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词典释义:
phrase
时间: 2023-08-24 19:12:53
常用词TEF/TCF
[frɑz]

n.f. 句子, 词句, 语句

词典释义

n.f.
1. 句子, 词句, 语句
phrase simple [complexe]简单 [复合] 句
phrases toutes faites惯用语, 熟语, 成语;俗套话
dire [prononcer] une phrase 说一句话
échanger quelques phrases互相说几句话
petite phrase 引起议论的政人小语

2. pl. 话;空话, 漂亮话
faire des phrases夸夸其谈;使用华丽的辞藻说话
sans phrases直率, 直截了

3. 【乐】短句

常见用法
une phrase interrogative一个问句
une phrase simple一个简单句

近义、反义、派生词
联想:
  • discours   n.m. 演说,讲话;言论,话语;说法,措辞

近义词:
boniment,  énoncé,  propos,  circonlocution,  détour,  périphrase,  expression,  formule,  mot,  parole
联想词
citation 引文,引语; formulation 提法; locution 短语; séquence 同花顺子; syllabe 节; formule 公式,格式,程式; anecdote 趣闻,轶,小故; lettre 字母; strophe 节,段; affirmation 断言,肯定; intro 介绍;
当代法汉科技词典

phrase f. 句[子]

faire des phrases 夸夸其谈

短语搭配

former des phrases造一些句子

couper sa phrase切断句子

virguler une phrase给一个句子加逗号

décomposer une phrase分析一个句子

aligner des phrases表达得有条有理;字斟句酌

barrer une phrase划去一句句子

agencer ses phrases组合句子

balancer ses phrases使句子均衡

arrondir ses phrases修饰文句

cadencer ses phrases使句子有韵律

原声例句

Comme ça, ça va vous permettre de pratiquer la prononciation en contexte, avec des phrases, pas seulement avec des mots.

这样,你就能在语境下通过句子练习发音了,而不仅仅是通过单词练习发音。

[innerFrench]

Donc on avait une utilisation qui était relativement anecdotique, qui était assez faible jusqu'au début des années 2000 où là, ça a vraiment explosé et cette phrase a commencé à être très souvent utilisée.

它的使用挺有意思的,直到2000年初,它用得都很少,但00年代开始暴增,人们开始经常说这话。

[innerFrench]

Bon donc tout ça ce sont des phrases qui peuvent te servir par exemple si tu es dans un hôtel aussi ou si tu es chez quelqu'un, donc voilà ça se limite pas au restaurant.

这些句子都是你可以经常使用到的,比如在酒店里,或者是在别人家里,这些句子都不局限在餐厅使用。

[Pierre 口语训练教室(试听)]

Là elle parle assez rapidement donc on va décortiquer cette phrase.

她说得挺快的,所以我们来分析这句

[French mornings with Elisa]

Et malheureusement pour les élèves qui apprennent le français le son " e" il est présent très souvent dans des phrases en français.

不幸的是,对学习法语的人来说,e在法语句子里非常常见。

[French mornings with Elisa]

Si on reprend la phrase comme elle l'a prononcée, on va avoir : Chais que t'as grandi dans les Hauts-de-seine mais là chuis pas en train de racheter un marché public.

如果按照她的发音方式再说这,就变成了:Chais que t'as grandi dans les Hauts-de-seine mais là chuis pas en train de racheter un marché public.

[French mornings with Elisa]

Quand vous apprenez un nouveau mot, répétez la phrase dans laquelle vous l'avez entendu.

当你学习一个新单词时,你要重复听到的句子。

[French mornings with Elisa]

Ouais, c'était pas ouf comme phrase choc, mais je sais jamais quoi dire dans ces moments là et ça va couper, le clown.

哎,这句不怎么吓人,但我不知道这时候该说什么,降低了小丑装的惊悚程度。

[精彩视频短片合集]

Cette dimension cyclique, il faut y être sensible dans Les Jolies Choses pour comprendre toute l'ironie du livre, qui commence et finit par la même phrase.

必须对《漂亮东西》中的循环维度敏感,才能理解书中的讽刺,以同样的句子开头和结尾。

[Arte读书俱乐部]

Avec des points plusieurs fois par ligne comme si chaque phrase était absolument précaire et illégitime.

每行好几个句号,好像每个句子都是绝对不稳定和不合理的。

[Arte读书俱乐部]

例句库

Cette phrase est aussi simple que belle.

这个句子又简单又漂亮。

L'ordre des mots dans mes phrases n'est pas toujours correct.

