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词典释义:
touriste
时间: 2023-08-16 20:01:29
TEF/TCF常用
[turist]

旅游者

词典释义
n.
, 观光
séjourner en touriste dans une ville在一城市览观光
classe touriste (轮船、飞机上的)舱, 经济舱

常见用法
un troupeau de touristes est arrivé一批到了
le guide regroupe les touristes导客再次集合起来

近义、反义、派生词
近义词:
excursionniste,  vacancier,  estivant,  économique
联想词
voyageur ; touristique 览的,的; visiteur 来访,拜访; tourisme 览,,观光; photographe 摄影,摄影师; pèlerin 朝圣,朝山进香; pêcheur 渔民,垂钓爱好; habitant 居民,人口; automobiliste 驾驶汽车的人; chauffeur 司机; citoyen 市民,城里人;
短语搭配

le guide regroupe les touristes导游把游客再次集合起来

piloter des touristes dans paris领观光渴游巴黎

La Suisse plaît aux touristes.旅游者喜欢瑞士。

Une indication inexacte égare le touriste.不精确的指点会使游览者走错路。

séjourner en touriste dans une ville在一城市游览观光

Ce beau paysage hypnotisait les touristes.旅游者被这美丽的景色吸引。

touriste étranger外国游客, 外国观光客

classe touriste(轮船、飞机上的)旅游舱, 经济舱

véhiculer des touristes à travers la ville运送旅游者穿过城市

Paris se vide de ses touristes en hiver.冬季的巴黎没有观光客。

原声例句

Les touristes adorent voyager en groupe et se faire prendre en photo devant les monuments.

游客们很喜欢团体出游,在纪念性建筑物前为自己留影。

[Le nouveau Taxi 你好法语 2]

C'est le quartier le plus fréquenté par les touristes à cause de ses magnifiques souvenirs historiques et de ses belles perspectives sur la Seine.

因为西提岛上有壮丽的历史古迹并能在那里观赏塞纳河的美好景色,这个街区最受游客欢迎。

[简明法语教程(上)]

Les campings aménagés en France sont surtout réservés aux touristes étrangers.

在法国安置的营地尤其是被国外旅游者预定。

[北外法语 Le français (修订本)第二册]

Il doit être incollable sur les questions, parfois pointues, de touristes de plus en plus informés.

他必须对所有问题应付自如,游客们可以得到的信息越来越多,有时候提出的问题十分尖端。

[Alter Ego+3 (B1)]

Dans la cellule d’Edmond Dantès, nous retrouvons les touristes suisses.

在埃德蒙.丹特斯的牢房中,我们再见遇见来自瑞士的游客

[Tourisme en France]

Mais en fait, c'est plus les touristes qui le portent que les Bretons.

但实际上,比起布列塔尼人,穿雨衣的游客更多。

[innerFrench]

Donc quand les touristes viennent se baigner en Bretagne l'été, forcément, ils ont un peu froid

所以当游客在夏天来到布列塔尼游泳时,不可避免地,他们是有点冷。

[innerFrench]

Oui, et puis, de temps en temps, j'accompagnais des groupes de touristes.

对,然后,有时我会陪旅行团。

[循序渐进法语听说中级]

D’ailleurs, elle est presque toujours dans le top 3 des villes préférées des touristes français.

此外,马赛几乎总是法国旅游前三城市。

[innerFrench]

C'est assez normal parce que Paris, c'est la ville la plus touristique du monde, la ville qui attire le plus de touristes chaque année.

这挺正常的,因为巴黎是世界上最大的旅游城市,它每年吸引的游客数目是最多的。

[innerFrench]

例句库

Les Parisiens et les touristes y viennent pour acheter des choses anciennes, ou pour se promener.

巴黎当地人和游客都到那里去买点古旧的东西,或者随便转转。

Chaque année, des milliers de touristes viennent au Louvre pour admirer son fameux sourire.

每年都有成千上万的旅游者来到卢浮宫欣赏她那著名的微笑。

Tout petit village qui tourne uniquement pour les touristes et la plongée, la belle plage n’est pas longue.

整座村庄, 因游客和潜水而存在. 沙滩美丽, 但不长.

La plage de sable blanc de Boracay qui voit venir tellement de touristes… ! Et plus à l’intérieur, à quelques 75 m de la plage.

长滩岛白色的沙滩吸引了世界各地无数的游客! 这个菜场, 离沙滩大约75米.

Touriste : "Je cherche le restaurant le petit Sichuan, vous connaissez ?"

“我在找小四川饭店,您知道么?”

Trente-sept touristes qui voyageaient en bus ont été tués dans un glissement de terrain dans la province du Sichuan.

三十七名乘坐巴士的游客在四川省破碎的路面中丧生。

Le chateau est tout détruit. Seuls des touristes y viennent et laissent un soupir en déplorant la gloire à l’ancien époque.

城堡已然全部荒废,只有游客在此驻足,一声叹息,留给曾经的辉煌。

Un consel: n'allez pas dans les restaurants ou il y a beaucoup de touristes, allez plutot dans les restaurants ou il n'y a que des Francais.

不要去那些有许多游客的餐馆,去那些只有法国人的餐馆。

Le guide regroupe les touristes.

导游把游客再次聚集起来。

Environnement géographique, il est fixé source de touristes pour les loisirs et le divertissement opérateur.

地理环境好,有固定的客源,适合经营休闲娱乐。

Chaque année beaucoup de touristes vont au Japon pour les fleurs de cerises en mars.

每年三月,成千上万的游客赴日赏樱。

Les touristes apprécient les bas-reliefs.

游客们在欣赏浅浮雕。

Il reste à voir si les mesures prévues auront l'effet escompté pour l'éloignement des touristes étrangers adeptes des "coffee shops".

接下来要看这些举措能否能起到减少外国“咖啡店”消费者的预期作用。

Les femmes et les enfants travaillent aux champs dans la journée, rentrent le soir et s’occupent des touristes.

白天,女人和孩子们在地里种田,晚上回家去还要照顾游客

Avant que l'assaut ne soit lancé, Mendoza a libéré sept touristes, dont un homme âgé et trois enfants, ainsi que deux Philippins.

在警方发动强攻之前,Mendoza已经释放了7名人质,其中包括一名老人,三名儿童和两个菲律宾人。

Guy Laliberté, qui s'est envolé mercredi à bord d'une fusée russe Soyouz, est le septième touriste spatial de l’histoire, mais il est assurément le premier clown dans le cosmos.

周三,他成为了搭乘俄罗斯“联盟”号宇宙飞船的第七个太空游客,但他肯定是去宇宙的第一个小丑。

Spin écarlate sur le toit du moulin à vent est devenu un symbole de , mais aussi dans le monde entier viennent ici surtout pour les touristes qui pour longtemps.

屋顶上旋转的大红风车已经成为巴黎蒙马特的标志,更令全世界慕名而来的游客们向往。

Quand vient la belle saison , les touristes arrivent.

好季节一到,游客就来了。

La fête traditionnelle péruvienne attirent beaucoup de touristes.

秘鲁的传统节日吸引了许多游客

Les touristes prennent le Sphinx en photo.

游客给狮身人面像拍照。

法语百科

Maurice Prendergast, Visiteurs d'été, 1897.

Touristes devant les portes de la salle de prière de la Grande Mosquée de Kairouan, Tunisie.

Touristes visitant le béguinage d'Amsterdam.

