des programmes d'éducation.

例如,他们会守卫一个城市的入口,以防止恐怖分子进入,或者给人民提供食物、医疗和教育项目。

[un jour une question 每日一问]

Le monde a crié : " Wouaah tous les musulmans sont des terroristes ! "

“哇,所有穆斯林都是恐怖分子!”

[新冠特辑]

Je vous demande de garder ici toute votre confiance dans ce que nous pouvons faire avec les forces de sécurité pour préserver notre Nation des actes terroristes.

我请求你们相信,我们的安全部队面对恐怖行为可以保护我们的国家。

[奥朗德演讲汇总]

Réclames, dépêches de guerre, propagande nazie, offres du marché noir, avis de recherche des terroristes de la RAF, elle a tout vu de l'histoire allemande.

广告、战时派遣、纳粹宣传、黑市报价、英国皇家空军恐怖分子的通缉令,Litfass专栏在德国历史上什么都见过。

[德法文化大不同]

Étant donné les quarante mille heures qui nous séparent, les stratégies de guerre ou les actes terroristes traditionnels n'auraient que des conséquences limitées, car les humains pourraient facilement s'en remettre.

“在长达四万时的时间跨度上,任何传统的战争和恐怖活动的战略意义都不大,都可以得到恢复。

[《三体》法语版]

Sans donner de détails sur ce qui s'est passé à Barzeh, le média local s'est contenté d'affirmer que les forces gouvernementales ont tué des dizaines de " terroristes" à travers le pays.

当地媒体没有详细说明巴尔泽发生的事情,只是声称政府军在全国杀死了数十名“恐怖分子”。

[CRI法语听力 2014年1月合集]

Il ne s'agirait pas d'un acte terroriste.

这不会是恐怖主义行为。

[RFI简易法语听力 2013年5月合集]

例句库

20 gendarmes sont retenus en otage par les terroristes.

20名警察被恐怖分子扣留当人质。

Ce qui attire l'attention, c'est que ce cas concerne une organisation terroriste tchétchène.

值得注意的是,此案涉及车臣恐怖组织。

Les terroristes présumés comptaient faire détonner les charges à l'aide de téléphones portables une fois arrivés sur la base de Newburgh afin de réaliser une attaque coordonnée de grande envergure.

恐怖分子打算使用收费手机来引爆,一旦到达一定的基础,纽堡就具有巨大的威胁性。

Mardi soir, Nicolas Sarkozy réunissait un Conseil de défense restreint afin d'aborder la question de ces otages et des menaces terroristes qui pèsent sur le pays.

周二晚上,尼古拉-萨克奇召集了小型国防会议并最终探讨了人质问题以及该地区的恐怖主义威胁。

L’élimination d’un citoyen américain suscite ici un début de débat avec cette question simple : L’état fédéral peut-il s’arroger le droit d’assassiner l’un de ses ressortissants, fût-il terroriste ?

这一刺杀美国公民的行动,已在美国本土引发辩论。争论的问题很简单:美国这个联邦国家能否有权擅自处死一名本国侨民,即便他是个恐怖分子

Les terroristes ont kidnappé un ambassadeur.

恐怖分子劫持了一名大使。

Les terroristes cherchent toujours à susciter la discordance entre peuple et l'état.

恐怖主义者总是设法激起人民与国家的矛盾。

Le même jour, la police belge a encore arrêté à Bruxelles 15 suspects d'un autre groupe terroriste.

同一天,比利时警方还在首都布鲁塞尔逮捕了另一个恐怖主义团伙的15名嫌犯。

20 gendarmes sont retenus comme otage par les terroristes.

20名警察被恐怖分子扣留当人质。

La synagogue de Riverdale, une des cibles du groupuscule terroriste.

恐怖主义袭击目标,在河谷中的一座犹太教堂。

L'attentat a été revendiqué par un groupe terroriste.

谋杀事件已由一恐怖主义集团公开声明是它干的。

Les terroristes ont kidnappé un ambassadeur et demandent la libération de leur chef.

恐怖分子劫持的一名大使,要求释放他们的头头。

Une journée marquée également par cette tension à laquelle il fallait s’attendre, tension autour de la menace terroriste.

这一天还凸显了担忧恐怖主义威胁的紧张情绪。

Les terroristes perturbent l'ordre public .

暴徒扰乱了公共秩序。

Selon l'analyse des experts anti-terroristes, dans le passé, les organisations terroristes tchétchènes se sont limitées au nationalisme et visaient à se séparer de la Russie.

据此间反恐专家分析,从历史上看,无论是“车臣独立运动”,还是“高加索酋长国”,都局限在民族主义范畴内,其目标是从俄罗斯分离出来。

Nous constatons avec préoccupation l'augmentation des enlèvements et de la traite des personnes, qui constituent des formes graves, lucratives et inhumaines de criminalité organisée et ont souvent pour but de financer des organisations criminelles et, dans certains cas, des activités terroristes, et nous recommandons par conséquent que des mesures soient élaborées pour lutter contre ces crimes, et plus particulièrement que la création de mécanismes concrets soit envisagée.

我们关切地注意到作为严重的、有利可图和残忍的有组织犯罪形式,绑架和贩运人口事件增多,其目的经常是为犯罪组织筹资,并在有些情况下为恐怖主义活动筹资,因此建议制订措施打击这些犯罪,并注意建立打击这类犯罪的实用机制。

La Cuban American National Foundation avait fomenté des actes terroristes contre le peuple cubain qui avaient provoqué des pertes matérielles et humaines.

他表示,美籍古巴人全国基金会煽动对古巴人民实施恐怖行动,造成物质和人命损失。

À la 35e séance du Comité, le 19 mai, le représentant de Cuba a réitéré sa demande de retrait du statut de l'organisation auprès du Conseil, affirmant que celle-ci entretenait des liens étroits avec des organisations qui travaillaient contre les intérêts du Gouvernement cubain, comme la National American Cuban Foundation, qui avait financé des activités terroristes contre Cuba et notamment soutenu Luis Posada Carriles.

在5月19日第35次会议上,古巴代表重申要求取消该组织在理事会的地位,说它与反对古巴政府的组织,例如赞助对古巴实行恐怖活动、包括支持路易斯·波萨达·卡里略斯的美籍古巴人全国基金会,保持密切联系。

Il a dit en conclusion que ceux qui coopèrent avec des terroristes ne devraient être associés en aucune manière aux activités de l'ONU.

他最后说,与恐怖主义同流合污的组织不应参加在联合国的活动。

Elle connaissait bien l'affaire et les rapports qu'entretenait l'Association avec les terroristes qui agissaient contre les intérêts de Cuba.

它们了解该案以及该组织涉及攻击古巴的恐怖主义。

法语百科

Vidéo de sécurité du bâtiment du Pentagone pris pour cible lors des attentats du 11 septembre 2001.

Le terrorisme est l'emploi de la terreur à des fins politiques, religieuses ou idéologiques.

Les multiples définitions (Alex Schmidt et Berto Jongman en 1988 en listent 109 différentes) varient sur : l'usage de la violence (certaines comprennent des groupes n'utilisant pas la violence mais ayant un discours radical), les techniques utilisées, la nature du sujet (mettant à part le terrorisme d'État), l'usage de la peur, le niveau d'organisation, l'idéologie, etc. Dans nombre de définitions intervient aussi le critère de la victime du terrorisme (civile, désarmée, innocente, attaque contre un État démocratique qui aurait permis au terroriste de s'exprimer légalement, etc.).

