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词典释义:
géométrique
时间: 2023-08-18 04:06:28
[ʒeɔmetrik]

a.1几何的, 几何学的 figure ~ 几何图形 2似几何图形的, 整齐匀称的 3几何学般准确的, 严格的

词典释义

a.
1几何的, 几何学的
figure ~ 几何图形
2似几何图形的, 整齐匀称的
3几何学般准确的, 严格的


常见用法
figure géométrique几何图形
la superficie d'une figure géométrique几何图形的面积

近义、反义、派生词
词:
régulier,  mathématique,  rigoureux,  exact,  précis
词:
approximatif,  imprécis,  vague
联想词
géométrie 几何学; linéaire 线的,线状的,线条的,用线条表现的; symétrique 匀称的; algébrique 的; symétrie 对称; mathématique 学的; rectiligne 直线的; abstraite 抽象的; abstrait 抽象的; cubique 立方体的,立方形的; minimaliste 最低限度艺术家;
当代法汉科技词典

géométrique adj. 几何[学]的

arrangement géométrique 几何布局

genre géométrique 几何亏格

isomérie géométrique 几何异构

laplacien géométrique 几何变形

levé géométrique 仪器测量

non géométrique adj. 几何的

optique géométrique 几何光学

progression géométrique 等比级progression géométrique几何级

rapport géométrique 尺寸比

similitude géométrique 几何相似

somme géométrique 几何和

tolérance géométrique 几何公差

lieu géométrique 【学】轨迹

短语搭配

esprit géométrique几何学头脑, 精确严格的精神

précision géométrique几何学般的精确

ornementation géométrique几何图案装饰

progression géométrique几何级数, 等比级数;等比级数progression géométrique几何级数

plan géométrique几何平面

dessin géométrique【数学】几何画

construction géométrique几何作图

optique géométrique几何 光学

moyenne géométrique几何平均数

vrillage géométrique几何扭转

原声例句

Il n’y a pas plus d’enchaînement logique absolu dans le cœur humain qu’il n’y a de figure géométrique parfaite dans la mécanique céleste.

人心中的绝对逻辑联系并不多于宇宙机构中的规则几何形。

[悲惨世界 Les Misérables 第四部]

Chanel en fait son emblème. Elle le préfère en blanc, découpant sa perfection géométrique sur fond de petite robe noire comme un halo de lumière.

香奈儿女士将它作为自己的标志。她对白色山茶花情有独钟,将这一具有完美几何造型的花朵,装饰在小黑裙上犹如光环般耀眼。

[Inside CHANEL]

La disposition géométrique des robes, des ombrelles et de collines en parfait demi-cercles s'oppose à la verticalité des silhouettes et des arbres.

几何剪裁的裙子,阳伞和山丘呈完美的半圆形,与垂直的身体和树木形成对比。

[巴黎奥赛博物馆]

Les formes simplifiées, parfois géométriques, sont cernées d'un contour plus sombre.

形状简单,时而呈几何体,轮廓用较深的线条勾勒。

[巴黎奥赛博物馆]

Des figures géométriques de toutes les tailles.

各种大小的几何形状。

[基础法语小知识]

Et des figures géométriques à trois angles ?

还有三个角的几何形状?

[基础法语小知识]

Ces lignes de couleurs géométriques se retrouvent dans de nombreux tableaux, comme l'écrira l'artiste Fernand Léger.

这些几何色彩的线条在很多画作中都能找到,就像艺术家费尔南-莱热写的那样。

[历史小问题]

En effet, le Cubisme aboli la notion de perspective, fragmente les sujets, remodèle l'espace sur des à plats et représente le monde de manière géométrique.

的确,立体主义废除了透视的概念,将主体碎片化,在平面上重塑空间,以几何的方式表现世界。

[历史小问题]

Un losange, c'est une figure géométrique dont les quatre côtés sont égaux mais qui n'a pas d'angles droits.

菱形,是个几何图形,它的四条边相等,但是没有直角。

[Culture - Français Authentique]

Quand la flaque s'assèche, la boue au fond se rétracte pour former cette belle forme géométrique à plusieurs côtés.

随着水坑的干燥,底部的泥浆收缩,得以形成这个美丽的几何形状,它有很多的面。

[Jamy爷爷的科普时间]

例句库

Le point géométrique est inétendu.

几何学上的点是没有大小的。

Elles sont conditionnées par la répétition de leurs orbes géométriques.

它们被自身几何学般精准的轨道的来回往返所限制。

Elle a choisi un papier à motifs géométriques très colorés.

她选了一张色彩鲜艳的有几何图案的纸。

Ils ont choisi finalement des formes géométriques simples et compactes plutôt que vers du mobilier très dessiné, vers un matériau brut tel le béton plutôt que le bois.

他们最终选择了简约紧凑的几何外形而不追求 ** 的建筑,使用更粗糙的(粗质感的)混凝土材料而非木材。这个très dessiné怎么译呢?

Trop grand un peu trop court hyper sexy finalement avec des motifs géométriques fluos aaaaah le flashback qui tue !!!

太高,太短,超性感,有几何图案的荧光, Aaaaah~~那可真是杀死我的眼睛了!

Il la cisèle aussi en fragmentant ses vestes en pièces géométriques assemblées les unes aux autres par des points couture, en brodant des jours sur le devant et le bras d'une chemise blanche.

