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词典释义:
classicisme
时间: 2023-09-26 14:02:02
[klasisism]

n.m. 1. 古典主义 2. 古典性;经典性 3. 〈引〉古典主义发展的巅峰时期

词典释义
n.m.
1. 古典主义
Boileau est le grand théoricien du classicisme.布瓦洛是古典主义的大理论家。
2. 古典性;经典性
Le classicisme de Racine est plus pur que celui de Corneille.拉辛的古典主义比高乃依的更加纯粹。
3. 〈引〉古典主义发展的巅峰时期

近义、反义、派生词
反义词:
fantaisie,  modernisme,  modernité,  romantisme,  individualisme,  originalité,  réalisme
联想词
romantisme 浪漫主义; lyrisme ; modernisme 代性; baroque 巴罗克风; style ; conservatisme 保守主义,守旧; néoclassique 新古典; réalisme 的态度,际精神; modernité 代性; formalisme 形式主义,拘泥形式; esthétisme 唯美主义;
短语搭配

une recrudescence de classicisme〈转〉古典主义再次盛行

Racine est la parfaite expression du classicisme.拉辛是古典主义最佳代表。

原声例句

Mais de plus en plus le classicisme marque le pas.

古典主义逐渐被淘汰。

[精彩视频短片合集]

La première, c'est que Molière est un auteur du classicisme, un courant littéraire, du XVIIe siècle.

第一,莫里哀是古典主义作家,这是17世纪的一个文学流派。

[innerFrench]

5 ans plus tard, lors d'une représentation de la pièce Hernanie, il y a même une bagarre dans le public entre les partisans du classicisme et du romantisme.

5年后,在戏剧Hernanie的表演中,观众中的古典主义和浪漫主义支持者之间,甚至发生了斗殴事件。

[Quelle Histoire]

C'est presque un nouveau classicisme qui arrive.

这几乎是一种新古典主义的到来。

[美丽那点事儿]

À une époque qui respire le classicisme anglais, ce mouvement de jeunes provoque la consternation.

在这个充满英国古典主义气息的时代,年轻人的这种运动引起了恐慌。

[硬核历史冷知识]

L'étonnant de cette histoire c'est que la postérité avait gommé le côté coquin de Poussin installé en maître du classicisme, on avait vandalisé ses oeuvres pour les désérotiser, le voilà arraché à la pudibonderie.

这个故事令人惊讶的是, 后人抹去了普桑顽皮的一面, 将其定位为古典主义大师,他的作品遭到破坏以使其去色情化,他从拘谨中脱颖而出。

[La revue de presse 2022年11月合集]

Le XVIIe Siècle représente le sommet de l'art dramatique français: le classicisme, fondé sur l'imitation des Anciens, trouve le plus souvent ses sujets dans la mythologie grecque et l'histoire romane.

17世纪是法国戏剧艺术的顶峰:古典主义以模仿古人为基础,主要以希腊神话和罗马历史为主题。

[法语词汇速速成]

Le classicisme, fondé sur l'imitation des anciens, trouve le plus souvent des sujets dans la mythologie grecque et l'histoire romaine.

[法语词汇速速成(补充)]

Du classicisme de la belle noiseuse au dépouillement de la religieuse En passant par le psychédélisme de Céline et Julie vont en bateau, Son œuvre est multiple, varié, difficilement classable.

[每天听一点法文 法语新闻听力从入门到精通]

例句库

Les partisans du classicisme s’offusquent en constatant que la règle des trois unités (de temps, de lieu et d’action) n’est pas respectée.

古典主义的拥护者表示不满,指出它未遵守“三一律”(时间、地点和情节的一致)。

Il s'oppose ainsi au romantisme, qui a dominé la première moitié du siècle, et au classicisme.

因此,这是反对浪漫主义,它统治了本世纪上半叶,战胜了古典主义

Il met l’accent sur la recherche du développement de la musique future dans les chefs-d’œuvre des maîtres du classicisme.

它强调从古典主义杰出大师的音乐中寻找未来音乐的发展道路。

Le XVII siècle est l'âge d'or du classicisme francais.

十七世纪是法国古典主义的黄金时代。

Il poursuit le mouvement artistique de la renaissance. et le classicisme lui succède à partir de la deuxième moitié du XVIIe siècle.

它紧跟文艺复兴运动.其后为接替它的17世纪后半期的古典主义.

法语百科

Le classicisme est un mouvement culturel, esthétique et artistique qui se développe en France, et plus largement en Europe, à la frontière entre le XVII siècle et le XVIII siècle, de 1660 à 1715. Il se définit par un ensemble de valeurs et de critères qui dessinent un idéal s'incarnant dans l’« honnête homme » et qui développent une esthétique fondée sur une recherche de la perfection, son maître mot est la raison.

