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词典释义:
cybernétique
时间: 2024-01-18 19:13:54
[sibεrnetik]

n. f. 控制论adj. 控制论的

词典释义

n. f.
控制论
application de la cybernétique au moyen de l'électronique 用电子技术进行控制



adj.
控制论的
moyens cybernétiques 控制论的手段

短语搭配

moyens cybernétiques控制论的手段

application de la cybernétique au moyen de l'électronique用电子技术进行控制

原声例句

Oui, ça finit demain soir quoi, lundi. - Lundi cybernétique, hein ?

是的,明天晚上活动截止。网络星期一啊?

[Français avec Pierre - 语法篇]

La Russie a réfuté mercredi les allégations des Etats-Unis selon lesquelles la Russie serait derrière les attaques cybernétiques contre la Maison Blanche.

俄罗斯周三驳斥了美国关于俄罗斯是白宫网络攻击幕后黑手的指控。

[CRI法语听力 2015年4月合集]

例句库

Il est dans l'intérêt de tous de lutter contre la guerre cybernétique.

打击网络战争符合我们所有人的利益。

Nous courons le risque de voir apparaître un nouvel analphabétisme, l'analphabétisme cybernétique.

我们面临着制造新文盲形式的危险:网络盲。

Cela cadre bien avec les possibilités concrètes qu'offre la « guerre cybernétique ».

这正符合“计算机网络战争”带来的各种可能性。

La Gendarmerie est chargée d'enquêter sur tout incident cybernétique à caractère criminel ou potentiellement criminel.

加拿大皇家骑警负责调查任何构成或可能构成犯罪行为的网络事件。

La Russie a mené contre la Géorgie une guerre terrestre, aérienne, navale, balistique, cybernétique et médiatique.

俄罗斯从六方面侵入格鲁吉亚:陆、空、海火箭部队、网上攻击和媒体战。

Des initiatives ont été lancées au niveau interprovincial, notamment pour l'établissement d'une capacité de surveillance cybernétique conjointe.

现正在制定各省之间的举措,例如建立协作网络监测能力。

Elle est aussi l'auteur d'une proposition visant à la création d'un réseau régional de centres d'alerte en matière de sécurité cybernétique.

它还拟订一项建立网络安保警报中心区域网络的提案。

Cependant, les évolutions du XXIe siècle, les technologies cybernétiques et autres exigent que ce dialogue et cette coopération soient intensifiés et amplifiés.

然而,21世纪不断变化的时代,计算机及其他技术,都要求强化和扩大这种对话与合作。

La République argentine a accueilli la Conférence sur la sécurité cybernétique, organisée par l'OEA pour entreprendre une analyse régionale de cette question.

阿根廷共和国是美洲国家组织网络安全会议的举行地点,与会者在那里开始以区域的观点来分析这个问题。

Compte tenu de ces facteurs, la guerre cybernétique pourrait bien devenir dans un avenir proche la première étape des conflits militaires entre États.

鉴于这些因素,计算机网络战争很可能在不远的将来成为助长国家间军事冲突的因素。

Ces techniques posent cependant le problème hautement complexe de la sécurité des réseaux de la protection de la vie privée et des crimes cybernétiques.

但是,这些技术确实也带来了网络安全、隐私保护和网络犯罪等高度复杂的问题。

Les provinces et territoires canadiens concentrent leur attention sur la protection de leurs propres infrastructures essentielles, notamment les systèmes et réseaux cybernétiques dont ils dépendent.

加拿大各省和各领土的工作重点是保护各自的重要基础设施,包括网络系统和这些系统所依靠的联网。

En particulier, il a été avancé que l'UNIDIR pourrait effectuer une étude approfondie sur la guerre de l'information, la sécurité cybernétique et la sécurité internationale.

特别是有人提出一些想法,表示裁研所可以就网络战/安全及其对国际安全的影响进行全面研究。

Au plan législatif, le Gouvernement a adopté la Loi sur le développement de l'informatique et un vaste projet de loi sur la cybernétique est en préparation.

关于法律方面,颁布了信息发展法,正在制定一项关于控制学的法律草案。

De plus, dans une mesure considérable les lois réglementant les questions concernant les moyens de garantir la sécurité de l'information et la sécurité cybernétique varient selon les États.

此外,在相当大的程度上,不同的国家规范确保信息安全和网络安全问题的法律各不相同。

Au cours des délibérations, la menace contre la sécurité cybernétique et les infrastructures essentielles des pays a été citée comme l'une des nouvelles menaces pour la sécurité régionale.

在该届会议上,与会者指出网络安全和各国关键基础设施所受的威胁是区域安全面对的新威胁之一。

Aujourd'hui, ces secteurs couvrent les modes de transports, les systèmes mondiaux de communications et d'autres réseaux qui réglementent la consommation en eau et en électricité et l'interconnexion cybernétique.

今天,这些方面包括交通形式、全球通讯系统和其他管理水和电的使用的网络及网络内部连接。

On ne peut écarter la possibilité pour des États hostiles de louer les services de criminels cybernétiques et de mener une guerre de l'information en utilisant de nouvelles formes et de nouvelles méthodes.

我们不能排除这样一种可能性:敌对国家可能雇用网络罪犯,利用新形式和新方法发动一场信息战。

D'autre part, de manière complémentaire, elle devrait examiner les effets de l'émergence de la guerre cybernétique et la nécessité éventuelle d'en tenir compte dans les régimes de désarmement et de non-prolifération et le droit international de la guerre.

另一种起补充作用的方式是,考虑到出现计算机网络战争的影响,以及可能必须在裁军和不扩散制度中以及在关于战争的法律中考虑到计算机网络战争的多方面影响。

L'objet de la gouvernance Web n'est pas de décourager ou de bureaucratiser l'utilisation du site Web en tant qu'outil à l'échelle de l'ONU mais de veiller à la cohérence de la présence de notre Organisation décentralisée dans l'espace cybernétique.

