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词典释义:
arbre
时间: 2023-08-08 18:44:19
TEF/TCF常用常用词TEF/TCF
[arbr]

词典释义

n. m.
1.
~ de Noël 圣诞
~ généalogique 家谱


2. [机]轴;枝状,形图


常见用法
arbre fruitier果
arbre généalogique家谱
arbre de Noël圣诞
l'écorce d'un arbre
un arbre fruitier一棵果
le haut d'un arbre的顶端
un arbre nain一棵矮
se dissimuler derrière un arbre藏在一棵
se réfugier sous un arbre躲在一棵
le feuillage d'un arbre一棵
le vent incline les arbres风吹弯
un arbre séculaire一棵百年老
un arbre touffu一棵枝叶茂密的
elle s'est cachée derrière un arbre她藏在一棵的后面
il a enchaîné son chien à un arbre他用链子把他的狗拴在
les arbres fleurissent au printemps木在春天开花
les arbres jaunissent en automne秋天
ces arbres masquent la maison这些挡住房子
le vent siffle dans les arbres风儿在梢呼啸
les arbres ont fleuri tôt cette année今年木开花早
on devinait la ville derrière les arbres我们隐约看见后面的城市
un arbre est tombé en travers de la route一棵横倒在马路中央
ces arbres ont souffert de la tempête这些受到暴风的侵害

近义、反义、派生词
联想:
  • forêt   n.f. 森林,林;林立

近义词:
axe,  essieu
联想词
tronc 干; arbuste 小灌木; feuillage 叶子,叶丛; écorce ,茎; pommier 苹果; sapin 冷杉; buisson 灌木丛,荆棘丛; palmier ; cerisier 樱桃; rameau 细枝; saule ;
当代法汉科技词典
1. 【化学】呈 枝状的金属沉积物: ~ de Diane 银 [银盐溶液中加汞时所形成的银的 枝状沉淀]  2. 【机械】轴: ~ articulé, ~ de cardan 万向轴 ~ cannelé 花键轴 ~ à cames 凸轮轴 ~ de couche 传动主轴 ~ flexible 软轴,挠性轴 système de l'~ normal 基轴制  3.【神】月桂   

arbre 轴; 主轴; 心轴; 形图; 调整杆

 

Arbre liège de Chine 檗属

花键轴

arbre (coudé, de manivelle) 曲柄轴

arbre (d'événements, de défaillances) 事故形图

arbre (excentré, excentrique) 偏心轴

arbre (mené, commandé) 从动轴

arbre articulé 活节轴

arbre au poivre 紫花牡荆

arbre aux cloches d'argent 银钟花[属]

arbre aux concombres 渐尖木兰

arbre aux fraises 欧洲草莓

arbre aux perles 雪球

arbre avec cime desséchée 枯梢

arbre avec piqûre 虫蛀木

arbre bronchique 支气管

arbre chenu 秃顶

arbre coulissant 滑动轴

arbre creux 空心轴

arbre d'argent 银

arbre d'attaque de tambour 滚筒转动轴

arbre d'encens 裂榄[属]

arbre d'expansion radial 径向进给调整杆

arbre d'induit 电枢轴

arbre de (Judas, Judée) 南欧紫荆

arbre de (commande, couche) 驱动轴

arbre de Josué 短叶丝兰

arbre de Kala 香须

arbre de Moïse 火棘属

arbre de Noël 圣诞

arbre de Sappan 苏木

arbre de Shisham 印度檀木

arbre de butée 止推轴

arbre de dépannage 排障形图

arbre de fer 铁力木

arbre de frein 制动轴

arbre de haute futaie 乔木

arbre de jamba 齐梨木

arbre de la bodhi 菩提

arbre de miel 槐

arbre de neige 流苏

arbre de pivotement 枢轴

arbre de relevage 反向轴

arbre de rotor 旋翼轴

arbre de rotule 球头(形)方向轴

arbre de roue 后轮轴

arbre de safran 星苹果

arbre de savon 高丝兰

arbre des conseils 菩提

arbre des pagodes du Japon 槐

arbre des voyageurs 旅人蕉

arbre double 双根

arbre encombrant 狼桠木

arbre encroué 搭挂木

arbre flexible 挠性轴

arbre foyer 抱

arbre fruitier 果

arbre généalogique 家族谱, 系谱

arbre menant 主动轴

arbre plein 实心轴

arbre porte foret 钻床主轴

arbre porte fraise 铣床主轴

arbre porte hélice 螺旋桨轴

arbre porte meule 砂轮轴

arbre primaire 原动轴

arbre principal 基准轴

arbre résineux 针叶

arbre simple 单根

arbre souple 软轴

arbre transversant 贯通轴

arbre triste 夜花属

arbre télescopique 套管伸缩轴

arbre vilebrequin 曲轴

arbre vis sans fin 蜗杆轴

arbre à (gale, poison) 气根毒藤

arbre à bride 法兰轴

arbre à cames 分配轴; 凸轮轴

arbre à cames baladeur 可移动凸轮轴

arbre à caoutchouc 橡胶

arbre à chapelet 相思子属; 相思子

arbre à cire 蜡杨梅

arbre à coca 古柯

arbre à copahu 苦配巴香胶

arbre à coton 木棉, 攀枝花

arbre à débrayage 离合轴

arbre à encens 印度乳香

arbre à gradins 阶梯轴

arbre à gutta 胶木

arbre à guttapercha 古塔波胶

arbre à kola 可乐果(苏丹)

arbre à la pluie 雨

arbre à laque 紫铆

arbre à larges feuilles 阔叶

arbre à liège de Chine 

arbre à maté 冬青茶

arbre à melon 香木瓜

arbre à myrrhe 没药

arbre à mâture 印度鸡爪

arbre à méplat 平头轴

arbre à pain 面包

arbre à perruque 栌属

arbre à rotule 铰接轴

arbre à résine 乳香连木

arbre à résine du Pérou 加州胡椒

arbre à savonnette 南部无患子

arbre à soie 合欢[属]

arbre à suif 桕, 乌桕

arbre à thé 茶属

arbre à vernis 紫铆

arbre manivelle 曲轴

arbre pignon 齿轮轴, 带锥齿轮

anneau joint d'arbre 角密封圈

baie de l'arbre à chapelets 苦楝子

chemise d'arbre 轴套

contre arbre 副轴

demi arbre 半轴

écorce d'arbre 

jeune arbre 苗木,

jeune plant d'arbre 

joint d'arbre 机械密封

logement d'arbre 轴套

maître arbre 主轴

marque de sortie d'arbre 船尾轴导流罩

palier de l'arbre de manivelle 曲轴轴承

palier de l'arbre à cames 凸轮轴轴承

pistachier lantisque, arbre de mastic 乳香连木

pivoine en arbre 牡丹

sous arbre 子

support d'arbre 刀杆支架

système arbre 基轴制

arbre à chou 【植物学】安带来

écorce de la racine de l'arbre à suif 【医学】乌桕

短语搭配

décapiter un arbre截去树梢

enraciner un arbre使树扎根

espacer des arbres留出树间距离

terrer un arbre给树培土

effeuiller un arbre摘掉一棵树的叶子

fatiguer un arbre使树木消耗养分

rechausser un arbre给一棵树培土

tronquer un arbre把树截去一段

abat d'arbres砍树

abattre un arbre砍倒一棵树

原声例句

Les arbres, les fleurs, la colline au centre-ville, tout ça, c'est magnifique.

,花,市中心的小山丘,所有这些,都太美了!

[循序渐进法语听写初级]

Maître Corbeau, sur un arbre perché, Tenait en son bec un fromage.

乌鸦停在一个树枝上,嘴里叼着一块奶酪。

[少儿法语故事]

On n'a pas touché, on a touché très très peu d'arbres donc elle s'est incrustée là entre les arbres.

