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词典释义:
vulgarisateur
时间: 2024-02-29 17:35:40
[vylgarizatœr]

vulgarisateur, tricea.普及的, 通俗化的 — n.1. 〈书语〉普及者, 推广者2. 科学普及者

词典释义
vulgarisateur, trice
a.
普及的, 通俗化的
ouvrage vulgarisateur 通俗读物

— n.
1. 〈书语〉普及者, 推广者

2. 科学普及者
近义、反义、派生词
近义词:
propagateur
联想词
vulgarisation 普及,推广,通俗化,大众化; érudit 博学的,有学问的,渊博的; pédagogue 有教学法的; théoricien 理论家; scientifique 科学的; physicien 物理学者,物理学家; philosophe 哲学家; savant 精通的,博学的; naturaliste 自然主义的,写真主义的; historien 历史家,历史学家,史学家; romancier 说家;
短语搭配

ouvrage vulgarisateur通俗读物

des livres vulgarisateur, trices通俗书籍

Ce vulgarisateur a mutilé la pensée des grands philosophes.这位普及本作者歪曲了伟大哲学家的思想。

原声例句

Pour ceux et celles qui ne me connaissent pas, je m'appelle Charlie Danger et je suis vulgarisatrice scientifique.

对于那些不认识我的人,我的名字是查理危险, 我是一名科普员。

[TEDx法语演讲精选]

AC : Passeur de sciences, vulgarisateur, il s'était fait connaitre pour sa participation à la découverte de Lucy, l'australopithèque la plus célèbre du monde.

AC:科学的传播者,普及者,他因参与发现露西而闻名,世界上最著名的南方古猿。

[RFI简易法语听力 2022年6月合集]

Passeur de sciences, vulgarisateur, il s'était fait connaître pour sa participation à la découverte de Lucy, l'australopithèque la plus célèbre du monde. Elle a longtemps été considérée comme le plus ancien fossile humain. Simon Rozé.

[畅学法语|听新闻学法语(B1-B2)]

例句库

Le déploiement sur le terrain de plus de vulgarisatrices dans le secteur agricole21.

向现场派出更多的农业领域的女科普人员。

Tous les conseils locaux forment deux femmes en tant que vulgarisatrices chargées de diffuser des informations concernant la santé des femmes, et cela devrait commencer à avoir un impact.

每一个地方委员会都要培训两名妇女担任卫生推广工作人员,提供妇女卫生方面的信息,这必将产生相应的影响。

Un personnel spécialement formé (vulgarisateurs) rend visite aux prostituées sur leurs lieux de travail (dans la rue et dans les bars) pour leur distribuer des brochures et des préservatifs.

受过专门训练的工作人员(推广工作者)视察了妓女的工作场所(街头、酒吧),并散发了小册子、避孕套和润滑剂。

Le Ministère iraquien de l'agriculture prévoit de former des vulgarisatrices et des femmes ingénieurs parmi ses effectifs afin d'être mieux à même de satisfaire les besoins des femmes en milieu rural.

伊拉克农业部正计划在其员工中培训女性工程师和推广人员,以更好地应对农村妇女的需要。

De plus, un projet, visant à renforcer la sensibilisation des hommes en milieu rural, par le biais des vulgarisateurs agricoles bénéficiant d'un soutien du FNUAP, est en cours de mise en œuvre.

此外,在人口活动基金的支持下目前正在由农业技术推广人员开展一个项目,旨在提高农村地区男人对这个问题的认识。

En outre, la FAO a mis en place le réseau virtuel de vulgarisation, de recherche et de communication Vercon qui permet aux chercheurs et aux vulgarisateurs d'élaborer, d'échanger, de stocker et de saisir les informations.

另外,粮农组织还开发了虚拟推广研究通信网络(VERCON),使研究人员和推广人员能开发、交流、储存和检索信息。

Le livre a été diffusé sur le plan national et international et un total de 120 vulgarisateurs venant des ministères des femmes et des services communautaires, de l'agriculture, de la santé et de l'éducation ainsi que de la communauté des ONG ont été formés à son utilisation.

这本书在国内和国际上发行,选自性别部、农业部、卫生部、教育部和非政府组织的120名推广人员接受了使用该书的培训。

Si l'Initiative s'est traduite par des progrès méritoires dans ce domaine, il convient néanmoins d'accorder un rang de priorité plus élevé aux revenus et aux moyens de subsistance durables, éventuellement en favorisant l'accès au crédit, la formation de vulgarisateurs agricoles et de vétérinaires, la fourniture de machines agricoles aux paysans sans terre, etc., ce qui permettrait aux personnes véritablement pauvres de mieux tirer parti de l'Initiative.

尽管人类发展倡议在这领域已取得了值得赞扬的进展,但还须更加重视收入和生计,可能采取的方法是:提供信贷、培训村庄的农业推广人员和兽医、为无土地劳动者提供农具等等,以加强其对非常贫穷的人的影响。

Il a été prouvé que les facteurs qui empêchent les femmes rurales de participer aux activités ne tiennent pas à l'agriculture elle-même, mais à des aspects sociaux comme le « manque de motivation », la « forte fécondité », le « fait que les vulgarisateurs sont généralement de sexe masculin », l'« aptitude à apprendre », l'« incompréhension des hommes », qui sont très nettement mis en évidence dans le cadre de la coopération technique japonaise.

事实证明,妨碍妇女参加活动不是农业本身,而在社会方面,如说她们“缺乏积极性”、“生孩子过多”、“干大事的一般都是男人”、“要善于学习”、“男人没有被理解”,通过同日本的技术合作,这些变得很明显。

D'autres problèmes existent, comme les taux d'intérêt élevés qu'appliquent les bailleurs de fonds locaux lorsqu'ils accordent des crédits, le manque d'accès à des outils ou à des moyens agricoles plus performants, la difficulté d'accéder au crédit institutionnalisé, la quasi-impossibilité d'accéder à la propriété terrienne, l'existence limitée de services de vulgarisation dans les zones rurales, l'inadéquation des installations de stockage et de traitement, le faible nombre de femmes occupant des postes de vulgarisateur agricole et la mauvaise gestion des coopératives.