Le tourisme désigne à la fois une migration, le fait de voyager, pour son plaisir hors de son espace du quotidien, des lieux de vie habituels, et d'y résider de façon temporaire, mais aussi un secteur économique qui comprend l'ensemble des activités liées à la satisfaction et aux déplacements des touristes.

Si les voyages d'agrément semblent exister depuis l'Antiquité, le tourisme prend sens à partir XVIII siècle avec le développement du « Grand Tour ». En 1803, le terme « touriste » fait son apparition dans la langue française, dérivant du mot anglais tourist apparu en 1800, et désigne ces voyageurs qui parcourent des pays étrangers, dans un autre but que les affaires, avant de revenir chez eux. Cent ans plus tard, la Société des Nations donnera une définition de ce voyageur. Le mot « tourisme » arrive plus tard sans recouvrir une définition précise que celle donnée par le Supplément Larousse de 1877 : « Tourisme, habitude de touriste ». Sa définition s'affinera à partir des années 1960. En 2000, quatre organisations internationales donnent une définition commune au terme. « Le « tourisme » comprend les activités déployées par les personnes au cours de leurs voyages et de leurs séjours dans les lieux situés en dehors de leur environnement habituel pour une période consécutive qui ne dépasse pas une année, à des fins de loisirs, pour affaires et autres motifs non liés à l’exercice d’une activité rémunérée dans le lieu visité. ».

Entre l'art d'être un touriste et un secteur d'activités devenu majeur, le tourisme recouvre des représentations diverses tant par le nombre d'acteurs concernés, que les pratiques — les formes d'agréments sont nombreux comme le tourisme de santé, liée à la montagne, le balnéaire, le sport, la culture (patrimoine), l'environnement (paysages), etc. — ou encore les lieux où s'implantent la récréation. Il s'adapte avec l'évolution des modes de transport, le développement de l'hôtellerie et restauration, utilisant les différentes infrastructures des régions concernées ou créant les structures nécessaires à son développement (stations touristiques). Depuis les années 1990 et la prise de conscience environnementale, une nouvelle forme de tourisme respectueuse de son environnement se développe à travers notamment le tourisme durable.

Le développement de cette véritable industrie est à mettre en lien avec la pratique touristique des classes moyennes des pays occidentaux (Europe et d'Amérique du Nord). C'est l'amélioration générale du niveau de vie qui a permis aux gens de se consacrer davantage à leurs loisirs, et notamment au tourisme.

Étymologie et définitions

L'origine du mot est anglaise, tourist, qui trouve sa racine dans le mot français tour (voyage circulaire). Il désigne au XVIII siècle le voyage que font les jeunes de l'aristocratie britannique sur le continent européen pour rejoindre la ville de Rome. Il est tout d'abord un adjectif puis devient un substantif. Le mot tourist apparaît en Angleterre en 1800. Trois ans plus tard, il est utilisé dans la langue française pour lequel le Littré donne dans ses différentes éditions du XIX siècle la définition suivante :

« Touriste : Il se dit des voyageurs qui ne parcourent des pays étrangers que par curiosité et désœuvrement, qui font une espèce de tournée dans des pays habituellement visités par leurs compatriotes. Il se dit surtout des voyageurs anglais en France, en Suisse et en Italie »

 Dictionnaire de la langue française

Le mot semble se populariser à partir de 1816. Stendhal contribue à son usage avec Mémoires d'un touriste, publié en 1838. L'usage du mot tourisme est lui plus tardif et il faut attendre la fin du siècle pour que les dictionnaires lui donnent une définition. Le Supplément Larousse donne ainsi une ébauche de définition dans son édition de 1877 : « Tourisme, habitude de touriste ».

En 1937, la Société des Nations donne une définition de dimension internationale au mot touriste : « Touriste : toute personne qui, voyageant pour son agrément, s'éloigne pendant plus de 24 heures et moins d'un an de son domicile habituel ». La temporalité devient un élément important de ce déplacement récréatif.

Les spécialistes de la thématique relèvent qu'il est difficile de donner une définition stricte à cette notion. Ainsi l'historien spécialiste du tourisme, Marc Boyer (2005) relève qu'il existe un flou et retient que « le tourisme est à la fois l'action (l'art) d'être touriste et un susbtrat matériel. » Les auteurs Jean-Michel Dewailly et Émile Flament (2000) éludent quant à eux la question dans leur manuel en indiquant « un individu fait du tourisme quand il a le sentiment d'en faire. » Cependant, en 1993, l'Organisation mondiale du tourisme adopte une série de définitions concernant le tourisme et devant permettre d'établir des outils afin de mieux connaître et mesure le phénomène. En 2000, trois autres organisations internationales — Commission de statistique des Nations unies (en), Eurostat et OCDE — adopteront cette même définition.

« Le « tourisme » comprend les activités déployées par les personnes au cours de leurs voyages et de leurs séjours dans les lieux situés en dehors de leur environnement habituel pour une période consécutive qui ne dépasse pas une année, à des fins de loisirs, pour affaires et autres motifs non liés à l’exercice d’une activité rémunérée dans le lieu visité »

 Compte satellite du tourisme. Recommandations concernant le cadre conceptuel,

Les auteurs de l'article « Le tourisme, une construction flexible et complexe » (p. 126), paru dans l'ouvrage Épistémologie des études touristiques (2012), considèrent que cette définition est fortement influencée par le prisme économique. Déjà au début des années 2000, l'approche géographique de Rémy Knafou et Mathis Stock, puis par les membres de l'équipe M.I.T. regroupant des enseignants-chercheurs en géographie et spécialistes du tourisme, proposait une autre lecture du phénomène en adoptant une approche systémique du tourisme, le définissant comme un « système d'acteurs, de pratiques et d'espaces qui participent à la recréation des individus par le déplacement et l'habiter temporaire hors des lieux du quotidien » et de notamment mettre au cœur de ce système un acteur : le touriste.

Histoire

Les fondateurs britanniques

Les termes « tourisme » et « touriste » furent utilisés officiellement pour la première fois par la Société des Nations pour dénommer les gens qui voyageaient à l'étranger pour des périodes de plus de 24 heures. Mais l'industrie du tourisme est bien plus ancienne que cela.

Pour qu'il y ait tourisme, quatre paramètres essentiels doivent être réunis :

le goût de l'exotisme, de la découverte d'autres cultures ;

de l'argent disponible pour des activités non-essentielles ;

du temps libre ;

des infrastructures et moyens de communication sécurisants et facilitant le voyage et le séjour.

Anglais dans la Campagne romaine. par Carl Spitzweg (1845)

Le terme de « tour » devint populaire en Grande-Bretagne au XVIII siècle quand le « Grand Tour of Europe » (Grand Tour de l'Europe) devint une part de l'éducation des jeunes et riches gentilshommes britanniques. Pour parachever leur éducation et fuir le mauvais temps de leur île natale (bien que cela s'explique également politiquement par le recul du pouvoir de caste des nobles anglais après la révolution anglaise de 1**1 qui se replient sur leur domaine tout en se tournant vers l'extérieur et donc d'autres horizons), nombre de jeunes gens allaient partout en Europe, mais surtout en des lieux d'intérêt culturel et esthétique comme Rome, la Toscane ou les Alpes, et les capitales européennes.

