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词典释义:
algèbre
时间: 2023-09-24 12:17:49
TEF/TCF
[alʒεbr]

n.f. 【数】代数()

词典释义
n.f.
1. 【数】代数()
algèbre linéaire线性代数
algèbre de la logique逻辑代数

2. 〈转义〉难懂的事
C'est de l'algèbre pour moi.这对我来说是难懂的事。
近义、反义、派生词

近义词:
chinois,  hébreu
algébrique 代数的; arithmétique 算术; mathématique 的; mathématiques ; algorithmique 算法; géométrie ; topologie 拓扑; équation 方程,方程式; grammaire 语法; théorème 定理; épistémologie ;
当代法汉科技词典

algèbre f. 代数[]

algèbre (de Bool, booléenne) 布尔代数[]

algèbre associative 结合代数[]

algèbre de (circuit, commutation) 开关代数[]

algèbre différentielle 微分代数[]

algèbre formelle 形式代数[]

algèbre graduée 分次

algèbre linéaire 线性代数[]

algèbre logique 逻辑代数[]

algèbre moderne 现代代数[]

algèbre supérieure 高等代数[]

algèbre universelle 泛代数[]

sous algèbre f. 子代数[]

短语搭配

algèbre linéaire线性代数;线性代数[学]

algèbre tensorielle张量代数

algèbre matricielle矩阵代数

algèbre supérieure高等代数[学]

algèbre moderne现代代数[学]

algèbre graduée分次

algèbre différentielle微分代数[学]

algèbre formelle形式代数[学]

algèbre universelle泛代数[学]

sous algèbre子代数[学]

原声例句

L’algèbre s’applique aux nuages ; l’irradiation de l’astre profite à la rose ; aucun penseur n’oserait dire que le parfum de l’aubépine est inutile aux constellations.

代数可运用于云层,日光旋惠于玫瑰,任何思想家都不敢说山楂的香气于星群无涉。

[悲惨世界 Les Misérables 第四部]

Vous faites quoi en ce moment, de l'algèbre ou de la géométrie ?

你现在在做什么,代数还是几何?

[Golden Moustache]

Ce qu’on appelle les chiffres arabes, d’abord pour les différencier des chiffres romains, bien plus compliqués et incommodes à utiliser, qui se prêtent beaucoup moins bien à l’arithmétique, et moins encore à l’algèbre.

[Les mots de l'actualité - 2017年合集]

例句库

L'algèbre est son fort.

代数是他的强项。

Pour qui sait le déchiffrer, le blason est une algèbre, le blason est une langue.

对于那些懂得纹章的人,纹章是一种代数学,是一种语言。

Mon devoir d'algèbre est plus difficile que le tien.

我的代数作业比你的难。

法语百科

L'algèbre (de l'arabe al-jabr) est une branche des mathématiques qui permet d'exprimer les propriétés des opérations et le traitement des équations et aboutit à l'étude des structures algébriques. Selon l’époque et le niveau d’études considérés, elle peut être décrite comme :

une arithmétique généralisée, étendant à différents objets ou grandeurs les opérations usuelles sur les nombres ; la théorie des équations et des polynômes ; depuis le début du XX siècle, l’étude des structures algébriques (algèbre générale ou abstraite).

Le domaine d'application de l'algèbre s'étend des problèmes arithmétiques, qui traitent de nombres, à ceux d'origine géométrique tels que la géométrie analytique de Descartes ou les nombres complexes. L'algèbre occupe ainsi une place charnière entre l'arithmétique et la géométrie permettant d'étendre et d'unifier le domaine numérique.

Étymologie

Le mot « algèbre » est dérivé du titre d’un ouvrage rédigé vers 825, Kitāb al-mukhtaṣar fī ḥisāb al-jabr wa-l-muqābala (« Abrégé du calcul par la restauration et la comparaison »), du mathématicien d'origine persane Al-Khwarizmi. Ce livre avait des objectifs pratiques : le calcul d’héritage, l'arpentage , les échanges commerciaux, etc., et s'inscrivait dans l'époque d'essor des sciences et techniques islamiques.

Le mot arabe al-jabr (الجبر) signifie « réduction d'une fracture », « réunion (des morceaux) », « reconstruction », « connexion », « restauration ». Il est à l’origine du mot latin algebra qui a donné « algèbre » en français. En espagnol, le mot algebrista désigne aussi bien celui qui pratique le calcul algébrique que le rebouteux (celui qui sait réduire les fractures).