此外,还存在其他问题,例如地方借贷者利率高,无法获得经改良的农业工具/投入,无法获得正规信贷,很难直接取得土地,农村地区推广服务有限,保存和加工设施落后,女性推广工作人员少以及合作社管理不善。

A titre d'exemple, on peut citer les bourses accordées à des chercheurs qui sont des personnalités reconnues dans leur domaine, les programmes visant à améliorer l'enseignement scientifique et technologique et les conseils d'orientation, les conférences et les débats publics sur des thèmes scientifiques et technologiques, les services d'information sur l'astronomie, l'entretien et la présentation du matériel astronomique ancien, la mise en place et le fonctionnement du site web interactif "Wow it's science" et la création d'un réseau de vulgarisateurs scientifiques travaillant dans des organismes néo-zélandais de recherche, publics et privés.

例如,为各自所在领域公认领先的研究人员提供研究金,开办旨在改进科技教育和职业咨询的方案,举办关于科技主题的公共讲座和讨论,开办公共天文学信息服务和维护及展览天文学遗产材料,建立和维持“噢,这是科学”互动式网站,以及发展在新西兰公共和私营研究机构工作的科学通讯人员网。

法语百科

La vulgarisation est une forme de diffusion pédagogique des connaissances qui cherche à mettre le savoir (et éventuellement ses limites et ses incertitudes) à portée d'un public non expert. C'est l'ensemble des actions permettant au public d'accéder à la culture, et en particulier aux cultures scientifiques, techniques, industrielles ou environnementales, c'est-à-dire aux savoirs, savoir-faire et savoir-être de ces disciplines.

La vulgarisation est intimement liée à la démarche scientifique, et fait partie des missions des chercheurs. C'est une nécessité pour l'avancée du savoir. Elle est nécessaire à la conservation de la production scientifique (alors vue comme bien commun). Le partage des résultats avec le plus grand nombre facilite la critique positive et méliorative, et est même facteur de sérendipité.

La vulgarisation permet aussi au citoyen de pouvoir saisir d'un enjeu la communauté scientifique, ce qui se développe via certains partenariats entre recherche et citoyens. Mais cette dernière piste reste encore marginale, comparativement à l'espace occupé par la vulgarisation plus « classique » (magazines, émissions de télévision, livres, musées de science, universités populaires, cours publics, etc...).

Éléments de définition

La vulgarisation est le lien volontaire de transmission qu'effectue un chercheur, un expert, un enseignant, un animateur, un médiateur, un conférencier, un journaliste du savoir qu'il produit ou maîtrise (science, culture au sens large, acquis par une communauté scientifique, technique et académiques, etc.) vers le public profane.

La vulgarisation inclut aussi, de fait, l'appropriation volontaire par le public de connaissances, y compris quand cette appropriation s'accomplit de manière autodidacte, sans passer par le contact direct avec des vulgarisateurs.

La vulgarisation se fait à plusieurs niveaux de complexité.

Elle est notamment orientée vers des néophytes ou le grand public : information de publics très différents de l'état de l'art, de l'état des connaissances ; par exemple sur la question du changement climatique, les groupes de travail du GIEC publient régulièrement un Résumé à l'intention des décideurs , de même, en France, la Mission interministérielle de l'effet de serre a publié un Mémento des décideurs. mise en place des conditions permettant au profane ou à l'amateur éclairé de pouvoir dialoguer avec les savants, sachants et spécialistes ; entretien d'interactions et rétro-action entre public et experts, dont sur les réactions du public face aux usages faits des découvertes et savoirs techniques dans la société.

information de publics très différents de l'état de l'art, de l'état des connaissances ; par exemple sur la question du changement climatique, les groupes de travail du GIEC publient régulièrement un Résumé à l'intention des décideurs , de même, en France, la Mission interministérielle de l'effet de serre a publié un Mémento des décideurs.

mise en place des conditions permettant au profane ou à l'amateur éclairé de pouvoir dialoguer avec les savants, sachants et spécialistes ;

entretien d'interactions et rétro-action entre public et experts, dont sur les réactions du public face aux usages faits des découvertes et savoirs techniques dans la société.

Mais elle prend parallèlement, des formes nouvelles : Dans un monde où les disciplines scientifique et techniques se sont fortement complexifiées et évoluent très rapidement, il existe aussi un large mouvement de vulgarisation scientifique produite par des disciplines complexes vers d'autres disciplines complexes (dont les acteurs sont parfois pour les premiers l'équivalent d'un public profane). Elle est nécessaire pour la fécondation croisée des savoirs et la transdisciplinarité. Les revues à comité de lecture et leurs articles scientifiques jouent ce rôle. La vulgarisation des sciences dites « dures » vers les sciences humaines et sociales et inversement ou avec d'autres domaines de la culture vulgarisée participent aussi cette dynamique. Les approches collaboratives se développent (Wikipédia, les Wikibooks et les Wikiversités ainsi que les démarches de sciences citoyennes entrent dans cette dynamique) Une communauté des ressources scientifiques libres se développe et ouvre de nouvelles perspectives. Elle propose des articles scientifiques, des bases de données et des logiciels gratuits et publiés en licences (Creative Commons, open source, etc). Cette approche est notamment encouragée par Harold Varmus (prix Nobel de médecine) qui, s'inspirant de l'efficacité apportée aux physiciens par Internet, promeut les articles en accès libre et les données open source pour une science plus collaborative et ouverte, qui permet également, mais plus rapidement et d'une manière plus riche, l'évaluation par les pairs de la communauté scientifique. Le comité d'éthique du CNRS a lui-même recommandé en 2007 la diversification des publications open source, malgré l'opposition des éditeurs de publications scientifiques : « Les revues en libre accès et les archives ouvertes sont des étapes vers un modèle optimisé, encore à créer, où les impératifs de libre diffusion, les préoccupations éthiques, les critères de qualité et ceux d’équilibre économique seraient mieux conjugués, peut-être par auto-régulation entre auteurs et lecteurs ». « Faciliter pour le plus grand nombre l’accès aux connaissances, acquises grâce à l’effort financier public, en les considérant comme un bien universel, au sein des pays les plus développés mais aussi au-delà de leurs frontières, relève d’un choix éthique majeur », écrivait le comité d'éthique du CNRS. Le CNRS recommandait même l'« obligation de dépôt des résultats dans des archives ouvertes », en rappelant que la recherche est souvent financée par de l'argent public.