La centralisation monarchique, qui s'affirme dès 1630 sous l'autorité de Richelieu d'abord, puis de Mazarin, dépasse le cadre politique pour toucher le domaine culturel. Doctes et littérateurs regroupés dans diverses académies inventent alors une esthétique fondée sur des principes assez contraignants qui amèneront la critique moderne à assimiler, de façon souvent réductrice, classicisme et respect des règles qui doivent permettre la production d'œuvres de goût inspirées des modèles de l'art antique marqués par l'équilibre, la mesure et la vraisemblance.

Le classicisme concerne la littérature du XVII siècle, en particulier le théâtre, mais aussi d'autres arts comme la musique, la peinture ou l'architecture.

Origine et définition de la notion

La notion de « classicisme » pose des problèmes de définition. C'est pourquoi il peut être utile de revenir à l'origine sémantique du mot pour en comprendre le sens. Le terme classicus désigne en latin la classe la plus fortunée de la société. Par glissements successifs, le terme a désigné la dernière classe des auteurs, c'est-à-dire les écrivains de référence, ceux qu'on étudie dans les classes. C'est à partir de ce sens que le mot a été utilisé pour désigner d'une part les auteurs de l'Antiquité dignes d'être imités et d'autre part les auteurs français du XVII siècle qui ont développé un art de mesure et de raison en défendant le respect et l'imitation des Anciens. Le terme de classicisme est utilisé pour la première fois par Stendhal en 1817 pour désigner les œuvres qui prennent pour modèle l'art antique par opposition aux œuvres romantiques.

Le classicisme renverrait à un moment de grâce de la littérature française où l'esprit français se serait le plus parfaitement illustré. Ce moment correspondrait à la seconde moitié du XVII siècle, voire plus précisément encore aux années 1660-1680. Cette vision est défendue par les historiens de la littérature du XIX siècle. De ce fait, le classicisme a servi de repoussoir à tous ceux qui défendaient une littérature moins réglée, à commencer par les romantiques. Le terme de classicisme appliqué à une période de la littérature nationale est propre à la littérature française. Les autres littératures européennes réservent ce terme aux premiers auteurs classiques, c'est-à-dire les auteurs de l'Antiquité grecque qui ont servi ensuite de modèle à toute l'Europe.

Le classicisme à la française ne se définit cependant pas seulement par des critères historiques. Il répond également à des critères formels. Les œuvres classiques reposent sur une volonté d'imitation et de réinvention des œuvres antiques. Elles respectent la raison et sont en quête d'un équilibre reposant sur le naturel et l'harmonie. De ce fait, de nombreuses œuvres du XVII siècle ont été écartées par les partisans du classicisme, car elles ne répondaient pas aux normes classiques. Le terme baroque a été plus tard emprunté aux arts plastiques pour désigner cette littérature qui ne rentrait pas dans les cadres théoriques de l'époque, en particulier la littérature de la première moitié du XVII siècle. Mais il va de soi que les auteurs du XVII siècle n'avaient pas conscience de ces catégories et que la littérature dite baroque a très largement nourri la littérature dite classique. Il en va de même pour le maniérisme qui précède le classicisme et le rococo qui le suit. Roger Zuber définit le classicisme à partir de la notion de goût qui désignerait une capacité à trouver un équilibre juste entre des tendances contraires. Ce goût serait né dans les salons mondains et aurait profondément influencé la littérature de la seconde moitié du siècle.

Molière, l'un des artistes favoris de Louis XIV. Le classicisme français atteindra son apogée sous le règne de ce dernier.

Littérature

Contextes

La centralisation monarchique qui s'affirme dès 1630 dans le domaine politique sous l'autorité de Richelieu d'abord, puis de Mazarin et de Louis XIV a des conséquences dans le domaine culturel avec la création de l'Académie française en 1635, puis d'autres Académies qui ambitionnent de codifier la langue et de réglementer la composition des œuvres. Il ne faut cependant pas assimiler trop vite autorité politique et autorité culturelle.

D'un point de vue idéologique, la grande question du XVII siècle est la question religieuse. Les écrivains classiques sont donc nécessairement pétris de culture religieuse. Certaines œuvres, comme Les Provinciales de Pascal ou l'œuvre de Bossuet relèvent même entièrement de la religion. Beaucoup seront influencés par le jansénisme.