Histoire

Antiquité

Dès l'Antiquité égyptienne ou babylonienne, les scribes disposaient de procédures pour trouver une quantité inconnue soumise à certaines conditions. Ainsi, les anciens Babyloniens et Égyptiens savaient déjà résoudre des problèmes qui peuvent être traduits en équations du premier ou second degré. Les Babyloniens utilisaient également la technique des algorithmes, et cela bien avant Euclide.

Par exemple, le Papyrus Rhind (conservé au British Museum de Londres, il date de -1650, ère chrétienne) comporte l'énoncé suivant :

« On doit diviser 100 miches de pain entre dix hommes comprenant un navigateur, un contremaître et un gardien, tous trois recevant double part. Que faut-il donner à chacun ? »

Dans un autre exemple, un problème babylonien demande le côté d'un carré tel qu'on obtienne 870 en soustrayant ce côté de l'aire du carré. Traduit en termes algébriques cela revient à résoudre l'équation du second degré suivante : x² - x= 870, où "x" désigne le côté cherché. Il est à noter toutefois que ce problème n'a pas de sens, car on ne peut soustraire une longueur d'une aire, et la comparaison de leurs valeurs numériques dépendra de l'unité de longueur utilisée.

Au III siècle de l'ère chrétienne, Diophante d'Alexandrie pratique une forme d'algèbre pré-symbolique, en introduisant une inconnue sur laquelle il opère des calculs.

La mathématique grecque appelait "analyse" la méthode qui consiste à nommer une inconnue et à la manipuler afin de remonter à partir des conditions imposées par l'exercice jusqu'à l'identification des propriétés de l'inconnue qui alors peut être déterminée et devient connue.

Monde arabo-musulman

Page d'Algebra d'al-Khwarizmi

Dans le livre Kitāb al-mukhtaṣar fī ḥisāb al-jabr wa-l-muqābala (« Abrégé du calcul par la restauration et la comparaison ») du mathématicien d'origine persane Al-Khwarizmi, une large proportion des méthodes utilisées sont issues de résultats élémentaires de géométrie. Pour cette raison, on classe souvent ces premiers résultats dans la branche de l'algèbre géométrique.

L'innovation majeure fut l'introduction du concept d'"équation". Il s'agissait d'une égalité entre deux expressions mathématiques comportant dans leurs termes des nombres connus et une quantité inconnue. Une telle égalité était la traduction en langage mathématique des conditions imposées par le problème pour découvrir l'inconnue. Par exemple : "quel est le carré qui combiné avec dix de ses racines, donne une somme égale à 39?", problème que nous traduiront en algèbre contemporaine (il s'agit plus précisément d'une "transcription" et non d'une traduction, car la notation en exposants numériques ne commence qu'avec Descartes) sous la forme : x²+ 10x =39, en notant "x" la racine inconnue du carré. Des symboles spéciaux sont créés pour désigner carré, cube, racine carrée, racine cubique : la notion d'exposant numérique, même simplement entier, n'émerge pas encore.

La légende attribué parfois à Léonard de Pise dit Fibonacci l' importation des chiffres dits arabes qu'il aurait découverts lors d'un voyage en Afrique. C'est oublier que Gerbert d'Aurillac, qui les avait étudiés à Cordoue, avait entrepris de les imposer à la chrétienté une fois devenu pape de l'an Mil sous le nom de Sylvestre II. C'est cependant le livre de Fibonacci Liber abaci , qui définira la fameuse suite de Fibonacci et contribuera à populariser l'usage des chiffres arabes et du système décimal en Europe.

XVI et XVII siècles en Europe

François Viète

Le pape Gerbert d'Aurillac avait ramené d'Espagne vers l'an 1000 le zéro, invention indienne que les mathématiciens Al-Khwarizmi et Abu Kamil avaient eux-mêmes fait connaître dans tout l'Empire, et aussi à Cordoue.