治理网站的目的不是要试图阻止将网站用作本组织的工具,或设置官僚程序,而是要确保我们这个事权分散的组织以统一的面貌出现在网络上。

法语百科

La cybernétique (en anglais cybernetics) est la science des mécanismes autogouvernés et du contrôle, elle met essentiellement en relation les principes qui régissent les êtres vivants et des machines dites évoluées. La cybernétique est une science transdisciplinaire.

Ce terme, formé à partir du grec κῠβερνήτης (kubernêtês) « pilote, gouverneur », a été proposé en 1947 par le mathématicien américain Norbert Wiener pour promouvoir une vision unifiée des domaines naissants de l'automatique, de l'électronique et de la théorie mathématique de l'information, en tant que « théorie entière de la commande et de la communication, aussi bien chez l'animal que dans la machine ». Des scientifiques d'horizons très divers et parmi les plus brillants de l'époque participèrent, autour des « conférences Macy » organisées de 1946 à 1953, à ce projet interdisciplinaire : mathématiciens, logiciens, ingénieurs, physiologistes, anthropologues, psychologues… Les contours parfois flous de cet ensemble de recherches s'articulent toutefois autour du concept clé de rétroaction (en anglais feedback) ou mécanisme téléologique.

L'ouvrage Cybernetics or Control and Communication in the Animal and the Machine de Wiener, publié en 1948, est considéré comme fondateur de la cybernétique et assura à celle-ci une large diffusion publique. Malgré le succès populaire du terme, son usage déclina rapidement dans le contexte scientifique après la dispersion des participants aux conférences Macy et la mort de Norbert Wiener en 19**. L'ambition développée par la cybernétique a pourtant constitué un creuset formidable pour l'élaboration des sciences cognitives, de l'intelligence artificielle, des thérapies systémiques de l'école de Palo Alto, ou encore des théories biologiques de l'auto-organisation.

Les évolutions récentes de la robotique contribuent à revaloriser les recherches de la cybernétique.

Histoire du mouvement cybernétique

Le terme cybernétique fut popularisé en 1948 par le mathématicien Norbert Wiener dans son ouvrage fondateur de la discipline Cybernetics, or Control and Communication in the Animal and the Machine; ce domaine sera plus tard désigné comme « la science des analogies maîtrisées entre organismes et machines ».

Les bases

Étymologie

Représentation du gouvernail sur un bateau romain datant du Ier siècle
Représentation du gouvernail sur un bateau romain datant du I siècle

Platon utilisait le terme « κυβερνητική » (grec kubernêtikê, de kubernân, gouverner) pour désigner le pilotage d’un navire. Les termes « gouverne », « gouvernail », « gouvernement » ou encore « gouverneur » partagent cette étymologie commune avec le terme « cybernétique ».

En 1834, André-Marie Ampère parle de cybernétique pour désigner l'art de gouverner les hommes. Il s'agit ici d'une utilisation politique de la même base étymologique, dont Norbert Wiener déclarera ne pas avoir eu connaissance lorsqu'il a utilisé le terme cybernétique pour la première fois en 1947. Wiener déclare avoir fait dériver le mot cybernétique « du mot grec kubernetes, ou pilote, le même mot grec dont nous faisons en fin de compte notre mot gouverneur ».

Les principes

Les principes logiques auxquels la cybernétique fait appel sont souvent des résurgences de principes plus anciens, parfois déjà décrits depuis l'Antiquité.

Des dispositifs précurseurs emblématiques peuvent être convoqués comme le régulateur à boules de James Watt 1788, qui a été l'un des premiers mécanismes de rétroaction utilisé dans le domaine industriel, ou le servomoteur pour les machines à vapeur créé par Joseph Farcot (1824-1908) en 1859, qui a été d'abord appliqué au gouvernail des navires : l'action de la vapeur agissait sur le piston commandant le gouvernail à partir d'une information prélevée sur la position de celui-ci.

Alfred Wallace, parlant de la sélection naturelle décrit celle-ci en la comparant au contrôle automatique d'un moteur à vapeur :

« L'action de ce principe est exactement comme celle du gouvernail centrifuge d'un moteur à vapeur, qui contrôle et corrige toute irrégularité presque avant qu'elle ne devienne pe****tible ; et d'une façon semblable aucun défaut d'équilibre dans le règne animal ne peut jamais atteindre un degré significatif, car cela le rendrait sensible dès le premier pas, rendant l'e**stence difficile et l'extinction quasiment sûre de s'ensuivre. »

 Alfred Wallace, On the Tendency of Varieties to Depart Indefinitely From the Original Type

La sélection naturelle est ainsi justement décrite comme une autorégulation qui maintient la stabilité de l'écosystème et prévient toute évolution. Bateson dirait ensuite « que Wallace dit là probablement la chose la plus puissante qui fut dite au **X siècle. »

Les théories

La thermodynamique, souvent citée en référence par Wiener, est probablement la science prée**stante qui s'apparente le plus à la cybernétique. On citera en particulier Rudolf Clausius qui développe le concept d'entropie de 1850 à 1865. En **, Ludwig Boltzmann fait le lien entre l'entropie et l'information en remarquant que l'entropie est liée à de l'information à laquelle on n'a pas accès.

Représentation de la thermorégulation chez les mammifères

La pensée atomiste, fille du structuralisme, va aussi faire son chemin dans le domaine des sciences et contribuer aux progrès de schématisation (réduction) de la diversité du monde à la combinatoire d'éléments simples, plus faciles à appréhender par les systèmes informatiques. On peut citer parmi les travaux importants le théorème d'incomplétude de Kurt Gödel (1931) et les travaux sur la Machine de Turing d'Alan Turing (1936).

La physiologie lui a également apporté de nombreux éléments. Par exemple, le principe d'homéostasie, mis en évidence par Claude Bernard puis étudié de façon approfondie par Walter Cannon en 1932, est une base directe des réfle**ons préliminaire à la cybernétique : en effet, Henry Pickering Bowditch, qui travailla avec Claude Bernard, dirigea ensuite le laboratoire de physiologie d'Harvard et eut comme élève Cannon, lequel cite Bernard dans son ouvrage The Wisdom of the Body (1932), essai qui fut séminal pour Norbert Wiener, le « pape » de la cybernétique.