Ce sont les œuvres des doctes qui définissent les théories du goût classique, à travers des lettres, des traités, des arts poétiques. Vaugelas, Guez de Balzac ou Dominique Bouhours légifèrent ainsi sur la bonne utilisation de la langue. Jean Chapelain et l'abbé d'Aubignac définissent les règles du théâtre classique. Ils diffusent ce goût auprès du public mondain des salons qu'ils fréquentent. Les canons littéraires sont définis aussi dans des ouvrages non théoriques, œuvres littéraires, ou préfaces les justifiant. Il en va ainsi chez les plus grands dramaturges : Molière, Racine et surtout Corneille qui fut mêlé à de nombreuses querelles et fit la somme de ses opinions sur l'écriture théâtrale dans Les Trois discours sur l'art dramatique. Il faut cependant remarquer que les dramaturges plaident le plus souvent pour une adaptation des règles qu'ils n'appliquent que rarement à la lettre.

L'enseignement des doctes est en effet fondé sur des règles tirées des modèles grecs et latins. On lit et relit à cette époque La Poétique d'Aristote dont l'interprétation est à l'origine de la plupart des règles du théâtre classique. En poésie, c'est L'Art poétique d'Horace qui sert de référence. Enfin, les auteurs classiques puisent dans les modèles antiques pour créer leurs propres œuvres. Pour autant, elles ne relèvent pas de l'imitation pure. Les grands auteurs ne réutilisent ces modèles que pour en faire des œuvres modernes. Ainsi, si La Fontaine reprend les fables d'Esope et de Phèdre, c'est pour en donner une version moderne dont la morale sociale et politique ne peut être comprise que dans le contexte du XVII siècle.

Caractéristiques

Boileau par Hyacinthe Rigaud.

Le classicisme du XVII siècle est loin de se limiter à une imitation des Anciens. Doctes et littéraires inventent en fait une esthétique fondée sur des principes d'ordre assez contraignants qui amèneront la critique moderne à assimiler classicisme et respect des règles.

L'écriture classique se veut fondée sur la raison. On y a parfois vu l'influence du rationalisme de Descartes, mais il s'agit plutôt d'un intérêt pour la lucidité et l'analyse. Les héros et héroïnes classiques ne sont en général pas rationnels, mais leurs passions, souvent violentes, sont analysées par l'écriture qui les rend intelligibles. Le classicisme est donc davantage influencé par une volonté de soumettre le déraisonnable à l'ordre de la raison que par un véritable rationalisme qui inspirera plus tard les philosophes des Lumières.

En créant une forme d'ordre, les écrivains classiques recherchent au plus haut point le naturel. Donner l'impression d'une parfaite adéquation entre la forme et le fond et d'une écriture qui coule de source est en effet l'idéal du style classique. À cet égard, le classicisme entre effectivement en tension avec ce que fut le style baroque. Charles Sorel écrit ainsi : « Leur langage naturel qui paraît simple aux esprits vulgaires est plus difficile à observer que ces langages enflés dont la plupart du monde fait tant d'estime. » Cette recherche d'une forme de simplicité dans l'écriture fera l'admiration de nombreux auteurs du XX siècle tels que Valéry, Gide, Camus, ou Ponge.

Or pour donner l'impression de naturel, il importe avant tout de ne pas choquer le lecteur. C'est pourquoi les règles de vraisemblance et de bienséance jouent un rôle majeur au XVII siècle. La vraisemblance correspond à ce qui peut paraître vrai. L'objectif n'est pas de représenter la vérité, mais de respecter les cadres de ce que le public de l'époque considère comme possible. Boileau a pu dire dans son Art poétique que « le vrai peut quelquefois n'être pas vraisemblable ». Est vraisemblable ce qui correspond aux opinions du public en termes de morale, de rapports sociaux, de niveau de langue utilisé, etc. Le plus grand reproche que l'on ait fait au Cid est de proposer une fin invraisemblable, car la morale ne peut accepter qu'une fille épouse le meurtrier de son père même si le fait est historique.

L'importance de la vraisemblance est liée à l'importance de la morale dans la littérature classique. Les œuvres classiques se donnent en effet pour objectif de « réformer » le public en l'amenant à réfléchir sur ses propres passions. D'après Chapelain le public ne peut être touché que par ce qu'il peut croire et la littérature ne peut aider les hommes à s'améliorer que si elle les touche. Car l'idéal artistique du classicisme s'accompagne d'un idéal moral incarné dans la figure théorique de l'honnête homme. Cette expression résume toutes les qualités que l'on peut attendre d'un homme de Cour : politesse, culture, humilité, raison, tempérance, respect des règles, capacité à s'adapter à son entourage.