Nombre d'artistes britanniques et européens dès le XVI siècle faisaient le « voyage en Italie », comme Claude Lorrain. Si Rome, Naples et Florence attiraient depuis longtemps les visiteurs étrangers, c'est l'influence des poètes romantiques comme Lord Byron et William Blake qui rendit la campagne, les Alpes, les torrents et les gorges de montagnes, populaires

Les aristocrates britanniques du XVIII siècle raffolaient particulièrement du « Grand Tour », profitant de l'occasion pour découvrir les richesses artistiques et archéologiques de l'Italie en particulier, et accumuler des trésors artistiques de toute l'Europe. Ils jouèrent un rôle prépondérant dans la naissance de l'archéologie, avec la découverte de Pompéi et Herculanum, notamment. Ils ont ramené ainsi des œuvres d'art dans des quantités jamais égalées ailleurs en Europe, c'est ce qui explique la richesse actuelle de nombreuses collections tant publiques que privées britanniques. Le tourisme de cette époque était fondamentalement élitiste, voyage d'agrément et de formation qui permettait de rencontrer ses homologues dans toute l'Europe.

Le tourisme au sens moderne ne s'est pas développé avant le XIX siècle ; il représente de nos jours la majeure partie de l'industrie touristique.

Le début de l'industrialisation du tourisme fut une invention britannique au XIX siècle, avec notamment la création de la première agence de voyage par Thomas Cook. Cela répondait aux besoins croissants de déplacement, pour toutes sortes de motifs, des Britanniques dont le pays fut le premier pays européen à s'industrialiser. Dans un premier temps, seuls les propriétaires des moyens de production, des usines, les commerçants et la nouvelle classe moyenne bénéficièrent de temps libre, mais aussi d'envies accrues de voyages, par exemple visiter les expositions universelles (la première exposition universelle a lieu à Londres en 1851 et draine plusieurs millions de visiteurs).

Le tourisme se diversifie au cours du XIX siècle : voyage d'agrément, voyage d'affaire, thermalisme, recherche du soleil à la froide saison, notamment pour soigner la tuberculose, fléau de l'époque.

L'origine britannique de cette nouvelle industrie est attestée par de nombreux noms :

à Nice, la longue esplanade le long de la mer est encore connue comme la promenade des Anglais ;

dans de nombreuses stations touristiques de l'Europe continentale, les palaces ont des noms comme Hôtel Bristol, Hôtel Carlton ou Hôtel Majestic.

Ce sont également des touristes britanniques qui inventèrent les sports d'hiver en Suisse dans le village de Zermatt. Avant l'arrivée des premiers touristes, les villageois de Zermatt considéraient simplement que leur long hiver enneigé était une période pendant laquelle la meilleure chose à faire était de rester à l'abri du froid et de fabriquer des horloges à coucou ou d'autres objets mécaniques.

Bien que la notion de « tourisme » soit récente, le sociologue du tourisme Rachid Amirou note des analogies de comportement plus anciens, par exemple l'attrait de la mer pour les Romains ou encore avec les pèlerinages médiévaux. Il étudie également comment, depuis le XIX siècle s'est opposée la notion méliorative du « voyageur » à celle, péjorative, du tourisme de masse et de quelle manière s'est construit un imaginaire touristique (par exemple l'île et le fantasme construit culturellement du « paradis perdu ») avec les dérives que cela peut engendrer (comme la mise en valeur d'une authenticité qui serait surtout une assignation identitaire à l'immuabilité des peuples visités.

Le rôle du chemin de fer dans le développement du tourisme

Le tourisme de masse ne commença à se développer que lorsque les moyens de transport eurent progressé et que le nombre de gens bénéficiant de temps libre eut augmenté. L'invention du chemin de fer et le développement du réseau ferré au XIX siècle ont abouti à la croissance de villes au bord de la mer facilement accessible pour les citadins britanniques… Blackpool a été créé par la construction d'une ligne en direction de Fleetwood et quelques stations ont été promus par les sociétés de chemin de fer- Morecambe par Midland Railway et Cleethorpes par Great Central Railway. D'autres stations ont inclus Scarborough dans le Yorkshire, entretenant Leeds et Bradford; Weston-super-Mare dans le Somerset, approvisionnant les habitants de Bristol; et Skegness, été fréquenté par les résidants de l'Est industriel de Midlands. Les Cockneys de Londres ont afflué à Southend-on-Sea, principalement par bateau à roues à aubes de la Tamise et les stations de la Côte Sud tel que Broadstairs, Brighton et Eastbourne étaient seulement à un court trajet en train, avec d'autres plus loin comme Bournemouth, Bognor Regis et Weymouth.

La Passagère du 54 par Henri de Toulouse-Lautrec (1896)

Pendant un siècle, le tourisme local était la norme, avec des voyages à l'étranger réservés pour les riches ou les personnes culturellement curieuses. Un certain nombre de destinations à l'intérieur des terres, comme le Parc national du Lake District et Snowdonia ont fait appel à ceux qui aimaient la campagne et les beaux paysages. Le camp de vacances a commencé à apparaître dans les années 1930, mais ce phénomène s'est vraiment étendu dans la période de l'après-guerre. Butlins et Pontins mirent en place cette tendance, mais leur popularité déclina avec la hausse des voyages organisés à l'étranger et le croissant confort auxquels les visiteurs sont devenus habitués à la maison. Vers la fin du XX siècle ce marché a été réanimé par les stations locales haut de gamme de la société hollandaise Center Parcs.

Le tourisme colonial

Un exemple de développement d'un tourisme dans les colonies est le cas des Indes néerlandaises. Entre 1890 et 1910, les publications de guides de voyage se multiplient. Le gouvernement colonial comprend le profit qu'il peut tirer de cet intérêt, et construits des relais d'étape à travers l'île de Java, les pasanggrahan. Entre 1900 et 1930, le tourisme par des Européens à Java connaît un essor remarquable. À Batavia, capitale de la colonie, un Travellers' Official Information Bureau publie des guides vantant les charmes des « Indes orientales ». Le fabricant de pneumatiques Goodyear publie des cartes. De prestigieux hôtels sont construits à travers l'île. Ce développement est rendu possible par l'amélioration des liaisons maritimes entre Batavia et Singapour, principale colonie britannique dans la région et déjà un port important.

Un autre exemple est le tourisme colonial français : création de la station d'altitude de Đà Lạt au Việt Nam en 1916, tourisme au Maghreb à la fin du XIX siècle favorisé par le Grand Tour des aristocrates à partir du XVII siècle, les voyages des intellectuels et artistes au XVIII siècle et puis par les autorités impériales qui suscitent la curiosité et le goût de l’exotisme. Ces autorités, par l'intermédiaire d'organisations publiques ou d'institutions privées (Touring club de France, syndicats d'initiatives, compagnies transatlantiques comme la Compagnie générale transatlantique, compagnies ferroviaires comme la PLM), mettent en place des Comités d'hivernage, font construire des hôtels, casinos, théâtres, routes, des stations touristiques, publier des guides, préserver le patrimoine local (souks, mosquées). Elles s'en servent de propagande pour glorifier la colonisation, voire favoriser la venue de nouveaux colons. Après la crise de 1929, ce tourisme naissant décline au profit du « tourisme intérieur » des fonctionnaires coloniaux et du tourisme plus populaire (notamment les adhérents de l'association Tourisme et Travail de Jean Faucher, de l'association touristique des cheminots qui prennent leurs congés avec les comités d'estivage). Les autorités créent parallèlement des institutions ad hoc (OFALAC en Algérie, Lotus en Tunisie) pour développer économiquement ces territoires colonisés, par exemple multiplication des parcs nationaux d'Algérie. Après la Seconde Guerre mondiale, avec le développement du tourisme de masse, sont mises en place des actions concertées de développement touristique.