造句里面的词语顺序有时候不正确。

Cette phrase se termine par une interjection.

这个句子以一个感叹词结束。

Toutes les phrases n'ont pas la même structure.

所有句子的结构并不都是一样的。

La construction de cette phrase n`est pas correcte.

这句话结构有问题。

La structure de cette phrase est correcte.

这个句子的结构是正确的。

Il répète cette phrase mot par mot.

他一个字一个字地把这重复了一遍。

Mr.Fogg avait sacrifié sa fortune, et maintenant il jouait sa vie, tout cela sans hésitation, par devoir, sans phrases.

福克先生已经牺牲了他的财产,现在他又不顾自己的生命:为了尽义务,他毫不犹豫,甚至连一句话也不多说。

Là, dans une mise en scène un peu mélodramatique, le commandant du Paty de Clam lui fait écrire sous sa dictée les premières phrases du bordereau.

几名军官站在一旁监看,他们充当证人,声称德雷福斯写字时流露出一阵惊慌。

L’adverbe, c’est pratique pour simplifier les phrases.Pas la peine de dire « il mange de façon sale », il suffit de dire « il mange salement ».Mais il y a aussi des adjectifs qui n’ont pas d’adverbe.

副词很方便因为用副词就可以写很简单的句子.

Cette phrase symbolique témoigne essentiellement de ce que pour chacun d'entre nous les signifiants préexistent au fait que nous pouvons les articuler.

这个符号性的句子本质性地见证了,对于我们中的每一个人来说,这一些能指,由于我们能够讲(链接)它们,而先于我们存在的东西。

Juste un prénom de ton amour, c'est bon. c'est pas la peine de tatouer la tête et la phrase, c'est trop lourd.

一般是纹名字, 或者名字的字母缩写. 纹句子都太长了, 纹出来也不一定好看.

J'ai longtemps remâché cette phrase avant de l'écrire.

我在落笔前把这个句子反复斟酌了很久。

Ajoutez une virgule dans ta phrase.

请在你的句子里加一个逗号。

Dès lors, nous avons creé beaucoup phrases pour se faire rire.par example,Mr x fait de la gymnastique sur le calorifère, Mme Y se baigne dans une tasse.

那时我们经常凑出的是,“李XX在牙缸里洗澡”,“王XX在暖气上做体操”之类,用来相互取笑。

8 h à ouvrir des discussions, nous avons fait de vous une phrase que j'ai à discuter très intense, je ne dirais pas que l'écoute à un peu hardie, si sont le type de silencieux.

早上8点就起来开讨论会,大家你一言我一语的,讨论得很激烈,我不会说,听着也有点费劲,所以是属于沉默型的。

Pourquoi cette phrase est-elle fausse ?D'abord, parce que ce pauvre garçon aux yeux torves et à la peau blême est moche comme un pou et bête comme ses pieds.

为什么这个句子不对? 当然首先因为那个很可怜的人真的很丑,他的皮肤是暗绿色的,他还有斜视的眼睛。

Soulignez cette phrase !

在这下面划线!

Nous avons déjà parlé de ce genre de phrase ( ici), mais ce n'est pas facile, cela vaut la peine d'expliquer à nouveau.

(意思是“你有时间的话我跟你就会聊天那些很难懂的问题“ ; 那两个句子的小差别我不知道怎么翻译)。

Si tu comprends cela, il ne t’arrivera jamais de sentir que tu ne saches même plus parler ta langue maternelle et que tu fasses des phrases qui ne ressemblent à rien en faisant l’interprétation.

这样想的话,我们就再不会觉得有时候好像连母语都不会说了,也再不会在翻译时说出“四不像”的话来了。

法语百科

En grammaire, une phrase peut être considérée comme un ensemble autonome, réunissant des unités syntaxiques organisées selon différents réseaux de relations plus ou moins complexes appelés subordination, coordination ou juxtaposition.

D'un point de vue acoustique ou visuel, cependant (c'est-à-dire, aussi bien à l'oral qu'à l'écrit), la phrase apparaît comme une succession de mots (de même qu'un train apparaît comme une succession de wagons).

La phrase possède une unité sémantique (ou unité de communication), c'est-à-dire, un contenu transmis par le message (sens, signification…). Ce contenu se dégage du rapport établi entre les signes de la phrase, et dépend du contexte et de la situation du discours : chaque phrase a sa référence. Cette référence résulte de la mise en rapport avec une situation, même imaginaire, de discours. Selon Roman Jakobson, le mot seul n’est rien. Il ne se définit que par rapport aux autres éléments de la phrase.