La cybernétique est aussi une suite de la phénoménologie, en tant qu'elle ausculte les phénomènes pour en saisir l'autonomie et la particularité, notamment par la forme pour ensuite passer à un autre type d'analyse : modélisation, mécanique...

Dès 1938, la thèse de Louis Couffignal L'analyse mécanique, application aux machines à calculer et à la mécanique céleste, et plus tard son étude des systèmes nerveux avec Louis Lapicque, dénotent un développement en parallèle des principes de la future cybernétique.

Le premier mouvement cybernétique

Rencontres scientifiques

La première cybernétique s'établit dans le cadre des conférences Macy qui réunissent entre 1942 et 1953 un groupe interdisciplinaire de mathématiciens, logiciens, anthropologues, psychologues et économistes qui s'étaient donné pour objectif d'édifier une science générale du fonctionnement de l'esprit. Parmi les participants les plus illustres, on trouve le neurophysiologiste Arturo Rosenblueth, les mathématiciens John von Neumann et Norbert Wiener, l'ingénieur Julian Bigelow le neurophysiologiste Warren McCulloch, le logicien Walter Pitts, le psychanalyste Lawrence Kubie et les anthropologues Gregory Bateson et Margaret Mead. Ce qui rapproche les différents participants est leur intérêt commun pour les mécanismes de causalité circulaire (notamment le concept de feedback) qu'ils étudient dans leurs disciplines respectives.

À la suite de la première conférence de 1942, sont publiés en 1943 les deux articles fondateurs de la cybernétique : « Behavior, Purpose and Teleology » dans lequel Arturo Rosenblueth, Norbert Wiener et Julian Bigelow étudient les modèles d'organisation sous-jacents aux comportements finalisés et « A Logical Calculus of Ideas Immanent in Nervous Activity » dans lequel Warren McCulloch et Walter Pitts étudient les modèles d'organisation sous-jacents à la pe****tion.

En 1947, Wiener est invité à un congrès d'analyse harmonique à Nancy, organisé par Szolem Mandelbrojt, l'oncle du célèbre mathématicien Benoît Mandelbrot. Lors de ce congrès, auquel participe notamment Louis Couffignal, on lui propose d'écrire une caractérisation unifiée du mouvement brownien (processus stochastique aussi appelé « processus de Wiener »). Il décide à son retour d'introduire le néologisme Cybernétique dans sa théorisation scientifique. En 1948, Wiener définit la cybernétique comme une science qui étudie exclusivement les communications et leurs régulations dans les systèmes naturels et artificiels.

À partir de 1949, un autre groupe interdisciplinaire, le Ratio Club, commence une série de rencontres informelles pour discuter de sujets ayant trait à la cybernétique. On compte parmi eux William Ross Ashby, William Grey Walter, Alan Turing et Georges R. Boulanger, mathématicien qui fut président de l'Association internationale de cybernétique.

À partir de 1950, le mot cybernétique est inclus dans le titre des conférences Macy. La même année, Wiener popularise les implications sociales de la cybernétique, en figurant l'analogie entre les systèmes automatiques et les institutions humaines dans son best-seller Cybernétique et société, sous-titré De l'usage humain des êtres humains.

Dès le milieu des années 1950, en France, le terme « cybernétique » est rejeté par les ingénieurs et les chercheurs qui s'occupent d'ordinateurs et de programmation. La "cybernétique" a en effet attiré trop de spéculations hasardeuses et de journalistes en quête de reportages à sensation. Norbert Wiener lui-même est déjà passé à d'autres sujets plus spécialisés.

Principes de Wiener

La cybernétique désigne d'abord un moyen de connaissance, qui étudie l'information au sens de la physique, dans la définition qu'en donne Norbert Wiener: « De même que l'entropie est une mesure de désorganisation, l'information fournie par une série de messages est une mesure d'organisation ». Dans cette acception première, la cybernétique est une approche phénoménologique qui étudie l'information, sa structure et sa fonction dans les interactions systémiques. Ce qui peut être traduit par la science générale de la régulation et des communications dans les systèmes naturels et artificiels.

Représentation d'une boucle de rétroaction (feedback) négative

La cybernétique décrite par Norbert Wiener est un moyen d'expliquer et de comprendre tous les mécanismes rencontrés avec quelques briques logiques simples :

La boîte noire : un élément relié à d'autres, dont on ne se soucie pas de savoir ce qu'il contient (ou son fonctionnement d'après sa structure interne, inaccessible de façon momentanée ou définitive), mais dont on déduit la fonction apparente à partir de l'étude de ses entrées/sorties. L'émetteur, qui agit sur l'environnement, donc envoie de l'information, sorte de porte de sortie. Le récepteur, qui en intègre depuis l'environnement, donc capte les informations, comme une porte d'entrée de la boîte noire.

L'émetteur, qui agit sur l'environnement, donc envoie de l'information, sorte de porte de sortie.

Le récepteur, qui en intègre depuis l'environnement, donc capte les informations, comme une porte d'entrée de la boîte noire.

Le flux d'information : ce qui est transmis, donc envoyé et effectivement reçu, autrement dit l'information efficace. La rétroaction (feedback) : c'est l'information en retour de l'état.

La rétroaction (feedback) : c'est l'information en retour de l'état.

Le feedback est mis en évidence par cette approche car il est indispensable pour concevoir une logique d'autorégulation. On voit donc émerger des boucles de rétroaction, mécanismes circulaires qui mettent en évidence des systèmes. Si les systèmes sont mis en évidence par cette cybernétique (parfois dite du premier ordre), ils ne le sont d'abord que par voie de conséquence d'une étude strictement limitée aux échanges d'information et à l'évolution de ces échanges dans le temps. Plus tard se constituera un paradigme propre à l'étude des systèmes en tant que tels, la systémique.

