词序
更多
查询
词典释义:
idéal
时间: 2023-08-14 23:23:50
TEF/TCF常用专四
[ideal]

(复数~als, ~aux) a.1理:

词典释义
idéal, ale


(复数~als, ~aux) a.
1理
monde ~ 理世界

2
3完美, 完善, 圆满; <口>十全十美:

C'est la solution ~ ale. 这是圆满解决方法



n. m
1准则, 标准
2<引>模范, 典型
se former un idéal féminin 成为女性典范

3精神; 理

l'~ est (serait) de (+inf. ), L'~ est (serait)que(+subj. )好是…, 是…

常见用法
femme idéale理女人
c'est la solution idéale这是理解决办法
dans l'idéal理论上

近义、反义、派生词
名词变化:idéalisation, idéalisme, idéaliste
动词变化:idéaliser
形容词变化:idéale, idéaliste
近义词:
angélique,  archétype,  but,  complet,  consommé,  exemple,  idyllique,  imaginaire,  théorique,  absolu,  parfait,  sublime,  surnaturel,  merveilleux,  rêvé,  sensationnel,  unique,  rêve,  utopie,  modèle
反义词:
concret,  matériel,  réel,  imparfait,  relatif,  vulgaire,  abominable,  détestable,  réalité,  charnel,  infernal,  naturel,  positif,  prosaïque,  terrestre
parfait 完美,完善; privilégié 享有特权,享有特殊利益; indispensable 必不可少,必要; propice 慈悲,恩惠; parfaite 圆满,完善,完美; optimal 适宜令人满意有利; incontournable 不得不考虑, 无法回避; approprié 适合,适当,适应; essentiel 本质,基本; idéalement 地, 尽善尽美地; suffisant 充分,充;
当代法汉科技词典
n. m 【数学】理

idéal adj. 理, 完美

idéal dérivé 导出理

idéal multiple 多重理

idéal premier 素理

idéal primaire 准素理

短语搭配

se forger un idéal编织一个理想

tendre vers l'idéal向往理想

se battre pour un idéal为一个理想而战斗

Cet appartement n'est pas l'idéal, mais il est habitable.这个套房不是最好的,但可以将就着住。

Ce n'est pas l'idéal.这还不理想。

se former un idéal, ale féminin成为女性的典范

valeur idéale理想值

monde idéal理想的世界

idéal dérivé导出理想

idéal primaire准素理想

原声例句

L'arrière-saison est idéale pour programmer une escapade à Athènes.

晚秋是非常适合制定去雅典忙里偷闲的计划的。

[Compréhension orale 3]

D’ailleurs le cachet de sa puissance est là aussi, et la titanique sentine de Paris réalise, parmi les monuments, cet idéal étrange réalisé dans l’humanité par quelques hommes tels que Machiavel, Bacon et Mirabeau, le grandiose abject.

何况,它的力量的印验也表现在这里,巴黎巨大的肮脏沟道,在所有的大建筑中,这一奇特典型被人类中几个人物所体现,如马基雅弗利、培根和米拉波,都是可耻的伟大。

[悲惨世界 Les Misérables 第五部]

L'idéal, c'est un vent fort et de belles vagues.

理想的,是一阵大风和漂亮的浪花。

[循序渐进法语听说中级]

La classe de neige, c'est l'endroit idéal pour découvrir et s'initier à la pratique du ski alpin, du snowboard ou du ski nordique.

雪场是发现,和学习如何进行下坡滑雪、玩滑雪板或北欧滑雪的理想场所。

[Jamy爷爷的科普时间]

On y dispense un enseignement politique et militaire complet destiné à faire d'élèves triés sur le volet des farouches garants de l'idéal National socialiste Pour intégrer une napola, les origines sociales importent peu.

它们提供了完整的政治和军事教育,旨在使精挑细选的学生成为国家社会主义理想的有力保障。在寄宿学校学习,社会出身并不重要。

[Pour La Petite Histoire]

Je fais ça avant d'aller au bureau, c'est vraiment idéal contre le stress.

我上班之前玩 是缓解压力的好方法。

[《晚餐游戏》电影节选]

Comme elle avait moins de 25 ans, elle pouvait profiter d'un prix réduit : 5 euros par nuit, avec le petit déjeuner, c’est vraiment idéal pour les étudiants.

由于还她还没满25岁,她能享受优惠价:5欧每晚,并且包含早餐,对学生来说这真的很不错

[循序渐进法语听写初级]

Pour lui, ce n’était pas un travail idéal pour un jeune.

对他来说,这份工作不是一个年轻人的理想工作。

[循序渐进法语听写初级]

Je ne l'ai pas encore visitée, mais Louise m’a dit que c’était une chambre idéale pour Lucien.

我还没去参观过,但是Louise对我说,那是Lucien理想中的房间。

[循序渐进法语听写初级]

Souvenons-nous : ne retranchons rien de ce qu'il y avait de pureté, d'idéal, de principes supérieurs dans le patriotisme de nos aînés.