Le sens ne dépend pas seulement des mots (aspect lexical). L’organisation grammaticale y est aussi très importante : c'est l'aspect syntaxique. Normalement, la syntaxe ne dépasse jamais les limites de la phrase.

Au-delà de la phrase, il existe cependant la grammaire de texte. Celle-ci étudie les énoncés (écrits, paroles, discours…) composés de plusieurs phrases enchaînées, avec, notamment, leurs connecteurs (adverbes permettant la transition logique entre les phrases d'un énoncé) et leurs représentants textuels (mots renvoyant à d'autres mots de l'énoncé). À la frontière de la morphosyntaxe, la grammaire de texte permet d'accéder à d'autres disciplines sortant du cadre de la grammaire stricte : littérature, stylistique, rhétorique, philologie, etc.

Il est nécessaire de bien différencier la phrase de l'énoncé. La phrase a une signification (toujours la même, quelle que soit la situation d'énonciation), celui produit par les choix lexicaux et syntaxiques (elle se situe plutôt du côté de la grammaire). L'énoncé a un sens, qui, en fonction de la situation d'énonciation, peut s'avérer différente du sens de la phrase. En conséquence, l'énoncé se situe plutôt du côté de la pragmatique (branche de la linguistique). C'est pourquoi, une phrase tirée de son contexte, c'est-à-dire, hors situation d'énonciation, conserve sa signification mais peut perdre son sens :

Il fait beau.
La phrase ci-dessus, quelle que soit la situation d'énonciation, signifie qu'il fait beau. Rien de plus, rien de moins. En tant qu'énoncé par contre, elle peut avoir des sens différents. S'il fait vraiment beau, le sens de l'énoncé ci-dessus correspond à la signification de la phrase. Si au contraire, le temps n'est pas beau, et que l'énonciateur s'exprime ironiquement, le sens de l'énoncé sera : « Il ne fait vraiment pas beau ! », tandis que la signification de la phrase restera inchangé : « Il fait beau ».

Il convient de déterminer trois choses : d'abord, où commence et où finit la phrase, ensuite, quelle est sa structure interne, enfin, quels sont les éléments éventuels qui échappent à sa syntaxe.

Délimitation de la phrase

À l'oral, une phrase est habituellement identifiée par l'intonation : c'est la chute du ton de la voix dans son ultime segment qui nous indique qu'une phrase se termine.

À l'écrit, la limite habituelle de la phrase est un signe de ponctuation : le point, mais également, le point d'exclamation, le point d'interrogation, les trois points de suspension (parfois, le double point, ou encore, le point-virgule). Par ailleurs, la première lettre de la phrase est obligatoirement une majuscule.

Cependant, il peut arriver que ce cadre formel (phrase orale aussi bien que phrase écrite) ne coïncide pas avec la syntaxe. Deux cas peuvent alors se présenter : soit la syntaxe déborde du cadre de la phrase, soit celle-ci contient plusieurs syntaxes indépendantes.

Syntaxe débordant du cadre de la phrase

En suivant les à-coups spontanés de la pensée et le jaillissement incontrôlé des émotions plutôt que la planification structurée de la syntaxe, un tel type de phrase permet de faire partager l'état d'esprit du locuteur. À l'écrit, il s'agit le plus souvent d'une figure de style :

Et j'ai connu un moment de désespoir absolu. Le premier de ma vie consciente. Un moment de haine pure, aussi, envers cette femme altière et ses manigances. (Françoise GIROUD, Leçons particulières. Fayard, 1990)

Ces trois phrases formelles n'en forment qu'une seule du point de vue syntaxique. Les deux dernières phrases (phrases nominales) sont en fait des appositions du nom « moment » de la première phrase.

Phrase pouvant contenir plusieurs syntaxes indépendantes

La grammaire traditionnelle appelle de telles unités : des propositions indépendantes. Elles sont le plus souvent aérées par des signes de ponctuation, tels que virgule, point-virgule, double point, tiret, etc. ou encore, par un coordonnant :

C'est les vacances : je fais la grasse matinée.
Les deux segments séparés par le deux-point sont liés d'un point de vue sémantique (le second est la conséquence du premier) mais autonomes d'un point de vue syntaxique. C'est ainsi que, quoique appartenant à une même phrase formelle, ces deux segments peuvent parfaitement être analysés comme deux phrases indépendantes.

Remarquons que lorsqu'une proposition indépendante se confond avec la phrase, une telle phrase est dite monopropositionnelle :

Anatole dort.