Évolutions récentes

Le touriste n'est plus seulement « toute personne en déplacement hors de son environnement habituel pour une durée d'au moins une nuitée et d'un an au plus» (définition de l'Organisation mondiale du tourisme) ; c'est un ensemble beaucoup plus vaste d'activités, de pratiques extrêmement variées. Si en France jusqu'en 1936 ils étaient l'apanage de classes sociales aisées, avec l'instauration des congés payés, il a connu un essor tout autre ; la masse des travailleurs et de leurs familles pouvant ainsi enfin se déplacer pour leur agrément. Le développement du tourisme de masse en France a lieu après la mise en place de la troisième, puis de la quatrième semaine de congés payés, en 1956 et 1969.Cependant, à bien des égards, le tourisme (en tant que voyage) reste un luxe seulement accessible aux classes aisées et moyennes de la population des pays développés.

Le tourisme de masse : des hôtels de grande hauteur, tel qu'on peut en voir à Benidorm (photo), ont été construits le long du littoral sud-européen dans les années 1960 et 1970 pour accueillir les touristes en provenance d'Europe du Nord.

Quelques tendances lourdes émergent ces dernières années. Tout d'abord, on observe un émiettement de la durée des vacances, avec pour corollaire un étalement de la « saison ». Cette tendance à l'émiettement contribue aussi à développer un tourisme de proximité. On observe également un goût plus prononcé pour l'itinérance : la mobilité s'accroît en fonction de la météo, des besoins familiaux, des envies du moment, des fêtes ou événements divers. Cette diversité des goûts et des pratiques contribue également au développement des séjours à thèmes. Ces facteurs impliquent une bonne connaissance des flux touristiques.

Ces dernières années, en raison d'une diminution du temps de travail offrant à chacun plus de temps de loisirs mais aussi en fonction du coût de la vie qui, en augmentation constante, limite les dépenses, s'est créé le « tourisme d'un jour » qui prend de plus en plus d'extension. Une nouvelle forme de tourisme se développe depuis quelques années: le tourisme créatif qui offre aux visiteurs une participation active à la culture d'un pays ou d'une région.

Le tourisme créatif existe, comme forme de tourisme culturel, depuis les origines mêmes du tourisme. Ses racines européennes renvoient au Grand Tour qu'effectuaient les jeunes aristocrates européens dans le but de découvrir d'autres cultures en réalisant des voyages basés sur l'expérience. Plus récemment le tourisme créatif a été reconnu comme tel par Crispin Raymond et Greg Richards, [31] qui, en tant que membre de ATLAS - Association for Tourism and Leisure Education ont dirigé un grand nombre de projets et études pour la Commission Européenne.[31]

En ce qui concerne les applications, en 2006, la Fundació Societat i Cultura (FUSIC) a créé Barcelone Tourisme Créatif, un programme pionnier destiné à promouvoir le tourisme créatif à Barcelone et en Catalogne.

FUSIC a également créé en 2010 le Réseau International pour la Promotion du Tourisme Créatif - International Creative Tourism Network - afin de promouvoir cette nouvelle modalité touristique à échelle internationale.

L'UNESCO reconnaît cette nouvelle orientation et le nombre des villes créatives qui présentent ce type de tourisme s'accroît.

Le Tourisme Créatif réunit de plus en plus d’adeptes dans le monde, désireux de réaliser une activité artistique et créative qui leur permette de découvrir la culture de leur lieu de séjour en vivant des moments privilégiés avec ses habitants. L’engouement croissant des touristes pour cette nouvelle façon de découvrir une culture intéresse particulièrement les responsables territoriaux et les opérateurs, sensibles à la possibilité d’attirer un tourisme de qualité tout en mettant en valeur le patrimoine immatériel (ateliers d’artisanat, stages de cuisine, etc.) et en optimisant l’utilisation des infrastructures existantes (via par exemple la location de salles et auditorium).

Le tourisme est également lié au monde du travail par le biais du tourisme d'affaires et par celui des pratiques appelées en anglais « incentive ». Le premier concerne toute l'offre touristique (divertissement, découverte) qui entoure les voyages d'affaires, les congrès, les séminaires, les salons - et la France est encore pour quelques années la première destination mondiale des salons et congrès. Le second (« incentive ») consiste en des voyages organisés pour le personnel d'une entreprise (en français : voyage de stimulation). Il peut comprendre des épreuves sportives ou ludiques, mais aussi des activités culturelles, en complément de séminaires ou de réunions.

On observe que les pratiques se diversifient, s'entrecroisent, créant autant de niches pour les producteurs du tourisme. Une clientèle ne se définit plus par une pratique unique, une pratique ne définit plus un seul profil de clientèle.

En République populaire de Chine, le tourisme et la consommation touristique ont fortement augmenté : en 2003, on estime que plus de 100 millions de Chinois ont parcouru et visité leur pays, en dehors des voyages pour motif familial. Ce nombre a atteint 130 millions en 2008, alors que 46 millions de Chinois sont allés à l'étranger.

L'avènement de l'e-tourisme est à l'origine de la désintermédiation et la consolidation du secteur du tourisme (dématérialisation du billet papier en billet électronique, développement de grandes plateformes de distribution, etc.). Internet offrant de nouvelles sources d'informations sur les destinations, cela favorise le développement du tourisme participatif tel que le mouvement greeter, une offre de tourisme non marchand qui permet au touristes de rencontrer les habitants et qui aide à réinventer les rapports entre visiteurs et populations visitées.

Plus récemment, le tourisme sombre (de l'anglais dark tourism) consiste à visiter des endroits évoquant souffrance, mort et peur : le camp d’extermination d’Auschwitz, l’Île de Gorée, la centrale de Tchernobyl.

Économie et statistiques

Pays les plus visités, par arrivées de touristes internationaux

Après avoir chuté de 3,9 % en 2010 (« pire année depuis 60 ans » selon Taleb Rifai, secrétaire général de l'Organisation mondiale du tourisme), le nombre de touristes dans le monde a progressé de 6,6 % en 2011, 5 % en 2012 et 4 % en 2013, année qui voit le nombre de touristes dans le monde dépasser le nombre symbolique d’un milliard de personnes.

L'OMT précise dans son rapport annuel le nombre de touristes dans la plupart des pays du monde. Ces chiffres comprennent non seulement les touristes qui ont pour destination le pays concerné mais également ceux pour qui ce pays est une voie de transit dans lequel ils passent une nuit, conformément à la définition du tourisme : ces derniers constituent environ 20 % de la part des touristes en France. Il est à noter qu'en 2010, la Chine a surpassé l'Espagne pour devenir le troisième pays le plus visité.