他把上衣切割成几何形状的碎片然后用圆形闪片重新拼凑起来。在白衬衫的设计上,他在前片和后片都分别运用了镂空绣花设计。

Les études d'ingénierie, en cours, permettront de déterminer les caractéristiques géométriques et fonctionnelles, d'abord de la galerie de reconnaissance prévue dans l'alternative de base retenue pour le projet, ensuite du tunnel ferroviaire, également prévu dans cette alternative de base.

目前进行的工程学研究,将确定项目基本备选方案所定的勘探巷道和铁路隧道的几何与功能特性。

Ce terme décrit l'écart géométrique entre le centre du schéma d'impact et le point visé.

这个术语以几何量描述散布面中心对瞄准点的偏离度。

La justesse décrit la dispersion géométrique des divers points d'impact par rapport au milieu du schéma d'impact.

“精确度”以几何量描述各个弹着点对弹着散布面中点的离散度。

Des chercheurs de l'agence de télédétection GeoCuba ont mené un projet faisant appel à des méthodes mathématiques et statistiques pour évaluer l'exactitude du traitement géométrique des images acquises par le capteur de QuickBird et déterminer les marges d'erreur dans l'utilisation des images à des fins cartographiques.

GeoCuba 遥感所的研究人员利用统计数学的方法开展了一个项目,目的是评估对来自QuickBird传感器的图像进行几何学加工的准确性,以及估算与制图中不可靠地使用图像有关的不确定性。

L'exactitude du traitement géométrique et l'analyse du contenu des données fournissant des images haute résolution ont confirmé à nouveau que l'exploitation de ces dernières était possible à titre de solution intermédiaire pour mettre à jour et élaborer des cartes spécialisées à grande échelle et mettre à jour des cartes topographiques à moyenne ou petite échelle.

所获得的几何精度以及对提供高分辨率输入物的数据内容的分析再次肯定了可以作为辅助手段使用这些图像来更新和绘制大比例尺的特殊用途地图以及更新中小比例尺的地形图。

Il a parlé de l'intégration prochaine de la représentation spatiale géométrique plutôt que par échelle des entités topographiques.

并讨论了今后用几何图形、而不是用一个点对各种特征进行空间表述的做法。

Les études d'ingénierie, en cours, ont permis de déterminer les caractéristiques géométriques et fonctionnelles, d'abord de la galerie de reconnaissance prévue dans l'alternative de base retenue pour le projet, ensuite du tunnel ferroviaire.

进行中的工程研究,首先确定了项目基本备选方案计划的勘探巷道的几何与功能特性,然后确定了铁路隧道的有关特性。

Les deux termes englobent les isomères géométriques et les isomères optiques.

这两个词都包括几何异构体和光学异构体。

Pour évaluer la diminution des recettes d'exportation, qui définit le montant du crédit, les recettes observées sont comparées à une valeur de référence, égale à la moyenne géométrique des recettes d'exportation sur une période de cinq ans centrée sur l'année du déficit et incluant deux années d'exportations prévues.

信贷数额是依据出口收益减少量确定的,而衡量出口收益减少量的办法,是将观察到的收益与参照值进行比较,这种参照值的定义,是以收益不足该年为中心并包括预期出口两年的五年期间出口收益的几何平均值。

Le taux géométrique moyen d'accroissement annuel de la population entre 1991 et 2000 n'a été que de 1,63 %, soit l'un des plus faibles qui aient jamais été enregistrés, résultat de la baisse continuelle de la fécondité durant les années 90.

这反映了90年代生育率的持续下降。

法语百科

Traditionnellement, la géométrie est la partie des mathématiques qui étudie les figures du plan et de l'espace (géométrie euclidienne).

Depuis la fin du XVIII siècle, la géométrie étudie également les figures appartenant à d'autres types d'espaces (géométrie projective, géométrie non euclidienne, par exemple).

Enfin, depuis le début du XX siècle, certaines méthodes d'étude de figures de ces espaces se sont transformées en branches autonomes des mathématiques : topologie, géométrie différentielle, et géométrie algébrique, par exemple.

Si on veut englober toutes ces acceptions, il est difficile de définir ce qu'est, aujourd'hui, la géométrie. C'est que l'unité des diverses branches de la « géométrie contemporaine » réside plus dans des origines historiques que dans une quelconque communauté de méthodes ou d'objets.

Obtention de la section conique par la projection de deux sphères de diamètres distincts (voir le théorème de Dandelin).

Étymologie

Le terme géométrie dérive du grec de γεωμέτρης (geômetrês) qui signifie « géomètre, arpenteur » et vient de γῆ (gê) « terre » et μέτρον (métron) « mesure ». Ce serait donc « la science de la mesure du terrain ».

Grandes divisions de la géométrie

Géométrie classique

Sans qualificatif particulier et sans référence à un contexte particulier (par opposition à la géométrie différentielle ou la géométrie algébrique), la géométrie ou encore géométrie classique englobe principalement :

La géométrie euclidienne, qui est l'étude de l'espace usuel avec les notions de distance et d'angle ;

La géométrie affine, qui est l'étude des points et des droites, mais sans les notions de distance et d'angle ;

La géométrie projective, qui ajoute aux espaces de la géométrie affine des points à l'infini ;

La géométrie non euclidienne, qui est une variante de la géométrie euclidienne et n'en diffère que par la modification de l'énoncé du cinquième postulat d'Euclide. Cette géométrie est contraire à l'intuition usuelle. Elle comprend la géométrie hyperbolique, la géométrie elliptique et la géométrie sphérique.