我们没发现,发现非常非常少的树,因为被嵌进树木之间那里。

[Alter Ego 4 (B2)]

Ainsi regardais-je les arbres avec une tendresse insatisfaite qui les dépassait et se portait à mon insu vers ce chef-d’œuvre des belles promeneuses qu’ils enferment chaque jour pendant quelques heures.

就这样,我以无法得到满足的温情注视着这些树木,这种温情迈过它们,在我不知不觉之中奔向这些树木每天都要荫庇几个小时的那些漂亮的散步的女子。

[追忆似水年华第一卷]

La légende veut qu'il ait eu la révélation en observant une pomme tombée d'un arbre.

传说他在观察一个苹果从树上掉下来时得到了启示。

[Jamy爷爷的科普时间]

La plate campagne s’étalait à perte de vue, et les bouquets d’arbres autour des fermes faisaient, à intervalles éloignés, des taches d’un violet noir sur cette grande surface grise, qui se perdait à l’horizon dans le ton morne du ciel.

萧瑟的田野平铺在眼前,一望无际,远处一丛丛树木,围绕着一个个相距遥远的田庄,好似灰蒙蒙的广阔平原上,点缀着紫黑色的斑点,这片灰色一直延伸到天边,和灰暗的天色融合为一了。

[包法利夫人 Madame Bovary]

Colette : Oui, mais ils n'ont que des poules et des canards, lls sont aussi cultivateurs et ils ont des champs de fraisiers et toutes sortes d'arbres fruitiers, comme partout en Provence.

是的,但是他们只有鸡和鸭。他们也种田,有一些草莓田和各种果树,整个普罗旺斯都一样。

[Vite et Bien 2]

Tout de suite elle fut étourdie, stupéfaite par le tapage des ménétriers, les lumières dans les arbres, la bigarrure des costumes, les dentelles, les croix d'or, cette masse de monde sautant à la fois.

提琴手刺耳的响声、上的灯火、五颜六色的服装、花边、金十字架,还有一道蹦跳的那群人,马上就闹了她一个晕头转向,不知所以。

[一颗简单的心 Un cœur simple]

La hauteur des arbres accroissait encore l’obscurité.

些高耸入云的大树越发增加了这种黑暗的气氛。

[八十天环游地球 Le Tour du monde en quatre-vingts jours]

Après mûre délibération, je résolus de me faire un second retranchement en demi-cercle, à quelque distance de ma muraille, juste où douze ans auparavant j'avais planté un double rang d'arbres dont il a été fait mention.

经过一番深思熟虑后,我决定在围墙外边,也就是我十二年前种两行的地方,再筑起一道半圆形的防御工事。

[鲁滨逊漂流记 Robinson Crusoé]

例句库

Un arbre est tombé en travers de la route.

一棵树横倒在了马路中央。

Elle s'est cachée derrière un arbre.

她藏在一棵的后面。

Il s'est caché derrière un arbre.

他藏在一棵的后面。

J'abats un arbre à coups de hache.

我用斧头砍倒一棵

Cet enfant a grimpé sur un arbre.

这个小孩爬到了树上

Il veut grimper sur l'arbre.

他想要爬树。

Cet arbre grandit rapidement.

这棵长得很快。

Le vent rompt les branches d'arbre.

风刮断了树枝。

Il y a moins de pommes sur cet arbre.

这棵上的苹果更少。

On se repose sous l'ombre des arbres.

我们在树荫下休息。

On plante un petit arbre derrière la maison.

在房子的后面,我们种了棵小

L'olivier est un arbre cultivé dans les régions au climat méditerranéen.

橄榄树是一种培育在地中海气候地区的树木

Les arbres ont fleuri tôt cette année.

今年木开花早。

Les arbres sont plantés en ligne.

这些是成排种植的。

Le paysan marque d'un signe les arbres à abattre.

农民给即将要被砍倒的做上记号。

On abat un arbre à coups de hache.

我们一斧头砍倒一棵

Cet arbre est si gros, que deux personnes ne sauraient l'embrasser.

这棵粗得连两个人也合抱不拢。

Deux personnes ne peuvent pas embrasser cet arbre.

两个人都抱不住这棵大树

Cet arbre me cache la vue.

这棵挡住了我的视线。

Couper l'arbre pour avoir le fruit.

杀鸡取卵。

法语百科

Les arbres actuels sont notamment représentés par des espèces du groupe des plantes à fleurs comme ces jacarandas au Zimbabwe.

Même les arbres les plus majestueux commencent leur existence sous forme de modestes plantules, comme celles-ci de hêtre (Fagus sylvatica).

Les arbres contribuent significativement au bien-être et à la subsistance des sociétés humaines. De nombreuses espèces produisent des fruits comestibles, comme ici l'arbre à pain (Artocarpus altilis).

Un arbre est une plante lignifiée terrestre capable de se développer par elle-même en hauteur, en général au-delà de sept mètres.

Les arbres acquièrent par croissance secondaire une structure rigide composée d'un tronc qui généralement se ramifie en formant des branches. Le développement en hauteur et la ramification des branches permettent aux arbres d'augmenter leur capacité d'exploitation de l'espace aérien. La position des feuilles sur plusieurs niveaux permet à l'arbre de multiplier la surface d'échange pour la photosynthèse.

Les arbres sont des plantes pérennes qui vivent plusieurs années, de plusieurs décennies à plusieurs siècles, et dans de rares cas plusieurs millénaires.

Les formations végétales dominées par des arbres poussant les uns à côté des autres sont des forêts, mais les arbres peuvent aussi croître de manière plus ou moins isolée hors des forêts. Les arbres jouent un rôle majeur dans le fonctionnement écologique terrestre, en raison de leur capacité à stocker le carbone, à prendre une part active dans le cycle de l'eau et de manière générale à constituer les écosystèmes complexes que sont les forêts, sources et refuges de biodiversité.

Ils constituent aussi pour les sociétés humaines une ressource considérable de matériaux (principalement du bois), de denrées (notamment des fruits) et de multiples services. Ils occupent dans presque toutes les cultures du monde une place réelle et symbolique importante.

Éléments de définition

Au sens botanique, les arbres sont des plantes à bois véritable. Celui-ci, également appelé xylème secondaire, est produit par une rangée cellulaire (l'assise libéro-ligneuse) appelée cambium, située sous l'écorce.

La genèse du bois est un processus répétitif qui dépose une couche nouvelle sur les précédentes. Le résultat est souvent visible sous la forme de cernes d'accroissement. Ce résultat est une croissance en épaisseur issue du fonctionnement du cambium qui est le méristème secondaire du bois (le phellogène étant le méristème secondaire de l'écorce). On ne trouve de plantes à bois véritable, et donc d'arbres au sens strict, que chez les Gymnospermes et les Angiospermes Dicotylédones.

Il existe d'autres types de plantes à bois véritable, mais les arbres s'en distinguent par des dimensions plus importantes (comparées à celles des arbustes) ou par la formation d'un tronc nettement individualisé (que ne possèdent pas les arbrisseaux) et porteur (alors que les lianes ligneuses doivent trouver un support pour s'élever).

Selon la fertilité du sol et au terme de leur croissance verticale (issue du fonctionnement des méristèmes primaires apicaux), les arbres peuvent atteindre une certaine hauteur, qui est plus importante que celle des arbustes. Aucune définition universelle ne fixe de valeur absolue, mais des institutions comme la FAO considèrent qu'un arbre est une espèce capable dans de bonnes conditions de croissance de pousser au moins jusqu'à 5 m de hauteur. D'autres comme l'IFN fixent le seuil de définition à 7 m.

Le statut d'arbre est donné par le potentiel de l'espèce et non par la dimension d'un individu à un moment ou à un endroit donné. Ainsi un chêne de trois ans de 1,50 m seulement est un semi au stade fourré. De même un vieux pin rabougri accroché au sol squelettique d'une crête battue par les vents est un arbre nanifié et non pas un arbuste.

