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词典释义:
enfer
时间: 2023-07-24 15:57:10
TEF/TCF
[ɑ̃fεr]

地狱,阴间

词典释义
n.m.
1. ;〈转义〉人间, 苦海
aller en enfer

2. pl. 阴间, 冥府

3. 〈转义〉(精神上的)折磨, 痛苦

4. (图书馆)存放禁书的

d'enfer
loc.adj.
般的;〈夸张语〉猛烈的, 可怕的
vision d'enfer 可怕的幻景
feu d'enfer 烈火;猛烈的炮火
aller un train d'enfer 把车开
jouer un jeu d'enfer 大赌;冒大险
〈口语〉
look d'enfer 绝顶的打扮

常见用法
cette vie est un enfer这是般的生活

近义、反义、派生词
联想:
  • diable   n.m. 魔鬼,精灵;撒旦;淘气包

名词变化:
enfermement
动词变化:
enfermer, enferrer
近义词:
bagne,  géhenne,  supplice,  damnation,  galère,  fou,  horrible,  infernal,  insupportable,  intolérable,  dément,  du tonnerre,  extraordinaire,  génial,  sensationnel
反义词:
ciel,  éden,  paradis,  bonheur
联想词
paradis 天堂; purgatoire , 受苦受难; infernal 的; cauchemar 恶梦,梦魇; épouvantable 可怕的,吓人的; apocalypse 世界末日,惨重的灾害; horreur 恐怖,恐惧; éternel 永恒的,永远的; abominable 可憎的,可恶的,讨厌的; infernale ; effroyable 可怕的,恐怖的;
当代法汉科技词典

enfer m. 

huile d'enfer 劣质橄榄油

短语搭配

aller en enfer下地狱

huile d'enfer劣质橄榄油

La forêt vierge est souvent un enfer.未经开发的森林常常是使人难以忍受的地方。

cette vie est un enfer这是地狱般的生活

super enfer高贴现率

Un mauvais mariage, c'est l'enfer.失败的婚姻是痛苦的。

feu d'enfer烈火;猛烈的炮火

look d'enfer绝顶的打扮

vision d'enfer可怕的幻景

le feu de l'Enfer地狱之火

原声例句

Elle se croyait damnée sans rémission, et cherchait à se cacher la vue de l’enfer, en accablant Julien des plus vives caresses.

她相信自己已被罚入地狱,万劫不复,她试图回避地狱的景象,就百般地温存爱抚于连。

[红与黑 Le rouge et le noir 第一部]

Il est probable que cet évanouissement de l’enfer derrière nous est inhérent à l’arrivée au paradis.

地狱在我们背后的陷落原是和进入天堂连在一起的。

[悲惨世界 Les Misérables 第四部]

L'enfer, c'est moi coupé des autres.

地狱,是我切断外界的他人。

[TEDx法语演讲精选]

Pour presque toutes les religions, il y a une vie éternelle après la mort : paradis, enfer ou réincarnation de l’âme.

几乎所有宗教都认为死后存在着永生,存在的形式有天堂、地狱及转世。

[法语词汇速速成]

Située au Turkménistan, la Porte de l'Enfer est un trou de 20 m de profondeur qui brûle depuis 1971.

位于土库曼斯坦的,地狱门是一个20米深的洞,自1971年以来一直在燃烧。

[精彩视频短片合集]

Mais les flammes sont fausses et froides comme celles de l’enfer.

但火焰是假的,因为冷得要命。

[法国历年中考dictée真题]

Au cloître, on souffre pour jouir. On tire une lettre de change sur la mort. On escompte en nuit terrestre la lumière céleste. Au cloître, l’enfer est accepté en avance d’hoirie sur le paradis.

在修院里,人们以受苦为达到欢乐的途径。人们签发由死神兑现的期票。人们在尘世的黑暗里预支天上的光明。在修院里,地狱生活是当作换取天堂的代价而被人接受的。

[悲惨世界 Les Misérables 第二部]

Le désespoir bâille. On peut rêver quelque chose de plus terrible qu’un enfer où l’on souffre, c’est un enfer où l’on s’ennuierait. Si cet enfer existait, ce morceau du boulevard de l’Hôpital en eût pu être l’avenue.

失望的人爱打呵欠。人们如果能在苦难的地狱以外还找得到更可怕的东西,那一定是使人愁闷的地狱了。假使这种地狱确实存在的话,医院路的这一小段地方可以当作通往这种地狱的门。

[悲惨世界 Les Misérables 第二部]

Le champ de bataille se transforme en paysage lunaire, fantasmagorique, où les corps se mêlent aux débris et à la terre. Le réalisme d'un tableau comme " L'Enfer" de Georges Leroux, fait figure d'exception.

战场变成了月景,幻影般的,那里的尸体与碎片和泥土混合。像乔治-勒鲁的《地狱》这样的画作,其写实性非同一般。

[历史小问题]

C'était l'enfer dans lequel les héros allaient se reposer après leur mort.

这是英雄死后安息的阴间

[Culture - Français Authentique]

例句库

Hadès est souvent considéré comme le maître des Enfers.

哈得斯通常被认为是地狱的主人。

L'enfer est pavE de bonnes intentions.

美好的动机铺成通往地狱的路.