Les géométries ci-dessus peuvent être généralisées en faisant varier la dimension des espaces, en changeant le corps des scalaires (utiliser des droites différentes de la droite réelle) ou en donnant une courbure à l'espace. Ces géométries sont encore dites classiques.

Par ailleurs, la géométrie classique peut être axiomatisée ou étudiée de différentes façons.

La géométrie d'incidence et la géométrie synthétique (ou géométrie pure), qui utilisent une approche axiomatique ayant généralement comme données premières les points, les droites, les plans, ainsi que les relations qui les gouvernent et les grandeurs qui leur sont associées.

La géométrie analytique, qui utilise les coordonnées et qui associe à chaque point des triplets (ou une suite de longueur donnée) d'éléments d'un corps.

L'algèbre linéaire, qui généralise la géométrie analytique en remplaçant l'utilisation des coordonnées par celle des espaces vectoriels abstraits.

La géométrie des groupes, qui étudie les actions de groupe et leurs invariants. C'est là le programme d'Erlangen de Felix Klein. On s'intéresse particulièrement aux groupes (abstraits, algébriques ou de Lie) classiques, c'est-à-dire aux groupes liés aux groupes linéaires, orthogonaux, unitaires ou symplectiques, et a leurs espaces homogènes classiques (espaces symétriques, variétés de drapeaux, par exemple). La théorie des invariants est intimement liée à cet aspect de la géométrie : elle permet d'associer à des configurations des quantités (birapports, distances, angles, etc.) qui permettent de classer les orbites. On peut aussi étendre cette approche à la géométrie des groupes exceptionnels (algébriques ou de Lie).

La théorie des immeubles (en) de Tits, qui est liée à la géométrie des groupes classiques et exceptionnels (algébriques ou non), et qui étudie des structures combinatoires liés aux diagrammes de Coxeter. Par exemple, l'ensemble de toutes les chaînes de sous-espaces vectoriels d'un espace vectoriel de dimension finie sur un corps est un immeuble, et l'ensemble de toutes les chaînes de sous-espaces projectifs d'un espace projectif P de dimension finie sur corps commutatif qui sont inclus dans une même quadrique projective de P est un immeuble.

Il est remarquable que l'algèbre linéaire (espaces vectoriels, formes quadratiques, formes bilinéaires alternées, formes hermitiennes et antihermitienne, etc.) permette de construire des modèles explicites de la plupart des structures rencontrées dans ces géométries. Cela confère donc à la géométrie classique une certaine unité.

Autres types de géométries

Il y a des branches des mathématiques qui sont issues de l'étude des figures des espaces euclidiens, mais qui se sont constituées en branches autonomes des mathématiques et qui étudient des espaces qui ne sont pas nécessairement plongés dans des espaces euclidiens :

la topologie ;

la géométrie différentielle, qui utilise l'analyse, la topologie et l'algèbre linéaire, et qui étudie des espaces qui, localement, sont des espaces euclidiens, et sur lesquels on peut faire du calcul différentiel et du calcul intégral. La géométrie différentielle englobe la géométrie riemannienne et la géométrie symplectique;

la géométrie algébrique, qui utilise l'algèbre abstraite et la topologie et qui étudie des espaces qui, localement, sont des ensembles de points définis par des équations algébriques, tels les sous-espace affines, les coniques et les quadriques ;

la géométrie non commutative.

Les différents espaces de la géométrie classique peuvent être étudiés par la topologie, la géométrie différentielle et la géométrie algébrique.

Conception de la géométrie

La géométrie admet de nombreuses acceptions selon les auteurs. Dans un sens strict, la géométrie est « l'étude des formes et des grandeurs de figures ». Cette définition est conforme à l'émergence de la géométrie en tant que science sous la civilisation grecque durant l'époque classique. Selon un rapport de Jean-Pierre Kahane, cette définition coïncide avec l'idée que se font les gens de la géométrie comme matière enseignée : c'est « le lieu où on apprend à appréhender l'espace ».

En 1739, Leonhard Euler étudie le problème des sept ponts de Königsberg ; ses travaux sont considérés comme l'un des premiers résultats de géométrie ne dépendant d'aucune mesure, des résultats qu'on qualifiera de topologiques. Les questions posées durant le XIX siècle ont conduit à repenser les notions de forme et d'espace, en écartant la rigidité des distances euclidiennes. Il a été envisagé la possibilité de déformer continument une surface sans préserver la métrique induite, par exemple de déformer une sphère en un ellipsoïde. Étudier ces déformations a conduit à l'émergence de la topologie : ses objets d'étude sont des ensembles, les espaces topologiques, dont la notion de proximité et de continuité est définie ensemblistement par la notion de voisinage. Selon certains mathématiciens, la topologie fait pleinement partie de la géométrie, voire en est une branche fondamentale. Cette classification peut être remise en cause par d'autres.

Selon le point de vue de Felix Klein (1849 - 1925), la géométrie analytique « synthétisait en fait deux caractères ultérieurement dissociés : son caractère fondamentalement métrique, et l'homogénéité ». Le premier caractère se retrouve dans la géométrie métrique, qui étudie les propriétés géométriques des distances. Le second est au fondement du programme d'Erlangen, qui définit la géométrie comme l'étude des invariants d'actions de groupe.