En écologie, on assimile quelquefois aux arbres diverses plantes arborescentes, comme les palmiers, les dragonniers, etc. ayant développé un pseudo-tronc dur, ramifié ou non, mais qui n'est pas composé de bois véritable. Quand elle est faite, cette assimilation porte généralement sur une plante ligneuse Monocotylédone. Pour les palmiers notamment, ce pseudo-tronc porte le nom botanique de stipe. Une feuille de raphia atteint jusqu'à 25 m par 4 m.

Cycle de vie

Généralités

La germination : Lorsque les conditions de température et d'humidité sont idéales, le fruit germe, il se gonfle d’humidité et ramollit, quand il y a assez de chaleur le germe grandit, il emprunte sa nourriture à des organes de réserves (les cotylédons). Dès le départ la plantule respire et dégage du gaz carbonique.

La jeune racine et le géotropisme : Lorsque le germe grandit il fissure l’enveloppe du fruit et la jeune racine en sort. C’est elle qui devra soutenir la plante et puiser la nourriture dans le sol. Elle prendra toujours une position verticale et s’enfoncera de haut en bas. C’est le géotropisme positif, loi naturelle qui oblige toute racine à se diriger vers le centre de la Terre. Cependant il y a deux exceptions : Quand il y a un obstacle, la racine s’appuie dessus et si la résistance est trop forte elle la contourne, elle reprend ensuite sa position verticale. Et si la racine veut atteindre une zone humide elle peut prendre une direction oblique.

La jeune plante : La racine entame son approvisionnement et les cotylédons s’épuisent pour fournir les matériaux nécessaires à la formation de la tige qui va grandir et sortir de terre. Elle va pousser verticalement de bas en haut, c’est le géotropisme négatif qui agit sur la tige en sens inverse de celui qui agit sur la racine.

Rôle des feuilles : La feuille est l’endroit où se prépare la sève élaborée, qui contient sucres et minéraux qui fait vivre la plante. La distribution de la sève élaborée dans l'ensemble de l'arbre, à partir de la feuille, est permise grâce au réseau interne de tubes criblés du phloème. Lorsqu’elles sont dans le sol les feuilles et la tigelle sont blanches. C’est grâce à la lumière qu'elles reçoivent en sortant de terre qu’elles verdissent (l’assimilation chlorophyllienne).

Le bourgeon s’ouvre : La racine rassemble le mélange d’eau et de sels minéraux et l’envoie dans les feuilles qui grâce à leur chlorophylle le transforme en sève élaborée. Par les bourgeons cette sève sera utilisée pour le développement de la plante. Les bourgeons se trouvent à l’extrémité de la tige ou à l’aisselle des feuilles. Ils sont enveloppés d’écailles qui les protègent du froid. Le bourgeon hiverne et au printemps lorsque les racines reprennent le pompage de la sève brute, il se gonfle et éclate. C’est après qu’une tige s’allonge et se couvre de nouvelles feuilles. C’est ce qu’on appelle alors un rameau. On peut également avoir la formation d'un bourgeon fugace, afin de faire "une deuxième pousse". Un chêne peut par exemple faire 4 à 5 pousses par an.

L’arbre croît : En même temps que se multiplient rameaux et feuilles, le tronc lui s’allonge et s’épaissit car il doit soutenir la masse végétale. Le tronc d’un arbre est un cylindre recouvert d’une couche d’écorce qui est indispensable à sa survie. Il a le rôle d’écran pour protéger du soleil et du gel mais également des insectes et champignons.

L’arbre se reproduit : L’arbre se reproduit par ses graines (voie générative) ou par des rejets (voie végétative), au sein de communautés et en formant des populations plus ou moins viables.

les graines : Tous les fruits des arbres contiennent des graines, elles contribuent à la propagation de l’espèce. Le fruit mûr se détache et tombe au sol. Les graines peuvent aussi être transportées par le vent, l’eau ou encore par les animaux.

Les rejets : Lorsque certains arbres ont été abattus, leur souche est capable de produire des bourgeons et on voit alors se former des touffes de rameaux, appelés rejets (ex : charme, tilleul, noisetier). Certaines espèces coupées par l'homme ou par un castor peuvent recéper et les boutures naturelles (à partir de branches cassées par exemple) peuvent être emportées par le courant puis s'enraciner loin en aval. Des îles flottantes de tourbe et roseaux plantées de jeunes arbres (dites « levis ») existent et peuvent dériver sur des lacs ou cours d'eau.

Reproduction

Dans la classification classique, les arbres font partie de la division des spermaphytes (Spermatophyta) : les plantes produisant des graines.

Le sous-embranchement des gymnospermes correspond aux plantes se reproduisant par des graines dites nues (embryon entouré de l'albumen et d'un tissu de protection), alors que celui des angiospermes correspond aux plantes se reproduisant avec des graines protégées (par un mécanisme de double fécondation, elles produisent des tissus nourriciers supplémentaires) à l'intérieur de l'ovaire qui donne le fruit.

Gymnospermes

Ce sont les plus anciens. Ce groupe (majoritairement monoïque) développe des ovules nus simplement protégés par des écailles. La pollinisation se fait grâce au vent ou à la simple gravité, leur dissémination pouvant être favorisée par certains primates (macaques), rongeurs (écureuils) et certaines espèces d'oiseaux spécialisées dans l'extraction de ces graines (becs croisés).

Communément, ces arbres sont appelés "conifères", car la plupart produisent des fruits en forme de cône, aussi appelés pommes de pin ou pives. Ils sont également qualifiés de "résineux" car la plupart produisent de la résine, substance chimique complexe qui permet à l'arbre de lutter contre le froid et contre certaines attaques de parasites ; cette résine est ainsi à son tour utilisée par des insectes : abeilles, fourmis, comme agent désinfectant dans leurs colonies. Ils possèdent plusieurs cotylédons.

Ce groupe fut en voie de régression au sens de l'évolution puisqu'il dut céder nombre de niche écologiques au groupe des angiospermes.

La maturation des graines gymnospermes est longue, allant de quelques mois à plusieurs années (pins: 2 à 3 ans).

Angiospermes

Apparu plus récemment (plus de 100 millions d'années), ce groupe d'arbres est considéré comme plus évolué. Dans leur mode de sexualité, les angiospermes ont développé une stratégie différente et plus économique en pollen, donc en énergie. Une coévolution avec les insectes permet une pollinisation plus raisonnée.

Les plantes protègent les ovules par des membranes, l'ensemble formant le fruit. Celui-ci peut être une baie, une drupe, un akène…

Communément, ces arbres sont appelés les feuillus.

Ce groupe est en pleine expansion au sens de l'évolution.

On a donc vu se succéder d'abord les conifères comme le pin, puis les premiers feuillus colonisateurs comme le bouleau suivi du noisetier, de l'aulne, du frêne et du chêne qui devient l'espèce dominante en plaine alors que l'épicéa triomphe en montagne.

À partir de 2000 ans av. J.-C., la température baisse à nouveau. Le hêtre qui a besoin de moins de chaleur que le chêne devient alors le feuillu dominant. En montagne, le sapin, le mélèze et le pin cembro rejoignent l'épicéa.

Maladies

Maladies et déformations

Souvent après un stress important (sécheresse, attaque parasitaire) les feuillus peuvent subir d'importantes défoliations et mortalité de branches du houppier. L'arbre y survit souvent. On parle de descente de cime pour décrire ce phénomène.

Les feuilles de l'arbre, plus particulièrement les cellules du parenchyme palissadique, permettent de produire, par photosynthèse, cellulose, hémicellulose et lignine.

Certaines cellules permettent à un arbre de se redresser au cours de sa croissance grâce à des agrégats de glycogène qui jouent le rôle de niveau à bulle.

Bois fossilisé trouvé au Brésil.
Bois fossilisé trouvé au Brésil.

Défenses diverses

Plusieurs mécanismes permettent aux arbres de se défendre contre des parasites:

La compartimentation permet d'isoler les parties malades ou infectées.

