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词典释义:
sushi
时间: 2023-09-08 13:51:41
[su∫i]

n. m <日>寿司[一种做成糕饼状或丸状的冷米饭, 拌有醋, 常配以生鱼片等菜肴]

词典释义
n. m
<日>寿司[一种做成糕饼状或丸状的冷米饭, 拌有醋, 常
配以生鱼片等菜肴]
原声例句

Tu viens de manger des sushis pour la première fois, alors qu'il y a trois ans, tu t'étais juré de ne jamais en manger ?

你刚刚是不是吃了寿司,然而三年前你就发誓再也不吃它了?

[心理健康知识科普]

Pizza, sushi et couscous font partie des menus mais pas au détriment des plats traditionnels français. »

比萨、寿司和古斯米成为菜单的一部分,但这不以牺牲传统的法式菜肴为代价。

[TCF法语知识测试 250 activités]

Après, vous êtes allés manger des pizzas, des sushis, une paella et un couscous ? !

然后,你们吃了披萨、寿司、西班牙海鲜饭,和古斯古斯?

[基础法语小知识]

Vert et piquant, le wasabi, cette pâte verte qui relève le goût des sushis, le plat traditionnel japonais.

又绿又辣,芥末,这种绿色的糊状物,可以增强日本传统菜肴寿司的味道。

[美食法语]

" Mais comment est ce qu'on fait du riz à sushi ? "

寿司米怎么做来着?

[YouCook Cuisine 小哥厨房]

Je me dit je vais lui montrer. Mickaël prépare une variante des sushis. Les makis entouré d'algues, omelette, avocats, concombre agrémentent le riz et le poisson cru.

我和自己说,我要给他展示一下。米卡拉准备了各种寿司。紫菜手卷,煎蛋手卷,还有鳄梨,黄瓜,来装饰米饭和生鱼。

[Food Story]

Mais par contre, si on met en comparaison par rapport à un restaurant ou une pièce de sushis, c'est au moins 5 euros la pièce. Donc on fait le calcul.

但是相反的,如果我们和饭店做比较,一份寿司,至少也得5欧元吧。所以我们算一下。

[Food Story]

Au Japon, on considère qu'il faut dix ans pour devenir un maître sushi. Sébastien est loin du compte, mais en attendant, il se régale. C'est vrai que j'aime bien travailler cette chair en ce bloc de chair de poisson.

在日本,人们认为成为寿司大师需要十年的时间。塞巴斯蒂安差得还很远,但是与此同时,他乐在其中。的确,我喜欢这种摆弄鱼肉的工作。

[Food Story]

C'est génial. C'est ce que j'aime, sushi, après un peu l'improvisation, donc c'est facile à dire.

太好了。我喜欢的就是这样的,经过一点即兴创作出来的寿司,很容易说出来。

[Food Story]

Quand j'étais au Japon, j'ai un ami qui tenait un restaurant de sushi. Simplement en regardant faire.

我在日本的时候有个朋友是开寿司店的,看起来挺容易做的。

[Food Story]

例句库

La principale production de sushi de gingembre, le gingembre bourgeon salé, salé concombre, radis, ail et poivre de gingembre frais, pommes de terre et de bardane et d'autres produits.

主要生产寿司姜片,盐渍姜芽,盐渍黄瓜,萝卜,辣椒及保鲜生姜大蒜,,牛蒡土豆等产品。

法语百科
Image illustrative de l'article Sushi

Le sushi (寿司, sushi) est un plat japonais composé d'un riz vinaigré appelé shari (舎利, shari) combiné avec un autre ingrédient appelé neta (寿司ネタ, neta) qui est habituellement du poisson cru ou des fruits de mer. C'est, hors du Japon, un des plats emblématiques de la cuisine japonaise, alors que sa consommation n'est qu'occasionnelle au Japon. Les types de sushis les plus répandus sont les nigirizushi, constitués d'une boule de shari formée à la main recouverte d'une tranche de neta, les makizushi qui sont des rouleaux de nori renfermant du shari et d'autres ingrédients ou le chirashizushi composé de shari recouvert de divers accompagnements. Il ne faut pas confondre les sushis avec les sashimis, un plat japonais constitué de tranches de poisson cru.

Étymologie, prononciation et orthographe

Nare-suzhi (préfecture de Nara)

Le nom japonais sushi peut s'écrire, outre par le plus répandu 寿司, de différentes manières : すし en hiragana ; 鮨, ou encore 鲊 en kanji ; 鮨, provient d'un ancien plat chinois cité dans le plus ancien dictionnaire chinois, le Erya (尔雅), écrit entre les IV et III siècle av. J.-C.. Ce plat étant du poisson salé et fermenté, ce kanji ne désignait donc pas alors l'alliance entre du riz et du poisson que forme le sushi de nos jours.