Les travaux actuels, dans des domaines de recherche portant le nom de géométrie, tendent à remettre en cause la première définition donnée. Selon Jean-Jacques Szczeciniarcz, la géométrie ne se construit pas sur « la simple référence à l'espace, ni même [sur] la figuration ou [sur] la visualisation » mais se comprend à travers son développement : « la géométrie est absorbée mais en même temps nous parait attribuer un sens aux concepts en donnant par ailleurs l'impression d'un retour au sens initial ». Jean-Jacques Sczeciniarcz relève deux mouvements dans la recherche mathématique qui a conduit à un élargissement ou à un morcellement de la géométrie :

la procédure d'idéalisation consistant à montrer l'importance d'une structure en l'ajoutant aux objets mathématiques déjà étudiés ;

au contraire, la procédure de thématisation consistant à dégager une nouvelle structure sous-jacente à des objets géométriques déjà étudiés.

Dans le prolongement, la géométrie peut être abordée non plus comme une discipline unifiée mais comme une vision des mathématiques ou une approche des objets. Selon Gerhard Heinzmann, la géométrie se caractérise par « un usage de termes et de contenus géométriques, comme « points », « distance » ou « dimension » en tant que cadre langagier dans les domaines les plus divers », accompagné par un équilibre entre une approche empirique et une approche théorique.

Géométrie classique

Pour Henri Poincaré, l’espace géométrique possède les propriétés suivantes :

Il est continu ;

Il est infini ;

Il a trois dimensions ;

Il est homogène, c’est-à-dire que tous ses points sont identiques entre eux ;

Il est isotrope, c’est-à-dire que toutes les droites qui passent par un même point sont identiques entre elles.

Les géométries euclidienne et non euclidienne correspondent à cette définition stricto sensu de l'espace. Construire une telle géométrie consiste à énoncer les règles d'agencement des quatre objets fondamentaux : le point, la droite, le plan et l'espace. Ce travail reste l'apanage de la géométrie pure qui est la seule à travailler ex nihilo.

Géométrie plane

La géométrie plane repose d'abord sur une axiomatique qui définit l'espace ; puis sur des méthodes d'intersections, de transformations et de constructions de figures (triangle, parallélogramme, cercle, sphère, etc.).

La géométrie projective est la plus minimaliste, ce qui en fait un tronc commun pour les autres géométries. Elle est fondée sur des axiomes :

d'incidence (ou d'appartenance) dont la caractéristique la plus notable (et la plus singulière) est : « Deux droites coplanaires possèdent un unique point commun. » ;

d'ordre : permet notamment d'ordonner les points d'une droite. De ce point de vue, une droite projective s'apparente à un cercle car deux points définissent deux segments ;

de continuité : ainsi, dans tout espace géométrique, l'on peut joindre un point à un autre par un cheminement continu. En géométrie euclidienne, cet axiome est l'axiome d'Archimède.

Parallélisme 

Distinguer dans la géométrie projective des éléments impropres caractérise la géométrie arguésienne. Puis la géométrie affine nait de l'élimination de ces éléments impropres. Cette suppression de points crée la notion de parallélisme puisque désormais certaines paires de droites coplanaires cessent d'intersecter. Le point impropre supprimé est assimilable à la direction ces droites. De plus, deux points ne définissent plus qu'un segment (celui des deux qui ne contient pas le point impropre) et rend familière la notion de sens ou orientation (c'est-à-dire, cela permet de distinguer de ).

Congruence 

Géométries euclidienne et non euclidiennes

Le cinquième axiome ou « postulat de parallèles » de la géométrie d'Euclide fonde la géométrie euclidienne :

Par un point extérieur à une droite, il passe toujours une parallèle à cette droite, et une seule.

Voir l'axiomatique de Hilbert ou les Éléments d'Euclide pour des énoncés plus complet de la géométrie euclidienne.

La réfutation de ce postulat a conduit à l'élaboration de deux géométries non euclidiennes : la géométrie hyperbolique par Gauss, Lobatchevski, Bolyai et la géométrie elliptique par Riemann.

Programme d'Erlangen

Dans la conception de Felix Klein (auteur du programme d'Erlangen), la géométrie est l'étude des espaces de points sur lesquels opèrent des groupes de transformations (appelées aussi symétries) et des quantités et des propriétés qui sont invariantes pour ces groupes.

Parmi les transformations les plus connues, on retrouve les isométries, les similitudes, les rotations, les réflexions, les translations et les homothéties.

Il ne s'agit donc pas d'une discipline mais d'un important travail de synthèse qui a permis une vision claire des particularités de chaque géométrie. Ce programme caractérise donc plus la géométrie qu'il ne la fonde. Il eut un rôle médiateur dans le débat sur la nature des géométries non-euclidiennes et la controverse entre géométries analytique et synthétique.

Géométrie des groupes classiques

Il y a en géométrie différentielle et en géométrie algébrique des groupes de Lie et des groupes algébriques, qui eux ont des espaces homogènes, et la géométrie classique se ramène souvent à l'étude de ces espaces homogènes. Les géométries affine et projective sont liées aux groupes linéaires, et les géométries euclidienne, sphérique, elliptique et hyperbolique sont liées aux groupes orthogonaux.