Le professeur A. Shigo découvre et explique ce principe, et le nomme CODIT (Compartimentation Of Decay In Trees). Cette découverte met en lumière l'incapacité des ligneux de cicatriser, et le modèle propre à la dendro biologie.

Modification du pourcentage du tanin foliaire lors d'un stress.

Émission de gaz, comme l'éthylène, afin d'alerter les congénères.

Morphologie

Le « tronc » des dragoniers (dracaena draco) ne présente pas d'anneaux concentriques, ce qui rend difficile, voire impossible, l'évaluation de l'âge multiséculaire de certains spécimens.

Port caractéristique d'arbres isolés des latitudes tempérées dont les branches basses sont broutées par des herbivores, ici des tilleuls (Tilia cordata).

Un arbre est généralement composé de racines, d'un ou plusieurs troncs principaux et de ramifications appelées branches.

La partie basale du tronc qui est dégarnie de branches forme le fût. Sa zone circulaire inférieure faisant jonction avec les racines s'appelle le collet.

L'ensemble des branches forme le houppier. La silhouette d'un arbre est caractérisée par son ou ses fûts, l'angle des rameaux entre eux, la disposition des branches au départ du tronc ainsi que la forme générale de son houppier : on parle du port de l'arbre. Par exemple, un houppier triangulaire large à la base et en pointe au sommet caractérise de nombreux résineux.

Le tronc et les branches comportent sur leurs périphéries des cellules mortes appelées rhytidome ou écorce, celle-ci protège la partie vivante des branches et du tronc. Cette écorce peut être une simple petite pellicule ou être très épaisse chez certaines variétés : elle approche les 30 cm chez les séquoias.

La plupart des arbres possèdent des feuilles chargées d'assurer la photosynthèse et l'essentiel des échanges gazeux. Quelques espèces ont cependant, à la place des feuilles, d'autres organes qui peuvent leur ressembler et qui assurent les mêmes fonctions : certains acacias portent des phyllodes qui sont des pétioles transformés, certains euphorbes arborescents ont des rameaux nus chlorophylliens, les aiguilles des pins sont des pseudophylles (des fausses feuilles de formation secondaire) et les filaos possèdent des extrémités ressemblant à des tiges de prêles. En revanche, les aiguilles des sapins sont de vraies feuilles en forme d'aiguilles.

À la surface des troncs apparaissent quelquefois aussi des « épicormiques » : bourgeons, amas, pousses épicormiques (poils, gourmands et branches gourmandes), picots, sphéroblastes et broussins ; ceux-ci apparaissent à partir de stimuli (lumière, blessures, infections, tensions, etc.) et évoluent avec l'âge de l'arbre et selon l'essence considérée.

La morphologie du tronc, des branches et des racines résulte du programme génétique de l'arbre, mais aussi d'interactions avec le sol, le climat, d'autres arbres, ou des animaux. Un accès différencié à la lumière où à une lumière plus vive (réverbérée par l'eau près des berges par exemple), ainsi que des contraintes et efforts internes modifiés par le vent, des accidents de vie sont sources de déformations de structures, dues à des maturations exprimées de manière différentielle lors de la formation du bois, des racines et de l'écorce. De même quand un arbre se met à pencher à la suite d'un mouvement du terrain (les branches cherchent à se redresser). Ces déformations externes se traduisent par des modifications anatomique du bois, autrefois mis à profit, par exemple pour des bois de marine naturellement courbes (moins de risques de casse et de fentes). Le tronc est naturellement unique mais il arrive parfois, à la suite d'un accident de croissance, ou d'une section due à un herbivore ou à un castor, qu'il se dédouble ou qu'il soit fourchu. La sylviculture en taillis, qui coupe les arbres et laisse les souches bourgeonner, donne notamment des troncs multiples appelés « cépées ».

Histoire évolutive

Le premier arbre connu date du Dévonien. Il s'agit d'Archaeopteris, qui aurait vécu il y a 370 millions d'année. Pendant le Carbonifère, une période au climat chaud et humide, de grandes forêts s'étendirent sur la surface du globe. L'un des arbres les plus communs de cette époque est Lépidodendron; il atteignait une hauteur de 30 mètres et avait un tronc de 3 mètres de diamètre. Il ressemblait à un palmier dont les feuilles ressembleraient à celles des fougères. Les premiers conifères apparurent à la fin de cette période; les taxons les plus proches de ces gymnospermes primitifs seraient Araucaria, Podocarpus et Taxus.

Classification

Il existe plusieurs manières de catégoriser les arbres :

Classement par origine : Les botanistes classent les arbres en autochtones, introduits, ou acclimatés.

Classement botanique : les arbres sont botaniquement classés par genre, espèce et famille, avec le cas échéant des sous-espèces. Les arbres sont aussi classés en communautés ou groupements végétaux décrits par la phytosociologie, et par type de forêt où l'arbre peut être classé selon la strate qu'il occupe, son caractère dominant, etc.

Les forestiers classent les arbres en : « essences » (Feuillus, Résineux), vivant dans des lieux répondant à une typologie des stations forestières, ou encore selon leur utilité sylvicole (essence-objectif) ou d'accompagnement, et aussi selon leurs hauteurs, diamètre (petit bois, moyen-bois, gros-bois ou très gros bois) ou encore selon leur surface terrière. Les critères de classement varient selon les pays, les époques et les acteurs.

« essences » (Feuillus, Résineux), vivant dans des lieux répondant à une typologie des stations forestières,

ou encore selon leur utilité sylvicole (essence-objectif) ou d'accompagnement,

et aussi selon leurs hauteurs, diamètre (petit bois, moyen-bois, gros-bois ou très gros bois) ou encore selon leur surface terrière. Les critères de classement varient selon les pays, les époques et les acteurs.

Mécanique de l'arbre sur pied

Depuis l'invention de la filière bois, la mécanique a fait son entrée dans la botanique. Il y a eu la simulation numérique par de Reffye de la croissance des arbres, puis la Mécanique de l'arbre sur pied par Guitard et le modèle mécanique de la croissance d'une branche par Schaeffer.

Arbre, cycle du carbone et échanges de carbone

L'arbre joue un rôle majeur dans le cycle du carbone. On le présente souvent comme étant en constante compétition pour les ressources que sont l’eau, les nutriments du sol, la lumière et le gaz carbonique. Cependant l'arbre est aussi capables de symbioses (microbiennes et fongiques) et d’échanges ou de partage de ressources, comparé par une étude récente à une sorte de marché souterrain horizontal du carbone. Ainsi il prend dans l’air le CO2 nécessaire à ses besoins immédiats et futurs (pour sa reproduction et croissance) ; il le stocke principalement sous forme de sucres, de lignine et de cellulose, il produit aussi des protéines complexes et des lipides. ces molécules sont utilisées pour construire son troncs, ses branches, feuilles et racines. Mais au fur et à mesure de sa croissance, l'arbre échange aussi - et de plus en plus - de grandes quantités de carbone avec ses voisins, via le gigantesque « réseau souterrain »de mycéliums des champignons symbiotiques du sol. Ces derniers acquièrent du sol et de la biomasse en décomposition des nutriments qu'ils transfèrent à leurs plantes-hôtes, en échange de carbone et d'autres nutriments (apport non négligeable car atteignant 80% pour l'azote et le phosphore chez certains végétaux). Ils permette aussi de recycler et valoriser une grande partie du carbone qu'on aurait pu croire « perdu » par les feuilles mortes, les fleurs tombées, les pollens et le bois mort d’autres arbres ou de l’individu-arbre lui-même) et il est maintenant confirmé qu’ils permettent des échanges importants de carbone d’un arbre à l’autre ; et même entre arbres d’espèces différentes.