Au II siècle de notre ère, le sinogramme 鲊 apparait dans un autre dictionnaire chinois de la dynastie Han. Il y désigne du poisson conservé dans du sel et du riz fermenté de manière similaire à la conservation utilisée dans le narezushi, un ancêtre du sushi actuel. Avant la consommation du poisson, le riz fermenté du narezushi était jeté. Au III siècle, les deux orthographes sont synonymes en chinois. Ces plats disparaissent de la cuisine chinoise pendant la dynastie Ming.

寿司, le kanji moderne le plus employé, est dérivé de 酸し, qui combine 酸 (aigre) et し (suffixe désignant un adjectif). L'orthographe actuelle daterait de la période Edo ; 寿 peut être traduit par « félicitation » ou bien « longue vie ». Ces kanji sont des ateji (caractères utilisés pour leur prononciation, non leur sens) et leur signification est sans rapport avec le plat désigné par cette orthographe.

En rōmaji, dans les mots composés comme makizushi ou chirashizushi, sushi est orthographié avec un z afin de rendre compte de la déformation de la prononciation des mots composés japonais appelée rendaku ; les orthographes erronées sont cependant répandues, probablement pour que le consommateur fasse le lien avec le terme « sushi ».

Types de sushi

Les types de sushis.
Les types de sushis.

Le terme de « sushi » se comprend souvent en Occident comme les sushis inventés à l'époque d'Edo (江戸前寿司, edomaezushi), aussi appelé nigirizushi, et qui peut être vu comme la combinaison d'un sashimi et d'une boule de riz vinaigré (shari). Néanmoins, le terme « sushi japonais » regroupe un ensemble de types de sushis différents, connaissant beaucoup de déclinaisons locales autour de l'association entre riz vinaigré et source de protéine, à la fois dans la forme utilisée et dans les ingrédients utilisés ; il existe des centaines de variétés différentes de sushis au Japon.

Certaines formes de sushis sont plus ou moins tombés en désuétude. Le primitif narezushi était constitué d'un poisson éviscéré enrobé dans du riz fermenté préservant le poisson de la pourriture et pouvait être stocké pendant des mois. Au moment de le manger, le riz fermenté était jeté et seul le poisson était consommé. On peut encore en déguster dans la région de Nara. Le funazushi est une variante encore consommable dans la préfecture de Shiga où le poisson est gardé entier, saumuré puis conservé dans le riz. Le namanare ou le namanari (生成, なまなれ, なまなり), était, pendant la période Muromachi le type le plus populaire de sushis. Le namanare était du poisson cru enveloppé dans du riz, consommé frais avec le riz, avant que son goût ne s'altère.

Les principales formes de sushi consommés mondialement, les nigirizushi (握り寿司), makizushi (巻き寿司), chirashizushi (ちらし寿司), temakizushi (手巻き寿司) ont pris leurs formes définitives lors ou après la période Edo et sont donc relativement modernes. Comme beaucoup de pratiques culinaires japonaises, elles se sont répandues après le séisme de 1923 de Kantō, les chefs préparant les nigirizushi ayant quitté Edo, s'étaient dispersés partout au Japon.

Nigirizushi

Nigirizushi.
Nigirizushi.

Le nigirizushi (握り寿司, littéralement « sushi tenu ») consiste en une boule de riz vinaigré (shari) sur laquelle est posée un neta : une tranche de poisson cru ou cuit, mais aussi des crevettes, des oursins, du crabe, de l'omelette, des légumes et bien d'autres choses encore. Un peu de wasabi est aussi ajouté.

Parmi les poissons et fruits de mer les plus répandus, on peut citer le thon, le saumon, la crevette, la dorade. Les nigirizushi ont été inventés par Hanaya Yohei (1799–1858) à la fin de cette période à Edo. C'est une forme de fast food, vendue à l'origine dans des stands de cuisine de rue appelés yatai, puisque le poisson n'était pas fermenté et qu'il était facile de manger des sushis avec une seule main.

Le gunkanmaki (军舰巻, littéralement « rouleau “vaisseau de guerre” ») est un type particulier de nigirizushi proche du maki (巻, rouleau). Il consiste en une simple boule de riz enveloppée dans une bande d'algue nori d'environ 4 centimètres, sur laquelle seront déposés des aliments au choix, le plus connu en Occident étant celui orné d'œufs de poissons : tobiko (poisson volant) ; masago (capelan) ou ikura (saumon). Le gunkanmaki a été inventé au restaurant le Ginza Kyubey en 1941.

Le temarizushi (手まり寿司, littéralement « sushi temari ») est un sushi de forme sphérique. Temari (手まり, littéralement « balle de main », au même sens que handball) étant une balle japonaise traditionnellement destinée aux enfants. Bien que peu connu en Occident, sa préparation est plus aisée, il est donc largement plus courant dans les repas de famille japonais « faits à la maison ».