Lorsqu'il y a des classifications explicites des groupes de Lie ou algébriques ou des leurs espaces homogènes vérifiant certaines hypothèses (groupes de Lie ou algébriques simples, espaces symétriques, variétés de drapeaux généralisées, espaces de courbure constante, par exemple), les principaux éléments de ces classifications sont parfois issus de la géométrie classique, et les groupes auxquels sont associés ses géométrie classique sont liés aux groupes dits classiques (groupes linéaires, orthogonaux, symplectiques, par exemple).

La plupart des géométries classiques sont liées aux groupes de Lie ou algébriques simples, dit classiques (ils sont issus de l'algèbre linéaire). Il y a d'autres groupes de Lie ou algébriques simples, et ils sont dits « exceptionnels » et ils donnent lieu à la géométrie exceptionnelle, avec certaines analogies avec la géométrie classique. Cette distinction est due au fait que les groupes simples sont (sous certaines hypothèses) classés en plusieurs séries infinies (souvent quatre) et en un nombre fini d'autres groupes (souvent cinq), et c'est ces derniers groupes qui sont exceptionnels, et ils ne relèvent pas de l'algèbre linéaire (du moins pas de la même manière): ils sont souvent liés à des structures algébriques non associatives (algèbres d'octonions, algèbres de Jordan exceptionnelles, par exemple).

Aux groupes de Lie ou algébriques simples sont associés des diagrammes de Dynkin (des sortes de graphes), et certaines propriétés de ces géométries peuvent se lire dans ces diagrammes.

Domaines de recherche relevant de la géométrie

Géométrie riemannienne

La géométrie riemannienne peut être vue comme une extension de la géométrie euclidienne. Son étude porte sur les propriétés géométriques d'espaces (variétés) présentant une notion de vecteurs tangents, et équipés d'une métrique (métrique riemannienne) permettant de mesurer ces vecteurs. Les premiers exemples rencontrés sont les surfaces de l'espace euclidien de dimension 3 dont les propriétés métriques ont été étudiées par Gauss dans les années 1820. Le produit euclidien induit une métrique sur la surface étudiée par restriction aux différents plans tangents. La définition intrinsèque de métrique fut formalisée en dimension supérieure par Riemann. La notion de transport parallèle autorise la comparaison des espaces tangents en deux points distincts de la variété : elle vise à transporter de manière cohérente un vecteur le long d'une courbe tracée sur la variété riemannienne. La courbure d'une variété riemannienne mesure par définition la dépendance éventuelle du transport parallèle d'un point à un autre par rapport à la courbe les reliant.

La métrique donne lieu à la définition de la longueur des courbes, d'où dérive la définition de la distance riemannienne. Mais les propriétés métriques des triangles peuvent différer de la trigonométrie euclidienne. Cette différence est en partie étudiée à travers le théorème de Toponogov (en), qui permet de comparer du moins localement la variété riemannienne étudiée à des espaces modèles, selon des inégalités supposées connues sur la courbure sectionnelle. Parmi les espaces modèles :

L'espace euclidien est une variété riemannienne de courbure nulle ;

La sphère de dimension n est une variété riemannienne de courbure positive constante 1 ;

L'espace hyperbolique (en) de dimension n est une variété riemannienne de courbure négative -1.

Géométrie complexe

La géométrie complexe porte sur les propriétés d'espaces pouvant localement s'identifier à . Ces objets (variété complexe) présentent une certaine rigidité, découlant de l'unicité d'un prolongement analytique d'une fonction à plusieurs variables.

Géométries symplectique et de contact

La géométrie symplectique est une branche de la géométrie différentielle et peut être introduite comme une généralisation en dimension supérieure de la notion d'aire orientées rencontrée en dimension 2. Elle est liée aux formes bilinéaires alternées. Les objets de cette géométrie sont les variétés symplectiques, qui sont des variétés différentielles munie d'un champ de formes bilinéaires alternées. Par exemple, un espace affine attaché à un espace vectoriel muni d'une forme bilinéaire alternée non dégénérée est une variété symplectique.

La géométrie de contact est une branche de la géométrie différentielle qui étudie les variétés de contact, qui sont des variétés différentielles munies d'un champ d'hyperplans des espaces tangents vérifiant certaines propriétés. Par exemple, l'espace projectif déduit un espace vectoriel muni d'une forme bilinéaire alternée non dégénérée est une variété de contact.

Géométries discrète et convexe

Géométries algébrique et arithmétique

Géométrie non commutative

Applications de la géométrie

Longtemps, géométrie et astronomie ont été liées. À un niveau élémentaire, le calcul des tailles de la lune, du Soleil et de leurs distances respectives à la Terre fait appel au théorème de Thalès. Dans les premiers modèles du système solaire, à chaque planète était associé un solide platonicien. Depuis les observations astronomiques de Kepler, confirmées par les travaux de Newton, il est prouvé que les planètes suivent une orbite elliptique dont le Soleil constitue un des foyers. De telles considérations de nature géométrique peuvent intervenir couramment en mécanique classique pour décrire qualitativement les trajectoires.

En ce sens, la géométrie intervient en ingénierie dans l'étude de la stabilité d'un système mécanique. Mais elle intervient encore plus naturellement dans le dessin industriel. Le dessin industriel montre les coupes ou les projections d'un objet tridimensionnel, et est annoté des longueurs et angles. C'est la première étape de la mise en place d'un projet de conception industrielle. Récemment, le mariage de la géométrie avec l'informatique a permis l'arrivée de la conception assistée par ordinateur (CAO), des calculs par éléments finis et de l'infographie.