不要丢掉那些存于我们前辈的爱国主义中纯洁、理想和崇高的原则。

[法国总统马克龙演讲]

例句库

C'est l'endroit idéal pour passer des vacances.

那是度假的理想场所。

L’étude a démontré que la bière est une source idéale en silicium diététique.

研究表明啤酒里含有丰富的硅元素。

Le régime socialiste nous a ouvert la voie vers la société idéale.

社会主义制度给我们开辟了一条到达理想境界的道路。

Moi, je préfère les bruns aux yeux vert clair: c'est plus rare et c'est idéal! L'âge n'a pas d'importance.

我喜欢金发,有着淡绿色眼睛的。这很稀有,但很完美。年龄不重要。

Dessiné par Sofia Coppola le SC est le sac idéal à emporter partout, chaque jour.

Penelope cruz 不过她背的这款是天鹅绒的材质,明星都钟爱的包包。

Un même idéal les unit.

同一理想把我们团结起来了。

Le jour de la Saint-Valentin reste le jour idéal pour que les hommes et les femmes fassent preuve d'attention envers leurs partenaires.

情人节是证明男女之间互相吸引而存在的节日。

Le cabillaud est le poisson idéal pour les menus d'hiver.

鲜鳕鱼是冬日餐桌上的理想食物!

C'est un phénomène presque mythique des notions amoureuses, et considéré comme un idéal romantique.

这是一种近乎神化的感情概念,并被视为理想浪漫典范

Suppression de carbone de l'industrie, la clarté, l'idéal pour la purification de l'air comprimé produits.

行业中除菌脱炭澄明,净化压缩空气的理想产品。

C'est la solution idéale.

这是理想的解决办法。

Nous pensons que adhérer aux idéaux d'honnêteté et de loyauté à la réussite de la démarche est!

我们相信坚持理想,诚实守信就是向成功迈进!

Le design existant et le traitement de plus de 150 personnes, il ya de l'espoir que les personnes avec de nobles idéaux a présenté à coopérer.

现有专业设计人员和加工人员150余名,望有志士前来接洽合作。

Vous créez un idéal écologique et confortable maison.

为您营造完美的舒适生态家居环境

Maintenant,mon métier idéal est une interprète excellente.Si possible, jveux servir pour le premier ministre.Oui,une diplomate!HaHa

现在,我做个优秀的翻译,可能的话,为总理服务。是的,一个外交官,哈哈。

La réparation du logement est votre choix idéal pour le logement.

是你修房建屋的理想选择。

Le palais d'Été était à l'art chimérique ce que le Parthénon est à l'art idéal.

颐和园是幻想的艺术,该帕特是一个理想的艺术。

L'entreprise, administration, salles de conférence, la décoration et le choix idéal.

是公司,酒店,会议室,及家庭装饰的理想选择。

Les conditions de préparation ne furent pas idéales en raison d une température un peu fraî.che.

因为天气比较凉爽的缘故,训练条件没有达到理想的状态。

Le style présent est un peu obscur, c'est idéal de le lire calmement le soir.

色调弄暗了,适合晚上心静的时候看。

法语百科

En mathématiques, et plus particulièrement en algèbre, un idéal est un sous-ensemble remarquable d'un anneau : c'est un sous-groupe du groupe additif de l'anneau et qui est de plus stable par multiplication par les éléments de l'anneau. À certains égards, les idéaux s'apparentent donc aux sous-espaces vectoriels — qui sont des sous-groupes additifs stables par une multiplication externe ; à d'autres égards, ils se comportent comme les sous-groupes distingués — ce sont des sous-groupes additifs à partir desquels on peut construire une structure d'anneau quotient.

Apparus à la fin du XIX siècle en théorie algébrique des nombres pour généraliser à des entiers algébriques la décomposition en facteurs premiers des entiers, les idéaux ont rapidement joué un rôle central en algèbre et en géométrie algébrique, en particulier à la suite des travaux d'Emmy Noether isolant l'importance des conditions de chaîne. Au-delà de l'algèbre ils interviennent de façon centrale dans les développements du XX siècle de certains chapitres d'analyse fonctionnelle, notamment l'étude des algèbres de Banach et l'analyse harmonique commutative.

En algèbre commutative deux types d'idéaux sont omniprésents : les idéaux maximaux et, sans doute encore davantage, les idéaux premiers. Dans l'anneau des entiers relatifs, tant les idéaux maximaux que les idéaux premiers (non nuls) sont les pZ, où p est un nombre premier ; dans les anneaux commutatifs plus abstraits ces familles d'idéaux généralisent la notion de nombre premier.

En théorie des anneaux non commutatifs, il faut prendre garde à l'existence juxtaposée de deux concepts distincts d'idéaux : les idéaux à gauche (ou à droite), qui sont des sous-modules, et les idéaux bilatères, ceux par lesquels on peut quotienter. Alors que la structure des anneaux non commutatifs les plus généraux peut être extrêmement complexe, on a plus de prise sur ceux vérifiant les conditions de finitude découvertes par Emmy Noether et Emil Artin, à savoir des conditions de chaîne sur leurs idéaux à gauche ou à droite.

