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词典释义:
crucifiement
时间: 2024-01-04 03:48:43
[krysifimɑ̃]

n.m. 1. 钉在十字架上;十字架刑 2. 〔宗〕耶受难像,苦像;苦行,苦功

词典释义
n.m.
1. 钉在十字架上;十字架刑
le crucifiement de saint Pierre圣彼得受十字架刑
2. 〔宗〕耶受难像,苦像;苦行,苦功

近义、反义、派生词
词:
crucifixion
联想词
supplice 酷刑; crucifié 钉在十字架上; Christ 基督,耶基督; martyre 殉教,殉道,殉难,牺牲; châtiment 惩罚,处罚,责罚; résurrection 复活; martyr 殉教者,殉道者; tombeau 陵墓; bourreau 刽子手; croix 十字架; pendaison 绞刑;
短语搭配

le crucifiement de saint Pierre圣彼得受十字架刑

法语百科

Antonello da Messina, La Crucifixion, 1475.

Le crucifiement est une des anciennes méthodes d'exécution consistant à placer le supplicié sur une croix, un support en forme de T ou un arbre et à l'attacher par divers moyens (clous, cordes, chaînes, etc.). Il existe plusieurs variantes du supplice que l'on retrouve à différentes périodes et dans différentes civilisations.

Histoire

Dans la mythologie grecque, le supplice de Sétée rappelle la crucifiement de la captive troyenne par les Grecs à leur retour de la guerre de Troie dont la date est estimée au XIV ouXIII siècle av. J.-C.. Les historiens font remonter cette pratique aux Perses, s'appuyant sur Hérodote qui rapporte dans ses Historíai que Darius I fait crucifier 3 000 Babyloniens. Des récits bibliques suggèrent que le supplice est peut-être plus ancien, vers le VII siècle av. J.-C. Le crucifiement est ensuite appliqué en Inde puis s'étend tout autour du bassin méditerranéen chez les peuples barbares, Phéniciens, Scythes, Celtes, Bretons. Il est plus tard appliqué par les Grecs, notamment par Alexandre le Grand, et les Carthaginois, notamment dans la répression de la guerre des Mercenaires. Les sources textuelles grecques et latines (Hérodote, Thucydide, Tacite) mentionnent que ces peuples utilisent plusieurs techniques (supplicié pendu ou cloué à un poteau, un arbre, une croix de forme variée) mais ces sources doivent être maniées avec précaution car la terminologie employée est insuffisante pour déterminer la différence entre un crucifiement et d'autres formes de suspension.

Le crucifiement est peut-être dérivé de l'empalement des Assyriens, ces deux supplices étant faciles à mettre en œuvre, ne nécessitant que peu de préparation et ayant un aspect dissuasif sur les témoins de la scène. Il est originellement associé à des sacrifices humains religieux et à une méthode d'exécution.

Chez les Romains, cette peine est infamante et réservée, en général, à ceux qui ne sont pas citoyens romains. Pratiquée surtout entre les I siècle av. J.-C. et I siècle, elle est attestée à partir de 217 av. J.-C. pour des esclaves (servile supplicium) et sera appliquée ensuite aux brigands et aux pirates, parfois aux prisonniers de guerre et aux condamnés pour motifs politiques, et exceptionnellement à des nobles, parfois même des citoyens romains lorsque la gravité de leur crime les faisaient considérer comme déchus de leurs droits civiques. Les Romains codifient ce supplice et rendent la hauteur du support proportionnelle à la gravité de la faute, augmentant ainsi la visibilité du crucifié. Appien mentionne qu'après la défaite de Spartacus en 71 av. J.-C., six mille de ses partisans furent crucifiés le long de la Via Appia, de Rome jusqu'à Capoue. Les Romains connaissaient aussi le crucifiement privé, supplice infligé par un maître à son esclave.