La trigonométrie euclidienne intervient en optique pour traiter par exemple de la diffraction de la lumière. Elle est également à l'origine du développement de la navigation : navigation maritime aux étoiles (avec les sextants), cartographie, navigation aérienne (pilotage aux instruments à partir des signaux des balises).

Les nouvelles avancées en géométrie au XIX siècle trouvent des échos en physique. Il est souvent dit que la géométrie riemannienne a été initialement motivée par les interrogations de Gauss sur la cartographie de la Terre. Elle rend compte en particulier de la géométrie des surfaces dans l'espace. Une de ses extensions, la géométrie lorentzienne, a fourni le formalisme idéal pour formuler les lois de la relativité générale. La géométrie différentielle trouve de nouvelles applications dans la physique post-newtonienne avec la théorie des cordes ou des membranes.

La géométrie non commutative, inventée par Alain Connes, tend à s'imposer pour présenter les bonnes structures mathématiques avec lesquelles travailler pour mettre en place de nouvelles théories physiques.

Enseignement de la géométrie

La géométrie occupe une place privilégiée dans l'enseignement des mathématiques. De nombreuses études pédagogiques prouvent son intérêt : elle permet aux élèves de développer une réflexion sur des problèmes, de visualiser des figures du plan et de l'espace, de rédiger des démonstrations, de déduire des résultats d'hypothèses énoncées. Mais plus encore, « le raisonnement géométrique est beaucoup plus riche que la simple déduction formelle », car il s'appuie sur l'intuition née de l'« observation des figures ».

Dans les années 1960, l'enseignement des mathématiques en France insistait sur la mise en pratique des problèmes relevant de la géométrie dans la vie courante. En particulier, le théorème de Pythagore était illustré par la règle du 3, 4, 5 et son utilisation en charpenterie. Les involutions, les divisions harmoniques, et les birapports étaient au programme du secondaire. Mais la réforme des mathématiques modernes, née aux États-Unis et adaptée en Europe, a conduit à réduire considérablement les connaissances enseignées en géométrie pour introduire de l'algèbre linéaire dans le second degré. Dans de nombreux pays, cette réforme fut fortement critiquée et désignée comme responsable d'échecs scolaires. Un rapport de Jean-Pierre Kahane dénonce le manque d'« une véritable réflexion didactique préalable » sur l'apport de la géométrie : en particulier, une « pratique de la géométrie vectorielle » prépare l'élève à une meilleure assimilation des notions formelles d'espace vectoriel, de forme bilinéaire…

L'utilisation des figures dans l'enseignement d'autres matières permet de mieux faire comprendre aux élèves les raisonnements exposés.

N.B. En didactique des Mathématiques, on fait habituellement la différence entre les notions de "dessin" (réalisé avec des instruments comme règle, compas...), de "schéma" (réalisé à main levée et servant de support concret au raisonnement abstrait à effectuer) et de "figure" (objet géométrique abstrait sur lequel porte en définitive le raisonnement, et dont chacun possède sa propre représentation mentale : par exemple on peut avoir une représentation mentale différente, à une similitude près, de la "figure" triangle équilatéral). Avec ces distinctions, ce qui est représenté graphiquement évoquerait donc une "figure", mais n'en serait pas une.

中文百科

笛沙格定理的描述,笛沙格定理是欧几里得几何及射影几何的重要结果

几何学简称几何。几何学是数学的一个基础分支,主要研究形状、大小、图形的相对位置等空间区域关系以及空间形式的度量。

许多文化中都有几何学的发展,包括许多有关长度、面积及体积的知识,在西元前六世纪泰勒斯的时代,西方世界开始将几何学视为数学的一部份。西元前三世纪,几何学中加入欧几里德的公理,产生的欧几里得几何是往后几个世纪的几何学标准。阿基米德发展了计算面积及体积的方法,许多都用到积分的概念。天文学中有关恒星和行星在天球上的相对位置,以及其相对运动的关系,都是后续一千五百年中探讨的主题。几何和天文都列在西方博雅教育中的四术中,是中古世纪西方大学教授的内容之一。

勒内·笛卡儿发明的坐标系以及当时代数的发展让几何学进入新的阶段,像平面曲线等几何图形可以由函数或是方程等解析的方式表示。这对于十七世纪微积分的引入有重要的影响。透视投影的理论让人们知道,几何学不只是物体的度量属性而已,透视投影后来衍生出射影几何。欧拉及高斯开始有关几何对象本体性质的研究,使几何的主题继续扩充,最后产生了拓扑学及微分几何。

在欧几里德的时代,实际空间和几何空间之间没有明显的区别,但自从十九世纪发现非欧几何后,空间的概念有了大幅的调整,也开始出现哪一种几何空间最符合实际空间的问题。在二十世纪形式数学兴起以后,空间(包括点、线、面)已没有其直观的概念在内。今日需要区分实体空间、几何空间(点、线、面仍没有其直观的概念在内)以及抽象空间。当代的几何学考虑流形,空间的概念比欧几里德中的更加抽象,两者只在极小尺寸下才彼此近似。这些空间可以加入额外的结构,因此可以考虑其长度。近代的几何学和物理关系密切,就像伪黎曼流形和广义相对论的关系一样。物理理论中最**的弦理论也和几何学有密切关系。