Portés par les participants du mouvement cybernétique, pour la plupart des auteurs majeurs dans leur discipline, les concepts de la cybernétique se diffusent rapidement. La cybernétique marque le moment d'une rupture épistémologique majeure qui a profondément influencé tous les domaines de la science et ses retombées sont innombrables.

Le deu**ème mouvement cybernétique

Marvin Minsky présente la première cybernétique comme un tronc commun qui se serait divisé en trois branches: la « simulation cognitive » à la Allen Newell et Herbert Simon, l'« intelligence artificielle » et la « seconde cybernétique » ou théorie des systèmes auto-organisateurs.

Morphogenèse & émergence

Alors que la première cybernétique étudie comment les systèmes maintiennent l’homéostasie (morphostase) par des mécanismes d'autorégulation, la « deu**ème cybernétique » du psychiatre William Ross Ashby et des biologistes Humberto Maturana et Francisco Varela étudie comment les systèmes évoluent et créent des nouvelles structures (morphogenèse). Ashby parle d'auto-organisation, Maturana et Varela d'autopoïèse. Cette étude des systèmes éloignés de leur point d’équilibre se rapproche des travaux sur les structures dissipatives du prix Nobel de chimie belge Ilya Prigogine. Au lieu de se demander comment se maintient un certain équilibre, on observe comment un nouvel équilibre peut émerger d'une situation de déséquilibre. Prigogine a montré que contrairement à ce que l’on croyait, dans certaines conditions, en s’éloignant de son point d’équilibre, le système ne va pas vers sa mort ou son éclatement mais vers la création d’un nouvel ordre, d’un nouvel état d’équilibre. Les situations extrêmes recèlent la possibilité de créer une nouvelle structure. On voit ici la possibilité de recréer du vivant, de l’organiser là où il n’y avait plus que du chaos.

On emploiera bientôt également le terme d' émergence pour désigner non seulement les nouvelles formes, mais aussi les propriétés et processus nouveaux qui apparaissent lors de la réorganisation spontanée d'un système. Ce type de phénomène met parfois en jeu, plus qu'une réorganisation du système, une organisation à un degré supérieur de **. Pour imager, là où on avait un système de 5 éléments en interaction, on les voit se grouper en sous-systèmes de 2 et 3 éléments, eux-mêmes en relation.

Inclusion de l'observateur

Dans la cybernétique de deu**ème ordre, qui prend forme avec Heinz von Foerster à partir de 1950-1953 avec les dernières conférences Macy, l’observateur s’inclut lui-même dans le système observé. Comme le rappelle von Foerster, « pour écrire une théorie du cerveau, il faut un cerveau ». En ce sens, cette conception de la cybernétique est une composante importante du constructivisme radical. La cybernétique de deu**ème ordre vise à l'élaboration d'une méthode de description « universelle » commune aux différents champs de la science. Foerster précise que :

« L'effort d’unification entrepris par les cybernéticiens ne se situe pas au niveau des solutions, mais à celui des problèmes. Certaines classes de problèmes, définies par une même structure logique, traversent les disciplines les plus variées. La cybernétique s’est édifiée autour de deux de ces classes : les problèmes de communication, et les problèmes posés par l’étude des mécanismes qui produisent eux-mêmes leur unité (self-integrating mechanisms.) »

Pour William Ross Ashby, « la cybernétique se situe comme une approche indépendante de la nature des éléments qu'elle étudie ».

Développements ultérieurs et champs d'influence

Cybernétique et systémique

Exemple de représentation de l'évolution de la stabilité d'un système

L'implication de la cybernétique dans la systémique est historiquement plus liée au « deu**ème mouvement cybernétique ». En effet, si selon Norbert Wiener la cybernétique étudie exclusivement les échanges d'information (car c'est « ce qui dirige » les logiques des éléments communicants d'où le mot cybernétique), dans son évolution qui engendrera la systémique, on réintègre les caractéristiques des composantes du système, et on reconsidère les échanges d'énergie et de matière indépendamment des échanges d'information.

Pourtant, au-delà des querelles d'école entre la cybernétique et la systémique issue des travaux de Ludwig von Bertalanffy, on peut, à la suite de Gregory Bateson, considérer ces deux mouvements de pensée comme faisant partie d'un ensemble d'idées relativement unifié.

Ainsi, avec l'assimilation des théories cybernétiques par la systémique, on a été amené à comprendre les mécanismes d'autorégulation des systèmes comme des processus de feedback négatif visant à empêcher une déviation. Les systèmes cybernétiques visent à maintenir un état stable viable d'interaction au sein d'environnements changeants via un processus stochastique d'essais et erreurs.

En France, Joël de Rosnay a été parmi les premiers à populariser les grands thèmes de la cybernétique et à les appliquer à l’approche systémique de la comple**té : cellule, corps, ville, économie, écosystème.

Variété d'un système

La loi de la variété indispensable : un principe qui montre que la régulation au sens strict d'un système réclame un système de contrôle dont la comple**té doit être égale ou supérieure à celle du système à gérer[15].
La loi de la variété indispensable : un principe qui montre que la régulation au sens strict d'un système réclame un système de contrôle dont la comple**té doit être égale ou supérieure à celle du système à gérer.

La notion de système s'applique à tout processus, qu'il soit physique, chimique, biologique, économique ou social. Ainsi par exemple, une entreprise ou même chacune des parties qui la compose (division, service, atelier,...) peuvent être considéré comme un système.

On peut modéliser la ** d'un système par la variété des états différents que ce système est susceptible de prendre. Lorsque l'on fusionne plusieurs systèmes, leurs variétés (ou comple**tés) ne s'additionnent pas, elles se multiplient entre elles.

Le contrôle d'un système consiste à lui associer un autre système dont le rôle sera de maintenir aussi faible que possible, la variété des résultats (ou objectifs). Par exemple, le système à étudier étant une voiture, le système de contrôle sera son conducteur. L'objectif est alors de maintenir quasi-constant l'écart entre le véhicule et le bord de la route, tout au long du parcours.