Rang Pays Région Arrivées de touristes internationaux (2012) Arrivées de touristes internationaux (2011) Variation (2012/2011) Variation (2011/2010) 1 France Europe 83,0 millions 81,6 millions +1.8% +5.0% 2 États-Unis Amérique du Nord 67,0 millions 62,7 millions +6.8% +4.9% 3 Chine Asie 57,7 millions 57,6 millions +0.3% +3.4% 4 Espagne Europe 57,7 millions 56,2 millions +2.7% +6.6% 5 Italie Europe 46,4 millions 46,1 millions +0.5% +5.7% 6 Turquie Europe 35,7 millions 34,7 millions +3.0% +10.5% 7 Allemagne Europe 30,4 millions 28,4 millions +7.3% +5.5% 8 Royaume-Uni Europe 29,3 millions 29,3 millions -0.1% +3.6% 9 Russie Europe 25,7 millions 22,7 millions +13.4% +11.9% 10 Malaisie Asie 25,0 millions 24,7 millions +1.3% +0.6% La région Europe de l'OMT inclut la Turquie, Israël et tous les pays d'ex-URSS dont la Russie.

Recettes du tourisme international en 2013

Les recettes du tourisme international ont augmenté en 2013 pour atteindre 837 milliards d'euros, c'est-à-dire une augmentation de 4,0 % par rapport à 2012. Les dix pays recevant le plus de recettes du tourisme international sont, selon l'Organisation mondiale du tourisme :

Rang Pays Région Recettes du tourisme international (2012) Variation /2011 dans la monnaie 1 États-Unis Amérique du Nord 126.2 milliards $ +9,2 % 2 Espagne Europe 55,9 milliards $ -6.6% 3 France Europe 53,7 milliards $ -1,5 % 4 Chine Asie 50,0 milliards $ +3.2 % 5 Macao Asie 43,7 milliards $ +13.7% 6 Italie Europe 41,2 milliards $ -4.2 % 7 Allemagne Europe 38,1 milliards $ -1.9 % 8 Royaume-Uni Europe 36,4 milliards $ +3.7 % 9 Hong Kong (Chine) Asie 32,1 milliards $ +16.0 % 10 Australie Océanie 31,5 milliards $ +0,2 %

Dépenses du tourisme international

Selon l'Organisation mondiale du tourisme, les dix pays dépensant le plus d'argent dans le tourisme international sont, en 2012 :

Rang Pays Région Dépenses du tourisme international (2011) Dépenses du tourisme international (2012) Variation en % 1 Chine Asie 72,3 milliards $ 102,0 milliards $ 40.5 2 Allemagne Europe 85,9 milliards $ 83,8 milliards $ 2.4 3 États-Unis Amérique du Nord 78,7 milliards $ 83,7 milliards $ 6.6 4 Royaume-Uni Europe 51,0 milliards $ 52,3 milliards $ 2.5 5 Russie Europe 32,5 milliards $ 42,8 milliards $ 31.6 6 France Europe 44,1 milliards $ 38,1 milliards $ 13.6 7 Canada Amérique du Nord 33,3 milliards $ 35,2 milliards $ 5.7 8 Japon Asie 27,2 milliards $ 28,1 milliards $ 3.3 9 Australie Océanie 26,7 milliards $ 27,6 milliards $ 3.4 10 Italie Europe 28,7 milliards $ 26,2 milliards $ 8.8

Villes les plus visitées, par arrivées de touristes internationaux

Le classement des dix villes les plus visitées au monde est établi selon les statistiques fournies par les services officiels de chaque ville. Il comprend à la fois le tourisme de loisir et le tourisme d'affaire (ce dernier constituant par exemple entre 40 et 50 % des arrivées parisiennes). Les méthodologies sont susceptibles de différer (nombre de touristes internationaux enregistrés dans les hôtels et/ou autres types d'hébergement, nombre d'arrivées de passagers par avion dans les pays insulaires, aire géographique couverte…). Certaines villes comme Madrid et Rome ne fournissent que des statistiques concernant l'hébergement hôtelier, ce qui rend difficile une estimation réelle. Enfin, certaines villes comme New York et Antalya n'indiquent pas si leurs calculs incluent également les visiteurs pour moins de 24 heures (qui n'ont donc pas le statut de touriste). Dans ce classement, les villes européennes bénéficient de manière importante du marché international les environnant. Ainsi, les villes américaines sont beaucoup plus visitées que ne le suggère le tableau, mais avant tout par des nationaux, non compris dans le classement.

Les dix villes les plus visitées au monde par estimation du nombre de touristes internationaux Ville Pays Touristes internationaux (millions) Année/Notes Paris France 15,1 2013 (Visiteurs extra-muros non compris) Londres Royaume-Uni 14,6 2013 New York États-Unis 9,7 2013 Antalya Turquie 9,2 2013 Singapour Singapour 9,2 2013 Kuala Lumpur Malaisie 8,9 2013 Hong Kong Chine 8,4 2013 (Visiteurs de la métropole chinoise non compris) Dubaï Émirats arabes unis 8,3 2013 Bangkok Thaïlande 7,2 2013 Istanbul Turquie 6,9 2013

Conséquences sur le plan économique, social et environnemental du tourisme

Encombrement touristique sur la Grande Muraille de Chine, à Badaling.

Le tourisme est une activité économique majeure permettant aux régions où se localise le développement d'obtenir une source de revenus importants. Toutefois, le développement des différentes activités et infrastructures engendre également des problèmes que l'on qualifie parfois d'effet « pervers » dans les différentes littératures. En effet, des auteurs ou des observateurs accusent ainsi régulièrement les activités touristiques d'être responsables de la destruction des modes de vie traditionnels ou de surconsommation des ressources locales (énergies, eau, etc.), de participer à l'augmentation des différents coûts, à une forme de spéculation foncière, à la destruction de l'environnement.

Conséquences économiques

Le tourisme a différentes conséquences économiques sur les différents pays. Premièrement, il apporte un certain revenu aux gouvernements des pays ciblés, mais il participe également au développement de certaines industries, notamment dans le secteur de la restauration et de l'hôtellerie.

Conséquences sociales et culturelles

Le tourisme peut créer des effets « collatéraux » sociaux-culturels (perte d'identité, acculturation, prostitution, folklorisation des sociétés traditionnelles, « consommation des mœurs »…)

Conséquences écologiques

On distingue généralement trois types d'effets environnementaux.

La dégradation des milieux naturels

Le tourisme frappe l'environnement, et est à son tour touché par la dégradation de la nature. Le tourisme vert et les touristes en général recherchent notamment des environnement et une biodiversité préservée ou de qualité. Mais il est actuellement source de dégâts environnementaux non compensés, via notamment les routes, aménagements hôteliers, urbanisme touristique, ports, marinas, golfs, pistes de ski, parkings, pollution lumineuse, etc. et il augmente la consommation de ressources naturelles localement pas ou peu renouvelables, en encourageant parfois la surfréquentation voire la destruction d'habitats et milieux naturels ou terres cultivables.

parmi les problèmes les plus fréquents :

la pollution et nuisances (déchets laissés par les touristes, bruit et dérangement),

la consommation d'espaces,

la surexploitation des ressources (tourisme de chasse et pêche, récolte d'espèces rares, coquillages, animaux empaillés, etc.), consommation de viande de brousse,

dégradation ou destruction d'écosystèmes et de paysages, en particulier littoraux, par surfréquentation ou à la suite des aménagements et constructions touristiques.

privatisation du patrimoine.