L'Ancien Testament précise que la peine capitale appliquée chez les Juifs est la lapidation, le crucifiement n'étant donc pas une peine prévue par la loi juive. Des ennemis des Juifs sont cependant crucifiés sous Alexandre Jannée et sur ordre du légat romain Varus. Selon le Nouveau Testament, Jésus de Nazareth est condamné à mort par le préfet romain Ponce Pilate et exécuté par crucifiement ; on parle dans ce cas de sa crucifixion. Le culte de la croix répandu par Hélène explique une désaffection de ce supplice, puis son interdiction par Constantin et son remplacement par l'exécution sub furca : le condamné est attaché à un poteau en forme de Y majuscule puis fouetté jusqu'à ce que mort s'ensuive. Thème infamant dans la culture chrétienne aussi bien que dans le paganisme gréco-romain (pour qui la beauté corporelle constitue par excellence l'attribut du Divin), la représentation du Christ en croix est rare dans l'art paléochrétien.

Déroulement de l'exécution chez les Romains

Gravure de la fin du XVIe siècle représentant une mise en croix.
Gravure de la fin du XVI siècle représentant une mise en croix.

Chez les Romains, chez qui ce châtiment était un supplice infamant et servile, le condamné était attaché et/ou cloué bras écartés avec des cordages (effet de garrot) sur une poutre (patibulum) sur laquelle était attachée le motif de sa condamnation (titulus). Le patibulum, doté d'une mortaise, était fixé, soit au sommet (crux commissa en forme de T), soit en dessous (crux immissa) d'un pieu (stipes) qui était ensuite fiché en terre — la croix de Jésus était vraisemblablement une crux immissa puisque, selon les Évangiles, un écriteau était fixé au sommet, et relativement haute puisqu'un soldat lui donne à boire avec une éponge imprégnée d'eau vinaigrée (boisson distribuée aux légionnaires) au bout d'une branche d'hysope. Les pieds, encloués ou attachés, reposaient parfois sur une console en bois fixée sur le montant vertical. Le condamné pouvait aussi être cloué à un arbre.

La peine était parfois précédée de supplices préliminaires (flagellation), censés « préparer » le condamné au crucifiement, sans l'achever prématurément. Le supplicié devait ensuite porter sa croix (ou selon les sources, uniquement le patibulum) jusqu'au lieu de l'exécution, toujours hors de la ville, généralement sur un promontoire ou une croisée des chemins afin de mettre son supplice bien en évidence aux yeux des passants.

Des travaux récents montrent que les pieds étaient cloués soit au niveau du calcanéus (cas du squelette d'un crucifié, Jehohanan (en), retrouvé dans la banlieue de Jérusalem en 1968), soit dans l'espace de Mérat (entre le 3 cunéiforme, le 2 cunéiforme et l'os naviculaire).

Aspects cliniques

Des expériences pseudo-médicales pratiquées par les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale montrent que la mort survient par asphyxie après une durée variable allant d'une dizaine de minutes à une heure suivant que les pieds du condamné sont lestés ou libres. En effet, le crucifié a le souffle coupé à cause de la traction exercée par son seul poids sur son diaphragme, et il est donc obligé d'utiliser les muscles des épaules, pectoraux et intercostaux pour relever son corps et s'aider à respirer. Il peut s'appuyer sur ses pieds quand ceux-ci reposent sur une console, mais le corps retombe quand les muscles des jambes se fatiguent à leur tour. Naturellement, le condamné finit par souffrir de crampes, causant une alternance entre blocage et détente respiratoire, ce qui provoque finalement une mort lente par asphyxie. Pour accélérer la mort, les membres du condamné peuvent être brisés à la barre de fer (crurifragium). Le condamné ne peut plus alors se redresser et s'épuise plus rapidement. Des expériences plus récentes ont conclu dans le même sens.

Une dizaine d'hypothèses tentant d'expliquer les circonstances de la mort sur la croix par l'intermédiaire de connaissances médicales ont été proposées au cours des XIXetXX siècles par un éventail de personnes, dont des médecins, des historiens, et même des mystiques.

En 2006, le médecin généraliste John Scotson a examiné plus de 40 publications sur la cause de la mort des crucifiés et les théories allaient de la rupture cardiaque à l'embolie pulmonaire.

Dès 1847, en s'appuyant sur Jean 19:34, le médecin William Stroud a proposé la théorie de rupture du cœur comme cause de la mort du crucifié et cette théorie influença par la suite un certain nombre d'autres experts.