Un grand nombre d'organisations politiques ou criminelles ont cependant recouru au terrorisme pour faire avancer leur cause ou en retirer des profits. Des partis de gauche comme de droite, des groupes nationalistes, religieux ou révolutionnaires, voire des États, ont commis des actes de terrorisme. Une constante du terrorisme est l'usage indiscriminé de la violence meurtrière à l'égard de civils dans le but de promouvoir un groupe, une cause ou un individu, ou encore de pratiquer l'extorsion à large échelle (mafias, cartels de la drogue, etc.).

Concept

Histoire du mot

Comité révolutionnaire durant la Terreur en 1793-1794, d'après Alexandre Fragonard.

Le mot « terrorisme » est attesté pour la première fois en novembre 1794, il désigne alors la « doctrine des partisans de la Terreur », de ceux qui, quelque temps auparavant, avaient exercé le pouvoir en menant une lutte intense et violente contre les contre-révolutionnaires. Il s'agit alors d'un mode d'exercice du pouvoir, non d'un moyen d'action contre lui. Le mot a évolué au cours du XIX siècle pour désigner non plus une action de l'État mais d'une action contre lui. Son emploi est attesté dans un sens antigouvernemental en 1866 pour l'Irlande, en 1883 pour la Russie (mouvement nihiliste), en Inde britannique (Jugantar (en)), dans les Balkans et l'Empire ottoman (l'Organisation Révolutionnaire Macédonienne, ORIM, qui pratique des prises d'otages d'Européens, et les comitadjilik bulgares, qui fournirent la matière d'un livre, Les comitadjis ou, Le terrorisme dans les Balkans à Albert Londres).

Fusillade à Nantes durant le règne de la terreur en 1793
Fusillade à Nantes durant le règne de la terreur en 1793

Selon François-Bernard Huyghe, l'attentat de la rue Saint-Nicaise en 1800, la machine infernale du boulevard du Temple en 1835, les complots de carbonari « restent encore dans la tradition du tyrannicide » ; « le terrorisme au sens moderne naît avec les médias modernes ». Celui-là, sous sa forme moderne, se répand au Moyen-Orient, avec l'assassinat du shah Nasir al-Dîn en 1896, dont la responsabilité morale est souvent attribuée, à tort ou à raison, à Djemâl ad-Dîn al-Afghâni.

Le philosophe Philippe-Joseph Salazar fait remonter le concept de terrorisme au jus terrendi, « notion qu'on trouve chez le juriste romain Pomponius et dans les Digestes de l'empereur romain d'Orient Justinien. Le jus terrendi est le droit d'inspirer au criminel une « terreur salutaire », afin de le maintenir dans le respect de la loi. La menace de l'exécution en relève, par exemple. Mais les Romains en envisagent aussi une autre acception : selon eux, l'usage de la terreur permet de chasser du territoire tous ceux qui voudraient en enfreindre les lois. En somme, le jus terrendi a une dimension éthique — la terreur comme effet dissuasif — mais aussi étatique — quand il s'agit d'imposer sa souveraineté ».

L'usage du terme « terrorisme » sert un argument généralement accusateur. À lui seul, il délégitime un acte qui peut être considéré comme le plus grave des crimes contre la personne. Les peines peuvent donc être plus sévères, comme l'emprisonnement à perpétuité ou la peine de mort. Mais à l'inverse les adeptes du terrorisme peuvent avoir un sentiment différent, par exemple en supposant que leur cause pourrait éventuellement être d'un intérêt supérieur à la violence commise. Ce terme désigne aujourd'hui les actions violentes destinées à répandre la terreur et ainsi faire pression sur un État ou sur une population civile (exemples : Daesh et Boko Haram). Ces actions violentes visent souvent les populations civiles, afin de détruire, tuer et mutiler, ou soumettre. Elles ont pour but de promouvoir des messages à caractère idéologique, politique ou religieux par la peur et la publicité médiatique.

Tentatives de définition

Le terme de terrorisme est aujourd'hui très fréquemment employé en droit international et par les institutions internationales, mais il ne donne pas lieu à une définition unique et universelle.

Certains éléments semblent faire consensus, le philosophe Jacques Derrida écrit ainsi : « Si on se réfère aux définitions courantes ou explicitement légales du terrorisme, qu’y trouve-t-on ? La référence à un crime contre la vie humaine en violation des lois (nationales ou internationales) y impliquant à la fois la distinction entre civil et militaire (les victimes du terrorisme sont supposées être civiles) et une finalité politique (influencer ou changer la politique d’un pays en terrorisant sa population civile) ».

Dans le cadre d'une guerre conventionnelle, il existe en effet un cadre juridique précis, le droit de la guerre. Les actes violant le droit de la guerre sont alors qualifiés de crimes de guerre. Les notions de terrorisme et d'acte terroriste servent donc à qualifier des actes en dehors du cadre bien défini de guerre conventionnelle et du droit de la guerre, même si leur définition précise n'est pas bien établie d'un point de vue strictement juridique, ou plus exactement, même si un usage peut en être fait à des fins d'intérêts politiques.

Le terrorisme se rapproche du concept de guerre ou de guerre civile. Ces notions partagent le caractère des actes d’extrême violence, et sont motivées par des fins politiques, idéologiques ou stratégiques. Elles opposent un groupe d’individus contre un autre et ont des effets délétères dont la population est victime, délibérément ou accidentellement. Le terrorisme se différencie des guerres par le fait que les guerres produisent généralement des destructions plus conséquentes de par les moyens que peuvent mettre en place des États dotés d’armées puissantes. Les groupes terroristes sont généralement moins bien organisés et dotés de moyens financiers limités.

Le droit international considère différemment une guerre et des faits de terrorisme. La classification des faits n'est toutefois pas toujours évidente, certaines campagnes violentes peuvent être vues différemment ; certains experts les considéreront comme du terrorisme, comme une guerre civile, comme une insurrection, comme de l’autodéfense, comme de l’autodétermination légitime ou comme autre chose.

Pourtant, même une fois exclus les crimes de guerre, le terrorisme reste difficile à définir avec une précision satisfaisante. Une définition proposée par le Groupe de personnalités de haut niveau et le Secrétaire général de l'ONU en 2004 est soutenue par la France, elle précise : « toute action […] qui a pour intention de causer la mort ou de graves blessures corporelles à des civils ou à des non-combattants, lorsque le but d'un tel acte est, de par sa nature ou son contexte, d'intimider une population, ou de forcer un gouvernement ou une organisation internationale à prendre une quelconque mesure ou à s'en abstenir ».

L'Assemblée générale des Nations Unies considère le terrorisme comme suit : « Les actes criminels qui, à des fins politiques, sont conçus ou calculés pour provoquer la terreur dans le public, un groupe de personnes ou chez des particuliers sont injustifiables en toutes circonstances et quels que soient les motifs de nature politique, philosophique, idéologique, raciale, ethnique, religieuse ou autre que l’on puisse invoquer pour les justifier ».

Les actes de terrorisme sont contraires au droit de la guerre et aux droits de l'homme et de ce fait hors la loi. Tout ceci implique et renvoie à une définition de la guerre, au droit de la guerre qui impose d’épargner les civils (voir les textes du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) qui exposent les principes du droit humanitaire, eux-mêmes dépendant du droit de la guerre qui s’appuient sur ces principes et définitions et de même renvoient aux Droits de l'Homme. Le droit de la guerre se doit d'inclure les principes des Droits de l'Homme. L'article 33 de la quatrième Convention de Genève relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre du 12 août 1949 précise que « Les peines collectives, de même que toute mesure d'intimidation ou de terrorisme, sont interdites. [ainsi que] le pillage... et les mesures de représailles ».