Dans un monde où les disciplines scientifique et techniques se sont fortement complexifiées et évoluent très rapidement, il existe aussi un large mouvement de vulgarisation scientifique produite par des disciplines complexes vers d'autres disciplines complexes (dont les acteurs sont parfois pour les premiers l'équivalent d'un public profane). Elle est nécessaire pour la fécondation croisée des savoirs et la transdisciplinarité. Les revues à comité de lecture et leurs articles scientifiques jouent ce rôle. La vulgarisation des sciences dites « dures » vers les sciences humaines et sociales et inversement ou avec d'autres domaines de la culture vulgarisée participent aussi cette dynamique.

Les approches collaboratives se développent (Wikipédia, les Wikibooks et les Wikiversités ainsi que les démarches de sciences citoyennes entrent dans cette dynamique)

Une communauté des ressources scientifiques libres se développe et ouvre de nouvelles perspectives. Elle propose des articles scientifiques, des bases de données et des logiciels gratuits et publiés en licences (Creative Commons, open source, etc). Cette approche est notamment encouragée par Harold Varmus (prix Nobel de médecine) qui, s'inspirant de l'efficacité apportée aux physiciens par Internet, promeut les articles en accès libre et les données open source pour une science plus collaborative et ouverte, qui permet également, mais plus rapidement et d'une manière plus riche, l'évaluation par les pairs de la communauté scientifique. Le comité d'éthique du CNRS a lui-même recommandé en 2007 la diversification des publications open source, malgré l'opposition des éditeurs de publications scientifiques : « Les revues en libre accès et les archives ouvertes sont des étapes vers un modèle optimisé, encore à créer, où les impératifs de libre diffusion, les préoccupations éthiques, les critères de qualité et ceux d’équilibre économique seraient mieux conjugués, peut-être par auto-régulation entre auteurs et lecteurs ». « Faciliter pour le plus grand nombre l’accès aux connaissances, acquises grâce à l’effort financier public, en les considérant comme un bien universel, au sein des pays les plus développés mais aussi au-delà de leurs frontières, relève d’un choix éthique majeur », écrivait le comité d'éthique du CNRS. Le CNRS recommandait même l'« obligation de dépôt des résultats dans des archives ouvertes », en rappelant que la recherche est souvent financée par de l'argent public.

Moyens et acteurs

La vulgarisation est de nature pédagogique. Elle est en cela très proche de la médiation culturelle, vocable plutôt utilisé pour les arts et la culture générale.

Elle s'appuie sur des moyens de communication, des médias et de plus en plus des approches multimédias. « Être précis et compréhensible par le plus grand nombre, sans simplifier à l’extrême un message qui pourrait devenir mensonger, nécessite un effort et des compétences dont l’importance est souvent sous-estimée » rappelait début 2010 le Comité consultatif national d'éthique pour les sciences de la vie.

La Bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg (BNU) rassemble depuis 1992 un fonds de vulgarisation scientifique et d'histoire des sciences et des techniques, constitué de publications destinées à un public non spécialiste, « permettant d'alimenter la réflexion et la recherche dans des domaine variés : sciences et éthique, sciences et religions, sciences et société, développement durable, écologie, zoologie, climatologie, biologie, informatique... ». La bibliothèque disposait en 2010 d'une collection de plus de 12 000 ouvrages de vulgarisation scientifique et médicale, ainsi que d'abonnements à 44 périodiques imprimés et à 62 revues électroniques.

Musées scientifiques

Expérience de la cage de Faraday au Palais de la découverte

L'histoire de la vulgarisation par des expositions temporaires ou permanentes d'objets de science et de culture commence avec l'école, et pour les sciences avec les sociétés savantes et les cabinets de curiosités du siècle des Lumières.

La France a développé des centres de culture scientifique, technique et industrielle (CCSTI). Les plus célèbres sont le Palais de la découverte et la Cité des sciences et de l'industrie de La Villette. Les États-Unis ont renouvelé le genre ces dernières décennies avec des institutions telles que l'Exploratorium de San Francisco, qui se veulent plus près d'une expérience accessible par les sens — et où les enfants peuvent toucher sans risquer de casser quelque artefact. Le Québec a développé quelque chose de semblable avec le Centre des sciences de Montréal.

Cette approche diffère sensiblement de celle des années 1935-1970 où la France se caractérisait par une séparation franche entre ce qui était scientifique (le « pourquoi », caractérisé par le Palais de la découverte) et de ce qui était technique (le « comment faire pour que », caractérisé par le Musée des arts et métiers). Cette séparation n'existait pas en Grande-Bretagne (Science Museum de Londres), ni en Allemagne (Deutsches Museum à Munich), où l'on exposait ensemble sciences et techniques sans d'ailleurs prendre le soin de toujours les différencier.