On avait déjà montré que les jeunes plants d'arbres bénéficiaient d'apports importants de carbone via le réseau mycorhizien souterrain, mais des chercheurs de l’Université de Bâle et de l'Institut Paul Scherrer (PSI) ont récemment (2016) montré que les arbres adultes de forêts tempérées exportent également de grandes quantité de sucres et bien plus loin qu'on ne le pensait. Pour cela, à partir d’une grue installée dans une forêt située près de Bâle, ils ont utilisé un réseau de longs tubes de plastique pour diffuser sur les couronne d’arbres (épinettes) de 40 m, âgés de 120 ans environ un flux de dioxyde de carbone radiomarqué afin de pouvoir tracer la cinétique environnementale de ce carbone (dans l’arbre (des feuilles aux racines) et l’écosystème. Lors de cette expérience, une surprise a été de rapidement aussi trouver ce carbone radiomarqué dans les racines des arbres voisins bien qu’ils n’en aient pas directement reçu, y compris chez des arbres provenant d'autres espèces (pin, mélèze).

Pour les auteurs de l'étude : ceci confirme l'importance encore sous-estimée du rôle des champignons, et que la "Forêt est plus que la somme de ses arbres" ; Ainsi, dans leur rapport au CO2 (et donc au climat) les arbres ne doivent pas uniquement être considérés comme des individus, mais aussi comme éléments interagissants entre eux et avec les autres arbes, dans l’écosystème forestier et la biosphère.

Records divers

Records de hauteur : les records actuels de plus grandes hauteurs atteintes par des arbres sont détenus par des séquoias à feuilles d'if (Sequoia sempervirens) en Californie. L'individu le plus haut mesure 115,55 m, il a été baptisé Hyperion. Néanmoins c'est un eucalyptus qui détient le record historique de hauteur avec approximativement 135 mètres.

Records de longévité : le plus vieil arbre connu en tant qu'organisme pourrait être un épicéa qui a germé en Suède, en 7158 av. J.-C., sur la montagne Fulufjället et n'a pas depuis cessé de grandir. En réalité, il s'agirait plutôt d'un des clones issu de la plante mère : l'âge exact de la partie visible n'est pas 9550 ans, mais l'analyse du bois sous-jacent (mort aujourd'hui) montre qu'il contient le même matériel génétique que la partie vivante et contemporaine de cet arbre. Le plus vieil arbre non clonal découvert dans les Montagnes Rocheuses en 2012 est âgé de 5 063 ans, il s'agit d'un pin Bristlecone.

Surface : pour calculer la surface d'un arbre, il faut mesurer chaque feuille recto verso, ajouter la surface du tronc, des branches et rameaux, des racines longues et fines et des poils absorbants, sans oublier les poches dans l'écorce. Un arbre feuillu de 15 mètres occupe au total 200 hectares, l'équivalent de Monaco. Il double de poids quand il est mouillé. Toute cette surface respire et nous fait respirer. L'arbre le plus volumineux est un Séquoia géant, le General Sherman avec un volume de 1 487 m.

Grâce aux images satellitaires, l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture a estimé en 2005 que la couverture forestière sur Terre est de 3,9 millions d'hectares, ce qui correspond, compte tenu de leur densité, à 400 milliards d'arbres. Néanmoins, une étude publiée en 2015 révise à la hausse ce chiffre en indiquant que la Terre compterait 3040 milliards d'arbres.

Les plus vieux arbres connus au monde furent jusqu'en 2008 des pins de Bristlecone (Pinus longaeva) comme ici dans les Inyo Mountains, en Californie. Ils peuvent vivre plus de 4 000 ans, certains individus ont presque 5 000 ans.

Les arbres les plus volumineux du monde sont des séquoias géants (Sequoiadendron gigantea), comme ici le Grizzly Giant dans le Parc national de Yosemite. Le plus imposant spécimen, baptisé General Sherman, a un tronc de 1 487 m pour une hauteur de 83,8 m.

Les arbres aux troncs les plus gros sont des baobabs d'Afrique (Adansonia digitata).

Rôles et usages de l'arbre

Usages par l'homme

La coupe selon différents plans d'un morceau de tronc, ici de douglas (Pseudotsuga menziesii), montre bien le processus de formation du bois. Les arbres produisent naturellement un matériau aux remarquables propriétés mécaniques et esthétiques, le bois, utilisé pour de nombreuses et diverses fabrications, comme l'ébénisterie pour ces tamarins des Hauts (Acacia heterophylla) récoltés à La Réunion. Les arbres d'alignement et de bocage ont beaucoup reculé au profit de l'élargissement des routes, pour en réduire les coûts d'entretien et parfois sous la pression d'association d'automobilistes ou de motards qui les jugeaient cause d'accident. Ils contribuaient à diminuer la pollution de l'air, avec dans le cas des haies une réelle valeur de corridor biologique.

L'arbre procure des matières premières pour un grand nombre d'industries (papetière, seconde transformation du bois, chimique…) ; il joue un rôle économique important.

Voici quelques exemples de son exploitation :

Pour son bois : bois de chauffage bois d'œuvre (charpente, construction navale…) bois d'ébénisterie cellulose (pâte à papier) charbon de bois tanins (futs de vin en chêne…)

bois de chauffage

bois d'œuvre (charpente, construction navale…)

bois d'ébénisterie

cellulose (pâte à papier)

charbon de bois

tanins (futs de vin en chêne…)

Pour son écorce (suber) : chêne-liège, chêne rouvre (tan), bouleau, quinquina…

chêne-liège, chêne rouvre (tan), bouleau, quinquina…

pour ses feuilles : mûrier (élevage du ver à soie)

mûrier (élevage du ver à soie)

Pour ses fruits : fruits frais, fruits secs, fruits tropicaux… matières oléagineuses : cocotier, olivier, palmier à huile… fibres : kapokier

fruits frais, fruits secs, fruits tropicaux…

matières oléagineuses : cocotier, olivier, palmier à huile…

fibres : kapokier

Pour ses inflorescences : tilleul, mimosa

tilleul, mimosa

Pour sa sève et ses sécrétions : résine du pin, sève de l'érable, hévéa (caoutchouc naturel)

résine du pin, sève de l'érable, hévéa (caoutchouc naturel)

Pour l'agrément : arbres d'ornement, ombrage, bonsaï arbres d'alignement : platane… grimpe d'arbres, parcours aventure en forêt

arbres d'ornement, ombrage, bonsaï

arbres d'alignement : platane…

grimpe d'arbres, parcours aventure en forêt

Pour ses fonctions écologiques : assèchement des marais (eucalyptus) rideau brise-vent lutte contre l'érosion fixation du gaz carbonique (« puits de carbone ») refuge pour de nombreuses espèces, il est indispensable pour préserver la biodiversité.

assèchement des marais (eucalyptus)

rideau brise-vent

lutte contre l'érosion

fixation du gaz carbonique (« puits de carbone »)

refuge pour de nombreuses espèces, il est indispensable pour préserver la biodiversité.

En outre, de nombreuses espèces sont utilisées en phytothérapie.

Certaines espèces d'arbres comme le moringa oleifera, le margousier ou le moabi cumulent de nombreux avantages économiques et culturels ; ils sont actuellement étudiés pour être produits à grande échelle.

Arbre urbain

L'arbre urbain est maintenant considéré comme un bien commun et une source de services écosystémiques et d'intérêt public et général. Il joue un rôle essentiel dans l'écologie urbaine — on parle parfois d′urbanisme végétal — comme élément de décor, d'aménagement, et participe à l'atténuation légère de la pollution de l'air et des pics thermo-hygrométriques propres aux microclimats urbains. David J. Nowak parle même de biotechnologie, pour décrire le boisement urbain (Urban forestry) et ses capacités à améliorer, dépolluer l'eau, l'air, le sol, à tamponner les chocs climatiques et à constituer un puits de carbone.