L'article 51 du I protocole additionne et l’article 13 du II protocole additionnel aux Conventions de Genève concernant la Protection de la population civile dispose que :

« La population civile et les personnes civiles jouissent d'une protection générale contre les dangers résultant d'opérations militaires. En vue de rendre cette protection effective, les règles suivantes seront observées en toutes circonstances. »

« Ni la population civile en tant que telle ni les personnes civiles ne devront être l'objet d'attaques. Sont interdits les actes ou menaces de violence dont le but principal est de répandre la terreur parmi la population civile. »

« Les personnes civiles jouissent de la protection accordée par le présent Titre, sauf si elles participent directement aux hostilités et pendant la durée de cette participation »

Les conventions de l'ONU pour la répression du terrorisme donnent un cadre précis pour réprimer certains actes communément considérés comme des actes de terrorisme, tels que les détournements d'avions, les prises d'otage ou les attentats à l'explosif.

Terrorisme et résistance

On distingue le terrorisme des actes de résistances sur des critères techniques ou tactiques :

En effet, les résistants s'attaquent à des "cibles" précises, ils détruisent des moyens militaires afin d'enrayer l'effort de guerre ennemi (par exemple : sabotage des voies ferrées ou destruction de convois, qui permettaient l'acheminement de vivres, de munitions et de carburant aux soldats allemands sur le front de l'est) ; les résistants ne tuent pas au hasard, et encore moins des civils (non-combattants). S'ils sont amenés à tuer, ils ciblent des autorités militaires ou administratives ennemies, toujours dans le but de décapiter le potentiel d'effort de guerre d'un ennemi. Les résistants peuvent également organiser l'assassinat de « collaborateurs », et cela dans le but de contrer les actions de l'ennemi.

Les différents courants durant la Seconde Guerre mondiale comme les Francs-tireurs et partisans (FTP) qui se regrouperont pour former les Forces françaises de l'intérieur (FFI) que de Gaulle organise en un front uni de résistance à l'occupant nazi et au gouvernement de Vichy, ou plus récemment en Grande-Bretagne avec la lutte de l'Irlande du Nord.

Membre des FFI à Châteaudun en 1944.

Jacques Derrida encore rappelle de manière précise que la définition du terrorisme dépend de la possibilité de distinguer différents types de guerres, d'actions armées et de combattants, conformément aux analyses de Carl Schmitt qui font référence en la matière. Il précise :

« Une lecture critique de Carl Schmitt, par exemple, serait fort utile [...] pour prendre en compte, aussi loin qu’il est possible, la différence entre la guerre classique (confrontation directe et déclarée entre deux États ennemis, dans la grande tradition du droit européen), la « guerre civile » et la « guerre des partisans » (dans ses formes modernes, encore qu’elle apparaisse, Schmitt le reconnaît, dès le début du XIXe siècle). »

Il est parfois difficile de distinguer entre des actes de résistance et des actes de terrorisme car les différents termes renvoient à une forme de légitimité supposée des objectifs politiques qui justifierait en partie les actes de violence commis. La perception de cette légitimité varie largement selon les protagonistes et observateurs ce qui complique grandement l'établissement d'une définition objective et acceptée universellement de la notion de terrorisme. Un cas d'autant plus complexe qu'il fait partie de l'actualité est celui de l'Irak, où diverses tendances de l'islam sont en guerre larvée et certains groupuscules armés recourent à des actes violents contre des civils irakiens ou étrangers. Se considérant résistants à l'occupation de leur pays par les États-Unis les auteurs de ces actes prétendent trouver dans ce statut la justification de leurs actions. Si par contre on refuse d'accorder ce statut de résistant, soit par déni de l'objectif politique (ne considérant pas que l'Irak soit occupé) soit parce qu'on considère que la violence extrême utilisée dépasse toute forme de justification, on parlera alors de ces actes de violence comme d'actes de terrorisme. Ainsi, l'appellation de terroriste sous-entend une complète illégitimité de ces actions alors que la définition de résistant sous-entend une légitimité à résister à l'envahisseur.

Pour éviter le « piège » sous-jacent à ne pas faire abstraction de la légitimité ou non de l'acte et qui est rappelé par le cliché qu'« un terroriste pour l’un est un combattant de la liberté pour l’autre », une approche est de se focaliser sur les « objectifs opérationnels » et non pas sur les « objectifs politiques ». Selon M. Stohl, on sort de ce cliché en prenant en compte qu'« un individu est un terroriste quand il emploie des méthodes terroristes [et que b]ien que certains puissent vouloir argumenter que des fins particulières justifient des moyens particuliers, cela ne change pas ce que sont ces moyens. » Le terme « terroriste » fait ainsi référence à un moyen tandis que « combattant de la liberté » à une « fin ». Le premier est objectif et le second subjectif.

Les différents types de terrorisme

Il existe quatre grands types de terrorisme :

le terrorisme individuel, provoqué par des rebelles, des anarchistes, ou des nihilistes (admettant une liberté morale)

le terrorisme organisé, prôné par des groupes défendant des idéologies différentes (ex : extrême gauche, extrême droite…)

le terrorisme d'État,

cyberterrorisme

Terrorisme individuel

Le terrorisme individuel est une pratique qui s'est développée à la fin du XIX siècle et au début du XX siècle. Ce terrorisme a été pratiqué par quelques anarchistes, comme Ravachol vengeant la Répression de Fourmies en 1891 et Sante Geronimo Caserio, vengeant la répression exercée sur les anarchistes en assassinant en 1894 le Président Sadi Carnot. Les États-Unis ont connu une vague d'attentats anarchistes pendant la Peur rouge de 1919-1920. Des attentats d'inspiration anarchiste ou nihiliste ont été commis dans divers pays (Russie, Espagne, Italie, etc.).

Les attentats des nihilistes ou des anarchistes visaient des personnalités de la sphère politique ou proche (le riche, le militaire, le prêtre, le policier, l'homme politique, etc.) ayant participé à réprimer la population ou l'un de leurs camarades. L'idée étant qu'une fois supprimés les acteurs de cette répression, celle-ci s'estomperait dû à la peur des autres acteurs de la sphère politique répressive. Ce terrorisme avait un caractère spontané et une base sociale.

Terrorisme organisé

Lorsqu'il est pratiqué par un groupe de personnes ne représentant pas un gouvernement, on le nomme simplement terrorisme. Dans les années 1960 et 1970, le terrorisme d'extrême gauche et d'extrême droite était le plus important, ayant des buts politiques différents, menant à une lutte directe ou indirecte avec l'État, dans le but (pour l'extrême gauche) de radicaliser politiquement la société vers des questions sociales, ou (pour l'extrême droite) d'imposer le débat nationaliste et/ou, dans une stratégie de tension, de créer une situation amenant l'État à faire descendre la police ou l'armée dans les rues.

Le type de terrorisme d'extrême gauche est souvent appelé lutte armée par ceux qui le pratiquent. Les membres des groupes terroristes s'appellent eux-mêmes généralement des résistants — ou des combattants, des partisans —, car ils considèrent qu'ils résistent à l'oppression du pouvoir politique en place, où qu'ils mènent des actions de libération, qu'ils comparent à celles menées par les Résistants à l'occupation nazie en Europe durant la Seconde Guerre mondiale.