Définitions

Deux notions d'idéaux coexistent, qui coïncident dans le cas d'un anneau commutatif mais jouent des rôles bien différents sans hypothèse de commutativité de la multiplication.

Les idéaux comme sous-modules : idéaux à gauche et à droite

Une partie I d'un anneau A est appelée un idéal à gauche (respectivement à droite) de A lorsque :

I est un sous-groupe additif de A.

Pour tout a de A et tout x de I, ax ∈ I (resp. xa ∈ I). Autrement dit, on demande à I d'être stable sous multiplication à gauche (resp. à droite) par tout élément de A, même ceux qui ne sont pas dans I.

En utilisant le langage des modules, on peut définir plus brièvement un idéal à gauche (resp. à droite) comme un sous-module pour la structure de A-module à gauche (resp. à droite) sur A.

On appelle ensuite idéal bilatère de A (ou idéal tout court lorsqu'il n'y a pas de risque de confusion) toute partie de A qui est simultanément un idéal à gauche et un idéal à droite. Lorsque l'anneau est commutatif, ces notions se confondent toutes mais elles jouent des rôles très dissemblables en algèbre non commutative. De fait, bien qu'intervenant occasionnellement en théorie non commutative (ainsi dans la définition des anneaux simples), les idéaux bilatères sont dans ce contexte difficiles à manipuler, et de ce fait moins omniprésents que les idéaux à gauche ou à droite. On peut remarquer que les idéaux bilatères sont les sous-structures pour la structure de A-A-bimodule sur A.

Les idéaux comme noyaux : idéaux bilatères et anneaux-quotients

En répétant ce qui vient d'être dit pour se focaliser sur les seuls idéaux bilatères, on peut réécrire explicitement leur définition :

Une partie I d'un anneau A est appelée un idéal bilatère de A (ou idéal quand on ne craint pas de confusion, notamment en algèbre commutative) lorsque :

I est un sous-groupe additif de A ;

Pour tout a de A et tout x de I, ax ∈ I et xa ∈ I. Autrement dit, on demande à I d'être stable sous multiplication par tout élément de A (que ce soit à gauche ou à droite), même ceux qui ne sont pas dans I.

Un intérêt spécifique aux idéaux bilatères vient de ce qu'il est possible d'en donner une autre description, qui les lie au concept d'anneau quotient. Étant donné un idéal bilatère I d'un anneau A, le groupe quotient A / I peut être muni d'une structure d'anneau, pour laquelle la projection canonique est un morphisme d'anneaux, de noyau I. Réciproquement, tout noyau est un idéal bilatère. On peut synthétiser ces informations par l'énoncé suivant :

Un sous-ensemble I d'un anneau A est un idéal (bilatère) si et seulement s'il existe un morphisme d'anneaux dont A est l'anneau de départ et dont le noyau est I.

Certaines propriétés des idéaux bilatères peuvent être lues à travers la structure de l'anneau quotient : ainsi dans un anneau commutatif, un idéal bilatère est maximal si et seulement si l'anneau quotient est un corps.

Exemples d'idéaux

Si A est un anneau, {0} et A sont des idéaux de A, appelés idéaux triviaux. On appelle idéal propre un idéal différent de A.

Exemples en algèbre commutative

Les seuls idéaux dans un corps commutatif K sont les idéaux triviaux. Cette propriété caractérise les corps parmi les anneaux commutatifs.

Les idéaux de l'anneau Z des entiers relatifs sont les parties de la forme kZ, pour n'importe quel entier k. Le quotient Z/kZ est l'anneau des entiers modulo k.

Dans l'anneau K[X] des polynômes à coefficients dans un corps commutatif K, les idéaux sont les parties de la forme P(X)K[X], pour n'importe quel polynôme P(X). Si ce polynôme est irréductible, l'anneau quotient est un corps, appelé corps de rupture de P(X).

Exemples en algèbre non commutative

Les seuls idéaux à gauche dans un corps gauche sont les idéaux triviaux. Cette propriété caractérise les corps gauches parmi les anneaux non commutatifs.

Soit E un espace vectoriel de dimension finie (supérieure ou égale à 2) sur un corps (commutatif ou non). L'anneau des endomorphismes de E n'a pas d'autre idéal bilatère que les deux idéaux triviaux. En revanche, il possède des idéaux à gauche et à droite non triviaux ; pour tout sous-espace F de E, l'ensemble des endomorphismes de noyau contenant F est un idéal à gauche, tandis que l'ensemble des endomorphismes d'image contenue dans F est un idéal à droite.

Propriétés élémentaires

Inversibles et idéaux

Un idéal (à gauche, à droite ou bilatère) contient au moins un élément inversible si et seulement s'il est égal à l'anneau tout entier.