几何学可见的特性让它比代数、数论等数学领域更容易让人接触,不过一些几何语言已经和原来传统的、欧几里得几何下的定义越差越远,例如碎形几何及解析几何等。

现代概念上的几何其抽象程度和一般化程度大幅提高,并与分析、抽象代数和拓扑学紧密结合。

简史

几何一词源于《几何原本》的翻译。《几何原本》是世界数学史上影响最为久远,最大的一部数学教科书。《几何原本》传入中国,首先应归功于明末科学家徐光启。徐光启和利玛窦《几何原本》中译本的一个伟大贡献是确定了研究图形的这一学科中文名称为「几何」,并确定了几何学中一些基本术语的译名。「几何」的原文是「geometria」(英文geometry),徐光启和利玛窦在翻译时,取「geo」的音为「几何」(明朝音:gi-ho),而「几何」二字中文原意又有「衡量大小」的意思。用「几何」译「geometria」(英文geometry),音义兼顾,确是神来之笔。几何学中最基本的一些术语,如点、线、直线、平行线、角、三角形和四边形等中文译名,都是这个译本定下来的。这些译名一直流传到今天,且东渡到汉字文化圈的日本、朝鲜等国(越南语则使用独自翻译的越制汉语「形学(hình học)」一词),影响深远。 几何学开始的最早记录可以追踪到公元前2世纪的古代埃及和美索不达米亚。早期的几何学是有关长度、角度、面积和体积的经验性定律的收集,这些都是因为实际需要(比如勘探、建筑、天文和一些手工业)而发展的。最早的已知有关几何学的文本是埃及的莱因德纸草书(公元前2000-1800年)和莫斯科数学纸草书(Moscow Mathematical Papyrus)(约公元前1890年),以及古巴比伦的泥石板(比如“Plimpton 322”(公元前1900年))。比如,莫斯科纸草书上给出了如何计算棱台体积的公式。埃及南部的古代努比亚人曾经创建了一套几何学系统,包括有太阳钟的早期版本。 几何学有悠久的历史。最古老的欧氏几何基于一组公设和定义,人们在公设的基础上运用基本的逻辑推理构做出一系列的命题。可以说,《几何原本》是公理化系统的第一个范例,对西方数学思想的发展影响深远。 一千年后,笛卡儿在《方法论》的附录《几何》中,将坐标引入几何,带来革命性进步。从此几何问题能以解析式的形式来表达。 欧几里得几何学的第五公设,由于并不自明,引起了历代数学家的关注。最终,由罗巴切夫斯基和黎曼创建起两种非欧几何。 几何学的现代化则归功于克莱因、希尔伯特等人。克莱因在普吕克的影响下,应用群论的观点将几何变换视为特定不变量约束下的变换群。而希尔比特为几何奠定了真正的科学的公理化基础。应该指出几何学的公理化,影响是极其深远的,它对整个数学的严密化具有极其重要的先导作用。它对数理逻辑学家的启发也是相当深刻的。

古代几何学

几何最早的有记录的开端可以追溯到古埃及(参看古埃及数学),古印度(参看古印度数学),和古巴比伦(参看古巴比伦数学),其年代大约始于前3000年。早期的几何学是关于长度,角度,面积和体积的经验原理,被用于满足在测绘,建筑,天文,和各种工艺制作中的实际需要。在它们中间,有令人惊讶的复杂的原理,以至于现代的数学家很难不用微积分来推导它们。例如,埃及和巴比伦人都在毕达哥拉斯之前1500年就知道了毕达哥拉斯定理(勾股定理);埃及人有方形棱锥的锥台(截头金字塔形)的体积的正确公式;而巴比伦有一个三角函数表。

名称的来历

几何这个词最早来自于希腊语「γεωμετρία」,由「γέα」(土地)和「μετρεĭν」(测量)两个词合成而来,指土地的测量,即测地术。后来拉丁语化为「geometria」。中文中的「几何」一词,最早是在明代利玛窦、徐光启合译《几何原本》时,由徐光启所创。当时并未给出所依根据,后世多认为一方面几何可能是拉丁化的希腊语GEO的音译,另一方面由于《几何原本》中也有利用几何方式来阐述数论的内容,也可能是magnitude(多少)的意译,所以一般认为几何是geometria的音、意并译。用「几何」的音来表达,关于数与量的,用「几何」的义来表达。换句话说,徐光启心目中的「几何」,可能就是今天我们所谓的「数学」。所以他为译本所取的名字,以今日用语再翻译一次,就是:《基础数学》。所以如果了解《几何原本》为《基础数学》,它当然会包含像辗转相除法这样的课题。希腊语GEO+METRY按照字源意思是「地理测算」的意思,所以依照字面意思对照现代分类相当于测算学,分平面测算学与立体测算学。 1607年出版的《几何原本》中关于几何的译法在当时并未通行,同时代也存在着另一种译名——「形学」,如狄考文、邹立文、刘永锡编译的《形学备旨》,在当时也有一定的影响。在1857年李善兰、伟烈亚力续译的《几何原本》后9卷出版后,几何之名虽然得到了一定的重视,但是直到20世纪初的时候才有了较明显的取代形学一词的趋势,如1910年《形学备旨》第11次印刷成都翻刊本徐树勋就将其改名为《续几何》。直至20世纪中期,已鲜有「形学」一词的使用出现。