Publications et médias

Sites web

Il existe de très nombreux sites web contribuant à la vulgarisation, tel que: Le C@fé des Sciences, regroupement de blogueurs de sciences en français ou encore Universcience) ; de ceux de grandes revues scientifiques à ceux alimentés par des agences de presse spécialisés (p. ex., Agence Science-Presse, seule agence de presse scientifique francophone, qui alimente d'autres médias en information depuis 1978), en passant par de très récents outils collaboratifs, dont Wikipédia fait partie.

Il existe également des chaines YouTube dédies à la vulgarisation, tel que e-penser, qui avait 711000 abonnés début mai 2016.

Des livres de la collection Pour les nuls, qui propose des ouvrages de vulgarisation sur tous les sujets.

Revues de vulgarisation

Découverte

Découvrir

La Recherche

(en) New Scientist

Pour la Science

Québec Science

Revue électronique de Psychologie Sociale

Science & vie

Sciences et Avenir

La Hulotte

Émissions télévisées

France E=M6 C'est pas sorcier X:enius Science 2

E=M6

C'est pas sorcier

X:enius

Science 2

Québec Découverte

Découverte

États-Unis MythBusters

MythBusters

Émissions radiophoniques

France France Inter Les P'tits Bateaux, présentée par Noëlle Bréham La Tête au carré, présentée par Mathieu Vidard Aligre FM Recherche en cours, présentée par Jean-Marc Galan et David Dumoulin

France Inter Les P'tits Bateaux, présentée par Noëlle Bréham La Tête au carré, présentée par Mathieu Vidard

Les P'tits Bateaux, présentée par Noëlle Bréham

La Tête au carré, présentée par Mathieu Vidard

Aligre FM Recherche en cours, présentée par Jean-Marc Galan et David Dumoulin

Recherche en cours, présentée par Jean-Marc Galan et David Dumoulin

Québec Radio-Canada Les Années lumière

Radio-Canada Les Années lumière

Les Années lumière

Suisse Radio suisse romande Impatience CQFD Podcast Science

Radio suisse romande Impatience CQFD

Impatience

CQFD

Podcast Science

Entreprises privées et associations

Explographie mène une politique de médiation scientifique et culturelle en enclenchant des processus de valorisation scientifique à travers des productions culturelles destinées à des publics variés de la société civile.

Le Savoir Ma Muse!, agence française spécialisée dans la vulgarisation de sujets scientifiques et de sujets de société, organisatrice de conférences citoyennes

Plume !, atelier d'expérimentation et d'édition en vulgarisation scientifique qui fonctionne en réseau.

Animation scientifique et technique

Issue des traditions de l'éducation populaire et des sociétés savantes, elle passe par la veille scientifique, et s'appuie sur des clubs, ateliers, centres de vacances, interventions scolaires, classes vertes ou scientifiques, café scientifique, des dispositifs de sciences citoyennes, etc. qui donnent l'envie et les moyens aux participants (souvent des enfants ou des adolescents) de découvrir et de construire des savoirs par la pratique.

Elle produit des événements tout public, tels (en France) qu'exposciences régionales qui regroupent des présentations de leurs activités par les jeunes eux-mêmes, les Nuits des étoiles au mois d'août ou la Fête de la Science en octobre, etc. Les mouvements d'éducation populaire visant la découverte scientifique et technique ont créé en 1985 le Cirasti, Mouvement français des exposciences .

Au Québec, l'organisme provincial Les Débrouillards publie un magazine, organise des exposés en classes primaire et secondaire ainsi que des camps de vacances. Il existe également plusieurs centres de vulgarisation scientifique tels le Planétarium de Montréal, le Centre des sciences de Montréal, le Cosmodôme de Laval et, en région, l'ASTROLab du Parc national du mont Mégantic.

En France les plus grosses associations sont Planète Sciences, Les petits débrouillards, PARSEC, Sciences Essonne.

Le théâtre de science prend aujourd'hui toute sa place (Les atomes crochus, L'île logique, etc.).

Approches critique et éthiques

Analyse critique : En réaction à la praxis, aux modes et formats dominants de vulgarisation (TV, Presse souvent réductrices ou sensationalistes), des courants plus ou moins formalisés récusent ou tout au moins questionnent une vulgarisation à outrance et souvent peu éthique ou transparente ; Elles constatent, craignent ou jugent que :

Certaines vulgarisations sont orientées ou instrumentalisée dès l'amont, c'est-à-dire par le vulgarisateur lui-même, ou par celui se présentant comme tel (la différence entre certains articles de vulgarisation et le publireportage est parfois ténue) ; Des informations tronquées peuvent faire naitre de faux espoirs puis des désillusions ;

Certaines vulgarisations sont tronquées ou rendues trompeuses au stade d'un second filtrage, par un médias intermédiaire, qui par exemple ne retiendra qu'une partie de l'information, par exemple plus spectaculaire, vendeuse, ou le confortant dans son image...

Une appropriation éventuellement sauvage et déformante d'une information par une partie du public peut conduire à des rumeurs et des chaines de désinformation ; Les personnes mésinformées colportent alors à leur tour les messages vers d'autres, sans rigueur scientifiques ou en réarticulant une information fausse ou incomplète dans de nouveaux raisonnements non fondés aux conséquences imprévisibles. C'est un phénomène notamment analysé par des observateurs comme Anne Cauquelin et Roger Lenglet (opinion publique) qui étudient l'appropriation des informations vulgarisées par le public lui-même.