Pas besoin de gril : l'enfer, c'est les Autres.

他人,即地狱。

Alors je sens l'enfer s'ouvrir sous mes pieds.

那一刻,脚下芝麻开门,地狱将我吞噬。

Comment vivre la descente aux enfers après avoir entr'aperçu le paralis?

在依稀见过天堂的模样之后,如何承受向地狱的坠落?

Ecoute, dit la maman à sa petite fille, si tu es sage, tu iras au ciel, mais si tu n'es pas sage, tu iras en enfer!

“听着,你要是乖,将来会上天堂;要是不乖,得下地狱。”

La terre, sa terre ne serait pas le lieu d'affliction des ames en attente d'un salut, ce serait une planète vivante où l'esprit soufflerait loin ces images d'enfer, où les hommes vivraient en rois.

“地球,他的地球不应成为灵魂得救前受折磨的地方,他应是一个充满活力的星球,神灵把哪些地狱的形象吹得远远的,人们过着国王般的生活。

Il y a deux façons de ne pas en souffrir.La première réussit aisément à la plupart : accepter l’enfer, en devenir une part au point de ne plus le voir.

我们有两种避免受苦的办法,对于许多人,第一种比较容易,接受地狱并且成为它的一部分,这样就不必看见它。

Alors, c'est ca l'Enfer.

那么,地狱原来就是这样。

Et puis, la nuit dernière, dans mon rêve, j'ai assisté à la création des enfers !

其次,昨天夜上,我做梦里,看见了冥府的造成!

Voici les démons de l’enfer , tremblez mortelles!

我们是地狱的魔鬼,人类害怕吧!

Mon amie a tiré le bon numéro, elle passe une nuit d'amour d'enfer. se dit la première.

两个寻求感觉的女孩有一天决定找两个侏儒去做爱,因为在她们看来这很刺激(妈的,法国人心理有问题)。

Fidel arrive devant Dieu, qui l'envoie immédiatement en enfer.

卡斯特罗死后到了上帝面前,被上帝立即送到了地狱

Agassi-Fergie, même combat et même errance dans l'enfer de la drogue dure surnommée Crystal meth.

从阿加西到菲姬,在冰毒的地狱里做同样的斗争,同样的游荡。

L'enfer est pavée de bonne intentions.

徒有好愿望,也要下地狱

Reste à savoir s'il suffira à enrayer la descente aux enfers du secteur, durement frappé par la crise économique.

但法国的援助计划是否能阻止遭到经济危机重创的汽车行业进一步滑向深渊,还得拭目以待。

Vous etes a la bifurcation: une route va au paradis, l'autre va a l'enfer.Il y a une personne qui est debout, s'il vient du paradis, il dit la verite, s'il vient de l'enfer,il ment.

你现在在三叉路口,一条路通往天堂,另一条通往地狱,有一个人站在路口,如果他是天堂来的就说真话,如果是地狱来的就说假话。

Aux environs de deux heures du matin, c’est une bouche de l’enfer.

大约到了凌晨两点钟左右,地窖变成了地狱的入口。

P.S. : Il n'est pas nécessaire que tu apportes beaucoup de vêtements : il fait la chaleur d'enfer ici !

没有必要带很多的衣服:这里热的跟地狱一样!

Ce conflit entre l’essence divine et les tentations de l’enfer constitue l’idée de la vie terrestre, de même que du triomphe de la première résulte la notion de la vie céleste et bienheureuse.

所谓人世,就是神性的崇高与地狱的诱惑之间的永恒矛盾,对天堂幸福的渴望由此获胜,压倒一切。

法语百科

L'enfer dans l'Hortus deliciarum de Herrade de Landsberg (autour de 1180).

Autre vision de l'enfer.
Autre vision de l'enfer.

L'enfer est, selon de nombreuses religions, un état de souffrance extrême de l'esprit humain après sa séparation du corps, douleur expérimentée après la mort par ceux qui ont commis des crimes et des péchés dans leur vie terrestre. La définition de l'enfer et ses caractéristiques sont variables selon les religions et sont parfois sujets à différentes interprétations au sein d'une même religion. Ainsi, selon le bouddhisme, l'enfer est avant tout un état d'esprit de l'individu soumis aux désirs et passions.

Origines mésopotamiennes

Les premières traces de l'enfer sont mésopotamiennes (environ 2000 ans av. J.-C.) : les Akkadiens et les Sumériens croyaient en l'enfer, en tant que lieu où se retrouvent les morts. Leur dieu de l'enfer est Nergal et leur déesse est Ereshkigal.

Selon le judaïsme

Chez les juifs anciens, comme au sein des autres nations sémites, l'existence dans le sheol était considérée comme une perpétuation fantomatique de la vie terrestre, pendant laquelle les problèmes de cette vie terrestre prenaient fin. Le shéol était conçu comme un lieu souterrain où les morts menaient une vie léthargique. Plus tard, la prédiction du prophète du judaïsme Isaïe dans sa satire sur la mort du roi de Babylone, s'adressant en ces termes au tyran : « Te voilà shéol, dans les profondeurs de l'abîme » (Isaïe 14 15), donna naissance à l'idée selon laquelle il existerait plusieurs profondeurs au Sheol, en fonction du degré de récompense ou de châtiment mérités. Quoi qu'il en soit chez les Juifs la notion d'éternité en enfer n'existe pas.