Morphismes et idéaux

Soit A et B deux anneaux et φ un morphisme d'anneaux de A dans B. Alors:

L'image réciproque d'un idéal à gauche (resp. à droite, resp. bilatère) de B sous φ est un idéal à gauche (resp. à droite, resp. bilatère) de A. On peut ainsi expliquer pourquoi un noyau est un idéal bilatère : c'est qu'il est l'image réciproque de l'idéal bilatère nul.

En ce qui concerne l'image directe d'un idéal de A, on peut seulement conclure que c'est un idéal (de même nature) du sous-anneau φ(A). Si φ n'est pas surjectif, rien n'oblige que ce soit un idéal de B : qu'on songe à φ l'inclusion canonique de A = ℤ dans B = ℚ. Alors φ(I) n'est un idéal de ℚ que si I est l'idéal nul.

Lorsque φ est surjectif, la situation est toutefois particulièrement simple :

Soit φ morphisme d'anneaux surjectif de A vers B. L'application est une bijection entre l'ensemble des idéaux à gauche (resp. à droite, resp. bilatères) de A contenant Ker(φ) et l'ensemble des idéaux à gauche (resp. à droite, resp. bilatères) de B. Sa bijection réciproque est .

Intersection d'idéaux

L'intersection de deux idéaux à gauche (resp. à droite, resp. bilatères), ou plus généralement d'une famille d'idéaux, est un idéal du même type.

Idéal engendré par un ensemble

Si P est une partie d'un anneau A, on appelle idéal à gauche (resp. à droite, resp. bilatère) engendré par P l'intersection de tous les idéaux à gauche (resp. à droite, resp. bilatères) de A contenant P. C'est donc le plus petit idéal contenant P.

On peut le décrire comme suit, les sommes étant à comprendre comme indexées par un ensemble fini :

pour l'idéal à gauche engendré noté ici (P)g :

(P)_g\stackrel{\text{def}}{=}\left\{\left.\sum_{\lambda}a_\lambda x_\lambda\,\right|\,a_\lambda\in A,\, x_\lambda\in P\right\} ;

pour l'idéal à droite engendré noté ici (P)d :

(P)_d\stackrel{\text{def}}{=}\left\{\left.\sum_{\lambda}x_\lambda b_\lambda\,\right|\, x_\lambda\in P,\, b_\lambda\in A\right\} ;

pour l'idéal bilatère engendré noté ici (P) :

(P)\stackrel{\text{def}}{=}\left\{\left.\sum_{\lambda}a_\lambda x_\lambda b_\lambda\,\right|\,a_\lambda\in A,\, x_\lambda\in P,\, b_\lambda\in A\right\}.

Un cas important est celui où P a un seul élément x. On parle alors de l'idéal principal (à gauche, à droite ou bilatère) engendré par x.

Somme d'idéaux

Si I et J sont deux idéaux à gauche (resp. à droite, resp. bilatères) d'un anneau A, on appelle somme de I et J l'ensemble des x + yx parcourt I et y parcourt J.

C'est à son tour un idéal du même type. Lorsqu'on interprète les idéaux comme sous-modules, leur somme en tant qu'idéaux est le même idéal que leur somme en tant que sous-modules. La somme peut aussi être définie comme l'idéal du même type engendré par la réunion I ∪ J.

Pour l'intersection et la somme, l'ensemble des idéaux à gauche (resp. à droite, resp. bilatères) d'un anneau A est un treillis.

Plus généralement, pour une famille quelconque d'idéaux à gauche (resp. à droite, resp. bilatères) (I_\lambda)_{\lambda\in\Lambda}, la somme de la famille, notée \sum_{\lambda\in\Lambda} I_\lambda est l'ensemble des sommes \sum_{\lambda\in\Lambda} x_\lambda ne contenant qu'un nombre fini de termes et où x_\lambda varie dans I_\lambda . Cet ensemble est lui aussi un idéal du même type, et c'est aussi l'idéal de ce type engendré par la réunion des (I_\lambda).

Idéaux de type fini, conditions de chaîne

Idéaux de type fini

On a déjà mentionné plus haut l’appellation d'idéal principal pour un idéal (à gauche, à droite ou bilatère) qui peut être engendré par un seul élément.

On définit plus généralement un idéal de type fini comme un idéal (à gauche, à droite ou bilatère) qui peut être engendré par une partie finie.

Conditions de chaîne sur les idéaux : anneaux noethériens et artiniens

Dans cette section on entend par « suite stationnaire » d'idéaux une suite d'idéaux (I_n) constante à partir d'un certain rang (c'est-à-dire pour laquelle il existe un n tel que I_n=I_{n+1}=I_{n+2}=\cdots).

On appelle anneau noethérien à gauche (resp. à droite) un anneau dans lequel toute suite d'idéaux à gauche (resp. à droite) croissante pour l'inclusion est stationnaire. On dit aussi qu'il vérifie la « condition de chaîne ascendante » sur les idéaux du type considéré. Cette propriété est reliée à la notion d'idéal de type fini par l'énoncé suivant, à la démonstration assez simple :

Un anneau est noethérien à gauche (resp. à droite) si et seulement si tous ses idéaux à gauche (resp. à droite) sont de type fini.