Structure minimale de la phrase

On sait qu'il existe des phrases privées de sujet (il s'agit principalement des phrases impératives), mais seule la phrase nominale constitue un véritable cas particulier. Le verbe forme avec le sujet le nœud sémantique de la phrase verbale, mais c'est le verbe seul qui en constitue le noyau syntaxique.

Phrase nominale

La phrase nominale (ou phrase averbale) est une phrase privée de verbe. Elle peut être accompagnée ou non d'une exclamation. Elle est souvent constituée d'un seul et unique élément (le sujet le plus souvent) :

La mer. Les vacances. Le soleil. Le camping. Formidable !
C'est-à-dire (par exemple) « Nous voici au bord de la mer. Ce sont les vacances. Il y a du soleil. Nous faisons du camping. C'est formidable. »

Mais la phrase nominale peut également contenir deux éléments. Dans ce cas, on peut dire qu'il y a un début d'organisation (un début de syntaxe, donc), car on est en présence d'un sujet et d'un élément juxtaposé qui nous renseigne sur ce sujet. L'absence de verbe nous invite à deviner le type de lien existant entre ces deux éléments :

Habitude servitude.
C'est-à-dire « L'habitude est une servitude » ou encore, « On est l'esclave de ses habitudes ».

Quel que soit le nombre d'éléments, une phrase nominale est le plus souvent une phrase asyntaxique, c'est-à-dire, une phrase privée de syntaxe. Une phrase asyntaxique peut être néanmoins interprétable.

Couple sujet-verbe

En dehors du cas particulier de la phrase nominale, le sujet et le verbe sont les deux constituants principaux de la phrase. La véritable syntaxe ne commence qu'à partir du moment où l'on a cette structure minimale, sujet et verbe :

Anatole dort.

On dit que le sujet (accompagné de tous les éléments qui en dépendent) constitue le thème de la phrase, c'est-à-dire, ce dont on parle :

Jean, l'ami que je vous ai présenté le mois dernier, dort.

On dit que le verbe (accompagné de tous les éléments qui en dépendent directement) constitue le propos de la phrase (ou prédicat), c'est-à-dire, ce que l'on dit du thème :

Jean dort profondément, sur le canapé blanc du salon.

Noyau de la phrase

Cependant, si pour exister d'un point de vue sémantique, la phrase a besoin d'un sujet et d'un verbe, encore une fois, d'un point du vue strictement syntaxique, c'est le verbe, et lui seul, qui constitue le centre de celle-ci, car le sujet dépend du verbe (et ce, même si, du point de vue de la morphologie flexionnelle, le verbe s'accorde avec le sujet).

En résumé, abstraction faite des éléments hors syntaxe, une phrase est organisée autour du verbe (on l'appellera le noyau), et parmi les éléments qui dépendent de celui-ci (on appellera ces éléments, les satellites), le sujet a la primauté.

Les grammairiens actuels considèrent généralement que la phrase de base est : déclarative (donc, ni interrogative, ni exclamative, ni injonctive), affirmative (donc, pas négative), active (donc, ni passive, ni pronominale), enfin, constituée au moins d'un sujet et d'un verbe (donc, non nominale). Somme toute, la définition idéale d'une phrase serait : séquence composée de deux groupes de mots obligatoires et d'un ou de plusieurs éléments facultatifs. Définition tirée de «La grammaire moderne : Description et éléments pour sa didactique», référentiel grammatical proposé par Marie-Claude Boivin et Reine Pinsonneault.

Éléments hors syntaxe

Les éléments échappant aux règles de la syntaxe (dits éléments hors syntaxe), sont des mots ou des syntagmes, n'entretenant aucun rapport, direct ou indirect, avec le noyau de la phrase (c'est-à-dire, le verbe). Ils sont donc totalement indépendants du discours de niveau supérieur dans lequel ils sont insérés (on parle d'ailleurs d'insertion à leur sujet) :

Hier, j'en mettrais ma main au feu, je l'ai croisé sur le boulevard. Sans la parenthèse, la phrase serait : « Hier, je l'ai croisé sur le boulevard ».

Je vous paierai, lui dit-elle, avant l'août, foi d'animal, intérêt et principal. (Jean de La Fontaine - La Cigale et la Fourmi) Sans l'incise « lui dit-elle » et sans la parenthèse « foi d'animal », le plan principal du discours est le suivant : « Je vous paierai avant l'août, intérêt et principal. »

Mais ces éléments hors syntaxe peuvent évidemment, pour leur propre compte, générer un certain nombre de satellites, et par là, leur propre syntaxe.