Dans le judaïsme de la période du Second Temple, et dans la littérature intertestamentaire, l'influence grecque peut être vue dans les idées juives de la demeure des morts:

L'Hadès juif - est devenue un lieu où les morts pourraient être conscients.

Sein d'Abraham - une zone délimitée de l'Hadès où les justes attendent la résurrection.

Géhenne - le feu du Dernier Jour dans le Mishnah.

Selon le christianisme

Les premiers écrivains chrétiens utilisèrent le terme « enfer » pour désigner les limbes des pères, dans lesquels les âmes des justes décédés avant l'avènement du Christ attendaient leur rédemption, et qui sont mentionnés dans le Symbole des Apôtres, « Il [Christ] descendit aux enfers », le purgatoire, lieu de purgation des péchés véniels et qui conduit toujours au ciel, et enfin le lieu de châtiment de Satan et des autres anges déchus ainsi que de tous les mortels morts sans s'être repentis de leurs péchés. Cette dernière interprétation est la plus acceptée de nos jours.

La croyance dans l'existence de limbes pour les jeunes enfants non baptisés, où ils auraient joui d'une félicité naturelle mais où le bonheur suprême de voir Dieu leur était refusé, n'a jamais été officialisée par l'Église catholique avant d'être définitivement balayée le 19 avril 2007, comme contraire à l'universalité du salut offert par le Christ à tous ceux qui le veulent.

La durée des châtiments en enfer a fait l'objet de controverses depuis les premiers temps du christianisme. L'écrivain et théologien chrétien du III siècle Origène et son école, l'école d'Alexandrie, enseignaient que ces châtiments avaient pour but de purifier des péchés, et qu'ils étaient proportionnels à l'importance des fautes commises. Origène soutenait qu'avec le temps l'effet purificateur serait obtenu chez tous, même les mauvais, que le châtiment finirait par cesser et que ceux qui se trouvaient en enfer pourraient enfin avoir droit au bonheur. Cette doctrine fut condamnée par le deuxième concile de Constantinople en 553, et la croyance en un châtiment éternel en enfer devint caractéristique des Églises orthodoxe et catholique. Elle passa également dans les symboles des Églises réformées, mais la doctrine de l'enfer fut rejetée par les penseurs les plus radicaux de la Renaissance.

Dénominations apparaissant dans les textes bibliques

Dans L'Ancien Testament (dans la religion catholique) :

Sheol: Genèse 37 35, 42 38, 44 29, 44 31, etc.

Hinnom: Jérémie 196, etc.

Dans le Nouveau Testament :

Hadès: Évangile de Matthieu 11 23, 16 18. Évangile de Luc 10 15. Actes des Apôtres. 227-31. 1 Corinthiens 15 55. Apocalypse 1 18, 6 8, 20 13-14

Géhenne: Évangile de Matthieu 5:22,29,30, 10:28, 18:9, 23:15,33. Évangile de Marc 9:43,45,47, Lucas 12:5, Épître de Jacques 3:6.

Le shéol

Il n’existe en français aucun équivalent exact du mot hébreu sheʼôl (שאול). Il s'agit du terme hébreu de l'Ancien Testament désignant le séjour des morts, les enfers. Il représente un lieu sombre et silencieux où les morts sont endormis, couchés dans la poussière. Même si, au cours des siècles suivants, l’enseignement grec de l’immortalité de l’âme humaine s’est infiltré dans la pensée religieuse juive, il n’en reste pas moins que le texte de la Bible montre que le shéol est la tombe commune aux hommes, un endroit où on est inconscient.

Dans le livre de l'Ecclésiaste (ou Qohélet), chap. 9 vv. 5-10 (version T.O.B., œcuménique), il est dit :

« Les vivants savent en effet qu'ils mourront, mais les morts ne savent rien du tout… car il n'y a ni œuvre, ni bilan, ni savoir, ni sagesse dans le séjour des morts où tu vas. »

Selon le Psaume 146:4, « Leur souffle partira, en ce jour ils retournent à leur poussière, et ce jour-là, c'est la ruine de leurs plans » (T.O.B.) ou « ruine de leurs pensées » (Bible de Jérusalem – traduction catholique).

Bien que ces passages indiquent une inactivité, d'autres passages montrent que des vivants sont entrés en contact avec les morts de l'au-delà pour les interroger. Pourtant, Dieu dans le Pentateuque interdit à son Peuple de le faire. Le premier roi d'Israël selon la Bible, Saül, fait interroger par une médium à En-Dor, le prophète Samuel, décédé depuis peu, sur l'issue d'une bataille. Il a effectivement reçu une réponse mais elle ne venait pas du prophète. (1 Samuel [ou 1 Rois dans certaines versions], chapitre 28). De son vivant, le prophète Samuel n'avait plus aucun contact avec le roi Saül qui avait perdu l’approbation de Dieu. De plus, le prophète Samuel respectait l'interdiction de Dieu de consulter des médiums(Lévitique 19:31; Deutéronome 18:11,12). En réalité, le roi Saül a reçu une réponse de quelqu'un se faisant passer pour Samuel et voulant véhiculer l'idée fausse qu'il existe une vie après la mort. La Bible révèle que des anges ont rejeté l'autorité de Dieu (Genèse 6:1-4), ils sont appelés démons. Ils sont capables de se faire passer pour des gens décédés afin de tromper les humains(2 Thessaloniciens 2:9).