Les terroristes se réclamant de l'islamisme se considèrent quant à eux comme des combattants de Dieu, menant une guerre sainte (traduction littérale qui ne fait référence qu'à la lutte physique incluse dans le terme Jihad, terme possédant d'autres significations). Depuis les années 1990, le terrorisme islamiste a pris une place croissante sur la scène internationale. Ses auteurs le justifient notamment comme une réponse apportée à la situation politique en Israël-Palestine et en Irak à la suite de l'intervention américaine.. Cependant, il a touché aussi bien des pays comme l'Algérie, l'Égypte, l'Indonésie, etc., où il n'y a pas de troupes occidentales et où il est difficile de parler de domination impérialiste. Dans ce cas là, son objectif est tout autre : c'est une démonstration de force contre des États où le pouvoir religieux extrémiste tente de renverser les gouvernements.

Entre 1954 et 1962, en Algérie, le FLN met en place une stratégie de terreur vis-à-vis de la population civile tant musulmane que non-musulmane.

L'OAS, créée chez les Français d'Algérie au début des années 1960, mène une stratégie de terreur contre les musulmans supposés favorables au FLN. Elle essaie ensuite d'exporter la violence en métropole, contre les représentations du FLN et du PCF, puis contre le pouvoir gaullien, accusé de trahison. Aux États-Unis d'Amérique le Ku Klux Klan mène un terrorisme constant contre la population noire jusque dans les années 1960, ou bien dans d'autres groupements comme les auteurs des attentats des jeux d'Atlanta.

Terrorisme d'État

Nombre d'incidents relevant du terrorisme en 2009.
Nombre d'incidents relevant du terrorisme en 2009.

On parle de terrorisme d'État dans le cas où des actions terroristes ont été mises en œuvre, commanditées, manipulées ou complaisamment ignorées par un État (ex. pas de mesure pour l'arrêter). Les méthodes employées sont strictement les méthodes du terrorisme (enlèvement, séquestration et assassinat) mais sous couvert de la raison d'État, les agents de l'État impliqués bénéficient de la part de ses autorités de l'assentiment nécessaire à outrepasser le droit et du support logistique et/ou financier nécessaire à leurs actions. Cette absence de cadre légal représente donc une entorse aux fondements de l'état de droit, quels que soient les objectifs recherchés.

Un exemple de terrorisme d'État est la « guerre sale » conduite par des services de l'État Espagnol à l'encontre du groupe armé nationaliste basque ETA. Les Groupes antiterroristes de libération (GAL) furent impliqués dans l'élimination physique de 37 personnes considérées comme appartenant ou soutenant l'ETA. L'affaire impliqua le gouvernement espagnol de Felipe González (PSOE) dont le ministre de l'intérieur José Barrionuevo et d'autres responsables furent finalement jugés et reconnus coupables dans le cadre de l'affaire « Marey » (du nom d'un citoyen franco-espagnol séquestré par erreur par les GAL). En dépit de cette décision initiale, ces commanditaires d'actions terroristes bénéficièrent d'une relative clémence de l'appareil judiciaire, comparativement aux membres de l'ETA qui arrivent en fin de peine initiale et dont la justice espagnole cherche actuellement à prolonger les condamnations.

L'expression « terrorisme d'État » est parfois utilisée pour décrire des agressions ouvertement commises par un État contre un groupe particulier. La terreur à la source du « terrorisme d'État » (des faits) peut aussi relever du « crime contre l'humanité » (un jugement).

Le terrorisme d'État est pratiqué par des services secrets à des fins politiques. Dans les années 1930, les services secrets soviétiques et italiens ont ainsi éliminé plusieurs de leurs opposants réfugiés à l'étranger ; par exemple, Ramón Mercader, un des exécuteurs travaillant pour le NKVD, a assassiné Léon Trotski et aurait tué une vingtaine de ses partisans. Pendant la guerre d'Algérie, les services français en tant que la Main Rouge ont mené plusieurs centaines d'« actions homicides » contre des responsables du FLN et de l'OAS et contre leurs fournisseurs d'armes. Après les indépendances, des dictatures comme celle de Saddam Hussein en Irak, de Mouammar Kadhafi en Libye, du régime de la Corée du Nord ont aussi pratiqué la liquidation de leurs opposants à l'étranger.

Le Siège du Conseil Constitutionnel Palestinien (PLC) à Gaza, qui a été détruit durant l'Opération Cast Lead (décembre 2008/janvier 2009), en septembre 2009

Les démocraties modernes peuvent être accusées de terrorisme pour des actes comme le dynamitage du bateau de l'organisation Greenpeace en Nouvelle-Zélande par les services secrets français en 1984, ou le financement des Contras au Nicaragua par la CIA dès 1981.

Le noyautage d'organisations contestataires par des agents aux ordres directs du pouvoir permet d'en manipuler les actes à des fin d'auto-discréditation, tout comme la fausse revendication d'attentats, accréditant ces derniers à des groupes non directement impliqués. Le réseau stay-behind mis en place par les États-Unis en Europe après-guerre est suspecté d'avoir servi à des opérations false flag (voir Gladio en Italie par exemple).

Les opérations militaires israéliennes de juillet-août 2014 menées dans la bande de Gaza et dont les victimes sont en partie des civils (au moins 1402 sur un total de 1948 Palestiniens tués d'après un rapport préliminaire de l'OCHA) ont été perçues par plusieurs pays comme une action terroriste. La Bolivie a classé Israël comme « État terroriste » afin de protester contre ces actions.

Terrorisme économique

Le concept de terrorisme économique est controversé et le plus souvent utilisé de façon polémique ou démagogique pour associer le terme « terrorisme » à un pays, une entreprise ou un groupe accusé de pratiques abusives.

Il est néanmoins également utilisé de façon plus strictement définie pour désigner une tentative de déstabilisation économique par un groupe. Plus précisément, le Centre de politique de sécurité de Genève a défini en 2005 le terrorisme économique de la façon suivante :

« Contrairement à la "guerre économique", qui est menée par des États contre d'autres États, le "terrorisme économique" serait mené par des entités transnationales ou non-gouvernementales. Elle supposerait des actions variées, coordonnées et sophistiquées, ou des actes massifs de déstabilisation pour désorganiser la stabilité économique et financière d'un État, d'un groupe d'États ou d'une société (telle une société occidentale à l'économie de marché) pour des motifs idéologiques ou religieux. Ces actions, si menées, pourraient être violentes ou non. Elles pourraient avoir des effets immédiats ou infliger des effets psychologiques qui à leur tour peuvent avoir des conséquences économiques. »

« Cyberterrorisme »

L'influence de plus en plus grande des réseaux informatiques dans l'activité des populations et des États et leur dégradation par des « cyberattaques » a fait naître l'idée d'un possible « cyberterrorisme ».

En avril 2007, le déplacement d'une statue à Tallinn, capitale de l'Estonie, provoque une émeute d'un millier de jeunes issus de la minorité russophone. L'émeute sera suivie au cours du mois de mai par une attaque par déni de service des principaux sites de l'administration estonienne, de banques et de journaux estoniens vraisemblablement par des pirates au service du gouvernement russe. Moscou dément formellement toute implication du gouvernement et du principal service secret, le FSB.

Le conflit qui oppose l'Inde et le Pakistan se reporte régulièrement sur Internet depuis 2001, et se manifeste par des défacements de sites Internet et par la diffusion de virus informatiques.

