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词典释义:
Iroquois
时间: 2023-10-07 19:23:53
[irɔkwa]

a. (m)易的

词典释义
a. (m)


n.
[北美的印第安]

n. m
原声例句

Il fait référence au village de Stadaconé, situé sur l'actuel Québec, et vient de Kanata, signifiant " village" en Iroquois.

他指的是斯塔达科纳村,位于今魁北克,来自卡纳塔,意思是易洛魁语中的 " 村庄" 。

[历史小问题]

La destruction des Hurons par les Iroquois va complètement changer la donne puisque détruire le réseau commercial français.

洛魁人对休伦人的破坏将彻底改变游戏,因为它将摧毁法国的贸易网络。

[历史小问题]

例句库

La délégation, composée des Six Nations des Iroquois, a à sa tête le chef Cayuga Deskaheh, qui n'est pas reçu par la Société.

这个代表团由易洛魁六个民族组成,团长是卡尤加首领Deskaheh。

À sa 16e séance, le 21 mai, l'Instance a entendu des déclarations des observateurs suivants : Khmer Kampuchea-Krom Federation, Haudenosaunee Six Nations Iroquois Confederacy et Consejo de Pueblos Nahuas del Alto Balsas, Guerrero.

在5月21日第16次会议上,论坛听取下列观察员的发言:Khmer Kampuchea -Krom Federation,Haudenosaunee Six Nations Iroquois Confederacy,Consejo de Pueblos Nahuas del Alto Balsas, Guerrero。

法语百科
Description de cette image, également commentée ci-après

Les Iroquois (ou Haudenosaunee) connus aussi par l'expression Cinq-Nations comprennent effectivement cinq et puis plus tard six nations amérindiennes de langues iroquoises vivant historiquement dans le nord de l'État de New York aux États-Unis, au sud du lac Ontario et du fleuve Saint-Laurent. La plupart des quelques 125 000 Iroquois vivent aujourd'hui en Ontario au Canada et dans l'État de New York. D'autres vivent au Wisconsin, au Québec et en Oklahoma. Seule une petite minorité des Iroquois parle aujourd'hui une des langues iroquoises dont notamment près de 1 500 locuteurs du mohawk dans le village Kahnawake, au sud de Montréal.

Dénomination

L'origine du mot « iroquois » est obscure, mais cette appellation pourrait provenir d'une phrase souvent employée à la fin de discours iroquois, « hiro kone » (je l'ai dit). D'autres considèrent que le mot proviendrait du nom qui leur a été donné par leurs ennemis, les Algonquins : « Irinakhoi » (serpents à sonnette). Il est aussi possible que le mot provienne des pêcheurs basques qui surnommait le peuple Hilokoa (« les tueurs ») qui serait passé en langue algonquine, qui ne prononce pas le « r », à hirokoa, les Français auraient tout simplement francisé l'ethnonyme. Toutefois, les Iroquois s'appellent eux-mêmes Haudenosaunee (peuple aux longues maisons).

Histoire

Répartition des nations iroquoises, vers 1650
Répartition des nations iroquoises, vers 1650

Leurs terres d'origine se situent entre les Adirondacks et les chutes du Niagara. Des traces de peuplement sont attestées dès le X siècle av. J.-C. Au XIV siècle est introduite la culture du maïs. Selon la tradition iroquoise, à cette époque il n'y avait qu'une seule tribu, habitant sur le fleuve Saint-Laurent, à qui les Algonquins apprennent l'agriculture. La formation des différentes tribus est incertaine. On sait qu'une ligue iroquoise est créée en 1570 sous le nom de Ligue des cinq nations. En 1722, les Tuscaroras entrent dans la ligue, qui devient les Six nations. La population des Iroquois est évaluée à 22 000 individus au début en 1630 et tombe à 6000 au début du XVIII siècle.

Au XVII siècle, des guerres avec les Français, alliés aux Algonquins, aux Montagnais (Innus) et aux Abénakis, et les Britanniques, les forcent à retourner dans les limites de leurs terres ancestrales, ou, dans le cas des Iroquois christianisés par les Jésuites et persécutés par leurs compatriotes, au Canada, principalement au Québec.

En 1**8-1653, les Iroquois attaquent les Hurons, les Algonquins et leurs alliés français. Ils finissent par affaiblir la confédération des Hurons qui se dispersent. Certains prisonniers étaient adoptés (ils devenaient Iroquois) alors que d'autres étaient torturés (on leur arrachait notamment les ongles avant de les brûler vifs, à petit feu) ou frappés à coups de bâton. Les guerriers mangeaient les organes des vaincus. En 1660, quelques centaines d'Iroquois gagnent la bataille de Long Sault contre 17 français et 48 alliés amérindiens.

Lorsque Colbert devint responsable de la Nouvelle-France, cela faisait déjà 25 ans que les Iroquois dévastaient la colonie pour détourner le commerce des fourrures des Hurons et des Outaouais avec la Nouvelle-France ; les Iroquois veulent profiter de ce commerce en tant qu'intermédiaires avec Albany.

En 1667, les Agniers et les Onneiouts acceptent de conclure la paix.

La guerre reprit par ordre du ministre de la marine Jérôme Phélypeaux de Pontchartrain le 13 juin 1687 : l’expédition contre les Iroquois quitta Montréal, avec 832 hommes des troupes de la marine, 900 hommes de milice et 400 Amérindiens alliés. L’avant-garde captura plusieurs Iroquois le long du fleuve. Au Fort Frontenac, l’intendant de Champigny, qui avait devancé le gros de l’expédition, s’empara de Goyogouins et d’Onneiouts pour les empêcher de porter aux villages iroquois au sud du lac, la nouvelle de l’approche de l’armée française.

Un autre groupe d’Iroquois, soi-disant neutres, qui habitaient un village près du fort, furent aussi capturés pour les mêmes raisons. En tout, 50 à 60 hommes et 150 femmes et enfants furent emmenés à Montréal. Le gouverneur Jacques-René de Brisay expédia en France 36 des 58 prisonniers iroquois, mais laissa clairement entendre qu’il aurait mieux aimé n’en rien faire.