L’hadès

C’est le terme grec équivalent du mot sheol, utilisé dans l'Ancien Testament. Il apparaît dix fois dans les manuscrits grecs anciens: Matthieu 11:23 ; 16:18 ; Luc 10:15 ; 16:23 ; Actes 2:27, 31 ; Apocalypse 1:18 ; 6:8 ; 20:13, 14.

Certaines traductions de la Bible rendent le grec haïdês par "enfer" mais des versions plus modernes mettent "monde des morts", "séjour des morts" ou "hadès".

La géhenne

Vient de Gehinnon, ou Hinnom, vallée située au sud-ouest de la vieille ville de Jérusalem (Jos. 15:8) où furent sacrifiés des enfants au dieu Moloch. (2Chroniques 28:3 ; 33:6 ; Jérémie 7:31-32).

Ce lieu fut transformé en décharge publique par le roi Josias (Yoshiya) pour empêcher ce culte (2Rois 23:10). À l'époque de Jésus on y jetait les détritus, mais aussi les cadavres d'animaux morts, ainsi que les corps des criminels exécutés, les jugeant indignes d'une sépulture décente. Ceci pour préserver la ville de toute souillure par rapport au culte rendu au Temple et pour lequel la ville devait rester pure.

Pour entretenir ce feu continuellement afin de se débarrasser des immondices et éviter les épidémies, on versait régulièrement du soufre qui rendait ce feu perpétuel.

La géhenne fut ainsi associée au feu qui ne s'éteint jamais. « Mieux vaut pour toi entrer manchot dans la Vie que de t'en aller avec tes deux mains dans la géhenne, dans le feu qui ne s'éteint pas. » (Marc 9:43).

Jésus se servit de ce lieu pour expliquer à ses contemporains que la géhenne symbolisait le châtiment définitif.

Lieu du feu éternel où, après le Jugement dernier, seront jetés le diable (appelé également Satan, c’est-à-dire « l'Adversaire ») et ses anges et les gens qui sont morts dans leurs péchés (Matthieu, chapitre 25, verset 41).

Le livre de l'Apocalypse (chapitre, 20 versets 10 à 15) explique :

« Et le diable […] fut jeté dans l’étang de glace et de soufre, où sont et la bête et le faux prophète ; et ils seront tourmentés, jour et nuit, aux siècles des siècles. 11 - Et je vis un grand trône blanc […]. 12 - Et je vis les morts, les grands et les petits, se tenant devant le trône ; et des livres furent ouverts ; et un autre livre fut ouvert qui est celui de la vie. Et les morts furent jugés d’après les choses qui étaient écrites dans les livres, selon leurs œuvres. 13 - Et la mer rendit les morts qui étaient en elle ; et la mort et l'hadès rendirent les morts qui étaient en eux, et ils furent jugés chacun selon leurs œuvres. 14 - Et la mort et le hadès furent jetés dans l’étang de feu : c’est ici la seconde mort, l’étang de feu. 15 - Et si quelqu’un n’était pas trouvé écrit dans le livre de vie, il était jeté dans l’étang de feu. »

On note que "la mort et l'hadès" y sont jetés, voulant exprimer la disparition de "la mort" et du "lieu d'attente des morts (hades)" pour l'éternité. Comme le dit le chapitre 20 verset 10 et verset 15 ils, c'est-à-dire le diable et ses anges et tous ceux qui ne sont pas inscrits dans le livre de vie, seront dans un état de souffrance éternelles Voir Mathieu 13:49-50 Il en sera de même à la fin du monde. Les anges viendront séparer les méchants d’avec les justes, 50 et ils les jetteront dans la fournaise ardente, où il y aura des pleurs et des grincements de dents.

Pourquoi y a-t-il confusion sur le sens que les Écritures donnent au mot enfer?

“Le fait que les premiers traducteurs de la Bible ont invariablement rendu par enfer le mot hébreu Schéol et les termes grecs Hadès et Géhenne, a été cause d’une grande confusion et d’interprétations erronées. La simple transcription de ces mots, par les traducteurs des éditions révisées de la Bible, n’a pas suffi à dissiper la confusion et les fausses conceptions.” — The Encyclopedia Americana (1942), tome XIV, p. 81.

Malheureusement, beaucoup de traducteurs de la Bible ont transcrit les termes "shéol", "hadès" et "gehenne" par un seul mot "enfer". Cette façon de faire obscurcit la signification des vocables hébreu et grecs. "Shéol" et "hadès" représente la tombe commune aux morts de manière symbolique, la "gehenne" est employé comme symbole d'une destruction éternelle.

Représentations artistiques médiévales

L'Enfer, volet droit du triptyque Le Jardin des délices de Jérôme Bosch.

Les représentations iconographiques de l'Enfer sont présentes dans les églises (tympans sculptés témoignant du Jugement Dernier, chapiteaux, fresques…), dans les manuscrits et sur les peintures. L'enfer apparaît comme un endroit de torture, bouillonnant et chaud, où s'activent des dizaines de démons. C'était un thème récurrent de l'iconographie pieuse du Moyen Âge, essentiellement dans le catholicisme.