On constate alors que la variété des résultats ou objectifs (V0) ne peut être moindre que :

V0 = V/VC = Variété du système à gérer / Variété du système de contrôle

La variété des résultats étant minimum, elle ne peut diminuer que si la variété du système de contrôle croit.

Cette loi est la loi de la variété indispensable qui établit que seule la variété du système de contrôle peut réduire celle qui résulte du processus à contrôler, que seule la comple**té peut détruire la comple**té .

La cybernétique assimilée à son application technique

Dans son champ d'application, la cybernétique peut signifier le moyen d'organiser les échanges pour les rendre efficaces, et poussée à l'extrême le moyen de contrôler plus efficacement. Le mot cybernétique est parfois interprété comme une méthode, qui passe par la science en question mais qui la lie à l'utilisation qui en est faite. On trouve ainsi le mot cybernétique expression du moyen de contrôle, rejoignant ainsi la définition d'Ampère.

Par exemple, Louis Couffignal, participant du premier mouvement cybernétique, la définira ainsi (en 1953 ou 1956 selon les sources) : « La cybernétique est l'art de rendre l'action efficace. » Georges R. Boulanger, président de l'Association Internationale de Cybernétique, mathématicien formé aux disciplines de la technologie, énonce que « la logique peut être mécanisée. » Il définit la cybernétique comme « la science de la communication dans l'être vivant et dans la machine ».

Le mot cybernétique est souvent utilisé en laissant de côté le principe scientifique d'accès à la connaissance, et il est confondu avec ce qu'il étudie, c'est-à-dire le moyen de contrôle.

Il y a parfois aussi un sous-entendu de contrôle de la personne humaine au sens de manipulation, et parfois même le sous-entendu d'utilisation par l'État pour la manipulation des masses. C'est donc également un terme polémique qui sous cet angle n'a plus grand chose à voir avec son origine scientifique. On peut supposer que le titre de l'ouvrage de Norbert Wiener de 1950 Cybernetics and Society, The Human Use of Human Beings (cybernétique et société, l'usage humain de l'être humain) n'est pas étranger à cette vision.

Postérité

La multiplicité, la diversité et l'importance des développements de la connaissance consécutifs à la cybernétique sont inestimables aujourd'hui, établissant une des plus grandes avancées de la pensée scientifique au XX siècle, dont la trace, après le scandale des années 1950 se trouve désormais liée aux termes de « révolution cybernétique » et à la fortune universelle du préfixe « cyber ». Ne sont cités ici que les développements directement consécutifs au mouvement cybernétique :

Sciences cognitives : le premier modèle de neurone formel de McCulloch et Pitts a été réalisé dans le cadre des conférences Macy. Les réseaux de neurones formels jouent un rôle fondamental tant en intelligence artificielle qu'en neurosciences théoriques. Intelligence artificielle Neurobiologie

Intelligence artificielle

Neurobiologie

Internet

Systémique Sociologie : la systémique sociale de Jean-Claude Lugan.

Sociologie : la systémique sociale de Jean-Claude Lugan.

Constructivisme radical

Sciences humaines : Sciences de l'information et de la communication (École de Palo-Alto), psychanalyse (notamment Jacques Lacan), management, économie. Il e**ste des méthodes d'application aux systèmes sociaux, qui se sont surtout développées dans les pays anglo-saxons. Parmi les théoriciens on peut citer Karl E. Weick ou Peter Checkland.

Ingénierie, et plus spécialement automatique

Robotique : William Grey Walter, le premier à construire une machine autonome pour étudier les comportements animaux, fut également un cybernéticien.

Écologie : l'hypothèse Gaïa de James Lovelock se fonde sur les postulats de la cybernétique et voit dans la Terre un mécanisme d'autorégulation.

Le cas des sciences sociales

Une branche de l'école de pensée cybernétique, que l'on peut lier à l'école de Palo-Alto, s'est formée principalement sous l'impulsion de Gregory Bateson. Ce dernier organisait des conférences en parallèle des conférences Macy pour faire passer ce courant de pensée dans les sciences sociales, de l'anthropologie à la psychanalyse. C'est une référence en matière de thérapie familiale par exemple, et beaucoup de définitions actuelles de la cybernétique y sont rattachées.

« L'e**stence de science dites sociales indique le refus de permettre aux autres sciences d'être sociales. »

— von Foerster

« ... et de permettre aux sciences sociales d'être physiques. »

— Edgar Morin

La cybernétique a mis en évidence que n'importe quel organisme est constitué d'un ensemble plus ou moins grand d'organes, appartenant à un nombre très limité de types (fonctions élémentaires) combinés en un certain ordre pouvant être traduit par des règles d'assemblage ou de disjonction.

Une organisation (ou organisme de nature quelconque) est, le plus souvent, décrite en termes de structure (ce qu’elle est) et parfois comme une fonction (ce qu’elle fait), mais rarement en termes de correspondance (évolution adaptative).

La description d'une organisation en termes de correspondance, d'adaptation et d'adéquation aux conditions du contexte et de l'environnement, révèle l'explication cybernétique qui, dans la terminologie de Bateson, est d'un type logique différent de celui de l'explication causale : il ne s'agit plus de savoir pourquoi quelque chose s'est produit mais de savoir quelles contraintes ont fait que n'importe quoi ne se soit pas produit. L'un des membres du mouvement cybernétique, Bateson, fait une description de la démarche cybernétique :