On appelle anneau artinien à gauche (en) (resp. à droite) un anneau dans lequel toute suite d'idéaux à gauche (resp. à droite) décroissante pour l'inclusion est stationnaire. On dit aussi qu'il vérifie la « condition de chaîne descendante » sur les idéaux du type considéré.

Un théorème de Hopkins et Levitzki (en), à la démonstration fort substantielle, a le corollaire suivant :

Tout anneau artinien à gauche est noethérien à gauche.

Idéaux en algèbre commutative

Les notions détaillées dans cette section admettent des généralisations en algèbre non commutative. Dans cet article d'introduction elles sont présentées dans le seul contexte d'un anneau commutatif, contexte où elles sont particulièrement pertinentes.

Produit d'idéaux

Si I et J sont deux idéaux d'un anneau commutatif, on appelle idéal produit de I et J l'idéal noté IJ engendré par l'ensemble des produits xy, où x parcourt I et y parcourt J. Il est donc égal à l'ensemble des sommes finies \sum_{k\in E} x_k y_kE est un ensemble fini, x_k\in I et y_k\in J.

Exemple : dans l'anneau Z, le produit des idéaux 2Z et 3Z est l'idéal 6Z – donc égal à leur intersection ; en revanche le produit de l'idéal 2Z par lui-même est l'idéal 4Z.

On a toujours IJ\subset I\cap J mais l'inclusion peut être stricte comme le montre l'exemple précédent.

Quotient d'idéaux

Si I et J sont deux idéaux d'un anneau commutatif A, on appelle idéal quotient de I par J l'ensemble noté I \colon J défini par :

I \colon J=\{x\in A\,\mid\, xJ\subset I\}.

C'est un idéal de A.

Radical d'un idéal

Si est un idéal d'un anneau commutatif , on appelle radical de l'ensemble noté formé des éléments de pour lesquels il existe un entier naturel tel que . C'est un idéal de .

Idéaux premiers et idéaux maximaux

Les notions d'idéal premier et d'idéal maximal, particulièrement la première, jouent en théorie générale des anneaux un rôle similaire à celui des nombres premiers en arithmétique sur les entiers. Dans l'anneau Z des entiers relatifs, les idéaux maximaux sont exactement les pZ où p est un nombre premier ; s'y ajoute un et un seul idéal premier non maximal, l'idéal {0}.

Un idéal P d'un anneau commutatif A est appelé un idéal premier lorsque P est une partie stricte de A et, pour tous x, y de A, quand le produit xy est dans P, alors x appartient à P ou y appartient à P. Cette condition équivaut à demander à l'anneau-quotient A/P d'être intègre.

Un idéal M d'un anneau commutatif A est appelé un idéal maximal lorsqu'il existe exactement deux idéaux contenant M, à savoir A et M lui-même. Cette condition équivaut à demander à l'anneau-quotient A/M d'être un corps commutatif.

Décompositions d'un idéal

La théorie de la décomposition en facteurs premiers des entiers se reproduit dans une large classe d'anneaux commutatifs, les anneaux factoriels. Pour vaste que soit cette classe, les anneaux non factoriels sont monnaie courante, et des généralisations plus techniques de la décomposition en facteurs premiers se sont avérées des plus utiles. Même dans un cadre factoriel d'ailleurs, la décomposition d'idéaux premiers non principaux concerne aussi des idéaux non principaux sur lesquels la factorisation des éléments n'a pas de prise, et apporte donc un éclairage supplémentaire.

Décomposition d'un idéal en idéaux primaires, idéaux irréductibles

En « théorie additive » des idéaux, l'opération prépondérante est l'intersection : une décomposition d'un idéal sera une écriture de celui-ci comme intersection d'idéaux d'un type fondamental. Elle n'est pas sans parenté avec la décomposition d'un entier en facteurs entiers primaires.

Une première étape dans cette voie peut être de décomposer l'idéal en intersection d'idéaux irréductibles, où on définit un idéal irréductible comme un idéal propre I qu'on ne peut pas décomposer comme intersection de deux idéaux différents de I. Tout idéal premier est irréductible et, dans un anneau noethérien, tout idéal est intersection finie d'idéaux irréductibles.

On définit ensuite un idéal primaire I comme un idéal propre d'un anneau commutatif A vérifiant la propriété suivante : pour tous a et b de A tels que abI, si aI alors il existe un entier naturel n tel que bI. En termes d'anneaux quotients, I est ainsi primaire si et seulement si tout diviseur de zéro dans l'anneau A / I est nilpotent.

Dans un anneau noethérien tout idéal irréductible est primaire.

On déduit de ce qui précède le théorème de Lasker-Noether :

Dans un anneau noethérien, tout idéal peut se représenter comme intersection finie d'idéaux primaires.

Il n'y a pas unicité de la représentation, même si on exige qu'elle soit minimale, mais on dispose d'énoncés qui assurent que deux représentations distinctes ne sont pas trop éloignées l'une de l'autre.