Théâtre

Durant la première moitié du XVII siècle, on apprécie les tragi-comédies à l'intrigue romanesque et aux décors complexes. Au fur et à mesure du siècle, notamment sous l'influence des théoriciens, les intrigues se simplifient et les décors se dépouillent pour aboutir à ce que l'on appelle aujourd'hui le théâtre classique. L'Abbé d'Aubignac joue un rôle important, car dans La Pratique du théâtre en 1657 il analyse le théâtre antique et le théâtre contemporain et en tire des principes qui constituent les bases du théâtre classique. Cette réflexion sur le théâtre est alimentée tout au cours du siècle par doctes et dramaturges. Boileau dans son Art poétique en 1674 ne fera que reprendre et résumer en des vers efficaces des règles déjà appliquées.

Les règles du théâtre classique

C'est la règle de vraisemblance, expliquée plus haut, qui est à l'origine de toutes les règles du théâtre classique.

« Qu'en un jour, qu'en un lieu, un seul fait accompli / Tienne jusqu'à la fin le théâtre rempli. »

Ces deux vers de Boileau résument la fameuse règle des trois unités : l'action doit se dérouler en vingt-quatre heures (unité de temps), en un seul lieu (unité de lieu) et ne doit être constituée que d'une seule intrigue (unité d'action). Ces règles poursuivent deux buts principaux. D'une part il s'agit de rendre l'action théâtrale vraisemblable, car les décors n'ont pas besoin de changer et l'action se déroule en un temps qui pourrait être le temps de la représentation. D'autre part l'action est plus facile à suivre, car les intrigues compliquées mêlant de nombreux personnages sont proscrites au profit d'intrigues linéaires centrées sur peu de personnages. Ces règles ont mené à une forme d'intériorisation des actions. En effet la parole s'est développée au détriment du spectaculaire et les pièces classiques accordent beaucoup de place à l'expression des sentiments et à l'analyse psychologique.

La règle de bienséance oblige à ne représenter sur scène que ce qui ne choquera pas le public. On écarte la violence physique, mais aussi l'intimité physique. Les scènes violentes doivent ainsi être racontées par un personnage. Quelques exceptions sont restées célèbres comme les morts de Phèdre et de Dom Juan dans les pièces éponymes de Racine et de Molière ainsi que la folie du personnage d'Oreste dans Andromaque.

Tragédie

Portrait de Racine.

La tragédie n'existe pas pendant le Moyen Âge français. Elle renaît au cours du XVI siècle à la suite de la relecture des tragiques anciens. Elle se transforme tout au cours du XVIet duXVII siècle. Elle évolue d'abord vers ce qu'on a appelé tragi-comédie en se nourrissant d'intrigues de plus en plus romanesques. Mais doctes et dramaturges défendent un retour vers un modèle plus conforme aux canons antiques et elle devient finalement le grand genre de l'époque classique. C'est pourquoi les règles énoncées ci-dessus s'appliquent prioritairement à la tragédie.

La tragédie se définit alors d'abord par son sujet et ses personnages. Une pièce tragique se doit d'avoir un sujet mythique ou historique. Ses personnages sont des héros, des rois ou du moins des personnages de la très haute noblesse. Le style adopté doit être en accord avec la hauteur de ceux qui profèrent le texte. La plupart des tragédies sont écrites en alexandrins et elles respectent toujours un style élevé. On a souvent assimilé tragédie et fin malheureuse. Même s'il est vrai que la majorité des tragédies finissent mal, ce n'est pas un critère de définition, car certaines tragédies finissent bien.

Comme dans le théâtre antique, la tragédie a une fin morale. Elle doit permettre aux spectateurs de s'améliorer sur le plan moral en combattant certaines de leurs passions. À la suite d'Aristote, on considère que la tragédie doit inspirer « terreur et pitié » face au destin de héros broyés par les conséquences de leurs erreurs. Ces deux sentiments doivent permettre aux spectateurs de se désolidariser des passions qui ont poussé les héros à agir et donc de ne pas les reproduire eux-mêmes. Par ailleurs, les théoriciens classiques ont repris à Aristote la notion de catharsis qui signifie approximativement purgation des passions. L'idée est qu’en voyant des personnages animés de passions violentes, les spectateurs accompliront en quelque sorte leurs propres passions et s'en libéreront.

Le grand tragédien classique est Racine. Il écrit des tragédies où les héros sont condamnés par la fatalité, enfermés dans un destin qui révèle l'absurdité de leur existence et ne peut les mener qu'à la mort. Corneille évolue au cours de sa carrière du baroque au classique. Ses tragédies valorisent beaucoup plus le héros qui, quoique souvent condamné à une issue fatale, se réalise effectivement comme héros dans ses pièces. Corneille a d'ailleurs pu proposer l'identification au héros comme mode d'édification possible du spectateur. Par ailleurs, se développent à l'époque classique des tragédies lyriques. Ce genre est notamment représenté par Philippe Quinault qui travaille en collaboration avec Jean-Baptiste Lully. Il mènera à la création de l'opéra français.