Après la Glorieuse Révolution de novembre 1688 qui renversa Jacques II, l'allié de Louis XIV, les Iroquois apprennent des Anglais d’Albany que l’Angleterre et la France sont en guerre et abandonnent toute idée de paix. Le massacre de Lachine eut lieu le 5 août 1689 : environ 1 500 guerriers iroquois s’abattirent sur le village de Lachine, aux portes de Montréal, près des rapides du même nom. Vingt-quatre colons furent tués, 70 à 90 faits prisonniers, dont 42 ne revinrent jamais. Sur 77 maisons, 56 furent rasées par les Iroquois et leurs alliés de la Confédération des Cinq nations. Le massacre de Lachine et ses suites aurait coûté la vie à un Québécois sur dix.

En 1690, l'abbé de Choisy écrit à Bussy, "Les Anglois ont été vus avec quarante huit voiles à l'entrée du fleuve Saint-Laurent. On craint fort pour Québec parce que M. de Frontenac est allé avec ce qu'il a de troupes défendre Montréal contre les Iroquois et contre plusieurs François huguenots qui se sont joints à eux."

L'article XV des traités d'Utrecht range les Iroquois sous le protectorat de la couronne britannique.

Pendant la guerre de Sept Ans, les Iroquois, alliés aux Anglais, assurèrent leur victoire sur le terrain terrestre, en complément de la suprématie britannique dans le domaine maritime.

Lors de la guerre d'Indépendance américaine, ils décident de s'allier à nouveau aux Britanniques, qui avaient fait des promesses aux nations indiennes concernant le respect des frontières. Cette décision s'avère cependant désastreuse pour eux : en 1779, George Washington envoie une armée envahir leurs terres ancestrales. La plupart de ces Iroquois sont repoussés jusqu'en Ontario. Au XIX siècle, un petit groupe part faire du commerce de fourrure en Alberta.

Les Iroquois restés aux États-Unis sont contraints de céder leurs terres. La plupart des tribus parviennent à éviter la déportation des années 1830, sauf les Onneiouts, qui en 1828 partent pour une réserve du Wisconsin. Les Goyogouins ont vendu leurs terres new-yorkaises en 1807 pour rejoindre des tribus apparentées en Ohio. Les Onontagués, les Tsonnontouans et les Tuscaroras vivent encore aujourd'hui dans des réserves de l'État de New York.

Population mohawk du Québec en 2004
Communautés Total résidants non-résidants
Akwesasne n.d. n.d. n.d.
Kahnawake 9 455 7 389 2 066
Kanesatake 2 017 1 342 675
Mohawk (Total) 11 472 8 731 2 741

Organisation politique

Les cinq nations (devenues par la suite les six nations) étaient liées entre elles par une constitution commune appelée Gayanashagowa ou « grande loi de l'Unité » :

les Cayugas sont aussi appelés Goyogouins en français, Guyohkohnyo (peuple du grand marais) dans leur propre langue ;

les Mohawks, qui aujourd'hui se désignent eux-mêmes par ce nom anglo-français signifiant « mangeurs d'homme » dans la langue de leurs rivaux abénaquis, étaient appelés Agniers par les colons français, le terme autochtone étant Kanienkehaka signifiant peuple des étoiles (étincelles de silex);

les Oneidas sont aussi appelés Onneiouts en français ;

les Onondagas sont aussi appelés Onontagués en français ;

les Sénécas (Senecas en anglais), jadis les Sénèques en français, sont aussi appelés Tsonnontouans d'après leur nom autochtone ;

les Tuscaroras (la sixième nation, 1722), n'ont pas d'autre nom usité.

Culture

La Gayaneshagowa est la constitution de la nation iroquoise qui s'est transmise pendant plusieurs siècles sous forme de maximes récitées par cœur. Rédigée en 1720, elle est composée de 117 paragraphes et préfigure les écrits constituants des pères fondateurs de l'Amérique moderne.

Économie, vie quotidienne

Les Iroquois sont un peuple agriculteur et semi-sédentaire. Ils cultivent le blé, le tournesol et les trois sœurs : le maïs, le haricot et la courge. Ils complètent leur alimentation par la pêche, au printemps, et la chasse. Les hommes partent à l'automne et reviennent en hiver.

Les Iroquois sont aussi d'habiles artisans. Ils portent des vêtements en peau d'animal cousue avec les épines du porc-épic et décorée de coquillages et de motifs divers. Ils utilisent des mocassins.

La maison iroquoienne, ou la « maison longue », était construite de troncs d’arbres entrelacés et recouverte d’écorce. Les Amérindiens cultivaient aussi le chanvre qu'ils utilisaient pour lier les charpentes des maisons entre elles, ce qui les rendait très solides. À l’intérieur, il y avait deux rangées qui comprenaient des pièces séparées les unes des autres. Une allée au milieu servait à circuler et à faire des feux. De cinq à dix familles habitaient dans ces maisons. Les maisons longues étaient regroupées en villages de mille à deux mille habitants. Le village, qui était souvent entouré d’une palissade, se trouvait souvent près d’un cours d’eau. La maison longue mesurait 5 à 7 mètres de large par 50 à 100 mètres de long sur 7 mètres de haut. Les portes étaient très basses. Durant l’hiver, les portes étaient fermées avec des peaux d’animaux.

Les Iroquois se servaient aussi du chanvre pour leurs rituels, ils mélangeaient de petites quantités avec du tabac et des plantes aromatiques. Très vite les Amérindiens se sont rendu compte que les Blancs aimaient beaucoup ce produit et ils s'en servirent comme monnaie d'échange.

Organisation sociale

L'organisation sociale est matrilinéaire et matrilocale: c'est la mère qui détermine le lignage, et les femmes possèdent la terre. Après son mariage, l'homme emménage chez son épouse, et ses enfants deviennent membres du clan de la mère. Les femmes choisissent également les chefs de clan.

Un père jésuite français qui rencontre les Iroquois en 1650 décrit la société iroquoise comme égalitaire. La Confédération Iroquoise s’étend des monts Adirondacks aux Grands Lacs, sur le territoire actuel de la Pennsylvanie et du nord de l’État de New York. La terre est détenue et travaillée en commun. La chasse se fait en groupe et les prises sont partagées entre les membres du village. La notion de propriété privée des terres et des habitations est parfaitement étrangère aux Iroquois. Les femmes jouent un rôle important : le lignage s’organise autour de ses membres féminins dont les maris viennent rejoindre la famille. Les familles élargies forment des clans et une douzaine ou plus de clans peuvent former un village. Les femmes les plus âgées du village désignent les hommes habilités à représenter le clan au conseil de village et de tribu. Elles désignent également les 49 chefs qui composent le grand conseil de la Confédération des cinq nations iroquoises. Les femmes surveillent les récoltes et administrent le village quand les hommes sont à la chasse ou à la pêche. Elles fournissent mocassins et nourriture pour les expéditions guerrières, et ont un certain contrôle sur les affaires militaires.