« […] En termes cybernétiques, on dit que le cours des événements est soumis à des restrictions, et on suppose que, celles-ci mises à part, les voies du changement n'obéiraient qu'au seul principe de l'égalité des probabilités. En fait, les restrictions sur lesquelles se fonde l'explication cybernétique peuvent être considérées, dans tous les cas, comme autant de facteurs qui déterminent l'inégalité des probabilités... Idéalement — et c'est bien ce qui se passe dans la plupart des cas — dans toute séquence ou ensemble de séquences, l'événement qui se produit est uniquement déterminé en termes d'une explication cybernétique. Un grand nombre de restrictions différentes peuvent se combiner pour aboutir à cette détermination unique. Dans le cas du puzzle, par exemple, le choix d'une pièce pour combler un vide est restreint par de nombreux facteurs : sa forme doit être adaptée à celle des pièces voisines et, en certains cas, également à celle des frontières du puzzle ; sa couleur doit correspondre à celles des morceaux environnants... Du point de vue de celui qui essaie de résoudre le puzzle, ce sont là des indices, autrement dit des sources d'information qui le guideront dans son choix. Du point de vue de la cybernétique, il s'agit de restrictions. De même, pour la cybernétique, un mot dans une phrase, une lettre à l'intérieur d'un mot, l'anatomie d'un quelconque élément d'un organisme, le rôle d'une espèce dans un écosystème, ou encore le comportement d'un individu dans sa famille, tout cela est à expliquer (négativement) par l'analyse des restrictions. »

La description d'une organisation n'est donc adéquate que si l'on inclut une description des contraintes exercées par le contexte et l'environnement sur ses possibilités d'action (comportement, fonction et processus), d'agencement (structure) et de devenir (évolution). Il est de même du comportement conçu comme un construit organisé d'activités, de la cellule jusqu'à la machine et aux institutions, en passant par l'animal et l'homme, la société.

Dans l'explication causale, dite positive (où, par exemple, une boule de billard B se déplace parce qu'elle est heurtée par une boule A sous tel angle et à telle vitesse), la trajectoire ou le comportement de la boule B est considéré entièrement prédictible à partir des conditions initiales.

Dans l'explication cybernétique, dite négative, l'examen des restrictions ou contraintes du système montre que n'importe quoi ne peut se produire et que seule une réponse appropriée à ces contraintes peut survivre, se développer et se reproduire. À partir de l'explication cybernétique se déploient les principes de l'équifinalité et de multifinalité qui sont très loin du précepte déterministe ou peut-être plus exactement causaliste de René Descartes de la relation directe linéaire (proportionnalité de l'effet à la cause et antécédence : la cause précède l'effet). Le comportement d’une fourmi devient intelligible en regard des contraintes topographiques du parcours et des contraintes du ravitaillement à rapporter dans un processus stochastique du hasard des rencontres et de la nécessité de ramener la nourriture.

L' « équifinalité », formulée par Ludwig von Bertalanffy, désigne un même état final qui peut être atteint à partir de différents états initiaux, à travers différentes voies et avec différents moyens. En d'autres termes, des effets identiques peuvent avoir des causes différentes. C’est une sorte de suite convergente. La « multifinalité » dans la théorie des contextes d’Anthony Wilden, en termes de causes et d'effets, énonce que des causes identiques peuvent produire des effets différents en une sorte de suite divergente.

Représentations par les médias, impacts sur le grand-public

Science-fiction

Très tôt popularisée par des journalistes scientifiques vulgarisateurs, nourrissant les imaginaires, la cybernétique est à l'origine de la dénomination du personnage du cyborg en science-fiction apparu au tournant les années 1960-1970. « Cyborg » est issu de la contraction du syntagme anglais « cybernetic organism » (organisme cybernétique). Les concepts énoncés par la cybernétique sont largement représentés dans les romans et les films de science-fiction et les exemples abondent. Ces fictions se nourrissent d'une partie importante des travaux d'Isaac Asimov (de ses réfle**ons sur les robot, la psychohistoire). L'une des premières représentations de robots autonomes à prise de décision intelligente apparaît dans le film Planète interdite (1955) qui comprend d'ailleurs l'une des premières bandes originales électroniques et un ensemble de réfle**ons remarquables sur le principe d'intelligence collective en réseau. Le film Blade Runner (1982) s'inspire d'un récit plus ancien de Philip K. Dick, le manga Gunnm, etc.

Il en résulte, quand on évoque le mot cybernétique dans le langage courant, une empreinte liée au préfixe cyber que l'on retrouve par exemple dans le mot cyberespace, au signifiant parfois bien éloigné de sa définition originelle.

Bibliographie

Textes fondateurs

Articles et ouvrages

(en) William Ross Ashby, Design for a Brain : The origin of adaptive behavior, John Wiley & Sons,‎ 1960, 2 éd. (1 éd. 1952), 286 p. (OCLC 556859, lire en ligne).

William Ross Ashby (trad. Marcel Pillon), Introduction à la cybernétique [« An Introduction to Cybernetics »], Dunod,‎ 1958, 354 p. (OCLC 25528838). Édition originale publiée en 1956 [PDF][(en) lire en ligne].

Gregory Bateson (trad. Férial Drosso et Laurencine Lot), Vers une écologie de l'esprit [« Steps to an Ecology of Mind: Collected Essays in Anthropology, Psychiatry, Evolution, and Epistemology »], vol. 1, Seuil, coll. « Points Essais », 1995, 299 p. (ISBN 978-2-02-025767-1) ; vol. 2, Seuil, coll. « Points Essais », 2 éd. revue et corrigée, 2008, 346 p. (ISBN 978-2-02-053233-4). Recueil d'articles publiés entre 1955 et 1970. Première édition originale publiée en 1972.

Louis Couffignal, La cybernétique, PUF, coll. « Que sais-je ? » (n 638),‎ 1978, 5 éd. (1 éd. 1963), 125 p. (ISBN 2-13-035431-9, OCLC 25928593). Un ouvrage de Georges Théodule Guilbaud dans la même collection, sous le même numéro et le même titre, a été publié en 1954.

(en) Warren McCulloch et Walter Pitts, « A Logical Calculus of the Ideas Immanent in Nervous Activity », Bulletin of Mathematical Biophysics, vol. 5,‎ 1943, p. 115-133 (ISSN 0092-8240, lire en ligne [PDF]). Article repris en 1965 dans Embodiements of Mind.

(en) Warren McCulloch (préf. Jerome Lettvin), Embodiments of Mind, The MIT Press,‎ 1988 (1 éd. 1965), 432 p. (ISBN 978-0-262-63114-3, présentation en ligne).