Makizushi

Sushis maki (rouleaux)

Le makizushi (巻き寿司), est obtenu en prenant une feuille d'algue séchée (nori) en étalant dessus une couche de riz et sur le tout du poisson et des légumes. Il suffit alors de rouler l'ensemble (à l'aide d'un makisu (巻き帘, makisu), un tapis de tiges de bambou reliées ensemble par une ficelle de coton) et de « coller » la feuille d'algue en l'humidifiant. Le rouleau est ensuite découpé en tranches. Suivant la taille, il existe plusieurs diamètres pour désigner ces rouleaux :

Le modèle de petit diamètre s'appelle hoso-maki zushi (2 cm) ;

Les variantes de plus gros diamètres sont dénommées naka-maki zushi (3 cm) ;

Les futo-maki zushi ont un diamètre de (4 cm).

Le ura-maki zushi est un modèle californien avec une couche de riz par dessus la feuille de nori.

Parmi les variétés les plus communes, on peut citer les kappa maki かっぱ巻 ou 河童巻 au concombre, les oshinko maki お新香巻 au daikon (radis saumuré) ou encore les california rolls, variante occidentale.

Autres variétés

Certaines variétés de sushis moins connues sont assez facilement trouvable dans les restaurants et commerces. Parmi celles-ci, on peut citer :

Le temakizushi (手巻き寿司, littéralement « sushi roulé à la main ») est un cône formé d'une feuille d'algue séchée remplie de riz et d'autres ingrédients (poissons, légumes, etc.). On mange des temakizushi à la main. Leur facilité de préparation en ont fait une variété populaire que l'on prépare souvent à la maison.

Le chirashizushi est un ensemble de garnitures (neta) servi sur une couche de riz vinaigré (shari). Copieux, il peut être consommé comme plat complet, et se rapproche de la notion de donburi japonais (un bol de riz sur lequel est disposé diverses garnitures et constituant un plat complet). Les ingrédients utilisés dépendent souvent de la région où il est produit ; il est traditionnel d'en servir lors de hina matsuri (雏祭り, hina matsuri, littéralement « fête des poupées ») une fête qui a lieu au Japon le 3 mars, jour consacré aux petites filles.

Inarizushi (稲荷寿司, Inarizushi ) est une poche de aburaage (du tofu frit) qui est rempli de riz vinaigré. Son nom provient du dieu Shinto Inari, qui est censé avoir un faible pour le tofu frit. Si la poche est la plupart du temps faite de tofu, il existe des variations régionales à base d'omelette fine fukusa-zushi (帛纱寿司, fukusa-zushi), ou chakin-zushi (茶巾寿司, chakin-zushi). Il ne doit pas être confondu avec le inari maki, qui est un maki fourré au tofu frit.

Le oshizushi (littéralement « sushi » pressé dans un moule puis coupé en carrés) est généralement constitué de deux couches de riz entre lesquelles on dispose les ingrédients (poissons, légumes, nori, etc.) et est surmonté d'un autre ingrédient. Le tout est pressé dans un moule rectangulaire dont le dessus et le dessous sont démontables. On mange des oshizushi à la main. C'est la plus ancienne forme de sushis encore dégustable dans de nombreuses régions au Japon. Facile à assembler, il connait de nombreuses déclinaisons locales, mais reste difficilement dégustable hors du Japon. Le battera (バッテラ) ou saba zushi (鲭寿司) au maquereau, est sa déclinaison la plus populaire.

Les sushis sont déclinés de nombreuses manières au Japon ; la plupart de ces sortes de sushis sont des spécialités des localités dont ils sont originaires et il est donc difficile de s'en procurer ailleurs. On peut citer par exemple le tekone-zushi de la préfecture de Mie à base de poisson mariné, l'Osaka zushi (sushi de forme carrée, appelé hako zushi, « sushi boîte ») d'Osaka, le funa zushi, un style de sushi ancien de la préfecture de Shiga, le sake-zushi un type de sushi dont le riz est aromatisé au saké plutôt qu'au riz vinaigré, servi garni de crevettes, dorade, pieuvre, shiitake, de pousses de bambou et d'omelette du Kyūshū ou encore le masuzushi, truite cuite à la vapeur enroulée dans des feuilles de bambous, disposée sur un lit de riz (préfecture de Toyama).

Le sushi a aussi su s'adapter à certaines habitudes alimentaires des pays où il s’est implanté. Ainsi les très populaires california rolls (« rouleaux californiens ») sont nés aux États-Unis pour faire passer l'idée du poisson cru : le riz est à l'extérieur, ce qui « cache » l'algue et fait qu'il est moins humide au toucher, et la chair animale est constituée de crabe ou de goberge (surimi). C'est un sushi idéal pour les personnes voulant essayer le sushi pour la première fois. Une version de l'inarizushi qui inclut des haricots verts, des carottes, et du gobo mélangé avec le riz, le tout enrobé dans une poche d'aburage de forme triangulaire est une spécialité d'Hawaii, ou il est appelé cone sushi ; il est souvent vendu dans des okazu-ya ou comme élément des bento.