Le National Center for Digital Intrusion Response (NCDIR) a été fondé en 2007 par le FBI avec un budget de soutien de 3 millions de dollars pour traiter le problème de la cybercriminalité. L'objectif est de protéger la cyberinfrastructure des États-Unis

Exemples de terrorisme

Voici une liste non-exhaustive d'actes terroristes :

Terrorisme d'État

Dépôts de mines dans les ports et organisation d'une lutte armée de para-militaires ("Contras") par les États-Unis au Nicaragua entre 1982 et 1988.

Selon leurs détracteurs, les différents gouvernements colombiens ont souvent recours au terrorisme d'État. Ainsi dans les années 1980, entre 3 000 et 5 000 militants de l'Union Patriotique ont été assassinés. Cette force de gauche regroupait entre autres des membres des FARC, guérilla alors engagée dans un processus de cessez-le-feu et de négociation avec le gouvernement.

Le Rainbow Warrior, navire de l'organisation écologique Greenpeace faisant route vers l'atoll de Mururoa pour protester contre les essais nucléaires français, fut coulé en Nouvelle-Zélande en 1985 par une opération des services secrets français, ce qui déclencha l'affaire du même nom.

L’attentat de Lockerbie organisé par la Jamahiriya arabe libyenne contre un vol intercontinental et qui causerait la mort de 270 personnes.

L’attentat contre le vol 772 UTA Brazzaville-Paris organisé par la Jamahiriya arabe libyenne et qui causerait la mort de 170 personnes. (Voir le site de l'association Les « familles du DC10 d'UTA » , consulté le 2013-03-26 ou Association française des Victimes du Terrorisme).

Terrorisme politique

Phénomène multiséculaire, ce type de terrorisme remonte aux premières formations politiques et fut dénommé, suivant l'époque, tyrannicide ou régicide. Les premières formes de ce terrorisme apparaissent chez Harmodios et Aristogiton à Athènes au V siècle av. J.-C., chez Brutus et Cassius à Rome au I siècle av. J.-C. ou chez les Sicaires en Judée au I siècle.

Quelques attentats politiques :

Attentats de la Cagoule en septembre 1937 à Paris

Attentats de l'Irgoun en représailles contre des civils arabes.

Attentats et assassinats de la Fraction armée rouge en Allemagne…

Attentats d'Action directe en France

Attentats des Brigades rouges en Italie

Attentat de la piazza Fontana (décembre 1969; mis sur le dos des Brigades Rouges, il s'agissait en fait d'un attentat d'un réseau d'extrême droite dans le cadre de la stratégie de la tension; voir aussi l'attentat de Bologne de 1980)

Assassinat lors de crise d'Octobre 1970 au Québec causé par le Front de libération du Québec

Attentat contre Orlando Letellier perpétré par des agents de Pinochet à Washington en 1976.

Attentats, assassinats et menace de morts par le groupe nationaliste Honneur de la Police en 1979 en France.

Attentats des Cellules communistes combattantes en Belgique

Nombreux attentats et exécutions lors de l'Opération Condor en Amérique du Sud, aux États-Unis et en Europe, organisés par la DIna, la CIA et diverses services spéciaux d'états sud américains, visant à éliminer des hommes politiques et militants de gauche.

Mitraillage à l'aéroport de Lod en Israël par trois terroristes de l'Armée rouge japonaise, le 30 mai 1972, faisant 26 morts et 76 blessés

Détournement le 13 octobre 1977 d'un Boeing de la Lufthansa par Wadie Haddad, assaut réussi du GSG 9 pour libérer les otages

Prise d'otages de l'ambassade iranienne à Londres le 5 mai 1980. Elle se solde par la mort de trois des terroristes et la libération de 19 otages.

Mort de Alfred Herrhausen, président de la Deutsche Bank dans l'explosion de sa voiture le 30 novembre 1989 revendiqué par la Fraction armée rouge

Attentat à la voiture piégée au Liban contre Rafiq Hariri en février 2005

Attentat à la voiture piégée au Pakistan contre Benazir Bhutto en décembre 2007

Détournement du vol AF 8969 en provenance d'Alger, en décembre 1994

Attentats du GIA en Algérie

Attentats islamistes au Liban contre le Hezbollah

Attentats-suicides du Hamas en Israël

Autres appellations

Al-Jama'a al-Islamiya al-Mousallah, Groupement Islamique Armé, Groupes Islamiques Armés

Attentat de Jamaa Islamiya à Louxor en 1997, 62 morts

Attentats du 11 septembre 2001 contre le World Trade Center

Attentats de Madrid du 11 mars 2004

Attentats de Charm el-Cheikh du 23 juillet 2005

Attentats du 7 janvier 2015 à Paris

Attentats du 13 novembre 2015 à Paris

Terrorisme à composante confessionnelle

Actes terroristes

Attentat de la rue des Rosiers à Paris en 1982

Série d'attentats contre La Dernière tentation du Christ, culminant avec l'incendie de l'Espace Saint-Michel en 1988

Attentat au gaz sarin dans le métro de Tokyo par la secte bouddhiste Aum Shinrikyō en 1995

Vague d'attentats commis en France en 1995 par les membres du Groupe islamique armé (GIA)

Attentat contre la synagogue de Djerba en Tunisie en 2002

Attentats de Bali en octobre 2002, plus de 200 morts

Attentats de Casablanca du 16 mai 2003

Attentats de Madrid du 11 mars 2004

Attentats de Londres du 7 juillet 2005

Attentats du 1 octobre 2005 à Bali, 26 morts

Attaques de novembre 2008 à Bombay, 173 morts

Attentats de la guerre d'Irak, aux auteurs et motivations multiples, mais dont beaucoup traduisent des violences sectaires entre sunnites et chiites

Attentats de janvier 2015 en France, 20 personnes trouvent la mort, dont les dessinateurs Georges Wolinski, Cabu, Tignous, Charb, l'économiste Bernard Maris et les trois terroristes.

Attentat du musée du Bardo, en mars 2015 en Tunisie, où 23 personnes, de plus de 13 nationalités différentes, trouvent la mort.

Attentats du 13 novembre 2015 en Île-de-France, 130 morts.

Double-attentats du 22 mars 2016 à Bruxelles, 34 morts.

Actes antiterroristes

Le 29 avril 2012 est organisée à Paris à l'initiative d'Hassen Chalghoumi, imam de Drancy, une Marche citoyenne des musulmans de France contre le terrorisme et l'islamophobie pour marquer la désolidarisation de cette communauté des meurtres de Mohammed Merah et prévenir tout amalgame. Cette manifestation ne rassemble toutefois qu'une centaine de personnes

Terrorisme séparatiste ou d'indépendance

Assassinat de l'archiduc François-Ferdinand d'Autriche en 1914

Le 22 juillet 1946, attentat à la bombe au Q.G anglais, installé dans l'hôtel King David à Jérusalem, perpetré par l'Irgoun de Menahem Begin et le Lehi

Terrorisme sioniste en Palestine mandataire

La bataille d'Alger a opposé, en 1957 à Alger (département d'Alger), durant la guerre d'Algérie, la 10division parachutiste de l'armée française aux indépendantistes algériens du Front de libération nationale (FLN). À la suite des nombreux attentats perpétrés contre la population par le FLN

Les attentats des Tigres Tamouls au Sri Lanka

l'IRA, le séparatisme basque, corse, breton, au Cachemire, en Nouvelle-Calédonie

L'enlèvement et la mort controversée du ministre du Travail du Québec Pierre Laporte, ainsi que l'enlèvement du diplomate britannique, James Richard Cross par une cellule du Front de libération du Québec (FLQ)

La prise d'otages à l'opéra de Moscou puis à l'école de Beslan par des terroristes tchétchènes

Les attentats-suicides palestiniens en Israël depuis les accords d'Oslo jusqu'à nos jours

Attentats et activité du groupe Gwenn-ha-du dans les années 1930 et 1940, du Front de Libération de la Bretagne dans les années 1960-1990 en France

Attentats et assassinats de ETA en Espagne

« Terrorisme criminel » ou mafieux

Multiples attentats en Colombie, perpétrés par le cartel de Medellín ou le cartel de Cali

Attentats mafieux en Italie contre les juges Giovanni Falcone et Paolo Borsellino en 1992, à Florence, Milan et Rome en 1993

Plusieurs attentats en Russie liés à des groupes criminels depuis les années 1990

Multiples attentats perpétrés par les cartels mexicain contre la population en réaction à la guerre mené contre les cartels par l'administration de ce pays

Méthodes terroristes

Désarmement d'une voiture piégée à Mossoul en Irak.