Cette numération de position complète bien le calcul algébrique, d'abord au moyen des algorithmes (terme dérivant de « Al-Khwarizmi », mais procédé déjà utilisé dans l'algorithme d'Euclide), qui remplacent peu à peu l'usage de l'abaque. Les mathématiciens italiens du XVI siècle (del Ferro, Tartaglia et Cardan) résolvent l'équation du 3 degré (ou équation cubique). Ferrari, élève de Cardan, résout l'équation du 4 degré (ou équation quartique), et la méthode est perfectionnée par Bombelli. À la fin du siècle, le Français Viète découvre que les fonctions symétriques des racines sont liées aux coefficients de l'équation polynomiale.

Jusqu'au XVII siècle, l'algèbre peut être globalement caractérisée comme la suite ou le début des équations et comme une extension de l'arithmétique ; elle consiste principalement en l'étude de la résolution des équations algébriques, et la codification progressive des opérations symboliques permettant cette résolution. François Viète (1540-1603), « considéré comme le fondateur de notre langage algébrique », innove en notant les inconnues et les indéterminées à l'aide de lettres.

Alors que chez Viète les puissances étaient notées avec des mots latins, René Descartes les note sous forme d'exposants et c'est cette écriture qui s'impose. A peu de chose près nous avons conservé les notations littérales de Descartes qui constituent un véritable symbolisme algébrique. Le terme "algèbre" devient alors synonyme de "calcul littéral". René Descartes et Pierre de Fermat introduisent, également, ce que l'on appelle toujours dans les collèges et au lycées, la "géométrie analytique" autrement dit la géométrie des coordonnées : les courbes et les surfaces sont représentées par des équations que l'on manipule au moyen de l'algèbre.

Les mathématiciens commencent, aussi à cette époque, progressivement à utiliser des nombres « imaginaires » pour parvenir à calculer les racines non réelles de leurs équations.

XVIII et XIX siècles en Europe

L'extension des nombres réels aux nombres complexes amènera d'Alembert à énoncer (en 1746) et Gauss à démontrer (en 1799) le théorème fondamental de l'algèbre :

Théorème  Toute équation polynomiale de degré n en nombres complexes a exactement n racines (en comptant chacune avec son éventuelle multiplicité).

Sous sa forme moderne, le théorème s'énonce :

Théorème — Le corps C {\displaystyle \ _{\mathbb {C} }} des nombres complexes muni de l'addition et de la multiplication est algébriquement clos.

Le XIX siècle s'intéresse désormais à la calculabilité des racines, et en particulier à la possibilité de les exprimer par des formules générales à base de radicaux. Les échecs concernant les équations de degré 5 amènent le mathématicien Abel (après Vandermonde, Lagrange et Gauss) à approfondir les transformations sur l'ensemble des racines d'une équation. Évariste Galois (1811 - 1832), dans un mémoire fulgurant, introduit pour la première fois la notion de groupe (en étudiant le groupe des permutations des racines d'une équation polynomiale) et aboutit à l'impossibilité de la résolution par radicaux pour les équations de degré supérieur ou égal à 5.

Une étape décisive fut franchie avec l'écriture des exposants fractionnaires, puis rapidement réels et imaginaires. Ceux-ci permettront à Euler d'énoncer sa célèbre formule e i π + 1 = 0 {\displaystyle e^{i\pi }+1=0} liant cinq nombres remarquables. Par ces exposants imaginaires s'opére la jonction sans couture du monde algébriques et du monde trigonométrique.

XX siècle : algèbre moderne

Ernst Kummer

Dès lors, on s'est mis à calculer sur des objets qui ne sont plus forcément des nombres. L'algèbre moderne entame un parcours fécond : Boole crée l'algèbre qui porte son nom, Hamilton invente les quaternions, et les mathématiciens anglais Cayley, Hamilton et Sylvester étudient les structures de matrices. L'algèbre linéaire, longtemps restreinte à la résolution de systèmes d'équations linéaires à 2 ou 3 inconnues, prend son essor avec le théorème de Cayley-Hamilton (« Toute matrice carrée à coefficients dans R {\displaystyle \ _{\mathbb {R} }} ou C {\displaystyle \ _{\mathbb {C} }} annule son polynôme caractéristique »). S'ensuivent les transformations par changement de base, la diagonalisation et la trigonalisation des matrices, et les méthodes de calcul qui nourriront, au XX siècle, la programmation des ordinateurs. Parallèlement, Kummer généralise les structures galoisiennes et étudie les structures de corps et d'anneau. Dedekind définit les idéaux (déjà entrevus par Gauss) qui permettront de généraliser et reformuler les grands théorèmes d'arithmétique. L'algèbre linéaire se généralise en algèbre multilinéaire et algèbre tensorielle.