En 1744, le gouverneur de Virginie invitait les Iroquois à envoyer au « Collège of William and Mary » de Williamsburg six jeunes gens pour faire leur éducation. Le chef de la Nation iroquoise, Conassatego, répondit en termes élégants qu'il comprenait la générosité de cette offre, mais que, à leur tour, les blancs devaient comprendre que les Iroquois étaient différents et avaient une autre conception des choses.

La diplomatie iroquoise

Voici ce que relate Louis de Buade de Frontenac au sujet de la conférence avec les Iroquois à Cataracoui, en 1673 :

« Vous auriez assurément été surpris, monseigneur, de voir l'éloquence, la finesse avec laquelle tous leurs députés me parlèrent, et, si je n'avais peur de passer pour ridicule auprès de vous, je vous dirais qu'ils me firent en quelque sorte souvenir des manières du sénat de Venise, quoique leurs peaux et leurs couvertures soient bien différentes des robes des procurateurs de Saint-Marc. »

De farouches guerriers

Un témoin du XVIII siècle, Moreau de St-Méry, relate que pour compenser leur infériorité numérique, les Iroquois furent les premières tribus à pratiquer le cannibalisme et à infliger de souffrantes tortures à leurs prisonniers, pour soumettre leurs ennemis par la terreur. Les Iroquois de la région de New York étaient réputés pour être de terribles guerriers ; les prisonniers de guerre pouvaient être mangés, comme dans toutes les armées occidentales à court de ravitaillement. Toutefois, le cannibalisme en dernier recours est à distinguer du cannibalisme rituel (païen). Les Iroquois utilisaient les mêmes armes que pour la chasse : le tomahawk, l'arc et les flèches, les massues. À partir des guerres coloniales entre la France et l'Angleterre, certains guerriers iroquois portaient un ou plusieurs scalps autour du cou, preuve exigée par les colons de leur valeur au combat, les colliers d'oreilles servant de monnaie imposée par les occupants se battant le plus souvent par tribus interposées dans une logique d'extermination des peuples autochtones.

Prénoms iroquois

Les Iroquois ont donné des prénoms qui prennent souvent ancrage dans la nature qui les entoure, dans les forces surnaturelles qu'ils perçoivent, dans les qualités des personnes, ou bien dans d'autres événements de la vie, souvent liés à la naissance ou comme l'ensemble des peuples amérindiens dont l'étymologie des prénoms nord-amérindiens est similaire. Comme exemples de prénoms, on peut citer Hior, Rhan, Leik, Akya, Awhem.

L’alimentation

L’importance de l’agriculture

L’agriculture est la base de l’alimentation des Iroquois et ce, malgré le froid du Saint-Laurent dont Samuel de Champlain parle en 1615. C’est ce qui leur permettait de manger tout l’hiver puisqu’ils conservaient leurs récoltes pendant les périodes hivernales. Si les récoltes n’étaient pas suffisantes, les Iroquois devaient se rationner ou la compenser par la chasse et la pêche afin de tenir bon tout l’hiver. Afin d’obtenir une bonne récolte, plusieurs de ces tribus effectuaient des rites spéciaux en vue d’obtenir en quelque sorte la reconnaissance des esprits. Les Iroquois cultivaient majoritairement les courges, les haricots et les tournesols. Afin de conserver les aliments récoltés tout l’hiver, les Iroquois ont dû trouver divers moyens de conserver leur nourriture. Par exemple, pour garder le maïs, ils ont découvert qu’ils pouvaient arracher les feuilles et faire sécher les épis à l’aide du feu. De plus, il semble qu’ils préparaient leurs mets avant que la neige ne tombe. Quand l’hiver s’annonçait glacial, ils creusaient des sous-sols dans leurs huttes pour y placer la nourriture qui pouvait être congelée par ce froid.

Récoltes

Les Iroquois ont plusieurs façons de procéder à leurs récoltes afin de pouvoir faire des provisions. Le maïs se récolte en septembre, ils le cueillent dans des paniers portés sur le dos. Ensuite, ils retournent les feuilles de chaque épi avec des baguettes à éplucher. Les Iroquois attachent plusieurs de ces épis afin de les faire sécher. Une fois séchés, ils égrènent le maïs avec les mains ou à l’aide d’une mandibule de cerf. Par la suite, les épis sont entreposés dans de gros vases d’entreposage qui peuvent atteindre jusqu’à cinquante centimètres de hauteur. Ces vases sont rangés sous les maisons avec le poisson fumé et séché et d’autre nourriture. Les épis, tout comme les courges, étaient bouillis ou grillés.

La chasse et la pêche

C’est la chasse et la pêche qui permettent de compléter leur alimentation. La chasse varie selon les régions et les nations. En effet, certaines nations préfèrent chasser l’hiver, tandis que d’autre, comme les Hurons, préfère chasser l’automne et le printemps. Outre que la chasse, la cueillette de petits fruits étaient aussi essentielle pour l’alimentation, mais aussi essentielle à leur santé. La chasse est non seulement un surplus de protéine pour les Iroquois, mais c’est aussi une source de matière première, de fourrures et de peaux servant à confectionner leurs vêtements. La proie la plus chassée est le cerf de Virginie. Il est piégé ou chassé au collet. Outre le cerf de Virginie, ils chassent le castor, la loutre, la marmotte, la martre, l’orignal, l’ours noir, le renard et le rat musqué. La pêche constitue semble-t-il 15 % des protéines et des calories des Iroquois. La pêche se fait davantage le printemps et l’automne. Les Iroquois sont dotés d’un canot d’écorce pour la pêche, de différentes espèces comme l’alose, l’anguille, le bar, le brochet, la carpe doré, l’éperlan, l’esturgeon, la lamproie, le saumon, et la truite. Les poissons sont séchés et boucanées, c'est-à-dire fumés, pour les provisions de l’hiver.

Le pain

Les Iroquois faisaient aussi du pain. Ce pain n’est pas fait avec du levain, une levure naturelle. En effet, leur pain est fait de farine de maïs à laquelle ils ajoutent des haricots, des fruits séchés, des noix, des graines de tournesols et du gras de cerf. Le pain est cuit dans des cendres brûlantes enveloppées de feuilles de maïs, parfois le pain pouvait aussi être cuit dans l’eau.