Temakizushi.

Chirashizushi.

Inarizushi.

Sasazushi, un type d'oshizushi.

Funa-zushi (préfecture de Shiga).

Kakinoha-zushi (Nara, Wakayama, préfecture d'Ishikawa).

Saba-zushi (région de Kinki)

Consommation

Dégustation

Les sushis se mangent avec des baguettes ou avec les doigts. Au Japon, il est mal vu de mélanger le wasabi à la sauce soja. Lors de sa consommation, il faut tremper le neta seul, afin d'éviter d'humidifier le riz, celui-ci se délitant au contact du liquide. En Occident, cette pratique est rarement respectée, et le wasabi est mélangé avec la sauce soja, puis le sushi est trempé dans ce mélange, côté riz. Entre deux sushis différents, on peut manger une tranche de gingembre mariné, appelé gari (ガリ, gari) pour retirer le goût du précédent. Le gari étant un tsukemono (un ingrédient mariné mangé avec les repas traditionnels japonais), cette pratique est à rapprocher de la dégustation normale d'un repas au Japon. Les boissons servies en accompagnement peuvent être le thé vert (notamment le Bancha Hojicha), du saké frais ou tiède, ou encore la bière.

Commercialisation

Kaitenzushi

Au Japon, on peut manger des sushis dans un restaurant spécialisé, un sushiya luxueux mais aussi dans un bar à sushis au comptoir ou bien dans un kaitenzushi (littéralement « sushi tournant ») où les plats bon marché de couleurs différentes suivant leur prix tournent tout autour de la table. Même dans ce pays pourtant réputé cher, on peut trouver dans les grandes villes des sushis tournants où les plus gros appétits seront satisfaits pour seulement une douzaine d'euros.

On en trouve également dans les supérettes japonaises, les konbini, de 400 à 600 yens la barquette. Dans les restaurants japonais, les plats sont parfois présentés en vitrine, sous forme d'une copie en plastique appelée sampuru. Cela permet au client de se rendre compte de l'aspect du plat qui lui sera servi. Certains amateurs collectionnent ces reproductions de tous les types de sushis.

En Europe, diverses filières permettent d'acheter des sushis. Plus particulièrement en France, les restaurants japonais dans leur très grande majorité proposent des menus sushis et yakitori parfois ensemble dans un même menu, ce qui est fort peu traditionnel de la consommation habituelle japonaise. On peut trouver aussi des kaitenzushi ou encore des chaînes de restauration orientées vers la livraison à domicile. Les autres types de commercialisation des sushis incluent la fabrication de sushis en temps réel en grande surface et les sushis industriels disponibles au rayon frais comme au rayon surgelé.

Nutrition et santé

Le poisson est un aliment généralement considéré comme bon pour la santé, y compris les poissons gras riches en oméga-3, mais le poisson cru peut être à l'origine d'infections et de parasitoses (ex : Anisakiase (Anisakidés, nématodes parasites, bothriocéphales), Staphylocoque doré, Bacillus cereus), qui semblent, selon l'U.S. Food Drug Administration en augmentation aux États-Unis, à la suite de la consommation de poisson cru et certains poissons situés au sommet de la chaîne alimentaire (thon rouge par exemple) peuvent avoir bioconcentré certains polluants (PCB, dioxines, méthylmercure notamment).

Le risque de parasitose est diminué par des moyens simples : éviscération précoce des poissons et lavage rapide (dans les trois heures suivant la mort, afin d'empêcher la migration du parasite dans les muscles). Une détection des parasites déjà présents dans la chair est facilitée par « mirage » (observation par transparence à la lumière) des filets. Et si on ne veut pas cuire le poisson à cœur, une congélation (à au moins -20 °C durant au moins 72 heures, 24 heures suffisant pour certains) permet de tuer les parasites, mais en restant sans effet sur les polluants métalliques (plomb, mercure, cadmium). En France, les professionnels de l'alimentation désirant vendre ce genre de produit ont pour obligation de faire un contrôle visuel pour s’assurer de l’absence d’infestation visible par des parasites et un traitement par la congélation à -20 °C pendant au moins 24 h pour les produits à risque.

Selon la diététicienne anglaise Rachel Beller, auteur de Eat to lose, Eat to win, « un rouleau de sushi typique contient entre 290 et 350 calories. C'est aussi l'équivalent glucidique de deux à quatre tranches de pain ». Les sushis contiennent une très faible quantité de poisson, et le riz qui les accompagne est trop sucré et trop salé. Les sashimi par contre contiennent des graisses oméga-3, des vitamines et des minéraux, et peu d'hydrates de carbone.