Néanmoins les gestionnaires d'arbres urbains doivent relever de nombreux défis, car dans l'espace public et hors de quelques grands parcs urbains publics ou privés, ces arbres sont soumis à de nombreux stress qui abrègent fortement leur espérance de vie (ne dépassant généralement pas 30 ans). Les racines manquent de place et tendent à se diriger vers les égouts pour trouver de l'eau, au risque de les pénétrer et parfois les obstruer. Elles doivent se développer dans un sol souvent de piètre qualité, imperméabilisé et alors exposé à des alternances de manque et d'excès d'eau. Le tronc, les branches et les racines subissent des agressions, notamment des dommages mécaniques et chimiques, le vandalisme, des tailles dures et la pollution urbaine. Les distances de plantation, le jalonnement et les protections demeurent parfois inadaptés. L'environnement évolue autour de l'arbre sans tenir compte de son intégrité, comme dans le cas de la coupure du système racinaire. Les propriétaires inexpérimentés ou certaines entreprises insuffisamment formées traitent les arbres de manière inappropriée. Les canopées manquent souvent de lumière le jour et subissent la pollution lumineuse la nuit. En raison de la bulle de chaleur urbaine et de la pollution lumineuse, le débourrement se montre souvent plus précoce, et la chute des feuilles beaucoup plus tardive ; parfois de plusieurs mois sous les lampadaires. Selon la NASA, ils produisent 20 % de moins d'oxygène que le même arbre dans la nature. Néanmoins une étude récente laisse penser qu'on a pu sous-estimer la capacité des arbres à épurer l'air de certains polluants, en particulier des composés organiques volatils. Planter des arbres déjà mâtures se montre très coûteux et la plantation et protection des jeunes arbres, qui installent mieux leur système racinaire mais restent vulnérables durant de longues années, reste difficile. Beaucoup de cultivars plantés en alignement mono-spécifiques s'avèrent à terme vulnérables aux épidémies et à divers pathogènes, en plus de contribuer à une perte de diversité génétique chez les espèces-mères. Une bonne gestion nécessite des inventaires souvent mis à jour et une surveillance sanitaire plus étroite. La taille reste obligatoire dans de nombreux cas, avec une accessibilité parfois difficile ; elle constitue une porte d'entrée pour de nombreux pathogènes et doit alors se poursuivre dans le temps chez certaines espèces. Une gestion attentive et une communication adaptée sont nécessaires pour trouver le soutien ou l'appui actif du public, et pour que l'arbre urbain soit considéré par le plus grand nombre comme un avantage plus qu'un inconvénient.

La taille des arbres

Taille en tonnelle : Une taille architecturée visant à obtenir un port étalé dans un volume défini. Dans le but de perpétuer une tradition paysagère et de créer un plateau d’ombrage dans le volume restreint.

Taille en pyramide : Une taille architecturée permettant de conserver l’arbre dans un volume d’aspect pyramidal (ex : platanes en alignement). Dans le but de créer une belle esthétique, renforcer une composition paysagère et adapter l’arbre à des changements de milieu ou de gestion.

Taille en rideau : Type de taille douce, c’est une forme architecturée qu’on utilise dans les parcs ou en zone urbaine quand il s’agit de faire un alignement. Les volumes des arbres sont façonnés par un plan et non plus par rapport à l’axe du tronc. On utilise cette taille pour les arbres à essence abondamment et régulièrement ramifiée, pour des buis, charmes, hêtres, platanes, marronniers, tilleul, dans le but de créer une esthétique visuelle et de renforcer une composition paysagère, de permettre une cohabitation durable entre le végétal et son environnement (ex : trafic routier, façade…) et de mécaniser les opérations de tailles.

Taille de réhabilitation : Pour les arbres dont on veut changer profondément le mode de conduite. Dans le but de modifier des erreurs de conception paysagère et d’estimation de volume, d’adapter l’arbre à des changements de milieu et de changer la gestion arboricole en vue d’abaisser le coût de l’entretien.

Taille de cohabitation : Pour les arbres dont le développement en hauteur n’est pas adapté à son environnement. Dans le but de permettre un développement limité de l’arbre tout en conservant un port libre (naturel) et d’éviter les tailles drastiques c'est-à-dire trop sévères.

Conduite des conifères : Contrairement au feuillus, la plupart des conifères ont leurs axes de croissance déjà prédéfinis et procède donc a un élagage naturel. La conduite des conifères est pratiquée aux arbres dépérissant et chargés de bois mort, les jeunes arbres défléchis et ceux qui sont déséquilibrés à cause de leurs branches lourdes et fragilisées.

Rappelons toutefois un principe:

"Situé dans un milieu qui lui convient, auquel il s'est peu à peu adapté, ne subissant pas de contraintes particulières dans son expansion aérienne ou souterraines et ne présentant pas de signes de dépérissement ou d'attaque parasitaires, un arbre n'a pas besoin d'être taillé." (E. Michau)

Dans la culture

L'arbre est un schème qui semble quasiment universel. Même dans les contextes très artificialisés, il reste très souvent associé, notamment par les adultes des conurbations, au sentiment positif d'une présence agréable et relaxante. Une enquête faite aux États-Unis laisse penser que ce sentiment n'est pas uniquement lié aux expériences de l'enfance (présence d'arbres dans l'environnement proche, activité dans la nature…), mais aussi aux sentiments exprimés par les parents sur la nature, avec des variations selon le sexe, l'âge et l'origine ethnique des personnes interrogées.

Les gens montrent des préférences pour la taille, forme et couleur des arbres. De manière générale, les couleurs vertes et rouges semblent préférées au jaunâtre et pourpre, peut-être parce que celles-là sont associées à des arbres en meilleur santé, et donc à un environnement plus propice au développement humain. La naturalité d'un paysage, sa richesse et son harmonie, et la présence de l'arbre dans ce cadre jouent aussi un rôle important dans le sentiment de paix ou de bien-être qu'il procure. Ainsi au Japon, une étude sur l'effet curatif de la végétation existant dans le paysage a montré que 94 % des interrogés décrivent spontanément préférer un paysage très naturel, contre 1 % préférant un paysage artificiel, avec des variations selon l'âge.

Dans la littérature, l'arbre provoque des émotions selon qu'il est tour à tour objet de crainte (arbre des sorcières, arbre au gibet, arbre terrifiant dans les cauchemars d'enfants comme chez George Sand) ou d'amour (lieu de la rêverie romantique, initiales ou cœur gravé sur l'écorce — pratique déjà décrite dans le temple d'Astrée où les noms des dieux sont inscrits dans l'écorce d'un chêne — ou encore lieu de la liberté comme dans Le Baron perché), arbre chtonien ou ouranien.

Symbolique

De nombreux arbres anciens sont dits « remarquables »
De nombreux arbres anciens sont dits « remarquables »

L'arbre de la connaissance du bien et du mal dans la Bible portant le « fruit défendu », tel qu'imaginé et peint par Lucas Cranach l'Ancien (1472-1553).

Un fromager, un rônier et un caïlcédrat (khaya) se sont entremêlés dans le village Mar Lodj (île du Sénégal). On en a fait un symbole de l'entente entre les trois principales religions pratiquées dans le pays : islam, christianisme et animisme.

Acer buergerianum
Acer buergerianum

L'arbre symbolise tantôt les forces de la Vie comme l'arbre de vie, tantôt l'homme, tantôt une famille : arbre généalogique.

Dans la Bible, plus particulièrement dans le second récit de la Création du Livre de la Genèse, le tronc de l'arbre fait fonction de lien entre la terre où il a ses racines et le ciel où il est dirigé. L'arbre est donc un symbole de la communion entre les deux mondes : celui d'en haut où habite la divinité et celui d'en bas où habitent les humains.

L’Arbre est la reprise de l'arbre de vie sumérien, puis mésopotamien avant de passer dans la Bible. Le vol des pommes d'or dans le jardins des Hespérides devient le fruit de l'arbre du Paradis.

Dans le jardin d'Éden, il y a des arbres, dont deux particuliers : l'arbre de vie, qui symbolise l'immortalité, et l'arbre de la connaissance du bien et du mal, qui symbolise le savoir illimité, deux caractéristiques réservées à Dieu.