La théorie de l'asphyxie a fait l'objet de plusieurs expériences qui simulent la crucifixion chez des volontaires sains et de nombreux médecins conviennent que la crucifixion provoque une perturbation profonde de la capacité de la victime à respirer. Un des symptômes de l'asphyxie exhaustive est que la victime crucifiée trouve progressivement de plus en plus difficile d'obtenir assez de souffle pour parler. Les expériences du chirurgien Pierre Barbet suggèrent que le crucifié devait utiliser ses pieds percés pour lever son corps afin de décontracter ses muscles thoraciques inspiratoires et expiratoires. En effet, le poids du corps reposait exclusivement sur les jambes. Il arrivait parfois que les jambes des condamnés soient brisées afin d'accélérer l'étouffement. Le supplicié mourait ainsi d'asphyxie après une période d'auto-torture importante passée à tenter desserrer le blocage mécanique de la cage thoracique en se soulevant sur ses pieds.

La théorie de la cadence cardio-vasculaire est une explication moderne répandue qui suggère que le crucifié meurt d'un choc profond. Selon cette théorie, la flagellation, les coups, et la fixation du condamné à la croix le laissent déshydraté, faible et gravement malade. Aussi, le crucifié était exposé à un jeu complexe de blessures physiologiques simultanées : la déshydratation, les traumatismes massifs et le déchirement des tissus souples (en particulier à la suite de la flagellation), la respiration insuffisante, et l'effort physique intense, auraient provoqué en lui une carence cardio-vasculaire.

Crucifiement au Japon

Le crucifiement (haritsuke) a été pratiqué au Japon parmi d'autres supplices durant la période troublée des « provinces en guerre ». On a souvent évoqué une influence consécutive à l'arrivée de Chrétiens mais cette pratique de supplicier des gens sur des cadres — plus exactement que des croix — remonte au XII siècle, même s'il semble que la symbolique chrétienne ait été assimilée lorsqu’il s'est agit de supplicier des Chrétiens au XVI siècle. Le supplicié était ligoté à deux barres horizontales sur une poutre verticale et, une fois la croix érigée, transpercé de traits de part et d'autre. Le corps était laissé durant trois jours. Au XVI siècle, à l'époque de Toyotomi Hideyoshi, le crucifiement tête en bas était courant. Il a existé une variante pour les Chrétiens crucifiés : en bord de mer à marée basse pour que la marée montante les submerge jusqu’à la tête, pour un supplice (appelé mizuharitsuke) qui pouvait durer plusieurs jours. Le crucifiement était encore pratiqué au Japon dans la deuxième partie du XIX siècle.

Récit dans le Coran

Le Coran mentionne plusieurs fois le crucifiement . Dans la Sourate Al-A'raf (Coran 7:124), Fir'awn (Pharaon en arabe) dit qu'il va crucifier ses propres sorciers pour avoir accepté la religion de Moïse.

« Et les magiciens se jetèrent prosternés. Ils dirent : « Nous croyons au Seigneur de l’Univers, au Seigneur de Moïse et d’Aron. ». « Y avez-vous cru avant que je ne vous (le) permette ? dit Pharaon. C’est bien un stratagème que vous avez manigancé dans la ville, afin d’en faire partir ses habitants. Vous saurez bientòt... Je vais vous couper la main et la jambe opposées, et puis, je vous crucifierai tous. ». Ils dirent : « En vérité, c’est vers notre Seigneur que nous retournerons. » »

— Coran 7:124

De même, dans la sourate Youssouf (Joseph dans l'islam), Joseph prédit à un de ses compagnons de cellule après avoir interprété son rêve qu'il sera crucifié par le Pharaon:

« ô mes deux compagnons de prison ! L’un de vous donnera du vin à boire à son maître ; quant à l’autre, il sera crucifié, et les oiseaux mangeront de sa tête. L’affaire sur laquelle vous me consultez est déjà décidée. »

— Coran 12:41

Le crucifiement dans la jurisprudence islamique

Dans la sourate Al-Ma'ida (La table servie), le crucifiement est décrit comme forme de punition. Dans la jurisprudence islamique (fiqh), il existe quatre punitions différentes en cas de crimes graves.

« La récompense de ceux qui font la guerre contre Dieu et Son messager, et qui s’efforcent de semer la corruption sur la terre, c’est qu’ils soient tués, ou crucifiés, ou que soient coupées leur main et leur jambe opposées, ou qu’ils soient expulsés du pays. Ce sera pour eux l’ignominie ici-bas ; et dans l’au-delà, il y aura pour eux un énorme châtiment. »

— Coran 5:33

Théâtralisation aux Philippines

Crucifixion par dévotion à San Fernando, Pampanga, Philippines, Pâques 2006.