Les Japonais digèrent plus facilement les sushis : leur microflore intestinale est équipée de porphyranase, enzyme dégradant le porphyrane (polysaccharide des parois de Porphyra utilisée dans les sushis). Cette porphyranase étant présente chez des bactéries marines, les chercheurs pensent que les Japonais, grands consommateurs de sushis depuis des siècles, ont probablement hérité de cette capacité à dégrader les fibres des algues par transfert latéral des gènes bactériens marins vers le génome des bactéries de la microflore intestinale.

Production

Évolution du sushi

Funazushi.
Funazushi.

Il est difficile de dater avec certitude l'apparition des premiers sushis. Elle aurait eu lieu aux alentours du V siècle av. J.-C., date à laquelle la riziculture s'installa au Japon. Historiquement, le riz servait à la conservation du poisson. Les Chinois, inventeurs de la méthode (par fermentation du riz et production d'acide lactique) jetaient le riz après fermentation. Cette méthode disparut de Chine par la suite. On trouve les preuves du développement de cette consommation durant l'Époque de Nara, par exemple le temple Kin-jinja de la préfecture de Shiga, dédié au champignon utilisé pour la production de narezushi. Dans ce type le plus primitif de sushi, le poisson était salé et enrobé dans du riz fermenté. Le nare-zushi était constitué d'un poisson éviscéré et pouvait être stocké pendant des mois, le riz fermenté préservant le poisson de la pourriture. Au moment de le manger, le riz fermenté était jeté et seul le poisson était consommé. Ce type de sushi était une source de protéines importante pour les Japonais.

À l'ancêtre narezushi, les Japonais ont préféré le namanare ou le namanari (生成, なまなれ, なまなり). Pendant la période Muromachi, namanare était le type le plus populaire de sushi. Le namanare était du poisson cru enveloppé dans du riz, consommé frais, avant que son goût ne s'altère. Contrairement au primitif narezushi le namanare est un plat, et plus uniquement une méthode de conservation du poisson.

Après le narezushi du VIII siècle et le namanare moyenâgeux, un troisième type de sushi est introduit, l’haya-zushi (早寿司, 早ずし). L’haya-zushi était assemblé de manière à ce que le riz et le poisson puissent être consommés en même temps. Le riz n'était plus utilisé pour sa fermentation mais mélangé à du vinaigre, du poisson, des légumes et divers ingrédients séchés. Ce type de sushi est toujours populaire de nos jours, chaque région possédant une déclinaison locale de ce type de sushis.

Au début du XIX siècle, les yatai, de petites échoppes de rues vendant de la nourriture, deviennent populaires à Edo. C'est à ce moment que le nigiri-zushi (握り寿司) fut créé : consistant en un amas de riz oblong surmonté de poisson cru, il est le sushi connu mondialement. Après le séisme de 1923 de Kantō les chefs préparant les nigiri-sushi ont quitté Edo et se sont dispersés dans le Japon, popularisant le plat à travers le pays. Il a été inventé par Hanaya Yohei (华屋与兵卫; 1799–1858) à Edo à la fin de l'époque Edo.

Fabrication artisanale

Chef sushi à Kyoto
Chef sushi à Kyoto

Traditionnellement, la sous-espèce de japonica Oryza sativa est utilisée pour la préparation du riz à sushi, l'important étant d'avoir un riz rond. Le riz est lavé plusieurs fois ou éventuellement trempé avant la cuisson, pour enlever un excès d'amidon. Cette étape dépend souvent des habitudes des recettes de différents chefs. Le riz est ensuite cuit avec un morceau de konbu, au Japon souvent dans un cuiseur à riz.

Le riz cuit est ensuite placé dans un récipient en bois de cyprès (hangiri) ou il est assaisonné avec du vinaigre de riz, du sel et soit du sucre, soit du mirin. À l'aide d'une spatule spéciale, la shamoji, ont dessine rapidement des sillons dans le riz pour le mélanger uniformément avec l'assaisonnement. Afin d'obtenir la brillance caractéristique des grains de riz, il est nécessaire de refroidir le riz aussi rapidement que possible. Pour cela, on utilise pendant que l'on mélange le riz un grand éventail rond appelé uchiwa. Le riz est ensuite couvert avec un chiffon humide pour l'empêcher de se dessécher. La suite de la recette dépend du type de sushi à préparer : les makizushi sont formés en disposant une feuille de nori sur un makisu. Les nigirizushi sont formés dans la paume de la main, tout comme les temarizushi. Le chirashi est préparé en disposant sur le riz obtenu les garnitures en tranches.

Production professionnelle

Une boîte de sushis prêts à consommer.
Une boîte de sushis prêts à consommer.