Au début du XX siècle, sous l'impulsion de l'allemand Hilbert et du français Poincaré, les mathématiciens s'interrogent sur les fondements des mathématiques : logique et axiomatisation occupent le devant de la scène. Peano axiomatise l'arithmétique, puis les espaces vectoriels. La structure d'espace vectoriel et la structure d'algèbre sont approfondies par Artin en 1925, avec des corps de base autres que R {\displaystyle \ _{\mathbb {R} }} ou C {\displaystyle \ _{\mathbb {C} }} et des opérateurs toujours plus abstraits. On doit aussi à Artin, considéré comme le père de l'algèbre contemporaine, des résultats fondamentaux sur les corps de nombres algébriques. Les corps non commutatifs amènent à définir la structure de module sur un anneau et la généralisation des résultats classiques sur les espaces vectoriels.

L'école française « Nicolas Bourbaki », emmenée par Weil, Cartan et Dieudonné, entreprend de réécrire l'ensemble des connaissances mathématiques sur une base axiomatique : ce travail gigantesque commence par la théorie des ensembles et l'algèbre dans le milieu du siècle, et confirme l'algèbre comme langage universel des mathématiques. Paradoxalement, alors que le nombre de publications suit une croissance exponentielle à travers le monde, alors qu'aucun mathématicien ne peut prétendre dominer qu'une toute petite partie des connaissances, les mathématiques n'ont jamais autant paru unifiées qu'aujourd'hui.

L'étude de ces structures peut être faite de manière unifiée dans le cadre de l'algèbre universelle.

Epistémologie

Jules Vuillemin, La philosophie de l'algèbre.
Jules Vuillemin, La philosophie de l'algèbre.

L'étude épistémologique de l'algèbre a été introduite par Jules Vuillemin.

Histoire des notations européennes modernes

Les symboles + et - apparaissent en 1489 dans l'ouvrage Arithmétique de John Widmann (Leipzig).

Le signe = apparaît en 1557 chez Robert Recorde "parce que deux choses ne sauraient être plus égales que deux lignes parallèles".

Les signes < et > apparaissent en 1610 chez Thomas Harriot (1560-1621).

William Oughtred (1574-1660) introduit le signe de la multiplication × dans son Clavis Mathematica (1631). Il introduit aussi les termes de sinus, cosinus et tangente.

Le signe de la division / est utilisé par Johann Heinrich Rahn en 1659 et introduit en Angleterre par John Pell en 1668.

Domaines connexes

Par extension, on attribue aussi le qualificatif d’« algébrique » à d’autres parties des mathématiques dont les objets ou les méthodes relèvent de l’algèbre.

La géométrie algébrique est la partie de la géométrie qui étudie des courbes ou des variétés algébriques, c’est-à-dire des courbes ou des variétés définies par des équations polynomiales, avec des techniques elles-mêmes souvent issues de l’algèbre.

La topologie algébrique applique les outils de l'algèbre à l'étude des espaces topologiques, en cherchant à associer de manière naturelle des invariants algébriques aux structures topologiques associées.

L'analyse algébrique (en) est une branche des mathématiques fondée sur les idées d'Alexandre Grothendieck, puis développée par Mikio Satō, qui utilise notamment les préfaisceaux et l'analyse complexe pour étudier les propriétés des hyperfonctions.

中文百科

代数是一个较为基础的数学分支。它的研究对象有许多。诸如数、数量、代数式、关系、方程理论、代数结构等等都是代数学的研究对象。

初等代数一般在中学时讲授,介绍代数的基本思想:研究当我们对数字作加法或乘法时会发生什幺,以及了解变量的概念和如何创建多项式并找出它们的根。

代数的研究对象不仅是数字,还有各种抽象化的结构。例如整数集作为一个带有加法、乘法和序关系的集合就是一个代数结构。在其中我们只关心各种关系及其性质,而对于「数本身是甚么」这样的问题并不关心。常见的代数结构类型有群、环、域、模、线性空间等。

历史

文辞代数,其发展于巴比伦时期,且直至16世纪都还维持着其主流的地位;

几何建构代数,被吠陀时期和古典希腊数学家们所强调着;