La représentation littéraire la plus détaillée de cette période est la première partie de la Divine Comédie de Dante Alighieri, l'Enfer.

Conceptions selon les mouvements chrétiens

La notion d'un enfer où l'on brûle éternellement est tirée de l'interprétation au premier degré de certains passages du Nouveau Testament. Néanmoins, certains mouvements se disant chrétiens (comme l'adventisme, une déclinaison du protestantisme, ou les Témoins de Jéhovah), généralement issus des doctrines de William Miller (1782–1849), ne partagent pas cette croyance.

Voir aussi : Annihilationisme

Dans le catholicisme

Sur base des Écritures et du raisonnement reflétant la Tradition catholique, le Catéchisme de l'Église catholique (1992) affirme l'existence de l'enfer et son éternité (article 12, partie IV, paragraphes n 1 033 à 1 037). Il se réfère à l'Évangile, où Jésus parle souvent de la « géhenne », du « feu qui ne s'éteint pas » (voir plus haut).

Bien que cela semble s'opposer à l'amour, l'enfer serait au contraire dans la logique même de l'amour. Si Dieu est amour, il respecte la liberté de l'homme, sans laquelle il n'y a pas d'amour, et accepte que l'homme puisse le refuser et choisir d'en être séparé.

Selon le Catéchisme, il n'y a là aucun fatalisme : « Dieu ne prédestine personne à l'enfer ; il faut pour cela une aversion volontaire de Dieu » et seul un refus, volontaire, libre et pleinement conscient de Dieu et de l'amour du prochain amène en Enfer de même que seul le choix de Dieu, de l'amour du prochain mène au Paradis : « à la fin de votre vie, on vous demandera compte de votre volonté et de votre amour » (Saint Jean de la Croix, Sentences, n 50). C'est sur ce point, comme sur celui de l'incompatibilité entre faire le mal et déclarer choisir Dieu, qu'insiste le Catéchisme :

« Nous ne pouvons pas être unis à Dieu à moins de choisir librement de l’aimer. Mais nous ne pouvons pas aimer Dieu si nous péchons gravement contre Lui, contre notre prochain ou contre nous-mêmes : “Celui qui n’aime pas demeure dans la mort. Quiconque hait son frère est un homicide ; or vous savez qu’aucun homicide n’a la vie éternelle demeurant en lui” (1Jn 3,15). Notre Seigneur nous avertit que nous serons séparés de Lui si nous omettons de rencontrer les besoins graves des pauvres et des petits qui sont ses frères (Mt 25,31-46). Mourir en péché mortel sans s’en être repenti et sans accueillir l’amour miséricordieux de Dieu, signifie demeurer séparé de Lui pour toujours par notre propre choix libre. Et c’est cet état d’auto-exclusion définitive de la communion avec Dieu et avec les bienheureux qu’on désigne par le mot “enfer”. »

La dernière phrase « c’est cet état d’auto-exclusion définitive de la communion avec Dieu et avec les bienheureux qu’on désigne par le mot “enfer” » résume à elle seule la notion d'enfer dans le catholicisme. La doctrine catholique présente l'enfer comme un état et non un lieu, dans lequel se plonge automatiquement celui qui a choisi lui-même et en pleine connaissance de cause de ne pas être en communion avec Dieu et l'amour du prochain.

Pour la philosophie et la théologie catholiques, cela ne relève pas d'un côté vindicatif ou une jalousie (au sens moderne du terme) de Dieu, mais il s'agit de la conséquence de ce qu'il n'y a pas de biens indépendants mais une unicité du Bien. Le Bien et Dieu se confondent. Dieu est tout ; Dieu est Amour donc tout ce qui vient de l'Amour vient de Dieu. Choisir l'un est choisir l'autre, même inconsciemment au départ : celui qui veut le Bien ne peut que le reconnaître dès qu'il comprend Dieu. Car cherchant le Bien véritable et absolu, il se réjouit de le trouver en Dieu, et court vers lui. Au contraire celui qui dit vouloir le bien mais ne se réjouit pas de le trouver en Dieu mais désire vivre séparé de lui en parallèle, s'intéresse davantage à lui qu'au bien et recherche sa propre gloire.

Ainsi, celui qui dit avoir cherché le bien mais refuse de reconnaître qu'il ne le trouvera qu'en Dieu se sépare de lui comme celui qui n'a recherché que le mal et a refusé Dieu, dès le départ.

« La peine principale de l’enfer consiste en la séparation éternelle d’avec Dieu en qui seul l’homme peut avoir la vie et le bonheur pour lesquels il a été créé et auxquels il aspire. ».

Selon la Théologie catholique, Dieu étant l'Amour, la Vérité, la Vie, celui qui le rejette, rejette tout cela et se retrouve dans la Haine, le Mensonge et la Mort.