(en) Arturo Rosenblueth, Norbert Wiener et Julian Bigelow, « Behavior, Purpose and Teleology », Philosophy of Science, vol. 10,‎ 1943, p. 18-24 (ISSN 0031-8248, lire en ligne [PDF]).

(en) Heinz von Foerster (préf. Francisco Varela), Observing Systems, Intersystems Publications,‎ 1984, 2 éd. (1 éd. 1981), 331 p. (ISBN 978-0-914105-19-0, OCLC 11540981). Recueil d'articles publiés entre 1960 et 1977.

John von Neumann (trad. Jean-Paul Auffrand, précédé de « La pensée et les machines : le mécanisme algorithmique de John von Neumann » de Gérard Chazal), Théorie générale et logique des automates [« The General and Logical Theory of Automata »], Champ Vallon, coll. « Milieux »,‎ 1996, 104 p. (ISBN 978-2-87673-232-2). Traduction d'un article publié initialement en 1951 dans Cerebral Mechanisms in Behavior : The Hixon Symposium [PDF][(en) lire en ligne].

(en) John von Neumann et Arthur W. Burks (éd.), Theory of Self-Reproducing Automata, University of Illinois Press,‎ 1966, 388 p. (ISBN 0-598-37798-0). Textes de von Neumann réunis et présentés à titre posthume par A. Burks.

Norbert Wiener (trad. Ronan Le Roux, Robert Vallée et Nicole Vallée-Lévi, préf. Ronan Le Roux), La cybernétique : Information et régulation dans le vivant et la machine [« Cybernetics: or Control and Communication in the Animal and the Machine »], Seuil, coll. « Sources du savoir »,‎ 2014, 369 p. (ISBN 978-2-02-109420-6). Première édition originale en 1948, publiée simultanément à New York chez John Wiley & Sons, Cambridge (Massachusetts) chez Technology Press et Paris chez Hermann & C. Seconde édition en 1961, avec l'ajout par l'auteur d'une préface et de deux chapitres supplémentaires.

Norbert Wiener (trad. Pierre-Yves Mistoulon et Ronan Le Roux, préf. Ronan Le Roux), Cybernétique et société : L'usage humain des êtres humains [« The Human Use of Human Beings: Cybernetics and Society »], Points, coll. « Points Sciences »,‎ 2014, 220 p. (ISBN 978-2-7578-4278-2). Première édition publiée en 1950. Seconde édition révisée en 1954.

Conférences Macy

(en) Lawrence K. Frank (éd.), « Teleological Mechanisms », Annals of the New York Academy of Sciences, vol. 50,‎ octobre 1948, p. 1**-277 (ISSN 0077-**23, OCLC 20435473, lire en ligne). Actes de la conférence « Teleological Mechanisms » organisée par L. K. Franck pour la New York Academy of Sciences les 21 et 22 octobre 1946.

(en) Heinz von Foerster, Margaret Mead et Hans Lukas Teuber (éds), Cybernetics, Circular Causal and Feedback Mechanisms in Biological and Social Systems : Transactions of the Sixth Conference, March 24-25, 1949, New York, N.Y. (actes de la 6 « conférence Macy »), Josiah Macy, Jr. Foundation,‎ 1950, 209 p. (OCLC 496838723).

(en) Heinz von Foerster, Margaret Mead et Hans Lukas Teuber (éds), Cybernetics, Circular Causal and Feedback Mechanisms in Biological and Social Systems : Transactions of the Seventh Conference, March 23-24, 1950, New York, N.Y. (actes de la 7 « conférence Macy »), Josiah Macy, Jr. Foundation,‎ 1951, 251 p. (OCLC 496838730).

(en) Heinz von Foerster, Margaret Mead et Hans Lukas Teuber (éds), Cybernetics, Circular Causal and Feedback Mechanisms in Biological and Social Systems : Transactions of the Eight Conference, March 15-16, 1951, New York, N.Y. (actes de la 8 « conférence Macy »), Josiah Macy, Jr. Foundation,‎ 1952, 240 p. (OCLC 496309757).

(en) Heinz von Foerster, Margaret Mead et Hans Lukas Teuber (éds), Cybernetics, Circular Causal and Feedback Mechanisms in Biological and Social Systems : Transactions of the Ninth Conference, March 20-21, 1952, New York, N.Y. (actes de la 9 « conférence Macy »), Josiah Macy, Jr. Foundation,‎ 1953, 184 p. (OCLC 2403472).

(en) Heinz von Foerster, Margaret Mead et Hans Lukas Teuber (éds), Cybernetics, Circular Causal and Feedback Mechanisms in Biological and Social Systems : Transactions of the Tenth Conference, April 22,23, and 24, 1953, Princeton, N.J. (actes de la 10 « conférence Macy »), Josiah Macy, Jr. Foundation,‎ 1955, 100 p. (OCLC 7052839).

(en) Lloyd A. Jeffress (éd.), Cerebral Mechanisms in Behavior : The Hixon Symposium (actes du « symposium Hixon » du 20 septembre 1948 organisé par le California Institute of Technology), John Wiley & Sons,‎ 1951, 311 p. (OCLC 5888104).

(en+de) Claus Pias (éd.), Cybernetics : The Macy-Conferences 1946-1953, vol. 1 : Transactions, Diaphanes,‎ 2003, 736 p. (ISBN 978-3-935300-35-3, présentation en ligne). Réédition des actes des cinq dernières conférences Macy précédemment cités, par un éditeur allemand, avec une présentation bilingue des textes originaux.

Sources secondaires

Travaux historiques

Cahiers du CREA : Histoires de cybernétique, n 7, novembre 1985, 285 p. (ISSN 0984-5100) [lire en ligne (page consultée le 13 juin 2014)].

Cahiers du CREA : Généalogies de l'auto-organisation, n 8, novembre 1985, 297 p. (ISSN 0984-5100) [lire en ligne (page consultée le 13 juin 2014)].