« Empreinte écologique » liée aux transports

L'empreinte écologique individuelle des touristes croît rapidement, de même que le nombre de touristes circulant dans le monde (Exemple : doublement en France de ** à 2004, passant de 200 à plus de 400 millions de touristes/an). Certaines formes de tourisme ont une empreinte énergétique particulièrement élevée (transports aériens, grandes croisières, etc.). À titre d'exemple, une étude a montré qu'en 2006, rien que le transport des touristes français a produit 6 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) du pays. 5 % des touristes ont émis 50 % du total des émissions liées au tourisme (rien qu'en se transportant sur leur lieu de vacances), et 10 % des touristes ont émis près des deux tiers des GES ». (environ 3 millions de personnes qui ont émis 15 millions de tonnes de gaz à effet de serre). Toujours selon cette étude, en 40 ans, le touriste français moyen a beaucoup évolué. Ses séjours sont plus courts (passant de 20 à 12 jours), mais plus nombreux (de 1,5 en 1968 à 2,2 en 2008) et plus lointains (+ 12 % à 19 % de séjours à l'étranger).

L'avion est le premier contributeur aux émissions de GES des touristes, bien qu'étant encore le moins utilisé pour se rendre sur le lieu de vacances. En 2006, 7 % des touristes ont pris l'avion (contre 75 % qui ont utilisé leur voiture) ; pourtant ces avions ont produit 62 % des émissions de GES du tourisme français, soit 18,5 millions de tonnes, contre « une dizaine de millions de tonnes » pour la voiture (36 % des émissions totales). Les voyages de France vers des pays lointains (hors Europe et Maghreb) n'ont représenté qu'environ 2 % de la totalité des séjours de 2006, mais ont émis 43 % des émissions du tourisme, soit 13 millions de tonnes de GES. Les séjours en France métropolitaine ont représenté 36 % des émissions de GES (10,7 millions de tonnes). Les trajets vers le Maghreb et l'Europe ont compté pour 21 % des émissions (6 millions de tonnes de CO2). Ce bilan ne tient pas compte des effets liés à la construction des routes, parkings et aménagements touristiques ni du tourisme d'affaire (qui s'il avait été intégré dans cette étude aurait porté la part du transport touristique non pas à 6 % du total des émissions françaises, mais à 8 %).

La visite de grands sites naturels (quatrième place dans les activités liées aux déplacements les plus émetteurs) a en 2006 produit en moyenne 457 kg de GES par séjour, ce qui est le triple d'un séjour moyen. En France, les transports vers les zones de sports d'hiver produiraient de moindres émissions de GES, grâce au TGV et à des destinations plus proches (limitées au territoire français).

En 2007, un sommet de l'OMT sur le climat et le tourisme s'est conclu sur une Déclaration finale qui engage le secteur du tourisme à réagir rapidement à la modification du climat s'il veut connaître une croissance durable.

« Empreinte écologique » liée aux activités sur place

Le nautisme motorisé, la chasse, le quad, la motoneige, la pêche au gros, les safaris, la plongée sous-marine, ou même le surf ainsi que certains modes de logements (hôtels de luxe, climatisation, etc.) peuvent encore fortement augmenter les conséquences écologiques et énergétiques du tourisme, ainsi que sa contribution à l'effet de serre. L'étude a ainsi montré que la minorité de touristes séjournant dans des hôtels trois étoiles et plus ou dans des clubs de vacances sont aussi ceux dont le déplacement a été (en 2006) le plus producteur de GES (36 % du total des émissions produites par le transport touristique). Au contraire, les vacances dites « familiales » ont produit proportionnellement beaucoup moins de carbone (moins de 100 kg par séjour pour une famille résidant chez des amis ou dans la famille, mais ces derniers types de touristes font des séjours plus fréquents notent les auteurs de l'étude). Selon une autre étude, en France et en 2006, les déplacements automobiles de proximité ou moyenne distance, des week-ends et vacances ont représenté 16 % des émissions annuelles de CO2 des véhicules particuliers.

Des formes de tourisme durable ou de tourisme solidaire tentent de limiter ces effets et/ou les compenser (compensation carbone, tourisme éthique, etc.), voire souhaitent avoir davantage d'effets positifs que négatifs écotourisme.

Guides et presse touristiques

Deux types de produits éditoriaux concernent le tourisme : les guides de tourisme et les magazines et revues spécialisées.

Ce panorama de l'édition touristique ne serait pas complet si on omettait l'offre gratuite qui a deux sources principales :

les collectivités territoriales et organismes publics qui font la promotion des destinations et infrastructures touristiques : Maison de la France, office de tourisme, comité départemental du tourisme, comité régional du tourisme…

les tours opérateurs (ou voyagistes) qui produisent chaque année le catalogue des destinations mises en vente.

Outre leur gratuité, elles présentent l'inconvénient d'être limitées géographiquement dans le premier cas ou d'être limitées à une offre constituée et peu informative pour d'autres usages que ce à quoi la destine le tour opérateur dans le second cas. En définitive, elles ne sont pas concurrentielles avec la production éditoriale marchande.

Les guides de tourisme

Livre Hebdo, revue hebdomadaire du Syndicat national de l'édition consacre traditionnellement un numéro spécial au tourisme et aux voyages en mars, chaque année. L'édition touristique : ce sont 1 150 ouvrages publiés en 2000 par l'édition francophone, principalement des guides de voyages. Les objets principaux des guides de voyage sont :

Le repérage : itinéraire, hôtellerie, restauration (ex. : Guide du routard)

L'offre culturelle : monuments, sites, curiosités, musées, (ex. : Guides Michelin « verts » et assimilés, Guides bleus)

Le marché est très concentré, dominé largement par le trio Hachette - Michelin - Gallimard qui à eux seuls représentent environ 80 % du marché - mais des éditeurs de taille plus modeste se taillent des parts considérables, par exemple Le Petit Futé, avec en 2000 une production de 300 titres. Certains guides accueillent de la publicité, présentée clairement en tant que telle.

L'édition touristique se caractérise également par une production de niche :

Rivages : avec les destinations de charme (un profil de clientèle),

Autrement : approche littéraire des destinations, à travers le regard d'écrivains, (un profil d'écriture),

Parigramme : plus de 100 titres consacrés exclusivement à Paris, notamment avec la collection Le Guide du promeneur (une destination unique),

Éditions du Plaisancier : consacré exclusivement à la navigation de plaisance, (une activité unique pour une clientèle très ciblée),

Guides CitySpeaker : une collection de guides culturels et pratiques à télécharger sous la forme de fichiers audio, lisibles sur un baladeur numérique,

Rando Éditions : spécialisé sur les ouvrages de randonnées dans les Pyrénées, (une destination unique et une activité unique).

ou encore Solilang dont Repères de vie quotidienne proposent aux voyageur de faire des expériences de voyage, en partageant leur vie de tous les jours.

De plus, contrairement à d'autres domaines éditoriaux, les éditeurs provinciaux, parfois liés à des groupes de presse importants, ce qui favorise leur diffusion locale, sont très bien représentés : par exemple, Ouest-France ou Rando Éditions. Dans plusieurs grandes villes de France, on observe également des éditions à courts où moyens tirages de dépliants touristiques thématiques. Ceux-ci proposent de découvrir de manière synthétique la ville qu'ils représentent. C'est notamment le cas avec le magazine Le Petit Zappeur à Vanne, créé par Patrice Castano, où encore "le monde provincial" à Perpignan, ainsi que "les 15 lieux incontournables" à Angers et Nantes créé par Étienne Merlo, en lien avec le groupe des Office Locaux de Publicité.