Théorie multiplicative des idéaux, anneaux de Dedekind

En exigeant davantage de l'anneau, on peut aller plus loin et décomposer un idéal par une écriture se rapprochant davantage de la factorisation des entiers en facteurs premiers ; on devra alors rechercher une écriture comme produit d'idéaux et non plus comme intersection : dans Z l'idéal pZ peut s'écrire comme produit de pZ par lui-même, mais ne pourrait pas être représenté comme une intersection d'idéaux tous différents de lui-même.

Dans un premier temps, limiter la dimension de l'anneau qu'on étudie garantit que la représentation en intersection d'idéaux primaires est aussi une représentation comme produit :

Soit A un anneau intègre noethérien de dimension 1 (c'est-à-dire où tout idéal premier non nul est maximal). Tout idéal de A peut être représenté comme produit d'idéaux primaires.

Dans un second temps, si l'anneau est en outre intégralement clos, ses idéaux primaires sont exactement les puissances d'idéaux premiers. Ceci conduit à introduire les anneaux de Dedekind, qui sont les anneaux intègres noethériens de dimension 1 intégralement clos, et mène au résultat suivant, où on a en outre unicité de la décomposition :

Soit A un anneau de Dedekind. Tout idéal de A peut être représenté de façon unique (à l'ordre des facteurs près) comme produit d'idéaux premiers.

Exemples

Dans ces exemples on note (a) l'idéal principal engendré par a, et (a,b) l'idéal engendré par a et b.

Dans Z, les décompositions des idéaux reproduisent les décompositions des entiers en facteurs primaires ou premiers. Par exemple : (180) = (4) ∩ (9) ∩ (5) = (2) (3) (5).

Dans un anneau de Dedekind non factoriel, comme Z[i√5], où l'élément 6 admet deux décompositions distinctes en irréductibles, soit 6 = 2 . 3 = (1 + i√5).(1 – i√5), les décompositions de l'idéal principal (6) font intervenir des idéaux non principaux : (6) = (2) ∩ (3, 2 + i√5) ∩ (3, 2 – i√5) = (2, 1 + i√5) (3, 2 + i√5) (3, 2 – i√5).

Dans l'anneau k[X,Y] (de dimension de Krull 2), l'idéal non primaire (X,XY)=(X) ∩ (X,Y) = (X) ∩ (X,Y) admet deux décompositions minimales distinctes comme intersection d'idéaux primaires. L'idéal primaire (X,Y) ne peut pas être représenté comme un produit d'idéaux premiers.

Dans l'anneau non intégralement clos k[T,T], l'idéal primaire (T) ne peut pas être décrit comme produit d'idéaux premiers.

L'ensemble des idéaux premiers

Effets du quotient et de la localisation

On a signalé en début d'article que le passage au quotient d'un anneau A par un idéal bilatère I induit une bijection entre les idéaux de A contenant I et les idéaux de A / I. Cette bijection respecte le caractère premier des idéaux.

Soit I idéal d'un anneau commutatif A. La projection canonique met en bijection l'ensemble des idéaux premiers de A contenant I et l'ensemble des idéaux premiers de A / I.

Les idéaux contenus dans I peuvent pour leur part être isolés des autres par le procédé de localisation. On a alors l'énoncé suivant :

Soit I idéal premier d'un anneau commutatif A. La localisation met en bijection l'ensemble des idéaux premiers de A contenus dans I et l'ensemble des idéaux premiers de l'anneau localisé AI.

Dimension de Krull

La structure ordonnée par l'inclusion de l'ensemble des idéaux premiers est à la source d'une des définitions possibles de la dimension d'un anneau, cohérente avec l'intuition géométrique pour les anneaux qui interviennent en géométrie algébrique. La dimension de Krull d'un anneau commutatif A est définie comme le plus grand n pour lequel il existe une chaîne strictement croissante d'idéaux premiers de A de la forme :

I_0 \subsetneq I_1 \subsetneq \cdots \subsetneq I_n

Topologie sur le spectre et spectre maximal

L'ensemble des idéaux premiers d'un anneau commutatif A est appelé le spectre premier de A. Il est possible de le munir d'une topologie, dite de Zariski, qui généralise la topologie de Zariski d'un ensemble algébrique. Une fois cette topologie définie, l'espace topologique Spec(A) peut être équipé d'un faisceau d'anneaux, localisés de A. L'objet est alors à la base de la définition des schémas, qui généralisent les variétés algébriques.

Si le spectre premier, parce que sa construction est fonctorielle, est particulièrement adapté à la géométrie algébrique, le spectre maximal, ensemble des idéaux maximaux, est souvent sollicité en analyse fonctionnelle, particulièrement en théorie des algèbres de Banach commutatives unitaires. Il peut être muni d'une topologie séparée. La transformation de Gelfand (en) permet alors, lorsqu'elle est injective, d'interpréter les éléments de l'algèbre de Banach comme des fonctions sur le spectre de l'algèbre.

Aspect historique

La théorie des idéaux est relativement récente puisqu'elle fut créée par Richard Dedekind vers la fin du XIX siècle. À cette époque, une partie de la communauté mathématique s'intéressait aux nombres algébriques et plus particulièrement aux entiers algébriques.