Comédie

La comédie de l'époque classique est très fortement dominée par la figure de Molière même si les auteurs comiques étaient fort nombreux. La comédie est beaucoup moins encadrée par des règles explicites que la tragédie, car, considérée comme un genre mineur, les théoriciens ne s'y intéressent guère. On ne dispose d'ailleurs pas de la partie de la Poétique qu'Aristote aurait consacrée aux œuvres comiques.

Pour autant, un auteur comme Molière essaie de redonner une forme de noblesse à la comédie et s'inspire pour cela des règles du théâtre classique. Si l'unité d'action est rarement respectée, l'unité de lieu et de temps l'est assez souvent. Surtout, à la suite de Corneille, il travaille la comédie d'intrigue inspirée des comédies latines de Térence et Plaute. Il s'inspire donc des Anciens. Mais il s'éloigne également de la farce pour contribuer au développement de comédies nouvelles. Elles sont fondées sur des intrigues complexes et peuvent être jouées en trois ou cinq actes. Leurs personnages ne peuvent certes pas appartenir à la grande noblesse, mais ils relèvent souvent de la bourgeoisie ou de la petite noblesse. De ce fait, si le langage est de registre courant et parfois même familier, le style n'est pas nécessairement très bas. Certaines comédies sont même écrites en alexandrins. Molière se sert des effets comiques assez grossiers hérités de la farce et de la commedia dell'arte (bastonnades, quiproquos, etc.), mais ses comédies sont à la recherche d'un équilibre qui n'est pas sans rapport avec le bon goût classique.

La dimension morale présente dans la tragédie se retrouve également dans la comédie. Les comédies se moquent en effet des défauts des hommes. Les spectateurs devraient ainsi pouvoir s'éloigner des défauts représentés en riant du ridicule des personnages. Quand Molière ridiculise l'hypocrisie des faux dévots dans Tartuffe, il espère lutter contre cette hypocrisie. La célèbre formule « castigat ridendo mores » est d'origine incertaine, mais elle a été reprise par Molière. Elle exprime une idée développée par Horace dans son art poétique et résume cette volonté d'utiliser le rire comme vecteur d'instruction. Le théâtre de Molière est à la fois classique et baroque.

Roman

Madame de La Fayette
Madame de La Fayette

Le roman est considéré comme un genre très mineur à cette époque. La plupart sont d'ailleurs publiés anonymement, car une personnalité un peu considérée pouvait difficilement s'avouer auteur de romans. La première partie du siècle est caractérisée par des romans très longs et très complexes. À l'âge classique, ces romans se transforment en nouvelles. Les intrigues se simplifient considérablement. Elles puisent dans un fond historique assez récent alors que les romans baroques préféraient l'Antiquité.

Saint-Réal écrit en 1672 Don Carlos première « nouvelle historique » qui raconte l'histoire de Don Carlos d'Espagne, fils de Philippe II d'Espagne. Madame de La Fayette situera l'action de La Princesse de Clèves, chef-d'œuvre du genre, à la Cour d'Henri II de France, soit approximativement à la même époque. Ce roman représente d'ailleurs bien les ambiguïtés du classicisme, car il s'éloigne des romans sentimentaux par son volume modeste et la sobriété de son écriture, mais il reprend certains traits de la préciosité dans la peinture des sentiments. Madame de La Fayette était en effet une grande précieuse et son souci n'était pas de s'opposer en tout à une période qui l'aurait précédée.

La poésie en général

Le XVII est un siècle de fermentation littéraire, et l'on y voit revivre tous les genres antiques. En effet, au XVI (période dite baroque), un certain « chauvinisme culturel » avait conduit les poètes à se servir de formes moyenâgeuses (rondeaux, triolets, madrigaux, chansons, sonnets), en réaction contre le recours systématique aux genres anciens. Le XVII siècle, lui, verra paraître des odes (genre déjà utilisé par Ronsard), comme celle sur la prise de Namur de Boileau, ou celles, moins connues, sur Port Royal des Champs, par Racine. On voit renaître les épigrammes, comme celles de Martial ou d'Ovide, les épîtres ou les satires du style d'Horace (notamment par Boileau). L'on assiste aussi à la renaissance de l'épopée de type Homérique ou Virgilienne. Mais ce genre ne connait aucun succès. Voire notamment la Pucelle de Chapelain, décriée par Racine et Boileau. Seul le Lutrin de Boileau, épopée satirique, nous reste familier. Jean Pierre Collinet lorsqu'il a établi des éditions des œuvres de Boileau et Perrault, a fait remarquer que le XVII siècle est, malgré les apparences, un siècle sans poésie et que seuls La Fontaine ou Racine échapperaient à cette règle.