Si le terrorisme se définit par sa finalité, il peut aussi se caractériser par des modes opératoires qui lui sont propres. C'est ainsi que les objectifs d'un attentat sont avant tout de marquer les esprits et non d'offrir un avantage stratégique comme lors d'opérations militaires d'une guerre conventionnelle.

Statistiques

Vue d'ensemble des attentats manqués, déjoués et achevés en 2012 dans les États membres de l'Union européenne et par affiliation selon Europol : En 2012, 219 attaques terroristes ont eu lieu dans sept des États membres de l'Union européenne. La majorité de ces actes ont eu lieu en France, en Espagne et au Royaume-Uni. Après une diminution en 2011 (174), le nombre d'attaques terroristes dans l'Union européenne a augmenté à un niveau similaire de celui de 2010. À la suite des attaques terroristes, 17 personnes sont mortes et 46 ont été blessées en 2012.

En 2012, 219 attaques terroristes ont eu lieu dans sept des États membres de l'Union européenne. La majorité de ces actes ont eu lieu en France, en Espagne et au Royaume-Uni. Après une diminution en 2011 (174), le nombre d'attaques terroristes dans l'Union européenne a augmenté à un niveau similaire de celui de 2010. À la suite des attaques terroristes, 17 personnes sont mortes et 46 ont été blessées en 2012.

États membres Inspiré religieusement De gauche De droite Séparatiste Non spécifié Total 2012 Belgique 2 0 0 0 0 2 Bulgarie 0 0 1 0 1 2 Espagne 0 7 1 46 0 54 France 4 0 0 121 0 125 Grèce 0 1 0 0 0 1 Italie 0 10 0 0 1 11 Royaume-Uni - - - - 24 24 Total 6 18 2 167 26 219

Le Centre national du contreterrorisme du Département d'État des États-Unis a recensé, dans ses Country Reports on Terrorism (en), dans le monde : en 2005 : 11 023 actes de terrorisme faisant 74 327 victimes dont 14 482 morts - ces chiffres excluant les attaques touchant les militaires américains en zone de guerre -; en 2006 : 14 338 actes de terrorisme faisant 74 616 victimes dont 20 515 morts; en 2007 : 14 435 actes de terrorisme faisant 71 856 victimes dont 22 736 morts; en 2008 : 11 725 actes de terrorisme faisant 54 653 victimes dont 15 727 morts; en 2009 : 10 999 actes de terrorisme faisant 58 142 victimes dont 14 971 morts; en 2014 : 13 463 actes de terrorisme, , en hausse de 35% par rapport à 2013, faisant de 32 727 morts, en hausse de 80 % par rapport de 2013. Plus de 9 400 personnes ont été enlevées, soit trois fois plus que l'année précédente.

en 2005 : 11 023 actes de terrorisme faisant 74 327 victimes dont 14 482 morts - ces chiffres excluant les attaques touchant les militaires américains en zone de guerre -;

en 2006 : 14 338 actes de terrorisme faisant 74 616 victimes dont 20 515 morts;

en 2007 : 14 435 actes de terrorisme faisant 71 856 victimes dont 22 736 morts;

en 2008 : 11 725 actes de terrorisme faisant 54 653 victimes dont 15 727 morts;

en 2009 : 10 999 actes de terrorisme faisant 58 142 victimes dont 14 971 morts;

en 2014 : 13 463 actes de terrorisme, , en hausse de 35% par rapport à 2013, faisant de 32 727 morts, en hausse de 80 % par rapport de 2013. Plus de 9 400 personnes ont été enlevées, soit trois fois plus que l'année précédente.

En 2011, un centre de l'OTAN sur le terrorisme recense, via les sources publiques, 11 965 actes de terrorisme faisant 17 403 morts, 25 368 blessés et 1 923 personnes enlevés.

En Inde, il y a eu 5 839 morts liés au terrorisme en 2001, 2 232 en 2009 et 1 902 en 2010.

Listes officielles

Certains États et organisations internationales tiennent à jour une liste officielle d'organisations terroristes et de terroristes :

Liste des entités terroristes du Canada, constituée en application de la Loi antiterroriste du Canada.

Organisations considérées comme terroristes par la République populaire de Chine, depuis 2003.

Liste des Organisations considérées comme terroristes par le département d'État des États-Unis.

Organisations considérées comme terroristes par le département du Trésor des États-Unis.

Liste de l'Organisation du traité de sécurité collective.

Liste des organisations considérées comme terroristes par le Conseil de l'Union européenne.

Liste des organisations et personnes considérées par l'ONU comme proches d'Al-Qaida ou des talibans.

Organisations considérées comme terroristes par la Sécurité nationale australienne.

Organisations considérées comme terroristes par le Home Office (Royaume-Uni).

Organisations considérées comme terroristes par le FSB (Fédération de Russie).

Organisations considérées comme terroristes par le ministère de l'Intérieur indien.

Organisations considérées comme terroristes par le Emniyet Genel Müdürlüğü (Turquie).

Terrorisme et culture

Terrorisme et cinéma

Il existe une longue tradition de films documentaires sur le terrorisme depuis 12 décembre (1972) de Pier Paolo Pasolini et Giovanni Bonfanti sur l'attentat de la piazza Fontana du 12 décembre 1969 à Milan jusqu'à des films plus récents comme le film de Pierre Carles et Georges Minangoy sur les anciens d'Action directe (Ni vieux, ni traîtres, 2006) ou le film de Barbet Schroeder sur Jacques Vergès qui s'attarde longuement sur ses relations avec le terrorisme (L'Avocat de la terreur, 2007).

Parmi les films de fiction, on peut citer :

Algérie

Le Repenti de Merzak Allouache (2012), la difficile réinsertion d'un djihadiste amnistié pendant la décennie noire

Allemagne

La Troisième génération de Rainer Werner Fassbinder (1973)

Maman Küsters s'en va au ciel du même auteur (1975)

France

Solo de Jean-Pierre Mocky (1969)

Nada de Claude Chabrol (1973)

Le complot de René Gainville (1973)

Netchaïev est de retour de Jacques Deray (1990)

Carlos d'Olivier Assayas (2010), consacré au terroriste vénézuélien Ilich Ramírez Sánchez.

La Désintégration de Philippe Faucon (2012), illustrant l’endoctrinement progressif à l'islam radical menant des hommes à commettre des attentats suicides terroristes.

Made in France de Nicolas Boukhrief (2016)

Italie

La Bataille d'Alger (La Battaglia di Algeri), de Gillo Pontecorvo (1966), docufiction montrant des scènes des attentats terroristes et de guérilla urbaine des indépendantistes algériens contre les forces coloniales françaises durant la guerre d'Algérie.