La soupe

La majorité du temps, c’est la soupe qui constituait l’alimentation des Iroquois. Ils la préparaient avec de la farine de maïs, des morceaux de viande ou de poisson et des courges.

Les repas lors de festivité

Les Iroquois n’avaient donc pas beaucoup de variété pour ce qui était de la nourriture. Lors de repas festif, ils essayaient alors de changer leurs habitudes en modifiant un peu la façon d’apprêter la nourriture. En effet, ils changeaient quelques détails comme le bouillon clair habituel de la soupe était changé pour un bouillon plus épais, donc réalisé avec plus de farine de maïs.

Maîtres de la peur

Les Iroquois, peuple autochtone, étaient de grands guerriers, mais pas les plus meurtriers. En effet, s’il est vrai que les Iroquois ont tué relativement peu de Français, il semble également incontestable que les premiers colons et les différents peuples autochtones ont ressenti une peur aiguë et que, pour eux, les Iroquois étaient de véritables monstres, des générateurs de peur auprès de tous. Ils utilisaient leurs techniques de guerre pour effrayer les autres peuples, mais avant tout, leurs techniques de torture. La pire chose qui pouvait arriver à un colon ou un Autochtone était de se faire capturer par les Iroquois, ils savaient alors que s’engageait pour eux un long moment de douleur et d’atrocité, à vivre jusqu’à ce que mort s’ensuive.

Montréal, victime de la peur

Les Iroquois amenaient la peur chez leurs victimes de par leurs techniques utilisées contre ceux qu’ils capturaient. Les Iroquois étaient réputés pour être des guerriers mesquins et connus pour utiliser la ruse et la discrétion pour capturer leurs prisonniers. La plupart du temps, ils suivaient leurs tactiques préférées, ils s’avançaient le plus possible de leurs victimes, en s’assurant de ne pas être vus, et en faisant du bruit pour faire paniquer leurs victimes et instaurer la peur en eux, avant de fondre sur eux et de les capturer. Au cours des vingt premières années de Montréal, autrefois Ville-Marie, ces attaques, et captures, étaient une des principales causes de mortalité de la population française sur place. Par contre, dès que la ville fut bien installée, les Iroquois cessèrent leurs attaques, rendues inutiles car ils savaient que les Français étaient déjà trop effrayés par eux pour tenter quoi que ce soit contre eux.

Casse-tête, Musée du quai Branly
Casse-tête, Musée du quai Branly

Pour instaurer cette peur sur Montréal, les Iroquois ont dû montrer aux Français ce qu’ils faisaient d’une manière ou d’une autre. C’est pourquoi les Iroquois ont laissé la chance à certains missionnaires capturés d’écrire une lettre à leurs confrères, cette lettre était alors laissée avec le cadavre à l’endroit où cette personne avait été capturée, soit sur des routes de campagnes ou dans les bois. « Après cinq ou six jours de marche, alors que nous étions épuisés par le voyage, ils approchaient de nous, sans plus aucune colère, nous arrachaient froidement les cheveux et la barbe et nous enfonçaient profondément les ongles, qu’ils portent très pointus, dans les parties du corps les plus délicates et les plus sensibles. Ils me brûlèrent un doigt et m’en broyèrent un autre avec les dents : ils disloquèrent ceux qui avaient déjà été broyés en rompant les nerfs de telle sorte que maintenant qu’ils sont guéris, ils demeurent affreusement déformés. Tout cela était rendu plus cruel par la multitude des puces, des poux et des punaises, auxquels les doigts coupés et mutilés permettaient difficilement d’échapper. Rendus au lieu de captivité, les prisonniers doivent faire face à une nouvelle violence. Ils nous accueillirent avec des bâtons, des coups de poing et des pierres. Comme ils ont en aversion la chevelure rare et courte, cette tempête se déchaîna en particulier sur moi et sur ma tête chauve, Il me restait deux ongles ; ils les arrachèrent avec leurs dents et ils dénudèrent jusqu’aux os, avec leurs ongles très pointus, la chair qui est au-dessous. »

Prisonnier de la peur

Le père ayant écrit cette lettre a été tué le 29 septembre 1**2, d’un coup de hache dans la nuque, alors qu’il venait de faire un signe de croix sur la tête d’un enfant. Les Iroquois préféraient instaurer la peur chez leurs adversaires plutôt que de les affronter.

Les Iroquois avaient tout de même une sorte de respect pour leurs prisonniers. Si les prisonniers étaient silencieux et toléraient les souffrances et les différentes tortures qui leur étaient infligées, on leur accordait une mort plus rapide et moins douloureuse. De plus, comme ils avaient prouvé leur courage lors des tortures, leurs cœurs étaient mangés par les Iroquois. Ils faisaient cela pour transférer le courage de leurs victimes dans leur corps. Par contre, si les victimes se plaignaient durant leurs tortures, on continuait à les torturer jusqu’à ce que ceux-ci cessent de se plaindre ou meurent. Donc, tous les peuples, Autochtones ou Français, savaient que si les Iroquois vous capturaient, vous étiez assuré de mourir, mais la vitesse de votre mort dépendait de votre résistance et votre acceptation de la mort certaine qui vous attendait.

Médiagraphie

Alain Beaulieu (2000). Les Autochtones du Québec, Québec, Musée de la civilisation et Éditions Fides, 116 p. ;

Roland Tremblay (2006). Les Iroquoiens du Saint-Laurent peuple du maïs, Montréal, Les éditions de l’homme, 139 p. ;

Amérindiens (5 mai 2005). http://www.culture-amerindiens.com/article-327745.html (Consulté le 2 novembre 2012) ;

Wykoff William (1978). « Botanique et Iroquois de la vallée du St-Laurent », Anthropologie et Sociétés, vol. 2, no3, p. 157-162.