Chaque année aux Philippines, des Chrétiens se font volontairement fouetter et crucifier (parfois même avec des clous) afin d'endurer les mêmes souffrances que le Christ. Ils ne restent pas longtemps ligotés à la croix. Quelquefois ils se font percer les membres. C'est par le ligotage qu'ils tiennent suspendus à la croix. Cette pratique n'est pas approuvée par l'Église catholique et n'est pratiquée que par un groupuscule de sectes présentes dans le pays.

Représentation dans l'art

Le Pérugin, Crucifixion de Jésus-Christ.

Le Crucifiement de saint Pierre (1601), Le Caravage.

Crucifiement de Pierre, vitrail du XVI siècle, Notre-Dame des Andelys.

Bibliographie

(en) David W. Chapman, Ancient Jewish and Christian perceptions of crucifixion, Tübingen, Germany, Mohr Siebeck,‎ 2008 (ISBN 978-3161495793, présentation en ligne).

Philippe Charlier, Male mort. Morts violentes dans l'Antiquite, Paris, Fayard,‎ 2009 (ISBN 9782213635**4), p. 143-161.

Martin Hengel, La Crucifixion dans l'Antiquité et la folie du message de la croix, éd. Cerf, coll. « Lectio Divina » n 105, 1981.

中文百科

十字架曾作为一种古代死刑的刑具。《新约圣经》希腊文版圣经记载耶稣曾被犹太教宗教领袖拘送到罗马帝国驻犹太总督彼拉多,之后被判处此刑。所以基督十字也是基督教重要的象征。在欧美文学中,一般用十字架比喻苦难。

作为刑具的十字架,曾流行使用于巴比伦波斯帝国、大马士革王国、犹大王国、以色列王国、迦太基和古罗马等地,常用以处死叛逆者、异教徒、奴隶和没有公民权的人。在当时的社会,这种死刑方式是一种忌讳。由于消耗的资源很大,一年通常只会处死数人,对象是极度重犯。西元337年,罗马凯撒君士坦丁大帝下令禁用此刑具。现除了每年在菲律宾的复活节,愿体验耶稣被钉死的信徒还使用此刑具作为一种仪式。

十字架的行刑方式

刑具的形状是两条架成十字形的原木。行刑前,犯人会先行背着十字架的横木游街,直至走到行刑场所。行刑方法是先把犯人的双手打横张开,并用长钉穿过前臂两条骨之间,把手臂钉在一条横木上,再把横木放在一条垂直的木上,再把双脚钉在直木上面,然后把十字架竖起来,任他慢慢死去。若时限到了之前犯人还未死去,看守者会把犯人的双腿打断,加速犯人的死亡。因为钉在十字架上的死囚由于背部紧贴十字架,无法令肺部有充足扩张的空间纳入新鲜空气,故呼吸时需依靠双腿撑起全身,令背部稍微离开十字架。双腿若被打断,犯人亦无法撑起身体,最终因缺氧窒息而死亡。