Enfin les catholiques de l'Antiquité en même temps qu'une grande majorité d'autres confessions chrétiennes distinguaient "l'enfer" des "enfers". « L'enfer » est le lieu de la damnation, le lieu éternel sans Dieu. Au contraire, « les enfers » sont le séjour des morts, qu'on appelle aussi les Limbes, où ceux qui sont décédés avant le Christ ont attendu sa venue. L'expression « les enfers » n'est d'ailleurs plus usitée par le catholicisme contemporain afin d'éviter toute confusion à l'exception du Credo, qui a gardé la formulation antique. Ainsi selon les Credo orientaux et romains, dire que le Christ est descendu aux enfers, signifie qu'il est descendu libérer ceux qui avaient vécu avant lui dans la justice et qui l'attendaient.

Chez les Adventistes du septième jour

Les Adventistes du septième jour ne croient pas que les mauvais souffrent pour l'éternité dans l'enfer, mais enseigne que les morts sont inconscients et que l'âme humaine n'est pas immortelle. En acceptant la mort de Jésus-Christ, les individus sont reconnectés à Dieu et auront la vie éternelle. Ceux qui choisissent de ne pas être réconciliés avec Dieu, considéré comme la source de vie, ont choisi la mort par défaut. Les Adventistes du septième jour croient que les descriptions dans la Bible parlant d'une punition pour les méchants par le feu décrivent en fait le destin final des pécheurs après l'avènement du Christ.

Lors de l'avènement, le Christ ressuscitera les justes qui sont morts et les emmènera au ciel. Dieu détruira les mauvais, laissant seulement Satan et ses anges tombés sur terre. Après le millénium, le Christ reviendra encore sur terre. Puis, Dieu détruira de manière permanente Satan, ses anges, et les humains, après un temps de jugement durant lequel le chatiment à administrer pour chaque réprouvé est fixé. Le point de vue des Adventistes sur l'enfer est désigné souvent sous le terme d'annihilationisme.

Chez les Témoins de Jéhovah

Les Témoins de Jéhovah rejettent l'idée d'un enfer de feu qui serait un lieu de souffrance éternelle après la mort. Pour eux, la Bible enseigne que les morts sont inconscients et que l'âme humaine n'est pas immortelle. Ils citent souvent à cet égard les passages d'Ecclésiaste 9 : 5, 10 et d'Ézékiel 18 : 4. Ainsi, dans leur doctrine, les méchants comme les bons vont dans le sheol. Ils seront dans le sheol jusqu'au jour du jugement divin (de Jéhovah). De plus, selon eux l'existence d'un enfer de feu où les humains seraient tourmentés après leur mort est incompatible avec la qualité dominante de Dieu : l'amour (1 Jean 4:8).

Selon l'islam

L'Enfer, appelé Jahannam, a sept portes et est destiné principalement aux mécréants comme châtiment suprême.

De nombreux passages du Coran décrivent l'enfer ; par exemple :

Sourate 78, versets 21 à 26 : « L'Enfer demeure aux aguets, refuge pour les transgresseurs. Ils y demeureront pendant des siècles successifs. Ils n'y goûteront ni fraîcheur ni breuvage, hormis une eau bouillante et un pus comme rétribution équitable. »

Sourate 15, versets 43 à 44 : (43. Et l'Enfer sera sûrement leur lieu de rendez-vous à tous [ceux qui ont commis l'injustice].)(44. Il a sept portes ; et chaque porte en a sa part déterminée.)

Sourate 39, verset 71 : « Et ceux qui avaient mécru seront conduits par groupes à l'Enfer. Puis quand ils y parviendront, ses portes s'ouvriront et ses gardiens leur diront: "Des messagers [choisis] parmi vous ne vous sont-ils pas venus vous récitant les versets de votre Seigneur et vous avertissant de la rencontre de votre jour que voici?" Ils diront: si, mais le décret du châtiment s'est avéré juste contre les mécréants. »

Les appellations des différents degrés de la demeure de la perdition sont tous citées dans le Coran mais dispersées dans plusieurs sourates et des dizaines de versets selon leur contenu. Leur ordre serait peut-être comme suit, du plus haut degré (châtiment moindre) au plus bas degré (châtiment énorme) selon Al-Dahhak :

le Feu de la Jahannam à destination provisoire des musulmans pécheurs,

le Brasier à destination provisoire des chrétiens pécheurs,

le Houtama à destination provisoire des juifs pécheurs ,

le Feu ardent à destination des renégats, d'Iblis (Satan) et de ses partisans, et des djinns mécréants

le Saqar à destination des mages, des sorciers et de ceux qui se prosternent devant les astres.

la Fournaise à destination des mécréants,

l'Abîme à destination des hypocrites, de Pharaon et de ses compagnons, et des gens qui ont mécru après le miracle de la table de Îsâ (Jésus).

Selon le bouddhisme

Dans la tradition bouddhiste transmise par les Tibétains, les enfers sont un des six modes de la sphère des passions. La cosmologie traditionnelle décrit 18 enfers : 8 enfers brûlants, 8 enfers glacés, des enfers périphériques et des enfers éphémères. Il est dit que des renaissances dans ces états infernaux sont induites par des actes négatifs produits sous l'influence de la colère.

Par qui et comment sont produites Les armes des habitants des enfers ? Qui fait leur sol de métal brûlant ? Et d'où viennent leurs brasiers ? Le bouddha enseigna que tous ces phénomènes Sont la production d'un esprit en proie aux passions Shantideva, Bodhicaryâvatâra .