中文百科

易洛魁联盟(Iroquois),又名Haudenosaunee,意译为「居住在长屋的人们」,是北美原住民联盟。使用易洛魁语言的北美原住民部族在今纽约州中部和北部逐渐形成并共同生活,在十六世纪或更早前结成联盟关系,称为易洛魁联盟,意译为“和平与力量之联盟” 。

原先的易洛魁联盟往往被称作“五族同盟”,由五大部族莫霍克人、奥奈达人、奥农达加人、塞内卡人和卡尤加人组成。 1772年,塔斯卡洛拉人加入,因此联盟成为“六族同盟”。其他使用易洛魁语言的部族生活在圣劳伦斯河和五大湖沿岸以及美国东南部,不隶属易洛魁联盟,由此也与联盟时常竞争甚至交战。

当欧洲人来到美洲时,易洛魁联盟主要占据美国东北部地区,主要是今日的纽约上州位于哈德逊河以西的部分和五指湖湖区。今天易洛魁民族主要生活在纽约州、魁北克及安大略省。

民族分布、人口与语言

切罗基语

北易洛魁语族 Lakes Iroquoian 五大部族语言和Susquehannock 塞内卡–奥农达加 塞内卡–卡尤加 塞内卡语 卡尤加语 奥农达加 奥农达加语 莫霍克–奥内达 奥内达语 莫霍克语 Susquehannock Susquehannock (已灭绝) Huronian Wyandot (Huron–Petun) (已灭绝) Neutral (已灭绝) Erie (已灭绝) Tuscarora–Nottoway 塔斯卡洛拉语(Tuscarora) (濒危) Nottoway (已灭绝)

Lakes Iroquoian 五大部族语言和Susquehannock 塞内卡–奥农达加 塞内卡–卡尤加 塞内卡语 卡尤加语 奥农达加 奥农达加语 莫霍克–奥内达 奥内达语 莫霍克语 Susquehannock Susquehannock (已灭绝) Huronian Wyandot (Huron–Petun) (已灭绝) Neutral (已灭绝) Erie (已灭绝)

五大部族语言和Susquehannock 塞内卡–奥农达加 塞内卡–卡尤加 塞内卡语 卡尤加语 奥农达加 奥农达加语 莫霍克–奥内达 奥内达语 莫霍克语 Susquehannock Susquehannock (已灭绝)

塞内卡–奥农达加 塞内卡–卡尤加 塞内卡语 卡尤加语 奥农达加 奥农达加语

塞内卡–卡尤加 塞内卡语 卡尤加语

塞内卡语

卡尤加语

奥农达加 奥农达加语

奥农达加语

莫霍克–奥内达 奥内达语 莫霍克语

奥内达语

莫霍克语

Susquehannock Susquehannock (已灭绝)

Susquehannock (已灭绝)

Huronian Wyandot (Huron–Petun) (已灭绝) Neutral (已灭绝) Erie (已灭绝)

Wyandot (Huron–Petun) (已灭绝)

Neutral (已灭绝)

Erie (已灭绝)

Tuscarora–Nottoway 塔斯卡洛拉语(Tuscarora) (濒危) Nottoway (已灭绝)

塔斯卡洛拉语(Tuscarora) (濒危)

Nottoway (已灭绝)

Laurentian (已灭绝)

地理环境

易洛魁人居住在纽约州北部直到安大略湖及圣劳伦斯河畔的大部分地区。这片土地多山而且森林密布,在17世纪时有着包括鹿以及河狸等丰富的猎物。易洛魁人的水路交通也很便利,可轻松前往包括安大略湖、圣劳伦斯河、五指湖区以及数十条河流,这些水路不但非常适合捕鱼,亦可利用轻便的独木舟迅速移动。 纽约州北部的冬天往往漫长而寒冷,尤其是当来自极地的西北风掠过五大湖的时候,此外也常常下暴雪。但夏天则凉爽宜人。

历史沿革

联盟的形成与扩张 「易洛魁联盟」是在欧洲人到来之前就已创建了,很多考古学家和人类学者相信联盟形成于1450年到1600年间,也有的人说更早。依照传统的说法,易洛魁联盟是在「伟大和平的缔造者」,两位易洛魁人,德坎纳维达和海华沙的共同努力下创建的。他们为那些长年处于战争﹑矛盾和冲突不息中的易洛魁人各邦带来了「伟大的和平法则」,由莫霍克、奥奈达、奥内达加、卡尤加和塞内卡团结为易洛魁联盟。他们停战后,易洛魁人各部凝聚而成的政治力量,迅速成为17和18世纪时期北美洲东北部最强大的势力之一。在联盟形成后,为了获取更多的狩猎场地,易洛魁人开始进犯今天肯塔基的俄亥俄河谷。他们主要是与相邻的阿刚昆人发生战争。 河狸之战 易洛魁对抗阿冈昆人的防御工事 从1609年开始,易洛魁联盟发动了长达几十年的一系列战争,即所谓的河狸战争。他们战争的对象是法国人,法国人的同盟者有休伦人(Huron)和其它邻近的部落,包括比顿人(Petun)、伊利人和萨斯奎汉纳人(susquehanna)。为了控制利润丰厚的毛皮贸易,易洛魁人对大西洋沿岸的阿刚昆列那普人(Lenape,或称作德拉瓦人)、加拿大北部劳伦高原地区的安内辛那比人(Anishinaabe)施加了极大的压力,也不时与英属殖民地发生战斗。在战争期间,他们击败了休伦人(1**9年)、比顿人(1650年)、塔万达伦人(Attawandaron)、伊利部落和萨斯奎汉纳人(1680年)。 传统的观点是,这些战争是一种控制利润丰厚的皮草贸易,来换取他们依赖的欧洲商品的方式。也有学者认为,易洛魁人对邻近部落发动的大规模战争,是为了报复或者填补战争和天花、瘟疫所导致的大量死亡人口。 十七到十八世纪中叶 大约在1670年,易洛魁人将苏族(Siouan)语系的曼纳豪克人(Mannahoac)赶出了维吉尼亚北部的山麓地带,开始以征服者的姿态宣布对这片土地的全部拥有权。 1677年,易洛魁人通过《链条盟约》(Covenant Chain)与英国人达成协议成为同盟者。他们并肩与法国人作战,法国人则与休伦部落结为了同盟。1684年,易洛魁人进犯维吉尼亚和伊利诺伊地区,后来在进攻法国人前哨部队时失利。为了减少维吉尼亚辛南多谷地的战事,维吉尼亚殖民者与易洛魁人在奥伯尼举行了会谈,同意和认可易洛魁人拥有使用「南-北信道」的权利。这条信道沿蓝岭山脉东侧,被称为「重要的战争信道」,条件是他们不能侵犯「滝线」以东的英国人定居地。在之后的「威廉国王战争」(King William War)期间,易洛魁人与英国人结为了同盟。1701年7月,他们缔结了《南罕条约》(Nanhan Treaty),将俄亥俄河以北的大片土地转让给了英国人。在这之后,易洛魁人与法国人进行和平谈判,同年,他们签订了《蒙特利尔大和平协议》。与法国签署和平条约后,易洛魁**部分时间处于中立状态。在「安妮王后战争」(Queen Anne War)期间,他们加入进攻法国人的行动计划。三位莫霍克酋长和一位马希坎酋长在1710年被安排前往伦敦,与安妮王后会面确定与英国的结盟事宜。安妮王后授命宫廷画像师约翰•维勒斯特给他们绘制肖像,这些画像被认为是保存下来的﹑最古老的原住民油画作品。1722年塔斯卡洛拉人(Tuscarora)为逃避北卡罗来纳英国殖民化的压力和部落间的战争而北上,请求成为「易洛魁联盟」的第六个盟邦,获得了易洛魁人的保护。 法国和印第安人战争 在法国与印地安人的战争期间(1754~1763年)中,易洛魁人与英国人结成伙伴关系,共同抵御法国人及其同盟阿刚昆人,易洛魁人期望帮助英国人会在战争结束后得到一些好处。战后英国获得胜利,为了保护他们的盟友,英国政府颁发了《1763年皇家公告》,禁止白人在阿巴拉契亚山脉一带定居。但殖民开拓者在很大程度上并不理会这项法令,英国政府也没有足够的士兵来运行这项法令。易洛魁人于1768年的《斯坦韦克斯条约》中同意再次修改分界线,将俄亥俄和田纳西河流之间的剩余土地全部出售给了英国人。 美国革命期间 在美国独立革命期间,易洛魁人起初试图保持独立。由于受到选边的压力,塔斯卡洛拉和奥奈达站在了十三殖民地一边,而莫霍克,塞尼卡,奥内达加和卡尤加仍旧效忠关系良好的大不列颠帝国,形成在政治上的分裂。莫霍克酋长约瑟夫•布兰特、其他战争酋长们,以及他们的英国盟友,对莫霍克谷地的美国拓荒者进行了多次的攻击,摧毁了很多处村落和庄稼,杀害和俘获了很多居民。大陆军队在1779年进行了反击,乔治•华盛顿宣布命令发动苏里文战役,由丹尼尔•布洛海德上校和约翰•苏里文将军领导,对易洛魁人和英军联盟实行不仅仅是**,而是摧毁的军事政策。他们烧毁了整个纽约西部的很多易洛魁人村子和仓库,难民们都向北搬去了加拿大。到战争结束时,整个谷地里没有剩下几个房屋和畜棚了 战后 战争结束后,联盟中一部分人重新在布法罗溪流畔落户。约瑟夫•布兰特上校和一些易洛魁人离开了纽约,前往魁北克省(属今天的安大略省)定居。作为易洛魁人对英国效忠的奖励,他们被授予格兰德河旁一大片土地,布兰特上校渡过了这条河,赋予了这片土地最初的名字:布兰特斯福特。1847年,欧洲定居者开始开始在附近居住,并把村落称为「布兰特福特」。19世纪30年代,很多奥农达加,奥奈达,塞内卡,卡尤加和塔斯卡洛拉人重新返回了印第安特区,上加拿大省和威斯康辛等地。 易洛魁联盟,纽约,1914年