Cher Papa (Caro Papa) de Dino Risi (1979)

La Seconde fois (La seconda volta) de Mimmo Calopresti (1996) montre la rencontre fictive entre une ex-terroriste des Brigades rouges, prisonnière en permission, et l'ingénieur qu'elle avait tenté d'assassiner.

Buongiorno, notte de Marco Bellocchio (2003), fiction consacrée à l’enlèvement d'Aldo Moro par les Brigades rouges.

Maroc

Les Chevaux de Dieu de Nabil Ayouch (2012) d'après le roman Les Étoiles de Sidi Moumen de Mahi Binebine, fiction inspirée des attentats de Casablanca du 16 mai 2003.

Terrorisme et théâtre

Les Justes d'Albert Camus (France, 1949) : un groupe de révolutionnaires russes projette d'assassiner le grand-duc Serge. La pièce s'inspire de faits réels qui ont eu lieu en Russie en 1905.

Terrorisme et philosophie

L'opinion de Noam Chomsky, « Le fait est que le terrorisme fonctionne. C'est une très grave erreur d'analyse que de dire, et c'est souvent le cas, que le terrorisme est l'arme des faibles. »

Jean Baudrillard affirme : « Tous les discours et les commentaires trahissent une gigantesque abréaction à l'événement même et à la fascination qu'il exerce. La condamnation morale, l'union sacrée contre le terrorisme sont à la mesure de la jubilation prodigieuse de voir détruire cette superpuissance mondiale, mieux, de la voir en quelque sorte se détruire elle-même, se suicider en beauté. (…) Quand les deux tours se sont effondrées, on avait l'impression qu'elles répondaient au suicide des avions-suicides par leur propre suicide. (…) Tout système à zéro mort est un système à somme nulle. (…) Dans ce cycle vertigineux de l'échange impossible de la mort, celle du terroriste est un point infinitésimal, mais qui provoque une aspiration, un vide, une convection gigantesques. Autour de ce point infime, tout le système, celui du réel et de la puissance, se densifie, se tétanise, se ramasse sur lui-même et s'abîme dans sa propre surefficacité. »

中文百科

2001年9月11日,在美国,纽约。美国联合航空公司175号航班击中世贸中心南塔。

**,盖达组织的首领。

巴格达迪,伊斯兰国的哈里发。

中东解放巴勒斯坦人民阵线的游击队被美国定义为恐怖组织之一。
中东解放巴勒斯坦人民阵线的游击队被美国定义为恐怖组织之一。

****一般是指一种会造成其所有者做出,为了达成宗教,政治或意识形态上的目的而故意攻击非战斗人员(平民)或将他们的安危置之不理,有意制造恐慌的暴力行为的思想,相关行动由非政府机构策动。在刑事法律上对****的定义都不一致。

有些定义还将非法的暴力和战争包括在内。一般来说,犯罪组织以相似的手段来勒索保护费或运行沉默守则并不被视为****,不过如果由具有政治动机的组织来实施这些行动也有可能被视为****。

「****」一词带有政治及情感上的含意,其精确的定义便更难以辨识,从学术研究上可以找到上百个****的定义。****的概念具备争论性,因为国家当局可用以将政敌或其他对手非法化,从而使国家武装部队可理直气壮地打击敌人(这种武力行为可能会被敌国描述为恐怖活动)。

****由广域的政治组织实行以达成他们的目的,这些政治组织包括左翼及右翼政党、民族主义团体、宗教团体、革命分子及当权的政府。他们之间的共同点是他们会不惜肆意向非战斗人员使用暴力来为团体、思想或个人争取注意。

语源

英语的「恐怖」(Terror)一词来自拉丁语动词「terrere」,即「惧怕」的意思。在公元前105年,「terror cimbricus」一词是当辛布里战士逼近罗马时用以形容罗马的紧急状态和忙乱的状况。法国大革命时期雅各宾派援引此例实施恐怖统治。在雅各宾派失势后,「恐怖分子」一词成为了贬义。虽然恐怖统治是由政府施行的,但现代的「****」通常是指私人团体对无辜者的滥杀,以吸引媒体注意。这可追溯至谢尔盖·涅恰也夫(Sergey Nechayev),他自称为「恐怖分子」,他在1869年成立了俄罗斯恐怖组织「民意党」,这一组织和其继承者、社会革命党战斗队(此外还包括大量的无政府主义者)策划了大量的刺杀、爆炸行动,目标是沙俄的将军、大臣、省长乃至沙皇本身,“恐怖分子”一词在沙俄知识分子阶层之中也就成为褒义词,即便在十月革命之后,持不同意识形态的布尔什维克政府仍给这些恐怖分子以很高评价。 “ 当今,俄罗斯的知识分子只能用恐怖手段来捍卫自己的思想权利。十九世纪造就了恐怖,这是质疑精神力量和正义意识见强的少数派唯一能采取的自卫方式。——亚历山大·乌里扬** ” 2004年11月,联合国秘书长的一份报告形容****是「意图向平民或非战斗人员死亡或严重身体伤害以达到恫赫人民或胁迫政府实行或取消某些行动」的行为。