De telles dérives peuvent être expliquées par de nombreux facteurs (politiques, institutionnels, religieux, commerciaux ou d'image, etc.). Si elles sont volontaires, elles s'apparentent à une désinformation et posent en outre des questions juridiques particulières (forme de diffamation)

Enjeux éthiques

Ces enjeux semblent plus évidents dans certains domaines sensibles : la géopolitique, les domaines environnementaux (Biodiversité, dérèglement climatique), le secteur médical et notamment dans les champs relevant de la bioéthique dont dans le domaine sanitaires, de l'expérimentation animale ou de la sécurité alimentaire. Une vulgarisation déficiente ou trompeuse ou non transparente peut aussi avoir des impacts socio-économiques et culturels importants.

la géopolitique,

les domaines environnementaux (Biodiversité, dérèglement climatique),

le secteur médical et notamment dans les champs relevant de la bioéthique dont dans le domaine sanitaires, de l'expérimentation animale ou de la sécurité alimentaire. Une vulgarisation déficiente ou trompeuse ou non transparente peut aussi avoir des impacts socio-économiques et culturels importants.

Le rôle du vulgarisateur est particulièrement difficile dans des domaines émergents exposant à des risques nouveaux et difficilement prévisibles (OGM, nanotechnologie, nucléaire, smog électromagnétique, clonage, fécondation assistée, NBIC, etc.).

Sur la base d'une vulgarisation parfois peu transparente, partiale et donc peu crédible, on demande souvent au public un « consentement éclairé », un avis qui peut ensuite justifier des actions potentiellement dangereuses ou au contraire un principe de précaution qui - par définition - ne peut être appuyé sur des certitudes.

Des auteurs comme le sociologue Pierre Bourdieu, Daniel Jacobi (sémioticien), ou la Revue Alliage (publiée par Jean-Marc Levy-Leblond), la Fondation sciences citoyennes ainsi que le Cirasti avec ses rencontres nationales de l'animation scientifique et technique et son observatoire des Exposciences s'inscrivent également dans ce courant critique et éthique.

Une question délicate est le moment opportun pour divulguer une information, surtout s'il s'agit de résultats préliminaires. Selon sa pe****tion des enjeux, une partie du public trouvera qu'une information a été prématurément divulguée, alors qu'une autre trouvera qu'on a trop tardé à la divulguer. Le vulgarisateur est parfois aussi le relai d'un lanceur d'alerte, éventuellement confronté à l'urgence ou au principe de précaution. Le vulgarisateur ou sa hiérarchie, son rédacteur en chef, etc. peuvent subir des pressions, ou craindre qu'une information ne génère des troubles et alors s'autocensurer (Didier Sicard évoquait en 2004 une Recherche « sommée de prouver sans inquiéter » ). Chaque cas est alors un cas particulier que le vulgarisateur doit traiter en son âme et conscience.

l'accès récemment démocratisé à Internet a un double effet ; il encourage l'expertise citoyenne et l'analyse critique, notamment en permettant un d'accéder vite et directement à de nombreuses sources originales (souvent en anglais, mais avec des outils de traduction pouvant aider le lecteur, le comité éthique du CNRS recommandant d'ailleurs de ne pas surfavoriser l'anglais et d'encourager le bilinguisme et l'utilisation de la traduction automatique.). Certaines de ces sources sont vulgarisées par leurs auteurs eux-mêmes, ou accompagnées de commentaires critiques, éventuellement pluridisciplinaires et collaboratifs. Inversement, un internaute naïf ou ne prenant pas le temps de croiser ses informations ou d'en vérifier les sources, est - sur internet et dans la blogosphère - également exposé à une information mal vulgarisée et surabondante. Il peut alors lui-même contribuer à amplifier des rumeurs (ou à les dénoncer et parfois les corriger ?). De plus, la question de la fracture numérique peut cumuler ses effets à ceux des inégalités traditionnelles d'accès à l'information.

Déontologie de la vulgarisation

En France, le Comité consultatif national d'éthique pour les sciences de la vie (CCNE) a publié en 1995 un premier avis sur « l’information scientifique relative à la recherche biologique et médicale ». En 2010, il a émis un second avis, insistant sur le fait que (…) « Si l’information n’est pas correctement transmise – complète, honnête, compréhensible par un profane – le consentement « informé » perd tout son sens ». Cet avis est assorti de recommandations visant « à améliorer la qualité de l’information que les scientifiques se doivent de transmettre à la société ». Le comité ajoute qu' « il est important que le public ait la certitude que l’information qui lui parvient via différents média est validée. Or personne n’est mieux placé que le chercheur lui-même pour valider une information scientifique ».

De leur côté le scientifique ou l'expert ont la responsabilité de devoir adapter leur langage au niveau de compréhension de leurs interlocuteurs. Ils doivent cependant éviter le jargon scientifique ou technique, sans pour autant galvauder ni rendre approximative l'information ; c'est un équilibre souvent difficile à trouver. « Il est alors extrêmement souhaitable que l’information transmise, en général par un journaliste, ait été, chaque fois que possible, validée par le chercheur lui-même quant à sa signification et quant à l’importance qu’elle revêt pour le public. »

Parfois un vulgarisateur ou scientifique bon communiquant, ou douée d'une verve inhabituelle, devient une star appréciée des médias. Il peut être mis en avant, éventuellement bien plus que ne le justifierait la reconnaissance par ses pairs. On cherche alors aussi à lui faire rendre des avis sur des domaines qu'il ne maîtrise pas nécessairement. Il devrait se garder de tomber dans ce piège, et la déontologie des journalistes voudrait qu'on ne l'y pousse pas. Dans le feu de l'action et du direct on peut comprendre quelques dérives, mais dans la presse, elles paraissent plus suspectes. Ce phénomène peut être renforcé par le fait que nombre de bons scientifiques, échaudés par des communications mal faites, mal comprises ou mal rapportées par les médias venus les interroger peuvent ensuite éviter de réitérer l'exercice.