社会、家庭与婚姻

氏族推选一个酋长(平时的首脑)和一个首领(军事领袖)。酋长必须从本氏族成员中选出,他的职位在氏族内世袭,亦即一有空缺,必须立刻重新补上;军事首领,也可以从氏族以外的人中选出,有时他的职位可以暂缺。由于易洛魁人奉行母权制,因而酋长的儿子属于别一氏族,所以从不选举前一酋长的儿子做酋长,而是往往选举他的兄弟做酋长,或者选举他的姊妹的儿子做酋长。所有的人,无论男女,都参加选举。不过选举须经其余氏族确认,在这之后,当选为酋长的人才正式就职,就职仪式则由全易洛魁联盟的总议事会举行。

氏族可以任意撤换酋长和军事首领。这仍是由男女共同决定的。被撤换的人,此后便成为和其他私人一样的普通战士。此外,部落议事会也可以甚至违反氏族的意志而撤换酋长。

氏族的任何成员都不得在氏族内部通婚。这是氏族的根本规则,维系氏族的纽带;这是极其肯定的血缘亲属关系的否定表现,赖有这种血缘亲属关系,它所联合起来的个人才成为一个氏族。

死者的财产转归其余的同氏族人所有,它必须留在氏族中。由于易洛魁人所能遗留的东西为数很少,所以他的遗产就由他最近的同氏族亲属分享;男子死时,由他的同胞兄弟、姊妹以及母亲的兄弟分享;妇女死时,由她的子女和同胞姊妹而不是由她的兄弟分享。根据同一理由,夫妇不能彼此继承,子女也不得继承父亲。

同氏族人必须相互援助、保护,特别是在受到外族人伤害时,要帮助报仇。个人依靠氏族来保护自己的安全,而且也能作到这一点;凡伤害个人的,便是伤害了整个氏族。因而,从氏族的血族关系中便产生了那为易洛魁人血族复仇的义务。假使一个氏族成员被外族人杀害了,被害者的全氏族必须实行血族复仇。起初是试行调解;行凶者的氏族议事会开会,大抵用道歉与赠送厚礼的方式,向被害者的氏族议事会提议和平了结事件。如果提议被接受,事情就算解决了。否则,受害的氏族就指定一个或几个复仇者,他们的义务就是去寻出行凶者,把他杀死。如果这样做了,行凶者的氏族也没有诉怨的权利,事情就算了结了。

氏族有一定的名称或一套名称,在全部落内只有该氏族才能使用这些名称,因此,氏族个别成员的名字,也就表明了他属于哪一氏族。氏族的名称一开始就同氏族的权利密切联系在一起。

氏族可以接纳外人入族﹐并用这个办法吸收他们为整个部落的成员。接纳外人入族的事情﹐是根据氏族的个别成员的提议而实行的﹕男子可以提议接纳外人为兄弟或姊妹﹔女子可以提议接纳外人为自己的孩子﹐为了确认这种接纳﹐必须举行入族仪式。个别因特殊情形而人丁不旺的氏族﹐常常由于大批接纳别一氏族(得到它的同意)的人入族而重新兴旺起来。在易洛魁人中间﹐入族仪式在部落议事会的公共集会上举行﹐实际上已经变为一种宗教仪式。