Dans les traditions nordiques Yggdrasil est un arbre qui symbolise le Monde. En Islam, il est également fait référence, dans certains écrits spirituels, à l'Arbre du Monde.

Lors des cycles saisonniers, la « mort » présumée et la « renaissance » annuelle de l'arbre au printemps l'ont fait adopter comme symbole de la fécondité, de retour à la vie. Témoins les traditions d'arbre de mai et d'arbre de Noël.

Certains arbres ont une symbolique propre : l'olivier (Olea europea) représente la paix, la sérénité (c'est aussi un symbole du Christ), le chêne (Quercus sp.) représente la robustesse, la longévité.

On retrouve cette représentation dans certains tests psychologiques (Test de l'arbre) : les racines représentent l'ancrage de la personne dans sa propre vie, dans la réalité, le tronc sa posture, les branches et les feuilles son épanouissement.

L'olivier est un des symboles de l'Athènes antique : il aurait été offert à la cité par la déesse Athéna à l'occasion d'un concours avec le dieu de la mer Poséidon. L'olivier est aussi symbole de paix.

Arbres emblèmes : la feuille d'érable à sucre (Acer saccharum) est l'emblème du Canada, le cèdre (Cedrus libani) celui du Liban. Le pernambouc (Caesalpinia echinata) est l'arbre national du Brésil (voir aussi la liste des plantes-emblèmes).

Au Japon, Hanami, la période de floraison des cerisiers, les Sakura, (Prunus sp.) à la fin de l'hiver et Momijigari, la période de passage aux couleurs d'automne de l'érable japonais (Acer japonicum) sont des événements célébrés dans tout le pays.

Les pièces de 1 et de 2 euros, œuvres de Joaquin Jimenez, sont frappées depuis 1999 ; « elles portent "l’Arbre étoilé" et arborent un symbole fort de liberté, de vie et de croissance, de pérennité et de renouveau. »

Divinités

Gaule : Les dieux-arbres gaulois connus par des inscriptions latines sont Robur, Fagus, Buxenus, Tres Arbores, Sex Arbores et Abellio. Ils correspondent respectivement aux arbres sacrés qu'étaient, très rarement et en certains lieux sanctuarisés, le chêne rouvre, le hêtre, le buis, l'association de "Trois Arbres", l'association de "Six Arbres" et enfin l'ensemble des arbres fruitiers, en particulier le pommier. Ce sont leurs sanctuaires auprès d'arbres remarquables ou sacrés qui ont laissé des traces toponymiques, et non les espèces d'arbres en elles-mêmes. Les adeptes du christianisme martinien, hostiles aux vieux cultes païens, les abattaient à la hache.

Grèce antique : Dryades, Hamadryades

Japon : Kodama

Proverbes

Il ne faut pas mettre le doigt entre l'arbre et l'écorce.

Le fruit ne tombe pas loin de l'arbre.

L'arbre qui cache la forêt.

Un arbre qui tombe fait plus de bruit qu'une forêt qui pousse.

Un arbre n'a pas plus de chance que deux arbres.

Les arbres ne montent pas jusqu'au ciel.

On reconnaît l'arbre à ses fruits.

D'où vient cette branche, c'est de cet arbre (a.m Tunisie)

On ne mesure la hauteur d'un arbre, que lorsqu'il est abattu.

Statut juridique de l'arbre

Si la forêt et les bois sont plus ou moins protégés par le droit coutumier ou codifié de par le monde, l'arbre en tant qu'individu a rarement de statut juridique clair, même quand une valeur patrimoniale importante lui est unanimement reconnue (arbre remarquable). Dans certaines cultures, des arbres peuvent être sacrés, de même qu'existent des bois sacrés.

Dans certains pays un arbre ou des arbres peuvent être protégés par une servitude environnementale qui peut interdire aux générations successives d'acheteurs d'un terrain de les couper et/ou exploiter.

En France

L'arbre en ville a pu faire l'objet de protections spécifique car présentant une valeur particulière en raison de sa rareté et vulnérabilité dans le contexte urbain , d'abord grâce au droit du patrimoine “remarquable” (Loi du 31 décembre 1913 sur les monuments historiques, loi du 2 mai 193056 sur les sites et monuments naturels, Zones de Protection du Patrimoine Architectural Urbain et Paysager instaurées par la loi de décentralisation du 7 janvier 1983 et secteurs sauvegardés de la loi Malraux de 1962 qui toutes peuvent protéger des arbres remarquables), aujourd'hui sous l'égide du Service départemental de l'architecture et du patrimoine (SDAP).

Des réflexions existent pour donner aux arbres et en particulier aux arbres remarquables un statut plus clair.

La loi Paysage a modifié les modalités d'enquête publique et introduit des outils permettant dans une certaine mesure la protection d'arbres dans le paysage (arbres et alignements remarquables). Parmi les outils mobilisables pour protéger des arbres figurent (principalement dans le cadre de la loi paysage et du droit de l'urbanisme) :

divers instruments de connaissances (inventaires patrimoniaux, atlas d'arbres remarquables, atlas des paysages, observatoire de la biodiversité, etc.) ;

Le plan d'aménagement et de développement durable qui est opposable et contient des prescriptions ayant valeur réglementaire, peut sur la base de l'étude d’environnement (obligatoire) contenir des prescriptions opposables aux tiers notamment à propos des arbres (La jurisprudence rappelle que les prescriptions doivent être clairement décrites pour facilite leur application et éventuellement leur sanction en cas de violation. Le PADD peut ajouter des prescriptions dans sa partie facultative (en complément de sa partie obligatoire) dont à propos du traitement des arbres dans les rues, sentiers piétonniers et pistes cyclables ou espaces et ouvrages publics à conserver, à modifier ou à créer, etc ou dans le cadre des "mesures de nature à assurer la protection des paysages" ;

Le règlement du Plan local d'urbanisme (PLU) qui peut dans ses documents graphiques identifier des arbres à protéger ou méritant des dispositions particulières (“Espace Boisé Classé“) ; le maire peut dans le cadre de l'élaboration ou révision du PLU recueillir l’avis de tout organisme ou association compétente en matière notamment d’environnement et de patrimoine arboré ; le Préfet peut aussi “porter à connaissance” de la commune des éléments relatifs à ce patrimoine, par exemple en citant un atlas des paysages, le SRCE, les inventaires ZNIEFF ou d'autres types de sources pertinentes ; In fine “Le règlement délimite les zones urbaines, les zones à urbaniser, les zones agricoles et les zones naturelles et forestières. Il fixe les dispositions d’urbanisme applicables à l’intérieur de chacune de ces zones…” Ses prescriptions et dispositions peuvent inclure des mesures de protection de l’arbre, tant qu'elles se montrent adaptées aux objectifs cités par le rapport de présentation du PLU et qu'elles respectent le droit de l’urbanisme. Chaque zone du PLU peut contenir des plantations arborées soumises au régime des espaces boisés classés (en respectant le droit civil régissant les relations de voisinage)

Les espaces boisés classés (bois, forêts, parcs à conserver, à protéger ou à créer, qu’ils soient soumis ou non au régime forestier, enclos ou non, attenant ou non à des habitations), arbres isolés, haies ou réseaux de haies, des plantations d’alignements” ; Une fois le PLU approuvé “Le classement interdit tout changement d’affectation ou tout mode d’occupation du sol de nature à compromettre la conservation, la protection ou la création des boisements” et en cas de coupe et abattage il y a obligation d'autorisation dans l'espace boisé classé (dès la prescription d’un plan local d’urbanisme, avant que le PLU soit adopté) et si cette autorisation est délivrée, elle peut être subordonnée à des prescriptions spéciales concernant notamment la technique de gestion, le respect de certains peuplements ou l’obligation de procéder à des reboisements ou à des plantations de remplacement. Les espaces boisés classés (EBC) ou arbres protégés doivent apparaître sur les documents graphiques du PLU, mais aussi faire l'objet d’un article spécifique du règlement, et bien entendu, les propriétaires des arbres classés doivent être avertis du classement.

les procédures de site inscrit ou de site classé ou de ZPPAU ou de secteur sauvegardé ;

les autorisations d'occupation du sol ;

Des outils de contractualisation (Charte, plans, contrats...) sont susceptible de prévenir ou limiter le risque de conflits juridiques souvent et aléatoires) et d'autres outils du droit de l'environnement peuvent parfois être utilisés : les Espaces naturels sensibles, la loi Littoral, les réserves naturelles régionales ou encore le droit civil quand il règle les relations de voisinage concernant les arbres en limites de propriété.