La vulgarisation médicale et de santé présentant des enjeux éthiques particulièrement forts, avec d'une part le poids du lobby pharmaceutique et d'autre part des risques de dérive liées à l'amateurisme ou à la non-mise à jour de certains sites. Plusieurs initiatives, parfois encadrées par les états cherchent à encourager de bonnes pratiques et professionnaliser ces acteurs. Par exemple, la Fondation HON (Health On the Net) promeut une information en ligne qui soit claire, vérifiée, appropriée et efficace. Elle a produit un code de conduite HONcode qui permet à un site respectant ce code d'afficher le logo HON sur sa page d’accueil . Une convention de partenariat a été signée en France par HON et la Haute Autorité de Santé qui promeut une certification des sites proposant des informations sur la santé. Les sites informant sur la médecine, les médicaments sont désormais invités par la loi à afficher sur leur page d'accueil leurs liens avec des sites institutionnels (caisses d’assurance-maladie, Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (AFFSSAPS) ou Haute Autorité de santé (HAS)) et à demander (depuis novembre 2007) à la HAS une certification volontaire (Plus de 700 sites répondant aux critères ont été certifiés entre 2007 et début 2010) .

Formation

Vulgariser s'apprend. En France, quelques masters formant à cette forme de communication existent, et une formation de journalisme scientifique est donnée à l'ESJ (école supérieure de journalisme de Lille) depuis les années 1990. Des formations courtes existent également, généralement destinées à des chercheurs ou ingénieurs. Citons notamment celles proposées par le Centre de vulgarisation de la connaissance à l'université Paris-XI Orsay, par Science et partage , par Agent Majeur ou par Vincent Bonhomme.

Vulgarisateurs célèbres

Eugène Aisberg (1905-1980) était un journaliste français d'origine ukrainienne. Par le biais de « causeries » d'abord entre Curiosus et son oncle Radiol, puis après guerre entre Ignotus et Curiosus devenu à son tour détenteur du savoir, cet auteur nous fait découvrir et comprendre les principes qui régissent le monde de la TSF d'abord, du transistor ensuite et enfin de la télévision à travers toute une série d'ouvrages qui ont suscité de multiples vocations, tant d'électroniciens que d'enseignants.

Isaac Asimov (1920-1992) était lui aussi américain d'origine russe. Talentueux écrivain de science-fiction (notamment à travers ses cycles sur les robots (Les Robots) et de sa Fondation), ce scientifique, biochimiste de formation, a également écrit de nombreux ouvrages de vulgarisation.

Jacques-Yves Cousteau (1910-1997), océanographe et explorateur du monde sous-marin, a été le pionnier de la vulgarisation des connaissances sur la faune sous-marine.

Camille Flammarion (1842-1925). Frère de l'éditeur du même nom. Membre de nombreuses sociétés savantes et d'associations pour la vulgarisation des sciences positives, il fonde la Société astronomique de France en 1887 et surtout publie l'Astronomie Populaire en 1880, ouvrage souvent réédité et complété, sortant cette discipline scientifique de son carcan de spécialistes. Initie en cela l'astronomie amateur en en diffusant les bases théoriques et pratiques.

Fontenelle (1657-1757). Considéré comme un des « pères fondateurs » de la vulgarisation. Membre de l'Académie des sciences et de l'Académie française. Son ouvrage le plus célèbre sont les entretiens sur la pluralité des mondes habités. Ré-édité à de nombreuses reprises de son vivant, ils mettent en scène un astronome et un marquise dont les relations sont presque autant scientifiques que courtoises. Voir aussi ses Dialogues des morts également très didactiques tout en distrayant.

George ****w (1904-1968) était physicien américain d'origine russe, nous fait découvrir, à travers les aventures du personnage de M. Tompkins, la physique quantique, la relativité restreinte et générale, et même le corps humain, ainsi que de multiples aspects des concepts relativement récents de la physique du XX siècle.

Jamy Gourmaud (1964- ), journaliste et animateur de télévision, créateur de C'est pas sorcier.

Stephen Jay Gould (1941-2002), par de nombreux ouvrages, articles et chroniques dans des journaux à destination d'un grand public, a exposé ses réflexions sur la géologie, la biologie et l'histoire des sciences, et surtout sur la théorie moderne de l'évolution dont il a été un des réformateurs dans le monde scientifique.

Stephen Hawking (1942- ) est physicien théoricien et cosmologiste anglais. Il a vulgarisé une partie de son travail dans le livre Une brève histoire du temps qui est l'un des plus grands succès de littérature scientifique.

Jean-Louis Heudier (1944- ) est astronome français. Il a créé plusieurs outils de vulgarisation scientifique comme ASSEM, PARSEC-ASTRORAMA et, dans le cadre de l'observatoire de la Côte d'Azur, Observatorium.

Albert Jacquard (1925-2013), biologiste et philosophe, Albert Jacquard s'est également distingué en tant que vulgarisateur. Il a en effet publié une trentaine d'ouvrage de vulgarisation sur des sujets aussi bien scientifiques que philosophiques.

Jean-Pierre Luminet (1951- ) est astrophysicien, écrivain et poète français, spécialiste des trous noirs et de cosmologie au sujet desquels il a écrit plusieurs ouvrages. Il est l'auteur de nombreux autres ouvrages de vulgarisation, et a reçu notamment le Prix Georges Lemaître en 1999 et le Prix européen de la communication scientifique en 2007.

Jane Marcet (1769-1858) s'est attachée de mettre à la portée d’un large public les connaissances les plus avancées de l’époque. Ses livres furent traduits en plusieurs langues.

Yakov Perelman (1882-1942) était un professeur russe qui a écrit de nombreux livres de vulgarisation en mathématiques, physique et astronomie.

Hubert Reeves (1932- ) est astrophysicien canadien (québécois). Il a écrit de nombreux livres de vulgarisation concernant l'astronomie, l'astrophysique et, dernièrement, l'écologie.

Pierre Rousseau, dans son ouvrage Jean-François astronome, explique les fondements de l'astronomie, travaux pratiques à l'appui.