Dans les restaurants les plus respectueux de la tradition, on peut trouver des itamae (板前, chef) spécialisés dans les sushis (le vocable itamae désigne un chef, qui peut être spécialisé dans les sushis ou dans un autre type de cuisine). Les chefs sont traditionnellement formés au Japon après des années d'apprentissage et d'entraînement. On distingue les grades de commis, de wakiita qui possède des devoirs étendus et enfin de chef.

Dans les restaurants moins huppés, des machines automatiques permettent la production en grand nombre de sushis et de maki. Le riz peut aussi être industriellement précuit et soit transporté en vrac dans de grands récipients soit en rectangles pré-formés pour les supermarchés, les hôtels, les traiteurs et les restaurants de sushi. Il existe enfin une production industrielle du sushi à destination des supermarchés, frais à consommer rapidement ou surgelé.

Ingrédients et ustensiles

Les ingrédients essentiels pour la réalisation de sushi sont le riz, le konbu, le vinaigre de riz, le sel, le sucre ou le mirin pour la réalisation du shari. Si le poisson frais est le plus souvent représenté parmi les neta, il varie suivant le sushi préparé. Les feuilles de nori sont nécessaires pour la réalisation de maki.

Wasabi, sauce de soja et gari sont les accompagnements classiques des sushis.

Les divers ustensiles communs pour préparer tous les types de sushi sont le cuiseur à riz, le hangiri, un récipient en bois de cyprès utilisé pour faire refroidir et mélanger le riz avec l'assaisonnement, la spatule appelée shamoji utilisée pour réaliser ce mélange, le grand éventail rond appelé uchiwa utilisé pour faire refroidir le mélange et le chiffon (fukin) utilisé pour couvrir le mélange.

Il existe aussi des accessoires spécifiques à certains types de sushis, comme le makisu ou encore la presse à oshizushi appelée oshizushihako.

Konbu

Mirin

Nori

Wasabi

Sauce de soja japonaise

Gari

Auto-cuiseur de riz

Hangiri

Shamoji

Uchiwa

Makisu

Oshizushihako

Économie

Le sushi est devenu un plat international, consommé au Japon, mais aussi dans les pays asiatiques (Chine, Asie, Corée du Sud, Hong Kong, Taiwan) en Amérique, en Europe. La cuisine japonaise, considérée comme saine et équilibrée, s'est répandue dans les années 1990 à travers le monde. En 2012, on comptait environ 30 000 restaurants dits japonais dans le monde : 14 000 en Amérique du Nord, 10 000 en Asie et 2 500 à travers l'Europe. On estime à 66 % la proportion de sushis parmi les restaurants japonais en Amérique du Nord.

Marché

Fin de la criée pour le thon au marché aux poissons de Tsukiji

La nation consommant le plus de sushis en Europe est la France. En 2010, on compterait en France 1 580 restaurants de sushis contre 1 750 fast-food de hamburgers. Cependant le chiffre d'affaires annuel du premier serait de 8** millions d'euros contre 4,5 milliards d'euros pour le second. En 2011, on compterait 1 600 restaurants de sushis, soit 1 % de la restauration commerciale, pour un chiffre d'affaires annuel de 690 millions d'euros. 70 % des commandes sont à emporter, 66 % des restaurants sont à Paris. Les restaurants japonais leaders en France ont régulièrement fait appel à des chefs français tels que Thierry Marx ou Cyril Lignac pour adapter leurs produits aux attentes des consommateurs français.

Sushi Shop, fondé en 1998, est en 2011 la plus grosse chaine de sushis en France avec 70 restaurants, suivent Planet Sushi (39 restaurants), Eat Sushi (33), et O'Sushi (25). Le leader français du marché du sushi à destination des supermarchés en frais ou en surgelé est Yedo Sushi. Le leader sur le marché des sushis préparés directement en supermarché est la société KellyDeli, qui opère les stands des supermarchés Carrefour.

Le marché japonais du sushi est énorme, la taille du marché étant de 1,5 trillion de yen (environ 11 milliard d'euros), la part de marché des kaitenzushi étant de 500 billion de yen (soit près de 4 milliard d'euros). La production étant très inférieure à la demande, le Japon importe beaucoup de produits de la mer. Les produits les plus importés pour la préparation des sushis sont les crevettes, le thon, le saumon et la truite. On estime à 45 000 le nombre de restaurants de sushis au Japon.

La cuisine japonaise aux États-Unis est principalement le fait de chefs américains : environ 10 % des établissements dits japonais sont effectivement tenus par des Japonais. Elle est en vogue, puisque les ouvertures de restaurant japonais a augmenté de 250 % entre 2002 et 2012. Grand marché en Californie, l'industrie du sushi aux États-Unis se rapproche donc d'une cuisine fusion.