Temps de cochon ! Phrase nominale ayant valeur d'interjection et pouvant être analysée ainsi : « temps » (nom commun) est le noyau, ne se rattachant à aucun autre élément ; « cochon » (nom commun), précédé de la préposition « de » est complément du nom temps. On peut également considérer cette phrase comme une locution nominale.

Une phrase contenant des éléments hors syntaxe n'est pas nécessairement asyntaxique. Cependant, lorsque l'organisation syntaxique se modifie au cours d'une phrase, on a alors affaire à une véritable rupture syntaxique. Une telle rupture peut être involontaire (et donc, fautive). Mais elle peut être également voulue par l'auteur. Dans ce cas, il s'agit d'une figure de style appelée anacoluthe, qui a pour but d'imiter la spontanéité du discours oral :

Mon voisin, son fils, il a eu un accident.
Pour : « Le fils de mon voisin a eu un accident. »

On distingue, d'une part les éléments archaïques, d'autre part les éléments appartenant à un autre discours.

Éléments archaïques

Dans ces éléments archaïques (interjection, exclamation, apostrophe…), l'émotion passe avant l'organisation.

Interjection et exclamation

Dans l'interjection (qui est une véritable catégorie grammaticale) comme dans l'exclamation (qui est une catégorie grammaticale quelconque employée comme interjection), on constate une très forte charge affective. Il s'agit d'un stade primitif, très souvent constitué d'un mot unique :

Aïe ! La porte ! Malheur !
La première phrase est une véritable interjection, la seconde et la troisième sont des exclamations utilisant des noms employés comme des interjections.

Apostrophe

L'apostrophe ou invocation, constitue une fonction du nom ou du pronom. Ni satellite du verbe, ni satellite du sujet (tout au plus satellite de la phrase), l'apostrophe permet de nommer la personne (ou la chose personnifiée) à qui s'adresse le discours. Il s'agit le plus souvent d'un nom, ou d'un pronom personnel disjoint de la deuxième personne (toi ou vous). Sa place est relativement libre, mais on trouve habituellement l'apostrophe en début de phrase :

Salomé, sois sage ! Toi, viens ici.

L'apostrophe est parfois précédée de la particule interjective ô :

Ô temps, suspends ton vol ! (Alphonse de Lamartine)

Éléments appartenant à un autre discours

Il s'agit d'un discours inclus, enchâssé dans un autre discours, chacun de ces deux discours, ayant sa propre syntaxe, et parfois, sa propre énonciation. À l'oral, afin de bien faire sentir que les deux discours sont sur des plans différents, le discours secondaire (parfois appelé phrase incidente ou sous-phrase) est souvent énoncé avec une intonation plane.

Parenthèse

La parenthèse, en tant que contenu (et non pas en tant que signe graphique), consiste le plus souvent en un supplément d'information (parfois, une digression quelconque), relatif à tout ou partie du discours de niveau supérieur :

Un mal qui répand la terreur, / […] La peste (puisqu'il faut l'appeler par son nom), / […] Faisait aux animaux la guerre. (Jean de La Fontaine - Les Animaux malades de la peste)

Elle peut être délimitée par le signe graphique des parenthèses, mais également, par des tirets ou parfois encore, par de simples virgules :

Cicéron a dit quelque part, c'est, je crois, dans son traité De la nature des dieux, qu'il y a eu plusieurs Jupiters […]. (Prosper Mérimée - Les Âmes du Purgatoire) On aura remarqué que le « je crois » constitue un troisième plan de discours, à l'intérieur de la parenthèse.

Il convient de noter que, bien qu'étant incontestablement de nature syntaxique, l'apposition, toujours entre virgules, s'apparente la plupart du temps à une parenthèse :

Souvent, pour s'amuser, les hommes d'équipage / Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers, / Qui suivent, indolents compagnons de voyage, / Le navire glissant sur les gouffres amers. (L'Albatros - Charles Baudelaire) Dans ce célèbre quatrain, l'essentiel de la phrase s'arrête au mot « albatros ». Tout ce qui suit n'est qu'une longue apposition à ce même mot. Mais à l'intérieur de cette apposition, est insérée une apposition secondaire « indolents compagnons de voyage », se rapportant au pronom relatif « qui », selon le principe des « poupées russes » ou de la « parenthèse dans la parenthèse ».

Parole rapportée du discours direct

La parole rapportée (le discours direct proprement dit) est normalement délimitée par des guillemets.