简字代数,由丢番图所发展并写于**沙里手稿中;及

符号代数,于莱布尼茨的工作中达到其尖峰。

西元前1800年左右,旧巴比伦斯特拉斯堡泥板书中记述其寻找着二次椭圆方程的解法。

西元前1600年左右,普林顿322号泥板书中记述了以巴比伦楔形文本写成的勾股数列表。

西元前800年左右,印度数学家包德哈亚那在其著作包德哈尔那绳法经中以代数方法找到了勾股数,给出了线性方程和如ax = c与ax + bx = c等形式之二次方程的几何解法,且找出了两组丢番图方程组的正整数解。

西元前600年左右,印度数学家阿帕斯檀跋在其著作'阿帕斯檀跋绳法经中给出了一次方程的一般解法和使用多达五个未知数的丢番图方程组。

西元前300年左右,在几何原本的第二卷里,欧几里德给出了有正实数根之二次方程的解法,使用尺规作图的几何方法。此一方法是基于几何学中的毕达哥拉斯学派。

西元前300年左右,加倍立方体问题的几何解法被提了出来。现已知道此问题无法使用尺规作图求解。

西元前100年左右,中国数学书《九章算术》中处理了代数方程的问题,其包括用试位法解线性方程、二次方程的几何解法及用相当于现今所用之消元法来解线性方程组。还应用一次内插法。

西元前100年左右,写于古印度的**沙里手稿中使用了以字母和其他符号写成的代数标记法,且包含有三次与四次方程,多达五个未知道的线性方程之代数解,二次方程的一般代数公式,以及不定二次方程与方程组的解法。

西元150年左右,希腊化埃及数学家希罗在其三卷数学著作中论述了代数方程。

200年左右,希腊化巴比伦数学人丢番图,他居住于埃及且常被认为是「代数之父」,写有一本著名的算术,此书为论述代数方程的解法及数论之作。

不晚于473年,《孙子算经》提出中国余数定理。

499年,印度数学家阿耶波多在其所着之阿耶波多书里以和现代相同的方法求得了线性方程的自然数解,描述不定线性方程的一般整数解,给出不定线性方程组的整数解,而描述了微分方程。

600年刘焯编制《皇极历》曾用等间距内插法。

625年左右,中国数学家王孝通在《缉古算经》找出了三次方程的数值解。

628年,印度数学家婆罗摩笈多在其所着之梵天斯普塔释哈塔中,介绍了用来解不定二次方程的宇宙方法,且给出了解线性方程和二次方程的规则。他发现二次方程有两个根,包括负数和无理数根。

724年,僧一行用不等间距内插法计算《大衍历》

820年,代数(algebra)导源于一个运算,其描述于波斯数学家花拉子米所着之Al-Kitab al-Jabr wa-l-Muqabala(意指移项和合并同类项之计算的摘要)中对于线性方程与二次方程系统性的求解方法。花拉子米常被认为是「代数之父」,其大多数的成果简化后会被收录在书籍之中,且成为现在代数所用的许多方法之一。

850年左右,波斯数学家al-Mahani相信可以将如加倍立方体问题等几何问题变成代数上的问题。

850年左右,印度数学家摩诃吠罗解出了许多二次、三次、四次、五次及更高次方程,以及不定二次、三次和更高次方程的解。

990年左右,波斯阿尔卡拉吉在其所着之al-Fakhri中更进一步地以扩展花拉子米的方法论来发展代数,加入了未知数的整数次方及整数开方。他将代数的几何运算以现代的算术运算代替,且定义了单项式x、x、x、…和1/x、1/x、1/x、…等并给出上述任两个相乘的规则。

1050年左右,中国数学家贾宪用贾宪三角形找到了多项式方程的数值解。

1072年,波斯数学家欧玛尔·海亚姆发展出来代数几何,且在Treatise on Demonstration of Problems of Algebra中给出了可以以圆锥曲线相交来得到一般几何解之三次方程的完整分类。

1090年左右,北宋科学家沈括在《梦溪笔谈》中给出高阶等差级数的和。|

1114年,印度数学家婆什迦罗在其所着之代数学'中,认知到一正数会有正负两个平方根,且解出一个以上未知数的二次方程、许多三次、四次及更高次多项式方程、佩尔方程、一般的不定二次方程,以及不定三次、四次及更高次方程。