Carl Sagan (1934-1996), astronome américain, célèbre dès les années 1970 pour ses apparitions télévisées, ouvrages de vulgarisation et sa série documentaire Cosmos (PBS), diffusée et rediffusée dans plus de 60 pays, et publiée sur DVD avec des addenda.

Fernand Seguin (1922-1988), biologiste de formation qui a contribué largement à la communication scientifique au Québec et au Canada français par ses émissions à Radio-Canada.

Gaston Tissandier (1843-1899), chimiste et aérostier français, fondateur de la revue La Nature en 1873.

Henri Laborit (1914-1995), médecin chirurgien et neurobiologiste, il était également éthologue, « eutonologue », selon sa propre définition (spécialiste du comportement humain) et philosophe. Il s'est fait connaître du grand public par la vulgarisation des neurosciences, notamment en participant au film Mon oncle d'Amérique d'Alain Resnais.

中文百科

科学普及简称科普,又称大众科学、流行科学或者普及科学,是指利用各种传媒以浅显的方式向普通大众普及科学技术知识,倡导科学方法、传播科学思想、弘扬科学精神的活动。相比于科学新闻集中于出版最新科研成果,科普作品的内容更为广泛。科普作品多数由科学家以及传媒从业员编撰,透过不同媒介展示,常见的如书本、纪录片、杂志文章和网页。

角色

科普作品的角色主要充当专业科学论文与大众文化之间的桥梁。生产这类作品的主要目的是要用浅白的言辞去交代准确的科学数据和研究,令大众更容易领会这类信息。很多科学相关具争议性的议题都有透过科学书籍探讨,例如由著名书本《人的错误量度》和《钟形曲线:美国社会中的智力与阶层结构》所引发生物决定论的长篇辩论。 科学论文的作用是,让科学家向其他同行宣告和游说他们的科研方法是有效的,以及观察所得的成果或结论是准确的。大众科学作品倾向于向科学界的外行人,或特定领域以外的科学家讲解其所得数据和结论的意义,以及庆祝其成果。科学文献的内容往往较为保守和具试验性质,并强调其新的观察成果与其他已有相关知识的一致性,较容易取得具相关资历科学家的认可。相反地,科普作品常强调其独特的或基本的内容,并有着科学文献没有的事实权威语调。比较原着科学报告、其衍生的科学新闻以及其他科普作品,会发现越后者会有一定程度的与事实不乎或过度简化,即使是一些政治中立的科学议题亦会有类似情况。 大众科学文章可以是由非科学家撰写,他们或许对于相关题目只有有限知识,这或会促使专家以外的普罗大众对其大众科学题材的误解,而不能分清正统科学与伪科学的分野。

常见特点

娱乐性较高,或对观众较为切身

强调独特性和较偏激

探讨的主题不受专家重视或超出已有学术研究范围

基本、简化的科学概念

向拥有少量甚至没有科学背景的观众传授科学知识,故内容偏向更透彻地讲解科学基本概念

传达综合不同科学领域的新概念,并提出学术上新的应用范畴

使用比喻和类推法去解释深奥及或抽像的科学概念

人物

中国科普作家 高士其 林之光 叶永烈,中文版《十万个为什幺》作者 王麦林 章道义 卞德培 汤寿根 刘嘉麒

高士其

林之光

叶永烈,中文版《十万个为什幺》作者

王麦林

章道义

卞德培

汤寿根

刘嘉麒

日本 木村繁──科普作家 山本一清──天文科普作家 小尾信弥教授──天文科普译作家 藤井旭──天文科普作家 中松义郎──发明家

木村繁──科普作家

山本一清──天文科普作家

小尾信弥教授──天文科普译作家

藤井旭──天文科普作家

中松义郎──发明家

法国科普作家 让-亨利·法布尔,《昆虫记》作者 儒勒·凡尔纳,《海底两万里》作者 夏特莱

让-亨利·法布尔,《昆虫记》作者

儒勒·凡尔纳,《海底两万里》作者

夏特莱

德国科普作家 雷纳·科特

前苏联科普作家 米·伊林,俄语版《十万个为什幺》作者 别莱利曼

米·伊林,俄语版《十万个为什幺》作者

别莱利曼

以撒·艾西莫夫(Isaac Asimov)──美国生化学家、科普作家及科幻小说作家

彼得·阿特金斯(Peter Atkins)──英国物理化学家及作家

大卫·爱登堡爵士(Sir David Attenborough)──英国博物学家及电视主持

丹尼尔·布尔斯廷(Daniel J. Boorstin)──美国作家及前美国国会图书馆馆长

亚瑟·查理斯·克拉克爵士(Sir Arthur C. Clarke)──科幻小说作家、发明家及未来学家

理乍得·道金斯(Richard Dawkins)──英国演化生物学演化生物学家及作家

丹尼尔·丹尼特(Daniel Dennett)──美国哲学家、认知科学家及作家

贾德·戴蒙(Jared Diamond)──美国演化生物学家、生理学家、生物地理学家及作家

亚瑟·斯坦利·爱丁顿爵士(Sir Arthur Eddington)──英国天文学家

麦可·法拉第(Michael Faraday)──英国科学家及教授

理乍得·费曼(Richard Feynman)──美国物理学家及作家

乔治·伽莫夫(George Gamow)──美籍俄裔物理学家、宇宙学家及作家

马丁·加德纳(Martin Gardner)──美国著名数学家及作家

麦尔坎·葛拉威尔(Malcolm Gladwell)──加拿大籍英国裔撰稿人及作家

史蒂芬·古尔德(Stephen Jay Gould)──美国古生物学家、演化生物学家与科学历史学家

布莱恩·葛林(Brian Greene)──美国理论物理学家、超弦理论家及作家

约翰·伯顿·桑德森·霍尔丹(J. B. S. Haldane)──英国遗传学家及进化生物学家

山姆·哈里斯(Sam Harris)──美国神经科学家及作家

史蒂芬·霍金(Stephen Hawking)──英国理论物理学家及作家

克里斯托弗·希钦斯(Christopher Hitchens)──美籍英国裔作家及记者

罗德·霍夫曼(Roald Hoffmann)──美国化学家

侯世达(Douglas Hofstadter)──美国认知科学家及作家

杰米·海纳曼(Jamie Hyneman)──美国特效技师及电视主持(《流言终结者》)