定义

不可避免地以政治为目的或动机

诉诸暴力或扬言要诉诸暴力

计划要对目标或受害人以外的人物或团体造成深远的心理影响

由具备可被识别的指挥系统及隐蔽细胞系统的组织指挥行动,其成员不穿着制服或佩戴可被识别的徽章

由亚国家组织或非国家行为者干犯

贬义

「****」及「恐怖份子」二词带有强烈的负面意思,常用作政治标签,以谴责实施暴力或暴力威胁的行为者不道德、恣意妄为和不当,又可用以谴责某类群体。被反对者标签为「恐怖份子」的人们甚少自视为恐怖份子,他们通常以其他的词汇或与其状况关联的词语形容自身,如分离分子、自由斗士、解放者、革命分子、民团、好战分子、准军事部队、游击队、武装起义、爱国者或在各种语言和文化当中其他相似的词语。**、**、费达因(Fedayeen,「敢死队」)来自阿拉伯语。冲突双方都以「恐怖份子」来形容对方是颇寻常的。 关于特定的恐怖活动如杀害平民在特定的情况下是否可不被视为罪恶,哲学家提出了不同的观点。学者大卫·罗丁指出,事实上「破坏非战斗人员豁免条约的害处被认为大于恐怖活动追求的正面影响」,但功利主义哲学家可设想到不能以道德途径追求的良好影响超过****所带来的罪恶的情况。非功利主义哲学家迈克尔·沃尔泽(Michael Walzer)表明****只在一种情况下在道德上成立:当「国家和社区面临完全毁灭的严峻威胁而唯一求存的办法是要故意针对非战斗人员,这在道德层面上是可取的」。 布鲁斯·霍夫曼所着的《****内幕》解释了「****」一词为何会被曲解: “ 至少在某种意义上,所有人都同意「****」是贬义词。这词在本质上带有负面含义,用以指称敌人或反对者。****专家布赖恩·詹金斯提到:「甚么是****?这似乎是取决于观点与角度。采用这词隐含道德批判的意味,如果某方成功将对手标签做『恐怖份子』,这就间接地说服他人接纳他们的道德观」,因此以「恐怖份子」来称呼某人或标签某组织无可避免地是完全出于主观,很大程度上取决于对象人物、团体或因素是否反对对象或同情对象。如果某人被视为暴力的受害者,那么该行为便是****,但如果作案者的行为让人更为同情,那便不是****了。 ” 「****」的负面含义可用「吾之蜜糖,彼之毒药」这个格言概括起来。举例说明,一个采用非正规军事形式的组织联合一个国家去对付共同的敌人,但后来与盟国的关系转差并采用同样的手段对付原来的盟友。在第二次世界大战期间,马来西亚人民抗日军与英国结盟,但在马来西亚危机时,继承抗日军衣钵的马来亚人民解放军被英国烙上「恐怖份子」的标签。更近期的例子是,美国总统里根及其他政府官员在对抗苏联的阿富汗战争期间往往以「自由斗士」来称呼**者,而在二十年后阿富汗人抵抗他们认为是外国傀儡的政权时,他们的袭击行动被小布什视为「****」。被指奉行****的团体自然更倾向采纳反映其军事活动合法或其意识形态的词汇。渥太华卡尔顿大学的加拿大情报及安全研究中心主任、研究****的学者马丁·鲁德纳将「恐怖活动」定义为因追求政治和意识形态目的而向平民发动的袭击,他又说: “ 虽说「吾之蜜糖,彼之毒药」,但这非常令人误解,它会去评估恐怖活动的合法性。无论如何,即使如何冠冕堂皇的理由,发动恐怖活动的就是****。 ” 一些组织在牵涉到「自由」抗争时被西方政府或媒体称为「恐怖份子」,后来抗争成功而作为国家领导人却被相同的组织称为「政治家」,包括诺贝尔奖得主梅纳赫姆·贝京及纳尔逊·曼德拉。另外,美国共和党人莎拉·佩林及美国副总统乔·拜登指维基解密创办人朱利安·阿桑奇是「恐怖份子」。 有时一些互为盟友的国家可因历史、文化及政治因素而在看待特定人物或组织是恐怖份子的问题上出现分野。如多年来美国一些政府部门不视爱尔兰共和军的成员为恐怖份子,但爱尔兰共和军运用各种方法对抗美国的亲密盟友英国,故英国视之为****。 基于这个原因或其他原因,媒介也尽量小心使用****一词以维持公正的声誉。 此外,亦要看到学界近年来备受讨论『国家****』,例如,某国是否有权用原子弹杀害100万平民。如果某国认为3000人的死亡就是****,按照此道理,100万平民死亡,应说是史上最大规模『国家****』案例。

****的种类

内乱-干扰和平、安全及社会正常运作的集体暴力行为。

政治****-为了追求政治目的而计划在社会制造恐慌的暴力犯罪行为。

非政治****-不以政治目的为前提的****,显示出「其有意的制造高度恐慌,最终为了争取个人或集体利益,但没有政治上的意图」。

类****-暴力犯罪行为的附属品,其形式及表达方式类似真正的****,但缺乏其要素。它的主要目的并非要引起恐慌,但类****利用恐怖份子的形式及技巧以达成相似的结果。例如在逃的重罪犯胁持人质就是类****,模式与****类同,但目的却大相迳庭。

有限政治****-真正的政治****采取革命的形式进行,有限政治****是指「以意识形态或政治为动机的恐怖活动,但其活动并是要夺取国家的控制权」。

国家****-「指以恐怖或压迫手段进行统治的国家,其程度与****相若」,又可指由政府为了追求其政治目的或其外交政策而进行恐怖活动。

恐怖份子的动机

攻击「合作者」是用以恫吓人民,削弱人民跟国家的合作关系。爱尔兰、肯尼亚、阿尔利亚、塞浦路斯及美国的独立战争都采用过这个方法。 攻击知名度高的象征目标是用以撼动目标国家的反恐活动,使其人民趋向两极化。阿尔盖达组织在2001年9月用这些方法袭击美国。这种袭击也用以吸引国际的注意力以争取支持,如1970年的道森机场劫机事件及1975年荷兰的南摩鹿加人质劫持事件。

**政治与国内****

**政治与国内****的关系非常复杂,有人认为****在中度政治自由的国家最普遍,而在高度政治自由的国家最不普遍。不过,有研究发现自杀式的恐怖份子却是例外,有证据显示这种****的自杀行动会以有一定程度政治自由的国家为对象。另外,有研究亦指1980年代至1990年代对恐怖份子的忍让增加了这种自杀式袭击的频率。 非**政治国家的****包括西班牙弗朗西斯科·佛朗哥时期的埃塔、秘鲁阿尔韦托·藤森时期的光明之路、土耳其军人执政时期的库尔德工人党及南非的非洲人国民大会。 **国家拥护公民自由,比起其他政权采纳更高的道德标准,在这种国家里发生恐怖活动会使之陷入两难:维持其公民自由但可被认为无力应对这种问题;限制公民自由但违背其支持公民自由的主张。因此,前任中央情报局主任迈克尔·海登认为****开始造成更大的威胁。一些社会理论家认为这种两难正好合了恐怖份子的意思,以贬损目标国家。

著名的****分子和集团

**

扎卡维

巴格达迪

蒂莫西·詹姆士·麦克维

盖达组织

泰米尔猛虎组织

**

**厥斯坦解放组织

伊斯兰国

塔利班

博科圣地

索马里青年党

真主党

真理教

红军派

红色旅

日本赤军

爱尔兰共和军

三K党

大卫教派

黑豹党

法塔赫

哈马斯

真主党

埃塔

新纳粹主义

库德工人党

库德革命党

伊斯兰卫士

高加索酋长国

印度***(毛主义)

法法词典

terroriste adjectif ( même forme au masculin et au féminin, pluriel terroristes )

  • 1. politique qui a recours à la violence dans un but politique

    une organisation terroriste

  • 2. politique de violence dans un but politique

    une campagne terroriste

  • 3. qui intimide par l'exercice abusif d'un rapport de force défavorable

    avoir des attitudes terroristes dès qu'on entend parler de psychanalyse

terroriste nom commun - masculin ou féminin ( terroristes )

  • 1. politique personne qui a recours à la violence dans un but politique

    une terroriste internationale

  • 2. personne qui intimide par l'exercice abusif d'un rapport de force défavorable

    les terroristes de la culture

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biais biais, eadj. 斜的, 歪的[仅用于建筑]n. m. 1. 斜, 倾斜, 歪斜; 2. <转>迂回的方法, 转弯抹角的办法, 花招, 借口, 遁词; 3. <转>方面, 角度; 斜向4. 斜裁的布条5.【统计学】,性en/ de biaisloc.adv1. 斜向地;歪斜地2. <转>迂回地,转弯抹角地,间接地par le biais de loc.prép.…;用…的(间接)办法常见用法

malodorant a. (m) 恶臭的, 难闻的

tribun n.m.1. (古罗马的)军官;行政长官 2. 平民演说;辩护士;民权保卫者3. 【史】(法拿破仑时期的)法案评委员会委员

immigrant immigrant, ea. 入境移居的n. 入境移

milliardaire a. 拥有十亿资财; 巨富, 豪富n. 亿万巨富, 大富豪

ciboule n. f 葱

incertain incertain, ea.1. 知, 可靠;未 2. 分明, 清晰;朦 3. (在未来)变化, 无法肯 4. 犹豫决 — n.m.【财政金融】(外汇)直接标价常见用法

automate n. m.木偶, 玩具, 木头, 惟命是从者; gestes d'automate 机械作 机, 装置, 机器, 售货售票机

apprivoiser 驯服

quitter v. t. 1. [古]免(债务); 让给2. 弃约; 放弃, 脱离; 中断, 丢下: 3. 离开, 走出:4. 放开, 放松: 5. 脱掉, 去(帽等): se quitter v. pr. 分离, 分别常见用法