印第安人的氏族有无专有的宗教祭祀﹐很难确定﹔不过印第安人的宗教仪式多少都是和氏族联系在一起的。

氏族有着共同的墓地。当氏族内有人过世时,全氏族得成员都要参加葬仪﹐营造坟墓﹐致悼词等等。

氏族有议事会,它是氏族的一切成年男女享有平等表决权的**集会。这种议事会选举、撤换酋长和军事首领、为被杀害的氏族成员接受赎金或实行血族复仇的决定和收养外人加入氏族,是氏族的最高权力机关。

经济与生活

经济 易洛魁的经济体制与如今西方社会的多种主流经济形式都不相同,这一经济体制有如下一些特点:劳动力以性别分工、土地公有以及贸易主要以礼物经济为基础,并在此基础上形成了一些文化风俗,包括一些有关财产性质与财产管理的观念。 易洛魁人的经济最初以集体生产为主,结合了农耕及集体打猎。女性负责耕田、采集食物及家庭事务;男性负责打猎与贸易。他们种植的主要农作物是玉米,豆类和南瓜等,称之为三姐妹,易洛魁人认为这些是造物主赐予他们的特殊礼物。而他们种植这些农作物是有策略性的:玉米秆长高后,豆类植物攀援上秆,瓜类则在地面上生长,它们宽大的叶子可以使杂草栖居,阴凉处保持土壤潮湿。在这种复合生态下,土壤可以保持几十年的肥沃。 17世纪早期与欧洲各国的交往对易洛魁的经济产生了深远影响。最初,易洛魁与欧洲成为了重要的贸易伙伴,但欧洲殖民不断扩张,打破了易洛魁的经济平衡,到1800年时,易洛魁族人被限制到印第安居留地(reservation)中,他们不得不改变其传统的经济体制。 20世纪时,一些易洛魁部落利用在保留地独立的地位在当地开设了一些印地安赌场。而其它一些则直接并入了居留地之外的某些经济体。 生活 易洛魁人群居在由10到30个长屋构成的村庄里,规模约300人到600人。长屋的长短不等,最短15公尺,最长达24公尺,房屋的架构很稳定。在插入地面的直杆上架上横杆,用枝条绑紧,再在构架上覆盖一个三角形或圆形的屋顶。房顶和房子两侧会铺上大张的榆树皮。在16、17世纪,为了防止外族侵袭,易洛魁人来开始搭建围栏。 在欧洲人来到美洲前,易洛魁人基本上没有缝制的衣服,他们通常是用经过鞣皮加工过后的兽皮来遮身。在夏天,男人身上会披上皮衣,尝到股骨,腰间再用窄带束上。女人则会用长方形的鞣皮围在下身当作裙子。无论男女,他们都会在肩上披上斗篷。冬天时,他们会穿上熊皮、河狸皮、水獭、狐皮或灰鼠皮做成的斗篷来保暖。他们脚上穿的也是鞣皮靴和绑腿套,妇女的绑腿套比较短只到膝盖,男子的绑腿套较长是因为在打猎时它可以防止被木丛或树枝划伤。易洛魁人在重要的日子会配戴头饰。男子会带皮帽并插上羽毛装饰;女子则带头箍并将头发编成两条辫子。在欧洲人到来后易洛魁受西方影响吸收了欧洲服饰的特点,传统服饰渐渐也被欧洲服饰取代。 易洛魁人一天只作一餐,这一餐的内容多寡按各自家庭的财力和人数来决定。他们的主食是玉米、浆果、果实则是他们的补充食物。 易洛魁式取火法 易洛魁式取火法是由易洛魁人发明的一种设备,其取火的效率相当高。在钻轴的一端用两根绳子缠绕,绳子的另一端分固定在一个硬质横板上。钻轴的中间部位用一个硬质木轮做加速器。当把绳子缠好后用力向下压横板,就能使钻轴产生极快的转速,然后钻出火花。 运动 袋棍球(Lacrosse),又译长曲棍球、曲棍网球、棍网球、兜网球、袋球或网棒球,这种**人的运动最早是几百年前在东部易洛魁人(Iroquois)首先兴起,是一种使用顶端具有网状袋子的长棍作为持球工具的团队球类运动。易洛魁印第安人认为长曲棍球这种运动是造物主的恩赐,其目的是解决争端,这种运动成为一种具有医治功能的运动。他们认为造物主的旨意是透过这项运动耗尽能量精力,直到仇恨和痛苦都烟消云散。如果部落和氏族之间产生了争端和纠纷,那就开始举行这种运动,直到双方都精疲力竭,彼此不再有敌对的感觉。这运动的规模在部落里通常规模甚大,每个部落各出1000人参加比赛,而比赛往往会持续好几天,后来甚至代替了战争。作为传统的体育项目,几百年来易洛魁人一直热爱这项运动,虽然现代长曲棍球经过欧美人的改进已经与当年有了很大的不同,如今在北美的非职业和职业长曲棍球队里,依然活跃着不少易洛魁人。在国际长曲棍球锦标赛的历史上,易洛魁队是一支传统强队,连续多届打入四强。 易洛魁人在节庆时的舞蹈

信仰与节日

枫树节

浆果节

栽培节

青谷节

丰收节

新年

艺术与文学

两个展示中的易洛魁假面 1871年,六族酋长向人类学家Horatio Hale解释他们的贝珠腰带 制陶工艺 易洛魁人有精致的制陶技术,他们会在煮食的陶罐和烤面饼的陶盘上雕有螺旋花纹。陶土制成的烟斗上除了雕了几何图案图形还会雕有一些极小的人或兽。 假面 面具具有浓厚的宗教色彩。药师会参加假面聚会,并戴上面具。传说能用假面具治疗多种疾病,如关节炎、肩肘炎、牙疼、耳疼、鼻出血等,还能驱恶避邪。现今假面社已不再行医,只出售各种木雕面具。 玉米皮娃娃 常见于易洛魁联盟的部落中,北美洲印第安部落所流传的传统特色娃娃,娃娃通常是由容易腐坏的材料如玉米外皮、棕榈纤维或松针捆绑而成,是当地小孩的玩具。 贝壳串珠 贝珠是指用紫色和白色的贝壳制成的珠子。易洛魁人会在签订重要条约时呈现贝壳串珠,它象征着两个合作伙伴达成了一个十分重要的约定。贝壳串珠被视为神圣的东西。早期的定居者发现贝壳串珠是一个非常有价值的贸易商品并且很快就学会了大规模生产,这就是为何贝壳串珠常被误解为氏金钱的原因。一些欧洲人用它作为货币,但当地人从来没有。 神话故事 人类的始祖母阿塔思特西克阿温哈伊,从动物所栖居的上界跌落,借一些动物之力,置身于瀛海上,其中麝鼠潜至水底,捞起一团泥土,放在龟背上,泥团越来越大,是为陆地之由来。 易洛魁联盟发行的护照 以「易洛魁联盟」为主题而发行的一美元硬币