史帝夫·厄文(Steve Irwin)──澳洲野外生态专家、环保人士及电视主持(《鳄鱼拍档》),外号「鳄鱼先生」

加来道雄(Michio Kaku)──美籍日本裔理论物理学家及作家

琳·马古利斯(Lynn Margulis)──美国生物学家及作家

彼得·梅达沃(Peter Medawar)──英国生物学家,被理乍得·道金斯喻为「最风趣的科学作家」,亦被《新科学人》喻为「可能是在那时代最好的科学作家」。

阿什利·蒙塔古(Ashley Montagu)──美籍英国裔类学家、人文学者,著作超过60本

德斯蒙德·莫利斯(Desmond Morris)──英国动物学家及作家

史迪芬·平克(Steven Pinker)──美籍加拿大裔国实验心理学家、认知科学家及作家

维莱亚努尔·拉马钱德兰(V. S. Ramachandran)──美籍印度裔神经科学家、认知科学家及作家

詹姆斯·兰迪(James Randi)──美籍加拿大裔魔术师、科学怀疑论者及作家

奥利佛·萨克斯(Oliver Sacks)──英国脑神经学家及作家

卡尔·萨根(Carl Sagan)──美国天文学家、天体化学家、电视主持及科普作家

亚当·萨维奇(Adam Savage)──美国特效技师及电视主持(《流言终结者》)

艾恩·史都华(Ian Stewart)──英国数学家及作家

大卫·铃木(David Suzuki)──加拿大藉日本裔电视主持、遗传学家及环保人士

奈尔·德葛拉司·泰森(Neil deGrasse Tyson)──美国天文学家及作家

部份科普信息来源

ABC科学(ABC Science)──澳洲广播公司(ABC)其下网站

我们是孤独的吗?──赛思·肖斯塔克的科学电台节目

问问生物学专家──播客及网站

美国最好科学及自然文章──书籍系列

美国最好科学文章──书籍系列

焦点──英国杂志

地平线──英国广播公司制作的电视节目

BBC科学(BBC Science)──英国广播公司(BBC)其下的科学信息网站

超越:科学基本概念中心(BEYOND: Center for Fundamental Concepts in Science)──亚利桑那州立大学其下网站

宇宙──澳洲杂志

宇宙:个人游记──卡尔·萨根主持,并在1980年播影的电视节目。卡尔·萨根亦有把这个节目的内容写成书。

每日星球──加拿大电视节目

发现(Discover)──杂志

发现(Discovery)──英国广播公司国际频道播客 及电台节目

探索频道(Discovery Channel)──有线/衞星电视频度

边缘基金会(Edge Foundation, Inc.)──网上杂志

旧金山探索馆──位于三藩市的博物馆

科学最前线──漫画

领袖杂志──电子杂志

博闻网(HowStuffWorks)──网站

物质世界──英国广播公司第四电台节目

医药杂志──医学及健康杂志

科学先生──中国国际广播电台于澳洲的播客及电台节目

流言终结者(MythBusters)──专门用科学手法证实或拆解传言的美国电视节目

赤裸科学──观众交互电台节目

国家地理学会(National Geographic Society)──世界上其中一个最大的非牟利科学与教育组织

新科学人(New Scientist)──杂志

新星──美国公共电视台的电视节目

新星:科学新知(Nova: science in the news)──澳洲科学院网站

科技新时代(Popular Science)──杂志

大众科学(Popular Science,英国)──关于科普书籍及作者的网站

流行科学图书(Pop Science Books)──科普书籍网站

大众科学历史电影系列──系列式短篇电影

怪癖与夸克──加拿大广播公司其下的播客及电台节目

Ri频道(The Ri Channel)──英国皇家学院(the Royal Institution, Ri)网站

ScienceBlogs ──只接受邀请者写作的网志平台与虚拟社区,设有十个频道分类网志文章

神奇科学(Science Fantastic)──加来道雄的电台节目

科学星期五──美国全国公共广播电台节目

实战科学──英国广播公司国际频道电台节目

科学新闻 (杂志)

科学玉米粒(Science Niblets)网上杂志

科学人(Scientific American)──杂志

种子杂志

史密森尼(Smithsonian)──由美国史密森尼学会出版的杂志

穿越虫洞──电视纪录片系列

科学一周──美国播客及电台节目

今天明天──德国之声科普节目

美国之音新闻(VOA News)──科技新知 及科学世界(Science World)网页

科学再发现──台湾科技部制作的系列科教节目,由民视新闻台播出。

开心大发现──香港亚洲电视制作的生活信息节目,介绍生活中的一些科学知识。

学是学非──香港无线电视制作的生活信息节目,含科普内容并解释一些常见误解。

法法词典

vulgarisateur nom commun - masculin, féminin ( vulgarisatrice, vulgarisateurs, vulgarisatrices )

  • 1. spécialiste d'un domaine qui tente de rendre sa discipline accessible au grand public

    les traducteurs et les vulgarisateurs scientifiques

vulgarisateur adjectif ( vulgarisatrice, vulgarisateurs, vulgarisatrices )

  • 1. qui permet de rendre des connaissances scientifiques ou techniques accessibles au grand public

    un ouvrage vulgarisateur

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