La question était de savoir si les entiers algébriques se comportent comme les entiers relatifs, en particulier la décomposition en facteurs premiers de manière unique. Il semblait bien, dès le début du XIX siècle, que cela n'était pas toujours le cas : 6 par exemple pouvant se décomposer dans l'anneau Z[i√5] sous la forme 2 × 3 ou sous la forme (1 + i√5)(1 – i√5).

Ernst Kummer pressent alors que cela va dépendre des nombres en question et invente la notion de nombres complexes idéaux.

L'idée est de rendre unique la décomposition en facteurs premiers en ajoutant artificiellement d'autres nombres (de la même manière qu'on ajoute i aux nombres réels tel que i^2=-1 afin de disposer de nombres aux carrés négatifs). Dans l'exemple ci-dessus, on va « inventer » quatre nombres « idéaux » a, b, c et d tels que :

2 = a \cdot b
3 = c \cdot d
1+\mathrm i\sqrt5= a \cdot c
1-\mathrm i\sqrt5=b \cdot d

Ainsi, 6 se décomposera alors de manière unique en :

6 = a \cdot b \cdot c \cdot d

C'est Dedekind qui reprend en 1871 la notion de nombre idéal (en) de Kummer et qui crée la notion d'idéal dans un anneau. Il s'intéresse principalement aux anneaux d'entiers algébriques, qui sont intègres. C'est dans ce domaine que se trouvent les résultats les plus intéressants sur les idéaux. Il crée sur l'ensemble des idéaux d'un anneau intègre des opérations semblables à l'addition et la multiplication dans les entiers relatifs.

La théorie des idéaux a permis une avancée significative dans l'algèbre générale, mais aussi dans l'étude des courbes algébriques (géométrie algébrique).

Quelques notions homonymes

Dans d'autres contextes mathématiques, divers objets sont aussi appelés idéaux, chacun apparenté ou analogue en un certain sens aux idéaux d'anneaux traités dans cet article :

En algèbre commutative, les idéaux fractionnaires sont de proches parents des idéaux et interviennent notamment dans l'étude des anneaux de Dedekind ;

On peut définir de façon très analogue un idéal dans une algèbre, même non associative. On parle notamment d'idéal d'une algèbre de Lie.

Dans un treillis, il existe un concept d'idéal du treillis, dont la définition présente une grande analogie formelle avec celle d'un idéal d'un anneau.

Sources

1 2 3 4 Nicolas Bourbaki, Algèbre - Chapitres 1 à 3, Hermann,‎ 1970, p. 98-99

↑ C'est par exemple le choix fait dans (en) Carl Faith, Algebra. I, rings, modules and categories, Berlin, Springer-Verlag,‎ 1973 (ISBN 978-0-387-05551-0), p. 123

↑ (en) Louis Rowen, Ring theory, vol. 1, Boston, Academic Press,‎ 1988, 1 éd. (ISBN 978-0-12-599841-3, LCCN 87014536), p. 21. Si les idéaux bilatères sont relativement peu présents dans l'arsenal théorique de l'algèbre non commutative, ils n'en demeurent pas moins essentiels comme mode de construction d'exemples par passage au quotient ; voir en ce sens plusieurs des exemples au chapitre I de (en) T. Y. Lam, A First Course in Noncommutative Rings, New York, Springer-Verlag, coll. « GTM » (n 131),‎ 1991, 1 éd. (ISBN 978-0-387-97523-8, LCCN 91006893, lire en ligne).

↑ L. Rowen, op. cit., p. 16

↑ Roger Godement, Cours d'Algèbre, Hermann,‎ 1966, 2 éd., p. 148 pour un exemple d'ouvrage qui définit les idéaux bilatères sans référence préalable aux idéaux à gauche et à droite.

↑ Cet énoncé est utilisé comme définition d'un idéal bilatère par Carl Faith, op. cit., p. 113

↑ Annette Paugam, Agrégation de mathématiques. Questions délicates en algèbre et en géométrie, Dunod (ISBN 978-2-10-051378-9), p. 92 et 156-158 (y compris pour l'exemple des idéaux maximaux)

1 2 Louis Rowen, op. cit., p. 7-8

1 2 David Dummit et Richard Foote, Abstract algebra, Prentice-Hall,‎ 1991, p. 250-251

↑ David Dummit et Richard Foote, op. cit., p. 250 pour les idéaux bilatères. Pour les idéaux à gauche ou à droite, les sources consultées se bornent à renvoyer implicitement à la notion de sous-module de type fini.

↑ (en) J.C. McConnell et J.C. Robson, Noncommutative Noetherian Rings, Providence, AMS, coll. « Graduate Studies in Mathematics » (n 30),‎ 2001 (ISBN 978-0-8218-2169-5, LCCN 00034990, lire en ligne), p. 2 (pour l'ensemble de la section jusqu'à cette note).