日本

日语写法 日语原文 磔 假名 はりつけ 平文式罗马字 Haritsuke 日语写法 日语原文 磔刑 假名 たっけい 平文式罗马字 Takkei 在日本,使用的十字架称之为(磔)。用该刑具运行的死刑被称为磔刑。而磔在中国指的是凌迟。 磔刑的种类 日本江户时代中期以后开始有十字架处死的磔刑和称为锯挽(锯挽き)的情况。磔刑适用于犯人破坏关所、伪造货币、伤害主人和亲人等的情况,锯挽适用于犯人杀死主人和亲人的情况。受刑者会从小传马町的牢房中被带出并游街示众。磔刑的情况是游街后被带往刑场。锯挽的情况是把头以外的部份埋在地下两日,之后再运行磔刑。 运行磔刑的方法 处刑是公开运行的,牢内的犯人如果在认罪后在狱中死去,则会以盐渍的方式保存尸体,经判决后继续运行处刑。 首先,在刑场脱去犯人的衣服,把手、足、胸、腰部等用绳索捆绑在刑柱上(为了让长枪能刺到身体,会露出两乳和腹部,把一部份衣服剥去,用布束着身体中央),然后把刑柱竖立在地面。刑柱的形状根据性别而有所不同,男性用「キ」(卄转90度)形的柱子,而女性用「十」字形的柱子;男性用股间部来承重,而女性用脚下的承重台来承重。 检察使的与力(辅佐官)收到弹左卫门的手代(小吏)的准备和报告后,任命同心(治安官)确认受刑者是本人。 持长枪的死刑执行者属于非人身分,与手代一起站在磔柱的左右,最初把长枪交叉放在受刑者的面前(被称为「见せ枪」)。随着「阿利也阿利也(アリャアリャ)」的大叫声,把长枪扭刺入右腹至左肩,不断穿刺受刑者的身体(正式的做法是把枪刃从肩部突出一尺),之后再贯穿左腹至右肩,不断以同样的次顺左右交互地用长枪贯穿。受刑者主要会因为大量出血而陷入休克状态,被刺两至三次就会死亡,但是尸体仍然会被重复穿刺30多次。情况相当凄惨。与西洋的十字架刑的过程和方式完全不同,事实上是以长枪运行的死刑。通过对消化器官至肺等的范围内脏给予损伤,而且长枪会刺到骨和令到受刑者呼吸困难,比起斩首的痛苦大得多。 最后用长柄连上罪人的髷并令面部向上,用长枪由右至左贯穿受刑者喉咙(被称为「止めの枪」)。尸体被放置三日曝晒后,非人会将其放入洞穴中。之后尸体会被鸟和野犬等处理。 在东京都品川区的铃森刑场遗迹中,有为了竖立磔柱而使用的基石残留。 其他磔刑 江户时代前期之前,运行磔刑的方法有很多,藩和大名的运行方法有相当大的差异。有「串刺刑」等名称在记录中,实际就是磔刑。但是在小说中描述,用长枪刺入肛门的方法,在现实中技术上的运行相当困难。 在海岸满潮时,把受刑者的头放入海中的磔刑被称为「水磔」,但是那是倒吊受刑者,另一种「磔刑」。

伊斯兰教

《古兰经》第5章33节:「敌对真主和使者,而且扰乱地方的人,他们的报酬,只是处以死刑,或钉死在十字架上,或把手脚交互着割去,或驱逐出境。这是他们在今世所受的凌辱;他们在后世,将受重大的刑罚。」 21世纪兴起的恐怖组织伊斯兰国也使用钉十字架作为处决方式之一。

著名受刑者

耶稣

耶稣的十二使徒:彼得与安得烈

法法词典

crucifiement nom commun - masculin ( crucifiements )

  • 1. supplice de la croix Synonyme: crucifixion

    le crucifiement eut lieu le vendredi après-midi

  • 2. torture psychologique (soutenu)

    le crucifiement d'une mère

  • 3. religion souffrance que l'on s'impose dans un but religieux Synonyme: mortification

    le crucifiement de la chair

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poulain n.m. 1. (不满30个月的)马,马驹子;马的毛皮 2. 培养的新手 3. poulain (de chargement) (搬桶用的)梯形滑道 4. poulain de charge 〔船〕护舷木 5. 〔船〕(船下水前船台上的)撑柱

Cf 参考,参照

envier v. t. 羡慕; 嫉妒, [古]想望, 想获得:常见用法 法语 助 手

contrepoint n. m. 对位法, 对位法作品; 配合主题, 对位主题

dégourdir v. t. 1. 使不再麻木:2. [引]把…热一热:3. [转]使变得活跃, 使变得机灵, 使变的聪明伶俐se dégourdir v. pr. 1. 使自己活动一:2. 变得活跃, 变得机灵, 变得聪明伶俐常见用法

fugacité n.f. 1. 〈书〉短暂,转即逝 2. 逸性,逸变

poivré poivré, ea.1. 加, 用调味;味 2. 〈转义〉辣;放肆, 淫秽

accompagnement n.m.1. 陪同, 伴随;陪同人员, 随从人员2. 〈转义〉伴随物;附属物 3. 【烹饪】配菜 4. 【音乐】伴奏, 伴奏部分 5. 【军事】 6. (重病人或长期卧床病人的)陪护;陪伴常见用法

centupler v. t.乘以一, 使增加到倍:

collé collé (être) adj. 考试不及格 point collé 胶合接头