La parole rapportée du discours direct possédant sa propre syntaxe (complètement indépendante de la syntaxe du discours de niveau supérieur), il faut éviter de céder à la tentation d'analyser ce discours comme un C.O.D. du verbe introducteur (le verbe aurait dit dans l'exemple ci-dessus).

Incise du discours direct

Toujours concernant le discours direct, mais à l'intérieur de la parole rapportée, cette fois, on trouve l'incise. Celle-ci contient le verbe introducteur indiquant qui énonce le discours en question. Elle peut être intercalée entre virgules dans le corps de la phrase ou rejetée à la fin de celle-ci. Lorsque le sujet du verbe est un pronom personnel, celui-ci devient sujet inversé (placé après le verbe, avec un trait d'union).

Que faisiez-vous au temps chaud ? dit-elle à cette emprunteuse. (Jean de La Fontaine - La Cigale et la fourmi)

Dans l'incise, on peut sans problème repérer le verbe « dit », le pronom sujet « elle », la préposition « à », le démonstratif « cette » et le nom C.A.T. « emprunteuse ».

Proposition généralement de peu d'étendue et syntaxiquement indépendante, intercalée entre virgules dans le corps de la phrase ou rejetée à la fin de celle-ci, utilisée pour indiquer que l'on rapporte les paroles ou les pensées de quelqu'un ou pour introduire diverses nuances (supposition, opinion, explication, interrogation).

Modalisateurs suppressibles

Un modalisateur est un élément quelconque inséré dans le discours (mot, groupe, proposition…) exprimant un commentaire de l'énonciateur sur le contenu de son propre énoncé : ses jugements, ses réflexions, ses sentiments…

Or un modalisateur peut, soit être pleinement intégré à la syntaxe, soit être plus ou moins supprimable, soit avoir une valeur de parenthèse :

Stéphane prétend qu'il est malade.
Le verbe prétend est un modalisateur. Il est totalement intégré à la syntaxe, on ne peut donc le supprimer. La phrase équivaut à : « Stéphane dit qu'il est malade, mais moi, je n'en crois rien ».
Jean est malheureusement parti avant que je ne le voie.
L'adverbe « malheureusement » est un modalisateur. Du point de vue de la syntaxe il modifie le verbe « est parti », mais du point de vue sémantique, il se rapporte à l'énonciateur, et non pas à « Jean ». La phrase équivaut à : « Jean est parti avant que je ne le voie, et j'en suis malheureux ».
Antoine est, je le suppose, très compétent.
La proposition « je le suppose » est un modalisateur. Dans ce cas, jouant le rôle d'une parenthèse et n'appartenant pas au même plan de la syntaxe, ce modalisateur est entièrement suppressible.

Chaque fois qu'un modalisateur est suppressible, il appartenant à un autre plan du discours, il peut être considéré comme étant hors syntaxe.

Certains modalisateurs, lorsque l'identité de l'énonciateur et le contenu du discours restent indéterminés, s'apparentent à des incises. Il s'agit de verbes impersonnels avec inversion du sujet (paraît-il, semble-t-il, dirait-on, etc.) :

Il aurait, semble-t-il, quitté définitivement la ville…

Types de phrases

Le type de phrase est la structure morphosyntaxique que revêt la phrase en fonction de la plus ou moins grande implication que l'énonciateur fait peser sur le destinataire. Selon ce critère, on regroupe traditionnellement les phrases en quatre types : exclamatif, déclaratif, injonctif et interrogatif.

Dans la pure exclamation, l'énonciateur se contente d'exprimer une émotion spontanée sans rien attendre du destinataire (le discours n'est pas forcément adressé à lui). Le rôle de ce dernier est donc relativement effacé dans ce type de phrase.

Dans la déclaration, l'énonciateur adresse nettement son discours au destinataire et lui demande de jouer le rôle de témoin.

Dans l'injonction et l'interrogation, non seulement l'énonciateur adresse nettement son discours au destinataire, mais en plus, le premier attend du second une réaction (une réponse, un geste, une action…). Dans ce cas, donc, le destinataire est plus fortement sollicité.

Phrase exclamative

Une phrase exclamative (ou interjective) indique que l'énonciateur exprime ses sentiments et ses émotions. Elle contient une forte affectivité (joie, colère, surprise, effroi, enthousiasme, amour, haine… ). Ce type de phrase est plus fréquent à l'oral qu'à l'écrit. Souvent nominale, la phrase exclamative se termine toujours par un point d'exclamation :

Aïe ! Quelle belle journée ! Comme tu es courageux ! Vive la France, vive la démocratie !