Autres genres

La poésie officielle ;

La poésie burlesque (Paul Scarron) ;

La poésie mondaine (Nicolas Boileau) ;

Les maximes (François de La Rochefoucauld) ;

Le portrait (Jean de La Bruyère) ;

La fable (Jean de La Fontaine).

Musique

Dans le domaine de la musique, et plus précisément, dans celui de la musique occidentale, le mot « classicisme » revêt trois sens principaux :

la musique classique « au sens large » : Dans cette première acception, le classicisme renvoie à la musique occidentale savante, composée depuis la fin du Moyen Âge jusqu'à nos jours — par opposition à la musique traditionnelle et à la musique populaire. On parle alors de musique classique.

la musique de la période classique : Dans un sens plus étroit, le classicisme désigne une période précise de la musique occidentale savante, à savoir : la deuxième moitié du XVIII siècle. On parle alors de musique de la période classique. Elle débute avec la mort de Bach (1750) et se termine avec la mort de Beethoven (1827). Beethoven, toutefois, est un préromantique et on peut même le considérer comme le père du romantisme, la transition entre le classicisme et le romantisme.

s’applique à des œuvres ayant une réputation établie et impliquant la notion de modèle d'excellence

Ici, il est question de la musique de la période classique (soit le 2 point)

Points généraux

cette période est marquée par le rationalisme philosophique

les artistes cherchent un idéal esthétique. On voit l'apparition des concerts publics, des arts de clarté et de rationalité, le goût de la sobriété, de la simplicité et de la cohérence.

il y a une admiration pour les Anciens (Grec et Romains).

il y a recherche de l'équilibre, une maîtrise de l'expression, un Idéal harmonique, d'ordre, de naturel de symétrie

la recherche de la vraisemblance.

Dates

En musique, le style classique viennois couvre les années 1775–1825. La période qui précède (1725 à 1775), période de transition entre le Baroque et le Classicisme viennois (La ville de Vienne en Autriche sert d'assise au développement du style classique), se nomme le style galant

Principaux genres Instrumentaux

la symphonie

le quatuor à cordes

la sonate (principalement pour piano)

concerto pour soliste

l'opéra

Principales formes

forme sonate

menuet

rondo

lied

thème et variation

Compositeurs représentatifs

Franz Joseph Haydn (1732-1809)

Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)

Ludwig van Beethoven (1770-1827)

Textuellement repris de Littérature musicale 1 voir bibliothèque

Peinture

De façon générale, dans l'histoire de la peinture, le classicisme peut s'entendre au moins de deux façons principales :

en tant que catégorie métahistorique et entendue « au sens large », la peinture classique devient synonyme de peinture académique, qui repose avant tout sur le réalisme et la figuration, et représente les choses de manière prétendument objective, traditionnelle, voire un peu mièvre, et ne cherche à aucun prix à provoquer de scandale. Ce sens est d'ailleurs généralement assez dépréciatif.

en tant que catégorie historique et entendue au sens restreint, la peinture classique est un courant artistique qui s'oppose au mouvement baroque, que ce soit au niveau de la facture, de la composition ou des sujets privilégiés. Après les excès du Maniérisme, un certain nombre de peintres du XVIIetXVIII siècles décident d'une sorte de retour à l'ordre et souhaitent retrouver l'équilibre et la perfection atteinte notamment par les artistes de l'antiquité et retrouvée par les peintres de la fin de la Renaissance.

La peinture classique est fondée principalement sur l’œuvre de Raphaël, qui en demeurera la référence. Elle tend vers un idéal de perfection et de beauté, à travers des sujets nobles, de préférence inspiré de l'antiquité ou de la mythologie gréco-latine tels que les figures héroïques, les victoires ou la pureté des femmes.

Les peintres classiques cherchent à symboliser le triomphe de la raison sur le désordre des passions : la composition et le dessin doivent primer sur la couleur, le concept sur la séduction des sens. C’est pour cela que des règles précises et strictes doivent exprimer la représentation de la nature. La composition est donc presque toujours symétrique ou - au moins - équilibrée, et les personnages toujours ramenés à des proportions plus réduites et représentés en pied, le hors-cadre étant quasiment banni. D'autre part le décor, et tout particulièrement la nature, doit refléter et créer comme un « écho » au sujet principal et reprendre les mêmes thèmes.

La peinture classique porte à la méditation et étudie les maîtres nouveaux pour exprimer la morale et, par ailleurs, le drame. Les cortèges triomphaux occupent une large place ainsi que les sujets qui exaltent les sentiments nobles.