分类

实务几何学 毕氏定理(3, 4, 5)三角形的图像化证明,记载在西元前500-200年的《周髀算经》中 几何学起源于一些实务上有关量测、面积及体积的科学。在许多方面都已找到相当的公式,例如毕氏定理、圆的周长及面积、三角形的面积、圆柱、球及四角锥的体积等。泰勒斯发展了以几何对象的相似为基础,计算一些无法直接量测的高度或距离的方法。天文学的发展也带来三角学及球面三角学的诞生,也有一些对应的计算技巧。 公理化几何学 欧几里德平行公设的说明 欧几里德在所着的《几何原本》中作了更抽象化的处理。欧几里德引入了一些公理来说明点、线和面一些基本的或是可自证的性质。接着再用数学的思考再去推导其他的性质。几何原本中的推导以其严谨性著称,称为公理化几何。在十九世纪初时,尼古拉·罗巴切夫斯基(1792–1856)、鲍耶·亚诺什(1802–1860)及卡尔·弗里德里希·高斯(1777–1855)发展了非欧几何,其他数学家开始再度对此一领域有兴趣。二十世纪的大卫·希尔伯特试图用公理化的理解为几何学提供现代的基础。 几何建构 古典的几何学家花了许多心力要绘制定理中绘述的几何对象。传统上,可以使用的工具是圆规及没有刻度的直尺,需要在有限次数的绘制内完成图形。有些图形很难(甚至无法)单纯用尺规作图求得,需要配合抛物线、其他曲线或是机械工具才能完成。 几何中的数 毕达格拉斯发现三角形的三边可能会有不可通约性 古希腊的毕达格拉斯就已考虑过数字在几何中的角色。不过因为不可通约长度的出现,不符合他的哲学观点,因此他们放弃抽象的几何量,改用实际上的几何量,例如图案的长及面积。后来勒内·笛卡儿利用坐标系再让数字和几何链接,笛卡儿也发现根据一图标的代数表现可以知道此形状,后来笛卡儿用的坐标系就称为笛卡儿坐标系。

当代的几何学

欧几里德几何 421多胞形在E8李群考克斯特元素下的正交投影 欧几里德几何和计算几何、计算机图形、凸几何、关联几何、有限几何学、离散几何学,以及组合数学中的部份领域都有密切关系。欧几里德几何和欧几里德群在晶体学上的进展和哈罗德·斯科特·麦克唐纳·考克斯特的研究已受到注意,可以在考克斯特群及多胞形的理论中看到。几何群论是将几何学延伸到离散群中,有关其几何结构及代数技术的研究。 微分几何 微分几何因着爱因斯坦的广义相对论假设有曲率的宇宙,因此逐渐受到数学物理的重视。现代的微分几何是本质性的,将空间视为是微分流形,其几何结构则由黎曼流形处理,包括如何量测二点之间的距离等。不再只是欧几里德几何中先验的一部份。 拓扑学和几何学 较粗的三叶结 拓扑学是转换几何中的一部份,专注在同胚的转换,拓扑学在二十世纪有显著的进展,简单来说,拓扑学可以说是「橡皮下的几何学」。当代的几何拓扑学、微分拓扑,以及像莫尔斯理论等子领域,被大部份数学家视为是几何学的一部份。代数拓扑和点集拓扑学则被视为是另一个新的领域。 解析几何 五维卡拉比-丘流形 解析几何是欧几里德几何的现代版本,从1950年代末到1970年代中有大幅的进展,主要是因为让-皮埃尔·塞尔及亚历山大·格罗森迪克的贡献,这也产生了概形以及代数拓扑学一些方法的重视,包括许多的上同调理论。千禧年大奖难题中的霍奇猜想就是解析几何学的问题。 低维度代数簇、代数曲线及代数曲面的研究以及三维代数簇(algebraic threefolds)的研究都有很多进展。Gröbner基理论及实代数几何应用在现在解析几何的一些子领域中。算术几何(Arithmetic geometry)是结合了解析几何及数论的一个新的领域。另外一个研究方向是模空间及复几何。代数几何的方法广泛的用在弦理论及膜宇宙理论中。

分支学科

平面几何

立体几何

非欧几何 罗氏几何 黎曼几何

罗氏几何

黎曼几何

解析几何

射影几何

仿射几何

代数几何

微分几何

计算几何

拓扑学

分形几何,又称碎形几何

法法词典

géométrique adjectif ( même forme au masculin et au féminin, pluriel géométriques )

  • 1. mathématiques qui s'appuie sur des relations entre les points, les droites, les plans, les courbes, les surfaces et les volumes

    une figure géométrique

  • 2. de forme simple et régulière ou symétrique

    une construction géométrique

  • 3. qui dénote la rigueur et la précision Synonyme: mathématique

    une démonstration géométrique

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opalin opalin, e a. 白色的,光的 n.f. 白,瓷;白品

débuter 首次参加,开始

celles 这些个

dépendance n. f. 1. 从, 附, 隶, 依赖, 依靠2. pl. 附建筑物, 3. 相关, 相依4. [](一国对另一国的)依赖(关系)5. (毒)瘾

asservissant a.奴役, 奴化