Impact environnemental

Alors que de nombreux stocks de poissons sont en régression, la demande en thon rouge n’est pas sans conséquence sur les stocks halieutiques, notamment en Méditerranée où la surpêche de cette espèce préoccupe les ONG et la commission européenne.

Variations internationales du sushi

California roll avec du tobiko.

La place du sushi dans l'alimentation japonaise est rarement respectée. Il existe en France une habitude très peu japonaise consistant à déguster des menus associant sushis et yakitori. Faciles à préparer même sans produits nippons, ils sont une invention franco-chinoise apparue dans les années 1970, pour répondre aux besoins des touristes japonais alors peu habitués à la cuisine française trop lourde pour eux. Outre le california roll américain, il existe de nombreuses variations des sushis en France. On trouve des sushis sous forme de maki où le nori est remplacé par une galette de riz, du concombre, ou encore recouverts d'oignons grillés, avec des fruits comme neta ; tous ces types de sushis ont très peu de rapport avec les sushis japonais. Le gimbap est un plat coréen proche du makizushi qui trouve ses racines dans les sushis japonais. L'internationalisation de la consommation de sushis a aussi donné lieu à la substitution de divers ingrédients que l'on peut difficilement se procurer hors du Japon. L'anguille du Japon est par exemple souvent remplacée par de l'anguille. Pour respecter les goûts américains, le riz utilisé pour le sushi aux États-Unis est une variété hybride du Japonica typiquement californienne. Le raifort est souvent utilisé partout dans le monde à la place du véritable wasabi, ou dans un mélange de raifort et de wasabi imitant la pâte de wasabi. D'autres aliments sont substitués : le tilapia est utilisé en lieu et place de poisson de la famille des Sparidae utilisé classiquement pour les nigirizushi.

Culture

Étagère de poupées pour Hina matsuri

Il est traditionnel de servir du chirashizushi lors de Hina matsuri (雏祭り, Hina matsuri, littéralement « fête des poupées ») une fête qui a lieu au Japon le 3 mars, jour consacré aux petites filles. Il existe aussi les ehōmaki (恵方巻, ehōmaki), de longs maki qui doivent être mangés en un seul morceau lors de Setsubun, une fête de début d'année.

Les restaurants de sushis occupent une bonne place dans la liste des restaurants étoilés par le Guide Michelin ; 5 restaurants japonais de sushis ont 3 étoiles.

Les « mangas culinaires » sont des mangas ayant pour cadre le milieu gastronomique ; certains, comme J'aime les sushis par exemple, ont lieu dans l'univers du sushi.

Le film Jiro Dreams of Sushi (en) est un documentaire sur Jirō Ono, un des meilleurs maîtres sushi au monde, tenant un petit restaurant de sushis dans une station de métro de Tokyo ayant reçu 3 étoiles au guide Michelin. Le film français Sushi sushi a pour cadre le milieu du sushi en France.

L'épisode City Sushi de South Park a pour histoire la lutte entre le tenancier du City Wok et du City Sushi. Le groupe de hard rock Mr. Big a appelé un de ces albums Raw Like Sushi. Il existe une reprise d'une chanson de Serge Gainsbourg ayant pour titre L'Homme à tête de sushi.

中文百科
寿司拼盘
寿司拼盘

寿司(日语:寿司、鮨、鲊、寿し〔寿司〕/すし)是一种日本料理,主要材料是用醋调味过,以肥小而稍带甜味的日本珍珠米所煮成的饭,加入醋、糖、盐等调味,降温后加上鱼肉、海鲜、蔬菜、鸡蛋或其他肉类等作配料。原为一种保存食物的方法:以醋酸令食物的酸碱值下降,抑制微生物生长,以阻慢食物腐败的速度。

寿司既可以作为小吃也可以作正餐,配料可以是生的、也可以是熟的,又或者是腌过的。视乎配料的不同,不同寿司的价格、档次差距甚大。

寿司在日本以外地区也十分流行,世界各地回转寿司式的寿司店也多不胜数。

种类

熟寿司(熟れ鮨(鲊)、驯れ鮨(鲊)、なれずし):以盐、米饭腌渍鱼肉,以乳酸菌发酵后做成,可长久保存,但具有浓列气味。滋贺县琵琶湖市町村的传统食品「鲫鱼熟寿司」、和歌山县的鲭鱼熟寿司和秋刀鱼熟寿司属此。

卷寿司(巻き寿司):在小竹帘上面铺一层海苔(紫菜),再铺一层米饭,中间放上配料,卷起来成一长卷,然后切成小段。 太卷,是直径比较粗的一种卷寿司,通常有数种配料。 细卷,顾名思义,就是比较幼细的,通常只含一种配料。 手卷,把寿司卷成圆锥体状(类似冰淇淋甜筒),比较难用筷子挟,所以通常用手吃。 里卷,反过来用海苔裹着最中心的配料,再裹米饭。最外面洒一层或有芝麻、鱼籽、蟹籽等。 军舰卷,米饭用海苔裹成椭圆形状,配料放上面。

