L'acte de contrition est une prière catholique exprimant le repentir, la contrition.
Acte de contrition
L'acte de contrition est une prière de dévotion catholique :
« Mon Dieu, je Te demande pardon pour mes péchés. Je regrette de T'avoir fait de la peine. Aide-moi, je ne veux plus recommencer. »
ou (ancienne version) :
« Mon Dieu, j'ai un très grand regret de Vous avoir offensé, parce que Vous êtes infiniment bon, infiniment aimable et que le péché Vous déplait. Je prends la ferme résolution avec le secours de Votre sainte grâce de ne plus Vous offenser et de faire pénitence. »
Elle est souvent récitée au début de la prière du soir en prière privée et de la liturgie du sacrement de pénitence et de réconciliation (confession).
Contrition
Dans la religion catholique, selon la théologie thomiste, la contrition est « une douleur voulue de nos péchés jointe à la résolution de nous confesser et de donner satisfaction ». Celle-ci implique « une double douleur, une douleur de raison qui est la détestation du péché qu’on a commis, et une douleur de sensibilité qui est la conséquence de la première ». Saint Thomas précise « Le pénitent ne peut jamais être certain que sa contrition soit suffisante pour la rémission de la faute et de la peine et, par conséquent, il est tenu de se confesser et de satisfaire. Il y est d’autant plus tenu que la contrition n’est pas vraie, si elle n’inclut pas la résolution de se confesser, résolution qui doit aboutir à une confession effective, à raison aussi du précepte obligeant à la confession ». La théologie distingue :
l'« attrition » ou « contrition imparfaite » qui « marque une étape vers la contrition parfaite ». En effet « l’amour de Dieu peut être si faible qu’il n’y en ait pas assez pour constituer le véritable amour de charité. » Cependant « …toute contrition est vivifiée par la grâce sanctifiante. Si petite qu’elle soit, elle efface donc toute faute. »
La contrition proprement dite ou « contrition parfaite » qui a un double effet « 1° du côté de la charité qui cause ce déplaisir et cet acte de charité peut avoir une telle intensité que la contrition qui en est la conséquence, mérite non seulement le pardon de la faute, mais aussi la libération de toute peine ; 2° du côté de la douleur sensible qu’excite la volonté dans la contrition, et cette douleur étant elle-même une peine, elle peut être si grande qu’elle suffise à effacer à la fois la faute et sa dette de peine. »