Yanluowang (閻羅王) (le roi Yanluo) est un dieu chinois d'origine bouddhiste, gardien et juge de l'enfer. C'est une divinité secondaire également présente au Japon sous le nom de Enma.

Le maître bouddhiste zen Taisen Deshimaru a dit : « L'enfer ne se trouve pas dans un autre monde, il existe dans notre esprit.»

Selon l'hindouisme

Selon Jean Herbert, indianiste français, « enfers et paradis ne sont considérés dans l’Inde que comme des lieux de résidence temporaire où nous allons dans certains cas recueillir la rétribution de nos bonnes et de nos mauvaises actions qui n’ont pas encore porté leurs fruits. "Un paradis qui serait éternel est une contradiction" [selon Vivekananda], et de même pour l’enfer. Certains textes, pris littéralement (par exemple la Bhagavad-Gita, I, 44), semblent indiquer le contraire, mais tous les commentateurs et, ce qui est plus important, tous les sages sont catégoriques. Ce caractère non éternel s’explique en particulier par deux considérations d’ordre logique. La première, c’est que puisque ces séjours ont un début, ils doivent, comme tout ce qui a un début, avoir aussi une fin. La seconde, c’est que les actions dont est capable l’homme étant nécessairement limitées, finies, et ne pouvant être infinies, leurs conséquences ne peuvent avoir le caractère d’infinité qu’elles n’ont pas elles-mêmes. La durée des châtiments et récompenses de ces actions humaines est donc forcément limitée et proportionnelle. »

Selon l'ésotérisme moderne

D'après les ésotéristes modernes, à savoir la théosophie d'Helena Blavatsky, l'anthroposophie de Rudolf Steiner, Omraam Mikhaël Aïvanhov et tant d'autres, il y a, après la mort du corps physique, survivance de certains corps subtils, puis réincarnation après un temps plus ou moins long. L'enfer, ou plus précisément le purgatoire, serait une période de purification, après la mort, au cours de laquelle l'entité se débarrasserait de ce qui la retient encore au monde terrestre tout en prenant conscience des fautes qu'elle a commise au cours de sa vie sur terre.

Selon Aïvanhov

Aïvanhov écrit : à la mort, vous quittez « les différents corps dont vous devez vous libérer les uns après les autres : d'abord le corps physique, puis, quelque temps après, une semaine ou deux, le corps éthérique ; ensuite, le corps astral, et, là, c'est beaucoup plus long, parce que, dans le plan astral, sont entassés les passions, les convoitises, tous les sentiments inférieurs. Et c'est cela l'Enfer : le plan astral et le mental inférieur le corps mental où l'on doit rester quelque temps pour se purifier. Ensuite, vous vous libérez du corps mental, et c'est là que commence le Paradis, avec le premier ciel, le deuxième ciel, le troisième ciel. La tradition rapporte qu'il y en a sept. Et c'est le retour de l'homme sur la Terre, la naissance de l'enfant. »

Selon Allan Kardec

Selon le fondateur du spiritisme, l'enfer n'est pas un lieu circonscrit. L'enfer désigne l'état de souffrance dans lequel les esprits imparfaits se trouvent en raison des défauts personnels qu'ils n'ont pas encore corrigés. Cet état n'est pas éternel et dépend de la volonté des esprits à progresser. Les spirites usent plus volontiers du terme « bas astral » (plutôt qu'« enfer ») pour désigner cet état de souffrance par lequel passent les esprits peu évolués.

Philosophie

La kabbale juive

Quand une personne passe l'arbre de vie de la kabbale juive, il faut bien noter que ce n'est pas sans périls. Que ce soit à l'endroit ou à l'envers (les quilots) et plus particulièrement à l'envers, il y a dix enfers correspondant aux dix Séphires de l'arbre de vie. De fait le premier enfer de l'arbre de vie se passe trois jours après que l'on ait passé l'inverse. Ces dix enfers sont décrits du mieux qu'il pût par Milosz, le poète et philosophe, dans son ouvrage, à la fin, "La berline arrêtée dans la nuit".

Sartre

« « L'enfer c'est les autres » a été toujours mal compris. On a cru que je voulais dire par là que nos rapports avec les autres étaient toujours empoisonnés, que c'était toujours des rapports infernaux. Or, c'est tout autre chose que je veux dire. Je veux dire que si les rapports avec autrui sont tordus, viciés, alors l'autre ne peut être que l'enfer. Pourquoi ? Parce que les autres sont, au fond, ce qu'il y a de plus important en nous-mêmes, pour notre propre connaissance de nous-mêmes. Quand nous pensons sur nous, quand nous essayons de nous connaître, au fond nous usons des connaissances que les autres ont déjà sur nous, nous nous jugeons avec les moyens que les autres ont, nous ont donné, de nous juger. Quoi que je dise sur moi, toujours le jugement d'autrui entre dedans. Quoi que je sente de moi, le jugement d'autrui entre dedans. Ce qui veut dire que, si mes rapports sont mauvais, je me mets dans la totale dépendance d'autrui et alors, en effet, je suis en enfer. Et il existe une quantité de gens dans le monde qui sont en enfer parce qu'ils dépendent trop du jugement d'autrui. Mais cela ne veut nullement dire qu'on ne puisse avoir d'autres rapports avec les autres, ça marque simplement l'importance capitale de tous les autres pour chacun de nous. »

— Jean-Paul Sartre,Commentaire sur le CD Huis Clos, 19**

Sagesse populaire

L'expression « L'enfer est pavé de bonnes intentions » signifie que la volonté de bien faire ou de faire le bien aboutit parfois au contraire du résultat espéré.