太卷,是直径比较粗的一种卷寿司,通常有数种配料。

细卷,顾名思义,就是比较幼细的,通常只含一种配料。

手卷,把寿司卷成圆锥体状(类似冰淇淋甜筒),比较难用筷子挟,所以通常用手吃。

里卷,反过来用海苔裹着最中心的配料,再裹米饭。最外面洒一层或有芝麻、鱼籽、蟹籽等。

军舰卷,米饭用海苔裹成椭圆形状,配料放上面。

笹寿司(押し寿司),又称做木条寿司或一夜寿司,主要流行于日本关西,是用长型小木箱(押箱)辅助制作寿司。制作者先把配料铺在押箱的最底层,再放上米饭,然后用力把箱的盖子压下去。作成的寿司会变成四方形,最后切成一口块。

握寿司(握り寿司),(日本江户时代兴起)制作者用手把米饭握成一口块,涂上一层山葵,最后铺上配料。视配料种类之不同,有时会用一块海苔把两者缚在一起。在日本,若不加说明的话“寿司”一词多是指握寿司。

腐皮寿司(稲荷寿司),用配料装着米饭。常见配料是油炸豆腐皮、煎鸡蛋、高丽菜(椰菜)等。

散寿司(ちらし寿司)与之前所描述的寿司稍有不同。 江户前散寿司(江戸前ちらし寿司),常见于关东地区,配料洒在盛在碗里的米饭上。 五目散寿司(五目ちらし寿司),常见于关西地区,配料拌进盛在碗里的米饭上。

江户前散寿司(江戸前ちらし寿司),常见于关东地区,配料洒在盛在碗里的米饭上。

五目散寿司(五目ちらし寿司),常见于关西地区,配料拌进盛在碗里的米饭上。

常见配料

生鱼片:鲑鱼(三文鱼)、鲔鱼(金枪鱼、吞拿鱼)、𫚕鱼(黄尾鱼)、鲷鱼、鲣鱼、鲭鱼、鲫鱼、zh-hans:针鱼、旗鱼

各类海鲜:乌贼(墨鱼)、八爪鱼、螃蟹、虾、鳗鱼、星鳗、鱼籽、海胆、北寄贝、鲑鱼卵等

果菜:腌萝卜、腌梅子、纳豆、鳄梨(牛油果)、黄瓜(青瓜)、炸豆腐

红肉:牛肉、马肉、火腿

其他:煎鸡蛋、生鹌鹑蛋

常见佐料

寿司酱油

山葵

紫姜

紫苏叶

味醂...

字源与历史

歌川广重 寿司的画 寿司宴 寿司起源于东南亚的湄公河,后来传到中国南部,在八世纪左右才引入日本。 鮨、鲊之字源 寿司亦作「鮨」,鮨前缀先出现于前3世纪至前4世纪,原意是搅碎的鱼肉。在日本,「鮨」字最早出现于718年的《养老律令》中,当中提及国民要缴付「雑鮨五斗」,不过这个「鮨」指的是甚么已无从稽考。 寿司的另一写法为「鲊」,鲊字出现于2世纪,原意是一种用盐、米等腌制,让鱼肉发酵后剁碎,煮熟后进食的食物。 日本的寿司 回转寿司是寿司餐厅的一种。师傅把制作好的寿司放在盘子后摆在运输带上,运输带围绕餐厅的坐台而行。顾客虽然可以要求师傅个别制作寿司,不过大部分还是于运输带上挑选,另外一般回转寿司餐厅会提供传统寿司店不提供的中西日式甜点如杏仁豆腐、布丁、羊羹等

卫生问题

因寿司常以生鱼片做为材料,如处理不当很可能携带病菌和寄生虫,尤其是线虫。因此寿司对于食材与处理过程都有较高要求。

图库

海老握寿司

鲑鱼握寿司

鲔鱼寿司

鲑鱼卷

柿叶寿司

茶巾寿司

盛り合わせ

军舰卷

笹寿司

鳗鱼寿司

东京超市里的握寿司

什锦寿司

西式什锦寿司

加州卷

辣金枪鱼手卷(スパイシーツナロール)

海老寿司

蔬菜寿司

午餐肉寿司

腐皮寿司

另见

紫菜包饭,韩国料理,类似卷寿司

法法词典

sushi nom commun - masculin ( sushis )

  • 1. cuisine spécialité culinaire japonaise constituée d'une bouchée de riz cuit sur laquelle est posée une lamelle de poisson cru ou cuit souvent accompagnée d'une feuille d'algue

    une leçon filmée de mise en forme d'un sushi

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