Une interjection est bien sûr toujours de type exclamatif. Mais une exclamation indirecte est de type déclaratif :

Je vois qu'on se moque de moi ! Tu sais combien il est travailleur !

La phrase exclamative a pour particularité de pouvoir se combiner aux trois autres types de phrases. Dans ce cas, le destinataire sera nettement plus impliqué que dans la pure exclamation :

Je déteste quand tu me mens ! Comment, tu m'as encore menti ? ! Cesse de me mentir !
L'exclamation se fond successivement dans une phrase déclarative, une phrase interrogative, une phrase injonctive.

Phrase déclarative

Une phrase déclarative (ou énonciative ou assertive) indique simplement que l'énonciateur communique une information, déclare un fait au destinataire. Se termine habituellement par un point, elle peut être plus ou moins complexe. C'est le type de phrase le plus répandu, et dont les grammairiens ont fait la phrase type, canonique, exemplaire :

Tu as une moto. Ce jour-là, Julien travaillait. Nous partirons en vacances en juillet. La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui.

Phrase injonctive

Une phrase injonctive (ou de type impératif), indique que l'énonciateur communique au destinataire, un ordre, une interdiction, un conseil, une simple prière, etc., dans l'attente d'une action de la part de celui-ci. Elle se termine habituellement par un point (ou un point d'exclamation).

La phrase injonctive emploie normalement le mode impératif. Mais elle peut également employer un temps ayant la même valeur : infinitif, indicatif présent, futur, subjonctif présent… Elle peut être aussi une phrase nominale :

Prends ta moto. Ne pas stationner. Aidons-le. Qu'ils aillent au diable ! Trois cafés, l'addition !

Une phrase de type interrogatif peut quelquefois avoir valeur de phrase injonctive, mais d'un point de vue formel et syntaxique, il s'agit toujours d'une phrase de type interrogatif :

Voulez-vous vous taire ?
Pour : « Taisez-vous ».

De la même façon, une injonction indirecte est du type déclaratif :

Je souhaite qu'il s'en aille.

Phrase interrogative

Une phrase interrogative indique que l'énonciateur demande une information au destinataire, et attend une réponse de la part de celui-ci.

Forme de la phrase interrogative

La phrase interrogative ne peut consister qu'en une interrogation directe. En effet, l'interrogation indirecte étant contenue dans une proposition subordonnée, celle-ci ne peut en conséquence être considérée comme une phrase interrogative.

Il existe trois formes d'interrogation directe :

La forme inversée, c'est-à-dire, la forme avec inversion du pronom sujet. Elle appartient au registre soutenu :

Viendront-ils ? Viendra-t-il ? avec, dans ce dernier exemple, un -t- épenthétique pour des raisons d'euphonie (pour éviter le hiatus).

La forme longue, c'est-à-dire, la forme renforcée avec la locution « est-ce que ». Elle appartient au registre courant :

Est-ce qu'il viendra ?

La forme simple, courte ou intonative. Elle appartient au registre familier et seule la présence du point d'interrogation permet de la distinguer d'une phrase énonciative :

Il viendra ?

L'inversion du pronom sujet et l'emploi de la locution « est-ce que » s'excluent mutuellement, autrement dit, une phrase telle que « Est-ce qu'il viendra-t-il ? » est totalement incorrecte. On devrait dire : « Est-ce qu'il viendra ? » ou « Viendra-t-il ? »

Interrogation globale (ou totale) et interrogation partielle

En fonction de la réponse attendue, on distingue habituellement l'interrogation globale et l'interrogation partielle.

L'interrogation globale (ou totale) est l'interrogation directe qui porte sur l'ensemble de l'énonciation. La réponse attendue peut normalement exprimer que l'affirmation ou la négation :

- Est-ce que Louis est parti pour le Maroc ? - Oui / - Non.

L'interrogation partielle est l'interrogation directe qui porte seulement sur un élément de l'énonciation. Dans ce cas, une infinité de réponses peuvent être attendues. On remarquera que lorsque l'interrogation porte sur le verbe, on a recours à un verbe dit vicaire, pro-verbe ou substitut (faire, fabriquer…), servant à représenter l'action désignée par le verbe inconnu :

- Qu'a fait Louis hier ? - Il est parti pour le Maroc.
- Pour quel pays Louis est-il parti hier ? - Le Maroc.
- Qui est parti pour le Maroc, hier ? - Louis.
- Quand est-ce que Louis est parti pour le Maroc ? - Hier.
- Comment est-ce que Louis est parti pour le Maroc ? - En avion.