Parmi les plus grands représentants de la peinture classique, on compte un grand nombre de peintres français, le mouvement ayant une influence considérable dans le pays grâce à la prédominance du classicisme en architecture sous le règne de Louis XIV, et notamment Philippe de Champaigne, Nicolas Poussin et Charles Le Brun.

Sculpture

Groupe du Laocoon, attribué à Agésandros, Athénodore et Polydore, copie d'une œuvre hellénistique datant d'environ 220 av. J.-C., musée Pio-Clementino, Vatican.

Le terme de sculpture classique désigne une forme et un style sculpture correspondant à celle produite dans la Grèce antique, la Rome antique et les civilisations sous le contrôle ou l'influence hellénistique et romaine entre le V siècle av. J.-C. et la chute de Rome en 476. Cela désigne également des sculptures plus récentes, réalisées selon un style classique, c'est-à-dire inspirées de l'Antiquité. La sculpture classique était d'ailleurs très populaire pendant la renaissance.

Outre les statues sur pied, le terme regroupe également les sculptures en reliefs, comme les célèbres marbres d'Elgin du Parthénon, ainsi que les bas-relief. Alors que les œuvres sculpturales insistent sur la forme humaine, les reliefs sont généralement plutôt utilisés pour concevoir des scènes décoratives.

Architecture

L’architecture classique française est issue de l’admiration et de l’inspiration de l’Antiquité. Elle fut inventée pour magnifier la gloire de Louis XIV puis rayonna dans toute l’Europe. Cette architecture devient à l’étranger le reflet de la puissance du roi de France.

L’esthétique de cette architecture se rapproche des canons grecs et romains reconnus comme des références idéales. Elle puise aussi ses origines des éléments de la Renaissance.

L’architecture classique se caractérise par une étude rationnelle des proportions héritées de l’Antiquité et par la recherche de compositions symétriques. Les lignes nobles et simples sont recherchées, ainsi que l’équilibre et la sobriété du décor, le but étant que les détails répondent à l’ensemble. Elle représente un idéal d’ordre et de raison.

L’influence des châteaux tels que ceux de Versailles (Louis Le Vau, François II d'Orbay, Jules Hardouin-Mansart), Grand Trianon (Jules Hardouin-Mansart), Vaux-le-Vicomte (Louis Le Vau) est à l’origine du rayonnement de cette architecture à l’étranger.

中文百科

法国巴黎的玛德莲教堂(Église de la Madeleine)是一座古典主义风格建筑。

在艺术领域,古典主义通常是指对一个古典时期,即西方传统中的古典时代的一种高度评价,作为古典学者试图模仿审美的设置标准。古典主义通常寻求正式而又保守的艺术:掷铁饼者肯尼斯·克拉克爵士评论,“如果我们反对他的限制和压迫,我们只是在反对经典艺术的古典主义。激烈的强调或律动的突然加速可能会破坏这些特质的平衡和完整,直到本世纪,通过它所保留在视觉图像的受限制曲目中它的权威的地位。”克拉克指出的古典主义意味着一个被广泛接受的理想形式的标准,无论是在他正在调查的《波列罗》(1956)中的西方标准中,还是在中国古典典籍或中国艺术中,经典主义的复古也是传统特色。古典主义是经常存在于后中世纪的欧洲和欧洲传统影响中的一股力量;然而,一段时间认为他们自己比其他人与古典理想主义联系得更加紧密,尤其是在启蒙时代。