1150年,婆什迦拉在其所着之Siddhanta Shiromani中解出了微分方程。

1202年,代数传到了欧洲,斐波那契所着的计算之书对此有很大的贡献。

1247年南宋数学家秦九韶在《数书九章》中用秦九韶算法(即“霍纳法算法”)解一元高次方程。

1248年,金朝数学家李治的《测圆海镜》利用天元术将大量几何问题化为一元多项式方程,是一部几何代数化的代表作。

1300年左右,中国数学家朱世杰处理了多项式代数,发明四元术解答了多达四个未知数的多项式方程组,发明非线性多元方程的消元法,将相关多项式进行乘法、加法和减法运算,逐步消元,将多元非线性方程组化为单个未知数的高次多项式方程;并以数值解出了288个四次、五次、六次、七次、八次、九次、十次、十一次、十二次、和十四次次多项式方程。朱世杰发展了垛积术,给出多种高阶等差级数求和公式。

1400年左右,印度数学家玛达瓦找到了以重复来求超越方程的解法,求非线性方程解的叠代法及微分方程的解法。

1515年,费罗求得了没有两次项之三次方程的解。

1535年,塔尔塔利亚求得了没有一次项之三次方程的解。

1545年,卡尔达诺出版了大术一书,书中给出了各种三次方程的解法和其学生费拉里对一特定四次方程的解法。

1572年,拉斐尔·邦贝利认知到三次方程中的复根并改进了当时流行的符号。

1591年,弗朗索瓦·韦达出版了分析方法入门一书,书中发展出了更为良好的符号标记,在未知数不同的次方上。并且使用元音来表示未知数而辅音则用来表示常数。

1631年,托马斯·哈里奥特在其死后的出版品中使用了指数符号且首先以符号来表示「大于」和「小于」。

1682年,莱布尼茨发展出他称做一般性特征(characteristica generalis)之形式规则的符号操作概念。

1683年,日本数学家关孝和在其所着之Method of solving the dissimulated problems中发明了行列式、判别式及伯努利数。

1685年,关孝和解出了三次方程的通解,及一些四次与五次方程的解。

1693年,莱布尼茨使用矩阵和行列式解出了线性方程组的解。

1750年,加布里尔·克拉默在其所着之Introduction to the analysis of algebraic curves中描述了克莱姆法则且研究了代数曲线、矩阵和行列式。

1830年,伽罗瓦理论在埃瓦里斯特·伽罗瓦对抽象代数的工作中得到发展。

分类

初等代数:学习以位置标志符(place holders)标记常数和变量的符号,与掌控包含这些符号的表达式及方程序的法则,来记录实数的运算性质。(通常也会涉及到中等代数和大学代数的部分范围。)

抽象代数:讨论代数结构的性质,例如群、环、域等。这些代数结构是在集合上定义运算而来,而集合上的运算则适合某些公理。

线性代数:专门讨论矢量空间,包括矩阵的理论。

泛代数,讨论所有代数结构的共有性质。

计算代数:讨论在电脑上进行数学的符号运算的算法。

初等代数

它允许对算术定律之一般性公式的描述(如a+b=b+a,∀a,b),且此为对实数性质做系统性描述的第一步。

它允许指涉未知数、将方程公式化及学习如何去解答(如「找一数x,使其3x+1=10的方程成立)。

它允许将函数关系公式化(如「若你卖了x张票,则你将获利3x-10元,亦即f(x)=3x-10,其中f为其函数,且x为此函数输入的值。」)。

抽象代数

此运算是封闭的:若a和b为S之元素,则a*b也会是。

存在单比特素e,使得对每个于S内的元素a,e*a和a*e都会等同于a。

每一元素都存在一逆元素:对每一于S内的元素a,存在一元素a,使得a * a和a * a都会等同於单比特素。

此运算是可结合的:若a、b和c为S的元素,则(a * b)* c会等同于a *(b * c)。

代数

交换环上的代数

集合上的代数

布尔代数

范畴论内的F-代数和F-对偶代数

Σ代数

法法词典

algèbre nom commun - féminin ( algèbres )

  • 1. mathématiques science majeure qui considère la nature des grandeurs selon leur nature et non selon leur valeur et les représente par des lettres et des symboles

    les signes d'opération en algèbre • un problème d'algèbre

  • 2. procédé qui présente des formes rigoureuses de généralisation

    l'algèbre des proportions

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