民族现况

易洛魁人有自己的语言,也会说英语,现在大部分信基督教新教,不过仍有人坚持古老的自然崇拜,主要生活在加拿大和美国的的保留区。 国际关系 他们在1779年被美军击败后长期受美国政府的种族歧视,直到1950年易洛魁人向联合国提出控诉,受到全世界的关注。 易洛魁联盟从1923年起开始发行自己的护照,还一度获得一些国家承认,美国当局也都采取宽容的态度,然而在美国911事件之后各国开始对这些非正式国家发给的护照有更严格的要求。2010年在英国曼彻斯特举行的长曲棍球世锦赛,美国官员起初告诉易洛魁队他们必须有美国护照,但遭到队员们的拒绝,他们说持有由华盛顿签发的护照是对他们身份的侮辱,在当时的国务卿希拉蕊的个人干预下,美方暂时同意球队拿易洛魁护照出入境,但是英国政府却不承认易洛魁人的护照,并拒绝球队成员进入英国。易洛魁联盟在长曲棍球世界锦标赛中被一直看作是一个国家级别,而长曲棍球是易洛魁联盟在国际运动场上唯一的一项运动,对此易洛魁队不得不放弃了原定出战的开场赛。 对美国的影响 二十世纪的历史学者认为易洛魁人的政府体制影响了新生的联盟宪章或美国宪法,易洛魁人对美国起草文档的影响到底有多大,目前还处于争论之中。 1987年,康奈尔大学曾举行了一次「易洛魁人政府与美国宪法的关系」的研讨会。在1988年,美国国会通过了一项决议,肯定了易洛魁联盟对《美国宪章》和《**》的影响。 美国为了纪念美国印第安人而发行了萨卡加维亚1美元纪念币。在2010年是以「易洛魁联盟」作为主题,在硬币背面有着易洛魁的贝壳串珠包着5支石箭头的箭的图像,下环写着「伟大的和平法律」。

著名人士

Henry ****trong 亨利•阿姆斯特朗:拳击手,《环形》杂志评为80年来最佳80位拳击手第2名

George ****trong 乔治•阿姆斯特朗: 冰球队员,多伦多枫叶队著名队长

Joseph Brant 约瑟夫•布兰特: 莫霍克领袖

Graham Greene 格兰汉•格林:加拿大获奖演员

Handsome Lake “英俊湖”:( Ganioda'yo ),塞内内卡宗教领袖

Sanford Plummer 斯坦福•普拉默:塞内卡艺术家

Chief John Big Tree 约翰“大树”:塞内卡酋长及演员

Lillie Rosa Minoka Hill 莉利•萝沙•希尔:莫霍克物理学家,美国第二位女性土着人医生

Polly Cooper 波利•库伯:奥奈达人,独立革命中帮助大陆军,华盛顿的朋友

Governor Blacksnake (Chainbreaker) “黑蛇”总督:塞内卡军事首领

Oren Lyons Onondaga 奥壬•里昂:奥内达加“龟”族信仰守护者

Oskanondonha ("Pine Tree Chief") 奥斯坎南多哈“松树酋长”:奥奈达酋长

Little Beard Si-gwa-ah-doh-gwih ("Spear Hanging Down") 下垂胡子:塞内卡酋长

Shelley Niro 谢利•尼洛:莫霍克人,制片人,摄影师,艺术家

David Cusick 大卫•库斯克:艺术家,作家

Jesse Cornplanter 杰西•考普兰特:艺术家,作家

Ely S. Parker 埃利•帕克:美国内战时联邦军军官,被格兰特总统任命为印第安**务部部长

Red Jacket “红夹克”:塞内卡演说家,狼族酋长

Robbie Robertson 罗比•罗伯特森:莫霍克音乐家,词作者

Joanne Shenandoah 乔安妮•辛南多,歌唱家,作词家,演员和教育家

Tanacharison (Half-king) 塔那查里森“半王”:“七年战争”中著名的塞内卡军事领袖

Jay Silverheels 基•西瓦希尔斯:美国电视系列节目《孤独突击队》演员

Kateri Tekakwitha 凯特莉•特卡维莎:第一位美国土着人天主教圣人

Billy Two Rivers 比利“两河”:莫霍克职业摔跤手

法法词典

iroquois adjectif ( iroquoise, iroquois, iroquoises )

  • 1. indien de l'est des États-Unis et du Canada

    un masque iroquois

iroquois nom commun - masculin ( iroquois )

  • 1. linguistique langue des Indiens de l'est des États-Unis et du Canada

    les missionnaires qui ont appris l'iroquois

Iroquois nom commun - masculin, féminin ( Iroquoise, Iroquois, Iroquoises )

  • 1. Indien de l'est des États-unis et du Canada

    les Iroquois et les Apaches

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biais biais, eadj. 斜的, 歪的[仅用于建筑]n. m. 1. 斜, 倾斜, 歪斜; 2. <转>迂回的方法, 转弯抹角的办法, 花招, 借口, 遁词; 3. <转>方面, 角度; 斜向4. 斜裁的布条5.【统计学】,性en/ de biaisloc.adv1. 斜向地;歪斜地2. <转>迂回地,转弯抹角地,间接地par le biais de loc.prép.…;用…的(间接)办法常见用法

malodorant a. (m) 恶臭的, 难闻的

tribun n.m.1. (古罗马的)军官;行政长官 2. 平民演说;辩护士;民权保卫者3. 【史】(法拿破仑时期的)法案评委员会委员

immigrant immigrant, ea. 入境移居的n. 入境移

milliardaire a. 拥有十亿资财; 巨富, 豪富n. 亿万巨富, 大富豪

ciboule n. f 葱

incertain incertain, ea.1. 知, 可靠;未 2. 分明, 清晰;朦 3. (在未来)变化, 无法肯 4. 犹豫决 — n.m.【财政金融】(外汇)直接标价常见用法

automate n. m.木偶, 玩具, 木头, 惟命是从者; gestes d'automate 机械作 机, 装置, 机器, 售货售票机

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