内容

四河喷泉,贝尔尼尼,1651. 捷克共和国欧洛慕奇古典学者门 古典主义是一个具备古希腊和罗马起源和关于社会的侧重点的哲学的特定类型,在文学、建筑、艺术和音乐领域诠释其自我。尤其是在启蒙时代的新古典主义中得以诠释。 在古董晚期古典主义有一种复古的倾向,而且在里德和奥图艺术中有一场重大的复兴。当拜占庭的落幕和与伊斯兰文化的新兴贸易带来大量的关于和来自古代欧洲的常识时,在意大利文艺复兴时期还有另外一场更持久的复苏。在此之前,由于罗马皇帝康斯坦丁引进了大量的元素进入欧洲文化的改变,识别古物一直被视为基督教的连续的历史,包括数学的应用和深入艺术的经验主义、人文主义、文学和描述的现实主义,以及形式主义。重要的是,它还引进了多神论或“异教”,以及古代与现代的并置。 在16和17世纪,文艺复兴时期的古典主义对什幺是“古典”的不同感觉作出引领和让步。 在这一时期,古典主义更明显地采用了结构整齐的色彩,几何和网格的使用,严格的纪律和教育学的重要性,以及艺术和音乐学校的形成是可预见的。路易十四的宫廷被视为此古典主义形成的中心,引用奥林匹斯诸神作为**主义象征性的支持,它对公理化和演绎推理的坚持,以及它对规则和可预测性的热衷。 这一时期寻求的古典艺术形式的复兴,包括希腊戏剧和音乐。体现现代欧洲形式的歌剧有它自己的根源,试图重建歌舞与被认为是希腊规范的戏剧的结合。在诗歌和戏剧上,对古典主义的呼吁的例子包括但丁、彼特拉克和莎士比亚。尤其是都铎王朝的戏剧,在古典理念后模仿它本身,将作品分为悲剧和喜剧。研究古希腊被视为人文素质教育的必要条件。 文艺复兴也明确回归到与古希腊和古罗马相关的建筑模型和技术,包括用于作为建筑物关键比例的黄金矩形,古典的列间距规则,以及与希腊和罗马建筑相关的大量的装饰和细节。他们也开始恢复造型艺术如青铜铸件用于雕塑,并使用古典自然风格作为素描、油画和雕塑的基础。 虽然与上个世纪的古典主义是连续的,启蒙时代以被艾萨克·牛顿爵士的物理学、机械和测量的改进,和他们所看到呈现在希腊文明、尤其是在反对波斯帝国的斗争中释放的感觉所动摇的古物为视角认定其本身。绚丽、有机和综合集成的巴洛克主义即将为一系列明确认为自己是“古典的”或“新古典的”,或很快就会被贴上这样的标签的运动让步。例如雅克·路易·达维德的油画被视为企图回归对称平衡、清晰,刚毅和艺术活力。 19世纪视古典时代为形式主义的先驱,包括如科学领域的均变论,以及艺术领域的严格分类的创建。浪漫主义时期各种各样的运动自认为是反抗情感主义和无规律主流趋势的古典起义,例如拉斐尔前派艺术家。到此为止,古典主义足以陈旧,先前的古典运动得到了复苏;例如,文艺复兴时期被视为将有机的中世纪与有序的古典相结合的一种手段。19世纪维持或扩充了许多科学领域的古典进程,特别是对身体之间通过机械和热能交换的能量运动作出解释的牛顿进程。 20世纪看到了在艺术和科学领域的诸多变化。古典主义被那些拒绝或临时认为在政治、科学和社交界领域的转变的人,和那些接受将此改变作为推翻19世纪所感知重量的工具的人使用。因此,20世纪前的学科都被贴上了“古典的”和在视他们自己为与光、空间、纹理的稀疏性和连贯性相关的艺术领域内的现代运动的标签。 在当今,哲学古典风格作为一个术语被使用,在社会和艺术领域尤其与受酒神节刺激的阿波罗神相关;那是一种理性倾向,或者至少是情感主义下的理性引导的宣泄的倾向。

在戏剧领域

时间统一适用于在虚构的24小时内整体剧情情节发生的需要

地点统一意味着情节应该在一个位置展开  

情节统一意味着剧情应该围绕一个单一的“情节”,如一个悲剧爱情故事或荣誉和责任间的冲突来构想。

在建筑领域

1591年帕拉迪奥的罗通达别墅 建筑领域的古典主义在意大利文艺复兴时期,特别是在莱昂•巴蒂斯塔•阿尔贝蒂的作品和设计中,和菲利普·布鲁内莱斯基的著作中得以发展。它寄予强调对称、比例、几何和部件的规律,因为它们在古典时期的建筑中被示范了,特别是古罗马建筑,其中保留了许多实例。 圆柱、壁柱和门楣有序的安排,以及半圆形拱门、半球形圆顶、壁龛和小型建筑物的使用取代了中世纪建筑更复杂的比例系统和不规则的剖面图。这种风格迅速蔓延到其它意大利城市,然后到法国、德国、英国,俄罗斯和其它地方。 16世纪,塞巴斯蒂亚诺·塞利奥帮忙编纂古典式柱型和帕拉第奥的建筑遗产发展为帕拉第奥式建筑的悠久传统。脱离这些影响的建筑,17世纪的建筑师伊尼戈琼斯和克里斯托弗·雷恩牢固确立了在英国的古典主义。 从18世纪中叶古典风格的发展看新古典主义建筑。

在艺术领域

公元前5世纪的希腊艺术,请参阅古希腊古典艺术和简练风格

法法词典

classicisme nom commun - masculin ( classicismes )

  • 1. caractère de ce qui est conforme à la tradition ou aux habitudes de la majorité

  • 2. arts esthétique fondée sur l'équilibre, la clarté et la rigueur, à l'imitation de l'Antiquité, et caractéristique du XVIIe siècle

    le classicisme architectural français

  • 3. caractère d'une œuvre qui, quelle qu'en soit l'époque, relève d'une esthétique classique

    le classicisme d'une partition • un écrivain apprécié pour le classicisme de son style

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