Contenu éditorial

L'approche dominante des ouvrages produits par l'édition touristique est une approche par destination géographique.

Ces dernières années émerge un nouveau type de guide, par clientèle-cible : par exemple, la Collection Petits Voyageurs des Éditions Milan, ou encore Ado-guide lancé par les Éditions de La Martinière.

Une autre approche est possible : l'approche thématique.

La plus ancienne et la plus fortement établie est celle consacrée à la restauration et à l'hôtellerie (guide Michelin « rouge », Gault-Millau, le Bottin Gourmand). L'approche thématique s'élargit à d'autres domaines : écologie, sports, religion, qui correspondent à des pratiques des touristes, ou à des domaines de l'offre :

Guide des vacances écologiques des Éditions du Fraysse,

Concept des vacances en plein-air, en véhicules de loisirs : Camping-car Magazine, Camping et Caravaning

Jardins de France des Éditions Actes Sud,

ou encore Séjours équestres édité par la Fédération nationale des Gîtes ruraux,

et aussi des guides de campings

etc.

Une des conditions de la réussite de l'édition touristique est de coller au plus près aux évolutions du tourisme, aussi les niches thématiques sont-elles particulièrement adaptées.

Distribution

Le Syndicat national de l'édition évalue la vente d'ouvrages de tourisme à plus de 11 millions d'exemplaires, soit un peu plus de 75 millions d'€. de chiffre d'affaires. Ces ouvrages sont vendus majoritairement sur support papier dans les librairies qui sont nombreuses à avoir un rayon spécialisé « Tourisme, voyages ». Par exemple, pour les Fnac, le rayon tourisme représente 15 % de l'activité librairie, (et occupe environ 45 % du linéaire sciences humaines) ou encore, chez Ombres Blanches, libraire toulousain, le tourisme fait l'objet d'un magasin à part, fortement identifié. De nombreuses grandes villes ont au moins une librairie spécialisée : Paris, Lyon, Montréal, Bruxelles, Lille, etc. (cf. annexe 2c : liste des librairies spécialisées).

Lectorat

Les utilisateurs de guides n'hésitent pas à acheter plusieurs guides : environ 2,5 guides pour un voyage, soit au moins un guide généraliste avec hôtellerie restauration et un guide plus culturel. Environ 68 % des 40 millions de Français qui partent en vacances au moins une fois par an achètent des guides de tourisme. De plus, il faut noter l'usage qui se développe d'acheter plusieurs guides pour la région où l'on habite, ce qui est le pendant du développement du tourisme de proximité.

Les guides de tourisme sont utilisés traditionnellement pendant le voyage, d'où pour beaucoup une taille adaptable à la boîte à gants de l'automobile. Un certain nombre de guides (les mêmes que les précédents ou d'autres) ont une fonction préparatoire au voyage, ou encore une fonction de souvenir.

Dans le premier cas (préparation du voyage), on trouve notamment les ouvrages précis et rigoureux avec des informations factuelles à jour : ils servent à déterminer l'itinéraire, les visites projetées et servent aussi à budgétiser le voyage. Dans le deuxième cas (souvenir), on trouve des ouvrages comportant plus de rédactionnel destiné à compléter la connaissance du territoire découvert lors du voyage, une iconographie plus riche qui les range dans la catégorie des beaux livres illustrés.

Nouveaux supports

La plupart des éditeurs de guides touristiques amorce en ce moment un virage vers les supports électroniques en ligne dans la dynamique du e-tourisme, tout en n'abandonnant pas le papier qui a pour lui d'être itinérant, quoique pesant, et qui présente de plus l'inconvénient majeur d'être obsolète quasiment dès sa parution, notamment pour les renseignements pratiques.

Le guide sur support électronique, notamment en ligne, a pour lui d'être mis à jour instantanément. Il est particulièrement adapté à un public de niche, qui prépare activement son voyage, qui recherche des informations fiables et qui dispose d'outils informatiques et télématiques. L'édition de guides touristiques s'intéresse de plus en plus aux nouveaux supports, notamment mobiles.

Un bel exemple sur support électronique est proposé par l'éditeur australien Lonely Planet (qui édite encore principalement sur support papier) dont le site francophone reçoit 80 000 visiteurs par mois en 2001, (il faut préciser que son site anglophone reçoit près de 3 millions de visiteurs par mois). Ce site n'est pas encore marchand, la fonction portail est privilégiée, mais Lonely Planet travaille à un projet de guide vendu directement en ligne. Des guides créés par LP sont déjà disponibles sur PSP pour certaines grandes villes européennes.

Le Guide du Routard est l'éditeur de guides dont le site est le plus visité (en 2007, le site comptabiliserait plus de 700 000 pages vues par jour), et son offre s'est désormais élargie à des guides audio, en partenariat avec Nouvelles Frontières, et des guides sur GPS, en partenariat avec le constructeur Navigon. Quant à Michelin, certaines bonnes adresses issues des Guides Rouges ou des Guides Verts sont désormais disponibles sur les GPS développés par la marque.

Mais les guides francophones sont globalement en retard par rapport à l'offre sur support électronique des guides anglophones : le site lonelyplanet.com propose des extraits de chapitres à télécharger ; Rough Guides propose plusieurs solutions comme la consultation intégrale de guides en ligne, des podcasts, des guides sous forme de ebooks, des cartes interactives et des bonnes adresses à télécharger sur un iPod ; DK a lancé a lancé un nouveau site interactif consacré au voyage, basé sur les informations des collections Eyewitness

Les revues spécialisées

Dans le tourisme, les magazines sont nombreux. Chaque éditeur choisit un axe éditorial spécifique. Il peut s'agir des voyages et de la photographie, de la nature ou encore de la culture et de l'histoire. Depuis quelques années, l'axe régional a été également exploré avec des magazines dédiés à certaines régions françaises.

On ne peut négliger les revues thématiques qui consacrent des rubriques entières aux voyages comme cela est le cas pour des magazines traitant d'équitation, de randonnée, de golf, de plongée, de pêche… mais également des grands quotidiens ou hebdomadaires pour lesquels la rubrique voyages est un incontournable qui fait rêver leurs lecteurs.

Les guides de tourisme ont aussi des périodiques, comme Michelin avec Étoiles ou Le Petit Futé. D'autres guides fournissent du contenu rédactionnel via des partenariats avec les médias.

Enfin, la presse professionnelle est également présente dans le domaine des voyages d'affaires, des congrès, des transports et tourisme et de l'hébergement.

Des revues scientifiques se sont également spécialisées dans le domaine avec par exemple Téoros - Revue de recherche en tourisme, Espaces ou encore dans certains numéros d'Études caribéennes.

Pour aller plus loin

Bibliographie

Ouvrages spécialisés

Mathis Stock (coord), Tourisme, lieux, acteurs, enjeux, Éditions Belin, coll. « Sup Géographie »,‎ 2004, 304 p. (ISBN 978-2-70113-713-1). Professeur de géographie du tourisme à l'Université de Lausanne.

Équipe MIT (Mobilité, Itinéraire et Territoires) de l'université Paris VII-Denis-Diderot, dirigé par Rémy Knafou Tourismes 1, Lieux communs, Belin, coll. Mappemonde, 2002. Tourismes 2. Moments de lieux, Belin, coll. Mappemonde, 2005.

Tourismes 1, Lieux communs, Belin, coll. Mappemonde, 2002.