Contraintes syntaxiques

Présence obligatoire du point d'interrogation (à la différence de l'interrogation indirecte).

Présence d'un outil interrogatif (on dit aussi parfois, un marqueur interrogatif). L'interrogation directe globale n'a besoin d'aucun outil (mis à part la locution « est-ce que »). L'interrogation directe partielle par contre, en exige un. Cet outil fait obligatoirement partie de l'une des trois catégories suivantes :

- Pronoms interrogatifs (qui, que, quoi, où, lequel, lesquels, lesquelles, duquel, desquels, desquelles, auquel, auxquels, auxquelles );
- Adjectifs interrogatifs (quel, quelle, quels, quelles, combien de);
- Adverbes interrogatifs (combien, comment, pourquoi, quand, que) :
Qui est là ?/ Combien de sucres ?/ Pourquoi tu n'es pas venu ?

Mode du verbe principal. Dans l'interrogation directe, le verbe principal n'a pas de mode spécifique. L'indicatif est employé couramment, l'infinitif parfois, ainsi que les phrases nominales (mais jamais l'impératif, ni le subjonctif) :

Que faire ? Pourquoi se tracasserait-il ? Quoi de neuf ?
中文百科

句子或称语句,指构成语言的基本单位,句子带有语调,大部分语言的句子带有限定动词,按照一定的语法规则组织,具有完整的意义。

按照语言的语法规则,每个句子至少包含主语、谓语和宾语等构成句子的成分(句子成分)。分类上,句子既可按照结构分,也可以按照使用目的分类。句子的停顿、句子与句子则用标点符号连接。

按照结构分类

简单句

并列句

复合句 名词性从句:主语从句、宾语从句、表语从句、同位语从句 定语从句 状语从句

名词性从句:主语从句、宾语从句、表语从句、同位语从句

定语从句

状语从句

按使用目的分类

陈述句

疑问句

祈使句

感叹句

法法词典

phrase nom commun - féminin ( phrases )

  • 1. énoncé commençant généralement par une majuscule et se terminant par un point à l'écrit, dissociable par son intonation à l'oral et destiné à véhiculer un sens global

    au détour d'une phrase • tournure de phrase • résumer la situation en une phrase

  • 2. propos remarquable digne d'être retenu ou répété Synonyme: mot

    les phrases d'un satiriste

  • 3. linguistique suite de paroles (adressées à quelqu'un) qui forme une unité de sens Synonyme: propos

    échanger quelques phrases avec un collègue

  • 4. : en musique ligne mélodique combinant des motifs dont le dernier a une fonction de cadence

    la petite phrase qu'on fredonne après le concert

  • 5. discours trop long et inutile (péjoratif) [Remarque d'usage: surtout au pluriel; jamais accompagné d'épithète ni de complément de nom]

    préférer l'action aux phrases

  • 6. forme donnée au discours écrit ou oral (par un auteur ou un orateur) (soutenu) Synonyme: style

    la pureté de la langue et l'harmonie de la phrase

phrase nom commun - féminin ; singulier

  • 1. expression des idées

    avoir le mot juste et la phrase persuasive

phrase toute faite locution nominale - féminin ( (phrases toutes faites) )

  • 1. énoncé qui constitue une banalité ou trahit une absence de réflexion personnelle Synonyme: cliché Synonyme: lieu commun

    un manuel d'anglais et ses phrases toutes faites

faire des phrases locution verbale

  • 1. parler de façon bavarde et prétentieuse pour ne rien dire (péjoratif)

    évitez de faire des phrases, allez droit au but

petite phrase locution nominale - féminin ( (petites phrases) )

  • 1. phrase incisive formulée pour surprendre ou pour impressionner

    les petites phrases d'un homme politique

sans phrases locution adverbiale S'écrit aussi: sans phrase

  • 1. sans s'embarrasser de commentaires ni de manières inutiles

    obéissez sans phrases, et tout de suite

sans phrases locution adjectivale ; invariable S'écrit aussi: sans phrase

  • 1. qui ne s'embarrasse pas de commentaires ou de manières inutiles

    se heurter à un refus sans phrases

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digitale n. f.洋地黄, 毛地黄

mariage 结婚,婚姻

météorisme n. m. [医]腹胀, 鼓胀, 气胀

récapitulatif a.摘的, 重述点的, 概括的