中文百科
地狱 - 从中世纪的教堂壁画圣尼古拉在Raduil,保加利亚详细
地狱 - 从中世纪的教堂壁画圣尼古拉在Raduil,保加利亚详细

地狱,被一些人认为是人死亡后灵魂会到的地方。在汉族传统宗教观念中,地狱是阴间地府的一部分。地狱的观念广泛分布于世界各地的宗教信仰观念中,如道教、佛教、印度教、现今的犹太教和基督宗教中的一些派别、伊斯兰教等。其实阴间和地狱的性质不尽相同,阴间也称冥界,泛指亡魂所在的空间,而地狱特指囚禁和惩罚生前罪孽深重的亡魂之地,可以说是阴间的监狱和刑场。

地狱的观念同时出现在古代东方的印度和西方的西亚,这是个很有趣的问题,其最初来源可能是位于两者之间的伊朗高原。 据德语维基百科本条目介绍,早在公元前1800年古波斯的拜火教就有这样的描述:末日审判是有一个大火坑,好人在那里被牛奶和蜂蜜浇灌,而坏人则被融化的金属溶液浇灌。有人认为这是东西方所有地狱观念的共同起源,研究古波斯宗教的学者也持此观点。一种观点认为佛教传入前中国没有地狱观念。以着有《东汉生死观》的***等为代表的学者认为,中国道教原本已有地狱观念,佛教传入后又影响后来道教的地狱概念。

不同的信仰对地狱的理解会有所不同,但一般与人死后的灵魂会到地狱受审、等待轮回、转世或受刑罚等事有关。地狱与痛苦的负面情绪有不可分割的联想,佛教认为地狱道是没有喜悦意和喜乐的地方,在六道之中最苦的境界;地狱道的是囚犯即“罪鬼”,这与鬼道中的鬼是不同的。

各种文化中的地狱

第一殿:秦广王蒋(传说是:东汉的蒋子文),二月初一日诞辰(一说为二月初二日),专司人间寿夭生死,统管吉凶。

第二殿:楚江王历,三月初一日诞辰,专司等活大地狱。

第三殿:宋帝王余(宋帝明王),二月初八日诞辰,专司黑绳大地狱。

第四殿:五官王吕(官明王),二月十八日诞辰,专司众合大地狱。

第五殿:阎罗王包(传说是:北宋的包拯),正月初八日诞辰,专司叫唤大地狱。

第六殿:卞城王毕,三月初八日诞辰,专司大叫唤大地狱。

第七殿:泰山王董(传说是:后汉的董极),三月二十七日诞辰,专司焦热大地狱。

第八殿:都市王黄(传说是:五代的黄思乐),四月初一日诞辰,专司大焦热大地狱。

第九殿:平等王陆,四月初八日诞辰,专司铁网阿鼻地狱与枉死城。

第十殿:转轮王薛,四月十七日诞辰,专司各殿解到鬼魂,区别善恶,核定等级,发往转世。

矶汉那(Geenna),指欣嫩谷,是过去位于耶路撒冷城墙外的一个谷地,当时的以色列人在此焚烧罪犯尸体(如果人犯罪严重就不配复活,因此犹太人认为不知悔改的人不配进入墓地安葬,只能扔到这个谷自然腐烂或者被焚烧)及生活垃圾。当时的人们还在垃圾上撒上硫磺以帮助燃烧,因此这个地方总是烟雾缭绕。

海地司(Hades),指死人的地方。

塔塔鲁斯(Tartaroo),描述撒但及其反叛天使堕落的动词,意思是“扔到tartar里去”。

文学作品

但丁《神曲·地狱》中的插图,地狱入口 文艺复兴时期意大利诗人但丁在《神曲》·《地狱》中详尽描写地狱的情况。但丁描述的地狱是一个大漏斗,中心在耶路撒冷,从上到下逐渐缩小,越向下所控制的灵魂罪恶越深重;地心是魔王撒但掌握漏斗顶端。

旅游景点

中国重庆的丰都县以自古以来的鬼文化和鬼城而闻名。

柬埔寨的吴哥窟南翼回廊有一浮雕壁画《阎摩的审判/天堂与地狱》,描述的是天堂和地狱的景况。吴哥寺内的三层方形回廊,分别象征着人间、地狱、天堂。

法法词典

enfer nom commun - masculin ( enfers )

  • 1. lieu ou situation qui occasionnent des souffrances

    sortir de l'enfer de la drogue

  • 2. religion lieu ou état de châtiment et de privation pour les âmes humaines après la mort

    l'enfer et le paradis

  • 3. partie d'une bibliothèque où sont conservés les ouvrages licencieux et interdits au public

    l'enfer de la bibliothèque nationale

d'enfer locution adjectivale ; invariable

  • 1. qui est terrible et difficilement supportable

    une chaleur d'enfer

  • 2. qui est étonnant et unique (familier)

    avoir une pêche d'enfer

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