À la suite de la destruction de nombreuses haies et arbres isolés par les remembrements, il a été interdit de détruire des arbres durant la procédure de préparation d'un remembrement...

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巨杉之木

树是具有木质树干及树枝的植物,可存活多年。一般将乔木称为树,主干,植株一,分枝距离地面较高,可以形成树冠。树有很多种。

俗语中也有将比较大的灌木称为“树”的,如石榴树、茶树等。

树在减少土地侵蚀及调整气候上相当的重要,树可以从空气中吸收二氧化碳,将大量的碳保存在组织内。树木和森林是许多物种的栖息地。热带雨林是世界上生物多样性最丰富的地方之一。树可以提供遮阴及保护,木材可供建筑用,木炭可以用来加热及烹煮,果子可以用来作为食物。在世界各地的森林面积正在下降,目的是要增加可以农业使用的土地。由于树的长寿及实用,在许多神话中也有树的出现。

2015年有报告估计地球上共有约3万亿棵大树,当中约1.39万亿棵在热带和**带,6100亿棵在温带,7400亿棵在围绕北极的北方森林。与11000年前比较,人类活动已导致树的数量减少一半。现时人类每年除去约150亿棵树,只植回约50亿棵。

定义

真双子叶植物或是松柏门二次生长的示意图,每一季木质部会生长,使树干、树枝及根变粗 虽然树是一个常用的词语,但没有一个广为认同的定义,不管是植物学上的定义或是日常生活的定义都没有。最广泛的定义,树是一种有细长茎(或树干),可以支持叶子或枝条离地面相当的高度。树也常用高度来定义,高度在0.5至10米(1.6至32.8尺)的较小植物一般会称为灌木,所以树木的最小高度也只是大致的定义而已。以此定义来看,像香蕉树及番木瓜树等高大的草本植物也算是树。 另一个范围较窄的定义是树有木质且会二次生长的茎,也就是除了每年因分生组织而高度增加以外,茎也会每年往外加粗。此定义下,像棕榈树、香蕉树及番木瓜树不论高度多高,都不能视为是树。有些单子叶植物可以在另一个较松一点的定义下归类为树,Joshua tree、棕榈和竹子没有二次生长,不过在一次成长时其茎部有形成木质组织,材质类似木材。 除了上述的定义外,也常依使用方式来定义树,例如指那些可以作木材用的植物为树。

树的构造

树的主要四部份是根、干、枝、叶。树根一般在地下,在一棵树的底部有很多根。 在树干的部分分为五层。第一层是树皮。树皮是树干的表层,可以保护树身,并防止病害入侵。在树皮的下面是韧皮部。这一层纤维质组织把糖分从树叶运送下来。第三层是形成层。这一层十分薄,是树干的生长部分,所有其他细胞都是自此层而来。第四层是边材。这一层把水分从根部输送到树身各处,此层通常较心材浅色。第五层就是心材。心材是老了的边材,二者合称为木质部。树干绝大部分都是心材。

每个结构的用途

根 根是植物的营养器官,通常位于地表下面,负责吸收土壤里面的水分及溶解其中的离子,并且具有支持,贮存合成有机物质的作用。位于地表外的气生根(榕树)也属于根的一种。 干 树干不是树木的身体骨架部份,多数为木材的来源,树木外包树皮。树干有年轮记录年龄。树干负责承拓整株植物,树干里的木质部负责运输供水及营养以助光合作用和新陈代谢。 叶 叶内含有叶绿体,是植物进行光合作用的主要场所。同时,植物的蒸散作用是通过叶的气孔进行的。

繁殖方式

风力传播是指较轻或有辅助的翅的种子,借由风力将种子传播至较远的地区。例如:木棉、蒲公英等植物。

自力传播是果实成熟时,会将种子弹开,使种子可以进行传播。例如:酢浆草等。

水力传播是生长在海边或河水边的植物,在果实成熟时掉入水中,借由水力将果实传播至远处;由于水可促使种子发芽,因此这种植物大多由完整的果实保护。

动物传播又可分两种,一种是动物咬食,另一则是附在动物的身体上。动物咬食的果实大多比较重,而且可以食用,无法消化的种子经由排泄传播。例如:百香果、番石榴。附在动物身上的果实大多有逆刺,可以勾在动物的身上。例如:大花咸丰草。

用途

造纸的木材锯成合适的呎吋后即进行去皮的工序,将原木放入大型滚筒内,滚筒转动时原木互相磨擦而去除树皮,脱落的树皮会用作锅炉的燃料,去皮后的原木会被切割成1.5到2吋,厚度0.25吋的方形木片,软木(Softwood)片及硬木(hardwood)片因物理特性不同而需分开处理。 保护土壤,红树林,并提供生物栖息地。 预防海水快速冲刷海岸,预防各地区土石流,土石流是因为长时间的大雨或者暴风雨而不断冲刷泥面,造成山体滑坡,泥土表面被严重冲刷。树可以固定泥土,防止土石流。 当叶进行光合作用时,可以提供氧气,净化空气。

树的生态学

树是陆地生态系统中重要的一部份,提供动物栖地。像蕨类植物、苔藓、兰花、地钱及一些寄生植物(如槲寄生)等附生植物会附着在树木的树枝上,这些和树栖地衣,藻类和真菌可以提供微栖息地给自身以及包括动物在内的其他生物,并且随季节的不同,会长成叶子、花和果实等。树下的区域有树荫,也会有灌木丛、落叶及枯枝、甚至倒下的树干,可以做为其他动植物的养份。树木可以稳定土壤,使雨水不会快速的形成迳流,避止沙漠化,可以调节环境,也维护生物多样性以生态系的平衡。 许多的树上有一些特有的无脊椎动物。在原始栖息地的夏栎,上面可以找到284种不同的昆虫,而桉树上有306种的无脊椎动物,不过不在原始栖息地的树上面的生物种类较少,例如来自南欧的假挪威槭,虽然树皮上有地衣、苔藓等附生植物,但上面的昆虫就比较少。 像在红树林的生态系统中,树木的根部可以减缓海水流过的速度,使水中的沉积物可以沉积,减少水深,创造适当的条件使更多的红树林可以生长。因此红树林沼泽一般会再继续往海上扩展。若是有龙卷风及海啸出现时,红树林沼泽也可以作为缓冲,减少破坏性的效果。

常见的树

苹果

法国梧桐

白果

赤杨

白兰

椰子

花椒

樱桃

山楂

山里红

栎树

法法词典

arbre nom commun - masculin ( arbres )

  • 1. végétal ligneux formé d'un tronc et de branches et mesurant plus de cinq mètres de haut à l'état adulte

    arbre de Noël • arbre fruitier • un arbre centenaire

  • 2. représentation conventionnelle en schéma ramifié

    arbre de connaissance • un arbre binaire • arbre généalogique

  • 3. mécanique axe de rotation

    arbre à cames • l'arbre est faussé

arbre de vie locution nominale - masculin ( (arbres de vie) )

  • 1. botanique conifère commun de la famille du cyprès originaire d'Amérique du Nord

    une haie d'arbres de vie

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malodorant a. (m) 恶臭的, 难闻的

tribun n.m.1. (古罗马的)军官;行政长官 2. 平民演说;辩护士;民权保卫者3. 【史】(法拿破仑时期的)法案评委员会委员

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