Tourismes 2. Moments de lieux, Belin, coll. Mappemonde, 2005.

Jean-Michel Dewailly, géographe français spécialiste du tourisme Tourisme et géographie entre pérégrinité et chaos, Paris, Éditions L'Harmattan,‎ 2006, 221 p. (ISBN 978-2-7181-9071-6). avec Émile Flament, Le tourisme, Paris, CDU SEDES,‎ 2000 (ISBN 978-2-7181-9071-6).

Tourisme et géographie entre pérégrinité et chaos, Paris, Éditions L'Harmattan,‎ 2006, 221 p. (ISBN 978-2-7181-9071-6).

avec Émile Flament, Le tourisme, Paris, CDU SEDES,‎ 2000 (ISBN 978-2-7181-9071-6).

Rémy Knafou, Atlas de France : tourisme et loisirs: Volume 7, Relus-La Documentation Française, 1997. Géographe français spécialiste du tourisme, directeur de l'équipe de recherche MIT.

Douglas Pearce, Géographie du tourisme, Nathan, coll. « Géographie »,‎ 1993, 351 p. (ISBN 2-09-190-244-6). Senior Lecturer of Geography de l'université de Canterbury.

Georges Cazes, géographe français spécialiste du tourisme Fondements pour une géographie du tourisme et des loisirs, Éditions Bréal, coll. « Amphi géo »,‎ 1992 (ISBN 978-2-02001-974-3).

Fondements pour une géographie du tourisme et des loisirs, Éditions Bréal, coll. « Amphi géo »,‎ 1992 (ISBN 978-2-02001-974-3).

Marc Boyer, historien français spécialisé dans le tourisme : Marc Boyer, Le Tourisme, Éditions du Seuil, coll. « Peuples et société »,‎ 1972 (ISBN 978-2-02001-974-3). Marc Boyer, Histoire générale du tourisme du XVI au XXI siècle, Éditions L'Harmattan,‎ 2005 (ISBN 978-2-74758-432-6). Marc Boyer, Ailleurs. histoire et sociologie du tourisme, Paris, Éditions L'Harmattan,‎ 2011, 304 p. (ISBN 978-2-29654-694-3).

Marc Boyer, Le Tourisme, Éditions du Seuil, coll. « Peuples et société »,‎ 1972 (ISBN 978-2-02001-974-3).

Marc Boyer, Histoire générale du tourisme du XVI au XXI siècle, Éditions L'Harmattan,‎ 2005 (ISBN 978-2-74758-432-6).

Marc Boyer, Ailleurs. histoire et sociologie du tourisme, Paris, Éditions L'Harmattan,‎ 2011, 304 p. (ISBN 978-2-29654-694-3).

Rachid Amirou, sociologue du tourisme Imaginaire touristique et sociabilités du voyage - Éditions PUF - août 1995 - (ISBN 2-1304-7042-4)

Imaginaire touristique et sociabilités du voyage - Éditions PUF - août 1995 - (ISBN 2-1304-7042-4)

Articles

« Tourisme et lutte contre la pauvreté : approche théorique et études de cas », "Études Caribéennes", 2013, en ligne

« Le tourisme en Amérique latine : enjeux et perspectives de développement », "Études Caribéennes", 2009, en ligne

« Tourisme, culture(s) et attractivité des territoires », "Études Caribéennes", 2011, en ligne

« Le tourisme dans les îles et littoraux tropicaux et subtropicaux » "Études Caribéennes", 2008, en ligne

Essais

Marin de Viry (écrivain), Tous touristes, éd. Flammarion, 2010.

Franck Michel (anthropologue), Désirs d'ailleurs. Essai d'anthropologie des voyages, Paris, Armand Colin, « Chemins de traverse », 2000, p. 272.

Guy Gay-Para (économiste), La Pratique du tourisme, Economica, 1986.

Jean-Didier Urbain (sociologue), L'idiot du voyage. Histoires de touristes, Paris, Plon, 1991, p. 271. Le voyage était presque parfait : Essai sur les voyages ratés, Paris, Éditions Payot & Rivages, 2008.

Filmographie

Et puis les touristes (Am Ende kommen Touristen) est une fiction allemande réalisée par Robert Thalheim en 2007. Ce film interroge la possibilité de l'activité touristique sur le site de Auschwitz.

Articles connexes

Voyage, vacances, virée urbaine

Étude du tourisme : Flux touristiques, Économie du tourisme, Géographie du tourisme, Ingénierie touristique et culturelle, Ingénierie culturelle.

Internet : e-tourisme

Résidence secondaire

Station touristique, Centre de villégiature.

Presse : presse chr, presse tourisme et voyages

Transport : transport aérien, croisière, croisière fluviale, transport ferroviaire, transport automobile ou par autocar.

Institutions (monde) : Organisation mondiale du tourisme

Institutions (France) : Tourisme en France, Comité régional de tourisme | Comité départemental du tourisme | Office de tourisme

Liste des destinations touristiques mondiales

Liens externes

(fr) Site officiel de l'Organisation mondiale du tourisme (OMT)

(en) World Travel and Tourism Council

中文百科

**合欢溪林道

海南三亚海滩

汽车旅馆
汽车旅馆
水上旅游
水上旅游
流浪式旅游
流浪式旅游

旅游就是旅行游览活动。泛指为旅客提供休闲设施与服务的产业。是一种复杂的社会现象,涉及政治、经济、文化、历史、地理、法律等各个社会领域。旅游也是一种休闲娱乐活动,具有异地性和暂时性等特征。一般而言,旅游具有观光和游历两个不同的层次,前者历时短,体验较浅;后者反之。

关于旅游的理论

休假旅游

生态旅游

毕业旅游

蜜月旅游

性旅游

医疗旅游

会议旅游

商务旅游

宗教旅游

文化旅游:其宗旨在于提供旅客有关文化遗产与历史遗址的丰富知识。文化旅游业亦着重于历史真实性、遗迹保存、以及参与当地的文化活动。

科学考察旅游

互助旅游(交换旅游)

战争旅游

低团费旅游(采购团)

法法词典

touriste nom commun - masculin ou féminin ( touristes )

  • 1. personne qui voyage et visite un lieu ou un pays pour son plaisir

    le passé culturel de la ville attire de nombreux touristes

  • 2. personne qui manque d'assiduité ou d'application (humoristique)

    elles suivent les cours en touristes

classe touriste locution nominale - féminin ( (classes touristes) )

  • 1. catégorie de places (d'un avion ou d'un paquebot) à prix réduit

    voyager en classe touriste

pour touristes locution adjectivale ; invariable

  • 1. à l'intention de personnes qui voyagent en groupe et n'ont pas de jugement appréciatif individuel [Remarque d'usage: souvent péjoratif]

    un spectacle pour touristes

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argumenter v. i. 1. 提出论据, 辩论:2. 推论, 推断:v. t. 为. . . 提出理由, 为. . . 提出论据

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ballant ballant, ea.摇摆的, 摇晃的 — n.m.1. 摇摆, 摇晃 2. 【航】(缆索的)松垂部分

meunier n.磨坊主;面粉厂主

loucher v. i. 患斜视症, 斜视; 作斗眼:

mystifier vt. 哄骗, 愚弄; 欺骗, 蒙蔽

bustier n. m 1吊带的胸罩 2半身像雕刻家

disputé a. 有争议的

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