Jean-Pierre Dupuy, Aux origines des sciences cognitives, La Découverte, coll. « Poche Sciences humaines et sociales »,‎ 2005 (1 éd. 1994), 196 p. (ISBN 978-2-7071-4775-2, présentation en ligne).

(en) Steve Joshua Heims, Constructing a Social Science for Postwar America : The Cybernetics Group 1946-1953, MIT Press,‎ 1993, 2 éd. (1 éd. 1991), 334 p. (ISBN 0-262-58123-X).

Ronan Le Roux, « L'impossible constitution d'une théorie générale des machines ? : La cybernétique dans la France des années cinquante », Revue de synthèse, vol. 130, n 1 « Les machines : Objets de connaissance »,‎ 2009, p. 5-36 (ISBN 978-2-287-99273-5, ISSN 0035-1776, lire en ligne [PDF]).

Ronan Le Roux (dir. Éric Brian), La cybernétique en France (1948-1970) : Contribution à l'étude de la circulation interdisciplinaire des modèles et des instruments conceptuels et cognitifs, École des hautes études en sciences sociales (thèse de doctorat en histoire et civilisations), 2010, 558 p. [présentation en ligne].

Jérôme Segal (préf. Antoine Danchin), Le Zéro et le Un : Histoire de la notion scientifique d'information au 20 siècle, Syllepse,‎ 2003, **0 p. (ISBN 2-84797-046-0, présentation en ligne). Publication issue de Jérôme Segal (dir. Girolamo Ramunni), Théorie de l'information : Sciences, techniques et société de la seconde Guerre mondiale à l'aube du X** siècle, université Lyon 2 Lumière (thèse de doctorat en histoire), 1998, 867 p.

Mathieu Triclot, Le moment cybernétique : La constitution de la notion d'information, Champ Vallon, coll. « Milieux »,‎ 2008, 422 p. (ISBN 978-2-87673-484-5, présentation en ligne). Publication issue de Mathieu Triclot (dir. Daniel Parrochia), La constitution de la notion d'information : Le moment cybernétique, université Lyon III Jean Moulin (thèse de doctorat en philosophie et histoire des sciences), 2006, 520 p. [présentation en ligne].

Réceptions de la cybernétique

Philippe Breton, L'utopie de la communication : Le mythe du « village planétaire », La Découverte, coll. « Poche Essais » (n 29),‎ 2004 (1 éd. 1992), 171 p. (ISBN 2-7071-4418-5, présentation en ligne).

Aurel David (préf. Louis Couffignal), La cybernétique et l'humain, Gallimard, coll. « Idées »,‎ 1965, 184 p. (OCLC 299482482, notice BnF n FRBNF32975321).

Louis de Broglie, « Sens philosophique et portée pratique de la cybernétique », Structure et évolution des techniques, n 35-36,‎ 1954, p. 47-57 (ISSN 1141-183X). Réédité dans la Revue internationale de systémique, n 2, ****, p. 209-231 (ISSN 0980-1472).

Pierre de Latil, La pensée artificielle : Introduction à la cybernétique, Gallimard, coll. « L'Avenir de la science » (n 34),‎ 1953, 332 p. (OCLC 804316220, notice BnF n FRBNF32352392).

Michel Faucheux, Norbert Wiener, le Golem et la cybernétique : Éléments de fantastique technologique, Éditions du Sandre,‎ 2008, 188 p. (ISBN 978-2-914958-97-4)

Céline Lafontaine, L'empire cybernétique : Des machines à penser à la pensée machine, Seuil,‎ 2004, 235 p. (ISBN 2-02-056170-0).

Seymour Papert, « Épistémologie de la cybernétique », dans Jean Piaget (dir.), Logique et connaissance scientifique, Gallimard, coll. « Encyclopédie de la Pléiade » (n 22),‎ 1967 (ISBN 2-07-010413-3, présentation en ligne), p. 822-840.

Raymond Ruyer, La cybernétique et l'origine de l'information, Flammarion,‎ 1968, 2 éd. (1 éd. 1954), 253 p. (OCLC 419236003).

Films documentaires

Jean-Marie Piquint (réal.), La Cybernétique, service cinématographique du ministère de l'Éducation nationale (Belgique), 19**, 35 mm, 27 minutes [présentation en ligne]. Film d'enseignement présentant la cybernétique, l'homéostat d'Ashby et une tortue électronique d'Armand Delsemme. Conseiller scientifique : Georges R. Boulanger.

Jean Royer (réal.) et Jacques Bloch-Morange (itw), « Albert Ducrocq : la cybernétique », 1 partie, La page des sciences, Radiodiffusion-télévision française, 14 décembre 1961, 10 minutes 27 secondes [voir en ligne].

Jean Royer (réal.) et Jacques Bloch-Morange (itw), « Albert Ducrocq : la cybernétique », 2 partie, La page des sciences, Radiodiffusion-télévision française, 21 décembre 1961, 9 minutes 43 secondes [voir en ligne].

中文百科

控制论是一门跨学科研究, 它用于研究控制系统的结构,局限和发展。在21世纪,控制论的定义变得更加宽泛,主要用于指代“对任何使用科学技术的系统的控制”。由于这一定义过于宽泛,许多相关人士不再使用“控制论”一词。 控制论与对系统的研究有关,如自动化系统、物理系统、生物系统、认知系统、以及社会系统等等。控制论可被应用于研究包含信令回路的系统。信令回路在这里指,当一个系统的运作改变了它所在的环境,而这些改变又反过来反馈于系统上,并导致系统本身的变化。这种循环最初被称为“循环影响”关系。

法法词典

cybernétique adjectif ( même forme au masculin et au féminin, pluriel cybernétiques )

  • 1. sciences de la science étudiant les mécanismes de commande et de communication entre l'homme et la machine

    une théorie cybernétique

cybernétique nom commun - féminin ( cybernétiques )

  • 1. sciences science étudiant les mécanismes de commande et de communication entre l'homme et la machine

    une recherche en cybernétique

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