↑ Lam 1991, p. 21. Lam qualifie le théorème de « hautement non trivial » ("highly non trivial").

↑ Grillet fait remarquer qu'il y a un heurt de notations, l'ensemble de ces produits (qui n'est pas un sous-groupe en général) pouvant en principe être lui aussi noté IJ. Cette confusion n'est pas gênante en pratique, cet ensemble de produits étant rarement évoqué en tant que tel.

1 2 Serge Lang, Algèbre [détail des éditions], p. 99-100 dans l'édition Dunod

↑ La définition est formellement la même si on note additivement l'opération Sup et multiplicativement l'opération Inf du treillis, cf. (en) Pierre-Antoine Grillet, Abstract Algebra, New York, Springer-Verlag,‎ 2007, 2 éd. (ISBN 978-0-387-71567-4, LCCN 2007928732), p. 552

En outre, la section d'histoire a été écrite en utilisant Jacques Bouveresse, Jean Itard et Émile Sallé, Histoire des mathématiques[détail des éditions].

Portail de l’algèbre

中文百科

理想(Ideal)是一个抽象代数中的概念。

定义

(I, +)构成(R, +)的子群。

∀i ∈ I,r ∈ R,i·r ∈ I。

(I, +)构成(R, +)的子群。

∀i ∈ I,r ∈ R,r·i ∈ I。

整数环的理想:整数环Z只有形如nZ的理想。

在环中,(左或右)理想的交和并仍然是(左或右)理想。

对于R的两个理想A,B,记。按定义不难证明:

如果A是R的左理想,则AB是R的左理想。

如果B是R的右理想,则AB是R的右理想。

如果A是R的左理想,B是R的右理想,则AB是R的双边理想。

R的子集I是R的理想,若I满足:

∀a,b ∈ I,a - b∈I。

∀a ∈ I, r ∈ R,则a·r∈ I。

交换环的理想:交换环的理想都是双边理想。

除环的理想:除环中的(左或右)理想只有平凡(左或右)理想。

生成理想

当R是交换环时,=RA+ZA

当R是有单比特1的环时,=RAR

当R是有单比特的交换环时,=RA

主理想

性质:

如果是交换环,则

如果是有单比特的环,则

如果是有单比特的交换环,则

法法词典

idéal nom commun - masculin ( idéaux )

  • 1. modèle servant de référence en matière de perfection totale

    un idéal de vie

  • 2. représentation utopique de l'esprit servant de modèle de perfection Synonyme: utopie

    être désenchanté et sans idéal

idéal adjectif ( idéale, idéaux, idéales )

  • 1. qui satisfait aux critères de la perfection que l'on attend Synonyme: parfait

    il a tout du gendre idéal

  • 2. qui est parfaitement approprié (pour quelque chose ou pour faire quelque chose)

    le lieu idéal pour passer une bonne soirée

  • 3. qui est une création de l'esprit et qui n'existe pas dans la réalité

    concevoir une société idéale

l'idéal locution nominale - masculin ; singulier

  • 1. ce qui est le mieux adapté et le plus satisfaisant

    l'idéal serait que tu viennes avec nous

ce n'est pas l'idéal locution verbale

  • 1. ce n'est pas ce que l'on pourrait souhaiter de mieux

    ce n'est pas l'idéal mais il s'en contente

dans l'idéal locution adverbiale

  • 1. d'une façon qui réunirait tous les aspects positifs que l'on souhaite Synonyme: idéalement

    la construction sera dans l'idéal achevée le mois prochain

相关推荐

biais biais, eadj. 斜的, 歪的[仅用于建筑]n. m. 1. 斜, 倾斜, 歪斜; 2. <转>迂回的方法, 转弯抹角的办法, 花招, 借口, 遁词; 3. <转>方面, 角度; 斜向4. 斜裁的布条5.【统计学】,性en/ de biaisloc.adv1. 斜向地;歪斜地2. <转>迂回地,转弯抹角地,间接地par le biais de loc.prép.…;用…的(间接)办法常见用法

malodorant a. (m) 恶臭的, 难闻的

tribun n.m.1. (古罗马的)军官;行政长官 2. 平民演说;辩护士;民权保卫者3. 【史】(法拿破仑时期的)法案评委员会委员

immigrant immigrant, ea. 入境移居的n. 入境移

milliardaire a. 拥有十亿资财; 巨富, 豪富n. 亿万巨富, 大富豪

ciboule n. f 葱

incertain incertain, ea.1. 知, 可靠;未 2. 分明, 清晰;朦 3. (在未来)变化, 无法肯 4. 犹豫决 — n.m.【财政金融】(外汇)直接标价常见用法

automate n. m.木偶, 玩具, 木头, 惟命是从者; gestes d'automate 机械作 机, 装置, 机器, 售货售票机

apprivoiser 驯服

quitter v. t. 1. [古]免(债务); 让给2. 弃约; 放弃, 脱离; 中断, 丢下: 3. 离开, 走出:4. 放开, 放松: 5. 脱掉, 去(帽等): se quitter v. pr. 分离, 分别常见用法